SlideShare une entreprise Scribd logo
1  sur  18
Christine Emond<br />EMOC04618407<br />Essai personnel<br />Arnaques, menaces, faits choquants et réalité aberrante<br />Travail présenté<br />À<br />Patrice Leroux<br />Dans le cadre du cours REP 2400-Internet et relations publiques<br />19 octobre 2010<br />Université de Montréal<br />Arnaques, menaces, faits choquants et réalité aberrante<br />Plusieurs plates-formes sont offertes sur Internet pour permettre aux gens de communiquer. Nous pouvons penser à Facebook, à MySpace, aux différents blogues et forums, à Hotmail Messenger, à tous les réseaux sociaux professionnels et aux sites de rencontres. Les moyens de communiquer et d’échanger des informations sont nombreux. Pourtant, nous devons être vigilants : les informations mensongères, sans fondement, dangereuses, falsifiées ou n’ayant pas lieu d’être sont monnaie courante sur la toile. Cet essai portera donc sur les dangers du web et sur quelques nouvelles tendances risquées et malsaines.  <br />Dans un premier temps, pourquoi les gens font-ils un mauvais usage d’Internet? Plusieurs raisons peuvent l’expliquer. Il y a le besoin de pouvoir, l’amour de soi, la recherche de déstabilisation, la peur, le mépris, l’orgueil, la jalousie, la haine, l’égoïsme, l’appât du gain, l’amour, la honte et la gêne qui peuvent amener les gens à mentir. Comme Internet a un côté impersonnel, il est d’autant plus facile d’agir en se cachant derrière son écran.  <br />Différentes plates-formes<br />Sur les sites de réseautage, bien des gens ne disent pas toute la vérité. On se vieillit, se rajeunit, s’embellit, s’enrichit, bref, on prétend être ce que l’on n’est pas. Certaines personnes le font naïvement, pour se faire aimer ou pour mieux paraître. Mais certaines le font dans le but de nuire, d’obtenir des bénéfices ou pour se venger. C’est à nous, utilisateurs, d’être sur nos gardes.<br />Sites de rencontre<br />Des gens mal intentionnés peuvent vouloir obtenir de l’argent de personnes plus naïves. Pour ce faire, les sites de rencontre sont l’endroit par excellence. Tout le monde cherche l’amour et certaines personnes plus désespérées sont plus manipulables que d’autres. <br />Il y est facile de rencontrer des gens et d’abuser d’eux. Les fraudeurs prennent contact avec des membres en prétendant partager des passions communes ou des intérêts semblables. Au fil du temps, une relation se développe entre le fraudeur et la victime. Le fraudeur prétend être un homme riche en voyage dans un autre pays. Plusieurs subterfuges peuvent être utilisés pour quémander de l’argent, dont la perte des papiers d’identité, un compte gelé, simuler un projet humanitaire ou encore vouloir venir rejoindre la personne au Canada. La victime est manipulée jusqu’à ce qu’elle obtempère et envoie de l’argent par virement. Le fraudeur joue avec les sentiments de sa victime et dit l’aimer. Une dame s’est ainsi fait voler plus de 15 000$, argent qu’elle n’a évidemment pas revu, même après avoir porté plainte à la police. Les fraudeurs sont difficilement identifiables, utilisant de faux noms, changeant constamment d’endroit pour envoyer leurs messages et utilisant plusieurs banques pour retirer l’argent reçu. <br />Plus dramatique que le vol d’argent est l’abus. Il y a quelques mois, une femme a vécu un véritable calvaire en France. La dame et un individu ont développé une relation amoureuse basée sur les mensonges de l’homme, qui prétendait être ce qu’il n’était pas. Quand la dame s’est aperçu du subterfuge, elle a mis fin à la relation. Pourtant, l’homme l’a attaquée, attachée et battue, pour ne pas tout nommer. Ne pas se faire berner sur ces réseaux est de plus en plus difficile, mais nécessaire. Les internautes doivent être sur leur garde et ne pas trop en divulguer sur eux-mêmes. Rencontrer quelqu’un après la première discussion, tout comme donner son numéro de téléphone ou son adresse,  n’est pas futé, c’est même dangereux.<br /> <br />Courriels<br />Les menteurs, ou fraudeurs, peuvent également utiliser le courrier comme moyen d’arnaque. Nous avons tous déjà reçu un e-mail qui stipulait que nous pouvions faire beaucoup d’argent en y répondant. <br />Encore une fois, les émetteurs vont jouer avec les émotions et les sentiments des destinataires. Ils vont instaurer un sentiment d’urgence d’agir en utilisant quelques trucs dont les majuscules, les points d’exclamation multiples ou encore la couleur. Une récompense ou une grave conséquence se produiront si vous répondez ou non. Les fraudeurs peuvent se faire passer pour un riche africain ou pour une compagnie connue. Plus la référence est crédible, plus les gens répondront positivement. <br />Une fraude du genre a récemment circulée. Un prétendu courriel de Visa invitait les gens à aller réactiver leur carte de crédit qui avait été bloquée. Les gens devaient entrer plusieurs informations personnelles qui soit disant réactiveraient leur carte. Un lien est alors proposé, lien ressemblant au vrai lien de Visa. C’est ce qu’on appelle se faire hameçonner. Les fraudeurs obtiennent de vastes listes d’adresses courriels et vont en quelque sorte à la pêche. Les poissons, ce sont ceux qui se font attraper et qui répondent à ces courriels, soit en envoyant un courriel à leur tour ou soit en cliquant sur un lien externe. La vigilance est de mise car alors que vous croyez donner des renseignements personnels à une institution crédible, vous divulguez en fait vos informations à une personne mal intentionnée.  <br />MySpace<br />Le site en déclin MySpace est un très bon lieu d’échange musical et artistique. Il est possible d’y partager sa musique, de commenter celle des autres, bref de se faire connaître. Par contre, tout n’est pas rose sur ce site non plus. <br />Une jeune fille de 13 ans s’est suicidée après avoir été bernée par un groupe d’adultes cherchant à venger une autre jeune fille. Les adultes ont créée un profil fictif, celui d’un jeune homme. Cet adolescent virtuel a dragué l’adolescente pour ensuite la rejeter et lui dire des choses horribles. On l’a retrouvée pendue dans sa chambre quelques heures plus tard. Même des adultes supposément sains d’esprit peuvent être malveillants sur certains sites dans le but de causer du tort à des jeunes. Évidemment, la dame qui a planifié le coup a été accusée. <br />Les compagnies peuvent également poser des gestes stupides avec les sites de médias sociaux. En effet, une agence de recouvrement à utilisé des informations personnelles trouvées sur le MySpace d’une cliente pour la faire chanter. L’agence a découvert qu’elle avait une sœur et des enfants et lui a proféré des menaces pour être payée : “wouldn’t it be terrible if something happened to your kids while the sheriff’s department was taking you away?” (source: http://blog.internetcases.com/2010/10/14/debt-collector-broke-the-law-by-using-myspace-photo-to-intimidate-consumer/ )<br />La femme menacée à bien entendu poursuivi la compagnie et est en attente d’un jugement. Des lois existent pour protéger les consommateurs, mais encore faut-il les connaître. <br />  Facebook<br />Facebook ne fait pas exception. Le réseau le plus populaire est également pris d’assaut par les arnaqueurs de toutes sortes. Faux sites, fausses publicités et faux amis circulent dans les pages de Facebook. Rien n’est plus facile que de se créer un compte, ou profile et de raconter n’importe quoi. Les arnaques de faux concours ou de faux coupons se multiplient et les gens ne retiennent pas la leçon d’une fois à l’autre. Récemment, une publicité d’Ikea permettait aux gens d’avoir un bon rabais de 1000$. Est-ce vraiment crédible qu’une compagnie comme Ikea offre un rabais de 1000$ à tous les utilisateurs Facebook qui daigneraient remplir un questionnaire qui livrerait plusieurs informations personnelles et confidentielles à on ne sait qui? Personnellement, je ne crois pas, mais certaines personnes se sont fait berner. Et à plus d’une reprise. <br />L’arnaque, perpétrée une première fois en mars et ayant fait quelques 70 000 victimes, a été reprise en avril pour faire 40 000 victimes de plus. Des arnaqueurs avaient par le passé utilisé les noms de Wal Mart, de Best Buy et de bien d’autres pour obtenir des informations sur les gens. Quand les offres sont trop belles pour être vraies, il vaut mieux se méfier. Les compagnies crédibles offrent des cadeaux promotionnels tels des échantillons, pas 1000$ en rabais. Les gens devraient apprendre de leurs erreurs. <br />Des liens pour de bons vidéos ou pour la blague du siècle peuvent également vous être proposés lorsque vous êtes sur Facebook. Ils peuvent entre autre être identifiés par un lien contenant « juste.Ru » à l’intérieur. Ces liens ne vous mènent nulle part, mais subtilisent vos informations personnelles telle votre adresse e-mail. Ainsi, les compagnies seront en mesure de gonfler votre boîte de réception avec un tonne de spams. Une fois de plus, c’est à l’utilisateur d’être prudent!<br />Le populaire site est parfois le théâtre de bien tristes histoires. Comme n’importe qui peut créer un profil, sous un vrai nom ou sous un nom fictif, il est facile pour certaines personnes d’abuser des gens ou parfois de trop en dire. Pensons récemment au cas de David Abitbol, qui a proféré des menaces de mort à l’encontre de certains professeurs. Un de ses anciens camarades de classe a heureusement eu la présence d’esprit d’alerter les policiers, évitant probablement un drame morbide. Il fait maintenant face à plusieurs chefs d’accusation, dont possession et entreposage illégal d’arme.<br />Une jeune étudiante, Camille, a été assassinée sauvagement en France quand une de ses amies a appris sa relation amoureuse avec son ex-copain. Depuis, le profil Facebook de la jeune fille est toujours actif. Quelqu’un possédant ses identifiants change les photos et écrit toujours des commentaires sur sa page. Comme quoi même la mort ne tue pas un profil. <br />En Angleterre, un homme a tué sa femme, de qui il était séparé depuis quelques jours,  après qu’il eu constaté que son statut Facebook était « célibataire ». Il a pris sa voiture, a conduit jusqu’à son ancien domicile et a violemment attaqué la mère de ses deux enfants. <br />Il y quelques mois, un diaporama circulait sur Facebook, montrant d’abord une jeune femme dans une tenue sexy, puis ensuite cette même jeune femme ensanglantée. Un de ses « amis », qu’elle ne connaissait pas et qu’elle a supprimé de sa liste, ne l’aurait pas accepté. Il aurait réussi à retracer son adresse et serait allé à son domicile pour l’assassiner. <br />Une information aussi peu privée qu’un statut ou encore la suppression d’un ami peut causer bien du tort et amener l’irréparable. Les utilisateurs doivent donc se protéger en tout temps et s’assurer de ne pas se mettre dans une fâcheuse position. <br />Les jeunes et le web<br />Très jeunes, les internautes sont confrontés à des enjeux complexes : le statut d’auteur sur Internet, le droit à l’image, la protection des données personnelles et de son intimité ou encore les risques liés aux nouveaux modes de socialisation sur Internet. <br />Des statistiques démontrent que 70% des enfants commencent à utiliser Internet entre 6 et 10 ans, ce qui est un âge précoce. 40% des jeunes interrogés disent que leurs parents ignorent ce qu’ils font sur le web. Ce qui est paradoxal, c’est que 71% des parents croient en savoir beaucoup sur le contenu Internet que consomment leurs enfants. Il y a là un questionnement important : les parents sont-ils assez vigilants? Se tiennent-ils au courant de ce qui se passe sur la Toile et si oui, cherchent-ils à sensibiliser leurs enfants aux dangers qui les guettent?<br />Les enfants surfent…<br />Voici les cinq plus grands risques encourus par les enfants lorsqu’ils surfent sur le net :<br />1. Le vol de données (identité, adresse, mots de passe).2. Les logiciels malveillants (virus, logiciels-espions, publiciels, etc.)3. Les contenus inappropriés (pornographie, violence, propagande).4. Le bullying en ligne ( HYPERLINK quot;
http://en.wikipedia.org/wiki/Cyber-bullyingquot;
 cyberbullying).5. Les prédateurs (dans les forums, sites de réseaux sociaux).<br />Plusieurs chiffres choquants ressortent de plusieurs études. Depuis deux ans, 90 000 prédateurs sexuels ont été exclus de MySpace. Ce nombre a de quoi inquiéter les parents. En effet, si un nombre aussi élevé a été décelé sur MySpace, combien en retrouve-t-on dans les autres sites? Facebook a pu retracer 9000 prédateurs en faisant une recherche relative aux exclus de MySpace. <br />Les jeunes filles sont particulièrement touchées par les prédateurs sexuels sur le web. Ces derniers utilisent les médias sociaux pour entrer en contact avec des jeunes. Sur Facebook, nombreux sont ceux qui envoient des demandes d’amitié à de parfaites inconnues. Ils espèrent poursuivre la relation jusqu’à ce qu’une rencontre se produise. Leur but est assez clair : obtenir des faveurs sexuelles. Une jeune fille a eu la mauvaise surprise de recevoir des appels chez elle en pleine nuit après qu’elle eu accepté un homme comme ami sur le populaire site. <br />Ces détraqués arrivent à faire des victimes en étant persuasifs et en gagnant la confiance de leur interlocuteur. La prévention est de mise.<br />Bonne nouvelle, une application iPhone permet aux gens de localiser les prédateurs sexuels où qu’ils soient. En effet, les 50 états américains obligent les gens accusés de délits sexuels à s’inscrire à un registre. Les utilisateurs de iPhone peuvent donc savoir à tous moments si un de leur contact est près d’un prédateur enregistré. Pratique, mais pas encore tout à fait au point, paraît-il. Mauvaise nouvelle, cette application n’existe pas au Canada. Les parents devront donc continuer de s’impliquer auprès de leurs jeunes plutôt que de laisser, une fois de plus, la technologie s’occuper d’eux.<br />laissent leur empreinte…<br />Dans un autre ordre d’idées, une large étude internationale a été menée. Un fait peut sembler amusant : 84% des enfants de moins de deux ans au Canada ont déjà une empreinte numérique. Leurs parents ont cru bon de créer des pages Facebook à leur nom ou encore de publier des photos d’eux, parfois même avant même leur naissance, en montrant les échographies. 9% de ces enfants ont même une adresse courriel active à leur nom. Comme le dit John Robert Smith, instigateur de l’étude : « En agissant de la sorte, les parents posent les bases d'un historique numérique qui va suivre la personne le reste de sa vie. » L’empreinte numérique peut aider ou nuire à quelqu’un. C’est agir contre le consentement d’une personne qui n’est pas capable de se défendre, de donner son opinion, d’ouvrir un ordinateur ou même de manger seule.  <br />Les enfants ne découvriront pas leurs premiers moments de vie dans un album photo ou de scrap booking mais bien sur un ordinateur. Facebook permet même de télécharger tout ce que contient notre profil sur notre ordinateur. Les parents pourront donc voir grandir leur enfant à travers leurs ordinateurs. <br />L’empreinte numérique perdurera et des gens mal intentionnés peuvent s’en servir contre vous. Un nouveau phénomène se développe présentement chez les adolescents. Il s’agit du « dedipix », principalement utilisé sur la plate-forme Skyblogs. Le « dedipix » est une dédicace, souvent un pseudo, écrit sur la peau, photographié et mis en ligne. Le but de ces dédicaces est du susciter des commentaires sur le blogue de la personne. Il peut par la suite y avoir surenchère. Cette pratique est prise comme un jeu par les jeunes et peut paraître bien inoffensive. Mais, qui dit susciter de l’intérêt dit choquant. Les jeunes se dénudent donc de plus en plus et inscrivent leur pseudo à des endroits plus que particuliers parfois, dans le but d’obtenir le plus de « comms » possible. Pour 200 commentaires, il est possible d’obtenir une « dedipix » sur une fesse ou sur un sein.<br /> La plupart des jeunes qui participent à ces jeux sont mineurs et ne se cachent pas le visage pour protéger leur identité. Il est facile d’imaginer la réaction d’un parent qui tomberait par hasard sur la photo de son enfant. Il suffit de taper « Dedipix Skyblog » dans Google pour constater l’étendu des dégâts. Ces signatures seront permanentes sur Internet, nuiront à ces jeunes éventuellement et porteront atteinte à leur réputation. Les spécialistes de la cybercriminalité sont inquiets. Ils craignent que cette pratique attire des pédophiles, qu’ils retrouvent d’où viennent les photos et qu’ils contactent les jeunes via leur blogue. Ce phénomène ramène une fois de plus le débat sur la surveillance des activités des ados sur le web par les parents.  <br />et se font harceler<br />Le harcèlement entre jeunes est fréquent dans les écoles et les éducateurs peuvent dans une certaine mesure les contrôler, car les coups physiques et verbaux sont visibles. Mais qu’en est-il sur Internet? Le cyber-harcèlement touche beaucoup de jeunes, plus qu’on le penserait à première vue. Le cyber-harcèlement peut également être désigné sous le terme de  « bullying », qui provient de l’anglicisme « bully », qui peut être traduit par les termes brute et tyran. Dans le cas du « bullying », le tyran agit de manière délibérée, et ce dans le but de nuire.<br /> Il est effrayant de savoir que quatre enfants sur dix sont victimes de cyber-harcèlement. Selon une étude menée aux États-Unis, 13% des enfants de 13-14 ans se servent des médias sociaux pour proférer des menaces et intimider leurs camarades de classe, Internet leur procurant un certain degré de confidentialité. Plus près de nous, à Sherbrooke, le nombre de plaintes pour harcèlement sur le web a bondi de 41%. Vendetta, vengeance personnelle et harcèlement pur et simple sont des problématiques courantes. Un jeune violoniste qui se suicide en se lançant d’un pont après que ses camarades de classe eurent mis en ligne une vidéo le montrant avec un autre garçon ou une jeune fille popularisée par un site crée par des camarades de classe et qui l’insultent, voilà ce qu’est la cyber-intimidation. Et c’est grave. L’avènement d’Internet permet de s’exprimer, mais certaines limites doivent être respectées. La vie privée doit le rester.   <br />L’envoi de « Sextos » est un autre phénomène émergent et inquiétant. Les « Sextos » sont l’équivalent des « textos », mais à caractère sexuel. Des jeunes filles se prennent en photo ou se filment nues avec leur téléphone cellulaire et envoient ces photos ou vidéos, soit à leurs amis ou à leur copains. Ces « Sextos » sont dangereux car encore une fois, ils peuvent attirer des pédophiles, mais ils peuvent également faire accuser les jeunes filles. En Pennsylvanie, en 2009, trois jeunes filles de 14 et 15 ans ont été poursuivies pour fabrication, dissémination et possession de matériel pornographique. Leurs copains ont également été accusés de possession de matériel à caractère pornographique. (Source : Cyberpresse) Même un mineur peut être accusé de pédophilie. <br />Une jeune fille a vu la vidéo qu’elle avait envoyé via son cellulaire à son petit ami être diffusée sur Internet après leur rupture. Une autre a compris trop tard qu’elle venait d’envoyer une photo d’elle en petite tenue au père de son copain, qui se servait du cellulaire de ce dernier pour la « texter ». Tout comme les courriels, une fois la touche « Enter » pesée, nous n’avons plus aucun moyen de récupérer le message texte ou le sexto envoyé. Les parents, lorsqu’ils offrent des cellulaires à leurs enfants, doivent les sensibiliser aux dangers d’une mauvaise utilisation de leur nouveau jouet.  <br />Ces pratiques sont encouragées par des magasines féminins, comme le Elle Québec, dont les articles se retrouvent en ligne et accessibles à tous. (Source : http://www.ellequebec.com/amour/sextos-dix-regles-pour-devenir-pro/a/29840)<br />Tristes histoires<br />Pactes de suicide et aide au suicide <br />Les nouveaux moyens de communication sont utilisés pour le meilleur…et pour le pire. Ils permettent des rencontres agréables, des retrouvailles fortuites ou recherchées et des échanges inspirants. Mais le revers de la médaille existe et il est troublant. Des jeunes désespérés nouent des pactes de suicide via le web ou encore diffusent du contenu pour le moins morbide.<br />Trois jeunes gens se sont promis de se suicider ensemble en France, via un site web, désormais fermé par la police. Ils ont planifié leur suicide en « chattant », se sont rencontrés pendant la nuit et se sont rendus en voiture dans un bois. Une des jeunes à changé d’avis en cours de route et a demandé à descendre de la voiture. Elle n’a pas prévenu les autorités, par respect pour le pacte des deux autres. Ils ont été retrouvés dans leur voiture par des bucherons qui passaient par là. La chance à été de leur côté. Malheureusement, ce n’est pas le seul exemple de ce type de pacte de suicide. <br />Deux jeunes femmes dans la vingtaine se sont rencontrées sur un forum de discussion sur le suicide.  Elles ne se connaissaient pas avant de se croiser sur ce forum. Elles ont pris une voiture et sont allées se stationner sur une ligne de chemin de fer commerciale. Elles sont mortes sur le coup. Il a été rapporté par la suite que l’instigatrice de ce pacte n’en était pas à sa première tentative. Elle avait organisé quelques mois auparavant un suicide collectif duquel elle a réchappé. Le police n’avait pas cru bon, après la première organisation de suicide, de fermer le site ou du moins de faire plus de surveillance pour prévenir ce genre d’événement. <br />Les pactes de suicide sur Internet semblent arriver périodiquement. Le Japon et la France semblent particulièrement touchés par ce phénomène. Pour ce qui est du Japon, les experts s’entendent pour dire qu’un malaise plus profond existe au Japon. Il serait donc approprié de conclure qu’Internet n’est qu’une opportunité de plus offerte aux gens pour obtenir des informations rapidement et pour pouvoir être en lien plus facilement avec d’autres gens qui comme eux souffrent. <br />Il nous est maintenant possible de visionner du contenu en continu et en direct. Pourtant, la diffusion en direct n’est pas toujours une bonne chose. Un jeune homme s’est suicidé en direct sur le site Justin.tv en absorbant une grande quantité de médicaments. Plusieurs centaines de personnes regardaient « l’événement » mais personne n’a cru bon de prévenir la police. Ils ont regardé l’adolescent de 16 ans étouffer sans réagir. Tous croyaient qu’il s’agissait d’une comédie ou d’une mauvaise blague. Les gens sont donc devenus insensibles à ce qu’ils regardent et croient que tout le contenu sur le web n’est que fiction. <br />Cette triste histoire en amène une autre, celle de Brandon Vedas, gros consommateur de drogue, connu sous le pseudonyme de Ripper sur plusieurs forums et sites de « Chat ». Il a absorbé une grande quantité de drogue en direct via sa webcam en décrivant toutes les actions qu’il entreprenait. Lui aussi est mort sous les yeux de plusieurs personnes, sans qu’aucune d’entre elles ne réagisse. Sa mort a amené un grand débat par rapport à l’utilisation des médias sociaux par les jeunes et par rapport à la surveillance que les parents et adultes devraient exercer. Encore une fois, les gens n’ont pas compris que ce qu’ils voyaient était réel. Sa mort aurait pu être évitée.  <br />Plusieurs blogues et forums donnent des trucs pour aider les gens se rencontrer et à se suicider. Une meilleure surveillance de la toile pourrait prévenir ces suicides. La police dit être impliquée et chercher à combattre les suicides. Pourtant, des sites traitant du sujet sont toujours publiés. <br />En conclusion, Internet et les médias sociaux peuvent être nuisibles. Le vol, la violence, l’intimidation, le harcèlement et la mort y flottent, prisonniers d’un nuage invisible. Bien entendu, il est possible d’éviter ces problèmes. Les solutions passent par la conscientisation des gens, plus particulièrement des parents et des jeunes. Ne vous faîtes pas avoir, il est possible de naviguer, de rencontrer et de s’informer en toute sécurité! <br />En terminant, une citation de Jean-Michel Planche, du blogue Never Give Up : « Ce n’est pas l’Internet qui est mauvais … c’est fondamentalement l’usage que nous en faisons parfois et nous même … au demeurant. »<br />Médiagraphie<br />Fraudes sur Internet<br />Gendarmerie Royale du Canada, Division F, Sites de rencontres et de réseautage social : une mise en garde des services de police (EN LIGNE) -22 mars 2010- http://www.rcmp-grc.gc.ca/sk/news-nouvelle/2010-03-22-fraud-fraude-fra.htm<br />Canoe.ca, Blogue de François Charron, Alerte à la fraude, (EN LIGNE) -Octobre 2010- http://www.francoischarron.com/alerte-a-la-fraude-verified-by-visa-par-courriel/-/jbDZMTGvSF/menu/ <br />Banque RBC, Protection des renseignements personnels et sécurité Canada, Fraude par courriel et faux sites web, (EN LIGNE) -Octobre 2010- http://www.rbc.com/rensperssecurite/ca/email-and-website-fraud-1.html <br />TF1 News, NEWS, Sur Facebook, l’arnaque aux 40 000 victimes, (EN LIGNE) -12 avril 2010- http://lci.tf1.fr/high-tech/2010-04/sur-facebook-l-arnaque-ikea-fait-40-000-victimes-5806581.html <br />Menaces sur Facebook<br />Radio-Canada, Information, De nouvelles preuves contre David Abitbol, (EN LIGNE) -4 octobre 2010-  http://www.radio-canada.ca/regions/Montreal/2010/10/03/002-Facebook-arrestation-Mtl.shtml<br />Le Post, Section faits divers, Le profil Facebook de Camille, tuée par sa copine est toujours actif (EN LIGNE)-22 janvier 2009- http://www.lepost.fr/article/2009/01/16/1389130_camille-tuee-par-sa-copine-son-profil-facebook-est-toujours-actif.html <br />Le Figaro, Actualités, Il tue sa femme à cause de Facebook (EN LIGNE) -20 septembre 2008-http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2008/10/20/01011-20081020FILWWW00490-il-tue-sa-femme-a-cause-de-facebook.php <br />Melty.fr, Actualités, Encore un meurtre à cause de Facebook (EN LIGNE)-19 mars 2010-http://www.melty.fr/encore-un-meurtre-a-cause-de-facebook-actu31044.html#encore-un-meurtre-a-cause-de-facebook-actu31044.html <br />Sites de rencontre-drame<br />France-Soir, par Jean-Marc Aubert, Procès – La rencontre sur Internet tourne mal (EN LIGNE)       -4 janvier 2009- http://www.francesoir.fr/divers/proces-la-rencontre-sur-internet-tourne-au-drame<br />MySpace<br />Nouvel Obs, Section Monde, Un canular sur MySpace tourne au drame (EN LIGNE) -23 juin 2008- http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/monde/20080516.OBS4118/un-canular-sur-myspace-tourne-au-drame.html<br />Suicides<br />France-Soir, par Nathalie Mazier, Drame- Suicides prémédités sur la toile (EN LIGNE) -20 octobre 2008- http://www.francesoir.fr/divers/drame-suicides-premedites-sur-la-toile<br />Wikipedia, Brandon Vedas (EN LIGNE) -4 octobre 2010- http://en.wikipedia.org/wiki/Brandon_Vedas<br />BBC News, World Edition, Net grief for online “suicide” (EN LIGNE) -4 février 2003- http://news.bbc.co.uk/2/hi/technology/2724819.stm<br />Le Post, Section Faits divers, Ils font un pacte suicidaire sur le net (EN LIGNE)-26 mai 2008-http://www.lepost.fr/article/2008/05/26/1198261_ils-font-un-pacte-suicidaire-sur-le-net.html<br />Persee, Revue scientifique, Suicide au Japon, suicide à la japonnaise (EN LIGNE)- http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rfsoc_0035-2969_1964_num_5_4_6387<br />Enfants et jeunes sur Internet<br />Profil Technology, Vos enfants et Internet, Les recherches Internet de nos enfants (EN LIGNE) -18 juin 2010- http://blog.profiltechnology.com/comprendre/les-recherches-internet-de-nos-enfants/ <br />Réseau Éducation Médias, Comment les enfants utilisent-ils Internet? Faits saillants (EN LIGNE) -2009- http://www.media-awareness.ca/francais/ressources/projets_speciaux/sondage_ressources/perspective_eleves/utilisation_internet/faits_saillants/utilisation_internet_canada.cfm <br />Le Devoir,  Section Actualités en société, Empreintes électronique et décadence numérique (EN LIGNE) -16 octobre 2010- http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/298152/empreintes-electroniques-et-decadence-numerique (empreinte électronique)<br />Relief, blogue de François Guité, Les 5 grands risques Internet pour les enfants (EN LIGNE) -20 juillet 2007- http://www.francoisguite.com/2007/04/les-5-grands-risques-internet-pour-les-enfants/<br />Cyberpresse.ca, Nouvelles, 90 000 prédateurs sexuels exclus de MySpace (EN LIGNE) -7 février 2009- http://technaute.cyberpresse.ca/nouvelles/internet/200902/05/01-824516-90-000-predateurs-sexuels-exclus-de-myspace.php <br />Never Give up, Blogue de Jean-Michel Planche, Les prédateurs sexuels, Internet et nos enfants (EN LIGNE) -8 avril 2010- http://www.jmp.net/2010/04/1113/ <br />Gender and Media Diversity Center, par Vincent Potage, Les réseaux sociaux : nouveau terrain de chasse pour « prédateurs sexuels » (EN LIGNE) -24 décembre 2009- http://www.genderlinks.org.za/article/les-rseaux-sociaux-nouveau-terrain-de-chasse-des-prdateurs-sexuels-2009-12-24 <br />Zigonet, section Insolite, Une application iPhone pour localiser les prédateurs sexuels (EN LIGNE) -3 août 2009- http://www.zigonet.com/iphone/une-application-iphone-pour-localiser-les-predateurs-sexuels_art7382.html <br />Identitas, Section tendances, Phénomène Dedipix…jeunes, attention aux traces que vous laissez! (EN LIGNE) -7 octobre 2010- http://www.identitas.fr/2010/10/dedipix-jeunes-attentions-aux-traces-que-vous-laisserez/ <br />Tendances Antipode, Blogue de Gérard Cattan, Vie privée sur Internet, un danger pour les plus jeunes (EN LIGNE) -5 octobre 2010-http://tendancedesantipodes.blogspot.com/2010/10/vie-privee-sur-internet-un-danger-pour.html <br />L’Atelier, Section Sécurité, Le harcèlement sur le web vise tous les adolescents (EN LIGNE) -6 mars 2008-http://www.atelier.fr/securite/10/06032008/enfants-securisation-cyberbulling-ncpc-36163-.html <br />L’Atelier, Section Sécurité, Le harcèlement a son prolongement sur le web (EN LIGNE) -4 décembre 2007-http://www.atelier.fr/recherche/10/04122007/le-harcelement-a-son-prolongement-sur-internet-35646-.html <br />Cyberpresse, La Tribune, Harcèlement criminel via le web, un nouveau crime en forte hausse (EN LIGNE) -26 juillet 2010- http://www.cyberpresse.ca/la-tribune/faits-divers/201007/26/01-4301304-harcelement-criminel-via-le-web-un-nouveau-crime-en-forte-hausse.php <br />LCN, Faits divers, Une adolescente visctime d’intimidation sur Internet (EN LIGNE) -20 octobre 2003- http://lcn.canoe.ca/infos/faitsdivers/archives/2003/10/20031020-184800.html <br />Site de Dominic Desbiens, Section Opinions, Les Sextos : nouveau moyen d’extériorisation ou d’intimidation? (EN LIGNE) -22 avril 2009- http://www.dominicdesbiens.com/articles/les-sextos-nouveau-moyen-dexteriorisation-ou-dintimidation.html <br />Canoe.ca, L’Art de vivre, L’ère des Sextos ( EN LIGNE) - 6 septembre 2009- http://www.canoe.com/artdevivre/ellelui/article1/2009/09/08/10791331-jdm.html<br />
Essai personnel
Essai personnel
Essai personnel
Essai personnel
Essai personnel
Essai personnel
Essai personnel
Essai personnel
Essai personnel
Essai personnel
Essai personnel
Essai personnel
Essai personnel
Essai personnel
Essai personnel
Essai personnel
Essai personnel

Contenu connexe

En vedette

image2016-12-12-150439
image2016-12-12-150439image2016-12-12-150439
image2016-12-12-150439Marshal Akbari
 
Dec 1873
Dec 1873Dec 1873
Dec 1873EPRE
 
La vida, el ecosistema, el medio ambiente febrero-22-2016-
La vida, el ecosistema, el medio ambiente  febrero-22-2016-La vida, el ecosistema, el medio ambiente  febrero-22-2016-
La vida, el ecosistema, el medio ambiente febrero-22-2016-Over Dorado Cardona
 
Antibioticos 3
Antibioticos 3Antibioticos 3
Antibioticos 3Yenisy
 
Selection of features maps
Selection of features mapsSelection of features maps
Selection of features mapsalmusociales
 
Spain landscape and territorial organisation.
Spain  landscape and territorial organisation.Spain  landscape and territorial organisation.
Spain landscape and territorial organisation.almusociales
 

En vedette (12)

image2016-12-12-150439
image2016-12-12-150439image2016-12-12-150439
image2016-12-12-150439
 
Dec 1873
Dec 1873Dec 1873
Dec 1873
 
La vida, el ecosistema, el medio ambiente febrero-22-2016-
La vida, el ecosistema, el medio ambiente  febrero-22-2016-La vida, el ecosistema, el medio ambiente  febrero-22-2016-
La vida, el ecosistema, el medio ambiente febrero-22-2016-
 
Institutional MOOC strategies compared
Institutional MOOC strategies comparedInstitutional MOOC strategies compared
Institutional MOOC strategies compared
 
Pelvis osea
Pelvis oseaPelvis osea
Pelvis osea
 
Its now or never
Its now or neverIts now or never
Its now or never
 
Tema 25
Tema 25Tema 25
Tema 25
 
Dental Pulp
Dental PulpDental Pulp
Dental Pulp
 
Antibioticos 3
Antibioticos 3Antibioticos 3
Antibioticos 3
 
Selection of features maps
Selection of features mapsSelection of features maps
Selection of features maps
 
Spain landscape and territorial organisation.
Spain  landscape and territorial organisation.Spain  landscape and territorial organisation.
Spain landscape and territorial organisation.
 
Rise of narendra modi
Rise of narendra modiRise of narendra modi
Rise of narendra modi
 

Similaire à Essai personnel

Risques et dangers des réseaux sociaux.
Risques et dangers des réseaux sociaux.Risques et dangers des réseaux sociaux.
Risques et dangers des réseaux sociaux.Stephane Duchemin
 
Internet expliqué aux parents
Internet expliqué aux parentsInternet expliqué aux parents
Internet expliqué aux parentsIwith.org
 
L'insouciance des jeunes sur les médias sociaux
L'insouciance des jeunes sur les médias sociauxL'insouciance des jeunes sur les médias sociaux
L'insouciance des jeunes sur les médias sociauxmyriamailleurs
 
Cliquez, Vous FichéS !
Cliquez, Vous FichéS !Cliquez, Vous FichéS !
Cliquez, Vous FichéS !guesta3a00a3
 
Violence et société
Violence et sociétéViolence et société
Violence et sociétéKDerraze
 
Jeunes Internautes
Jeunes InternautesJeunes Internautes
Jeunes Internautesm4rylin
 
Les dangers des réseaux sociaux
Les dangers des réseaux sociauxLes dangers des réseaux sociaux
Les dangers des réseaux sociauxOlivier LABRY
 
Bradley associates current headlines
Bradley associates current headlinesBradley associates current headlines
Bradley associates current headlinesErick Moose
 
Les risques liés au net : rester net sur le Net.
Les risques liés au net : rester net sur le Net.Les risques liés au net : rester net sur le Net.
Les risques liés au net : rester net sur le Net.ladameducdi
 
L’art d’être un parent branché ! Version de démonstration
L’art d’être un parent branché ! Version de démonstrationL’art d’être un parent branché ! Version de démonstration
L’art d’être un parent branché ! Version de démonstrationMediaSmarts | HabiloMédias
 
L’art d’être un parent branché ! Version de démonstration
L’art d’être un parent branché ! Version de démonstrationL’art d’être un parent branché ! Version de démonstration
L’art d’être un parent branché ! Version de démonstrationMediaSmarts | HabiloMédias
 
Comprehensions- Cyberbullying
Comprehensions- CyberbullyingComprehensions- Cyberbullying
Comprehensions- Cyberbullyingleavingcertfrench
 
Souriez vous etes tracé rie 29 apr 2009
Souriez vous etes tracé rie 29 apr 2009Souriez vous etes tracé rie 29 apr 2009
Souriez vous etes tracé rie 29 apr 2009mroussin
 
Veille economie numerique 060611
Veille economie numerique 060611 Veille economie numerique 060611
Veille economie numerique 060611 Agence Elan
 
comment pirater un compte facebook
comment pirater un compte facebookcomment pirater un compte facebook
comment pirater un compte facebookpatheticobjecti65
 
Rapport Norton sur l'impact de la Cybercriminalité
Rapport Norton sur l'impact de la CybercriminalitéRapport Norton sur l'impact de la Cybercriminalité
Rapport Norton sur l'impact de la CybercriminalitéJudith Sautereau
 

Similaire à Essai personnel (20)

Risques et dangers des réseaux sociaux.
Risques et dangers des réseaux sociaux.Risques et dangers des réseaux sociaux.
Risques et dangers des réseaux sociaux.
 
Internet expliqué aux parents
Internet expliqué aux parentsInternet expliqué aux parents
Internet expliqué aux parents
 
L'insouciance des jeunes sur les médias sociaux
L'insouciance des jeunes sur les médias sociauxL'insouciance des jeunes sur les médias sociaux
L'insouciance des jeunes sur les médias sociaux
 
Cliquez, Vous FichéS !
Cliquez, Vous FichéS !Cliquez, Vous FichéS !
Cliquez, Vous FichéS !
 
Violence et société
Violence et sociétéViolence et société
Violence et société
 
Jeunes Internautes
Jeunes InternautesJeunes Internautes
Jeunes Internautes
 
Les dangers des réseaux sociaux
Les dangers des réseaux sociauxLes dangers des réseaux sociaux
Les dangers des réseaux sociaux
 
Lexing internet enseignement vf
Lexing internet  enseignement vfLexing internet  enseignement vf
Lexing internet enseignement vf
 
pirater compte facebook
pirater compte facebookpirater compte facebook
pirater compte facebook
 
Bradley associates current headlines
Bradley associates current headlinesBradley associates current headlines
Bradley associates current headlines
 
Les risques liés au net : rester net sur le Net.
Les risques liés au net : rester net sur le Net.Les risques liés au net : rester net sur le Net.
Les risques liés au net : rester net sur le Net.
 
L’art d’être un parent branché ! Version de démonstration
L’art d’être un parent branché ! Version de démonstrationL’art d’être un parent branché ! Version de démonstration
L’art d’être un parent branché ! Version de démonstration
 
L’art d’être un parent branché ! Version de démonstration
L’art d’être un parent branché ! Version de démonstrationL’art d’être un parent branché ! Version de démonstration
L’art d’être un parent branché ! Version de démonstration
 
Comprehensions- Cyberbullying
Comprehensions- CyberbullyingComprehensions- Cyberbullying
Comprehensions- Cyberbullying
 
Le vol d'identité
Le vol d'identitéLe vol d'identité
Le vol d'identité
 
Souriez vous etes tracé rie 29 apr 2009
Souriez vous etes tracé rie 29 apr 2009Souriez vous etes tracé rie 29 apr 2009
Souriez vous etes tracé rie 29 apr 2009
 
Veille economie numerique 060611
Veille economie numerique 060611 Veille economie numerique 060611
Veille economie numerique 060611
 
comment pirater un compte facebook
comment pirater un compte facebookcomment pirater un compte facebook
comment pirater un compte facebook
 
Rapport Norton sur l'impact de la Cybercriminalité
Rapport Norton sur l'impact de la CybercriminalitéRapport Norton sur l'impact de la Cybercriminalité
Rapport Norton sur l'impact de la Cybercriminalité
 
Rep2400 essai guillemette
Rep2400 essai guillemetteRep2400 essai guillemette
Rep2400 essai guillemette
 

Essai personnel

  • 1. Christine Emond<br />EMOC04618407<br />Essai personnel<br />Arnaques, menaces, faits choquants et réalité aberrante<br />Travail présenté<br />À<br />Patrice Leroux<br />Dans le cadre du cours REP 2400-Internet et relations publiques<br />19 octobre 2010<br />Université de Montréal<br />Arnaques, menaces, faits choquants et réalité aberrante<br />Plusieurs plates-formes sont offertes sur Internet pour permettre aux gens de communiquer. Nous pouvons penser à Facebook, à MySpace, aux différents blogues et forums, à Hotmail Messenger, à tous les réseaux sociaux professionnels et aux sites de rencontres. Les moyens de communiquer et d’échanger des informations sont nombreux. Pourtant, nous devons être vigilants : les informations mensongères, sans fondement, dangereuses, falsifiées ou n’ayant pas lieu d’être sont monnaie courante sur la toile. Cet essai portera donc sur les dangers du web et sur quelques nouvelles tendances risquées et malsaines. <br />Dans un premier temps, pourquoi les gens font-ils un mauvais usage d’Internet? Plusieurs raisons peuvent l’expliquer. Il y a le besoin de pouvoir, l’amour de soi, la recherche de déstabilisation, la peur, le mépris, l’orgueil, la jalousie, la haine, l’égoïsme, l’appât du gain, l’amour, la honte et la gêne qui peuvent amener les gens à mentir. Comme Internet a un côté impersonnel, il est d’autant plus facile d’agir en se cachant derrière son écran. <br />Différentes plates-formes<br />Sur les sites de réseautage, bien des gens ne disent pas toute la vérité. On se vieillit, se rajeunit, s’embellit, s’enrichit, bref, on prétend être ce que l’on n’est pas. Certaines personnes le font naïvement, pour se faire aimer ou pour mieux paraître. Mais certaines le font dans le but de nuire, d’obtenir des bénéfices ou pour se venger. C’est à nous, utilisateurs, d’être sur nos gardes.<br />Sites de rencontre<br />Des gens mal intentionnés peuvent vouloir obtenir de l’argent de personnes plus naïves. Pour ce faire, les sites de rencontre sont l’endroit par excellence. Tout le monde cherche l’amour et certaines personnes plus désespérées sont plus manipulables que d’autres. <br />Il y est facile de rencontrer des gens et d’abuser d’eux. Les fraudeurs prennent contact avec des membres en prétendant partager des passions communes ou des intérêts semblables. Au fil du temps, une relation se développe entre le fraudeur et la victime. Le fraudeur prétend être un homme riche en voyage dans un autre pays. Plusieurs subterfuges peuvent être utilisés pour quémander de l’argent, dont la perte des papiers d’identité, un compte gelé, simuler un projet humanitaire ou encore vouloir venir rejoindre la personne au Canada. La victime est manipulée jusqu’à ce qu’elle obtempère et envoie de l’argent par virement. Le fraudeur joue avec les sentiments de sa victime et dit l’aimer. Une dame s’est ainsi fait voler plus de 15 000$, argent qu’elle n’a évidemment pas revu, même après avoir porté plainte à la police. Les fraudeurs sont difficilement identifiables, utilisant de faux noms, changeant constamment d’endroit pour envoyer leurs messages et utilisant plusieurs banques pour retirer l’argent reçu. <br />Plus dramatique que le vol d’argent est l’abus. Il y a quelques mois, une femme a vécu un véritable calvaire en France. La dame et un individu ont développé une relation amoureuse basée sur les mensonges de l’homme, qui prétendait être ce qu’il n’était pas. Quand la dame s’est aperçu du subterfuge, elle a mis fin à la relation. Pourtant, l’homme l’a attaquée, attachée et battue, pour ne pas tout nommer. Ne pas se faire berner sur ces réseaux est de plus en plus difficile, mais nécessaire. Les internautes doivent être sur leur garde et ne pas trop en divulguer sur eux-mêmes. Rencontrer quelqu’un après la première discussion, tout comme donner son numéro de téléphone ou son adresse, n’est pas futé, c’est même dangereux.<br /> <br />Courriels<br />Les menteurs, ou fraudeurs, peuvent également utiliser le courrier comme moyen d’arnaque. Nous avons tous déjà reçu un e-mail qui stipulait que nous pouvions faire beaucoup d’argent en y répondant. <br />Encore une fois, les émetteurs vont jouer avec les émotions et les sentiments des destinataires. Ils vont instaurer un sentiment d’urgence d’agir en utilisant quelques trucs dont les majuscules, les points d’exclamation multiples ou encore la couleur. Une récompense ou une grave conséquence se produiront si vous répondez ou non. Les fraudeurs peuvent se faire passer pour un riche africain ou pour une compagnie connue. Plus la référence est crédible, plus les gens répondront positivement. <br />Une fraude du genre a récemment circulée. Un prétendu courriel de Visa invitait les gens à aller réactiver leur carte de crédit qui avait été bloquée. Les gens devaient entrer plusieurs informations personnelles qui soit disant réactiveraient leur carte. Un lien est alors proposé, lien ressemblant au vrai lien de Visa. C’est ce qu’on appelle se faire hameçonner. Les fraudeurs obtiennent de vastes listes d’adresses courriels et vont en quelque sorte à la pêche. Les poissons, ce sont ceux qui se font attraper et qui répondent à ces courriels, soit en envoyant un courriel à leur tour ou soit en cliquant sur un lien externe. La vigilance est de mise car alors que vous croyez donner des renseignements personnels à une institution crédible, vous divulguez en fait vos informations à une personne mal intentionnée. <br />MySpace<br />Le site en déclin MySpace est un très bon lieu d’échange musical et artistique. Il est possible d’y partager sa musique, de commenter celle des autres, bref de se faire connaître. Par contre, tout n’est pas rose sur ce site non plus. <br />Une jeune fille de 13 ans s’est suicidée après avoir été bernée par un groupe d’adultes cherchant à venger une autre jeune fille. Les adultes ont créée un profil fictif, celui d’un jeune homme. Cet adolescent virtuel a dragué l’adolescente pour ensuite la rejeter et lui dire des choses horribles. On l’a retrouvée pendue dans sa chambre quelques heures plus tard. Même des adultes supposément sains d’esprit peuvent être malveillants sur certains sites dans le but de causer du tort à des jeunes. Évidemment, la dame qui a planifié le coup a été accusée. <br />Les compagnies peuvent également poser des gestes stupides avec les sites de médias sociaux. En effet, une agence de recouvrement à utilisé des informations personnelles trouvées sur le MySpace d’une cliente pour la faire chanter. L’agence a découvert qu’elle avait une sœur et des enfants et lui a proféré des menaces pour être payée : “wouldn’t it be terrible if something happened to your kids while the sheriff’s department was taking you away?” (source: http://blog.internetcases.com/2010/10/14/debt-collector-broke-the-law-by-using-myspace-photo-to-intimidate-consumer/ )<br />La femme menacée à bien entendu poursuivi la compagnie et est en attente d’un jugement. Des lois existent pour protéger les consommateurs, mais encore faut-il les connaître. <br /> Facebook<br />Facebook ne fait pas exception. Le réseau le plus populaire est également pris d’assaut par les arnaqueurs de toutes sortes. Faux sites, fausses publicités et faux amis circulent dans les pages de Facebook. Rien n’est plus facile que de se créer un compte, ou profile et de raconter n’importe quoi. Les arnaques de faux concours ou de faux coupons se multiplient et les gens ne retiennent pas la leçon d’une fois à l’autre. Récemment, une publicité d’Ikea permettait aux gens d’avoir un bon rabais de 1000$. Est-ce vraiment crédible qu’une compagnie comme Ikea offre un rabais de 1000$ à tous les utilisateurs Facebook qui daigneraient remplir un questionnaire qui livrerait plusieurs informations personnelles et confidentielles à on ne sait qui? Personnellement, je ne crois pas, mais certaines personnes se sont fait berner. Et à plus d’une reprise. <br />L’arnaque, perpétrée une première fois en mars et ayant fait quelques 70 000 victimes, a été reprise en avril pour faire 40 000 victimes de plus. Des arnaqueurs avaient par le passé utilisé les noms de Wal Mart, de Best Buy et de bien d’autres pour obtenir des informations sur les gens. Quand les offres sont trop belles pour être vraies, il vaut mieux se méfier. Les compagnies crédibles offrent des cadeaux promotionnels tels des échantillons, pas 1000$ en rabais. Les gens devraient apprendre de leurs erreurs. <br />Des liens pour de bons vidéos ou pour la blague du siècle peuvent également vous être proposés lorsque vous êtes sur Facebook. Ils peuvent entre autre être identifiés par un lien contenant « juste.Ru » à l’intérieur. Ces liens ne vous mènent nulle part, mais subtilisent vos informations personnelles telle votre adresse e-mail. Ainsi, les compagnies seront en mesure de gonfler votre boîte de réception avec un tonne de spams. Une fois de plus, c’est à l’utilisateur d’être prudent!<br />Le populaire site est parfois le théâtre de bien tristes histoires. Comme n’importe qui peut créer un profil, sous un vrai nom ou sous un nom fictif, il est facile pour certaines personnes d’abuser des gens ou parfois de trop en dire. Pensons récemment au cas de David Abitbol, qui a proféré des menaces de mort à l’encontre de certains professeurs. Un de ses anciens camarades de classe a heureusement eu la présence d’esprit d’alerter les policiers, évitant probablement un drame morbide. Il fait maintenant face à plusieurs chefs d’accusation, dont possession et entreposage illégal d’arme.<br />Une jeune étudiante, Camille, a été assassinée sauvagement en France quand une de ses amies a appris sa relation amoureuse avec son ex-copain. Depuis, le profil Facebook de la jeune fille est toujours actif. Quelqu’un possédant ses identifiants change les photos et écrit toujours des commentaires sur sa page. Comme quoi même la mort ne tue pas un profil. <br />En Angleterre, un homme a tué sa femme, de qui il était séparé depuis quelques jours, après qu’il eu constaté que son statut Facebook était « célibataire ». Il a pris sa voiture, a conduit jusqu’à son ancien domicile et a violemment attaqué la mère de ses deux enfants. <br />Il y quelques mois, un diaporama circulait sur Facebook, montrant d’abord une jeune femme dans une tenue sexy, puis ensuite cette même jeune femme ensanglantée. Un de ses « amis », qu’elle ne connaissait pas et qu’elle a supprimé de sa liste, ne l’aurait pas accepté. Il aurait réussi à retracer son adresse et serait allé à son domicile pour l’assassiner. <br />Une information aussi peu privée qu’un statut ou encore la suppression d’un ami peut causer bien du tort et amener l’irréparable. Les utilisateurs doivent donc se protéger en tout temps et s’assurer de ne pas se mettre dans une fâcheuse position. <br />Les jeunes et le web<br />Très jeunes, les internautes sont confrontés à des enjeux complexes : le statut d’auteur sur Internet, le droit à l’image, la protection des données personnelles et de son intimité ou encore les risques liés aux nouveaux modes de socialisation sur Internet. <br />Des statistiques démontrent que 70% des enfants commencent à utiliser Internet entre 6 et 10 ans, ce qui est un âge précoce. 40% des jeunes interrogés disent que leurs parents ignorent ce qu’ils font sur le web. Ce qui est paradoxal, c’est que 71% des parents croient en savoir beaucoup sur le contenu Internet que consomment leurs enfants. Il y a là un questionnement important : les parents sont-ils assez vigilants? Se tiennent-ils au courant de ce qui se passe sur la Toile et si oui, cherchent-ils à sensibiliser leurs enfants aux dangers qui les guettent?<br />Les enfants surfent…<br />Voici les cinq plus grands risques encourus par les enfants lorsqu’ils surfent sur le net :<br />1. Le vol de données (identité, adresse, mots de passe).2. Les logiciels malveillants (virus, logiciels-espions, publiciels, etc.)3. Les contenus inappropriés (pornographie, violence, propagande).4. Le bullying en ligne ( HYPERLINK quot; http://en.wikipedia.org/wiki/Cyber-bullyingquot; cyberbullying).5. Les prédateurs (dans les forums, sites de réseaux sociaux).<br />Plusieurs chiffres choquants ressortent de plusieurs études. Depuis deux ans, 90 000 prédateurs sexuels ont été exclus de MySpace. Ce nombre a de quoi inquiéter les parents. En effet, si un nombre aussi élevé a été décelé sur MySpace, combien en retrouve-t-on dans les autres sites? Facebook a pu retracer 9000 prédateurs en faisant une recherche relative aux exclus de MySpace. <br />Les jeunes filles sont particulièrement touchées par les prédateurs sexuels sur le web. Ces derniers utilisent les médias sociaux pour entrer en contact avec des jeunes. Sur Facebook, nombreux sont ceux qui envoient des demandes d’amitié à de parfaites inconnues. Ils espèrent poursuivre la relation jusqu’à ce qu’une rencontre se produise. Leur but est assez clair : obtenir des faveurs sexuelles. Une jeune fille a eu la mauvaise surprise de recevoir des appels chez elle en pleine nuit après qu’elle eu accepté un homme comme ami sur le populaire site. <br />Ces détraqués arrivent à faire des victimes en étant persuasifs et en gagnant la confiance de leur interlocuteur. La prévention est de mise.<br />Bonne nouvelle, une application iPhone permet aux gens de localiser les prédateurs sexuels où qu’ils soient. En effet, les 50 états américains obligent les gens accusés de délits sexuels à s’inscrire à un registre. Les utilisateurs de iPhone peuvent donc savoir à tous moments si un de leur contact est près d’un prédateur enregistré. Pratique, mais pas encore tout à fait au point, paraît-il. Mauvaise nouvelle, cette application n’existe pas au Canada. Les parents devront donc continuer de s’impliquer auprès de leurs jeunes plutôt que de laisser, une fois de plus, la technologie s’occuper d’eux.<br />laissent leur empreinte…<br />Dans un autre ordre d’idées, une large étude internationale a été menée. Un fait peut sembler amusant : 84% des enfants de moins de deux ans au Canada ont déjà une empreinte numérique. Leurs parents ont cru bon de créer des pages Facebook à leur nom ou encore de publier des photos d’eux, parfois même avant même leur naissance, en montrant les échographies. 9% de ces enfants ont même une adresse courriel active à leur nom. Comme le dit John Robert Smith, instigateur de l’étude : « En agissant de la sorte, les parents posent les bases d'un historique numérique qui va suivre la personne le reste de sa vie. » L’empreinte numérique peut aider ou nuire à quelqu’un. C’est agir contre le consentement d’une personne qui n’est pas capable de se défendre, de donner son opinion, d’ouvrir un ordinateur ou même de manger seule. <br />Les enfants ne découvriront pas leurs premiers moments de vie dans un album photo ou de scrap booking mais bien sur un ordinateur. Facebook permet même de télécharger tout ce que contient notre profil sur notre ordinateur. Les parents pourront donc voir grandir leur enfant à travers leurs ordinateurs. <br />L’empreinte numérique perdurera et des gens mal intentionnés peuvent s’en servir contre vous. Un nouveau phénomène se développe présentement chez les adolescents. Il s’agit du « dedipix », principalement utilisé sur la plate-forme Skyblogs. Le « dedipix » est une dédicace, souvent un pseudo, écrit sur la peau, photographié et mis en ligne. Le but de ces dédicaces est du susciter des commentaires sur le blogue de la personne. Il peut par la suite y avoir surenchère. Cette pratique est prise comme un jeu par les jeunes et peut paraître bien inoffensive. Mais, qui dit susciter de l’intérêt dit choquant. Les jeunes se dénudent donc de plus en plus et inscrivent leur pseudo à des endroits plus que particuliers parfois, dans le but d’obtenir le plus de « comms » possible. Pour 200 commentaires, il est possible d’obtenir une « dedipix » sur une fesse ou sur un sein.<br /> La plupart des jeunes qui participent à ces jeux sont mineurs et ne se cachent pas le visage pour protéger leur identité. Il est facile d’imaginer la réaction d’un parent qui tomberait par hasard sur la photo de son enfant. Il suffit de taper « Dedipix Skyblog » dans Google pour constater l’étendu des dégâts. Ces signatures seront permanentes sur Internet, nuiront à ces jeunes éventuellement et porteront atteinte à leur réputation. Les spécialistes de la cybercriminalité sont inquiets. Ils craignent que cette pratique attire des pédophiles, qu’ils retrouvent d’où viennent les photos et qu’ils contactent les jeunes via leur blogue. Ce phénomène ramène une fois de plus le débat sur la surveillance des activités des ados sur le web par les parents. <br />et se font harceler<br />Le harcèlement entre jeunes est fréquent dans les écoles et les éducateurs peuvent dans une certaine mesure les contrôler, car les coups physiques et verbaux sont visibles. Mais qu’en est-il sur Internet? Le cyber-harcèlement touche beaucoup de jeunes, plus qu’on le penserait à première vue. Le cyber-harcèlement peut également être désigné sous le terme de  « bullying », qui provient de l’anglicisme « bully », qui peut être traduit par les termes brute et tyran. Dans le cas du « bullying », le tyran agit de manière délibérée, et ce dans le but de nuire.<br /> Il est effrayant de savoir que quatre enfants sur dix sont victimes de cyber-harcèlement. Selon une étude menée aux États-Unis, 13% des enfants de 13-14 ans se servent des médias sociaux pour proférer des menaces et intimider leurs camarades de classe, Internet leur procurant un certain degré de confidentialité. Plus près de nous, à Sherbrooke, le nombre de plaintes pour harcèlement sur le web a bondi de 41%. Vendetta, vengeance personnelle et harcèlement pur et simple sont des problématiques courantes. Un jeune violoniste qui se suicide en se lançant d’un pont après que ses camarades de classe eurent mis en ligne une vidéo le montrant avec un autre garçon ou une jeune fille popularisée par un site crée par des camarades de classe et qui l’insultent, voilà ce qu’est la cyber-intimidation. Et c’est grave. L’avènement d’Internet permet de s’exprimer, mais certaines limites doivent être respectées. La vie privée doit le rester. <br />L’envoi de « Sextos » est un autre phénomène émergent et inquiétant. Les « Sextos » sont l’équivalent des « textos », mais à caractère sexuel. Des jeunes filles se prennent en photo ou se filment nues avec leur téléphone cellulaire et envoient ces photos ou vidéos, soit à leurs amis ou à leur copains. Ces « Sextos » sont dangereux car encore une fois, ils peuvent attirer des pédophiles, mais ils peuvent également faire accuser les jeunes filles. En Pennsylvanie, en 2009, trois jeunes filles de 14 et 15 ans ont été poursuivies pour fabrication, dissémination et possession de matériel pornographique. Leurs copains ont également été accusés de possession de matériel à caractère pornographique. (Source : Cyberpresse) Même un mineur peut être accusé de pédophilie. <br />Une jeune fille a vu la vidéo qu’elle avait envoyé via son cellulaire à son petit ami être diffusée sur Internet après leur rupture. Une autre a compris trop tard qu’elle venait d’envoyer une photo d’elle en petite tenue au père de son copain, qui se servait du cellulaire de ce dernier pour la « texter ». Tout comme les courriels, une fois la touche « Enter » pesée, nous n’avons plus aucun moyen de récupérer le message texte ou le sexto envoyé. Les parents, lorsqu’ils offrent des cellulaires à leurs enfants, doivent les sensibiliser aux dangers d’une mauvaise utilisation de leur nouveau jouet. <br />Ces pratiques sont encouragées par des magasines féminins, comme le Elle Québec, dont les articles se retrouvent en ligne et accessibles à tous. (Source : http://www.ellequebec.com/amour/sextos-dix-regles-pour-devenir-pro/a/29840)<br />Tristes histoires<br />Pactes de suicide et aide au suicide <br />Les nouveaux moyens de communication sont utilisés pour le meilleur…et pour le pire. Ils permettent des rencontres agréables, des retrouvailles fortuites ou recherchées et des échanges inspirants. Mais le revers de la médaille existe et il est troublant. Des jeunes désespérés nouent des pactes de suicide via le web ou encore diffusent du contenu pour le moins morbide.<br />Trois jeunes gens se sont promis de se suicider ensemble en France, via un site web, désormais fermé par la police. Ils ont planifié leur suicide en « chattant », se sont rencontrés pendant la nuit et se sont rendus en voiture dans un bois. Une des jeunes à changé d’avis en cours de route et a demandé à descendre de la voiture. Elle n’a pas prévenu les autorités, par respect pour le pacte des deux autres. Ils ont été retrouvés dans leur voiture par des bucherons qui passaient par là. La chance à été de leur côté. Malheureusement, ce n’est pas le seul exemple de ce type de pacte de suicide. <br />Deux jeunes femmes dans la vingtaine se sont rencontrées sur un forum de discussion sur le suicide. Elles ne se connaissaient pas avant de se croiser sur ce forum. Elles ont pris une voiture et sont allées se stationner sur une ligne de chemin de fer commerciale. Elles sont mortes sur le coup. Il a été rapporté par la suite que l’instigatrice de ce pacte n’en était pas à sa première tentative. Elle avait organisé quelques mois auparavant un suicide collectif duquel elle a réchappé. Le police n’avait pas cru bon, après la première organisation de suicide, de fermer le site ou du moins de faire plus de surveillance pour prévenir ce genre d’événement. <br />Les pactes de suicide sur Internet semblent arriver périodiquement. Le Japon et la France semblent particulièrement touchés par ce phénomène. Pour ce qui est du Japon, les experts s’entendent pour dire qu’un malaise plus profond existe au Japon. Il serait donc approprié de conclure qu’Internet n’est qu’une opportunité de plus offerte aux gens pour obtenir des informations rapidement et pour pouvoir être en lien plus facilement avec d’autres gens qui comme eux souffrent. <br />Il nous est maintenant possible de visionner du contenu en continu et en direct. Pourtant, la diffusion en direct n’est pas toujours une bonne chose. Un jeune homme s’est suicidé en direct sur le site Justin.tv en absorbant une grande quantité de médicaments. Plusieurs centaines de personnes regardaient « l’événement » mais personne n’a cru bon de prévenir la police. Ils ont regardé l’adolescent de 16 ans étouffer sans réagir. Tous croyaient qu’il s’agissait d’une comédie ou d’une mauvaise blague. Les gens sont donc devenus insensibles à ce qu’ils regardent et croient que tout le contenu sur le web n’est que fiction. <br />Cette triste histoire en amène une autre, celle de Brandon Vedas, gros consommateur de drogue, connu sous le pseudonyme de Ripper sur plusieurs forums et sites de « Chat ». Il a absorbé une grande quantité de drogue en direct via sa webcam en décrivant toutes les actions qu’il entreprenait. Lui aussi est mort sous les yeux de plusieurs personnes, sans qu’aucune d’entre elles ne réagisse. Sa mort a amené un grand débat par rapport à l’utilisation des médias sociaux par les jeunes et par rapport à la surveillance que les parents et adultes devraient exercer. Encore une fois, les gens n’ont pas compris que ce qu’ils voyaient était réel. Sa mort aurait pu être évitée. <br />Plusieurs blogues et forums donnent des trucs pour aider les gens se rencontrer et à se suicider. Une meilleure surveillance de la toile pourrait prévenir ces suicides. La police dit être impliquée et chercher à combattre les suicides. Pourtant, des sites traitant du sujet sont toujours publiés. <br />En conclusion, Internet et les médias sociaux peuvent être nuisibles. Le vol, la violence, l’intimidation, le harcèlement et la mort y flottent, prisonniers d’un nuage invisible. Bien entendu, il est possible d’éviter ces problèmes. Les solutions passent par la conscientisation des gens, plus particulièrement des parents et des jeunes. Ne vous faîtes pas avoir, il est possible de naviguer, de rencontrer et de s’informer en toute sécurité! <br />En terminant, une citation de Jean-Michel Planche, du blogue Never Give Up : « Ce n’est pas l’Internet qui est mauvais … c’est fondamentalement l’usage que nous en faisons parfois et nous même … au demeurant. »<br />Médiagraphie<br />Fraudes sur Internet<br />Gendarmerie Royale du Canada, Division F, Sites de rencontres et de réseautage social : une mise en garde des services de police (EN LIGNE) -22 mars 2010- http://www.rcmp-grc.gc.ca/sk/news-nouvelle/2010-03-22-fraud-fraude-fra.htm<br />Canoe.ca, Blogue de François Charron, Alerte à la fraude, (EN LIGNE) -Octobre 2010- http://www.francoischarron.com/alerte-a-la-fraude-verified-by-visa-par-courriel/-/jbDZMTGvSF/menu/ <br />Banque RBC, Protection des renseignements personnels et sécurité Canada, Fraude par courriel et faux sites web, (EN LIGNE) -Octobre 2010- http://www.rbc.com/rensperssecurite/ca/email-and-website-fraud-1.html <br />TF1 News, NEWS, Sur Facebook, l’arnaque aux 40 000 victimes, (EN LIGNE) -12 avril 2010- http://lci.tf1.fr/high-tech/2010-04/sur-facebook-l-arnaque-ikea-fait-40-000-victimes-5806581.html <br />Menaces sur Facebook<br />Radio-Canada, Information, De nouvelles preuves contre David Abitbol, (EN LIGNE) -4 octobre 2010- http://www.radio-canada.ca/regions/Montreal/2010/10/03/002-Facebook-arrestation-Mtl.shtml<br />Le Post, Section faits divers, Le profil Facebook de Camille, tuée par sa copine est toujours actif (EN LIGNE)-22 janvier 2009- http://www.lepost.fr/article/2009/01/16/1389130_camille-tuee-par-sa-copine-son-profil-facebook-est-toujours-actif.html <br />Le Figaro, Actualités, Il tue sa femme à cause de Facebook (EN LIGNE) -20 septembre 2008-http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2008/10/20/01011-20081020FILWWW00490-il-tue-sa-femme-a-cause-de-facebook.php <br />Melty.fr, Actualités, Encore un meurtre à cause de Facebook (EN LIGNE)-19 mars 2010-http://www.melty.fr/encore-un-meurtre-a-cause-de-facebook-actu31044.html#encore-un-meurtre-a-cause-de-facebook-actu31044.html <br />Sites de rencontre-drame<br />France-Soir, par Jean-Marc Aubert, Procès – La rencontre sur Internet tourne mal (EN LIGNE) -4 janvier 2009- http://www.francesoir.fr/divers/proces-la-rencontre-sur-internet-tourne-au-drame<br />MySpace<br />Nouvel Obs, Section Monde, Un canular sur MySpace tourne au drame (EN LIGNE) -23 juin 2008- http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/monde/20080516.OBS4118/un-canular-sur-myspace-tourne-au-drame.html<br />Suicides<br />France-Soir, par Nathalie Mazier, Drame- Suicides prémédités sur la toile (EN LIGNE) -20 octobre 2008- http://www.francesoir.fr/divers/drame-suicides-premedites-sur-la-toile<br />Wikipedia, Brandon Vedas (EN LIGNE) -4 octobre 2010- http://en.wikipedia.org/wiki/Brandon_Vedas<br />BBC News, World Edition, Net grief for online “suicide” (EN LIGNE) -4 février 2003- http://news.bbc.co.uk/2/hi/technology/2724819.stm<br />Le Post, Section Faits divers, Ils font un pacte suicidaire sur le net (EN LIGNE)-26 mai 2008-http://www.lepost.fr/article/2008/05/26/1198261_ils-font-un-pacte-suicidaire-sur-le-net.html<br />Persee, Revue scientifique, Suicide au Japon, suicide à la japonnaise (EN LIGNE)- http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rfsoc_0035-2969_1964_num_5_4_6387<br />Enfants et jeunes sur Internet<br />Profil Technology, Vos enfants et Internet, Les recherches Internet de nos enfants (EN LIGNE) -18 juin 2010- http://blog.profiltechnology.com/comprendre/les-recherches-internet-de-nos-enfants/ <br />Réseau Éducation Médias, Comment les enfants utilisent-ils Internet? Faits saillants (EN LIGNE) -2009- http://www.media-awareness.ca/francais/ressources/projets_speciaux/sondage_ressources/perspective_eleves/utilisation_internet/faits_saillants/utilisation_internet_canada.cfm <br />Le Devoir, Section Actualités en société, Empreintes électronique et décadence numérique (EN LIGNE) -16 octobre 2010- http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/298152/empreintes-electroniques-et-decadence-numerique (empreinte électronique)<br />Relief, blogue de François Guité, Les 5 grands risques Internet pour les enfants (EN LIGNE) -20 juillet 2007- http://www.francoisguite.com/2007/04/les-5-grands-risques-internet-pour-les-enfants/<br />Cyberpresse.ca, Nouvelles, 90 000 prédateurs sexuels exclus de MySpace (EN LIGNE) -7 février 2009- http://technaute.cyberpresse.ca/nouvelles/internet/200902/05/01-824516-90-000-predateurs-sexuels-exclus-de-myspace.php <br />Never Give up, Blogue de Jean-Michel Planche, Les prédateurs sexuels, Internet et nos enfants (EN LIGNE) -8 avril 2010- http://www.jmp.net/2010/04/1113/ <br />Gender and Media Diversity Center, par Vincent Potage, Les réseaux sociaux : nouveau terrain de chasse pour « prédateurs sexuels » (EN LIGNE) -24 décembre 2009- http://www.genderlinks.org.za/article/les-rseaux-sociaux-nouveau-terrain-de-chasse-des-prdateurs-sexuels-2009-12-24 <br />Zigonet, section Insolite, Une application iPhone pour localiser les prédateurs sexuels (EN LIGNE) -3 août 2009- http://www.zigonet.com/iphone/une-application-iphone-pour-localiser-les-predateurs-sexuels_art7382.html <br />Identitas, Section tendances, Phénomène Dedipix…jeunes, attention aux traces que vous laissez! (EN LIGNE) -7 octobre 2010- http://www.identitas.fr/2010/10/dedipix-jeunes-attentions-aux-traces-que-vous-laisserez/ <br />Tendances Antipode, Blogue de Gérard Cattan, Vie privée sur Internet, un danger pour les plus jeunes (EN LIGNE) -5 octobre 2010-http://tendancedesantipodes.blogspot.com/2010/10/vie-privee-sur-internet-un-danger-pour.html <br />L’Atelier, Section Sécurité, Le harcèlement sur le web vise tous les adolescents (EN LIGNE) -6 mars 2008-http://www.atelier.fr/securite/10/06032008/enfants-securisation-cyberbulling-ncpc-36163-.html <br />L’Atelier, Section Sécurité, Le harcèlement a son prolongement sur le web (EN LIGNE) -4 décembre 2007-http://www.atelier.fr/recherche/10/04122007/le-harcelement-a-son-prolongement-sur-internet-35646-.html <br />Cyberpresse, La Tribune, Harcèlement criminel via le web, un nouveau crime en forte hausse (EN LIGNE) -26 juillet 2010- http://www.cyberpresse.ca/la-tribune/faits-divers/201007/26/01-4301304-harcelement-criminel-via-le-web-un-nouveau-crime-en-forte-hausse.php <br />LCN, Faits divers, Une adolescente visctime d’intimidation sur Internet (EN LIGNE) -20 octobre 2003- http://lcn.canoe.ca/infos/faitsdivers/archives/2003/10/20031020-184800.html <br />Site de Dominic Desbiens, Section Opinions, Les Sextos : nouveau moyen d’extériorisation ou d’intimidation? (EN LIGNE) -22 avril 2009- http://www.dominicdesbiens.com/articles/les-sextos-nouveau-moyen-dexteriorisation-ou-dintimidation.html <br />Canoe.ca, L’Art de vivre, L’ère des Sextos ( EN LIGNE) - 6 septembre 2009- http://www.canoe.com/artdevivre/ellelui/article1/2009/09/08/10791331-jdm.html<br />