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Veille technologique
Business Intelligence
Ralph Ward
01/06/2014
Veille technologique – Ralph Ward 1
Table des matières
Préambule...............................................................................................................................................2
Histoire de la Business Intelligence.........................................................................................................2
La Business Intelligence 1.0 ................................................................................................................4
La Business Intelligence 2.0. ...............................................................................................................6
La Cloud Business Intelligence............................................................................................................6
Présentation de l’entreprise ...................................................................................................................7
Etat du marché : Enjeux économiques et principaux acteurs ................................................................9
Démarche de veille technologique .......................................................................................................11
Ciblage : identification des besoins ..................................................................................................11
Récolte : outils ..................................................................................................................................14
Veille d’e-reputation et Benchmarking.........................................................................................14
Veille environnementale...............................................................................................................17
Veille des réseaux sociaux et e-CRM.............................................................................................20
Analyse..............................................................................................................................................20
Diffusion............................................................................................................................................21
Conclusion et recommandations..........................................................................................................22
Veille technologique – Ralph Ward 2
Business Intelligence – l’informatique décisionnelle
Préambule
Ce dossier va traiter de la veille technologique que j’effectue déjà en tant qu’apprenti
Manager du webmarketing dans l’entreprise BIME Analytics qui est sur le secteur de
la Business Intelligence. En effet, je fais principalement du Search Engine Marketing
(SEM), et une de ses composantes va être la veille.
Je vais d’abord présenter le contexte, l’histoire de la business intelligence, mon
entreprise et son secteur puis entrer en détails sur la démarche concrète pour réaliser
cette veille.
Histoire de la Business Intelligence
La Business Intelligence (Informatique décisionnelle en français) est l’informatique
permettant de collecter, consolider, modéliser et restituer les données d’une entreprise
en vue d’offrir une aide à la décision à la direction avec une vue d’ensemble de
l’activité traitée. 1
Quand nous essayons de définir ce qu’est la Business Intelligence c’est souvent avec
des explications très compliquées, et beaucoup de personnes ne comprennent pas
forcément ce que représente le mot « intelligence ».
Qu’est-ce que l’intelligence ? La prise de décision ?
Lorsque les dirigeants d’une entreprise prennent des décisions, celles-ci sont
quelques fois loin d’être efficaces pour leur commerce. Il s’agit donc de savoir ce qui
fait une bonne décision.
L’information ?
L’information a été utilisée pour raconter des histoires, apprendre et découvrir de
nombreuses choses, mais aussi à garder des traces de ce qu’il s’est passé
1
http://www.journaldunet.com/solutions/intranet-extranet/business-intelligence/
Veille technologique – Ralph Ward 3
précédemment. Mais avant tout, l’information sert à répondre à certaines
interrogations, et à développer l’innovation.
Nous pouvons donc dire que l’information peut répondre à des questions, et que ces
réponses permettent aux dirigeants de prendre les bonnes décisions pour leurs
entreprises.
Et comment cela peut-il s’appliquer concrètement ?
Les entreprises disposent de nombreuses données : sur des personnes physiques,
sur des produits, des lieux, etc... Mais les entreprises ont aussi beaucoup de questions
: quel producteur est le mieux pour son commerce ? Comment se portent les ventes
de son entreprise ? Etc.
Pour chaque question, ils doivent recourir aux données et les analyser, sinon la
gestion d’une entreprise ne devient qu’un simple jeu de devinettes. Les données ont
donc beaucoup de valeur, elles sont précieuses et doivent être stockées.
Le stockage des données
Avant les années 1960, les données étaient
stockées dans des classeurs. Après l’arrivée
des ordinateurs, elles ont commencées à être
stockées numériquement, mais cela restait
plutôt compliqué à gérer.
Les données ont ensuite été stockées au sein de bases de
données. Celles-ci ont été inventées par Edgar Codd en
19692.
2
http://history-computer.com/ModernComputer/Software/Codd.html
Veille technologique – Ralph Ward 4
Les bases de données sont ainsi devenues le meilleur moyen pour l’entreprise pour
stocker leurs données. Mais pour pouvoir les exploiter, un grand savoir-faire était
nécessaire afin que les entreprises puissent entrer leurs données dans les bases.
Dans les années 1970, des applications commerciales ont été
créées afin de faciliter la collecte des données (telles SAP AG).
L’accès aux données : des réponses pour les entreprises ?
Ce n’était pas facile d’accéder à ces données puisque celles-ci proviennent de
multiples endroits. La seule solution était d’évaluer chaque base de données l’une
après l’autre. C’était alors appelé du « reporting3 ». Mais ces rapports n’étaient
qu’unidimensionnels car les données étaient fractionnées.
Or, les entreprises avaient besoin de plus de cohérence dans la compréhension de
leurs données éparpillées. Celles-ci ont pu être organisées au sein de « data
warehouses4 » (entrepôts de données). Ce terme a été popularisé dans les années
1980 par Ralph Kimball. Les données pouvaient dès alors être accessibles,
organisées et gérées. Les données peuvent enfin être utiles.
La Business Intelligence 1.0
Aux débuts des « data warehouses », un homme s’est fait un nom à Wall Street : Jules
Kroll. A ce moment-là, les fusions-acquisitions sauvages ainsi que des OPA (offre
publique d’achat) à risques des « loups de Wall Street » ont fait de nombreuses
victimes. Jules Kroll aidait donc ces dernières en trouvant des informations
confidentielles sur les concurrents afin d’aider les entreprises à repartir de plus belle.
Kroll était l’un des premiers à comprendre la valeur de l’information « corporate », pour
l’utiliser à son avantage.
L’accès aux données qui pouvait maintenant être utilisé à son avantage et au
management de l’entreprise, poussait ainsi l’utilisation. Les outils de BI permettaient
3
http://www.piloter.org/business-intelligence/reporting.htm
4
http://docs.oracle.com/cd/B10500_01/server.920/a96520/concept.htm
Veille technologique – Ralph Ward 5
d’analyser les données et de créer des rapports précis, utiles au management de
l’entreprise. C’est cela, la Business Intelligence 1.0.
Le réel pionnier de ce concept fut cependant Hans-Peter Luhn qui écrivit, dès 1958,
un article nommé « Business Intelligence », au sein du journal d’IBM5. En 1989, le
terme Business Intelligence a été utilisé par Howard Dresner, (un expert dans le
monde de la BI), et c’est à ce moment-là qu’il s’est répandu.
Dès lors, les éditeurs de BI apparaissent de plus en plus, promettant toujours plus
d’accès aux données et de meilleures analyses de celles-ci.
Et il y avait de plus en plus une demande. Les dirigeants comprennent que la BI est
directement liée aux performances de l’entreprise.
Arrive ensuite le « World Wide Web », et c’est à ce moment-là que la BI a progressé
beaucoup plus rapidement. Les entreprises, elles aussi, nécessitaient de nouvelles
réponses plus rapides. Dans les années 1990, de nouveaux et nombreux outils BI
apparaissent :
- Des outils de gestion de l'information
- Des outils de requête
- Des outils permettant la création de rapports
- Des outils d'analyses
- Des outils pour gérer les performances de l’entreprise
- Des outils de visualisation de données
Cependant, au lieu d’utiliser ces nouveaux outils BI, beaucoup
d’entreprises ont préféré stocker les données dans des fichiers Excels de
Microsoft, solution moins chère et plus facile à utiliser.
5
http://timoelliott.com/blog/2007/11/the_real_pioneer_of_business_i.html
Veille technologique – Ralph Ward 6
Mais Excel a ses limites. Les entreprises se sont retrouvées avec de trop nombreux
fichiers Excels, sans savoir quelle était la vérité « vraie » et la meilleure décision à
prendre. On s’est retrouvé face à un nouveau défi de la gestion de données.
Qu’en-était-il du coût ? Eh bien, les outils de BI 1.0 étaient chers, et la maintenance
difficile. Les éditeurs de BI ont dû trouver d’autres offres, plus fonctionnelles et moins
chères.
La Business Intelligence 2.0.
Les premières plates-formes de BI ont émergé et cela a conduit à plusieurs
acquisitions. L’ensemble des éditeurs de BI ont pour la plupart fusionné avec l'une de
ces entreprises :
Cela pourrait être appelé business intelligence 2.0. Davantage d’outils BI, davantage
de fonctionnalités en ligne ou hors-ligne, les éditeurs de BI avaient trouvé leur marché.
A ce moment-là, la BI est devenu prioritaire dans le monde de l’entreprise.
Cependant il y avait toujours des difficultés, et des frustrations, pour certaines
entreprises. Il y avait une sorte de confusion pour certains utilisateurs qui n’avaient
pas la possibilité de répondre à leurs questions. Les dirigeants étaient toujours
dépendants de l’équipe informatique qui permettait d’accéder aux données. Leur
expertise était toujours nécessaire. Les outils de BI n’étaient pas assez intuitifs, les
hommes d’affaires n’avaient pas le temps de s’y intéresser.
La Business Intelligence devait être la bonne donnée, au bon moment, avec la bonne
personne. Le concept doit être basé sur les personnes car ce sont elles qui prennent
les décisions et non les systèmes informatiques. La BI des années 1990 était
dépassée, l’entreprise avait besoin d'en faire plus : collaborer, rechercher et
communiquer sur leurs questions et leurs réponses.
La Cloud Business Intelligence
Depuis moins de 5 ans, le paysage est entrain de d’évoluer, les logiciels traditionnels
que l’on retrouve physiquement sur un ordinateur disparaissent pour laisser place à
logiciels qu’on utilise juste avec un navigateur internet ; l’ère du « cloud computing »
Veille technologique – Ralph Ward 7
(l’informatique dématérialisée). Dans ce nouveau jargon on retrouve aussi ce qu’on
appelle le « SaaS » (Service as a Software) qui signifie que le logiciel est délivré en
tant que service et non un bien matériel. Toujours à la recherche de nouveaux
acronymes, on a aussi déjà entendu le « baPaaS » (Business Analytics Platform as
a Service)6.
Image Google Trends montrant l’évolution du mot « Business Intelligence » et « Cloud Computing »
La Business Intelligence utilisant ces nouveaux procédés est communément appelé
« Cloud BI » ou encore « SaaS BI », même sur le territoire français.
Présentation de l’entreprise
Mon entreprise BIME Analytics est éditrice d’un tel logiciel de Cloud BI. Adressé aux
professionnels (« B to B »), ce logiciel permet, grâce à l’interface d’un navigateur
internet, de se connecter à toutes leurs sources de données qu’elles soient issues de
l’informatique traditionnel sur un ordinateur physique (les données stockées sur du
MySQL, Excel, etc.) et aussi toutes les nouvelles façons de stocker les données sur
Internet (Google Analytics, Salesforce, BigQuery, Redshift, etc.). Une fois connectée
6
http://www.gartner.com/technology/reprints.do?id=1-1TLFA6V&ct=140501&st=sg
Veille technologique – Ralph Ward 8
à toutes ces différentes sources, BIME Analytics permet de tout traduire en données
plus compréhensibles et de trouver des corrélations.
Là où il existe un réel contraste avec le monde de la Business Intelligence d’il y a
moins de 5 ans, c’est le fait d’avoir la possibilité de lier ces deux mondes « on-
premise 7» et « online » (le monde physique tel que sur un ordinateur et le monde en
ligne sur Internet) et surtout le fait de pouvoir gérer du « Big Data8 » (un jeu de données
tellement grand que la plupart des outils traditionnels ont du mal à le gérer).
Le fait de consolider toutes ses données dans un même endroit est appelé un « data
warehouse » (un entrepôt de données), mais quand c’est appliqué juste à travers un
navigateur on parle de « cloud data warehousing ».
Les entrepôts de données permettent de produire des rapports qui répondent à la
question « Que s’est-il passé ? », mais ils peuvent être également conçus pour
répondre à la question analytique « Pourquoi est-ce que cela s’est passé ? » et à la
question pronostique « Que va-t-il se passer ? ». Dans un contexte opérationnel, ils
répondent également à la question « Que se passe-t-il en ce moment ? ».
Avec les différentes sources de données, la solution de BIME Analytics permet de
créer des tableaux de bord très personnalisables et « responsives » (qui s’adaptent
sur n’importe quelle taille d’écran, s’appuyant sur la technologie HTML5) dans une
interface intuitive. Ces tableaux de bord peuvent également être utilisés à des fins de
« reporting » à sa hiérarchie et aux gestionnaires.
Voici un exemple de tableau de bord créé avec BIME Analytics et qui gère du Big Data
(près de 4 millions de lignes de données) en temps réel :
https://html5.bimeapp.com/bigquery/bqexample
BIME Analytics n’est pas un « ERP9 » (progiciel de gestion intégré) qui peut générer
des données, mais un logiciel en ligne qui fait juste le lien avec les données éparpillées
pour en créer des tableaux de bord (une fois analysé).
7
http://stackoverflow.com/questions/2617456/on-premise-off-premise-applications-what-are-they
8
http://www.gartner.com/it-glossary/big-data/
9
http://www.cegid.fr/erp/erp-et-pgi-definition-et-explication/r1-3036.aspx
Veille technologique – Ralph Ward 9
Pour faire court :
BIME Analytics est un outil de SaaS BI pour analyser des données depuis n’importe
quelle source, que ce soit on-premise ou du Big Data en ligne. Basé dans le cloud, il
transforme le web en datawarehouse homogène à travers un UI hautement
personnalisable pour des visualisations et modèles prédictifs interactifs en HTML5
Etat du marché : Enjeux économiques et principaux acteurs
BIME Analytics, fondée en 2009, était l’une des premières solutions pure Cloud BI,
qui était capable de maîtriser le Big Data et fait donc partie des pionniers dans ce
secteur. BIME a aussi été la première entreprise française à être partenaire de Google
pour sa solution BigQuery.
Aujourd’hui la société réalise plus d’un million d’euros de chiffre d’affaires annuel et
en réalise plus de 75% à l’étranger, notamment l’Amérique du Nord. Comme toute
entreprise génère des données, et que BIME propose des prix attractifs, elle dispose
d’un portefeuille de plus de 350 clients, allant de la start-up aux très grandes
entreprises. Quelques noms de clients : Rouge Interactif, ArcelorMittal, le Ministère
de la Justice de Colombie Britannique, Sony, Greenpeace, la ville d’Atlanta,
Husqvarna, SFR, Microcred, Shell, Volkswagen, Auchan, Pizza Hut, McAfee, et bien
d’autres.
Avec un avenir prometteur, la société a pu lever un fonds d’investissement de $4
millions en novembre 201310 auprès d’Alven Capital, un venture capital11 français
basé à Paris.
$4 millions peut paraître une somme conséquente, mais de l’autre côté de l’Atlantique,
les proportions changent. En effet, Domo, l’un des concurrents directs de BIME a levé
10
http://gigaom.com/2013/11/21/data-analytics-startup-bime-raises-4m-and-puts-u-s-headquarters-in-kanas-
city/
11
http://www.apce.com/pid1617/le-capital-risque.html
Veille technologique – Ralph Ward 10
$125 millions en février12, et plus de $250 millions au total depuis leurs débuts en
2010, et dispose « seulement » de 500 clients.
Les concurrents directs se multiplient et se retrouvent pratiquement tous sur le sol
américain. En effet, le marché américain est beaucoup plus mûr et accueillant pour
des entreprises dans le high-tech comme BIME Analytics. La mentalité américaine qui
prend plus de risques, permet d’avoir des clients friands des nouvelles technologies
et d’investisseurs beaucoup plus dépensiers.
Il était alors logique d’utiliser une partie de cette levée de fonds de $4 millions pour
créer une filiale aux Etats-Unis. C’est donc en novembre 2013 que BIME a ouvert une
filiale à Kansas City13.
Avec sa présence en Europe et aux Etats-Unis, BIME renforce ses chances pour
rester compétitive face aux concurrents directs tels que Domo, Birst, Tableau, Good
Data, et Qlikview14.
12
http://techcrunch.com/2014/02/05/business-intelligence-saas-company-domo-raises-125m-from-tpg-
salesforce-at-a-825m-valuation/
13
http://www.decideo.fr/BIME-Analytics-s-exporte-aux-Etats-Unis-et-choisit-Kansas-City_a6509.html
14
http://www.slideshare.net/fullscreen/mjft01/big-data-landscape-matt-turck-may-2014/1
Veille technologique – Ralph Ward 11
Démarche de veille technologique
C’est dans ce contexte que j’effectue mon apprentissage en Webmarketing. BIME
Analytics étant un « pure player15 », c’est-à-dire une société qui exerce son activité
uniquement sur internet (même la vente de la solution se fait juste avec des télé-
commerciaux), la veille se déroule presque exclusivement sur internet aussi.
Mais qu’est-ce que la veille et l’intelligence économique ?
«L’intelligence économique, c’est la maîtrise de l’information, le but étant de connaître
son environnement extérieur et par conséquent d’adapter par avance sa conduite. Elle
permet d’identifier les opportunités et les déterminants du succès, d’anticiper les
menaces, de prévenir les risques, de se sécuriser, d’agir et d’influencer son monde
extérieur dans une optique de compétitivité internationale.»16
Elle se passe à travers 4 étapes : le ciblage, la récolte, l’analyse, la diffusion.
Ciblage : identification des besoins
Who & When : J’avais besoin de faire cette veille pour mes supérieurs d’une façon
constante.
What : Après une analyse de la situation et l’état du marché, j’ai remarqué que je
devais principalement surveiller le web sur plusieurs axes :
 Une veille de notre e-reputation
 Une veille des concurrents (benchmarking)
 Une veille environnementale (technologie, produits, tendances du marché)
 Une veille des réseaux sociaux et de e-CRM
Why : Cette veille consiste à surveiller le secteur de la BI, la technologie, le marché
et ses acteurs principaux, les concurrents directs et indirects, ainsi que les actualités
et les évènements. Voici quelques questions qu’on se posait au début :
 Quelles technologies sont utilisées par les concurrents ? Sont-ils encore
sous Hadoop ?
15
http://www.journaldunet.com/encyclopedie/definition/52/41/21/pure_player.shtml
16
http://www.intelligence-economique.gouv.fr/
Veille technologique – Ralph Ward 12
 Quels sont les nouveautés intégrées dans les nouvelles versions des
concurrents ?
 De quelles ressources disposent les concurrents ? Quel peut être mon
avantage concurrentiel ?
 Quelles sont les dernières tendances dans les derniers rapports d’utilisation
de la BI ? Comment BIME peut-elle combler les nouvelles attentes ?
 Comment BIME peut-elle rendre l’expérience utilisateur agréable et
simple ?
Where : Sources : listing des sources de la veille
A mon arrivée dans l’entreprise, une liste des concurrents directs était déjà établie, ce
qui me donnait déjà une bonne base pour commencer la veille sur le web. Mais je
devais continuer à alimenter cette base et la mettre à jour.
Etant sur ce marché depuis 5 ans, les dirigeants connaissaient bien les tendances
générales qu’on pouvait observer sur les divers salons Big Data par exemple17. Mais
toute cette veille était soit lu, soit lors des discussions mais sans être stockée. Il n’y
avait pas une bonne diffusion des informations. Mon travail de veille devait donc
prendre en compte cet aspect pour tenir la société au fait des actualités.
17
http://blog.bimeanalytics.com/english/category/focus-usa-a-few-take-aways-from-the-google-partner-
summit-2014-sf-and-from-the-gigaom-structuredata-event-nyc-where-we-were-sponsors
Veille technologique – Ralph Ward 13
Voici une liste non exhaustive des sites que je surveille (zoomer pour un meilleur rendu) :
La sélection des sites d’actualité a d’abord été évaluée selon leur autorité et leur
validité, la qualité des informations contenues dans le site, mais aussi la fréquence et
la rapidité de publications.
Je ne pouvais pas faire de la veille de sources hors ligne informelles telles les salons
et conférences ni les discussions avec les clients parce que ce n’est pas mon rôle
dans l’entreprise.
Nom de la sour c e Ty pe Aut e ur Thè me Fr é que nc e M AJObje c t if sur v e illa nc e M ot c lé a ssoc ié Out il a ssoc ié
TechCrunch Site web Actualitéshi-tech et startups quotidien Veille environnementalebusinessintelligence,cloud bi,saasbi,dashboard,analytics,etc.Netvibes,Mention
GigaOM Site web Actualitéshi-tech et startups quotidien Veille environnementalebusinessintelligence,cloud bi,saasbi,dashboard,analytics,etc.Netvibes,Mention
VentureBeat Site web Actualitéshi-tech et startups quotidien Veille environnementalebusinessintelligence,cloud bi,saasbi,dashboard,analytics,etc.Netvibes,Mention
Usine-Digitale Site web Actualitéshi-tech et startups quotidien Veille environnementalebusinessintelligence,cloud bi,saasbi,dashboard,analytics,etc.Netvibes,Mention
FrenchWeb Site web Actualitéshi-tech et startups quotidien Veille environnementalebusinessintelligence,cloud bi,saasbi,dashboard,analytics,etc.Netvibes,Mention
01net Site web Actualitéshi-tech et startups quotidien Veille environnementalebusinessintelligence,cloud bi,saasbi,dashboard,analytics,etc.Netvibes,Mention
RudeBaguette Site web Actualitéshi-tech et startups quotidien Veille environnementalebusinessintelligence,cloud bi,saasbi,dashboard,analytics,etc.Netvibes,Mention
JournalDuNet Site web Actualitéshi-tech et startups quotidien Veille environnementalebusinessintelligence,cloud bi,saasbi,dashboard,analytics,etc.Netvibes,Mention
ReCode Site web Actualitéshi-tech et startups quotidien Veille environnementalebusinessintelligence,cloud bi,saasbi,dashboard,analytics,etc.Netvibes,Mention
1001startups Site web Actualitéshi-tech et startups quotidien Veille environnementalebusinessintelligence,cloud bi,saasbi,dashboard,analytics,etc.Netvibes,Mention
Maddyness Site web Actualitéshi-tech et startups quotidien Veille environnementalebusinessintelligence,cloud bi,saasbi,dashboard,analytics,etc.Netvibes,Mention
Presse-Citron Site webEric Dupin,autresActualitéshi-tech et startups quotidien Veille environnementalebusinessintelligence,cloud bi,saasbi,dashboard,analytics,etc.Netvibes,Mention
BusinessInsider Site web Actualitéshi-tech et startups quotidien Veille environnementalebusinessintelligence,cloud bi,saasbi,dashboard,analytics,etc.Netvibes,Mention
Forbes Site web Actualitéshi-tech et startups quotidien Veille environnementalebusinessintelligence,cloud bi,saasbi,dashboard,analytics,etc.Netvibes,Mention
Wired Site web Actualitéshi-tech et startups quotidien Veille environnementalebusinessintelligence,cloud bi,saasbi,dashboard,analytics,etc.Netvibes,Mention
ZDNet Site web Actualitéshi-tech et startups quotidien Veille environnementalebusinessintelligence,cloud bi,saasbi,dashboard,analytics,etc.Netvibes,Mention
Weislermedia.blogspot Blog Etudes,sondages quotidien Veille environnementalebusinessintelligence,cloud bi,saasbi,dashboard,analytics,etc.Netvibes,Mention
BlueHillResearch Site web Etudes,sondages quotidien Veille environnementalebusinessintelligence,cloud bi,saasbi,dashboard,analytics,etc.Netvibes,Mention
Business2Community Site web Etudes,sondages quotidien Veille environnementalebusinessintelligence,cloud bi,saasbi,dashboard,analytics,etc.Netvibes,Mention
ebg.net/disrupt100 Site web Etudes,sondages mensuel Veille environnementalebusinessintelligence,cloud bi,saasbi,dashboard,analytics,etc.Netvibes,Mention
Information- Site web Etudes,sondages quotidien Veille environnementalebusinessintelligence,cloud bi,saasbi,dashboard,analytics,etc.Netvibes,Mention
Gartner Site web Etudes,sondages quotidien Veille environnementalebusinessintelligence,cloud bi,saasbi,dashboard,analytics,etc.Netvibes,Mention
BusinessInsider Site web Etudes,sondages quotidien Veille environnementalebusinessintelligence,cloud bi,saasbi,dashboard,analytics,etc.Netvibes,Mention
TDWI Site web Etudes,sondages quotidien Veille environnementalebusinessintelligence,cloud bi,saasbi,dashboard,analytics,etc.Netvibes,Mention
VentureBeat Site web Etudes,sondages quotidien Veille environnementalebusinessintelligence,cloud bi,saasbi,dashboard,analytics,etc.Netvibes,Mention
BlueHillResearch Site web Sitesspécialiséeset blogsd’expertsquotidien Veille environnementalebusinessintelligence,cloud bi,saasbi,dashboard,analytics,etc.Netvibes,Mention
Gartner Site web Sitesspécialiséeset blogsd’expertsquotidienVeille d'e-reputation,environnementalebusinessintelligence,cloud bi,saasbi,dashboard,analytics,etc.Netvibes,Mention
Decideo Site web Sitesspécialiséeset blogsd’expertsquotidienVeille d'e-reputation,environnementalebusinessintelligence,cloud bi,saasbi,dashboard,analytics,etc.Netvibes,Mention
b-eye-network Site web Sitesspécialiséeset blogsd’expertsquotidienVeille d'e-reputation,environnementalebusinessintelligence,cloud bi,saasbi,dashboard,analytics,etc.Netvibes,Mention
bigdata.sys-con Site web Sitesspécialiséeset blogsd’expertsquotidien Veille environnementalebusinessintelligence,cloud bi,saasbi,dashboard,analytics,etc.Netvibes,Mention
DQmagazine Site web Sitesspécialiséeset blogsd’expertshebdomadaireVeille environnementalebusinessintelligence,cloud bi,saasbi,dashboard,analytics,etc.Netvibes,Mention
WeLoveSaaS Site web Sitesspécialiséeset blogsd’expertsquotidien Veille environnementalebusinessintelligence,cloud bi,saasbi,dashboard,analytics,etc.Netvibes,Mention
Billaut.typepad BlogJean Michel BillautSitesspécialiséeset blogsd’expertsquotidien Veille environnementalebusinessintelligence,cloud bi,saasbi,dashboard,analytics,etc.Netvibes,Mention
LaLettreDuSaaS Site web Sitesspécialiséeset blogsd’expertsquotidienVeille d'e-reputation,environnementalebusinessintelligence,cloud bi,saasbi,dashboard,analytics,etc.Netvibes,Mention
TDWI Site web Sitesspécialiséeset blogsd’expertsquotidienVeille d'e-reputation,environnementalebusinessintelligence,cloud bi,saasbi,dashboard,analytics,etc.Netvibes,Mention
Getapp.com/business-
intelligence-software
Site web Marketplaces quotidienVeille d'e-reputation,Benchmarkbusinessintelligence,cloud bi,saasbi,dashboard,analytics,etc.Netvibes,Mention
Business-
Intelligence.FindTheBest
Site web Marketplaces quotidienVeille d'e-reputation,Benchmarkbusinessintelligence,cloud bi,saasbi,dashboard,analytics,etc.Netvibes,Mention
Capterra.com/business-
intelligence-software
Site web Marketplaces quotidienVeille d'e-reputation,Benchmarkbusinessintelligence,cloud bi,saasbi,dashboard,analytics,etc.Netvibes,Mention
ITcentralstation Site web Marketplaces quotidienVeille d'e-reputation,Benchmarkbusinessintelligence,cloud bi,saasbi,dashboard,analytics,etc.Netvibes,Mention
Domo Site web Concurrents hebdomadaire Benchmark Domo website watcher,follow.net
TableauSoftware Site web Concurrents hebdomadaire Benchmark TableauSoftware website watcher,follow.net
GoodData Site web Concurrents hebdomadaire Benchmark GoodData website watcher,follow.net
Qlik Site web Concurrents hebdomadaire Benchmark Qlik website watcher,follow.net
Birst Site web Concurrents hebdomadaire Benchmark Birst website watcher,follow.net
Veille technologique – Ralph Ward 14
Récolte : outils
Plusieurs outils existent pour faire de la veille, et parfois très puissants mais très chers
(comme Digimind, qui débute à 400€/mois). En tant que start-up avec un budget limité,
on n’utilise que des outils gratuits, pour le moment. J’ai utilisé une combinaison de
méthodes « pull » et « push » lors de cette récolte.
Veille d’e-reputation et Benchmarking
Moat/SEMrush/MOZ :
Pour surveiller l’activité de la concurrence quant à leurs campagnes publicitaires sur
internet, notamment leurs bannières utilisées pour Google Adwords, j’ai utilisé Moat,
qui est un outil gratuit :
Je voulais aussi connaître les mots clés ciblés des concurrents sur les moteurs de
recherche, et pour ça j’ai utilisé SEMrush, qui est gratuit mais payant pour des
résultats approfondis :
Veille technologique – Ralph Ward 15
Enfin, je voulais savoir quels étaient les sites où les concurrents apparaissent, que ce
soit pour leurs publicités ou sur des places de marchés18. J’ai utilisé MOZ
OpenSiteExplorer :
Un autre très bon outil était SimilarWeb qui avait une solution tout-en-un mais dans la
version gratuite il n’y avait pas assez de détails.
Cette veille a pu me permettre de mettre en commun les pratiques de communication
en termes de visuels et de messages des concurrents, ainsi que les mots clés et les
sites ciblés, ce qui en dit long sur leur stratégie. Cette veille combinée avec d’autres
(notamment la souscription aux newsletters, suivi sur les réseaux sociaux, un compte
email créé pour être le client mystère) me permet de proposer des choix d’orientation
stratégique pour BIME Analytics.
Voici une liste non exhaustive de mots clés et phrases que j’ai pu trouver pour cette
veille :
18
http://www.mercator-publicitor.fr/lexique-marketing-definition-place-marche-electronique-marketplace
Veille technologique – Ralph Ward 16
Google Alerts/Mention :
Le plus célèbre des outils pour surveiller les changements sur le web pour une
méthode « push » de la veille est Google Alerts. Avec cet outil, on essaye de suivre
des mots clés spécifiques tels que le nom de la société, le nom du PDG, les noms des
concurrents, les mots clés en rapport avec la solution proposée. J’ai notamment
cherché les mots clés qui sont listés au-dessus. On peut régler le temps de
rafraichissement et la fréquence des alertes reçues. Mais cet outil est rapidement
limité car il ne peut surveiller que les sites indexés par Google. C’est là qu’on se tourne
vers d’autres outils tels que Mention. Cet outil peut aussi surveiller les réseaux sociaux
Phrases Keywords
SaaS Business Intelligence solution [web analysis]
BI with multiple data sources [data analytics]
Big Data business intelligence [web analytics]
BI with multiple connectors [analysis software]
interactive data analysis [bi solutions]
seamlessly connected data warehouse [web business intelligence]
BI predictive models [web analyst]
business intelligence with BigQuery [business intelligence consulting]
customizable business intelligence [business intelligence analytics]
simple to use business intelligence [web analytic]
cheap business intelligence [business intelligence dashboard]
affordable business intelligence [bi services]
alternative to tableau software [business intelligence analysis]
alternative to birst [data visualization tools]
alternative to gooddata [business intelligence demo]
alternative to qlikview [business intelligence sites]
what's the best BI [saas business intelligence]
top 10 business intelligence [saas bi]
fast business intelligence [create dashboards]
Business intelligence for SMB [bi companies]
on premise or in the cloud BI [business dashboard excel]
on-premise or in the cloud BI [saas dashboard]
business intelligence for tablets [business intelligence saas]
mobile business intelligence [data analysis graphs]
business intelligence for salesforce [sample dashboards]
what BI tool should I use [dashboard websites]
bi analytics cloud [online dashboards]
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Veille technologique – Ralph Ward 17
et donne des notifications en temps réel. Pourquoi ne pas simplement utiliser Mention
à la place de Google Alerts? Parce que Mention est gratuit jusqu’à un certain quota et
que la qualité vaut parfois plus que la quantité. En effet, BIME a plusieurs homonymes
dans d’autres langues et on peut très vite se retrouver noyé par ce « bruit ». De plus
cela peut rapidement dépasser le quota imposé par un compte gratuit. Même si
Mention a une fonctionnalité d’apprentissage des mots clés que l’on considère de
qualité, Google Alerts fait un sans-faute et n’a pas de limite de mots clés à surveiller.
Il suffit de connecter Google Alerts avec Mention et on se retrouve avec ces 2 outils
efficaces mélangés. (Voir image ci-dessous)
Veille environnementale
Netvibes/Scoop.it19:
A la différence de Mention, voire Google Alerts, qui ont une fonction plutôt de veille de
marque et e-réputation, Netvibes et Scoop.it quant à eux permettent une veille plutôt
environnementale. Dans Netvibes, on peut créer des tableaux de bord pour des
thèmes précis, et il récupère sur des sites d’information via les flux RSS20 des articles
en rapport avec ces thèmes. Le « sourcing » et la fiabilité de ces différents sites vient
aussi de la liste montrée précédemment.
19
http://www.scoop.it/u/bime-analytics
20
http://www.01net.com/editorial/267676/quest-ce-que-rss-comment-acceder-aux-flux-rss/
Veille technologique – Ralph Ward 18
Cette agrégation de contenu peut nous inspirer pour des articles de blog ou nous
permettre de connaître une nouvelle qui nous peut nous intéresser. Cela a notamment
été le cas pour le bug HeartBleed qu’on a pu patcher très rapidement en avril dernier.
Il suffit d’inclure le flux RSS de Mention et on peut avoir un tableau de bord assez
complet surveillant l’environnement et ses acteurs en temps réel :
Vu que BIME Analytics permet la création de tableaux de bord, j’ai aussi inclus le
tableau de bord marketing que j’ai créé pour surveiller l’ensemble de mes indicateurs
clés de performances. J’ai mis ce tableau de bord Netvibes en tant que page d’accueil
pour que tout soit affiché en permanence et les actualités apparaissent en temps réel.
Quand nous avons assez d’informations et de sources confirmant une tendance ou
un « scoop », on peut ensuite utiliser Scoop.it pour regrouper des articles sur un même
sujet dans une sorte de journal personnalisé, qu’on peut ensuite partager via les
réseaux sociaux (Google+21, LinkedIn22, Facebook23, Twitter24).
21
https://plus.google.com/+BimeAnalyticsBI/
22
https://www.linkedin.com/company/bimeanalytics
23
https://www.facebook.com/BIME.Analytics
24
https://twitter.com/bimeanalytics
Veille technologique – Ralph Ward 19
Scoop.it est aussi utilisé pour surveiller les autres journaux personnalisés que d’autres
personnes ont pu créer. (Voir image ci-dessous).
Aujourd’hui il est important de pratiquer du « inbound marketing25 », c’est-à-dire créer
du contenu pour que le consommateur vienne à nous et non l’inverse, c’est devenu
trop traditionnel et ne marche plus très bien aujourd’hui.
25
http://mashable.com/2011/10/30/inbound-outbound-marketing/
Veille technologique – Ralph Ward 20
Veille des réseaux sociaux et e-CRM
Tweetdeck/Commun.it :
Racheté par Twitter en 2011 pour $40 millions, Tweetdeck permet d’avoir une vue
d’ensemble sur son compte Twitter (ou plusieurs comptes), surveiller des mots clés,
et trier les tweets qui sont importants. On peut par exemple créer une règle pour
afficher les « tweets » qui contiennent le mot « BigData » seulement qui ont été
« retweeté » plus de 10 fois (voir image ci-dessous). On peut aussi suivre tous les
concurrents pour voir comment ils communiquent sur ce réseau social.
Dans l’image on peut voir un message personnel de @MagicRecs, un compte
expérimental d’un projet sur Twitter, permettant de recevoir en message privé des
recommandations personnalisées basé sur notre liste de « followers ». Cela permet
de connaître les tendances dans notre propre « communauté ».
Pour connaître aussi d’autres informations de cette communauté sur Twitter, j’utilise
Commun.it, qui envoie des rapports hebdomadaires de recommandations à suivre
pour mieux gérer son compte. Cela peut être par exemple une recommandation pour
suivre certains « gourous » du même secteur, ainsi que des analyses détaillées de
l’implication de nos followers.
Analyse
Dans mon listing de sources, j’ai cité celles qui sont fiables et je n’ai donc pas de doute
quant à la crédibilité des articles. Par contre, lors de ma veille, il se peut que je sois
confronté à des fausses informations, des rumeurs par exemple et donc je dois vérifier
plusieurs fois et croiser les informations jusqu’à ce qu’une source fiable confirme, pour
Veille technologique – Ralph Ward 21
que je puisse valider sa véracité. Les relations publiques de la concurrence peuvent
parfois exagérer des faits ou en divulguer qu’une seule partie (technique de teasing26)
simplement pour faire parler d’eux.
Parmi cette masse d’informations, il ne faut retenir que celles susceptibles d’intéresser
l’entreprise. Il arrive donc que je décide moi-même du degré d’importance d’une
information pour ne pas « noyer » les récepteurs (ma hiérarchie) d’informations inutiles
et de proposer des conseils à suivre par la suite.
Là encore, avec le budget marketing de la société, on ne peut pas investir dans un
logiciel de text mining comme SAS Text Miner pour automatiser ce processus. Toute
l’analyse doit être faite manuellement.
Diffusion
L’outil Mention est aussi utilisé par 2 autres membres de l’équipe, et dès que je pense
qu’une information importante peut être intéressante à exploiter j’envoie une alerte. Si
les autres membres de l’équipe veulent avoir un aperçu de ma veille ils peuvent
regarder le tableau de bord créé grâce à Netvibes, qui agit comme un agrégateur
d’informations.
BIME Analytics utilise Google Apps for Business comme une sorte d’intranet27 dans
la startup avec toute sa panoplie de services (Gmail, Google Drive, Google+, etc.).
Cet intranet permet de partager et collaborer sur du même contenu. Les informations
importantes qui peuvent être trouvées lors de la veille peuvent être stockées sur le
cloud avec Google Drive puis envoyées par Gmail pour une diffusion au reste de
l’équipe.
Pour les informations qui nous concernent et qui sont bien sûr positives, les liens sont
directement mis sur la page « presse28 » du site de BIME, rédigée en anglais et en
français pour les prospects qui peuvent visiter notre site. Certaines informations ont
pu contribuer à la rédaction d’articles sur le blog de BIME, qui se retrouvent la plupart
du temps dans nos newsletters mensuelles29.
26
http://www.e-marketing.fr/Definitions-Glossaire-Marketing/Teasing-6435.htm
27
http://www.commentcamarche.net/contents/324-intranet-et-extranet
28
http://www.bimeanalytics.com/press.html
29
https://confirmsubscription.com/h/y/DF6D99529A809D5E
Veille technologique – Ralph Ward 22
Tous les indicateurs clés de performance du service marketing sont affichées sur un
tableau de bord créé à l’aide de l’outil BIME. Ce tableau de bord est diffusé
mensuellement et trimestriellement à la hiérarchie et les investisseurs.
Conclusion et recommandations
Cette veille permet de ne pas passer à côté d’un signal majeur qui pourrait
potentiellement nous forcer à nous orienter vers une nouvelle stratégie. On peut
anticiper les tendances à venir, surveiller ce que font les concurrents pour mieux se
positionner sur le marché et garder notre avantage concurrentiel en analysant les
opportunités et les menaces.
On sait par exemple qu’il faut être présent en juin pour les évènements suivants :
Web2Days à Nantes le 04.06, FranceDigitale à Paris le 11.06, Marketing Week à
Londres le 25-26.06, Google I/O le 25-26.06, Salesforce1 à Paris le 26.06 et bien sûr
les incontournables le long de l’année tels les salons Gartner, Big Data Paris, Decideo
Forum, GigaOM Structure Data, Dreamforce. Pratiquement tous les concurrents y
participent à ces évènements majeurs donc il faut y aller aussi.
On a pu observer aussi grâce à cette veille, que l’un de nos compétiteurs GoodData,
s’est vanté d’avoir une solution permettant de se connecter à des données en ligne
mais aussi hors-ligne, localement, et ont largement communiqué sur cette
« nouveauté » chez plusieurs journalistes et sur les réseaux sociaux. Cependant,
BIME propose déjà cette fonctionnalité depuis des années, et il a fallu répondre
immédiatement à cette menace chez les journalistes en collaboration avec notre
équipe de relations presse aux Etats-Unis.
Mais même en affrontant des mastodontes comme Domo, voire Tableau en tant que
concurrent direct, on n’a pas pu identifier de « vainqueur », il n’y a pas encore
véritablement de leader. Donc même avec un budget moins important, BIME arrive
tout de même à rester compétitif et à être reconnu par les analystes.
Nous savons donc que nous sommes sur la bonne voie, les différents rapports de
Gartner valident30 notre plan d’action mis en place peu à peu. On dit souvent que le
30
http://blog.bimeanalytics.com/english/category/gartner-confirms-our-prediction-cloud-is-the-new-data-
warehouse
Veille technologique – Ralph Ward 23
marché de la BI est saturé, mais sur le marché de la cloud BI, les pure players qui
maîtrisent vraiment, il y a assez peu d’acteurs finalement. Le cloud permet de
démocratiser la BI traditionnelle. Même les institutions financières qui sont censés se
manifester tardivement sur le cloud s’intéressent à ce genre de produit.
Comme la veille est bien sûr de plus en plus importante lorsque la taille et la notoriété
de l’entreprise grandit. Il faut automatiser un maximum de tâches pour surveiller
l’activité sur le web. Mais il ne faut pas tout automatiser avec ces outils car on pourrait
manquer des informations clés dans une recherche manuelle. Cependant, si on
n’utilise que les médias classiques (revues spécialisées, etc.), on ne verrait que la
partie visible de l’iceberg. Cette veille ne permet pas de tout couvrir sur le web
(notamment le deep web31) mais néanmoins une très bonne partie.
Si le business plan de la société suit son cours et que le chiffre d’affaires augmente,
le budget consacré au marketing devrait augmenter et on pourrait envisager de passer
à des outils payants de veille comme Digimind pour davantage d’efficacité.
31
http://www.digimind.fr/actu/publications/infographies-web-veille/604-quest-ce-que-le-web-invisible.htm
Veille technologique – Ralph Ward 24
Contacts
Université de Montpellier 2 IAE
Tél. +33(0)4 67 143 865
Pascal.Lenoir@um2.fr
29 Place Eugène Bataillon
34090 Montpellier
Ralph WARD
Tél. +33(0)7 50 284 271
Ralph.Ward1991@gmail.com
9 rue d’Eguisheim
68127 Ste Croix-en-Plaine
BIME Analytics
Tél. +33(0)4 67 416 064
contact@bimeanalytics.com
1 place Francis Ponge
34000 Montpellier

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Veille technologique - Business Intelligence

  • 2. Veille technologique – Ralph Ward 1 Table des matières Préambule...............................................................................................................................................2 Histoire de la Business Intelligence.........................................................................................................2 La Business Intelligence 1.0 ................................................................................................................4 La Business Intelligence 2.0. ...............................................................................................................6 La Cloud Business Intelligence............................................................................................................6 Présentation de l’entreprise ...................................................................................................................7 Etat du marché : Enjeux économiques et principaux acteurs ................................................................9 Démarche de veille technologique .......................................................................................................11 Ciblage : identification des besoins ..................................................................................................11 Récolte : outils ..................................................................................................................................14 Veille d’e-reputation et Benchmarking.........................................................................................14 Veille environnementale...............................................................................................................17 Veille des réseaux sociaux et e-CRM.............................................................................................20 Analyse..............................................................................................................................................20 Diffusion............................................................................................................................................21 Conclusion et recommandations..........................................................................................................22
  • 3. Veille technologique – Ralph Ward 2 Business Intelligence – l’informatique décisionnelle Préambule Ce dossier va traiter de la veille technologique que j’effectue déjà en tant qu’apprenti Manager du webmarketing dans l’entreprise BIME Analytics qui est sur le secteur de la Business Intelligence. En effet, je fais principalement du Search Engine Marketing (SEM), et une de ses composantes va être la veille. Je vais d’abord présenter le contexte, l’histoire de la business intelligence, mon entreprise et son secteur puis entrer en détails sur la démarche concrète pour réaliser cette veille. Histoire de la Business Intelligence La Business Intelligence (Informatique décisionnelle en français) est l’informatique permettant de collecter, consolider, modéliser et restituer les données d’une entreprise en vue d’offrir une aide à la décision à la direction avec une vue d’ensemble de l’activité traitée. 1 Quand nous essayons de définir ce qu’est la Business Intelligence c’est souvent avec des explications très compliquées, et beaucoup de personnes ne comprennent pas forcément ce que représente le mot « intelligence ». Qu’est-ce que l’intelligence ? La prise de décision ? Lorsque les dirigeants d’une entreprise prennent des décisions, celles-ci sont quelques fois loin d’être efficaces pour leur commerce. Il s’agit donc de savoir ce qui fait une bonne décision. L’information ? L’information a été utilisée pour raconter des histoires, apprendre et découvrir de nombreuses choses, mais aussi à garder des traces de ce qu’il s’est passé 1 http://www.journaldunet.com/solutions/intranet-extranet/business-intelligence/
  • 4. Veille technologique – Ralph Ward 3 précédemment. Mais avant tout, l’information sert à répondre à certaines interrogations, et à développer l’innovation. Nous pouvons donc dire que l’information peut répondre à des questions, et que ces réponses permettent aux dirigeants de prendre les bonnes décisions pour leurs entreprises. Et comment cela peut-il s’appliquer concrètement ? Les entreprises disposent de nombreuses données : sur des personnes physiques, sur des produits, des lieux, etc... Mais les entreprises ont aussi beaucoup de questions : quel producteur est le mieux pour son commerce ? Comment se portent les ventes de son entreprise ? Etc. Pour chaque question, ils doivent recourir aux données et les analyser, sinon la gestion d’une entreprise ne devient qu’un simple jeu de devinettes. Les données ont donc beaucoup de valeur, elles sont précieuses et doivent être stockées. Le stockage des données Avant les années 1960, les données étaient stockées dans des classeurs. Après l’arrivée des ordinateurs, elles ont commencées à être stockées numériquement, mais cela restait plutôt compliqué à gérer. Les données ont ensuite été stockées au sein de bases de données. Celles-ci ont été inventées par Edgar Codd en 19692. 2 http://history-computer.com/ModernComputer/Software/Codd.html
  • 5. Veille technologique – Ralph Ward 4 Les bases de données sont ainsi devenues le meilleur moyen pour l’entreprise pour stocker leurs données. Mais pour pouvoir les exploiter, un grand savoir-faire était nécessaire afin que les entreprises puissent entrer leurs données dans les bases. Dans les années 1970, des applications commerciales ont été créées afin de faciliter la collecte des données (telles SAP AG). L’accès aux données : des réponses pour les entreprises ? Ce n’était pas facile d’accéder à ces données puisque celles-ci proviennent de multiples endroits. La seule solution était d’évaluer chaque base de données l’une après l’autre. C’était alors appelé du « reporting3 ». Mais ces rapports n’étaient qu’unidimensionnels car les données étaient fractionnées. Or, les entreprises avaient besoin de plus de cohérence dans la compréhension de leurs données éparpillées. Celles-ci ont pu être organisées au sein de « data warehouses4 » (entrepôts de données). Ce terme a été popularisé dans les années 1980 par Ralph Kimball. Les données pouvaient dès alors être accessibles, organisées et gérées. Les données peuvent enfin être utiles. La Business Intelligence 1.0 Aux débuts des « data warehouses », un homme s’est fait un nom à Wall Street : Jules Kroll. A ce moment-là, les fusions-acquisitions sauvages ainsi que des OPA (offre publique d’achat) à risques des « loups de Wall Street » ont fait de nombreuses victimes. Jules Kroll aidait donc ces dernières en trouvant des informations confidentielles sur les concurrents afin d’aider les entreprises à repartir de plus belle. Kroll était l’un des premiers à comprendre la valeur de l’information « corporate », pour l’utiliser à son avantage. L’accès aux données qui pouvait maintenant être utilisé à son avantage et au management de l’entreprise, poussait ainsi l’utilisation. Les outils de BI permettaient 3 http://www.piloter.org/business-intelligence/reporting.htm 4 http://docs.oracle.com/cd/B10500_01/server.920/a96520/concept.htm
  • 6. Veille technologique – Ralph Ward 5 d’analyser les données et de créer des rapports précis, utiles au management de l’entreprise. C’est cela, la Business Intelligence 1.0. Le réel pionnier de ce concept fut cependant Hans-Peter Luhn qui écrivit, dès 1958, un article nommé « Business Intelligence », au sein du journal d’IBM5. En 1989, le terme Business Intelligence a été utilisé par Howard Dresner, (un expert dans le monde de la BI), et c’est à ce moment-là qu’il s’est répandu. Dès lors, les éditeurs de BI apparaissent de plus en plus, promettant toujours plus d’accès aux données et de meilleures analyses de celles-ci. Et il y avait de plus en plus une demande. Les dirigeants comprennent que la BI est directement liée aux performances de l’entreprise. Arrive ensuite le « World Wide Web », et c’est à ce moment-là que la BI a progressé beaucoup plus rapidement. Les entreprises, elles aussi, nécessitaient de nouvelles réponses plus rapides. Dans les années 1990, de nouveaux et nombreux outils BI apparaissent : - Des outils de gestion de l'information - Des outils de requête - Des outils permettant la création de rapports - Des outils d'analyses - Des outils pour gérer les performances de l’entreprise - Des outils de visualisation de données Cependant, au lieu d’utiliser ces nouveaux outils BI, beaucoup d’entreprises ont préféré stocker les données dans des fichiers Excels de Microsoft, solution moins chère et plus facile à utiliser. 5 http://timoelliott.com/blog/2007/11/the_real_pioneer_of_business_i.html
  • 7. Veille technologique – Ralph Ward 6 Mais Excel a ses limites. Les entreprises se sont retrouvées avec de trop nombreux fichiers Excels, sans savoir quelle était la vérité « vraie » et la meilleure décision à prendre. On s’est retrouvé face à un nouveau défi de la gestion de données. Qu’en-était-il du coût ? Eh bien, les outils de BI 1.0 étaient chers, et la maintenance difficile. Les éditeurs de BI ont dû trouver d’autres offres, plus fonctionnelles et moins chères. La Business Intelligence 2.0. Les premières plates-formes de BI ont émergé et cela a conduit à plusieurs acquisitions. L’ensemble des éditeurs de BI ont pour la plupart fusionné avec l'une de ces entreprises : Cela pourrait être appelé business intelligence 2.0. Davantage d’outils BI, davantage de fonctionnalités en ligne ou hors-ligne, les éditeurs de BI avaient trouvé leur marché. A ce moment-là, la BI est devenu prioritaire dans le monde de l’entreprise. Cependant il y avait toujours des difficultés, et des frustrations, pour certaines entreprises. Il y avait une sorte de confusion pour certains utilisateurs qui n’avaient pas la possibilité de répondre à leurs questions. Les dirigeants étaient toujours dépendants de l’équipe informatique qui permettait d’accéder aux données. Leur expertise était toujours nécessaire. Les outils de BI n’étaient pas assez intuitifs, les hommes d’affaires n’avaient pas le temps de s’y intéresser. La Business Intelligence devait être la bonne donnée, au bon moment, avec la bonne personne. Le concept doit être basé sur les personnes car ce sont elles qui prennent les décisions et non les systèmes informatiques. La BI des années 1990 était dépassée, l’entreprise avait besoin d'en faire plus : collaborer, rechercher et communiquer sur leurs questions et leurs réponses. La Cloud Business Intelligence Depuis moins de 5 ans, le paysage est entrain de d’évoluer, les logiciels traditionnels que l’on retrouve physiquement sur un ordinateur disparaissent pour laisser place à logiciels qu’on utilise juste avec un navigateur internet ; l’ère du « cloud computing »
  • 8. Veille technologique – Ralph Ward 7 (l’informatique dématérialisée). Dans ce nouveau jargon on retrouve aussi ce qu’on appelle le « SaaS » (Service as a Software) qui signifie que le logiciel est délivré en tant que service et non un bien matériel. Toujours à la recherche de nouveaux acronymes, on a aussi déjà entendu le « baPaaS » (Business Analytics Platform as a Service)6. Image Google Trends montrant l’évolution du mot « Business Intelligence » et « Cloud Computing » La Business Intelligence utilisant ces nouveaux procédés est communément appelé « Cloud BI » ou encore « SaaS BI », même sur le territoire français. Présentation de l’entreprise Mon entreprise BIME Analytics est éditrice d’un tel logiciel de Cloud BI. Adressé aux professionnels (« B to B »), ce logiciel permet, grâce à l’interface d’un navigateur internet, de se connecter à toutes leurs sources de données qu’elles soient issues de l’informatique traditionnel sur un ordinateur physique (les données stockées sur du MySQL, Excel, etc.) et aussi toutes les nouvelles façons de stocker les données sur Internet (Google Analytics, Salesforce, BigQuery, Redshift, etc.). Une fois connectée 6 http://www.gartner.com/technology/reprints.do?id=1-1TLFA6V&ct=140501&st=sg
  • 9. Veille technologique – Ralph Ward 8 à toutes ces différentes sources, BIME Analytics permet de tout traduire en données plus compréhensibles et de trouver des corrélations. Là où il existe un réel contraste avec le monde de la Business Intelligence d’il y a moins de 5 ans, c’est le fait d’avoir la possibilité de lier ces deux mondes « on- premise 7» et « online » (le monde physique tel que sur un ordinateur et le monde en ligne sur Internet) et surtout le fait de pouvoir gérer du « Big Data8 » (un jeu de données tellement grand que la plupart des outils traditionnels ont du mal à le gérer). Le fait de consolider toutes ses données dans un même endroit est appelé un « data warehouse » (un entrepôt de données), mais quand c’est appliqué juste à travers un navigateur on parle de « cloud data warehousing ». Les entrepôts de données permettent de produire des rapports qui répondent à la question « Que s’est-il passé ? », mais ils peuvent être également conçus pour répondre à la question analytique « Pourquoi est-ce que cela s’est passé ? » et à la question pronostique « Que va-t-il se passer ? ». Dans un contexte opérationnel, ils répondent également à la question « Que se passe-t-il en ce moment ? ». Avec les différentes sources de données, la solution de BIME Analytics permet de créer des tableaux de bord très personnalisables et « responsives » (qui s’adaptent sur n’importe quelle taille d’écran, s’appuyant sur la technologie HTML5) dans une interface intuitive. Ces tableaux de bord peuvent également être utilisés à des fins de « reporting » à sa hiérarchie et aux gestionnaires. Voici un exemple de tableau de bord créé avec BIME Analytics et qui gère du Big Data (près de 4 millions de lignes de données) en temps réel : https://html5.bimeapp.com/bigquery/bqexample BIME Analytics n’est pas un « ERP9 » (progiciel de gestion intégré) qui peut générer des données, mais un logiciel en ligne qui fait juste le lien avec les données éparpillées pour en créer des tableaux de bord (une fois analysé). 7 http://stackoverflow.com/questions/2617456/on-premise-off-premise-applications-what-are-they 8 http://www.gartner.com/it-glossary/big-data/ 9 http://www.cegid.fr/erp/erp-et-pgi-definition-et-explication/r1-3036.aspx
  • 10. Veille technologique – Ralph Ward 9 Pour faire court : BIME Analytics est un outil de SaaS BI pour analyser des données depuis n’importe quelle source, que ce soit on-premise ou du Big Data en ligne. Basé dans le cloud, il transforme le web en datawarehouse homogène à travers un UI hautement personnalisable pour des visualisations et modèles prédictifs interactifs en HTML5 Etat du marché : Enjeux économiques et principaux acteurs BIME Analytics, fondée en 2009, était l’une des premières solutions pure Cloud BI, qui était capable de maîtriser le Big Data et fait donc partie des pionniers dans ce secteur. BIME a aussi été la première entreprise française à être partenaire de Google pour sa solution BigQuery. Aujourd’hui la société réalise plus d’un million d’euros de chiffre d’affaires annuel et en réalise plus de 75% à l’étranger, notamment l’Amérique du Nord. Comme toute entreprise génère des données, et que BIME propose des prix attractifs, elle dispose d’un portefeuille de plus de 350 clients, allant de la start-up aux très grandes entreprises. Quelques noms de clients : Rouge Interactif, ArcelorMittal, le Ministère de la Justice de Colombie Britannique, Sony, Greenpeace, la ville d’Atlanta, Husqvarna, SFR, Microcred, Shell, Volkswagen, Auchan, Pizza Hut, McAfee, et bien d’autres. Avec un avenir prometteur, la société a pu lever un fonds d’investissement de $4 millions en novembre 201310 auprès d’Alven Capital, un venture capital11 français basé à Paris. $4 millions peut paraître une somme conséquente, mais de l’autre côté de l’Atlantique, les proportions changent. En effet, Domo, l’un des concurrents directs de BIME a levé 10 http://gigaom.com/2013/11/21/data-analytics-startup-bime-raises-4m-and-puts-u-s-headquarters-in-kanas- city/ 11 http://www.apce.com/pid1617/le-capital-risque.html
  • 11. Veille technologique – Ralph Ward 10 $125 millions en février12, et plus de $250 millions au total depuis leurs débuts en 2010, et dispose « seulement » de 500 clients. Les concurrents directs se multiplient et se retrouvent pratiquement tous sur le sol américain. En effet, le marché américain est beaucoup plus mûr et accueillant pour des entreprises dans le high-tech comme BIME Analytics. La mentalité américaine qui prend plus de risques, permet d’avoir des clients friands des nouvelles technologies et d’investisseurs beaucoup plus dépensiers. Il était alors logique d’utiliser une partie de cette levée de fonds de $4 millions pour créer une filiale aux Etats-Unis. C’est donc en novembre 2013 que BIME a ouvert une filiale à Kansas City13. Avec sa présence en Europe et aux Etats-Unis, BIME renforce ses chances pour rester compétitive face aux concurrents directs tels que Domo, Birst, Tableau, Good Data, et Qlikview14. 12 http://techcrunch.com/2014/02/05/business-intelligence-saas-company-domo-raises-125m-from-tpg- salesforce-at-a-825m-valuation/ 13 http://www.decideo.fr/BIME-Analytics-s-exporte-aux-Etats-Unis-et-choisit-Kansas-City_a6509.html 14 http://www.slideshare.net/fullscreen/mjft01/big-data-landscape-matt-turck-may-2014/1
  • 12. Veille technologique – Ralph Ward 11 Démarche de veille technologique C’est dans ce contexte que j’effectue mon apprentissage en Webmarketing. BIME Analytics étant un « pure player15 », c’est-à-dire une société qui exerce son activité uniquement sur internet (même la vente de la solution se fait juste avec des télé- commerciaux), la veille se déroule presque exclusivement sur internet aussi. Mais qu’est-ce que la veille et l’intelligence économique ? «L’intelligence économique, c’est la maîtrise de l’information, le but étant de connaître son environnement extérieur et par conséquent d’adapter par avance sa conduite. Elle permet d’identifier les opportunités et les déterminants du succès, d’anticiper les menaces, de prévenir les risques, de se sécuriser, d’agir et d’influencer son monde extérieur dans une optique de compétitivité internationale.»16 Elle se passe à travers 4 étapes : le ciblage, la récolte, l’analyse, la diffusion. Ciblage : identification des besoins Who & When : J’avais besoin de faire cette veille pour mes supérieurs d’une façon constante. What : Après une analyse de la situation et l’état du marché, j’ai remarqué que je devais principalement surveiller le web sur plusieurs axes :  Une veille de notre e-reputation  Une veille des concurrents (benchmarking)  Une veille environnementale (technologie, produits, tendances du marché)  Une veille des réseaux sociaux et de e-CRM Why : Cette veille consiste à surveiller le secteur de la BI, la technologie, le marché et ses acteurs principaux, les concurrents directs et indirects, ainsi que les actualités et les évènements. Voici quelques questions qu’on se posait au début :  Quelles technologies sont utilisées par les concurrents ? Sont-ils encore sous Hadoop ? 15 http://www.journaldunet.com/encyclopedie/definition/52/41/21/pure_player.shtml 16 http://www.intelligence-economique.gouv.fr/
  • 13. Veille technologique – Ralph Ward 12  Quels sont les nouveautés intégrées dans les nouvelles versions des concurrents ?  De quelles ressources disposent les concurrents ? Quel peut être mon avantage concurrentiel ?  Quelles sont les dernières tendances dans les derniers rapports d’utilisation de la BI ? Comment BIME peut-elle combler les nouvelles attentes ?  Comment BIME peut-elle rendre l’expérience utilisateur agréable et simple ? Where : Sources : listing des sources de la veille A mon arrivée dans l’entreprise, une liste des concurrents directs était déjà établie, ce qui me donnait déjà une bonne base pour commencer la veille sur le web. Mais je devais continuer à alimenter cette base et la mettre à jour. Etant sur ce marché depuis 5 ans, les dirigeants connaissaient bien les tendances générales qu’on pouvait observer sur les divers salons Big Data par exemple17. Mais toute cette veille était soit lu, soit lors des discussions mais sans être stockée. Il n’y avait pas une bonne diffusion des informations. Mon travail de veille devait donc prendre en compte cet aspect pour tenir la société au fait des actualités. 17 http://blog.bimeanalytics.com/english/category/focus-usa-a-few-take-aways-from-the-google-partner- summit-2014-sf-and-from-the-gigaom-structuredata-event-nyc-where-we-were-sponsors
  • 14. Veille technologique – Ralph Ward 13 Voici une liste non exhaustive des sites que je surveille (zoomer pour un meilleur rendu) : La sélection des sites d’actualité a d’abord été évaluée selon leur autorité et leur validité, la qualité des informations contenues dans le site, mais aussi la fréquence et la rapidité de publications. Je ne pouvais pas faire de la veille de sources hors ligne informelles telles les salons et conférences ni les discussions avec les clients parce que ce n’est pas mon rôle dans l’entreprise. Nom de la sour c e Ty pe Aut e ur Thè me Fr é que nc e M AJObje c t if sur v e illa nc e M ot c lé a ssoc ié Out il a ssoc ié TechCrunch Site web Actualitéshi-tech et startups quotidien Veille environnementalebusinessintelligence,cloud bi,saasbi,dashboard,analytics,etc.Netvibes,Mention GigaOM Site web Actualitéshi-tech et startups quotidien Veille environnementalebusinessintelligence,cloud bi,saasbi,dashboard,analytics,etc.Netvibes,Mention VentureBeat Site web Actualitéshi-tech et startups quotidien Veille environnementalebusinessintelligence,cloud bi,saasbi,dashboard,analytics,etc.Netvibes,Mention Usine-Digitale Site web Actualitéshi-tech et startups quotidien Veille environnementalebusinessintelligence,cloud bi,saasbi,dashboard,analytics,etc.Netvibes,Mention FrenchWeb Site web Actualitéshi-tech et startups quotidien Veille environnementalebusinessintelligence,cloud bi,saasbi,dashboard,analytics,etc.Netvibes,Mention 01net Site web Actualitéshi-tech et startups quotidien Veille environnementalebusinessintelligence,cloud bi,saasbi,dashboard,analytics,etc.Netvibes,Mention RudeBaguette Site web Actualitéshi-tech et startups quotidien Veille environnementalebusinessintelligence,cloud bi,saasbi,dashboard,analytics,etc.Netvibes,Mention JournalDuNet Site web Actualitéshi-tech et startups quotidien Veille environnementalebusinessintelligence,cloud bi,saasbi,dashboard,analytics,etc.Netvibes,Mention ReCode Site web Actualitéshi-tech et startups quotidien Veille environnementalebusinessintelligence,cloud bi,saasbi,dashboard,analytics,etc.Netvibes,Mention 1001startups Site web Actualitéshi-tech et startups quotidien Veille environnementalebusinessintelligence,cloud bi,saasbi,dashboard,analytics,etc.Netvibes,Mention Maddyness Site web Actualitéshi-tech et startups quotidien Veille environnementalebusinessintelligence,cloud bi,saasbi,dashboard,analytics,etc.Netvibes,Mention Presse-Citron Site webEric Dupin,autresActualitéshi-tech et startups quotidien Veille environnementalebusinessintelligence,cloud bi,saasbi,dashboard,analytics,etc.Netvibes,Mention BusinessInsider Site web Actualitéshi-tech et startups quotidien Veille environnementalebusinessintelligence,cloud bi,saasbi,dashboard,analytics,etc.Netvibes,Mention Forbes Site web Actualitéshi-tech et startups quotidien Veille environnementalebusinessintelligence,cloud bi,saasbi,dashboard,analytics,etc.Netvibes,Mention Wired Site web Actualitéshi-tech et startups quotidien Veille environnementalebusinessintelligence,cloud bi,saasbi,dashboard,analytics,etc.Netvibes,Mention ZDNet Site web Actualitéshi-tech et startups quotidien Veille environnementalebusinessintelligence,cloud bi,saasbi,dashboard,analytics,etc.Netvibes,Mention Weislermedia.blogspot Blog Etudes,sondages quotidien Veille environnementalebusinessintelligence,cloud bi,saasbi,dashboard,analytics,etc.Netvibes,Mention BlueHillResearch Site web Etudes,sondages quotidien Veille environnementalebusinessintelligence,cloud bi,saasbi,dashboard,analytics,etc.Netvibes,Mention Business2Community Site web Etudes,sondages quotidien Veille environnementalebusinessintelligence,cloud bi,saasbi,dashboard,analytics,etc.Netvibes,Mention ebg.net/disrupt100 Site web Etudes,sondages mensuel Veille environnementalebusinessintelligence,cloud bi,saasbi,dashboard,analytics,etc.Netvibes,Mention Information- Site web Etudes,sondages quotidien Veille environnementalebusinessintelligence,cloud bi,saasbi,dashboard,analytics,etc.Netvibes,Mention Gartner Site web Etudes,sondages quotidien Veille environnementalebusinessintelligence,cloud bi,saasbi,dashboard,analytics,etc.Netvibes,Mention BusinessInsider Site web Etudes,sondages quotidien Veille environnementalebusinessintelligence,cloud bi,saasbi,dashboard,analytics,etc.Netvibes,Mention TDWI Site web Etudes,sondages quotidien Veille environnementalebusinessintelligence,cloud bi,saasbi,dashboard,analytics,etc.Netvibes,Mention VentureBeat Site web Etudes,sondages quotidien Veille environnementalebusinessintelligence,cloud bi,saasbi,dashboard,analytics,etc.Netvibes,Mention BlueHillResearch Site web Sitesspécialiséeset blogsd’expertsquotidien Veille environnementalebusinessintelligence,cloud bi,saasbi,dashboard,analytics,etc.Netvibes,Mention Gartner Site web Sitesspécialiséeset blogsd’expertsquotidienVeille d'e-reputation,environnementalebusinessintelligence,cloud bi,saasbi,dashboard,analytics,etc.Netvibes,Mention Decideo Site web Sitesspécialiséeset blogsd’expertsquotidienVeille d'e-reputation,environnementalebusinessintelligence,cloud bi,saasbi,dashboard,analytics,etc.Netvibes,Mention b-eye-network Site web Sitesspécialiséeset blogsd’expertsquotidienVeille d'e-reputation,environnementalebusinessintelligence,cloud bi,saasbi,dashboard,analytics,etc.Netvibes,Mention bigdata.sys-con Site web Sitesspécialiséeset blogsd’expertsquotidien Veille environnementalebusinessintelligence,cloud bi,saasbi,dashboard,analytics,etc.Netvibes,Mention DQmagazine Site web Sitesspécialiséeset blogsd’expertshebdomadaireVeille environnementalebusinessintelligence,cloud bi,saasbi,dashboard,analytics,etc.Netvibes,Mention WeLoveSaaS Site web Sitesspécialiséeset blogsd’expertsquotidien Veille environnementalebusinessintelligence,cloud bi,saasbi,dashboard,analytics,etc.Netvibes,Mention Billaut.typepad BlogJean Michel BillautSitesspécialiséeset blogsd’expertsquotidien Veille environnementalebusinessintelligence,cloud bi,saasbi,dashboard,analytics,etc.Netvibes,Mention LaLettreDuSaaS Site web Sitesspécialiséeset blogsd’expertsquotidienVeille d'e-reputation,environnementalebusinessintelligence,cloud bi,saasbi,dashboard,analytics,etc.Netvibes,Mention TDWI Site web Sitesspécialiséeset blogsd’expertsquotidienVeille d'e-reputation,environnementalebusinessintelligence,cloud bi,saasbi,dashboard,analytics,etc.Netvibes,Mention Getapp.com/business- intelligence-software Site web Marketplaces quotidienVeille d'e-reputation,Benchmarkbusinessintelligence,cloud bi,saasbi,dashboard,analytics,etc.Netvibes,Mention Business- Intelligence.FindTheBest Site web Marketplaces quotidienVeille d'e-reputation,Benchmarkbusinessintelligence,cloud bi,saasbi,dashboard,analytics,etc.Netvibes,Mention Capterra.com/business- intelligence-software Site web Marketplaces quotidienVeille d'e-reputation,Benchmarkbusinessintelligence,cloud bi,saasbi,dashboard,analytics,etc.Netvibes,Mention ITcentralstation Site web Marketplaces quotidienVeille d'e-reputation,Benchmarkbusinessintelligence,cloud bi,saasbi,dashboard,analytics,etc.Netvibes,Mention Domo Site web Concurrents hebdomadaire Benchmark Domo website watcher,follow.net TableauSoftware Site web Concurrents hebdomadaire Benchmark TableauSoftware website watcher,follow.net GoodData Site web Concurrents hebdomadaire Benchmark GoodData website watcher,follow.net Qlik Site web Concurrents hebdomadaire Benchmark Qlik website watcher,follow.net Birst Site web Concurrents hebdomadaire Benchmark Birst website watcher,follow.net
  • 15. Veille technologique – Ralph Ward 14 Récolte : outils Plusieurs outils existent pour faire de la veille, et parfois très puissants mais très chers (comme Digimind, qui débute à 400€/mois). En tant que start-up avec un budget limité, on n’utilise que des outils gratuits, pour le moment. J’ai utilisé une combinaison de méthodes « pull » et « push » lors de cette récolte. Veille d’e-reputation et Benchmarking Moat/SEMrush/MOZ : Pour surveiller l’activité de la concurrence quant à leurs campagnes publicitaires sur internet, notamment leurs bannières utilisées pour Google Adwords, j’ai utilisé Moat, qui est un outil gratuit : Je voulais aussi connaître les mots clés ciblés des concurrents sur les moteurs de recherche, et pour ça j’ai utilisé SEMrush, qui est gratuit mais payant pour des résultats approfondis :
  • 16. Veille technologique – Ralph Ward 15 Enfin, je voulais savoir quels étaient les sites où les concurrents apparaissent, que ce soit pour leurs publicités ou sur des places de marchés18. J’ai utilisé MOZ OpenSiteExplorer : Un autre très bon outil était SimilarWeb qui avait une solution tout-en-un mais dans la version gratuite il n’y avait pas assez de détails. Cette veille a pu me permettre de mettre en commun les pratiques de communication en termes de visuels et de messages des concurrents, ainsi que les mots clés et les sites ciblés, ce qui en dit long sur leur stratégie. Cette veille combinée avec d’autres (notamment la souscription aux newsletters, suivi sur les réseaux sociaux, un compte email créé pour être le client mystère) me permet de proposer des choix d’orientation stratégique pour BIME Analytics. Voici une liste non exhaustive de mots clés et phrases que j’ai pu trouver pour cette veille : 18 http://www.mercator-publicitor.fr/lexique-marketing-definition-place-marche-electronique-marketplace
  • 17. Veille technologique – Ralph Ward 16 Google Alerts/Mention : Le plus célèbre des outils pour surveiller les changements sur le web pour une méthode « push » de la veille est Google Alerts. Avec cet outil, on essaye de suivre des mots clés spécifiques tels que le nom de la société, le nom du PDG, les noms des concurrents, les mots clés en rapport avec la solution proposée. J’ai notamment cherché les mots clés qui sont listés au-dessus. On peut régler le temps de rafraichissement et la fréquence des alertes reçues. Mais cet outil est rapidement limité car il ne peut surveiller que les sites indexés par Google. C’est là qu’on se tourne vers d’autres outils tels que Mention. Cet outil peut aussi surveiller les réseaux sociaux Phrases Keywords SaaS Business Intelligence solution [web analysis] BI with multiple data sources [data analytics] Big Data business intelligence [web analytics] BI with multiple connectors [analysis software] interactive data analysis [bi solutions] seamlessly connected data warehouse [web business intelligence] BI predictive models [web analyst] business intelligence with BigQuery [business intelligence consulting] customizable business intelligence [business intelligence analytics] simple to use business intelligence [web analytic] cheap business intelligence [business intelligence dashboard] affordable business intelligence [bi services] alternative to tableau software [business intelligence analysis] alternative to birst [data visualization tools] alternative to gooddata [business intelligence demo] alternative to qlikview [business intelligence sites] what's the best BI [saas business intelligence] top 10 business intelligence [saas bi] fast business intelligence [create dashboards] Business intelligence for SMB [bi companies] on premise or in the cloud BI [business dashboard excel] on-premise or in the cloud BI [saas dashboard] business intelligence for tablets [business intelligence saas] mobile business intelligence [data analysis graphs] business intelligence for salesforce [sample dashboards] what BI tool should I use [dashboard websites] bi analytics cloud [online dashboards] business intelligence in the hr department [analytical companies] business intelligence on cloud [benefits of bi] business intelligence saas cloud [bi benefits] business intelligence software saas [bi visualization] cloud dashboard [easy business intelligence] company performance indicator [free dashboard] fully interactive dashboards [cloud dashboard] geovisualization dashboards [dashboard in bi]
  • 18. Veille technologique – Ralph Ward 17 et donne des notifications en temps réel. Pourquoi ne pas simplement utiliser Mention à la place de Google Alerts? Parce que Mention est gratuit jusqu’à un certain quota et que la qualité vaut parfois plus que la quantité. En effet, BIME a plusieurs homonymes dans d’autres langues et on peut très vite se retrouver noyé par ce « bruit ». De plus cela peut rapidement dépasser le quota imposé par un compte gratuit. Même si Mention a une fonctionnalité d’apprentissage des mots clés que l’on considère de qualité, Google Alerts fait un sans-faute et n’a pas de limite de mots clés à surveiller. Il suffit de connecter Google Alerts avec Mention et on se retrouve avec ces 2 outils efficaces mélangés. (Voir image ci-dessous) Veille environnementale Netvibes/Scoop.it19: A la différence de Mention, voire Google Alerts, qui ont une fonction plutôt de veille de marque et e-réputation, Netvibes et Scoop.it quant à eux permettent une veille plutôt environnementale. Dans Netvibes, on peut créer des tableaux de bord pour des thèmes précis, et il récupère sur des sites d’information via les flux RSS20 des articles en rapport avec ces thèmes. Le « sourcing » et la fiabilité de ces différents sites vient aussi de la liste montrée précédemment. 19 http://www.scoop.it/u/bime-analytics 20 http://www.01net.com/editorial/267676/quest-ce-que-rss-comment-acceder-aux-flux-rss/
  • 19. Veille technologique – Ralph Ward 18 Cette agrégation de contenu peut nous inspirer pour des articles de blog ou nous permettre de connaître une nouvelle qui nous peut nous intéresser. Cela a notamment été le cas pour le bug HeartBleed qu’on a pu patcher très rapidement en avril dernier. Il suffit d’inclure le flux RSS de Mention et on peut avoir un tableau de bord assez complet surveillant l’environnement et ses acteurs en temps réel : Vu que BIME Analytics permet la création de tableaux de bord, j’ai aussi inclus le tableau de bord marketing que j’ai créé pour surveiller l’ensemble de mes indicateurs clés de performances. J’ai mis ce tableau de bord Netvibes en tant que page d’accueil pour que tout soit affiché en permanence et les actualités apparaissent en temps réel. Quand nous avons assez d’informations et de sources confirmant une tendance ou un « scoop », on peut ensuite utiliser Scoop.it pour regrouper des articles sur un même sujet dans une sorte de journal personnalisé, qu’on peut ensuite partager via les réseaux sociaux (Google+21, LinkedIn22, Facebook23, Twitter24). 21 https://plus.google.com/+BimeAnalyticsBI/ 22 https://www.linkedin.com/company/bimeanalytics 23 https://www.facebook.com/BIME.Analytics 24 https://twitter.com/bimeanalytics
  • 20. Veille technologique – Ralph Ward 19 Scoop.it est aussi utilisé pour surveiller les autres journaux personnalisés que d’autres personnes ont pu créer. (Voir image ci-dessous). Aujourd’hui il est important de pratiquer du « inbound marketing25 », c’est-à-dire créer du contenu pour que le consommateur vienne à nous et non l’inverse, c’est devenu trop traditionnel et ne marche plus très bien aujourd’hui. 25 http://mashable.com/2011/10/30/inbound-outbound-marketing/
  • 21. Veille technologique – Ralph Ward 20 Veille des réseaux sociaux et e-CRM Tweetdeck/Commun.it : Racheté par Twitter en 2011 pour $40 millions, Tweetdeck permet d’avoir une vue d’ensemble sur son compte Twitter (ou plusieurs comptes), surveiller des mots clés, et trier les tweets qui sont importants. On peut par exemple créer une règle pour afficher les « tweets » qui contiennent le mot « BigData » seulement qui ont été « retweeté » plus de 10 fois (voir image ci-dessous). On peut aussi suivre tous les concurrents pour voir comment ils communiquent sur ce réseau social. Dans l’image on peut voir un message personnel de @MagicRecs, un compte expérimental d’un projet sur Twitter, permettant de recevoir en message privé des recommandations personnalisées basé sur notre liste de « followers ». Cela permet de connaître les tendances dans notre propre « communauté ». Pour connaître aussi d’autres informations de cette communauté sur Twitter, j’utilise Commun.it, qui envoie des rapports hebdomadaires de recommandations à suivre pour mieux gérer son compte. Cela peut être par exemple une recommandation pour suivre certains « gourous » du même secteur, ainsi que des analyses détaillées de l’implication de nos followers. Analyse Dans mon listing de sources, j’ai cité celles qui sont fiables et je n’ai donc pas de doute quant à la crédibilité des articles. Par contre, lors de ma veille, il se peut que je sois confronté à des fausses informations, des rumeurs par exemple et donc je dois vérifier plusieurs fois et croiser les informations jusqu’à ce qu’une source fiable confirme, pour
  • 22. Veille technologique – Ralph Ward 21 que je puisse valider sa véracité. Les relations publiques de la concurrence peuvent parfois exagérer des faits ou en divulguer qu’une seule partie (technique de teasing26) simplement pour faire parler d’eux. Parmi cette masse d’informations, il ne faut retenir que celles susceptibles d’intéresser l’entreprise. Il arrive donc que je décide moi-même du degré d’importance d’une information pour ne pas « noyer » les récepteurs (ma hiérarchie) d’informations inutiles et de proposer des conseils à suivre par la suite. Là encore, avec le budget marketing de la société, on ne peut pas investir dans un logiciel de text mining comme SAS Text Miner pour automatiser ce processus. Toute l’analyse doit être faite manuellement. Diffusion L’outil Mention est aussi utilisé par 2 autres membres de l’équipe, et dès que je pense qu’une information importante peut être intéressante à exploiter j’envoie une alerte. Si les autres membres de l’équipe veulent avoir un aperçu de ma veille ils peuvent regarder le tableau de bord créé grâce à Netvibes, qui agit comme un agrégateur d’informations. BIME Analytics utilise Google Apps for Business comme une sorte d’intranet27 dans la startup avec toute sa panoplie de services (Gmail, Google Drive, Google+, etc.). Cet intranet permet de partager et collaborer sur du même contenu. Les informations importantes qui peuvent être trouvées lors de la veille peuvent être stockées sur le cloud avec Google Drive puis envoyées par Gmail pour une diffusion au reste de l’équipe. Pour les informations qui nous concernent et qui sont bien sûr positives, les liens sont directement mis sur la page « presse28 » du site de BIME, rédigée en anglais et en français pour les prospects qui peuvent visiter notre site. Certaines informations ont pu contribuer à la rédaction d’articles sur le blog de BIME, qui se retrouvent la plupart du temps dans nos newsletters mensuelles29. 26 http://www.e-marketing.fr/Definitions-Glossaire-Marketing/Teasing-6435.htm 27 http://www.commentcamarche.net/contents/324-intranet-et-extranet 28 http://www.bimeanalytics.com/press.html 29 https://confirmsubscription.com/h/y/DF6D99529A809D5E
  • 23. Veille technologique – Ralph Ward 22 Tous les indicateurs clés de performance du service marketing sont affichées sur un tableau de bord créé à l’aide de l’outil BIME. Ce tableau de bord est diffusé mensuellement et trimestriellement à la hiérarchie et les investisseurs. Conclusion et recommandations Cette veille permet de ne pas passer à côté d’un signal majeur qui pourrait potentiellement nous forcer à nous orienter vers une nouvelle stratégie. On peut anticiper les tendances à venir, surveiller ce que font les concurrents pour mieux se positionner sur le marché et garder notre avantage concurrentiel en analysant les opportunités et les menaces. On sait par exemple qu’il faut être présent en juin pour les évènements suivants : Web2Days à Nantes le 04.06, FranceDigitale à Paris le 11.06, Marketing Week à Londres le 25-26.06, Google I/O le 25-26.06, Salesforce1 à Paris le 26.06 et bien sûr les incontournables le long de l’année tels les salons Gartner, Big Data Paris, Decideo Forum, GigaOM Structure Data, Dreamforce. Pratiquement tous les concurrents y participent à ces évènements majeurs donc il faut y aller aussi. On a pu observer aussi grâce à cette veille, que l’un de nos compétiteurs GoodData, s’est vanté d’avoir une solution permettant de se connecter à des données en ligne mais aussi hors-ligne, localement, et ont largement communiqué sur cette « nouveauté » chez plusieurs journalistes et sur les réseaux sociaux. Cependant, BIME propose déjà cette fonctionnalité depuis des années, et il a fallu répondre immédiatement à cette menace chez les journalistes en collaboration avec notre équipe de relations presse aux Etats-Unis. Mais même en affrontant des mastodontes comme Domo, voire Tableau en tant que concurrent direct, on n’a pas pu identifier de « vainqueur », il n’y a pas encore véritablement de leader. Donc même avec un budget moins important, BIME arrive tout de même à rester compétitif et à être reconnu par les analystes. Nous savons donc que nous sommes sur la bonne voie, les différents rapports de Gartner valident30 notre plan d’action mis en place peu à peu. On dit souvent que le 30 http://blog.bimeanalytics.com/english/category/gartner-confirms-our-prediction-cloud-is-the-new-data- warehouse
  • 24. Veille technologique – Ralph Ward 23 marché de la BI est saturé, mais sur le marché de la cloud BI, les pure players qui maîtrisent vraiment, il y a assez peu d’acteurs finalement. Le cloud permet de démocratiser la BI traditionnelle. Même les institutions financières qui sont censés se manifester tardivement sur le cloud s’intéressent à ce genre de produit. Comme la veille est bien sûr de plus en plus importante lorsque la taille et la notoriété de l’entreprise grandit. Il faut automatiser un maximum de tâches pour surveiller l’activité sur le web. Mais il ne faut pas tout automatiser avec ces outils car on pourrait manquer des informations clés dans une recherche manuelle. Cependant, si on n’utilise que les médias classiques (revues spécialisées, etc.), on ne verrait que la partie visible de l’iceberg. Cette veille ne permet pas de tout couvrir sur le web (notamment le deep web31) mais néanmoins une très bonne partie. Si le business plan de la société suit son cours et que le chiffre d’affaires augmente, le budget consacré au marketing devrait augmenter et on pourrait envisager de passer à des outils payants de veille comme Digimind pour davantage d’efficacité. 31 http://www.digimind.fr/actu/publications/infographies-web-veille/604-quest-ce-que-le-web-invisible.htm
  • 25. Veille technologique – Ralph Ward 24 Contacts Université de Montpellier 2 IAE Tél. +33(0)4 67 143 865 Pascal.Lenoir@um2.fr 29 Place Eugène Bataillon 34090 Montpellier Ralph WARD Tél. +33(0)7 50 284 271 Ralph.Ward1991@gmail.com 9 rue d’Eguisheim 68127 Ste Croix-en-Plaine BIME Analytics Tél. +33(0)4 67 416 064 contact@bimeanalytics.com 1 place Francis Ponge 34000 Montpellier