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Chapitre 5Chapitre 5
L’approvisionnement, l’importation et les douanesL’approvisionnement, l’importation et les douanes
Chapitre revu et commenté par Marc-André Roux, B.A.A., négociant, Caravan Trade
Sommaire
• L’approvisionnement
• L’importation
• Les douanes
© Chenelère Éducation inc., Commerce international, 2e
édition.
Objectifs d’apprentissage
• Concevoir les grands principes de l’approvisionnement ;
• Décrire la relation entre le manufacturier, l’intermédiaire et
l’approvisionneur ;
• Trouver un bon intermédiaire ;
• Évaluer les efforts à investir dans la recherche d’un
fournisseur ;
• Comprendre les notions de risque et de dépendance ;
• Saisir les principes de base de l’importation ;
• Déterminer comment réduire les coûts
d’approvisionnement ;
• Comprendre les principes régissant le passage des
douanes pour les marchandises et pour les personnes.
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édition.
5.1 L’approvisionnement
Sans aucun doute, l’approvisionnement est un volet
essentiel du commerce international et il a un impact
direct sur les finances de l’entreprise.
La fonction d’approvisionneur comprend les négociations,
les soumissions, la création de partenariats avec les
fournisseurs, l’analyse de la valeur, l’assurance de la
qualité, la gestion des matières, le contrôle des stocks, la
disposition des surplus et plus encore. Tout bien, qu’il soit
tangible (produit) ou intangible (service), devrait être
acheté dans le respect des principes de base de
l’approvisionnement.
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édition.
5.1 L’approvisionnement (suite)
Les manufacturiers et les intermédiaires
Les manufacturiers, qu’on appelle aussi fabricants ou
producteurs, déterminent la faisabilité d’un produit sur le plan
technique, puis ils le fabriquent.
La première caractéristique d’un fournisseur-fabricant est qu’il
est le maître de son produit et de sa technologie, et donc de sa
fabrication.
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édition.
5.1 L’approvisionnement (suite)
La deuxième caractéristique du fabricant, contraignante celle-là,
est sa méconnaissance du marché international, de sa clientèle,
de ses usages, de ses techniques, de ses droits et de ses
pratiques financières.
La troisième caractéristique du fabricant, également
contraignante, est la limite de sa capacité de production.
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édition.
5.1 L’approvisionnement (suite)
La relation entre le manufacturier, l’intermédiaire et
l’approvisionneur
Le manufacturier vend parfois directement ses biens, parfois il
en confie la commercialisation à des intermédiaires : des
grossistes, des distributeurs, des maisons de commerce ou
des agents commerciaux.
L’intermédiaire entre un acheteur (importateur) et un vendeur
(fournisseur) a la responsabilité de veiller à ce que le
fournisseur puisse satisfaire aux exigences des acheteurs
potentiels sur un marché donné.
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édition.
5.1 L’approvisionnement (suite)
De son côté, le fournisseur vérifiera, au cours de ses
démarches de ventes destinées à l’exportation, si
l’intermédiaire est en mesure d’offrir :
• une certaine crédibilité sur son marché;
• une expertise technique quant au produit ;
• une assise financière et une bonne solvabilité (cela n’est pas
requis dans le cas d’un agent) ;
• un réseau de relations adéquat auprès de la clientèle visée ;
• une gamme de produits complémentaires à ceux du
fournisseur ;
• un soutien pour fixer le prix du produit destiné à l’exportation
ou pour préparer son conditionnement.
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édition.
5.1 L’approvisionnement (suite)
Le choix du bon intermédiaire
Le bon intermédiaire est celui qui répond le mieux aux besoins
et aux attentes du marché cible (lesquels ont été identifiés par
l’entreprise lors de l’étude de marché), et qui connaît les
caractéristiques de l’exportateur et de ses produits
(déterminées lors du diagnostic international).
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édition.
5.1 L’approvisionnement (suite)
Une des règles de l’art en approvisionnement est de se
renseigner. En fait, une information juste constitue la pierre
angulaire d’un approvisionnement, d’un partenariat et d’une
exportation réussis. Il n’existe malheureusement pas de règles
dans le choix du meilleur type d’intermédiaire pour les
exportateurs canadiens. Le secteur d’activité, les réseaux
utilisés par les concurrents et la nature du produit dicteront la
bonne approche.
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édition.
5.1 L’approvisionnement (suite)
Les notions de risque et de dépendance
Il faut garder à l’esprit que la relation entre l’intermédiaire et le
fournisseur implique une certaine part de risque.
L’intermédiaire court le risque que le fournisseur ne livre pas la
marchandise à temps, ne livre qu’une partie de la quantité
prévue. Il court le risque que le fournisseur ne soit pas en
mesure de fournir plus qu’une quantité donnée de marchandise
par période et qu’il doive laisser tomber des commandes
importantes. Le fournisseur court le risque que l’intermédiaire
soit incapable de tenir ses engagements quant au volume de
produits achetés par période ou incapable de payer le
fournisseur alors qu’il a acquis le titre de propriété de la
marchandise.
© Chenelère Éducation inc., Commerce international, 2e
édition.
5.1 L’approvisionnement (suite)
L’intermédiaire peut aussi offrir aux acheteurs locaux des
produits étrangers qui concurrencent ceux du fournisseur
habituel et à moindre prix.
Cette relation d’interdépendance, au-delà des risques qu’elle
engendre, doit être perçue comme étant positive, car elle
pousse les partenaires à partager l’objectif et les
responsabilités de la mission, ce qui favorise la cohésion du
groupe et la réussite de la transaction.
Les risques peuvent être minimisés par des investigations
préalables des deux parties, un contrat clair, une confiance
mutuelle et de bonnes assurances.
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édition.
5.1 L’approvisionnement (suite)
Le facteur humain au cœur de l’approvisionnement
Une exportation et un approvisionnement réussis dépendent
grandement de la qualité de la relation entre l’acheteur, le
fournisseur et l’intermédiaire. Les piliers de cette relation sont :
1. La psychologie dans la relation, qui permet à chacun de
reconnaître les capacités de l’autre et qui amène les parties à
bâtir une confiance mutuelle.
© Chenelère Éducation inc., Commerce international, 2e
édition.
5.1 L’approvisionnement (suite)
2. La négociation, qui mène à un accord profitable aux parties et
qui permet à celles-ci de mieux se connaître. Elle donne lieu à
une analyse commune des enjeux de la transaction, en
particulier des niveaux de profit et des responsabilités
réciproques. Elle permet à l’équipe de prendre de l’expansion
sur le marché, grâce à une meilleure compréhension des limites
de chacun des partenaires et au respect de celles-ci.
Les facteurs qui facilitent la réalisation de la transaction sont : la
connaissance du terrain, l’expérience en matière de commerce
international, la volonté de mieux connaître un contexte culturel
différent, la souplesse à l’égard de changements à apporter au
produit, l’engagement envers le client par l’assurance de la
qualité du service et de sa satisfaction.
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édition.
5.1 L’approvisionnement (suite)
La réduction des coûts d’approvisionnement
Pour réduire ses coûts d’approvisionnement, on peut :
• Diversifier ses marchés d’approvisionnement ;
• Adopter de nouvelles technologies, notamment pour
l’intégration des systèmes de gestion d’entreprise ;
• Faire du regroupement d’achat, ce qui, en augmentant le
pouvoir d’achat, permet d’avoir un meilleur pouvoir de
négociation.
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édition.
5.1 L’approvisionnement (suite)
L’importation
Importer signifie acheter des bien ou services dans un
pays étranger, pour les introduire dans son marché. Cette
composante du commerce international est basée sur un
échange entre un acheteur et un vendeur. L’importation a
longtemps permis aux entreprises du secteur de la
distribution et des biens de consommation de réduire leurs
coûts de production et d’opération.
© Chenelère Éducation inc., Commerce international, 2e
édition.
5.1 L’approvisionnement (suite)
Ce qui est nouveau, c’est qu’aujourd’hui, en raison d’un
environnement concurrentiel plus difficile, de plus en plus
de fournisseurs de produits transformés y ont recours. Il en
va de même pour les PME, qui, jusque dans les années
1990 ou 2000, se considéraient comme trop petites pour
être actives dans le domaine de l’importation. La
complexité de l’importation réside dans les nombreuses
formalités à remplir, et dans les risques qui guettent
l’importateur en cas d’erreurs ou d’imprévus (coûts
additionnels, délais, etc.).
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édition.
5.1 L’approvisionnement (suite)
L’importation
Les principes de base
Une fois que le fournisseur est trouvé, il faut réaliser une série
de transactions administratives pour permettre à sa
marchandise d’entrer sur son territoire. Il faut : se préparer
soigneusement pour bien comprendre le processus et prévoir
un coussin dans son budget, car il n’est pas rare que des coûts
imprévus s’ajoutent, tels que des frais d’inspection à la
douane. La procédure est la même pour toutes les entreprises.
Par contre, celles qui importent en gros volume peuvent mettre
en place des mécanismes qui réduiront le coût financier de
cette opération, ainsi réparti sur un grand nombre
d’unités vendues. © Chenelère Éducation inc., Commerce international, 2e
édition.
5.1 L’approvisionnement (suite)
L’importation
Les étapes
1. Obtenir un numéro d’entreprise émis par l’Agence du
revenu du Canada (ARC) pour un compte d’importation-
exportation :
• en appelant le 1-800-959-7775;
• en utilisant le Service d’inscription en direct des
entreprises.
2. Identifier les marchandises à importer et en préparer une
description précise avant de procéder à leur importation.
3. Déterminer le pays d’origine des marchandises ainsi que
le pays où elles sont fabriquées et exportées.
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édition.
5.1 L’approvisionnement (suite)
L’importation
Les étapes
4. S’assurer que l’importation de ces marchandises n’est
pas prohibée au Canada.
5. Vérifier si les marchandises à importer sont soumises à
des restrictions ou à d’autres exigences.
6. Déterminer le numéro de classement tarifaire à dix
chiffres pour chaque article. Ces numéros (les codes SH ou
Système harmonisé) servent à déterminer le taux de droit à
payer lors de l’importation et à fournir des données
statistiques au gouvernement du Canada.
7. Après avoir trouvé le numéro de classement tarifaire,
déterminer le taux de droit de douane.
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édition.
5.1 L’approvisionnement (suite)
L’importation
Les étapes
8. Payer, s’il y a lieu, la taxe sur les produits et services
(TPS).
9. Vérifier si les marchandises sont assujetties à la taxe sur
l’accise et aux droits d’accise.
10. Déterminer la valeur en douane sur laquelle seront
calculés les taux de droits et de taxe.
11. Calculer les droits et les taxes.
12. Passer la commande auprès du vendeur, de l’expéditeur
ou de l’exportateur.
13. Préciser le bureau d’entrée de l’ASFC souhaité ou prévu.
14. Indiquer le moyen d’expédition utilisé.
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édition.
5.1 L’approvisionnement (suite)
L’importation
Les étapes
15. Procéder à la déclaration du fret.
16. Procéder à l’examen de l’expédition.
17. Obtenir l’autorisation et les documents.
18. Les droits de douane et les taxes peuvent être payés sous
plusieurs formes.
19. Procéder aux ajustements éventuels : il s’agit d’ajustements
de documents comptables relatifs à l’origine, à la valeur, à la
classification ou au déroutement.
20. Conserver tous les documents relatifs aux importations.
21. En cas de difficulté, demander un redressement par l’ASFC.
22. Au besoin, recourir au droit d’appel.
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édition.
L’importation
Les erreurs les plus fréquentes
• Utiliser un code harmonisé erroné (du fait que
l’importateur décrit mal la marchandise qu’il importe) ;
• Ignorer les tarifs imposés, les préférences tarifaires, et ne
pas stipuler clairement l’origine de l’importation ;
• Oublier de demander une licence d’importation ;
• Présenter une documentation erronée;
• Omettre d’évaluer les risques d’inspection.
5.1 L’approvisionnement (suite)
Le choix du code harmonisé est crucial, car il influence les
tarifs et les restrictions d’importation et d’exportation. Choisir
le mauvais code peut signifier payer plus cher ou faire face à
des délais supplémentaires au cours de l’importation.
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édition.
L’importation
Les erreurs les plus fréquentes
•• Utiliser un code harmonisé erroné (du fait que
l’importateur décrit mal la marchandise qu’il importe) ;
• Ignorer les tarifs imposés, les préférences tarifaires, et ne
pas stipuler clairement l’origine de l’importation ;
• Oublier de demander une licence d’importation ;
• Présenter une documentation erronée;
• Omettre d’évaluer les risques d’inspection.
5.1 L’approvisionnement (suite)
Le Tarif des douanes du Canada prévoit 11 traitements
tarifaires différents. Les marchandises importées des
quelques pays qui ne sont pas membres de l’Accord général
sur les tarifs douaniers et le commerce, ou des pays avec
lesquels le Canada n’a pas conclu d’accord d’échange, sont
soumises à un droit de 35 % en vertu du tarif général. Les
marchandises importées au Canada de tous les autres pays
bénéficient du tarif de la nation la plus favorisée. Il faut classer
correctement les produits importés afin de déterminer s’ils
sont visés par les régimes tarifaires. On peut connaître les
taux tarifaires les plus récents sur le site Web de l’Agence des
services frontaliers du Canada.
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édition.
L’importation
Les erreurs les plus fréquentes
• Utiliser un code harmonisé erroné (du fait que
l’importateur décrit mal la marchandise qu’il importe) ;
• Ignorer les tarifs imposés, les préférences tarifaires, et ne
pas stipuler clairement l’origine de l’importation ;
• Oublier de demander une licence d’importation ;
• Présenter une documentation erronée;
• Omettre d’évaluer les risques d’inspection.
5.1 L’approvisionnement (suite)
En vertu de la Loi sur les licences d’exportation et
d’importation, les importateurs doivent, pour certaines
marchandises et certaines destinations, obtenir une licence
fédérale d’importation auprès du ministère des Affaires
étrangères et du Commerce international (MAECI) avant de
pouvoir importer des marchandises. Pour obtenir une licence
d’importation, il faut en faire la demande auprès du MAECI.
Cette licence est requise par l’Agence des services frontaliers
du Canada au moment de l’importation.
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édition.
L’importation
Les erreurs les plus fréquentes
• Utiliser un code harmonisé erroné (du fait que
l’importateur décrit mal la marchandise qu’il importe) ;
• Ignorer les tarifs imposés, les préférences tarifaires, et ne
pas stipuler clairement l’origine de l’importation ;
• Oublier de demander une licence d’importation ;
• Présenter une documentation erronée ;
• Omettre d’évaluer les risques d’inspection.
5.1 L’approvisionnement (suite)
La Loi sur les douanes régit l’administration et l’application de
la législation sur les douanes. Elle précise les obligations de
déclaration à l’importation et à l’exportation. En vertu de cette
loi, toute personne qui importe des articles en vue de leur
vente, ou des marchandises d’usage industriel, professionnel,
commercial ou collectif, est tenue de conserver, en son
établissement et pendant le délai réglementaire, les documents
relatifs aux marchandises visées.
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édition.
L’importation
Les erreurs les plus fréquentes
• Utiliser un code harmonisé erroné (du fait que
l’importateur décrit mal la marchandise qu’il importe) ;
• Ignorer les tarifs imposés, les préférences tarifaires, et ne
pas stipuler clairement l’origine de l’importation ;
• Oublier de demander une licence d’importation ;
• Présenter une documentation erronée;
• Omettre d’évaluer les risques d’inspection.
5.1 L’approvisionnement (suite)
Certaines marchandises sont contrôlées, c’est-à-dire qu’il faut
obtenir des licences, des certificats, des étiquettes ou des
autorisations auprès d’un ministère fédéral avant que l’Agence
des services frontaliers du Canada puisse libérer les
marchandises qu’elle détient jusqu’à ce que l’importateur ou
l’exportateur satisfasse à toutes les exigences de l’importation.
Les principales marchandises qui exigent une inspection sont :
les aliments, les médicaments, les explosifs, les déchets
dangereux.
L’importateur doit toujours être prêt à faire face à une inspection,
laquelle peut s’avérer coûteuse en temps et en argent. Il doit
prévoir les ressources pour gérer la situation efficacement. Il faut
aussi que sa documentation soit rigoureusement tenue.
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édition.
Les politiques douanières
Une politique douanière s’organise autour des trois grands
concepts suivants, qui influencent autant les modalités
d’importation que d’exportation :
1. La protection d’un espace économique. Si des droits
d’exportation ont été créés pour limiter l’exportation de
denrées agricoles (afin de prévenir toute pénurie), c’est
pour se protéger de la concurrence étrangère que des
droits d’importation ont été établis, lors de la révolution
industrielle. Cette protection se base sur la taxation
douanière et les instruments de protection.
5.2 Les douanes Taxation douanière : Elle vise à
combler l’écart de prix entre la
production nationale et les
produits étrangers et s’effectue
lors du dédouanement de la
marchandise. Le taux est fonction
du niveau de protectionnisme du
pays.
Instruments de protection :Ils incluent
par exemple : l’empêchement d’entrée
sur le territoire de marchandises
dangereuses et des contrôles
techniques ou sanitaires. On retrouve
aussi des instruments de protection
économique, visant à défendre un
secteur de l’économie nationale, tels
que les droits majorés pour
l’importation de certains produits.
Taxation douanière : Elle vise à
combler l’écart de prix entre la
production nationale et les produits
étrangers et s’effectue lors du
dédouanement de la marchandise. Le
taux est fonction du niveau de
protectionnisme du pays.
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édition.
2. La promotion d’un espace économique. Les pays
permettent l’importation « hors douane » de diverses
marchandises, habituellement parce qu’elles seront par la
suite transformées et exportées, ce qui favorise l’économie
nationale. Ils font alors appel aux structures ou régimes
économiques suivants. Ils font alors appel aux régimes
économiques douaniers et aux zones franches.
3. L’accompagnement des politiques de relations
extérieures et d’aide au développement. Il existe différents
régimes de préférences commerciales, un peu comme des
instruments de politique étrangère, qui favorisent les
échanges avec des pays ciblés.
5.2 Les douanes
Régime économique douanier : Il
s’agit de dispositions douanières
qui permettent d’importer des
marchandises non
communautaires (c’est-à-dire en
provenance d’autres pays) sans
acquitter de droits de douane et
de taxes, de stocker, d’utiliser ou
de transformer ces marchandises,
selon ses besoins, avant de les
réexporter hors du pays.
Les zones franches : Ce sont des
espaces clos considérés hors du
territoire douanier, par exemple la
zone franche de Colón, le long du
canal de Panama. On retrouve
plusieurs degrés de libéralisme
dans ces zones franches.
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édition.
Les procédures douanières
a) Les règles de franchissement de frontière
b) La documentation
c) Les courtiers en douane
d) L’agence des services frontaliers du Canada (ASFC)
5.2 Les douanes (suite)
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édition.
a) Les règles de franchissement de frontière
Les règles de franchissement de frontière sont des
règles qui guident le dédouanement. Elles sont fondées
sur la présentation physique de la marchandise et sont
nécessaires à l’application de la loi tarifaire et des
mesures de politique commerciale.
Les autorités douanières ont accès à un ensemble de
normes et de techniques précises leur permettant
d’opérer non seulement une vérification physique de la
marchandise, mais aussi d’exercer un contrôle a
posteriori des opérations commerciales internationales.
5.2 Les douanes (suite)
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édition.
b) La documentation
Les produits entrant au Canada ou en sortant doivent
être déclarés pour permettre au pays de :
• recueillir des statistiques précises et opportunes sur
les exportations ;
• contrôler l’exportation et l’importation des
marchandises stratégiques, des marchandises
dangereuses, de celles qui font l’objet d’un embargo
ainsi que d’autres produits contrôlés et réglementés ;
• contrôler la circulation des marchandises en transit.
5.2 Les douanes (suite)
© Chenelère Éducation inc., Commerce international, 2e
édition.
5.2 Les douanes (suite)
Les documents requis pour le dédouanement
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édition.
c) Les courtiers en douane
Les courtiers en douane (customs brokers) sont des
intermédiaires extrêmement importants pour les
entreprises.
Ils dédouanent des millions de produits importés,
préparent les déclarations de douane pour les
exportations et perçoivent des milliards de dollars en
droits, au nom du gouvernement canadien.
5.2 Les douanes (suite)
© Chenelère Éducation inc., Commerce international, 2e
édition.
Ils agissent à titre d’intermédiaires entre l’importateur
et le gouvernement dans environ 80% des
transactions, sont d’une aide précieuse pour les
entreprises, qui se perdent souvent dans la masse de
détails à fournir et s’assurent que les importateurs et
les exportateurs respectent la loi et évitent les
pénalités.
5.2 Les douanes (suite)
© Chenelère Éducation inc., Commerce international, 2e
édition.
d) L’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC)
Chaque pays est doté d’une organisation chargée de faire
respecter la législation douanière. Au Canada, ce rôle
incombe à l’Agence des services frontaliers du Canada
(ASFC).
Pour un importateur, l’Agence représente un acteur
incontournable de ses transactions et de son succès.
5.2 Les douanes (suite)
© Chenelère Éducation inc., Commerce international, 2e
édition.
L’Agence a la responsabilité de fournir des services frontaliers
intégrés à l’appui des priorités liées à la sécurité nationale et à
la sécurité publique, et de faciliter la libre circulation des
personnes et des marchandises qui respectent toutes les
exigences de la législation frontalière, y compris les animaux et
les végétaux. Les entreprises et les voyageurs doivent porter
grande attention à ces programmes canadiens, et accorder tout
autant d’importance aux exigences des pays où ils sont actifs
ou pensent développer des affaires. Les procédures
douanières peuvent générer des frais et des délais. Il faut en
être conscient afin de pouvoir gérer le tout adéquatement,
particulièrement au moment de la négociation commerciale.
5.2 Les douanes (suite)
© Chenelère Éducation inc., Commerce international, 2e
édition.
Le programme C-TPAT
Plusieurs initiatives commerciales et douanières ont depuis
été mises en place depuis le 11 septembre, dont le
programme Customs-Trade Partnership Against Terrorism
(C-TPAT).
5.2 Les douanes (suite)
© Chenelère Éducation inc., Commerce international, 2e
édition.
a) Les objectifs du C-TPAT
1. Rendre les mouvements transfrontaliers (pour l’entrée aux
États-Unis) plus sécuritaires en responsabilisant l’importateur
des produits ;
2. Élever les niveaux de connaissance et d’importance en
matière de sécurité générale ;
3. Uniformiser le processus applicable à toute la chaîne
d’approvisionnement ;
4. Développer la collaboration entre le gouvernement
américain et la communauté d’affaires internationale.
5.2 Les douanes (suite)
© Chenelère Éducation inc., Commerce international, 2e
édition.
b) Les autres programmes touchant l’entrée de marchandises
Pour connaître les nombreux programmes ou règlements
régissant l’entrée de marchandises aux États-Unis,
l’entreprise devrait se renseigner auprès des autorités
canadiennes et américaines, ou de son courtier en douane.
5.2 Les douanes (suite)
© Chenelère Éducation inc., Commerce international, 2e
édition.
L’opérateur économique agréé
L’Europe a suivi les États-Unis dans la mise en place de
resserrements douaniers. Ainsi, en août 2005, 129 pays de
l’Organisation mondiale des douanes, dont le Canada et les
États-Unis, adoptaient le Cadre de normes, une version
presque identique au C-TPAT. Ainsi, ces pays représentant
plus de 90 % du commerce international étaient prêts à
mettre en place leur programme de sécurité commercial et
douanier. Ce cadre a été formalisé le 1er janvier 2008,
introduisant le concept d’opérateur économique agréé (OEA).
5.2 Les douanes (suite)
© Chenelère Éducation inc., Commerce international, 2e
édition.
La certification C-TPAT confère aux entreprises québécoises
et canadiennes les mêmes avantages d’entreprises
partenaires qu’à leurs rivales américaines, soit un nombre
d’interrogations ou d’inspections diminué, donc davantage de
fluidité et de rapidité dans les mouvements des
marchandises.
Le plan d’implantation international de ces mesures de
sécurité auprès des intervenants de la chaîne logistique,
mené énergiquement par les Américains avec le C-TPAT
depuis 2002, vient donc de franchir un pas important, surtout
du fait que les deux puissances commerciales continentales
que sont les États-Unis et l’Europe reconnaissent leurs
programmes mutuels de sécurité.
5.2 Les douanes (suite)
© Chenelère Éducation inc., Commerce international, 2e
édition.
L’ entrée de personnes aux Etats-Unis et ailleurs
Tous les pays imposent des règles de contrôle à l’entrée et à
la sortie des personnes. Aux États-Unis, ces règles sont de
plus en plus strictes.
Divers programmes ont été mis en place pour faciliter l’accès
aux voyageurs d’affaires qui se déplacent fréquemment. On
peut obtenir plus de détails sur les sites Web de l’Agence des
services frontaliers du Canada ou du CBP.
Depuis juin 2009, un passeport est requis pour toute entrée
aux États-Unis. Quelle que soit la destination visée, les
programmes de contrôle des voyageurs devraient être
connus des entreprises, question d’éviter de voir une
personne clé refoulée à la frontière…
5.2 Les douanes (suite)
e
1. Expliquez pourquoi une fonction d’approvisionnement
international est complexe.
2. Quels peuvent être les impacts d’un approvisionnement mal
effectué?
3. Énumérez quatre questions pouvant servir à identifier un
fournisseur de qualité.
4. Expliquez les rôles usuels de la douane.
5. Qu’est-ce qu’une licence d’importation?
Questions sur le chapitre
© Chenelère Éducation inc., Commerce international, 2e
édition.
6. Définissez le terme code harmonisé et expliquez son utilité
dans un processus d’import-export.
7. Imaginez que vous êtes chargé de fixer le code SH de votre
produit. Comment ferez-vous?
8. Pourquoi faut-il se procurer une licence d’importation?
9. Quel est le rôle du courtier en douane?
10. Que signifie l’acronyme C-TPAT ? Pourquoi une entreprise
active aux États-Unis doit-elle connaître ce programme?
Questions sur le chapitre (suite)
© Chenelère Éducation inc., Commerce international, 2e
édition.
1. Expliquez en quoi l’importation s’avérait la bonne solution
pour Recosol.
2. Comment l’entreprise est-elle arrivée à améliorer son
rendement international?
3. Dans le but d’aider le directeur des finances, dressez la liste
des principales étapes à franchir pour importer de la
marchandise.
Questions sur l’étude de cas
© Chenelère Éducation inc., Commerce international, 2e
édition.
LES SITES INCONTOURNABLES
Agence des services frontaliers du Canada, Questions
et réponses sur le code du Système harmonisé
http://cbsa-asfc.gc.ca/trade-commerce/tariff-tarif/hcdcs-hs
Industrie Canada, Données sur le commerce en direct
www.ic.gc.ca/eic/site/tdo-dcd.nsf/fra/accueil
Statistique Canada, Information sur le système
harmonisé
www.statcan.gc.ca/trade/htdocs/f_hsinfo.html
U.S. Customs and Border Protection
www.cbp.gov
Liens utiles
© Chenelère Éducation inc., Commerce international, 2e
édition.
LES SITES À CONNAÎTRE
Affaires étrangères et Commerce international Canada, L’accord de libre
échange nord-américain
www.international.gc.ca/nafta-alena/menu-fr.asp
Agence des services frontaliers du Canada
Guide de l’importation pour les PME
www.cbsa-asfc.gc.ca/sme-pme/i-guide-fra.html
Guide pratique à l’intention des exportateurs
www.cbsa-asfc.gc.ca/publications/pub/bsf5081-fra.html
Caravan Trade, Maison de commerce pour laquelle travaille Marc-André Roux,
conseiller technique pour ce chapitre
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Corporation des approvisionneurs du Québec
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Customs-Trade Partnership Against Terrorism (Firme de consultation)
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GlobalEDGE (Michigan State University), Database of International Business
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  • 1. Chapitre 5Chapitre 5 L’approvisionnement, l’importation et les douanesL’approvisionnement, l’importation et les douanes Chapitre revu et commenté par Marc-André Roux, B.A.A., négociant, Caravan Trade
  • 2. Sommaire • L’approvisionnement • L’importation • Les douanes © Chenelère Éducation inc., Commerce international, 2e édition.
  • 3. Objectifs d’apprentissage • Concevoir les grands principes de l’approvisionnement ; • Décrire la relation entre le manufacturier, l’intermédiaire et l’approvisionneur ; • Trouver un bon intermédiaire ; • Évaluer les efforts à investir dans la recherche d’un fournisseur ; • Comprendre les notions de risque et de dépendance ; • Saisir les principes de base de l’importation ; • Déterminer comment réduire les coûts d’approvisionnement ; • Comprendre les principes régissant le passage des douanes pour les marchandises et pour les personnes. © Chenelère Éducation inc., Commerce international, 2e édition.
  • 4. 5.1 L’approvisionnement Sans aucun doute, l’approvisionnement est un volet essentiel du commerce international et il a un impact direct sur les finances de l’entreprise. La fonction d’approvisionneur comprend les négociations, les soumissions, la création de partenariats avec les fournisseurs, l’analyse de la valeur, l’assurance de la qualité, la gestion des matières, le contrôle des stocks, la disposition des surplus et plus encore. Tout bien, qu’il soit tangible (produit) ou intangible (service), devrait être acheté dans le respect des principes de base de l’approvisionnement. © Chenelère Éducation inc., Commerce international, 2e édition.
  • 5. 5.1 L’approvisionnement (suite) Les manufacturiers et les intermédiaires Les manufacturiers, qu’on appelle aussi fabricants ou producteurs, déterminent la faisabilité d’un produit sur le plan technique, puis ils le fabriquent. La première caractéristique d’un fournisseur-fabricant est qu’il est le maître de son produit et de sa technologie, et donc de sa fabrication. © Chenelère Éducation inc., Commerce international, 2e édition.
  • 6. 5.1 L’approvisionnement (suite) La deuxième caractéristique du fabricant, contraignante celle-là, est sa méconnaissance du marché international, de sa clientèle, de ses usages, de ses techniques, de ses droits et de ses pratiques financières. La troisième caractéristique du fabricant, également contraignante, est la limite de sa capacité de production. © Chenelère Éducation inc., Commerce international, 2e édition.
  • 7. 5.1 L’approvisionnement (suite) La relation entre le manufacturier, l’intermédiaire et l’approvisionneur Le manufacturier vend parfois directement ses biens, parfois il en confie la commercialisation à des intermédiaires : des grossistes, des distributeurs, des maisons de commerce ou des agents commerciaux. L’intermédiaire entre un acheteur (importateur) et un vendeur (fournisseur) a la responsabilité de veiller à ce que le fournisseur puisse satisfaire aux exigences des acheteurs potentiels sur un marché donné. © Chenelère Éducation inc., Commerce international, 2e édition.
  • 8. 5.1 L’approvisionnement (suite) De son côté, le fournisseur vérifiera, au cours de ses démarches de ventes destinées à l’exportation, si l’intermédiaire est en mesure d’offrir : • une certaine crédibilité sur son marché; • une expertise technique quant au produit ; • une assise financière et une bonne solvabilité (cela n’est pas requis dans le cas d’un agent) ; • un réseau de relations adéquat auprès de la clientèle visée ; • une gamme de produits complémentaires à ceux du fournisseur ; • un soutien pour fixer le prix du produit destiné à l’exportation ou pour préparer son conditionnement. © Chenelère Éducation inc., Commerce international, 2e édition.
  • 9. 5.1 L’approvisionnement (suite) Le choix du bon intermédiaire Le bon intermédiaire est celui qui répond le mieux aux besoins et aux attentes du marché cible (lesquels ont été identifiés par l’entreprise lors de l’étude de marché), et qui connaît les caractéristiques de l’exportateur et de ses produits (déterminées lors du diagnostic international). © Chenelère Éducation inc., Commerce international, 2e édition.
  • 10. 5.1 L’approvisionnement (suite) Une des règles de l’art en approvisionnement est de se renseigner. En fait, une information juste constitue la pierre angulaire d’un approvisionnement, d’un partenariat et d’une exportation réussis. Il n’existe malheureusement pas de règles dans le choix du meilleur type d’intermédiaire pour les exportateurs canadiens. Le secteur d’activité, les réseaux utilisés par les concurrents et la nature du produit dicteront la bonne approche. © Chenelère Éducation inc., Commerce international, 2e édition.
  • 11. 5.1 L’approvisionnement (suite) Les notions de risque et de dépendance Il faut garder à l’esprit que la relation entre l’intermédiaire et le fournisseur implique une certaine part de risque. L’intermédiaire court le risque que le fournisseur ne livre pas la marchandise à temps, ne livre qu’une partie de la quantité prévue. Il court le risque que le fournisseur ne soit pas en mesure de fournir plus qu’une quantité donnée de marchandise par période et qu’il doive laisser tomber des commandes importantes. Le fournisseur court le risque que l’intermédiaire soit incapable de tenir ses engagements quant au volume de produits achetés par période ou incapable de payer le fournisseur alors qu’il a acquis le titre de propriété de la marchandise. © Chenelère Éducation inc., Commerce international, 2e édition.
  • 12. 5.1 L’approvisionnement (suite) L’intermédiaire peut aussi offrir aux acheteurs locaux des produits étrangers qui concurrencent ceux du fournisseur habituel et à moindre prix. Cette relation d’interdépendance, au-delà des risques qu’elle engendre, doit être perçue comme étant positive, car elle pousse les partenaires à partager l’objectif et les responsabilités de la mission, ce qui favorise la cohésion du groupe et la réussite de la transaction. Les risques peuvent être minimisés par des investigations préalables des deux parties, un contrat clair, une confiance mutuelle et de bonnes assurances. © Chenelère Éducation inc., Commerce international, 2e édition.
  • 13. 5.1 L’approvisionnement (suite) Le facteur humain au cœur de l’approvisionnement Une exportation et un approvisionnement réussis dépendent grandement de la qualité de la relation entre l’acheteur, le fournisseur et l’intermédiaire. Les piliers de cette relation sont : 1. La psychologie dans la relation, qui permet à chacun de reconnaître les capacités de l’autre et qui amène les parties à bâtir une confiance mutuelle. © Chenelère Éducation inc., Commerce international, 2e édition.
  • 14. 5.1 L’approvisionnement (suite) 2. La négociation, qui mène à un accord profitable aux parties et qui permet à celles-ci de mieux se connaître. Elle donne lieu à une analyse commune des enjeux de la transaction, en particulier des niveaux de profit et des responsabilités réciproques. Elle permet à l’équipe de prendre de l’expansion sur le marché, grâce à une meilleure compréhension des limites de chacun des partenaires et au respect de celles-ci. Les facteurs qui facilitent la réalisation de la transaction sont : la connaissance du terrain, l’expérience en matière de commerce international, la volonté de mieux connaître un contexte culturel différent, la souplesse à l’égard de changements à apporter au produit, l’engagement envers le client par l’assurance de la qualité du service et de sa satisfaction. © Chenelère Éducation inc., Commerce international, 2e édition.
  • 15. 5.1 L’approvisionnement (suite) La réduction des coûts d’approvisionnement Pour réduire ses coûts d’approvisionnement, on peut : • Diversifier ses marchés d’approvisionnement ; • Adopter de nouvelles technologies, notamment pour l’intégration des systèmes de gestion d’entreprise ; • Faire du regroupement d’achat, ce qui, en augmentant le pouvoir d’achat, permet d’avoir un meilleur pouvoir de négociation. © Chenelère Éducation inc., Commerce international, 2e édition.
  • 16. 5.1 L’approvisionnement (suite) L’importation Importer signifie acheter des bien ou services dans un pays étranger, pour les introduire dans son marché. Cette composante du commerce international est basée sur un échange entre un acheteur et un vendeur. L’importation a longtemps permis aux entreprises du secteur de la distribution et des biens de consommation de réduire leurs coûts de production et d’opération. © Chenelère Éducation inc., Commerce international, 2e édition.
  • 17. 5.1 L’approvisionnement (suite) Ce qui est nouveau, c’est qu’aujourd’hui, en raison d’un environnement concurrentiel plus difficile, de plus en plus de fournisseurs de produits transformés y ont recours. Il en va de même pour les PME, qui, jusque dans les années 1990 ou 2000, se considéraient comme trop petites pour être actives dans le domaine de l’importation. La complexité de l’importation réside dans les nombreuses formalités à remplir, et dans les risques qui guettent l’importateur en cas d’erreurs ou d’imprévus (coûts additionnels, délais, etc.). © Chenelère Éducation inc., Commerce international, 2e édition.
  • 18. 5.1 L’approvisionnement (suite) L’importation Les principes de base Une fois que le fournisseur est trouvé, il faut réaliser une série de transactions administratives pour permettre à sa marchandise d’entrer sur son territoire. Il faut : se préparer soigneusement pour bien comprendre le processus et prévoir un coussin dans son budget, car il n’est pas rare que des coûts imprévus s’ajoutent, tels que des frais d’inspection à la douane. La procédure est la même pour toutes les entreprises. Par contre, celles qui importent en gros volume peuvent mettre en place des mécanismes qui réduiront le coût financier de cette opération, ainsi réparti sur un grand nombre d’unités vendues. © Chenelère Éducation inc., Commerce international, 2e édition.
  • 19. 5.1 L’approvisionnement (suite) L’importation Les étapes 1. Obtenir un numéro d’entreprise émis par l’Agence du revenu du Canada (ARC) pour un compte d’importation- exportation : • en appelant le 1-800-959-7775; • en utilisant le Service d’inscription en direct des entreprises. 2. Identifier les marchandises à importer et en préparer une description précise avant de procéder à leur importation. 3. Déterminer le pays d’origine des marchandises ainsi que le pays où elles sont fabriquées et exportées. © Chenelère Éducation inc., Commerce international, 2e édition.
  • 20. 5.1 L’approvisionnement (suite) L’importation Les étapes 4. S’assurer que l’importation de ces marchandises n’est pas prohibée au Canada. 5. Vérifier si les marchandises à importer sont soumises à des restrictions ou à d’autres exigences. 6. Déterminer le numéro de classement tarifaire à dix chiffres pour chaque article. Ces numéros (les codes SH ou Système harmonisé) servent à déterminer le taux de droit à payer lors de l’importation et à fournir des données statistiques au gouvernement du Canada. 7. Après avoir trouvé le numéro de classement tarifaire, déterminer le taux de droit de douane. © Chenelère Éducation inc., Commerce international, 2e édition.
  • 21. 5.1 L’approvisionnement (suite) L’importation Les étapes 8. Payer, s’il y a lieu, la taxe sur les produits et services (TPS). 9. Vérifier si les marchandises sont assujetties à la taxe sur l’accise et aux droits d’accise. 10. Déterminer la valeur en douane sur laquelle seront calculés les taux de droits et de taxe. 11. Calculer les droits et les taxes. 12. Passer la commande auprès du vendeur, de l’expéditeur ou de l’exportateur. 13. Préciser le bureau d’entrée de l’ASFC souhaité ou prévu. 14. Indiquer le moyen d’expédition utilisé. © Chenelère Éducation inc., Commerce international, 2e édition.
  • 22. 5.1 L’approvisionnement (suite) L’importation Les étapes 15. Procéder à la déclaration du fret. 16. Procéder à l’examen de l’expédition. 17. Obtenir l’autorisation et les documents. 18. Les droits de douane et les taxes peuvent être payés sous plusieurs formes. 19. Procéder aux ajustements éventuels : il s’agit d’ajustements de documents comptables relatifs à l’origine, à la valeur, à la classification ou au déroutement. 20. Conserver tous les documents relatifs aux importations. 21. En cas de difficulté, demander un redressement par l’ASFC. 22. Au besoin, recourir au droit d’appel. © Chenelère Éducation inc., Commerce international, 2e édition.
  • 23. L’importation Les erreurs les plus fréquentes • Utiliser un code harmonisé erroné (du fait que l’importateur décrit mal la marchandise qu’il importe) ; • Ignorer les tarifs imposés, les préférences tarifaires, et ne pas stipuler clairement l’origine de l’importation ; • Oublier de demander une licence d’importation ; • Présenter une documentation erronée; • Omettre d’évaluer les risques d’inspection. 5.1 L’approvisionnement (suite) Le choix du code harmonisé est crucial, car il influence les tarifs et les restrictions d’importation et d’exportation. Choisir le mauvais code peut signifier payer plus cher ou faire face à des délais supplémentaires au cours de l’importation. © Chenelère Éducation inc., Commerce international, 2e édition.
  • 24. L’importation Les erreurs les plus fréquentes •• Utiliser un code harmonisé erroné (du fait que l’importateur décrit mal la marchandise qu’il importe) ; • Ignorer les tarifs imposés, les préférences tarifaires, et ne pas stipuler clairement l’origine de l’importation ; • Oublier de demander une licence d’importation ; • Présenter une documentation erronée; • Omettre d’évaluer les risques d’inspection. 5.1 L’approvisionnement (suite) Le Tarif des douanes du Canada prévoit 11 traitements tarifaires différents. Les marchandises importées des quelques pays qui ne sont pas membres de l’Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce, ou des pays avec lesquels le Canada n’a pas conclu d’accord d’échange, sont soumises à un droit de 35 % en vertu du tarif général. Les marchandises importées au Canada de tous les autres pays bénéficient du tarif de la nation la plus favorisée. Il faut classer correctement les produits importés afin de déterminer s’ils sont visés par les régimes tarifaires. On peut connaître les taux tarifaires les plus récents sur le site Web de l’Agence des services frontaliers du Canada. © Chenelère Éducation inc., Commerce international, 2e édition.
  • 25. L’importation Les erreurs les plus fréquentes • Utiliser un code harmonisé erroné (du fait que l’importateur décrit mal la marchandise qu’il importe) ; • Ignorer les tarifs imposés, les préférences tarifaires, et ne pas stipuler clairement l’origine de l’importation ; • Oublier de demander une licence d’importation ; • Présenter une documentation erronée; • Omettre d’évaluer les risques d’inspection. 5.1 L’approvisionnement (suite) En vertu de la Loi sur les licences d’exportation et d’importation, les importateurs doivent, pour certaines marchandises et certaines destinations, obtenir une licence fédérale d’importation auprès du ministère des Affaires étrangères et du Commerce international (MAECI) avant de pouvoir importer des marchandises. Pour obtenir une licence d’importation, il faut en faire la demande auprès du MAECI. Cette licence est requise par l’Agence des services frontaliers du Canada au moment de l’importation. © Chenelère Éducation inc., Commerce international, 2e édition.
  • 26. L’importation Les erreurs les plus fréquentes • Utiliser un code harmonisé erroné (du fait que l’importateur décrit mal la marchandise qu’il importe) ; • Ignorer les tarifs imposés, les préférences tarifaires, et ne pas stipuler clairement l’origine de l’importation ; • Oublier de demander une licence d’importation ; • Présenter une documentation erronée ; • Omettre d’évaluer les risques d’inspection. 5.1 L’approvisionnement (suite) La Loi sur les douanes régit l’administration et l’application de la législation sur les douanes. Elle précise les obligations de déclaration à l’importation et à l’exportation. En vertu de cette loi, toute personne qui importe des articles en vue de leur vente, ou des marchandises d’usage industriel, professionnel, commercial ou collectif, est tenue de conserver, en son établissement et pendant le délai réglementaire, les documents relatifs aux marchandises visées. © Chenelère Éducation inc., Commerce international, 2e édition.
  • 27. L’importation Les erreurs les plus fréquentes • Utiliser un code harmonisé erroné (du fait que l’importateur décrit mal la marchandise qu’il importe) ; • Ignorer les tarifs imposés, les préférences tarifaires, et ne pas stipuler clairement l’origine de l’importation ; • Oublier de demander une licence d’importation ; • Présenter une documentation erronée; • Omettre d’évaluer les risques d’inspection. 5.1 L’approvisionnement (suite) Certaines marchandises sont contrôlées, c’est-à-dire qu’il faut obtenir des licences, des certificats, des étiquettes ou des autorisations auprès d’un ministère fédéral avant que l’Agence des services frontaliers du Canada puisse libérer les marchandises qu’elle détient jusqu’à ce que l’importateur ou l’exportateur satisfasse à toutes les exigences de l’importation. Les principales marchandises qui exigent une inspection sont : les aliments, les médicaments, les explosifs, les déchets dangereux. L’importateur doit toujours être prêt à faire face à une inspection, laquelle peut s’avérer coûteuse en temps et en argent. Il doit prévoir les ressources pour gérer la situation efficacement. Il faut aussi que sa documentation soit rigoureusement tenue. © Chenelère Éducation inc., Commerce international, 2e édition.
  • 28. Les politiques douanières Une politique douanière s’organise autour des trois grands concepts suivants, qui influencent autant les modalités d’importation que d’exportation : 1. La protection d’un espace économique. Si des droits d’exportation ont été créés pour limiter l’exportation de denrées agricoles (afin de prévenir toute pénurie), c’est pour se protéger de la concurrence étrangère que des droits d’importation ont été établis, lors de la révolution industrielle. Cette protection se base sur la taxation douanière et les instruments de protection. 5.2 Les douanes Taxation douanière : Elle vise à combler l’écart de prix entre la production nationale et les produits étrangers et s’effectue lors du dédouanement de la marchandise. Le taux est fonction du niveau de protectionnisme du pays. Instruments de protection :Ils incluent par exemple : l’empêchement d’entrée sur le territoire de marchandises dangereuses et des contrôles techniques ou sanitaires. On retrouve aussi des instruments de protection économique, visant à défendre un secteur de l’économie nationale, tels que les droits majorés pour l’importation de certains produits. Taxation douanière : Elle vise à combler l’écart de prix entre la production nationale et les produits étrangers et s’effectue lors du dédouanement de la marchandise. Le taux est fonction du niveau de protectionnisme du pays. © Chenelère Éducation inc., Commerce international, 2e édition.
  • 29. 2. La promotion d’un espace économique. Les pays permettent l’importation « hors douane » de diverses marchandises, habituellement parce qu’elles seront par la suite transformées et exportées, ce qui favorise l’économie nationale. Ils font alors appel aux structures ou régimes économiques suivants. Ils font alors appel aux régimes économiques douaniers et aux zones franches. 3. L’accompagnement des politiques de relations extérieures et d’aide au développement. Il existe différents régimes de préférences commerciales, un peu comme des instruments de politique étrangère, qui favorisent les échanges avec des pays ciblés. 5.2 Les douanes Régime économique douanier : Il s’agit de dispositions douanières qui permettent d’importer des marchandises non communautaires (c’est-à-dire en provenance d’autres pays) sans acquitter de droits de douane et de taxes, de stocker, d’utiliser ou de transformer ces marchandises, selon ses besoins, avant de les réexporter hors du pays. Les zones franches : Ce sont des espaces clos considérés hors du territoire douanier, par exemple la zone franche de Colón, le long du canal de Panama. On retrouve plusieurs degrés de libéralisme dans ces zones franches. © Chenelère Éducation inc., Commerce international, 2e édition.
  • 30. Les procédures douanières a) Les règles de franchissement de frontière b) La documentation c) Les courtiers en douane d) L’agence des services frontaliers du Canada (ASFC) 5.2 Les douanes (suite) © Chenelère Éducation inc., Commerce international, 2e édition.
  • 31. a) Les règles de franchissement de frontière Les règles de franchissement de frontière sont des règles qui guident le dédouanement. Elles sont fondées sur la présentation physique de la marchandise et sont nécessaires à l’application de la loi tarifaire et des mesures de politique commerciale. Les autorités douanières ont accès à un ensemble de normes et de techniques précises leur permettant d’opérer non seulement une vérification physique de la marchandise, mais aussi d’exercer un contrôle a posteriori des opérations commerciales internationales. 5.2 Les douanes (suite) © Chenelère Éducation inc., Commerce international, 2e édition.
  • 32. b) La documentation Les produits entrant au Canada ou en sortant doivent être déclarés pour permettre au pays de : • recueillir des statistiques précises et opportunes sur les exportations ; • contrôler l’exportation et l’importation des marchandises stratégiques, des marchandises dangereuses, de celles qui font l’objet d’un embargo ainsi que d’autres produits contrôlés et réglementés ; • contrôler la circulation des marchandises en transit. 5.2 Les douanes (suite) © Chenelère Éducation inc., Commerce international, 2e édition.
  • 33. 5.2 Les douanes (suite) Les documents requis pour le dédouanement © Chenelère Éducation inc., Commerce international, 2e édition.
  • 34. c) Les courtiers en douane Les courtiers en douane (customs brokers) sont des intermédiaires extrêmement importants pour les entreprises. Ils dédouanent des millions de produits importés, préparent les déclarations de douane pour les exportations et perçoivent des milliards de dollars en droits, au nom du gouvernement canadien. 5.2 Les douanes (suite) © Chenelère Éducation inc., Commerce international, 2e édition.
  • 35. Ils agissent à titre d’intermédiaires entre l’importateur et le gouvernement dans environ 80% des transactions, sont d’une aide précieuse pour les entreprises, qui se perdent souvent dans la masse de détails à fournir et s’assurent que les importateurs et les exportateurs respectent la loi et évitent les pénalités. 5.2 Les douanes (suite) © Chenelère Éducation inc., Commerce international, 2e édition.
  • 36. d) L’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) Chaque pays est doté d’une organisation chargée de faire respecter la législation douanière. Au Canada, ce rôle incombe à l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC). Pour un importateur, l’Agence représente un acteur incontournable de ses transactions et de son succès. 5.2 Les douanes (suite) © Chenelère Éducation inc., Commerce international, 2e édition.
  • 37. L’Agence a la responsabilité de fournir des services frontaliers intégrés à l’appui des priorités liées à la sécurité nationale et à la sécurité publique, et de faciliter la libre circulation des personnes et des marchandises qui respectent toutes les exigences de la législation frontalière, y compris les animaux et les végétaux. Les entreprises et les voyageurs doivent porter grande attention à ces programmes canadiens, et accorder tout autant d’importance aux exigences des pays où ils sont actifs ou pensent développer des affaires. Les procédures douanières peuvent générer des frais et des délais. Il faut en être conscient afin de pouvoir gérer le tout adéquatement, particulièrement au moment de la négociation commerciale. 5.2 Les douanes (suite) © Chenelère Éducation inc., Commerce international, 2e édition.
  • 38. Le programme C-TPAT Plusieurs initiatives commerciales et douanières ont depuis été mises en place depuis le 11 septembre, dont le programme Customs-Trade Partnership Against Terrorism (C-TPAT). 5.2 Les douanes (suite) © Chenelère Éducation inc., Commerce international, 2e édition.
  • 39. a) Les objectifs du C-TPAT 1. Rendre les mouvements transfrontaliers (pour l’entrée aux États-Unis) plus sécuritaires en responsabilisant l’importateur des produits ; 2. Élever les niveaux de connaissance et d’importance en matière de sécurité générale ; 3. Uniformiser le processus applicable à toute la chaîne d’approvisionnement ; 4. Développer la collaboration entre le gouvernement américain et la communauté d’affaires internationale. 5.2 Les douanes (suite) © Chenelère Éducation inc., Commerce international, 2e édition.
  • 40. b) Les autres programmes touchant l’entrée de marchandises Pour connaître les nombreux programmes ou règlements régissant l’entrée de marchandises aux États-Unis, l’entreprise devrait se renseigner auprès des autorités canadiennes et américaines, ou de son courtier en douane. 5.2 Les douanes (suite) © Chenelère Éducation inc., Commerce international, 2e édition.
  • 41. L’opérateur économique agréé L’Europe a suivi les États-Unis dans la mise en place de resserrements douaniers. Ainsi, en août 2005, 129 pays de l’Organisation mondiale des douanes, dont le Canada et les États-Unis, adoptaient le Cadre de normes, une version presque identique au C-TPAT. Ainsi, ces pays représentant plus de 90 % du commerce international étaient prêts à mettre en place leur programme de sécurité commercial et douanier. Ce cadre a été formalisé le 1er janvier 2008, introduisant le concept d’opérateur économique agréé (OEA). 5.2 Les douanes (suite) © Chenelère Éducation inc., Commerce international, 2e édition.
  • 42. La certification C-TPAT confère aux entreprises québécoises et canadiennes les mêmes avantages d’entreprises partenaires qu’à leurs rivales américaines, soit un nombre d’interrogations ou d’inspections diminué, donc davantage de fluidité et de rapidité dans les mouvements des marchandises. Le plan d’implantation international de ces mesures de sécurité auprès des intervenants de la chaîne logistique, mené énergiquement par les Américains avec le C-TPAT depuis 2002, vient donc de franchir un pas important, surtout du fait que les deux puissances commerciales continentales que sont les États-Unis et l’Europe reconnaissent leurs programmes mutuels de sécurité. 5.2 Les douanes (suite) © Chenelère Éducation inc., Commerce international, 2e édition.
  • 43. L’ entrée de personnes aux Etats-Unis et ailleurs Tous les pays imposent des règles de contrôle à l’entrée et à la sortie des personnes. Aux États-Unis, ces règles sont de plus en plus strictes. Divers programmes ont été mis en place pour faciliter l’accès aux voyageurs d’affaires qui se déplacent fréquemment. On peut obtenir plus de détails sur les sites Web de l’Agence des services frontaliers du Canada ou du CBP. Depuis juin 2009, un passeport est requis pour toute entrée aux États-Unis. Quelle que soit la destination visée, les programmes de contrôle des voyageurs devraient être connus des entreprises, question d’éviter de voir une personne clé refoulée à la frontière… 5.2 Les douanes (suite) e
  • 44. 1. Expliquez pourquoi une fonction d’approvisionnement international est complexe. 2. Quels peuvent être les impacts d’un approvisionnement mal effectué? 3. Énumérez quatre questions pouvant servir à identifier un fournisseur de qualité. 4. Expliquez les rôles usuels de la douane. 5. Qu’est-ce qu’une licence d’importation? Questions sur le chapitre © Chenelère Éducation inc., Commerce international, 2e édition.
  • 45. 6. Définissez le terme code harmonisé et expliquez son utilité dans un processus d’import-export. 7. Imaginez que vous êtes chargé de fixer le code SH de votre produit. Comment ferez-vous? 8. Pourquoi faut-il se procurer une licence d’importation? 9. Quel est le rôle du courtier en douane? 10. Que signifie l’acronyme C-TPAT ? Pourquoi une entreprise active aux États-Unis doit-elle connaître ce programme? Questions sur le chapitre (suite) © Chenelère Éducation inc., Commerce international, 2e édition.
  • 46. 1. Expliquez en quoi l’importation s’avérait la bonne solution pour Recosol. 2. Comment l’entreprise est-elle arrivée à améliorer son rendement international? 3. Dans le but d’aider le directeur des finances, dressez la liste des principales étapes à franchir pour importer de la marchandise. Questions sur l’étude de cas © Chenelère Éducation inc., Commerce international, 2e édition.
  • 47. LES SITES INCONTOURNABLES Agence des services frontaliers du Canada, Questions et réponses sur le code du Système harmonisé http://cbsa-asfc.gc.ca/trade-commerce/tariff-tarif/hcdcs-hs Industrie Canada, Données sur le commerce en direct www.ic.gc.ca/eic/site/tdo-dcd.nsf/fra/accueil Statistique Canada, Information sur le système harmonisé www.statcan.gc.ca/trade/htdocs/f_hsinfo.html U.S. Customs and Border Protection www.cbp.gov Liens utiles © Chenelère Éducation inc., Commerce international, 2e édition.
  • 48. LES SITES À CONNAÎTRE Affaires étrangères et Commerce international Canada, L’accord de libre échange nord-américain www.international.gc.ca/nafta-alena/menu-fr.asp Agence des services frontaliers du Canada Guide de l’importation pour les PME www.cbsa-asfc.gc.ca/sme-pme/i-guide-fra.html Guide pratique à l’intention des exportateurs www.cbsa-asfc.gc.ca/publications/pub/bsf5081-fra.html Caravan Trade, Maison de commerce pour laquelle travaille Marc-André Roux, conseiller technique pour ce chapitre www.caravantrade.com Liens utiles © Chenelère Éducation inc., Commerce international, 2e édition.
  • 49. Caravan Trade, Maison de commerce pour laquelle travaille Marc-André Roux, conseiller technique pour ce chapitre www.caravantrade.com Commission européenne, Fiscalité et union douanière http://ec.europa.eu/taxation_customs/customs/policy_issues/customs_security/in Corporation des approvisionneurs du Québec www.caq.qc.ca Customs-Trade Partnership Against Terrorism (Firme de consultation) www.ccm-c-tpat.ca GlobalEDGE (Michigan State University), Database of International Business Statistics (accès gratuit contrôlé par un identifiant) http://globaledge.msu.edu/resourceDesk/dibs Liens utiles © Chenelère Éducation inc., Commerce international, 2e édition.