Feedback - Back to the Future of Energy - Session #4 Efficacité énergétiques...
140415 note eoliennucleaire
1. Analyse des coûts et des
bénéfices socio-économiques
du secteur nucléaire
NOTE DE SYNTHÈSE
du secteur éolien
2. Contexte et objectifs de l’analyse
2
Le travail effectué vise à établir les coûts et les bénéfices socio-économiques de deux
capacités de production qui seraient installées en Wallonie : un parc éolien onshore et
une centrale nucléaire EPR.
Développer le secteur éolien est un des défis de la Wallonie par rapport à ses engage-
ments pour 2020 ; à savoir réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 30% et
atteindre 20% de la consommation finale d’énergie par des sources renouvelables.
Plus précisément, dans ces 20% sont compris 8.000 GWh d’électricité renouvelable
produite sur le sol wallon, dont 3.800 GWh d’éolien.
En ce qui concerne le nucléaire, il s’agit d’un exercice purement théorique dans la
mesure où l’article 8 de la loi de 2003 sur la sortie du nucléaire interdit la construction
de nouveaux réacteurs en Belgique.
L’étude est composée de deux volets :
Le premier volet évalue quantitativement, sur base du coût moyen actualisé
(Levelised Cost Of Energy - LCOE - en anglais), les différents coûts relatifs à chaque
filière de production, pour une exploitation de la filière de 60 ans, soit la durée de vie
théorique d’une centrale nucléaire EPR.
Le second volet identifie le nombre d’emplois créés à travers l’ensemble de la chaîne
de valeur (de l’installation de l’unité de production à son démantèlement). L’exercice
mené ici s’appuie sur une analyse de la littérature (sources académiques, scienti-
fiques, etc.). Ces sources ont permis d’identifier les données permettant de modéliser
et d’évaluer le coût de chaque filière ainsi que d’estimer l’emploi généré sur une
durée d’exploitation de 60 ans.
3. Description des alternatives
étudiées
L’alternative A propose une comparaison des coûts pour une unité de production :
une éolienne et une centrale nucléaire. Vu que la puissance des deux installations
diffère (3 MW pour une éolienne, 1.600 MW pour un réacteur nucléaire de type EPR),
les coûts sont rapportés par unité d’électricité produite (en l’occurrence, le MWh).
L’alternative B propose une étude des coûts de production de chaque filière pour une
même quantité d’énergie moyenne produite sur une période de 60 ans. Pour obtenir
un profil de production moyen équivalent au nucléaire (1.600 MW avec un taux de
disponibilité de 90%, cela donne 12.600 GWh/an), il y a introduction de centrales au
gaz (1.580 MW, 8.800 GWh/an) aux côtés du parc éolien (1.810 MW avec un taux de
disponibilité de 24%, cela donne 3.800 GWh/an). Cette alternative propose une com-
paraison des coûts nécessaires pour obtenir une production moyenne correspon-
dante à un EPR et respectant les objectifs wallons en matière d’éolien à l’horizon 2020
(3.800 GWh/an), le solde étant apporté par des unités au gaz.
L’approche adoptée dans cette étude en ce qui concerne l’alternative B est totalement
innovante. En effet, aucune source consultée ne présente de coûts moyens actualisés
pour des unités de production associées dans l’objectif d’assurer une production
constante en présence d’un mix de production basé sur des capacités variables.
3
4. Résumé des scénarios de coûts
4
Filière nucléaire
Scénario « High costs »
Coûts de construction : 8,25Md€
Coûts fonciers : 14,17M€
Coûts de maintenance : 38,4M€ en l’an t1
Coûts de démantèlement de 0,55Md€
Coûts de démantèlement élevés :
1,27Md€
Coûts des externalités élevés :
1M€ en l’an t1
Coûts des externalités moyens :
900k€ en l’an t1
Coûts des externalités bas :
800k€ en l’an t1
Coûts salariaux élevés :
98,6M€ en l’an t1
Coûts salariaux moyens :
90M€ an l’an t1
Coûts salariaux bas :
82M€ en l’an t1
Coûts de gestion des déchets : 1,52Md€
Coûts de gestion des déchets élevés :
3,5Md€
Coûts de R&D : 10M€ en l’an t1
Coûts raccordement réseau : 1,40€/MWh
Coûts du combustible : 36,4M€ en l’an t1
Scénario « Référence » Scénario « Low costs »
5. En ce qui concerne le coût des externalités du nucléaire, seuls les coûts d'assurance
seront pris en compte. Le cas de l’Allemagne est considéré comme référence dans le
cadre de cette étude. En effet, il y existe un système de responsabilité « illimitée » de
l’opérateur (alors qu’en Belgique, la responsabilité civile maximale des opérateurs
nucléaires est limitée à 1,2 milliards d’euros par site). L'exploitant doit dès lors
contracter deux garanties financières. La première s’élève à 256M€ et est contractée
auprès du pool nucléaire allemand ; elle nécessite une charge de 700.000€ par réac-
teur par an. La seconde est une garantie de 2,24 milliards € par réacteur, avec une
charge estimée entre 100.000€ et 300.000€ par réacteur par an. Au vu de ces
données, la valeur de 900.000€ a été retenue pour les coûts des externalités en l’an t1
de l’exploitation de la centrale nucléaire EPR. Les externalités à proprement parler
(coût d'un accident sur l'économie réelle, pollution générée par la centrale de produc-
tion, etc.) ne sont pas prises en compte dans les calculs. A cet égard, gardons en tête
qu’en France, l’IRSN a chiffré le coût potentiel d’un accident nucléaire grave à 450
milliards d’euros.
Au niveau des coûts de gestion des déchets, la source officielle retenue dans le scéna-
rio de référence est le « Troisième rapport d’inventaire des passifs nucléaires de
l’ONDRAF à sa tutelle (période 2008–2012) ». Par rapport aux prévisions faites actuel-
lement, il est fort probable que les coûts de gestion des charges futures augmentent.
En effet, les prévisions de l’ONDRAF sont sans cesse en augmentation, et ne dispo-
sant d’aucun exemple en Belgique, il est difficile d’exactement prédire ces coûts
futurs.
Concernant le coût de combustible, l’hypothèse retenue (36,4M€ pour l’an t1 de la
phase d'exploitation pour une production de 12,6 TWh, soit 2,9€/MWh) est conserva-
trice dans la mesure où la CREG retient, sur la base de chiffres fournis par Electrabel,
un coût du combustible de 5,6€/MWh en 2007 tandis que la Banque Nationale de
Belgique l’estime à 4,05€/MWh.
5
Filière nucléaire
6. 6
Filière éolienne
Scénario « High costs »
Coûts de développement : 150.000 € par éolienne (alternative A) ou par lot d’implantation d’éoliennes (alternative B)
Coûts de démantèlement de 80.000 €/éolienne en fin de vie
Pour le 1er cycle de vie, éolienne de référence = 3 MW ; 2ème cycle de vie, éolienne de référence = 3,5 MW;
3ème cycle de vie, éolienne de référence = 4 MW
MAINTENANCE dont :
Coûts d’utilisation du réseau : 6.500 €/MW/an
Coûts de location du terrain: 7500 €/éolienne/an
Coûts salariaux : 12.819 €/MW/an
Contrat de maintenance :
31.460 €/MW/an pour le 1er cycle,
46.740 €/MW/an pour le 2ème cycle,
69.460 €/MW/an pour le 3ème cycle
Contrat de maintenance :
17.440 €/MW/an pour le 1er cycle,
25.900 €/MW/an pour le 2ème cycle,
38.500 €/MW/an pour le 3ème cycle
Contrat de maintenance :
2.860 €/MW/an pour le 1er cycle,
4.250 €/MW/an pour le 2ème cycle,
6.320 €/MW/an pour le 3ème cycle
Coûts de construction :
1.707.000 €/MW
Coûts de construction :
1.432.000 €/MW
Coûts de construction :
1.157.000 €/MW
Scénario « Référence » Scénario « Low costs »
7. Au niveau des 60 ans d’exploitation, trois cycles de vie seront considérés (chacun de
20 ans). Les coûts de construction (selon le scénario choisi) et de développement
interviennent lors de ces trois cycles.
Afin de considérer l’amélioration de la technologie au cours des 60 ans, on suppose
que la puissance installée est augmentée de 0,5MW à chaque cycle. La puissance
installée est donc de 3 MW pour le premier cycle, 3,5MW pour le second cycle et de
4MW pour le dernier cycle.
En ce qui concerne les coûts d’exploitations, les coûts salariaux, les coûts d’utilisation
du réseau et les coûts de location du terrain évoluent en fonction du taux d’inflation,
fixé à 2% par an dans le scénario de référence.
En ce qui concerne les coûts de maintenance, il est tenu compte d’une revalorisation
du contrat de maintenance lors des 2ème et 3ème cycles de vie, sur base de l’inflation
accumulée entre les cycles.
A l’année t60, les éoliennes sont toutes démantelées. Les coûts associés sont multi-
pliés par le nombre d’éolienne prises en compte pour chaque alternative.
7
Filière éolienne
8. 8
Filière gaz
Scénario « High costs »
Coûts salariaux : 73.250 €/ETP/an
CGCC : 60% rendement cycle 1 ; 64% cycle 2; CGCO : 39% rendement cycle 1 ; 45% cycle 2
Coûts d’utilisation du réseau : 1,40€/MWh (identique à la filière nucléaire)
Coûts de démantèlement de 5% du coût de construction
Pour le second cycle de vie, prise en compte d’un effet repowering qui diminue de 15% les coûts d’investissement
Coûts de construction CGCC :
948.000 €/MW
Coûts de construction CGCO :
517.000 €/MW
Coûts de construction CGCC :
771.540 €/MW
Coûts de construction CGCO :
394.440 €/MW
Coûts de construction CGCC :
595.000 €/MW
Coûts de construction CGCO :
271.800 €/MW
Coûts de maintenance CGCC :
30.0000 €/MW
Coûts de maintenance CGCO :
25.000 €/MW
Coûts de maintenance CGCC :
23.620 €/MW
Coûts de maintenance CGCO :
16.550 €/MW
Coûts de maintenance CGCC :
17.200 €/MW
Coûts de maintenance CGCO :
8.150 €/MW
Gaz naturel : coût linéaire de
35€/MWh en t1 à 94 €/MWh en t60
Gaz naturel : coût linéaire de
27€/MWh en t1 à 68 €/MWh en t60
Gaz naturel : coût linéaire de
21 €/MWh en t1 à 39 €/MWh en t60
Scénario « Référence » Scénario « Low costs »
9. Sur une période de 60 ans, deux cycles de vie de 30 ans sont considérés pour la
centrale à gaz.
Les coûts sont multipliés par le nombre de MW installés pour chaque type de
centrale, soit 1.350 MW pour la CGCC et 230 MW pour la CGCO.
Concernant le rendement des centrales, des rendements de 60% et de 39% ont été
retenus respectivement pour la CGCC et la CGCO.
En ce qui concerne les coûts de maintenance, il est tenu compte d’une revalorisation
du contrat de maintenance lors du 2ème cycle de vie, sur base de l’inflation accumulée
entre les années [t1 et t30].
En ce qui concerne les coûts du combustible et le coût du CO2, il a été tenu compte des
prévisions macro-économiques existantes.
Les coûts salariaux et les coûts d’utilisation du réseau évoluent avec le taux
d’inflation, fixé à 2% par an.
A l’année t60, les centrales sont démantelées.
9
Filière gaz
10. Résultats de la simulation des coûts
10
On constate donc que, par unité d’électricité produite, la
filière nucléaire entraîne un coût de 15,4% supérieur à
celui de la filière éolienne et un coût de 41,2% supérieur à
celui de la filière éolienne+gaz.
Pour une production annuelle correspondant à l’objectif
éolien wallon en 2020 (3.800 GWh/an), la filière éolienne coûte
61 millions € en moins par an que la filière nucléaire. Sur la
durée de vie annoncée d’un réacteur EPR, la filière éolienne
permet d’économiser plus de 3,6 milliards d’euros.
Pour une production totale équivalente à celle d’un réacteur
EPR sur sa durée de vie annoncée (12,6 TWh par an pendant
60 ans), la filière éolienne+gaz permet d’économiser plus de
26 milliards d’euros.
Dans le scénario de référence, basé sur les valeurs les plus
vraisemblables pour chaque poste de coût dans le contexte
actuel, le taux d’inflation est fixé à 2%, soit le taux directeur à
moyen terme de la BCE.
Le « taux d’actualisation » retenu est celui de l’étude Poÿry1 (11%
pour le nucléaire, et 9,6% pour les filières éolienne et
éolienne+gaz). Il s'agit des estimations les plus récentes et les
taux de cette étude sont retenus comme référence par la Com-
mission européenne2.
Résultats du LCOE - Scénario Référence
Filière
nucléaire
Filière
éolienne
(Alternative A)
Différence
(nucléaire vs.
éolienne)
Différence
(nucléaire vs.
éolienne+gaz)
Filière
éolienne+gaz
(Alternative B)
Coût moyen
actualisé (LCOE)
sur 60 ans
(€/MWh)
1 Pöyry, “Technology Supply Curves for Low-Carbon Power Generation”, Juin 2013.
2 COMMISSION STAFF WORKING DOCUMENT – IMPACT ASSESSMENT – Accompanying the Communication, A policy framework for climate and energy in the period from 2020 up to 2030 (page 186)
3 Part de l’éolien dans l’objectif wallon de 20% de renouvelables dans la consommation finale d’énergie en 2020.
4 Production annoncée d’un EPR de 1.600 MW (avec un taux de disponibilité fixé à 90%).
120
456
27.360
1.512
90.720
104
395
23.700
1.310
78.600
Coût annuel
production de
3.800 GWh/an3
sur une période
de 60 ans (mio€)
Coût total durée
de vie production
de 3.800 GWh/an
sur une période
de 60 ans (mio€)
Coût annuel
production de
12,6 TWh/an4 sur
une période de
60 ans (mio€)
Coût total durée
de vie production
de 12,6 TWh/an
sur une période
de 60 ans (mio€)
16
61
3.660
202
12.120
85
323
19.380
1.071
64.260
35
133
7.980
441
26.460
11. Evaluation des emplois générés
11
Tant pour les emplois directs qu’indirects, deux types sont différenciés : l’emploi
régional (i.e. généré en Wallonie) et l’emploi global (i.e. généré dans le monde, la
Belgique inclue). Cela permet de quantifier les répercussions de chaque filière de
production en termes d’emploi.
Les étapes considérées sont les trois étapes du cycle de vie d’une filière de production
la construction, l’exploitation et enfin le démantèlement.
L’évaluation de l’emploi généré comptabilise uniquement l’emploi nécessaire au bon
déroulement de l’activité de la filière.
L’évaluation des emplois générés par filière de production suit une méthodologie
en trois points :
le premier est l’analyse des sources et la classification de celles-ci ;
la seconde étape est alors de retenir des valeurs pour les emplois
(directs et indirects) reliés à chaque phase du cycle de vie de la filière ;
la troisième et dernière étape consiste en la distinction des emplois
régionaux (i.e : en Wallonie).
Pour évaluer les emplois en fonction de l’énergie produite (i.e. en emplois/TWh), la
formule suivante est utilisée (où E représente le nombre d’emplois) :
(Econstr,direct + Econstr,indirect) x duréeconstr + (Eexpl,direct + Eexpl,indirect) x duréeexpl
Puissance x tauxdispo x duréeexpl x 8760 h/an
12. 12
Emplois globaux
Emplois/an Direct
7 ans 60 ans Après la 60ème année
d’exploitation
Emplois/TWh
Indirect Direct Indirect Direct Indirect
1.500 1.800 900 500 100 55 142
A - N Construction Exploitation Démentèlement Total
Emplois/an
(3 MW)
Direct
3 ans 60 ans Après la dernière
année d’exploitation
Emplois/TWh
Indirect Direct Indirect Direct Indirect
10 - 11,5 9,4 - 9,7 0,4 - 0,6 0,1 - 0,3 0,3 0 541 - 647
Gaz 550 0 62 80 70 0 26
A - E Construction Exploitation Démentèlement Total
Emplois/an Direct
3 ans 60 ans Pour éolien, à la fin des
20e, 40e et 60e années
Emplois/TWh
Indirect Direct Indirect Direct Indirect
6.045 -
6.950
5.665 -
5.846
290 - 345 108 - 145 181 0
B - E + G Construction Exploitation Démentèlement Total
Eolien (1.810 MW) 566 - 633
6.595 -
7.500
5.665 -
5.846
352 - 407 188 - 225 251 0Total éolien + gaz 189 - 209
On constate que, pour une même quantité d’énergie produite, la filière éolienne procure
entre 3,8 et 4,6 fois plus d’emplois globaux que la filière nucléaire.
Filière
nucléaire
Filière
éolienne
Alternative A
Alternative B
Eolienne
Gaz
13. 13
Emplois régionaux
Pour le nucléaire, en ce qui concerne les emplois directs durant la construction, il est estimé que seul un tiers des employés provient du secteur wallon. En effet, l’équipe de
travail est en fait composée pour partie d’experts internationaux, étant donné la nécessité d’avoir une équipe expérimentée sur le terrain. Au niveau des coûts indirects durant
cette même phase, l’emploi est principalement localisé à l’étranger étant donné que de tels investissements sont dus à un consortium basé à l’étranger. Par contre, pour la
phase d’exploitation, il s’agit d’emplois stables durant 60 ans. Il est donc raisonnable de prendre pour hypothèse que 100% des emplois O&M seront wallons.
En ce qui concerne l’éolien, les emplois durant les 3 X 20 ans d’exploitations sont considérés à 100% wallons étant donné leur durée de vie. Par contre, pour la phase de construc-
tion, les données de « Natural Resources Defense Council » évaluent à 35% la part régionale des emplois directs (e.g : travaux de génie civil) et à 30% la part régionale des
emplois indirects (e.g : développement du projet, identification du site, études environnementales, etc.). Une augmentation de ces pourcentages est prise en compte pour chaque
cycle de vie (à raison de 5% en plus par nouveau cycle) étant donné l’apprentissage qui sera opéré sur site.
Pour le gaz, identiquement aux autres filières, 100% des emplois de la phase d’exploitation seront wallons. Par contre, pour estimer la part régionale des emplois de la phase
de construction, deux scénarios sont retenus :
un scénario pessimiste, dans lequel le même ratio que pour la filière nucléaire de 1/3 d’emplois locaux est retenu ;
un scénario optimiste : 2/3 d’emplois directs seront wallons.
Enfin, le démantèlement étant principalement une activité manuelle (déconstruction des centrales) peu d’employés fortement spécialisés sont nécessaires.
Il est donc également pertinent de considérer que 100% de ces emplois seront wallons.
14. 14
Emplois régionaux
Emplois/an Direct
7 ans 60 ans Après la 60ème année
d’exploitation Emplois/TWh
Indirect Direct Indirect Direct Indirect
500 0 900 500 30 0 116
A - N Construction Exploitation Démentèlement Total
Filière
nucléaire
Filière
éolienne
Alternative A
Alternative B
Eolienne
Gaz
Emplois/an
1er cycle
(3 MW)
Direct
3 ans 60 ans Après la dernière
année d’exploitation
Emplois/TWh
Indirect Direct Indirect Direct Indirect
3 - 4 2 - 3
0,4 - 0,6 0,1 - 0,3 0,3 0
198 - 309
3,4 - 4,6 2,3 - 3,4 215 - 333
3,8 - 5 2,7 - 3,8 234 - 352
A - E Construction Exploitation Démentèlement Total
2ème cycle
3ème cycle
Gaz 180 - 370 0 62 80 70 0 24
Emplois/an Direct
3 ans 60 ans Pour éolien, à la fin des
20e, 40e et 60e années
Emplois/TWh
Indirect Direct Indirect Direct Indirect
2.115 -
2.425
1.700 -
1.760
290 - 345 108 - 145 181 0
B - E + G Construction Exploitation Démentèlement Total
Eolien (1.810 MW)
1er cycle
(1.810 MW)
255 - 294
2.420 -
2.770
1.980 -
2.050
278 - 319
2.720 -
3.120
2.270 -
2.345
301 - 344
2.295 -
3.490
1.700 -
2.345
352 - 407 188 - 225 251 0Total éolien + gaz 94 - 120
Eolien (1.810 MW)
2ème cycle
Eolien (1.810 MW)
3ème cycle
On constate que, pour une même quantité d’énergie produite, la filière éolienne
procure entre 1,7 et 3 fois plus d’emplois régionaux que la filière nucléaire.
15. Synthèse
15
Conclusion n°1
Par unité d’électricité produite, la filière nucléaire entraîne un coût de
15,4% supérieur à celui de la filière éolienne et un coût de 41,2%
supérieur à celui de la filière éolienne+gaz
Conclusion n°2
Pour une production annuelle correspondant à l’objectif éolien wallon en 2020
(3.800 GWh/an), la filière éolienne coûte 61 millions d’euros en moins par
an que la filière nucléaire. Sur la durée de vie annoncée d’un réacteur EPR,
la filière éolienne permet d’économiser plus de 3,6 milliards d’euros.
Conclusion n°3
Pour une production totale équivalente à celle d’un réacteur EPR sur sa durée
de vie annoncée (12,6 TWh par an pendant 60 ans), la filière éolienne+gaz
permet d’économiser plus de 26 milliards d’euros.
Conclusion n°4
Pour une même quantité d’énergie produite, la filière éolienne procure
entre 3,8 et 4,6 fois plus d’emplois globaux que la filière nucléaire.
Conclusion n°5
Pour une même quantité d’énergie produite, la filière éolienne procure
entre 1,7 et 3 fois plus d’emplois régionaux que la filière nucléaire.