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La démocratie indienne a parlé haut et fort. Avec un score historique, le
BJP a reçu un mandat clair : le changement c’est maintenant. Après les
hésitations, atermoiements et attentes depuis plus de deux, l’éléphant indien vient
de se réveiller. Espérons qu’il sera raison garder et qu’il mettra sa puissance au
service de la croissance inclusive.
On revient de loin : avec une croissance du PIB supérieure à 9% avant
la crise de 2008/2009, l’économie indienne avait ralenti son allure avec
« seulement » 4,5% de croissance annuelle, une production manufacturière en
recul premier trimestre 2014 et des prix à la consommation qui ont augmenté de
8,6% en avril dernier.
Bref, le nouveau gouvernement indien se retrouve face à un défi
rassurer les milieux économiques, assurer que les fruits de la croissance seront
partagés entre tous les entrants sur un marché chauffé à blanc par sa jeunesse (la
moitié de la population à moins de 25 ans).
Un ralentissement économique dans la durée préjugerait des facultés du
pays à absorber les nouveaux arrivants sur le marché du travail (500.000 jeunes
ingénieurs par an, par exemple) et plus généralement à améliorer les conditions
de vie des Indiens, qui sont déjà disparates.
Un premier chantier va être de faciliter la prise de décision des
administrations. Ces dernières ont été très touchées par la lutte anticorruption.
Les fonctionnaires sont fébriles de prendre rapidement une quelconque décision
pour ne pas être accusé de favoritisme. Ainsi, l’objectif gouvernemental est de
relancer les projets de grande infrastructure (routes, aéroports,
ports, centrales électriques, production de charbon, etc.).
La conséquence à terme doit être un retour en masse des investisseurs
étrangers (groupes internationaux, sous-traitants, PME-TPE/PMI-TPI)
échaudés par l’équipe dirigeante précédente. Cependant, des secteurs comme la
grande distribution sont exclus de cette ouverture, cette dernière devant rester
locale selon le BJP, le parti « nationaliste » au pouvoir.
Un système uniformisé de taxe indirecte devrait être mis en place dans
tout le pays. En effet, chaque Etat fédéré de l’Union indienne peut avoir sa
législation, source parfois de dumping fiscal et entrainant de larges coûts pour les
importateurs lors de la traversée des différents Etat. C’est une avancée
significative. Pour ce qui est de l’inflation, les politiques de taux hauts appliquées
par la Banque centrale indienne devront sans doute être revues puisque
relativement inefficace et contreproductive : le prix élevé de l’argent constitue un
frein à la croissance..
Enfin, la maîtrise des déficits publics, aujourd’hui sur la sellette des
agences de notation, sera suivie de près par les partenaires internationaux du
pays.
L’éléphant indien s’est doté d’un cornac autoritaire en la personne de
Narendra Modi. Ce pays à la complexité d’un « Rubik’s cube » (pour reprendre
l’heureuse formule de Jean-Joseph Boillot) deviendra-t-il la Chine du XXIème
siècle ?
Pour le savoir, rien ne vaut une visite sur place pour apprécier l’énergie
vivifiante et la liberté d’agir qui stimule l’esprit et la croissance.
Créée notamment à l’initiative de Jean-Joseph Boillot et Philippe
Humbert, EURO-INDIA ECONOMIC AND BUSINESS GROUP (EIEBG) est un
réseau informel proposant une plateforme de contacts et d’échanges afin de
promouvoir les projets entre l’Inde et l’Europe.
EIEBG part du constat alarmant de la faiblesse de ces relations. Par de
nombreuses manifestations à Paris et en région, mais aussi dans les principales
métropoles indiennes, EIEBG réunit des passionnés de ce pays continent. On y
rencontre aussi bien des représentants du monde des affaires que des milieux
artistiques ou des acteurs des ONG.
EIEBG compte plus de 8000 membres et contacts répartis dans une
douzaine de club en Europe.
Pour en savoir plus : http://eiebg.unblog.fr/
INDIANDESK	
  :	
  	
  
UN	
  CLUSTER	
  PRIVE	
  AUX	
  SERVICES	
  DES	
  ENTREPRISES	
  	
  
Dans le n° 1 de Lettres indiennes (http://fr.scribd.com/doc/206420786/Lettresindiennes-
newsletter-d-INDIANdesk-cle-reseau-d-avocats-fevrier-2014), nous vous avions présenté le service
proposé par cLé réseau d’avocats. Ainsi, Me Christophe Lèguevaques et Me Olivier Hirtzlin-Pinçon
proposent d’accompagner les entreprises françaises dans leurs développements avec l’Inde et
d’accueillir les entreprises indiennes dans leur volonté d’investir en France et en Europe.
Les attentes des entreprises exportatrices ne se limitent pas aux seuls aspects juridiques –
loin de là !- même si ces derniers peuvent être stratégiques. Les fonctions RH, financière,
rapprochement et sélection d’entreprises revêtent une importance considérable.
C’est la raison pour laquelle, plusieurs prestataires de services spécialisés dans les relations
avec le sous-continent indien se sont rapprochés pour former un cluster privé. Au fil des numéros,
nous vous présenterons les membres, à savoir :
- Aaron LE PIERRES et son bureau d’études XY-Europe (www.xyeurope.eu) qui fait
l’objet d’une présentation détaillée (p. 2)
- Xavier BERTRAND et sa société Nayanam seront les invités de la prochaine Lettres
indiennes (automne 2014),
- la société Saffron Hr Consulting (www.saffron-hrc.com), dirigée par Hassen
MEHIRIS, spécialiste du recrutement, de l’expatriation et des solutions RH pour
grands groupes sera présentée dans l’édition de l’hiver 2014-2015 des Lettres indiennes.
Le propre de ce cluster est d’être évolutif et attentif aux attentes et aux besoins des
entreprises franco-indiennes. C’est pour cela que sa composition et ses compétences pourront
évoluer avec le temps ou les besoins. Une même exigence d’excellence motive ses membres.
Il	
  suffit	
  de	
  se	
  promener	
  
en	
   Inde,	
   d’aéroport	
   en	
  
aéroport,	
   pour	
   comprendre	
   la	
  
croissance	
   indienne	
   (photo	
   de	
  
droite,	
  aéroport	
  d’Hyderabad).	
  
Certes,	
   après	
   la	
  
décennie	
   de	
   l’envol	
   avec	
   plus	
  
de	
   9	
   %	
   par	
   an	
   (1998-­‐2008),	
   la	
  
croissance	
   du	
   PIB	
   s’est	
  
stabilisée	
  autour	
  de	
  5	
  %	
  par	
  an.	
  
Par	
   comparaison,	
   le	
  
gap	
   avec	
   la	
   croissance	
  
européenne	
   est	
   d’autant	
   plus	
  
impressionnant	
   que	
   les	
  
différents	
   gouvernements	
  	
  
indiens	
   tentent	
   de	
   favoriser	
   la	
  
‘croissance	
  inclusive’.	
  
Mais	
  le	
  véritable	
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n’est-­‐il	
  pas	
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  la	
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  Les	
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le	
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  en	
  
1970,	
   le	
   PIB	
   par	
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actuellement	
  de	
  6500	
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  en	
  
Chine	
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   de	
   1500	
   dollars	
   en	
  
Inde.	
  
	
  
©	
  Photo	
  CLE	
  –	
  Mars	
  2014	
  –	
  Aéroport	
  d’Hyderabad.	
  
Retrouver	
  CLE	
  réseau	
  d’avocats	
  sur	
  internet	
  :	
  
www.leguevaques.com	
  
	
  
	
  
©LEGUEVAQUES	
  AVOCATS,	
  Selarl	
  au	
  capital	
  de	
  155.000	
  €,	
  RCS	
  Paris	
  443	
  426	
  200,	
  inscrite	
  auprès	
  du	
  Barreau	
  de	
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35	
  Bd	
  Malesherbes	
  75008	
  Paris	
  –	
  paris@cle-­‐avocats.com	
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  Tél.	
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  d’avocats	
  soutient	
  le	
  
photographe	
  Jean-­‐Christian	
  Cottu	
  	
  
Le studio photo (au Rajasthan) – Comment différencier tous ces gens
rencontrés au cours de mes voyages de ceux que je connais depuis toujours et
qui peuplent nos grandes cités modernes ? Un mot me vient à l’esprit : la
dignité. Qualité qui n’a rien à voir avec la fierté, celle-ci dérivant de
l’accomplissement d’un acte, d’une prouesse ou d’une œuvre. C’est en
réfléchissant au moyen de capter cette essence intemporelle que m’est venue
l’idée du studio photo pour isoler-et par conséquent identifier-les éléments
subsistants d’un individu et garder ainsi la trace d’une humanité exclue de
la civilisation contemporaine. – Jean Christian COTTU
http://jeanchristiancottu.com/	
  
Aaron	
  LE	
  PIERRES	
  (XY	
  Europe)	
  en	
  3	
  QUESTIONS	
  
	
  
Pourquoi	
  avez	
  vous	
  décidé	
  de	
  racheter	
  XYE	
  ?	
  
En référence au concept du dharma, j'imagine que cela constituait ‘mon chemin de vie’. Après avoir
terminé mon cursus Ingénieur/MBA, je suis parti en Inde pour contribuer au développement d’une filiale
d’un grand groupe français de l’aéronautique et défense. J’ai des origines indiennes et je connaissais déjà ce
pays. Néanmoins, y travailler permet de se rendre des opportunités extraordinaires qu’offrent l’Inde. Après
quelques années, je suis rentré en France en tant que consultant dans un grand cabinet de conseil, où je suis
resté impliqué dans les échanges franco-indiens. J’ai eu l’honneur d’être choisi par Mr Charles WILHELM
comme son successeur aux commandes de XY EUROPE, un cabinet exclusivement dédié à
l’accompagnement des entreprises européennes en Inde depuis 20 ans.
Pourquoi	
  les	
  entreprises	
  françaises	
  doivent-­‐elles	
  s'intéresser	
  au	
  marché	
  indien	
  ?	
  
Au risque de paraitre provocateur, c’est surtout ne pas se poser la question de ce
marché qui me parait curieux. Les fondamentaux d’un grand marché à venir sont là : l’Inde c’est la
démocratie la plus peuplée au monde, qui connaît une explosion de sa classe moyenne, dotée d’un système
juridique néo-britannique donc sécurisant, ...
L’habilité des indiens à trouver des solutions singulières face à des défis exceptionnels, alliée à leur
capacité à s’adapter rapidement, en fait aussi une superbe plateforme d’apprentissage pour attaquer d’autres
pays compétitifs. Lorsqu’une entreprise a des atouts technologiques, des références, et une équipe organisée,
pourquoi ne pas adopter une attitude proactive et prendre part à cette dynamique indienne ? Notre contexte
économique morose doit renforcer la détermination des entreprises à être ambitieux vers des pays comme
l’Inde.
Comment	
  XYE	
  intervient	
  elle	
  ?	
  Quels	
  liens	
  avec	
  l’INDIAN-­‐DESK	
  ?	
  
Notre mission est de transformer les opportunités de développement ou collaborations en réussites
économiques pour l’industrie européenne. 20 ans de pratiques d’affaire exclusivement avec l’Inde permettent
naturellement de tisser un réseau exceptionnel au sein de la communauté d'affaires locale, mais aussi
d’acquérir une expérience opérationnelle des pratiques d’affaires. On évalue nos entreprises clientes sous un
angle technique, et tachons en quelque sorte de la projeter dans l’environnement indien pour proposer une
stratégie durable et rentable. En 20 ans, aucun de nos clients n’a connu d’échec, de litige ou de procès sur
leurs opérations capitalistiques en Inde, et nous sommes ainsi reconnus par des institutions prestigieuses
comme la FIM, l’ONUDI, etc…
Au-delà de la connaissance du pays et des aspects commerciaux, industriels et financiers, les enjeux
juridiques sont primordiaux pour garantir le succès d’un développement en Inde. C’est dans cette
perspective que nous travaillons avec le cabinet « cLé réseau d’avocat ». Nous partageons un devoir d’exigence
vis-à-vis de nos clients, et cette vision que l’Inde sera un grand relai de croissance à venir. Notre association
permet ainsi d’offrir toutes les palettes de services nécessaires à un développement réussi des entreprises en
Inde.
Pour	
  en	
  savoir	
  plus	
  :	
  www.xyeurope.eu	
  
L’OFFSET	
  ?	
  	
  
ou	
  comment	
  pénétrer	
  le	
  	
  marche	
  indien	
  
	
  
Aaron Le Pierrès,
président de XY-Europe
Les	
  marchés	
  publics	
  de	
  secteurs	
  à	
  haut	
  contenu	
  technologique	
  
tendent	
  souvent	
  à	
  favoriser	
  l’industrie	
  du	
  pays	
  acheteur.	
  
En	
  Inde,	
  la	
  réglementation	
  impose	
  des	
  obligations	
  d’offset	
  aux	
  
entreprises	
  étrangères	
  souhaitant	
  participer	
  aux	
  programmes	
  
publics	
  indiens	
  significatifs	
  (>	
  37	
  millions	
  d’euros)	
  sur	
  les	
  
secteurs	
  de	
  la	
  défense,	
  aéronautique	
  et	
  sécurité.	
  
Il	
  s’agit	
  de	
  démontrer	
  qu’une	
  partie	
  du	
  programme	
  proposé	
  
par	
  l’entreprise	
  étrangère	
  implique	
  le	
  tissu	
  industriel	
  indien	
  (à	
  
hauteur	
  de	
  30	
  à	
  50%	
  de	
  la	
  valeur	
  du	
  contrat).	
  
Offet	
  entre	
  obligation	
  réglementaire	
  et	
  opportunité	
  de	
  croissance	
  
L’Inde est l’un des plus importants importateurs d’équipements de défense, aéronautique
et de sécurité. Il existe de nombreuses opportunités pour l’industrie européenne (Aircraft : Rafale,
M-2000, etc. Hélicoptères, Véhicules, Système de sécurité des frontières, …). Dans cette
perspective, les offsets ne doivent pas être perçues seulement comme une obligation réglementaire,
mais également comme une opportunité de s’inscrire à long terme sur le marché indien.
	
  
L’offset	
  n’est	
  pas	
  réservé	
  qu’aux	
  grands	
  groupes	
  
Cette problématique est relativement bien appréhendée par les grands groupes, mais la
pyramide des fournisseurs européens gagnerait sans doute à mieux exploiter les modalités de
réglementation indienne des offset. Par exemple, une PME ou ETI peut cumuler des offset dans le
cadre d’un courant d’affaires avec l’Inde, et remonter ce flux à leurs clients européens dans le
cadre d’un contrat indien. C’est ainsi l’assurance d’assurer une visibilité auprès des grands OEM
européens, mais aussi de tisser les premières relations d’affaire avec l’Inde, qui sera probablement
un grand relais de croissance à venir.
Une	
  nouvelle	
  équipe	
  gouvernementale	
  pro	
  business	
  ?	
  
Le nouveau gouvernement indien promet des procédures d’acquisition de système
d’aéronautique et de défense plus efficaces, tout en créant un cadre plus favorable à
l’investissement étranger en Inde. Les opportunités existent et des places sont encore à prendre,
mais plus on attend, plus le ticket d’entrée sera cher…
L’Inde	
  pour	
  les	
  nuls	
  ?	
  	
  
INDISPENSABLE	
  
Notre	
   ami	
   Jean-­‐Joseph	
  
BOILLOT	
   a	
   encore	
   sévi.	
   Ce	
   livre	
  
d’une	
   richesse	
   inouï	
   nous	
   permet	
  
d’avoir	
   une	
   vision	
   globale	
   et	
  
passionnante	
  de	
  ce	
  pays	
  continent	
  
à	
  l’histoire	
  millénaire.	
  
Chaque	
   page	
   est	
   une	
  
découverte,	
   un	
   télescopage	
   dans	
  
l’espace	
  et	
  dans	
  le	
  temps,	
  une	
  mise	
  
en	
  perspective	
  et	
  en	
  correspondan-­‐
ce.	
  Indispensable	
  pour	
  ceux	
  qui	
  ne	
  
connaissent	
   pas	
   l’Inde	
   et	
   même	
  
pour	
   ceux	
   qui	
   prétendent	
   la	
  
connaître…	
  	
  
CLE	
  
Jean-Joseph Boillot est agrégé de sciences économiques et
sociales et docteur en économie. Il a notamment enseigné à l’École normale
supérieure et travaillé sur l’Asie comme chercheur associé au CEPII.
Il rejoint en 1990 le ministère des Finances comme conseiller
économique pour suivre les processus de transition dans les grandes zones
émergentes du monde : Europe centrale et orientale, ex-URSS, Asie
émergente et du monde chinois et enfin conseiller financier pour l’Inde et
l’Asie du Sud à partir de New Delhi entre 2003 et 2005 pour la Direction du
Trésor.
Il rentre à Paris en 2006 comme spécialiste Inde-Chine partageant
son temps entre des enseignements spécialisés sur ces pays et des activités de
conseil pour des organismes publics et de grandes entreprises ainsi qu’au club
du CEPII dont il anime le cycle « PAYS EMERGENTS » depuis 2007.
Dans ce cadre, il a ouvert un nouveau champs de recherche autour
de la montée de l'Afrique et son impact sur les deux géants asiatiques qui l'a
conduit a élaborer le concept de "Chindiafrique". Présenté à l'occasion de
nombreuses conférences, c'est devenu le titre d'un livre remarqué en 2013.
On en retiendra deux idées: la notion de « triangle des géants » comme nouvel
espace structurant de l'économie mondiale à l'horizon 2030; l'importance de
la notion de « business models » dans la construction de cet espace avec les
concepts d’innovations « frugales » ou « disruptives ».
Auteur de plus de 20 livres, dont L'Innovation Jugaad, redevenons
ingénieux (traduction-adaptation, Diateino 2013), KAL, un abécédaire de l'Inde
moderne (Buchet-Chastel 2011), L’Économie de l’Inde (Découverte 2009 2e éd), et
Chine Hong Kong Taïwan, une nouvelle géographie économique de l’Asie à La
Documentation Française (2001). Il est également cofondateur du Euro-
INDIA ECONOMIC & BUSINESS GROUP (EIEBG), membre du comité éditorial
d’ALTERNATIVES ECONOMIQUES, du EUROINDIA CENTER, de l’Association
FRANCE-UNION INDIENNE et de CONFRONTATION EUROPE.
(sources : Wikipédia).

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Lettres indiennes-n-2-vf-juin-2014 (la newsletter de l'INDIAN DESK de cLé réseau d'avocats)

  • 1. Lettres indiennes La  newsletter  d’INDIANDESK  –    N°  2  –  2ème  trimestre  2014  –  GRATUIT  –  Version  française     LE  REVEIL  DE  L’ELEPHANT  ?   La démocratie indienne a parlé haut et fort. Avec un score historique, le BJP a reçu un mandat clair : le changement c’est maintenant. Après les hésitations, atermoiements et attentes depuis plus de deux, l’éléphant indien vient de se réveiller. Espérons qu’il sera raison garder et qu’il mettra sa puissance au service de la croissance inclusive. On revient de loin : avec une croissance du PIB supérieure à 9% avant la crise de 2008/2009, l’économie indienne avait ralenti son allure avec « seulement » 4,5% de croissance annuelle, une production manufacturière en recul premier trimestre 2014 et des prix à la consommation qui ont augmenté de 8,6% en avril dernier. 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La conséquence à terme doit être un retour en masse des investisseurs étrangers (groupes internationaux, sous-traitants, PME-TPE/PMI-TPI) échaudés par l’équipe dirigeante précédente. Cependant, des secteurs comme la grande distribution sont exclus de cette ouverture, cette dernière devant rester locale selon le BJP, le parti « nationaliste » au pouvoir. Un système uniformisé de taxe indirecte devrait être mis en place dans tout le pays. En effet, chaque Etat fédéré de l’Union indienne peut avoir sa législation, source parfois de dumping fiscal et entrainant de larges coûts pour les importateurs lors de la traversée des différents Etat. C’est une avancée significative. Pour ce qui est de l’inflation, les politiques de taux hauts appliquées par la Banque centrale indienne devront sans doute être revues puisque relativement inefficace et contreproductive : le prix élevé de l’argent constitue un frein à la croissance.. Enfin, la maîtrise des déficits publics, aujourd’hui sur la sellette des agences de notation, sera suivie de près par les partenaires internationaux du pays. L’éléphant indien s’est doté d’un cornac autoritaire en la personne de Narendra Modi. Ce pays à la complexité d’un « Rubik’s cube » (pour reprendre l’heureuse formule de Jean-Joseph Boillot) deviendra-t-il la Chine du XXIème siècle ? Pour le savoir, rien ne vaut une visite sur place pour apprécier l’énergie vivifiante et la liberté d’agir qui stimule l’esprit et la croissance. Créée notamment à l’initiative de Jean-Joseph Boillot et Philippe Humbert, EURO-INDIA ECONOMIC AND BUSINESS GROUP (EIEBG) est un réseau informel proposant une plateforme de contacts et d’échanges afin de promouvoir les projets entre l’Inde et l’Europe. EIEBG part du constat alarmant de la faiblesse de ces relations. Par de nombreuses manifestations à Paris et en région, mais aussi dans les principales métropoles indiennes, EIEBG réunit des passionnés de ce pays continent. On y rencontre aussi bien des représentants du monde des affaires que des milieux artistiques ou des acteurs des ONG. EIEBG compte plus de 8000 membres et contacts répartis dans une douzaine de club en Europe. Pour en savoir plus : http://eiebg.unblog.fr/ INDIANDESK  :     UN  CLUSTER  PRIVE  AUX  SERVICES  DES  ENTREPRISES     Dans le n° 1 de Lettres indiennes (http://fr.scribd.com/doc/206420786/Lettresindiennes- newsletter-d-INDIANdesk-cle-reseau-d-avocats-fevrier-2014), nous vous avions présenté le service proposé par cLé réseau d’avocats. Ainsi, Me Christophe Lèguevaques et Me Olivier Hirtzlin-Pinçon proposent d’accompagner les entreprises françaises dans leurs développements avec l’Inde et d’accueillir les entreprises indiennes dans leur volonté d’investir en France et en Europe. Les attentes des entreprises exportatrices ne se limitent pas aux seuls aspects juridiques – loin de là !- même si ces derniers peuvent être stratégiques. Les fonctions RH, financière, rapprochement et sélection d’entreprises revêtent une importance considérable. C’est la raison pour laquelle, plusieurs prestataires de services spécialisés dans les relations avec le sous-continent indien se sont rapprochés pour former un cluster privé. Au fil des numéros, nous vous présenterons les membres, à savoir : - Aaron LE PIERRES et son bureau d’études XY-Europe (www.xyeurope.eu) qui fait l’objet d’une présentation détaillée (p. 2) - Xavier BERTRAND et sa société Nayanam seront les invités de la prochaine Lettres indiennes (automne 2014), - la société Saffron Hr Consulting (www.saffron-hrc.com), dirigée par Hassen MEHIRIS, spécialiste du recrutement, de l’expatriation et des solutions RH pour grands groupes sera présentée dans l’édition de l’hiver 2014-2015 des Lettres indiennes. Le propre de ce cluster est d’être évolutif et attentif aux attentes et aux besoins des entreprises franco-indiennes. C’est pour cela que sa composition et ses compétences pourront évoluer avec le temps ou les besoins. Une même exigence d’excellence motive ses membres. Il  suffit  de  se  promener   en   Inde,   d’aéroport   en   aéroport,   pour   comprendre   la   croissance   indienne   (photo   de   droite,  aéroport  d’Hyderabad).   Certes,   après   la   décennie   de   l’envol   avec   plus   de   9   %   par   an   (1998-­‐2008),   la   croissance   du   PIB   s’est   stabilisée  autour  de  5  %  par  an.   Par   comparaison,   le   gap   avec   la   croissance   européenne   est   d’autant   plus   impressionnant   que   les   différents   gouvernements     indiens   tentent   de   favoriser   la   ‘croissance  inclusive’.   Mais  le  véritable  enjeu   n’est-­‐il  pas  dans  la  rivalité  avec   la  Chine  ?  Les  deux  pays  avaient   le  même  niveau  de  richesse  en   1970,   le   PIB   par   habitant   est   actuellement  de  6500  dollars  en   Chine   et   de   1500   dollars   en   Inde.     ©  Photo  CLE  –  Mars  2014  –  Aéroport  d’Hyderabad.   Retrouver  CLE  réseau  d’avocats  sur  internet  :   www.leguevaques.com      
  • 2. ©LEGUEVAQUES  AVOCATS,  Selarl  au  capital  de  155.000  €,  RCS  Paris  443  426  200,  inscrite  auprès  du  Barreau  de  Paris,   35  Bd  Malesherbes  75008  Paris  –  paris@cle-­‐avocats.com  -­‐  Tél.  (33)  5  62  309  152    Pour  ne  plus  recevoir  la  newsletter,  adresser  un  message  à  ohp@cle-­‐avocats.com     cLé  réseau  d’avocats  soutient  le   photographe  Jean-­‐Christian  Cottu     Le studio photo (au Rajasthan) – Comment différencier tous ces gens rencontrés au cours de mes voyages de ceux que je connais depuis toujours et qui peuplent nos grandes cités modernes ? Un mot me vient à l’esprit : la dignité. Qualité qui n’a rien à voir avec la fierté, celle-ci dérivant de l’accomplissement d’un acte, d’une prouesse ou d’une œuvre. C’est en réfléchissant au moyen de capter cette essence intemporelle que m’est venue l’idée du studio photo pour isoler-et par conséquent identifier-les éléments subsistants d’un individu et garder ainsi la trace d’une humanité exclue de la civilisation contemporaine. – Jean Christian COTTU http://jeanchristiancottu.com/   Aaron  LE  PIERRES  (XY  Europe)  en  3  QUESTIONS     Pourquoi  avez  vous  décidé  de  racheter  XYE  ?   En référence au concept du dharma, j'imagine que cela constituait ‘mon chemin de vie’. Après avoir terminé mon cursus Ingénieur/MBA, je suis parti en Inde pour contribuer au développement d’une filiale d’un grand groupe français de l’aéronautique et défense. J’ai des origines indiennes et je connaissais déjà ce pays. Néanmoins, y travailler permet de se rendre des opportunités extraordinaires qu’offrent l’Inde. Après quelques années, je suis rentré en France en tant que consultant dans un grand cabinet de conseil, où je suis resté impliqué dans les échanges franco-indiens. J’ai eu l’honneur d’être choisi par Mr Charles WILHELM comme son successeur aux commandes de XY EUROPE, un cabinet exclusivement dédié à l’accompagnement des entreprises européennes en Inde depuis 20 ans. Pourquoi  les  entreprises  françaises  doivent-­‐elles  s'intéresser  au  marché  indien  ?   Au risque de paraitre provocateur, c’est surtout ne pas se poser la question de ce marché qui me parait curieux. Les fondamentaux d’un grand marché à venir sont là : l’Inde c’est la démocratie la plus peuplée au monde, qui connaît une explosion de sa classe moyenne, dotée d’un système juridique néo-britannique donc sécurisant, ... L’habilité des indiens à trouver des solutions singulières face à des défis exceptionnels, alliée à leur capacité à s’adapter rapidement, en fait aussi une superbe plateforme d’apprentissage pour attaquer d’autres pays compétitifs. Lorsqu’une entreprise a des atouts technologiques, des références, et une équipe organisée, pourquoi ne pas adopter une attitude proactive et prendre part à cette dynamique indienne ? Notre contexte économique morose doit renforcer la détermination des entreprises à être ambitieux vers des pays comme l’Inde. Comment  XYE  intervient  elle  ?  Quels  liens  avec  l’INDIAN-­‐DESK  ?   Notre mission est de transformer les opportunités de développement ou collaborations en réussites économiques pour l’industrie européenne. 20 ans de pratiques d’affaire exclusivement avec l’Inde permettent naturellement de tisser un réseau exceptionnel au sein de la communauté d'affaires locale, mais aussi d’acquérir une expérience opérationnelle des pratiques d’affaires. On évalue nos entreprises clientes sous un angle technique, et tachons en quelque sorte de la projeter dans l’environnement indien pour proposer une stratégie durable et rentable. En 20 ans, aucun de nos clients n’a connu d’échec, de litige ou de procès sur leurs opérations capitalistiques en Inde, et nous sommes ainsi reconnus par des institutions prestigieuses comme la FIM, l’ONUDI, etc… Au-delà de la connaissance du pays et des aspects commerciaux, industriels et financiers, les enjeux juridiques sont primordiaux pour garantir le succès d’un développement en Inde. C’est dans cette perspective que nous travaillons avec le cabinet « cLé réseau d’avocat ». Nous partageons un devoir d’exigence vis-à-vis de nos clients, et cette vision que l’Inde sera un grand relai de croissance à venir. Notre association permet ainsi d’offrir toutes les palettes de services nécessaires à un développement réussi des entreprises en Inde. Pour  en  savoir  plus  :  www.xyeurope.eu   L’OFFSET  ?     ou  comment  pénétrer  le    marche  indien     Aaron Le Pierrès, président de XY-Europe Les  marchés  publics  de  secteurs  à  haut  contenu  technologique   tendent  souvent  à  favoriser  l’industrie  du  pays  acheteur.   En  Inde,  la  réglementation  impose  des  obligations  d’offset  aux   entreprises  étrangères  souhaitant  participer  aux  programmes   publics  indiens  significatifs  (>  37  millions  d’euros)  sur  les   secteurs  de  la  défense,  aéronautique  et  sécurité.   Il  s’agit  de  démontrer  qu’une  partie  du  programme  proposé   par  l’entreprise  étrangère  implique  le  tissu  industriel  indien  (à   hauteur  de  30  à  50%  de  la  valeur  du  contrat).   Offet  entre  obligation  réglementaire  et  opportunité  de  croissance   L’Inde est l’un des plus importants importateurs d’équipements de défense, aéronautique et de sécurité. Il existe de nombreuses opportunités pour l’industrie européenne (Aircraft : Rafale, M-2000, etc. Hélicoptères, Véhicules, Système de sécurité des frontières, …). Dans cette perspective, les offsets ne doivent pas être perçues seulement comme une obligation réglementaire, mais également comme une opportunité de s’inscrire à long terme sur le marché indien.   L’offset  n’est  pas  réservé  qu’aux  grands  groupes   Cette problématique est relativement bien appréhendée par les grands groupes, mais la pyramide des fournisseurs européens gagnerait sans doute à mieux exploiter les modalités de réglementation indienne des offset. Par exemple, une PME ou ETI peut cumuler des offset dans le cadre d’un courant d’affaires avec l’Inde, et remonter ce flux à leurs clients européens dans le cadre d’un contrat indien. C’est ainsi l’assurance d’assurer une visibilité auprès des grands OEM européens, mais aussi de tisser les premières relations d’affaire avec l’Inde, qui sera probablement un grand relais de croissance à venir. Une  nouvelle  équipe  gouvernementale  pro  business  ?   Le nouveau gouvernement indien promet des procédures d’acquisition de système d’aéronautique et de défense plus efficaces, tout en créant un cadre plus favorable à l’investissement étranger en Inde. Les opportunités existent et des places sont encore à prendre, mais plus on attend, plus le ticket d’entrée sera cher… L’Inde  pour  les  nuls  ?     INDISPENSABLE   Notre   ami   Jean-­‐Joseph   BOILLOT   a   encore   sévi.   Ce   livre   d’une   richesse   inouï   nous   permet   d’avoir   une   vision   globale   et   passionnante  de  ce  pays  continent   à  l’histoire  millénaire.   Chaque   page   est   une   découverte,   un   télescopage   dans   l’espace  et  dans  le  temps,  une  mise   en  perspective  et  en  correspondan-­‐ ce.  Indispensable  pour  ceux  qui  ne   connaissent   pas   l’Inde   et   même   pour   ceux   qui   prétendent   la   connaître…     CLE   Jean-Joseph Boillot est agrégé de sciences économiques et sociales et docteur en économie. Il a notamment enseigné à l’École normale supérieure et travaillé sur l’Asie comme chercheur associé au CEPII. Il rejoint en 1990 le ministère des Finances comme conseiller économique pour suivre les processus de transition dans les grandes zones émergentes du monde : Europe centrale et orientale, ex-URSS, Asie émergente et du monde chinois et enfin conseiller financier pour l’Inde et l’Asie du Sud à partir de New Delhi entre 2003 et 2005 pour la Direction du Trésor. Il rentre à Paris en 2006 comme spécialiste Inde-Chine partageant son temps entre des enseignements spécialisés sur ces pays et des activités de conseil pour des organismes publics et de grandes entreprises ainsi qu’au club du CEPII dont il anime le cycle « PAYS EMERGENTS » depuis 2007. Dans ce cadre, il a ouvert un nouveau champs de recherche autour de la montée de l'Afrique et son impact sur les deux géants asiatiques qui l'a conduit a élaborer le concept de "Chindiafrique". Présenté à l'occasion de nombreuses conférences, c'est devenu le titre d'un livre remarqué en 2013. On en retiendra deux idées: la notion de « triangle des géants » comme nouvel espace structurant de l'économie mondiale à l'horizon 2030; l'importance de la notion de « business models » dans la construction de cet espace avec les concepts d’innovations « frugales » ou « disruptives ». Auteur de plus de 20 livres, dont L'Innovation Jugaad, redevenons ingénieux (traduction-adaptation, Diateino 2013), KAL, un abécédaire de l'Inde moderne (Buchet-Chastel 2011), L’Économie de l’Inde (Découverte 2009 2e éd), et Chine Hong Kong Taïwan, une nouvelle géographie économique de l’Asie à La Documentation Française (2001). Il est également cofondateur du Euro- INDIA ECONOMIC & BUSINESS GROUP (EIEBG), membre du comité éditorial d’ALTERNATIVES ECONOMIQUES, du EUROINDIA CENTER, de l’Association FRANCE-UNION INDIENNE et de CONFRONTATION EUROPE. (sources : Wikipédia).