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PROJETTUTORÉ




                   «STRATEGIE DE DEVELOPPEMENT DE GROUPE»




GILDAS CLET
MARIE DJOUAD                                                         3M22
ANAÏS GARDENA TO                                        SESSION 2010/2011
JULIE LE GALL                                  LES FORMATIONS D’ISSOUDUN
SOMMAIRE

                                             ENVIRONNEMENT DU PROJET


INTRODUCTION ...........................................................................................                     PAGE 4
  •	     Remerciements


I - ET T DES LIEUx .......................................................................................................
      A                                                                                                                      PAGE 5



                                                           STRATÉGIES


II - STRATÉGIE DE DÉVELOPPEMENT ...............................................................................
2.1ACTIONS INTERNES                                                                                                           PAGE 7
2.2ACTIONS ExTERNES
  •	     EP                                                                                                                   PAGE 9
  •	     Stratégie de Tournée                                                                                                 PAGE 9
  •	     Actions de communication                                                                                            PAGE 15

PLANNING                                                                                                                     PAGE 21



                                           ENVIRONNEMENT ÉCONOMIqUE
III - ÉCONOMIE DU PROJET ............................................................................................
  •	     Situation et objectifs                                                                                              PAGE 22
  •	     Subventions et apports                                                                                              PAGE 23
  •	     Budgets et explications (voir annexe)                                                                               PAGE 25


IV - CONCLUSION ....................................................................................................... PAGE 28
  •	     Bilan Pédagogique
V -ANNExE S ............................................................................................................... PAGE 31
  •	     Présentation propul’SON                                                                                         PAGE 32
  •	     Fiche retour radio                                                                                              PAGE 33
  •	     Annuaire Ferarock                                                                                               PAGE 34
  •	     Annuaire Iastar                                                                                                 PAGE 36
INTRODUCTION

Anais, Gildas, Julie et Marie, sont en formation «Assistant de Production» aux Formations
d'Issoudun.
Ils ont décidé de travailler ensemble sur un projet tutoré dédié à réfléchir sur une stratégie de
développement d'artistes.

Tous ont des expériences personnelles et semi-professionnelles auprès d'artistes ou de groupes
en développement.
Ce projet leur permet de pouvoir répondre à des questions auxquelles ils ont été confronté du-
rant ces moments d'encadrement. Etre capable d'avancer avec un artiste et de le porter à un
objectif précis, avec les différents acteurs du monde de la musique et se constituer un véritable
réseau.

Le groupe de travail se place en tant que manager d'un groupe amateur de Bourges les « Dark
Lemon Juice ».
La première partie de réflexion se fera pendant l'année 2011, avec un début d'action en novem-
bre 2011, puis un planning de développement sur les six premiers mois de l’année 2012.

Les Dark Lemon Juice sont 4 et se sont formés durant l'été 2008 sur Bourges. Leur formation de
base est Rock (guitare, basse, batterie, clavier), mais leur esthétique musicale s'apparente plus à
une Pop anglaise très rythmée.
Leeroy (chanteur-guitariste) et Kévin (guitariste-clavier) se connaissent depuis un moment, ils
rencontrent Ange (bassiste) qui les rejoint ensuite. Ils commencent à travailler et à composer
quelques morceaux sans batteur. Ils finissent par faire la connaissance de Benjamin (batteur)
qui les retrouve et commencent donc à travailler tous les quatres.

Leurs compositions et le fruit de leur travail leur permet d'arriver rapidement à un set de 45 mi-
nutes. Ils ont monté une association dans laquelle personne n'est inclus, le représentant légal et
le trésorier étant des personnes extérieures.

L'objectif étant de les développer par la Scène, de les emmener au niveau « 0 », c'est à dire à un
début de professionnalisation.

Le groupe songe a une carrière et n’est pas un produit marketing monté de toute pièce, il doit se
construire une histoire et être prêt à tenir sur la durée.

Nous verrons qu'il est important de justifier de différents moyens et de développer une communi-
cation qui participera à part entière à la statégie de propagation du groupe et de son nom.




REMERCIEMENTS:
Le groupe « Dark Lemon Juice » pour se prêter au jeu et nous accorder leur confiance.
Emmetrop pour les informations liées aux Résidences d’artistes.
Michel Bosseau et Samia Djilti pour leur soutien et leur accompagnement tout au long du projet.
Stanislas Souedet pour son aide et ses conseils.




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I . ET T DES LIEUx
      A

Nous commençons par ce questionnaire type (Q, Q, O, Q, C, P) afin de fixer les objectifs et le pro-
jet de manière brève et concise.

Quoi ?
Amener le groupe Dark Lemon Juice au « niveau 0 » : leur donner les moyens de pouvoir se pro-
duire en spectacle et d’être crédible auprès de tourneurs, labels et éditeurs.

Qui ?
Le groupe de Pop-Rock Dark Lemon Juice (4 musiciens)
Chant/guitare : Leeroy
Guitare/clavier : Kevin
Batterie : Benjamin
Bassiste : Ange

Où ?
Sur le territoire français.

Quand ?
Année 2012.

Comment ?
Nous axons notre travail sur la scène en leur faisant faire un maximum de dates de concert,
puis en organisant une tournée de 2 semaines. Un gros travail en amont de répétitions, de rési-
dences sera mis en place afin d’améliorer leur technique scénique et sonore.

Pourquoi ?
Tout au long de l’année nous serons amené à collaborer avec différents acteurs (professionnels
ou non). Nous essaierons de nous donner les moyens de choisir les personnes avec qui nous
souhaitons travailler pour créer une base solide.

Les membres du groupe sont entourés de personnes aux compétences différentes. La petite amie
du chanteur est graphiste, nous ferons donc appel à elle pour leur identité visuelle (logo, affiche,
pochette EP...)
Leur technicien son est aussi un ami possédant un studio. Nous verrons donc qu’il leur sera
d’une grande aide pour leur développement.

Dans ce projet, l’investissement des proches prend une place essentielle.

Le manager (nous) a une association qui possède la licence 2. Celle-ci servira essentiellement
aux achats de matériel (cordes de guitare, peaux de batterie…). De plus nous décidons pour cet-
te première année d’accompagnement de ne pas être rémunéré sur notre investissement. Nous
demandons simplement le défraiement (certe considéré comme un salaire) des déplacements,
péages, téléphone...
Nous travaillons avec une association en parallèle : l’association régionale Caïman, avec laquelle
nous avons signé une convention sur une première année (2012) qui est à revoir chaque année.
Elle regroupe toutes les structures de l’Indre qui ont un lien avec les musiques actuelles ou ac-
teurs de cette scène. Ils décident d’appuyer notre projet en faisant marcher leur carnet d’adresse
et leurs compétences.
Cette association nous propose une aide administrative pour nos démarches, un portage salaria-
le afin d’assurer un salaire lors de prestations mais aussi une mise en relation avec leur réseau.
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Ceci nous permettra d’avoir du temps pour développer une stratégie et de nous consacrer pleine-
ment au groupe.

Par ailleurs, le groupe cotise à la Sacem et leurs œuvres y sont déjà déposées.
Pour la logistique, et l’économie, DLJ restent assez autonome. Ils ont un Van à disposition (celui
du père du bassiste), et un local de répétition, chez le bassiste.

Pour le studio d’enregistrement, il appartient à leur ingé-son avec qui nous nous sommes mis
d’accord sur une idée de forfait. On rémunère au morceau et non au temps passé. Cela permet
de leur laisser du temps pour le travail des morceaux dans le détails sans stress.

Pour le moment, le groupe n’a pas de revenu en rapport avec leur activité artistique. Ils paient
leurs déplacements et matériel grâce à leur travail..
Notre but est de pouvoir faire en sorte qu’ils puissent être financer pour se produire en concert
et répéter. Des aides existent, nous en parlerons dans la suite du dossier.

Pour la communication, DLJ est présent sur la toile par le biais de réseaux sociaux.
Sur Myspace : myspace.com/darklemonjuice
Sur Facebook pour laquelle ils ont 2 pages différentes sous le même nom.
Pour la vidéo, le Hiboo d’Live est venu les filmer à St Florent Sur Cher le 8 mai 2010, ils sont en
diffusion sur internet via leur myspace et d’autres plateformes vidéos.

L’annonce des concerts se fait par flyers et affiches portant sur des illustrations décalées (pour
ce qui est physique) et par le Myspace et réseaux sociaux pour ce qui est viral.




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II - STRATEGIE DE DEVELOPPEMENT

« DEVELOPPER LE GROUPE PAR LA SCENE ET LE FAIRE CONNAITRE. »

Nous entamons notre travail avec l’artiste alors qu’il débute et a acquis une première expérience
de la scène.

Notre travail consiste à l’amener au « niveau 0 », c’est-à-dire le préparer à sa carrière profession-
nelle. C’est une tâche que nous planifions sur un an environ.

Amorcer un tournant professionnel signifie aborder un travail plus que rigoureux et difficile.

Dark Lemon Juice joue un genre musical pop rock anglais où la concurrence est rude, il existe
déjà beaucoup de groupes du genre avec autant voire plus d’expérience.

Nous décidons donc d’établir un travail de fond qui nous permettra de faire progresser le groupe
en traversant différentes phases sur une année. A la fin de notre année préparatoire, nous voulons
que l’artiste soit redoutable et se démarque des autres.

Mais tout d’abord nous voulons que le groupe se découvre sur la route et s’amuse.
Nous souhaitons que le groupe « BOUFFE DU BITUME ».

Nous prévoyons une période de 6 mois à partir de janvier 2012 où le groupe jouera sur des week-
ends de deux et quatre jours, et terminera par une tournée de deux semaines.
Nous voulons confronter le groupe aux réalités d’un tour : le stress, la fatigue, l’ennui avant les
balances, les contraintes d’horaires, les concerts râtés, la lassitude, les tensions internes, les pro-
blèmes techniques, la distance et donc les confronter à une réalité que les membres n’imaginaient
peut-être pas. Cependant il ne faut pas oublier les notions de plaisir, de partage et de fun. C’est la
volonté primordiale et immédiate du groupe : jouer.

Leur tournée est construite stratégiquement. Nous souhaitons que le groupe se fasse connaître
d’abord localement, ensuite dans la région, puis petit à petit sur tout le territoire français.

Pour que cette période de tournée soit propice à une vraie progression, nous prévoyons en
amont des séances de travail variées. Nous souhaitons rapidement rendre le groupe redouta-
ble sur scène, et au terme de cette année accroître sa notoriété pour se créer un réseau de profes-
sionnels.


  •	 2.1ACTIONS INTERNES

Dans le but d’atteindre la finalité de notre stratégie, nous réaliserons plusieurs actions inter-
nes.
Nous prévoyons des résidences techniques et scéniques afin de préparer le groupe et son techni-
cien à la tournée.

Grâce à l’accompagnement artistique d’un an remporté par notre artiste, le Propul’son (Centre,
DRAC et FRACAMA), Dark Lemon Juice bénéficie d’un an de soutien.

JANVIER 2012
Résidence technique
Par ce programme, nous passerons donc une résidence technique dans les bâtiments d’Emmetrop
à Bourges.


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Le groupe a déjà assuré un grand nombre de répétitions derrière lui. Cependant nous souhaitons
que l’accent soit proté sur leur son sur scène. Dark Lemon Juice doit se préparer à être prêt à
affronter toutes les conditions possibles et s’assurer d’avoir une équipe technique qui connait le
groupe par cœur et établir un son qui soit le même partout.
Nous souhaitons rendre le groupe autonomone, et savoir gérer balances, line check ou gérer un
soucis d’avant scène.
Elle durera quatre jours et se tiendra la quatrième semaine de Janvier.

Cours de chant
En marge de ces résidences, nous prévoyons également des cours de chant en anglais, le chanteur
n’articule pas assez. Or il est primordial pour un groupe français chantant en anglais l’on com-
prenne les paroles clairement.
Il suivra des cours de chant chez Melodica, 170 rue Barbès à Bourges pour affiner sa prononcia-
tion.
Quatre leçons de 2 heures chacune sont prévues, tous les mercredis du mois de janvier 2012
avant l’enregistrement.
Cela permettra qu’il soit opérationnel pour l’enregistrement de l’EP ainsi que pour lui permettre
une qualité de chant bien supérieure à long terme.

Répétitions enregistrement EP
Le groupe est assidu, il répette deux fois par semaine. Cependant deux différentes sessions de ré-
pétitions sont programmées pour l’enregistrement d’un EP mais aussi pour la tournée.
Nous prévoyons une série de 3 journées pleines de répétitions pour que le groupe se cale pour l’en-
registrement de l’EP qui aura lieu fin janvier. Ce qui assurera un travail continu et des répétitions
au métronome. Elles auront lieu le weekend de la 3ème semaine de janvier.

MAI 2012
Résidence scénique
La quatrième semaine de mai, peu avant la tournée de deux semaines prévues, nous prévoyons un
travail de scénographie sur 5 jours.
Notre volonté est que le groupe, après s’être déjà rôdé sur plusieurs concerts, progresse encore
d’un cran et soit à l’aise sur scène et soit prêt si des problèmes techniques surgissent.Change-
ment rapide de cordes de guitare ou peau de caisse claire quand ça arrive, gérer un specteur ivre
qui monte sur scène, sans casser le rythme du spectacle.
On leur apprendra aussi à bien savoir tenir son audience en haleine (construction d’une set list
adéquate, gestion du silence, prise de parole entre les morceaux etc).
Cette résidence permettra à Dark Lemon Juice de gérer ces moments de crise pour que le public
ne s’ennuie pas et maîtrise son live en toute situation.

JUIN 2012
Répétitions tournée
Pour la tournée, nous avons prévu 3 jours de répétitions la première semaine de juin.
Le groupe y reverra des points travaillés pendant la résidence la semaine passée, et préparera son
set pour qu’il soit optimal et redoutable.




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•	 2. 2ACTIONS ExTERNES
JANVIER 2012
Enregistrement EP
L’enregistrement aura lieu au studio de leur ami ingénieur du son Olivier T (qui a déjà enregis-
tré la précédente démo EP) durant la dernière semaine de janvier. Le travail de qualité d’ Olivier
permettra d’obtenir un enregistrement à faible coût et qui assurera une nouvelle actualité au
groupe.

Cet EP sera un outil de promotion pour notre artiste, et non pas une finalité artistique.
Dark Lemon Juice aura une actualité continue nous permettant de démarcher tous les acteurs
du monde de la musique (média, public et professionnels de la musique).

Grâce à l’effort conjoint de la tournée et de l’actualité du groupe, nous souhaitons leur construi-
re une histoire pour produire un dossier de presse et un EPK (Electronic Press Kit).
Tout ce travail va nous permettre de créer une fanbase et un réseau d’acteurs professionnels
 de la musique.


STRATÉGIE DE TOURNÉE

OBJECTIF
L’objectif est de faire connaître le groupe et créer une fan-base en France.

Pour cela nous souhaitons développer le groupe localement puis progressivement l’exporter hors
de sa région pour jouer partout en France.
Nous nous contenons presque exclusivement au territoire français car nous estimons que c’est le
premier travail urgent à faire.

DANS QUELS LIEUX ?
Pour cette première année de développement, nous favorisons les cafés-concerts et lieux indépen-
dants de petites jauges (jusque 250 personnes).
C’est en adéquation avec le statut de notre artiste, qui est en cours de développement, et où il est
très simple d’y jouer sans forcément avoir de renommée.

Toutes les bonnes conditions matérielles ne seront peut-être pas toujours réunies mais l’important
est que le groupe se forge un caractère live qui lui permettra d’être redoutable.

Nous commencerons à faire des dates en région puis sur le département puis dans les régions li-
mitrophes. Nous voulons faire fonctionner le bouche à oreille afin de progressivement faire évoluer
le groupe sur le territoire.

Ces dates permettront d’étoffer le CV du groupe. Elles nous ouvriront des portes pour des scènes
plus grandes et plus renommées tout en étant un peu plus avertis sur le type de lieux où ils pour-
ront jouer à l’avenir.

Cependant nous n’oublions pas certains tremplins que nous sélectionnons selon leur intérêt, pe-
tite scènes (off ou non) de festivals et 1ère parties en SMAC, dans un effort de rompre une certaine
monotonie de jouer dans le même type de lieu. Ces écarts permettront d’alléger le moral, mais
aussi de confronter le groupe à d’autres réalités scéniques et d’accueil, et ainsi, apporter plus
d’expérience.




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A QUELLE CONDITIONS ?
Nous voulons que le groupe se fasse un nom, et « bouffe du bitume ».
Le salaire sera constitué au minimum du défraiement des transports, et les conditions d’accueil
doivent prévoir un repas chaud le soir du concert à la charge de l’organisation, ou un per diem.
Nous demandons l’hébergement chez l’habitant / organisateur pour repartir le lendemain du
concert lorsqu’il le faut (tout dépendra du lieu et de la distance).

COMMENT FINANCER ?
Le groupe pourra vendre du merchandising (T-shirts, EP, badges) lors de ses concerts.
Sans intermédiaires, les Dark Lemon Juice récupèreront la totalité des recettes et pourront ali-
menter une caisse qui pourra être réinvestie dans des frais liés au groupe (déplacements, location
de matériel, cordes, peau de batterie...)


QUELLES RETOMBÉES ?
Toutes ces petites dates leur permettront de faire des rencontres nécessaires au développement
de leur carrière.

Comme nous souhaitons amener l’artiste au « Niveau 0 », soit le début de sa carrière profession-
nelle, il nous faut nous créer un réseau de fans, de groupes, et de professionnels pour l’avenir.


Ces 6 mois de tour assez intensifs ont pour objectif de garantir la circulation du nom du groupe.
Dark Lemon Juice pourra aussi jouer sur le fait d’avoir déjà une bonne expérience de la scène,
appuyée par un pressbook quenous constituerons au fur et à mesure.
Au cours de leur tournée, certaines rencontres ou expériences (type tremplin ou 1ères parties)
ouvriront de nouvelles portes surement plus importantes pour leur développement.

A l’issu de cette première année, nous aurons atteint le but qui est d’avoir rôdé le groupe, et l’avoir
mis en appétit pour son aventure vers le Niveau 1 !!!


LA TOURNÉE SUR 6 MOIS
Pendant une période de 6 mois, nous prévoyons que le groupe tourne d’abord localement puis
nous augmenterons progressivement les distances de concerts dans une logique d’expansion,
pour aboutir sur une tournée de deux semaines qui traversera une grosse partie de l’hexagone.

Nous pensons nécessaire que le groupe se construise une fan-base localement et par région pour
promouvoir le bouche à l’oreille.


WEEk-END-TOUR (VENDREDI / SAMEDI)
Le groupe jouera 18 dates weekend-tour (vendredi / samedi)
Dans un premier temps, nous favorisons le développement local du groupe.
Il est nécessaire que le groupe se fasse les dents, se forme, et se fasse des fans qui deviendront
prescripteurs dans leur propre région. Ceci avant d’aller s’exporter dans des villes plus importan-
tes.
Pour cela nous prévoyons un total de 8 « week-end-tour » (vendredi / samedi) dans la région Cen-
tre.




                                                                                                    10
Nous éviterons que le groupe ne joue trop tôt dans les villes capitales afin qu’il se fasse la main et
ne brûle trop vite les étapes.

Voici un panel de dates à titre d’exemple qui se trouvent à moins d’une heure de route jusqu’à
2h45 de route grand maximum.
Nous citons les villes capitales afin de plus facilement situer localement, mais le travail consistera
à approcher les organisateurs de concerts des villes et communes alentours.

• moins de 1h de route : Vatan / Sanserre (A/R bourges)                                  Total = 35,26€
       Vatan : 22.86 (DLJ fait un A/R le soir même)
       Sanserre : 12,40 (DLJ fait un A/R le soir même)

• moins de 1h15 de route : Chateauroux / Vierzon (A/R bourges)                           Total = 33,18€
       Chateauroux : Ess 16,62 (DLJ fait un A/R le soir même)
       Vierzon : 16,56€ (DLJ fait un A/R le soir même)

• moins de 1h30 de route : Nevers / Moulins (A/R bourges)                                Total = 43,98€
       Nevers : 17,62€ (DLJ fait un A/R le soir même)
       Moulins : 26,36€ (DLJ fait un A/R le soir même)




• moins de1h30 de route : Moulins / Montluçon (A/R bourges)                              Total = 63,14€
       Monluçon : 36,78 (DLJ fait un A/R le soir même)
       Moulins : 26,36€ (DLJ fait un A/R le soir même)




• 1 à 2h de route : La Châtre / Guérêt                                                   Total = 73,06€
       Bourges – La Châtre : 18,86€ (A/R Bourges)
       Bourges – Guérêt : 54,20€ (A/R optionnel)




• 1h40 de route : Blois / Tour / Orléans (bar du dimanche)                               Total = 97,04€
       Bourges – Blois : 21,31€
       Blois – Tour : 15,67€
       Tours – Orléans : 30,83€
       Orléans – Bourges : 29,24€

• moins de 2h30 de route : Auxerre / Orléans                                             Total = 67,42€
       Bourges – Auxerre : 19,57
       Auxerre – Orléans : 18,61
       Orléans – Bourges : 29,24

• moins de 2h45 de route : Chartres / Le Mans                                           Total = 128,25€
       Bourges – Chartres : 42,61
       Chartres – Le Mans : 27,46
       Le Mans – Bourges : 58,18


WEEk-END TOUR DE 4 JOURS (JEUDI AU DIMANChE)
Pour casser la monotonie du weekend-tour, nous ferons partir le groupe à deux reprises sur 4
jours de tournée, du jeudi au dimanche inclus, dates à prévoir et faciles à libérer.
Nous favoriserons des régions que le groupe arpentera sur 8 dates.

                                                                                                    11
Ce choix est motivé par le fait que DLJ est éloigné de ces régions, mais nous concentrerons les
coûts de plusieurs dates en un seul déplacement. De plus elles offrent de nombreux lieux de dif-
fusion. Nous traverserons cafés-concerts et pouvons imager des premières parties dans des salles
du réseau Fédurock (la Nef, le Confort Moderne).

Nous prévoyons ces plans de tournée :

      • Région Bretagne : Rennes / St Brieuc / Brest / Vannes                         Total = 225,89€
      Bourges – Rennes : 73,55€ (4h38)
      Rennes – St Brieuc : 13,22€ (1h28)
      St Brieuc – Brest : 19,28 (2h08)
      Brest – Vannes : 25€ (2h33)
      Vannes – Bourges : 94,84€ (5h14)

      • Région Poitou-Charentes/Aquitaine/Limousin : (dans l’ordre) Poitiers (Confort
      Moderne) / Bordeaux (Heretic club) / Angoulême (La Nef) / Limoges (C.C. John Lennon)
                                                                                      Total = 165,51€
      Bourges – Poitiers : 54,03€ (2h40)
      Poitiers – Bordeaux : 55,46€ (2h51)
      Bordeaux – Angoulême : 15,13€ (1h38)
      Angoulême – Limoges : 13,75€ (1h46)
      Limoges – Bourges : 27,14€ (2h28)

       • Région Picardie /NPC/Belgique :
      (dans l’ordre) Amiens (Babylon Café) / Lille (La Péniche) / Courtrais (The Pit’s) / Beauvais
      (l’Ouvre Boîte)
                                                                                      Total = 205,81€
      Bourges – Amiens : 83,19€ (4h38)
      Amiens – Lille : 26,81€ (1h36)
      Lille – Courtrais : 3€45 (31min)
      Courtrais – Beauvais : 40,60€ (2h33)
      Beauvais – Bourges : 51,76€ (4h19)

Le groupe peut jouer dans ces villes capitales, car nous ne les traverserons pas dans la tournée
des 2 semaines prévues.



ExPLICATION DES DA WEEkEND-TOUR
                  TES

Janvier 2012
Le premier weekend de concert aura lieu la deuxième semaine de janvier, soit la semaine après les
fêtes de fin d’année.
Le mois de janvier étant chargé en répétitions, résidences et enregistrements, nous ne prévoyons
qu’un seul week-end.

Février 2012
Le deuxième et troisième weekend tour auront lieux juste après la résidence technique et l’enre-
gistrement de l’EP. Ces dates leur permettront de jouer live les titres de l’EP fraîchement enregis-
trés.

Mars 2012
Le premier weekend de Mars nous prévoyons deux dates. Cependant, pour éviter une lassitude
nous organiserons un weekend de quatre jours la dernière semaine de Mars, juste après la sortie
de l’EP. C’est un bon moyen de commencer la promotion du disque sur la route.

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Avril 2012
Nous continuerons cet effort dès le premier week-end d’avril suivant par deux soirs de presta-
tions.
La 3ème semaine d’avril, nous avons à nouveau posé un week-end de 4 jours et cela préparera un
peu plus le groupe à la tournée des deux semaines qui se rapproche.

Mai 2012
Les deux dernières dates de week-end deux jours auront lieu la 2ème et 3ème semaine de Mai,
avant que le groupe n’entre en résidence scènique pour préparer la tournée sur la dernière se-
maine.
Nous prévoyons un ultime week-end deux jours la deuxième semaine de Juin, juste après la rési-
dence pour se mettre au plat, et avant la tournée des deux semaines.

Lors de la tournée de 14 jours, nous favoriserons les concerts dans chaque ville capitale que nous
avons approché lors de nos weekend-tours.
Le bouche à oreille permettra d’attirer l’attention des gens et des médias de chaque ville que nous
contacterons pour cette tournée.


TOURNÉE 15 JOURS

Comme nous l’avons évoqué précédemment, nous souhaitons que les Dark Lemon Juice se déve-
loppent par la scène progressivement grâce au bouche à oreille.

L’objectif de la tournée sur 15 jours est de se déplacer un maximum dans les régions limitrophes
qui entourent la région Centre afin de propager le nom du groupe et sa musique.
Le but étant d’enchaîner des dates afin de se mettre en condition sur des petites et moyennes jau-
ges, en café-concerts et salles du réseau Fédurock en 1ère partie.
En effet, le groupe se retrouvera confronté aux réalités d’un tour : stress, fatigue, imprévus, envies,
contraintes techniques, distance...

Cette tournée est aussi prévu pour analyser leur endurance et leur envie de faire de la route pour
jouer.
Nous avons prévu de les faire tourner un maximum dans des cafés-concerts. Nous avons réussi à
négocier l’hébergement, le dîner, le petit déjeuner plus ce qu’on appelle défraiement mais qui sera
versé comme un salaire.

Pour les premières parties nous avons négocié un salaire et le catering. Le groupe repartira le len-
demain matin après avoir passé une nuit à l’hôtel.

- Paris, pour LA date Parisienne durant la tournée.

- Le Mans, au NY coffee, café concert installé dans la cité universitaire. Lieux choisi pour sa jeune
clientèle éclectique. Cela permettra aussi la propagation du nom du groupe hors du territoire
choisi.

- Rennes, à l’UBU en 1ère partie pour 450 euros.

- Angers, au Chabada en première partie, salle du réseau Fédurock, réputée pour sa program-
mation. Pour cette date, le catering est offert, l’hébergement est proposé et le salaire versé pour la
prestation de : 450 euros.

- Nantes, à l’Olympic, toujours une salle du réseau Fédurock : catering offert, hébergement pro-
posé, salaire de 450.


                                                                                                   13
- La Rochelle, Angoulême, Clermont-Ferrand, St Etienne, Grenoble, Lyon (en 1ère partie) avec le
catering /, puis retour sur Bourges.

Le coût de la tournée est de 1507.83 euros pendant laquelle le groupe touchera des salaires factu-
rés à l’association Caiman, qui les reversera en salaire pour les artistes selon le minimum légal.

Vous trouverez ci-contre un tableau et une carte pour illustrer le chemin et la logique de tour-
née.




                                                                                               14
ACTIONS DE COMMUNICATION
En tant que groupe en développement, Dark Lemon Juice doit pouvoir être trouvé et retrouvé par-
tout, quelque soit le support papier ou internet.
Pour cela, il faut qu’il soit référencé là où leur public va aller les chercher ou même les découvrir.
Que ce soit sur des sites spécialisés comme sur des réseaux sociaux.

Différents Types de réseaux sociaux :

Myspace
On peut les trouver sur myspace.com/darklemonjuice où l’on y trouve les informations principales
:

-   nom du groupe
-   esthétique musicale et origine
-   contacts
-   bio et press book
-   quelques photos et vidéos
-   dates et lieux de concert

Le groupe s’en sert pour communiquer sur leur musique et sur leur identité visuelle. C’est le pre-
mier média qui permet de faire écouter leur musique.

Facebook
Facebook est un réseau social plutôt destiné à la communication des événements. Le groupe ne
s’en sert pas pour sa musique mais pour annoncer les actualités justement présentes sur leur
myspace (nouvelle vidéos, dates de concert, album photos...)

LinkedIn et Twitter sont d’autres réseaux sociaux sur lesquels il faudrait qu’ils se penchent éga-
lement.

Pour compléter sa communication écrite et visuelle d’un artiste, il est important d’avoir une bio-
graphie, un press book, un support pour faire écouter sa musique et se faire découvrir.

Le Press Book
Un Press Book est un recueil d’articles de presse. Il est une représentation du groupe et apporte de
la crédibilité auprès des professionnels. Il est rassurant pour un programmateur ou organisateur
de concert de se faire une image du parcourt de l’artiste. Cela permet de voir que le public et les
journalistes portent de l’intérêt.
En résumé, nous souhaiterions que l’image du groupe facilite le développement de leur communi-
cation avec le public et faire apprécier cet univers musical qui est le leur.
Il sera important de travailler là dessus et de continuer avec la charte graphique proposée et choi-
sie. C’est essentiel pour que le public ne se sente pas destabilisé par une image qui change régu-
lièrement et pour la crédibilité du projet auprès des professionnels.

Le press book se fera sur 2 supports différents donc accessible par tous, d’une première part sur
papier et ensuite par EPK (Electronic Press Kit). Par soucis d’économie, le projet des 2 supports
sera proposé à 2 écoles d’art de Bourges :

- l’Ecole Nationale Supérieure d’Art
- l’Ecole des Beaux Arts.




                                                                                                  15
Nous avons proposé une collaboration à celles-ci avec un appel d’offre pour créer un modèle d’EPK
un peu plus actuel et original que le traditionnel.

Pendant cette année 2012, les Dark Lemon Juice vont se propager petit à petit et vont faire parler
d’eux suite à leurs concerts, tournée et sortie EP. Il y aura donc plus de d’éléments et d’actuali-
tés.

D’autres types de réseaux :

Le site suivant est un annuaire professionnel qui facilite la mise en relation des groupes de musi-
que, organisateurs de concerts, structures culturelles et amateurs de musique.
http://www.info-groupe.com/

Tous ces moyens mis en œuvre appuyés de leur présence sur les différents supports de communi-
cation et leur activité fera marcher le bouche à oreille, car c’est bien la meilleure des publicités.




                                                                                                  16
COMMUNICATION SUR LATOURNÉE ET SORTIE DE L’EP
Il y aura 2 campagnes de communication presse, la première pour la sortie de l’EP et la seconde
pour le lancement de la tournée des 2 semaines.
Notre champ d’action sera local et régional majoritairement mais nous allons cibler quelques ma-
gazines nationaux susceptibles de communiquer sur les groupes en développement.


Un mail sera rédigé et envoyé à la presse régionale. Cette première prise de contact nous permettra
d’obtenir des informations à saisir et retenir : les coordonnées directes, des détails sur la person-
nalité du journaliste pour personnaliser la prise de contact, ses goûts…

Pour la transmission d’actualités concernant le groupe, il y aura un envoi par internet (EPK) et un
envoi par courrier de la maquette accompagnée du press book et d’un badge dans chaque enve-
loppe.
Nous projetons d’envoyer ces deux supports afin de sensibiliser le destinataire selon ses habitudes
d’écoutes et de découvertes.
Certains professionnels préfèrent se référer au Press Book et à l’écoute d’une maquette sur sup-
port, d’autres utilisent des moyens plus rapides comme l’EPK.

S’adapter au professionnel et lui montrer que l’on s’intéresse à lui, à ce qu’il fait le dynamisera
vers notre démarche, qui est de faire parler de notre groupe et de leur musique.

Si les prises de contact se ressemblent, c’est une perte de temps car le projet n’aura aucune origi-
nalité ni pêche et sera aussi une perte d’argent par la même occasion.
Il y aura bien sûr un suivi régulier des réponses et relances à faire.

Presse Quotidienne Régionale à contacter :

Le Berry Républicain
La Nouvelle République
Le Solognot
Le petit Berrichon
L’Echo - la Marseillaise du Berry
L’Echo du Berry
Détours et des Nuits Centre-Loire
Jeunes O’Centre
Journal de Gien
L’Action Républicaine
L’Echo Républicain
L’Eclaireur du Gâtinais et du Centre
L’Epicentre de Votre Actualité
L’Etudiant Autonome
La Renaissance du Loir-et-Cher
La Renaissance Lochoise
La République du Centre

Radios à contacter :

Pour les concerts dans la région Centre, Radio Coquelicot située dans l’Allier, propose des inter-
views en phoner dans l’émission Apéro Rock.
En début d’émission, les bons plans concerts sont annoncés. C’est l’outil idéal pour faire parler du
groupe tout en promouvant les dates de concert.
Le dossier de presse sera envoyé accompagné d’un EP et un badge aux radios dont voilà un échan-
tillon au niveau régional.

                                                                                                  17
Radios régionales
Balistiq
France Bleu Berry
Radio Campus Orléans
Radio Beton
RCF

Trouver un partenariat avec une fédération comme les radios Ferarock ou même le réseau Iastar
pour les radios Campus est aussi une grande aide à la communication par les ondes radiophoni-
ques. On enverra tous les titres sans faire de sélection au préalable, laissant les radios faire leur
choix.
Un petit questionnaire sera envoyé aux radios avec l’EP pour connaître l’avis du programmateur
sur la musique, le visuel, son ou ses titres préférés et l’avis des auditeurs.

Annexe fiche retour radio (voir page 32).

Une grande part de l’activité Férarock repose sur la mise en place de partenariat d’ampleur natio-
nale sur des tournées, des festivals et des sorties d’albums.
Un partenariat permet d’assurer la promotion de l’artiste, et pour Férarock de bénéficier d’une
visibilité au niveau national. Le groupe fournira des supports musicaux et badges à faire gagner à
l’occasion de la semaine qui leur sera consacrée.
En décrochant un partenariat avec Ferarock, le logo sera apposé sur les flyers et affiches du
groupe qui circuleront dans les différentes villes où les concerts se dérouleront, également sur les
disques.

Un autre type de partenariat existe, plus complet, qui comprend la semaine de promotion, la dif-
fusion d’une émission spéciale d’une heure par l’ensemble des radios participantes.
De plus, Férarock soutient l’activité du Fair (financé par le ministère de la culture et de la com-
munication) qui participe à la promotion d’artistes en développement en sélectionnant les groupes
pour leur compilation.
Ce réseau adhère totalement au style de musique et au public des Dark Lemon Juice qui est jeune
et ouvert à la nouveauté.

Annexe du réseau Férarock (une base de données sera créée) (page 33).


L’autre réseau est assez similaire concernant la programmation et le public, puisqu’il est destiné
aux étudiants et également animé par eux. En effet, le réseau Iastar représente aujourd’hui un
espace de découverte et de promotion privilégiée.
Les Radios Campus organisent des partenariats réguliers pour soutenir collectivement les valeurs
montantes des musiques actuelles.

Ils sont très proches des acteurs de la musique et annoncent les concerts, diffusent des « live »,
rencontrent les artistes. Ils sont aussi présents sur certains festivals pour les découvrir, réalisent
des interviews et émissions en direct.
Une fois par mois, deux cessions acoustiques de 2 minutes sont réalisées, cela permettrait aux
Dark Lemon Juice de faire découvrir leur musique puis d’en faire leur promotion lors d’une inter-
view.

Annexe du réseau Iastar (page 35).




                                                                                                   18
Fanzines

Un fanzine est un magazine institutionnellement indépendant réalisé et lu par des passionnés de
musique qui sont dans une recherche perpétuelle de nouveaux groupes à écouter. Ils recherchent
LA nouveauté pour être à l’origine de LA découverte dont tout le monde parlera.

Kikekoi est le magazine de la Fédération Caïman avec un agenda, des articles (sortie album et re-
tour concert), des annonces sur les musiques amplifiées de l’Indre qui paraît à 10 000 exemplaires
tous les mois.
Pour toutes les dates de concert des DLJ (tournée week-end et 15 jours), il est important que cha-
que date soit référencée dans des agendas de concerts gratuits comme « Lylo », « Hiero », « Ty zicos »
pour la Bretagne.

On y trouve :

Kikekoi
28 Chrono
L’Alter
L’Appareil digestif
L’ingrédient
Le Réservoir
Le Stud
Prog !
NPJVK

Webzines et sites Régionaux

En région Centre, on trouve des fédérations et des sites dont le sujet principal est la musique. On
peut y retrouver toute l’actualité et les concerts comme dans un magazine papier.
Un webzine a autant de poids qu’un magazine physique. Chaque webzine a sa particularité et
son fonctionnement qui lui est propore. « I love Bourges » est réalisé par 4 lycéens quand « Zic en
Berry » l’est par un quinquagénaire. Les lecteurs sont de tous âges et tous styles. On peut alors
toucher une large catégorie de public écoutant du Rock.

On y trouve :

Core and Co
Cultural Fervent
Les Energumènes
Oh Oui!
Peuple du Rock
Photours
Progs !
I love Bourges
Fracama
Caiman
Zic en Berry

Presse spécialisée nationale

La presse nationale spécialisée est à démarcher également, même si les Dark Lemon Juice n’en
sont qu’à leur début. On retrouve en début ou en fin de magazine des chroniques d’albums ou des
nouvelles sur des groupes qui parfois n’ont pas beaucoup fait parler d’eux. Notre réseau de profes-
sionnels peut aider à faire insérer une chronique musicale pour la sortie de l’EP ou bien tenir au
courant les lecteurs de cette nouvelle sortie et la tournée.

                                                                                                  19
Des magasines comme « Rock n’folk », « Rock Sound » ou encore « Rock one » proposent de référen-
cer les concerts et festivals en fin de magazine également.

LaTélévision

Dark Lemon Juice est un groupe local, rentrant parfaitement dans la ligne d’informations propo-
sées des chaînes de télévision comme France 3 Centre et Bip Tv qui traitent d’actualités régionales
principalement.
La population se sent concernée par les sujets de proximité. Le bouche à oreille environnant le
groupe est très important et ces émissions en sont une source. Il faut tout d’abord faire parler du
groupe de là où il vient.

Bip TV
France 3 Berry
France 3 Bourges
France 3 Centre
France 3 Chartres
France 3 Loiret
France 3 Tours
La Web TV de Chartres et de l’Eure-et-Loir
TV Tours

Bien sûr, les réseaux sociaux seront, à chaque nouvel événement mis à jour.
Les journalistes ne s’intéressent que très peu aux Myspace mais pour les labels et les programma-
teurs cet outil reste intéressant grâce au player. Facebook a l’intérêt de pouvoir tracer sa fanbase
et d’entretenir l’actualité au jour le jour. Dark Lemon Juice aura sa page Twitter et LinkedIn dans
le futur.
Nous référencerons leur EP sur Shazam, Bandcamp, Deezer et Spotify pour une visibilité com-
plète.


Agenda

La presse nationale est à contacter deux mois en amont car les sujets sont rédigés en avance ainsi
que les radios s’il s’agit de proposition d’interview et les webzines sont à travailler dès le début.
Pour les agendas concerts, qui sont mensuel, il est préférable de prendre contact avec eux plus
d’un mois à l’avance. Les presses locales et régionales seront à contacter pour chaque actualité
afin de faire vivre le projet au quotidien. Nous les contacterons deux semaines avant la parution
d’article.

Dans le cas où l’EP n’est pas prêt à la date prévue, mieux vaut ne pas entamer de communication
mais réfléchir à une stratégie promotionnelle qui démarrerait vraiment à la date où le produit sera
terminé.


Grâce à l’effort conjoint de la tournée et de l’actualité du groupe, nous souhaitons leur construire
une histoire pour produire un dossier de presse et un EPK (Electronic Press Kit).
Tout ce travail va nous permettre de créer une fanbase et un réseau d’acteurs professionnels




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PLANNING




           21
III - ÉCONOMIE DU PROJET

  •	 3.1. SITUATION ET OBJECTIFS
Le groupe a un réel manque d’outils, de connaissances et d’organisation interne. Nous nous som-
mes demandé comment pourrait-il se faire rémunérer, obtenir des subventions avec un intermé-
diaire qui aurait la licence d’entrepreneur de spectacles ou encore comment pourrait-il se faire
rembourser des frais engagés et envoyer des factures aux organisateurs pour se faire défrayer lors
des tournées (frais d’essence, note de restaurant, note d’hôtel…)
1) Tout d’abord, Le groupe Dark Lemon Juice se constitue en association loi 1901.
2) Le manager a aussi sa structure monté en association loi 1901, possédant la licence de catégorie
2 « Producteurs de spectacles ou entrepreneurs de tournées », qui lui permet de diffuser le groupe
Dark Lemon Juice, et qui a aussi la responsabilité du spectacle et notamment celle d’employeur à
l’égard du plateau artistique.

SOUTIEN ET ACCOMPAGNEMENT ARTISTIqUE ( PROPULSON ET CAÏMAN)

Le groupe par son manque de pratique et de professionnalisme a besoin d’être encadré pour mieux
se développer.
Nous voulons qu’ils se professionnalisent pour consolider, réfléchir et impulser. Cette étape ne
peut se faire qu‘en étendant leur réseaux afin d’avoir une visibilité plus large avec des publics
diversifiés.

Pour ce faire, nous imaginons que le groupe a le soutien de 2 structures qui font de l’accompagne-
ment de projet musical, Propulson et Caïman ; dans le but dans un premier temps de se dévelop-
per et se structurer, puis pour se mettre en réseau avec des acteurs et professionnels du secteur
musical.

Ainsi le groupe peut bénéficier de conseil et d’avis via les expériences et les qualifications de pro-
fessionnels.
Ces structures d’accompagnement ont l’objectif de répondre et de défendre le secteur musical
qui est caractérisé par des emplois non pérennes et des projets souvent éphémères. Ce genre de
structures s’efforce à mettre tout leurs savoir-faire au service des projets de création, d’accompa-
gnement ou de montage de tournées.
Les activités et conseils proposés seront de nourrir les échanges, les connaissances et les rencon-
tres.
L’association comme Caïman est solidement implantée dans le tissu associatif local et régional avec
un fort ancrage territorial. Celle-ci facilitera d’avantage et favorisera les rencontres. Les associa-
tions et structures de se type là sont souvent amenés à collaborer ensemble. Ainsi il mutualisent
leurs moyens et ressources et favorisent la mise en réseau des artistes, partenaires, formateurs,
publics… La démarche serait de créer et développer les indispensables réseaux relationnels qui
favorisent la concrétisation des projets. Ils organisent des rencontres professionnelles (artistes,
élus, organisateurs, professionnels du secteur) liées aux problématiques du secteur culturel.
On imagine aussi que le groupe fait partie de la sélection Propul’Son qui est un dispositif d’accom-
pagnement des artistes par des professionnels à plusieurs niveaux pendant 1 an organisé par la
Fra-cama, la Drac et la région Centre.
Ainsi le groupe bénéficiera de plusieurs besoins identifiés tels qu’un suivi, de conseils et de ren-
contres professionnelles comme le fait l’association Caïman.
On a imaginé que le groupe bénéficie de l’aide assez conséquente pour l’aide à la création (rési-
dences scène et studio), de l’aide à la diffusion (filage, aide à la 1ère partie, tour support, scène
Printemps de Bourges…) ainsi que de l’aides à la promotion.




                                                                                                  22
3.2. SUBVENTION ETAPPORTS

Nous avons identifié différentes directions d’aides pour le groupe Dark Lemon Juice (aides aux
premières parties, aides à la tournée, aides à l’enregistrement ou encore essayé l’aide aux vidéo-
musique / captation) et ce auprès de différents et divers organismes possibles Sociétés Civiles,
Collectivités Territoriales

Le groupe n’ayant pas encore à son actif au moins un album ou un dvd nous avons du exclure
d’office les aides qui reposent sur la synergie scène/ disque comme le FCM « Aide au spectacle
vivant – variétés » Tournées, concerts promotionnels ou la SCCP « Aide à la création » ou « Aides
aux tournées, premières parties et aux show cases»
La subvention « l’aide à la création de vidéomusiques » requiert aussi la présentation d’un album.

De plus nous avons exclu les aides qui s’adressent exclusivement aux artistes professionnels tels
que l’ADAMI « Aide pour diffusion d un spectacle vivant » ou au CNV « Commission 45 aides aux
premières parties » car le public potentiel doit être d’au moins 3000 spectateurs.



LES SUBVENTIONS POSSIBLES
Comme le manager est titulaire d’une licence d’entrepreneur de spectacles nous avons pu solliciter
des subventions auprès du FCM : « Aide au spectacle vivant – variétés » Premières parties.

Le montant des aides accordées par la commission ne peut excéder 30% du budget total de l’opé-
ration, plafonné à 8.000 euros par projet,
- Le total des recettes propres, de l’apport garanti, du tour support, des subventions des collectivi-
tés territoriales et d’état devra être au moins égal à 50 % des recettes prévisionnelles. )

L’aide de l’ADAMI « Aide pour la première partie » nous correspond bien car le groupe est en dé-
marrage de carrière et cette société civile souhaite aider le démarrage de carrière des artistes en
incitant les producteurs à revenir à une tradition de programmation de premières parties avant
l’artiste principal. Les grands principes suivants ont été retenus :

(L’Adami financera, en exclusivité, jusqu’à 70% les coûts induits par les postes budgétaires sui-
vants : rémunération artistes, techniciens, location de matériel, un forfait administratif et un for-
fait de participation aux frais de transport, défraiements, hébergements )

Collectivités territoriales :
- Conseil général du Cher
- Conseil Régional du Centre « Soutien à la création ».
Nous pouvons être bénéficiaires de l’aide à la création de La Région Centre qui a choisi de soutenir
la création et la production des artistes professionnels implantés sur son territoire.

Les Critères d’attribution sont les suivants :
Dans le secteur de la musique, les demandes sont instruites par la Direction de la Culture et exa-
minées par un comité technique constitué de cinq membres, tous professionnels de la musique,
qui émet un avis sur chaque dossier. Cet avis est ensuite présenté à la Commission permanente
de la Région Centre qui décide de l’attribution et du montant de la subvention.


La SACEM propose aussi une subvention à laquelle nous sommes éligibles, l’« Aide à la production
scénique de musiques actuelles »




                                                                                                  23
Objectifs :
Soutenir les producteurs de spectacles qui font appel à des répertoires nouveaux ou qui prennent
le risque de produire des créateurs en développement (auteurs, compositeurs membres de la Sa-
cem).

Critères d’éligibilité
Le porteur de projet doit être un producteur de spectacles, titulaire de la licence d’entrepreneur de
spectacles en cours de validité, dont l’activité principale consiste au développement de la carrière
des artistes appartenant à son catalogue.
Sont concernés les créateurs en développement, membres de la Sacem (indiquer le n° de sociétaire
des auteurs/compositeurs dans le formulaire de demande d’aide).
- plafond de la subvention : 8% des dépenses artistiques dans la limite de 7 000 €. ?

SUBVENTION A LAqUELLE NOUS SOMMES ELIGIBLES A L’AVENIR

CNV commission 45 « aide à la production »

L’aide à la production est réservée aux entreprises affiliées au CNV depuis au moins 12 mois à la
date du Conseil d’Administration qui validera la proposition de la commission.
Son objet :
L’aide à la production soutient la prise de risques en matière de développement de carrière d’artis-
tes, de création et de diffusion de spectacles, dans tous les répertoires visés par la taxe.




                                                                                                 24
BUDGET
VOIR ANNExE EN PIECE JOINTE


ExPLICATIONS DU BUDGET

DéPENSES DE DARK LEMON JUICE



  •	 FRAIS FIXE ET FRAIS DE FONCTIONNEMENT
Local de répétition :
Le groupe possède un local de répétition et n’ont pas de loyer à payer.
Cependant ils ont un budget d’électricité de 480euros par an.

Backline :
Le groupe est déjà équipé de tout son backline instruments + amplifications de qualité et ne sou-
haite pas le changer.
On prévoit cependant des frais d’entretiens (lampes ampli, réparations diverses) de 1000€ et
d’utilisation (cordes de guitares, peaux de batterie...) de 1000€ par an.

Le van :
Le groupe possède déjà un van de taille suffisante pour emmener le groupe et leur ingé son ainsi
que le backline en tournée.
Il coûtera 500€ d’entretien tous les 5000km.


  •	 ADMINISTRATION
Le groupe a besoin d’un accès internet pour communiquer et tenir à jour les réseaux sociaux.
Pour 29,99 euros par mois il leur est possible d’avoir un accès et d’appeler partout en Europe si
besoin est.
Nous incluons également les coûts d’envois promo de EP (200) et dossiers de presse, ainsi que
les besoins de consommables d’imprimante et rame de papier.


  •	 MERChANDISING
Stickers :
Le groupe peut créer des stickers à offrir et promouvoir son nom en les diffusant aux concerts
lui-même. Pour 1000 stickers il leur en coûtera 380€.

Badges :
Ils pourront aussi vendre des badges. La production de 500 badges 25mm leur coûtera 130€.

T-shirts :
50 tshirts sérigraphié une couleur leur reviendront à 250€ soit 5€ le tshirt. Ils pourront les ven-
dre aux concerts.




                                                                                                25
•	 LE PERSONNELTEChNIqUE
Dark Lemon Juice possède un ingé-son qu’ils vont rémunérer au salaire le plus bas.


  •	 TOURNÉE
Tournée des weekends :

Carburant et péages :
Nous avons établis les dépenses suivant les prévisions de mappy. Cependant nous avons inclus
une marge à environ 10% de ces dernières pour prévoir la surconsommation lors d’embouteilla-
ges ou si le groupe se perd.

Repas :
Nous comptons 5 repas du midi (4 membres + l’ingé son) à 10€ par jour soit 50 euros par jour de
« weekend tour » joué. Cela permettra de manger correctement sans surperflux.

Les repas du soir et les petits déjeuners doivent être fournis par les organisateurs des concerts.

Tournée des 2 semaines (14 dates) :

Carburant :
Nous prévoyons une tournée de 14 dates en France et éventuellement Europe.
Cela représente environ 7000km soit une consommation de 13L/100 max.
La dépense en carburant se chiffre à 1285€

Péages :
Nous prévoyons une dépense maximale de 490 euros en péages, soit 35€ de péage par jour de
tournée.


  •	 COURS ET RÉSIDENCES
Cours de chant
Nous souhaitons que la première année le groupe progresse rapidemment.
Pour cela nous prévoyons 8h de cours de chant pour le chanteur, ce qui s’élève à 200€,

Les résidences
Les résidences techniques et scéniques sont possible grâce au programme Propul’son que le grou-
pe a gagné. Elles auront lieu à Emmetrop de Bourges et c’est une valorisation de 2882,75€.


  •	 ENREGISTREMENT ET PRESSAGE EP
Grâce à l’ami ingé-son du groupe, ils bénéficient d’un tarif de 300€ par titre enregistré.
Il leur en coûtera 1200 euros, et 1300 euros pour le pressage de 1000 cd.


  •	 COMMUNICATION :
La petite amie du guitariste, infographiste, leur réalise des travaux visuels au forfait. Il leur en

                                                                                                26
coûtera 500€



La réalisation d’un EPK par une entreprise spécialisée leur en coûtera 845€.



LES RECETTES DU GROUPE

Vente de merchandising :


Dark Lemon Juice va vendre en prévision 300 disques, et l’intégralité des badges et tshirts. Cela
assure une rentrée de 2100€

Vente de concert :
Le groupe jouera 4 premières partie dans des salles Fedurock, lui assurant 1800€.


  •	 APPORT PERSONNEL
Le groupe s’est constitué une enveloppe de 3000€ grâce à l’apport personnel de chaque musi-
cien.


  •	 SUBVENTIONS ETMECENAT
Elles représentent le plus gros poste de recettes à hauteur de 11 280,54€.




                                                                                             27
IV - CONCLUSION :
Notre stratégie nous aura permi d’établir un nom et de préparer le groupe à une plus grande car-
rière.

Il est possible d’imaginer qu’après cette première étape de travail il pourra trouver un éditeur sur
les mois suivants juillet 2012.
Celui-ci pourra le conseiller pour trouver de nouveaux partenaires tels qu’un tourneur profes-
sionnel, un label. Le groupe peut très bien sortir un nouvel EP ou sortir un véritable album par la
suite.


BILAN INDIVIDUEL:
Gildas

J’ai apprécié travailler sur ce projet tutoré parce que j’en ai tiré quelques leçons.
Bien que la base du travail parte d’un groupe bien vivant, nous avons beaucoup avancé dans le
flou. C’est la difficulté de savoir rendre réel un projet fictif. Nous avons fait du surplace avant de
nous imprégner du projet et bien le comprendre.
Il a été très laborieux de se mettre dedans et je regrette qu’il n’y ai pas eu plus d’échanges d’idées
et d’énergie au sein du groupe.

Mon problème a été de ne pas avoir eu d’alter-ego masculin dans ce groupe. J’ai trouvé que cer-
tains moments de stress ont été plus importants par le fait que les rapports homme-femme sont
très différents.
C’est une situation à laquelle je n’ai jamais été confronté auparavant et la tâche m’a été rendue
ardue juste par ce facteur humain. Il a fallu que je m’adapte et puisse m’imposer aux milieux de
ces trois demoiselles.

Je pense que chacun de nous quatre avons eu notre moment de motivation pour avancer dans ce
projet à différents moments.

J’ai pris réellement plaisir à travailler dessus qu’au moment où nous avons réussi à poser quel-
ques échéances, et finalement lorsque j’ai décidé de travailler un peu seul dans mon coin en tra-
vaillant des parties que j’ai estimé nécessaires et qui se sont révélées nécessaires à l’avancement
du projet. Notre groupe de travail était un peu en tension et faisait du surplace.
J’ai donc décidé d’avancer coûte que coûte et je me suis senti rassuré quant à l’avancement du
projet.

Face au manque de communication au sein du groupe de travail il a été très difficile de s’adapter
à la méthodologie de travail de chacun.

Je pense que notre projet et moi-même avons connu plusieurs phases de tension.
J’ai été dans un premier temps stressé et énervé par le fait que nous avancions dans une direction
que je ne saisissais pas, parce que je ne comprenais pas le positionnement pris. Il a fallu rencon-
trer Samia et Michel pour creuver l’abscès et commencer à réellement avancer.

Par la suite, je n’étais plus stressé, mais juste agacé qu’on avance pas plus, et nous pouvions sen-
tir une sorte de cission dans le groupe, avec Marie et moi et Julie et Anaïs de l’autre côté.
Il a fallu une grosse dispute, que l’on se réunisse et en parlions avant la fin du projet pour enfin
créer une sorte de corp commun.

Après cela la fin du projet a été plus détendue, et même si nous avions peut-être pu mieux faire,
je pense que nous avons malgré tout réussi à porter au moins en partie le fruit de notre ré-
flexion.


                                                                                                  28
Marie

Tout d’abord, j’ai choisi de travailler sur ce projet afin d’en tirer quelque chose de concret. Certes
ce n’est pas une science exacte mais porter une réflexion et trouver des moyens pour faire avan-
cer un groupe vers un objectif déterminé est pour moi fondamental pour mon choix profession-
nel.

Ma première difficulté fut le positionnement de ce projet : à la fois fictif mais basé sur des élé-
ments réels. Je me suis tout de suite sentie concernée par l’aspect artistique donc me suis orien-
tée sur une mauvaise piste au départ.
Effectivement, avec Gildas nous nous sommes instinctivement interrogés sur l’esthétique musi-
cale, l’identité visuelle...
Alors qu’il fallait prendre du recul sur la réalité et réussir à comprendre que nous n’étions là que
pour réfléchir à une méthodologie.

Nous avons mis du temps avant de se positionner en tant que manager, l’objectif n’étant pas
fixé. Accorder ses violons fut rude et semé d’embûches mais nous avons réussi à trouver des
moyens, comme faire 2 binômes par exemple pour avancer.

Il fut difficile de se motiver et de passer concrètement à la réflexion et la rédaction puisque la
communication et les réunions à 4 ont été compliquées.

C’est en passant par une phase d’écriture seule et de communication avec mon binôme que j’ai
réussi à trouver un équilibre. Le fait d’être en colocation nous a permis d’avoir une réflexion quo-
tidienne sur le projet et sur nos choix tant par des discussions que par des moments de travail.

J’avoue avoir été super motivée et dans la réflexion, mais il est aussi important de se sentir sou-
tenue, de sentir une motivation et un échange des rôles de temps en temps.
Chaque question posée mène à une réflexion et une justification, je pense que nous avons fait
l’impasse sur certains points, par manque de cohésion et de communication.

Le fait de se mettre d’accord à 4 a aussi été difficile. Surtout sur un projet qui fait appel à une
subjectivité la plus totale sur l’esthétique musicale, la manière de la développer et par quel
moyens.

Je partais aussi dans l’optique de rendre un projet qualitatif (réfléchi) et non quantitatif dans
tous les cas. Se retrouver donc à travailler sans cohésion nous a amené à avoir une surcharge de
travail les derniers jours jusqu’à rajouter des éléments dans le plan et réécrire des parties.

Je reste tout de même enjouée d’avoir travailler sur ce projet, il m’a permit de mettre en exerci-
ces certaines choses avec le groupe dont je m’occupe. Cela m’a aussi permis de me confirmer que
nous n’avons effectivement pas la même manière de travailler, de porter une réflexion ni la même
méthodologie. J’ai apprit tout au long du projet tant d’un point de vue humain que profession-
nel.


Anaïs

Nous avons mis beaucoup de temps à démarrer dans notre groupe suite à des problèmes de
méthodologie. Nous avons eu des difficultés pour nous repartir les tâches et construire un plan d
‘ensemble.
Nous ne savions pas comment nous positionner vis à vis du projet, appréhender le travail sous
l’angle d’un manager ou d’un producteur.
Une seconde difficulté était d’accorder les planning des uns et des autres. C’était compliqué de se
réunir et de travailler ensemble. C’est pour cela qu’on a divisé notre groupe en couple de 2.


                                                                                                     29
Julie

Nous avons commencé le projet au mois de décembre 2010 et avons mis beaucoup de temps à
savoir par où le démarrer. Le fait d’être quatre personnes à travailler sur le projet ne nous a pas
rendu la tâche plus simple. Il a fallu trouver un mode de fonctionnement afin de nous rendre effi-
caces quant à notre travail car la communication ne fonctionnait pas bien.
Nous nous sommes réunis pour travailler sur le plan du projet qui allait nous permettre de nous
répartir le travail, par binôme et ensuite par personne, de décider quel allait être le but précis du
projet. Michel qui nous encadrait sur ce projet et Samia nous ont beaucoup aidé à commencer
le projet car il y avait un réel blocage dans notre groupe. Des tensions se sont créées à cause du
stress que le projet engendrait.
Nous avons hésité sur le statut du manager, allions- nous le payer ? quel allait être son statut ?
Finalement, nous avons fait au plus simple et ce qui nous semblait le plus logique pour que le
projet ait un sens, une logique qui en découle pour que le groupe atteigne le but fixé : être prêt à
frapper aux portes des professionnels.
Je pense que principalement, nos deux problèmes majeurs ont été la communication et l’organi-
sation. De plus, se mettre d’accord sur les mêmes idées n’est pas chose facile dans un groupe de
4 personnes même si le but est commun.




                                                                                                 30
ANNExES




          31
LE DISPOSITIF DE PROPLU’SON


Les Dark Lemon Juice ont envoyé leur maquette au projet Propul’son avec les articles de presse
qui ont été écrit sur le groupe et leurs concerts.
Nous avons fait partie des 12 groupes sélectionnés.
Un concert a été organisé avec les finalistes pour les départager et décider du gagnant. Pour l’an-
née 2011, le groupe a remporté le concours haut la main.



En janvier 2012, ils pourront profiter d’une semaine de résidence technique avant l’enregistrement
de leur EP et de conseils de professionnels durant 1 an. Dispositif d’encadrement, créé avec la
Drac et la région Centre.
Individuellement et collectivement, les musiciens peuvent ainsi bénéficier, selon les besoins iden-
tifiés :
- d’un suivi, de conseils et de rencontres professionnelles,
- de formations administratives, techniques et artistiques,
- d’aides à la création (résidences scène et technique),
- d’aides à la diffusion (filage, aide à la 1ère partie, tour support, scène Printemps de Bourges…),
- d’aides à l’enregistrement et à la production,
- d’aides à la promotion.




                                                                                                32
FIChE RETOUR RADIO




                     33
ANNUAIRE FERAROCk




                    34
35
ANNUAIRE IASTAR




                  36

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  • 1. PROJETTUTORÉ «STRATEGIE DE DEVELOPPEMENT DE GROUPE» GILDAS CLET MARIE DJOUAD 3M22 ANAÏS GARDENA TO SESSION 2010/2011 JULIE LE GALL LES FORMATIONS D’ISSOUDUN
  • 2. SOMMAIRE ENVIRONNEMENT DU PROJET INTRODUCTION ........................................................................................... PAGE 4 • Remerciements I - ET T DES LIEUx ....................................................................................................... A PAGE 5 STRATÉGIES II - STRATÉGIE DE DÉVELOPPEMENT ............................................................................... 2.1ACTIONS INTERNES PAGE 7 2.2ACTIONS ExTERNES • EP PAGE 9 • Stratégie de Tournée PAGE 9 • Actions de communication PAGE 15 PLANNING PAGE 21 ENVIRONNEMENT ÉCONOMIqUE III - ÉCONOMIE DU PROJET ............................................................................................ • Situation et objectifs PAGE 22 • Subventions et apports PAGE 23 • Budgets et explications (voir annexe) PAGE 25 IV - CONCLUSION ....................................................................................................... PAGE 28 • Bilan Pédagogique
  • 3. V -ANNExE S ............................................................................................................... PAGE 31 • Présentation propul’SON PAGE 32 • Fiche retour radio PAGE 33 • Annuaire Ferarock PAGE 34 • Annuaire Iastar PAGE 36
  • 4. INTRODUCTION Anais, Gildas, Julie et Marie, sont en formation «Assistant de Production» aux Formations d'Issoudun. Ils ont décidé de travailler ensemble sur un projet tutoré dédié à réfléchir sur une stratégie de développement d'artistes. Tous ont des expériences personnelles et semi-professionnelles auprès d'artistes ou de groupes en développement. Ce projet leur permet de pouvoir répondre à des questions auxquelles ils ont été confronté du- rant ces moments d'encadrement. Etre capable d'avancer avec un artiste et de le porter à un objectif précis, avec les différents acteurs du monde de la musique et se constituer un véritable réseau. Le groupe de travail se place en tant que manager d'un groupe amateur de Bourges les « Dark Lemon Juice ». La première partie de réflexion se fera pendant l'année 2011, avec un début d'action en novem- bre 2011, puis un planning de développement sur les six premiers mois de l’année 2012. Les Dark Lemon Juice sont 4 et se sont formés durant l'été 2008 sur Bourges. Leur formation de base est Rock (guitare, basse, batterie, clavier), mais leur esthétique musicale s'apparente plus à une Pop anglaise très rythmée. Leeroy (chanteur-guitariste) et Kévin (guitariste-clavier) se connaissent depuis un moment, ils rencontrent Ange (bassiste) qui les rejoint ensuite. Ils commencent à travailler et à composer quelques morceaux sans batteur. Ils finissent par faire la connaissance de Benjamin (batteur) qui les retrouve et commencent donc à travailler tous les quatres. Leurs compositions et le fruit de leur travail leur permet d'arriver rapidement à un set de 45 mi- nutes. Ils ont monté une association dans laquelle personne n'est inclus, le représentant légal et le trésorier étant des personnes extérieures. L'objectif étant de les développer par la Scène, de les emmener au niveau « 0 », c'est à dire à un début de professionnalisation. Le groupe songe a une carrière et n’est pas un produit marketing monté de toute pièce, il doit se construire une histoire et être prêt à tenir sur la durée. Nous verrons qu'il est important de justifier de différents moyens et de développer une communi- cation qui participera à part entière à la statégie de propagation du groupe et de son nom. REMERCIEMENTS: Le groupe « Dark Lemon Juice » pour se prêter au jeu et nous accorder leur confiance. Emmetrop pour les informations liées aux Résidences d’artistes. Michel Bosseau et Samia Djilti pour leur soutien et leur accompagnement tout au long du projet. Stanislas Souedet pour son aide et ses conseils. 4
  • 5. I . ET T DES LIEUx A Nous commençons par ce questionnaire type (Q, Q, O, Q, C, P) afin de fixer les objectifs et le pro- jet de manière brève et concise. Quoi ? Amener le groupe Dark Lemon Juice au « niveau 0 » : leur donner les moyens de pouvoir se pro- duire en spectacle et d’être crédible auprès de tourneurs, labels et éditeurs. Qui ? Le groupe de Pop-Rock Dark Lemon Juice (4 musiciens) Chant/guitare : Leeroy Guitare/clavier : Kevin Batterie : Benjamin Bassiste : Ange Où ? Sur le territoire français. Quand ? Année 2012. Comment ? Nous axons notre travail sur la scène en leur faisant faire un maximum de dates de concert, puis en organisant une tournée de 2 semaines. Un gros travail en amont de répétitions, de rési- dences sera mis en place afin d’améliorer leur technique scénique et sonore. Pourquoi ? Tout au long de l’année nous serons amené à collaborer avec différents acteurs (professionnels ou non). Nous essaierons de nous donner les moyens de choisir les personnes avec qui nous souhaitons travailler pour créer une base solide. Les membres du groupe sont entourés de personnes aux compétences différentes. La petite amie du chanteur est graphiste, nous ferons donc appel à elle pour leur identité visuelle (logo, affiche, pochette EP...) Leur technicien son est aussi un ami possédant un studio. Nous verrons donc qu’il leur sera d’une grande aide pour leur développement. Dans ce projet, l’investissement des proches prend une place essentielle. Le manager (nous) a une association qui possède la licence 2. Celle-ci servira essentiellement aux achats de matériel (cordes de guitare, peaux de batterie…). De plus nous décidons pour cet- te première année d’accompagnement de ne pas être rémunéré sur notre investissement. Nous demandons simplement le défraiement (certe considéré comme un salaire) des déplacements, péages, téléphone... Nous travaillons avec une association en parallèle : l’association régionale Caïman, avec laquelle nous avons signé une convention sur une première année (2012) qui est à revoir chaque année. Elle regroupe toutes les structures de l’Indre qui ont un lien avec les musiques actuelles ou ac- teurs de cette scène. Ils décident d’appuyer notre projet en faisant marcher leur carnet d’adresse et leurs compétences. Cette association nous propose une aide administrative pour nos démarches, un portage salaria- le afin d’assurer un salaire lors de prestations mais aussi une mise en relation avec leur réseau. 5
  • 6. Ceci nous permettra d’avoir du temps pour développer une stratégie et de nous consacrer pleine- ment au groupe. Par ailleurs, le groupe cotise à la Sacem et leurs œuvres y sont déjà déposées. Pour la logistique, et l’économie, DLJ restent assez autonome. Ils ont un Van à disposition (celui du père du bassiste), et un local de répétition, chez le bassiste. Pour le studio d’enregistrement, il appartient à leur ingé-son avec qui nous nous sommes mis d’accord sur une idée de forfait. On rémunère au morceau et non au temps passé. Cela permet de leur laisser du temps pour le travail des morceaux dans le détails sans stress. Pour le moment, le groupe n’a pas de revenu en rapport avec leur activité artistique. Ils paient leurs déplacements et matériel grâce à leur travail.. Notre but est de pouvoir faire en sorte qu’ils puissent être financer pour se produire en concert et répéter. Des aides existent, nous en parlerons dans la suite du dossier. Pour la communication, DLJ est présent sur la toile par le biais de réseaux sociaux. Sur Myspace : myspace.com/darklemonjuice Sur Facebook pour laquelle ils ont 2 pages différentes sous le même nom. Pour la vidéo, le Hiboo d’Live est venu les filmer à St Florent Sur Cher le 8 mai 2010, ils sont en diffusion sur internet via leur myspace et d’autres plateformes vidéos. L’annonce des concerts se fait par flyers et affiches portant sur des illustrations décalées (pour ce qui est physique) et par le Myspace et réseaux sociaux pour ce qui est viral. 6
  • 7. II - STRATEGIE DE DEVELOPPEMENT « DEVELOPPER LE GROUPE PAR LA SCENE ET LE FAIRE CONNAITRE. » Nous entamons notre travail avec l’artiste alors qu’il débute et a acquis une première expérience de la scène. Notre travail consiste à l’amener au « niveau 0 », c’est-à-dire le préparer à sa carrière profession- nelle. C’est une tâche que nous planifions sur un an environ. Amorcer un tournant professionnel signifie aborder un travail plus que rigoureux et difficile. Dark Lemon Juice joue un genre musical pop rock anglais où la concurrence est rude, il existe déjà beaucoup de groupes du genre avec autant voire plus d’expérience. Nous décidons donc d’établir un travail de fond qui nous permettra de faire progresser le groupe en traversant différentes phases sur une année. A la fin de notre année préparatoire, nous voulons que l’artiste soit redoutable et se démarque des autres. Mais tout d’abord nous voulons que le groupe se découvre sur la route et s’amuse. Nous souhaitons que le groupe « BOUFFE DU BITUME ». Nous prévoyons une période de 6 mois à partir de janvier 2012 où le groupe jouera sur des week- ends de deux et quatre jours, et terminera par une tournée de deux semaines. Nous voulons confronter le groupe aux réalités d’un tour : le stress, la fatigue, l’ennui avant les balances, les contraintes d’horaires, les concerts râtés, la lassitude, les tensions internes, les pro- blèmes techniques, la distance et donc les confronter à une réalité que les membres n’imaginaient peut-être pas. Cependant il ne faut pas oublier les notions de plaisir, de partage et de fun. C’est la volonté primordiale et immédiate du groupe : jouer. Leur tournée est construite stratégiquement. Nous souhaitons que le groupe se fasse connaître d’abord localement, ensuite dans la région, puis petit à petit sur tout le territoire français. Pour que cette période de tournée soit propice à une vraie progression, nous prévoyons en amont des séances de travail variées. Nous souhaitons rapidement rendre le groupe redouta- ble sur scène, et au terme de cette année accroître sa notoriété pour se créer un réseau de profes- sionnels. • 2.1ACTIONS INTERNES Dans le but d’atteindre la finalité de notre stratégie, nous réaliserons plusieurs actions inter- nes. Nous prévoyons des résidences techniques et scéniques afin de préparer le groupe et son techni- cien à la tournée. Grâce à l’accompagnement artistique d’un an remporté par notre artiste, le Propul’son (Centre, DRAC et FRACAMA), Dark Lemon Juice bénéficie d’un an de soutien. JANVIER 2012 Résidence technique Par ce programme, nous passerons donc une résidence technique dans les bâtiments d’Emmetrop à Bourges. 7
  • 8. Le groupe a déjà assuré un grand nombre de répétitions derrière lui. Cependant nous souhaitons que l’accent soit proté sur leur son sur scène. Dark Lemon Juice doit se préparer à être prêt à affronter toutes les conditions possibles et s’assurer d’avoir une équipe technique qui connait le groupe par cœur et établir un son qui soit le même partout. Nous souhaitons rendre le groupe autonomone, et savoir gérer balances, line check ou gérer un soucis d’avant scène. Elle durera quatre jours et se tiendra la quatrième semaine de Janvier. Cours de chant En marge de ces résidences, nous prévoyons également des cours de chant en anglais, le chanteur n’articule pas assez. Or il est primordial pour un groupe français chantant en anglais l’on com- prenne les paroles clairement. Il suivra des cours de chant chez Melodica, 170 rue Barbès à Bourges pour affiner sa prononcia- tion. Quatre leçons de 2 heures chacune sont prévues, tous les mercredis du mois de janvier 2012 avant l’enregistrement. Cela permettra qu’il soit opérationnel pour l’enregistrement de l’EP ainsi que pour lui permettre une qualité de chant bien supérieure à long terme. Répétitions enregistrement EP Le groupe est assidu, il répette deux fois par semaine. Cependant deux différentes sessions de ré- pétitions sont programmées pour l’enregistrement d’un EP mais aussi pour la tournée. Nous prévoyons une série de 3 journées pleines de répétitions pour que le groupe se cale pour l’en- registrement de l’EP qui aura lieu fin janvier. Ce qui assurera un travail continu et des répétitions au métronome. Elles auront lieu le weekend de la 3ème semaine de janvier. MAI 2012 Résidence scénique La quatrième semaine de mai, peu avant la tournée de deux semaines prévues, nous prévoyons un travail de scénographie sur 5 jours. Notre volonté est que le groupe, après s’être déjà rôdé sur plusieurs concerts, progresse encore d’un cran et soit à l’aise sur scène et soit prêt si des problèmes techniques surgissent.Change- ment rapide de cordes de guitare ou peau de caisse claire quand ça arrive, gérer un specteur ivre qui monte sur scène, sans casser le rythme du spectacle. On leur apprendra aussi à bien savoir tenir son audience en haleine (construction d’une set list adéquate, gestion du silence, prise de parole entre les morceaux etc). Cette résidence permettra à Dark Lemon Juice de gérer ces moments de crise pour que le public ne s’ennuie pas et maîtrise son live en toute situation. JUIN 2012 Répétitions tournée Pour la tournée, nous avons prévu 3 jours de répétitions la première semaine de juin. Le groupe y reverra des points travaillés pendant la résidence la semaine passée, et préparera son set pour qu’il soit optimal et redoutable. 8
  • 9. • 2. 2ACTIONS ExTERNES JANVIER 2012 Enregistrement EP L’enregistrement aura lieu au studio de leur ami ingénieur du son Olivier T (qui a déjà enregis- tré la précédente démo EP) durant la dernière semaine de janvier. Le travail de qualité d’ Olivier permettra d’obtenir un enregistrement à faible coût et qui assurera une nouvelle actualité au groupe. Cet EP sera un outil de promotion pour notre artiste, et non pas une finalité artistique. Dark Lemon Juice aura une actualité continue nous permettant de démarcher tous les acteurs du monde de la musique (média, public et professionnels de la musique). Grâce à l’effort conjoint de la tournée et de l’actualité du groupe, nous souhaitons leur construi- re une histoire pour produire un dossier de presse et un EPK (Electronic Press Kit). Tout ce travail va nous permettre de créer une fanbase et un réseau d’acteurs professionnels de la musique. STRATÉGIE DE TOURNÉE OBJECTIF L’objectif est de faire connaître le groupe et créer une fan-base en France. Pour cela nous souhaitons développer le groupe localement puis progressivement l’exporter hors de sa région pour jouer partout en France. Nous nous contenons presque exclusivement au territoire français car nous estimons que c’est le premier travail urgent à faire. DANS QUELS LIEUX ? Pour cette première année de développement, nous favorisons les cafés-concerts et lieux indépen- dants de petites jauges (jusque 250 personnes). C’est en adéquation avec le statut de notre artiste, qui est en cours de développement, et où il est très simple d’y jouer sans forcément avoir de renommée. Toutes les bonnes conditions matérielles ne seront peut-être pas toujours réunies mais l’important est que le groupe se forge un caractère live qui lui permettra d’être redoutable. Nous commencerons à faire des dates en région puis sur le département puis dans les régions li- mitrophes. Nous voulons faire fonctionner le bouche à oreille afin de progressivement faire évoluer le groupe sur le territoire. Ces dates permettront d’étoffer le CV du groupe. Elles nous ouvriront des portes pour des scènes plus grandes et plus renommées tout en étant un peu plus avertis sur le type de lieux où ils pour- ront jouer à l’avenir. Cependant nous n’oublions pas certains tremplins que nous sélectionnons selon leur intérêt, pe- tite scènes (off ou non) de festivals et 1ère parties en SMAC, dans un effort de rompre une certaine monotonie de jouer dans le même type de lieu. Ces écarts permettront d’alléger le moral, mais aussi de confronter le groupe à d’autres réalités scéniques et d’accueil, et ainsi, apporter plus d’expérience. 9
  • 10. A QUELLE CONDITIONS ? Nous voulons que le groupe se fasse un nom, et « bouffe du bitume ». Le salaire sera constitué au minimum du défraiement des transports, et les conditions d’accueil doivent prévoir un repas chaud le soir du concert à la charge de l’organisation, ou un per diem. Nous demandons l’hébergement chez l’habitant / organisateur pour repartir le lendemain du concert lorsqu’il le faut (tout dépendra du lieu et de la distance). COMMENT FINANCER ? Le groupe pourra vendre du merchandising (T-shirts, EP, badges) lors de ses concerts. Sans intermédiaires, les Dark Lemon Juice récupèreront la totalité des recettes et pourront ali- menter une caisse qui pourra être réinvestie dans des frais liés au groupe (déplacements, location de matériel, cordes, peau de batterie...) QUELLES RETOMBÉES ? Toutes ces petites dates leur permettront de faire des rencontres nécessaires au développement de leur carrière. Comme nous souhaitons amener l’artiste au « Niveau 0 », soit le début de sa carrière profession- nelle, il nous faut nous créer un réseau de fans, de groupes, et de professionnels pour l’avenir. Ces 6 mois de tour assez intensifs ont pour objectif de garantir la circulation du nom du groupe. Dark Lemon Juice pourra aussi jouer sur le fait d’avoir déjà une bonne expérience de la scène, appuyée par un pressbook quenous constituerons au fur et à mesure. Au cours de leur tournée, certaines rencontres ou expériences (type tremplin ou 1ères parties) ouvriront de nouvelles portes surement plus importantes pour leur développement. A l’issu de cette première année, nous aurons atteint le but qui est d’avoir rôdé le groupe, et l’avoir mis en appétit pour son aventure vers le Niveau 1 !!! LA TOURNÉE SUR 6 MOIS Pendant une période de 6 mois, nous prévoyons que le groupe tourne d’abord localement puis nous augmenterons progressivement les distances de concerts dans une logique d’expansion, pour aboutir sur une tournée de deux semaines qui traversera une grosse partie de l’hexagone. Nous pensons nécessaire que le groupe se construise une fan-base localement et par région pour promouvoir le bouche à l’oreille. WEEk-END-TOUR (VENDREDI / SAMEDI) Le groupe jouera 18 dates weekend-tour (vendredi / samedi) Dans un premier temps, nous favorisons le développement local du groupe. Il est nécessaire que le groupe se fasse les dents, se forme, et se fasse des fans qui deviendront prescripteurs dans leur propre région. Ceci avant d’aller s’exporter dans des villes plus importan- tes. Pour cela nous prévoyons un total de 8 « week-end-tour » (vendredi / samedi) dans la région Cen- tre. 10
  • 11. Nous éviterons que le groupe ne joue trop tôt dans les villes capitales afin qu’il se fasse la main et ne brûle trop vite les étapes. Voici un panel de dates à titre d’exemple qui se trouvent à moins d’une heure de route jusqu’à 2h45 de route grand maximum. Nous citons les villes capitales afin de plus facilement situer localement, mais le travail consistera à approcher les organisateurs de concerts des villes et communes alentours. • moins de 1h de route : Vatan / Sanserre (A/R bourges) Total = 35,26€ Vatan : 22.86 (DLJ fait un A/R le soir même) Sanserre : 12,40 (DLJ fait un A/R le soir même) • moins de 1h15 de route : Chateauroux / Vierzon (A/R bourges) Total = 33,18€ Chateauroux : Ess 16,62 (DLJ fait un A/R le soir même) Vierzon : 16,56€ (DLJ fait un A/R le soir même) • moins de 1h30 de route : Nevers / Moulins (A/R bourges) Total = 43,98€ Nevers : 17,62€ (DLJ fait un A/R le soir même) Moulins : 26,36€ (DLJ fait un A/R le soir même) • moins de1h30 de route : Moulins / Montluçon (A/R bourges) Total = 63,14€ Monluçon : 36,78 (DLJ fait un A/R le soir même) Moulins : 26,36€ (DLJ fait un A/R le soir même) • 1 à 2h de route : La Châtre / Guérêt Total = 73,06€ Bourges – La Châtre : 18,86€ (A/R Bourges) Bourges – Guérêt : 54,20€ (A/R optionnel) • 1h40 de route : Blois / Tour / Orléans (bar du dimanche) Total = 97,04€ Bourges – Blois : 21,31€ Blois – Tour : 15,67€ Tours – Orléans : 30,83€ Orléans – Bourges : 29,24€ • moins de 2h30 de route : Auxerre / Orléans Total = 67,42€ Bourges – Auxerre : 19,57 Auxerre – Orléans : 18,61 Orléans – Bourges : 29,24 • moins de 2h45 de route : Chartres / Le Mans Total = 128,25€ Bourges – Chartres : 42,61 Chartres – Le Mans : 27,46 Le Mans – Bourges : 58,18 WEEk-END TOUR DE 4 JOURS (JEUDI AU DIMANChE) Pour casser la monotonie du weekend-tour, nous ferons partir le groupe à deux reprises sur 4 jours de tournée, du jeudi au dimanche inclus, dates à prévoir et faciles à libérer. Nous favoriserons des régions que le groupe arpentera sur 8 dates. 11
  • 12. Ce choix est motivé par le fait que DLJ est éloigné de ces régions, mais nous concentrerons les coûts de plusieurs dates en un seul déplacement. De plus elles offrent de nombreux lieux de dif- fusion. Nous traverserons cafés-concerts et pouvons imager des premières parties dans des salles du réseau Fédurock (la Nef, le Confort Moderne). Nous prévoyons ces plans de tournée : • Région Bretagne : Rennes / St Brieuc / Brest / Vannes Total = 225,89€ Bourges – Rennes : 73,55€ (4h38) Rennes – St Brieuc : 13,22€ (1h28) St Brieuc – Brest : 19,28 (2h08) Brest – Vannes : 25€ (2h33) Vannes – Bourges : 94,84€ (5h14) • Région Poitou-Charentes/Aquitaine/Limousin : (dans l’ordre) Poitiers (Confort Moderne) / Bordeaux (Heretic club) / Angoulême (La Nef) / Limoges (C.C. John Lennon) Total = 165,51€ Bourges – Poitiers : 54,03€ (2h40) Poitiers – Bordeaux : 55,46€ (2h51) Bordeaux – Angoulême : 15,13€ (1h38) Angoulême – Limoges : 13,75€ (1h46) Limoges – Bourges : 27,14€ (2h28) • Région Picardie /NPC/Belgique : (dans l’ordre) Amiens (Babylon Café) / Lille (La Péniche) / Courtrais (The Pit’s) / Beauvais (l’Ouvre Boîte) Total = 205,81€ Bourges – Amiens : 83,19€ (4h38) Amiens – Lille : 26,81€ (1h36) Lille – Courtrais : 3€45 (31min) Courtrais – Beauvais : 40,60€ (2h33) Beauvais – Bourges : 51,76€ (4h19) Le groupe peut jouer dans ces villes capitales, car nous ne les traverserons pas dans la tournée des 2 semaines prévues. ExPLICATION DES DA WEEkEND-TOUR TES Janvier 2012 Le premier weekend de concert aura lieu la deuxième semaine de janvier, soit la semaine après les fêtes de fin d’année. Le mois de janvier étant chargé en répétitions, résidences et enregistrements, nous ne prévoyons qu’un seul week-end. Février 2012 Le deuxième et troisième weekend tour auront lieux juste après la résidence technique et l’enre- gistrement de l’EP. Ces dates leur permettront de jouer live les titres de l’EP fraîchement enregis- trés. Mars 2012 Le premier weekend de Mars nous prévoyons deux dates. Cependant, pour éviter une lassitude nous organiserons un weekend de quatre jours la dernière semaine de Mars, juste après la sortie de l’EP. C’est un bon moyen de commencer la promotion du disque sur la route. 12
  • 13. Avril 2012 Nous continuerons cet effort dès le premier week-end d’avril suivant par deux soirs de presta- tions. La 3ème semaine d’avril, nous avons à nouveau posé un week-end de 4 jours et cela préparera un peu plus le groupe à la tournée des deux semaines qui se rapproche. Mai 2012 Les deux dernières dates de week-end deux jours auront lieu la 2ème et 3ème semaine de Mai, avant que le groupe n’entre en résidence scènique pour préparer la tournée sur la dernière se- maine. Nous prévoyons un ultime week-end deux jours la deuxième semaine de Juin, juste après la rési- dence pour se mettre au plat, et avant la tournée des deux semaines. Lors de la tournée de 14 jours, nous favoriserons les concerts dans chaque ville capitale que nous avons approché lors de nos weekend-tours. Le bouche à oreille permettra d’attirer l’attention des gens et des médias de chaque ville que nous contacterons pour cette tournée. TOURNÉE 15 JOURS Comme nous l’avons évoqué précédemment, nous souhaitons que les Dark Lemon Juice se déve- loppent par la scène progressivement grâce au bouche à oreille. L’objectif de la tournée sur 15 jours est de se déplacer un maximum dans les régions limitrophes qui entourent la région Centre afin de propager le nom du groupe et sa musique. Le but étant d’enchaîner des dates afin de se mettre en condition sur des petites et moyennes jau- ges, en café-concerts et salles du réseau Fédurock en 1ère partie. En effet, le groupe se retrouvera confronté aux réalités d’un tour : stress, fatigue, imprévus, envies, contraintes techniques, distance... Cette tournée est aussi prévu pour analyser leur endurance et leur envie de faire de la route pour jouer. Nous avons prévu de les faire tourner un maximum dans des cafés-concerts. Nous avons réussi à négocier l’hébergement, le dîner, le petit déjeuner plus ce qu’on appelle défraiement mais qui sera versé comme un salaire. Pour les premières parties nous avons négocié un salaire et le catering. Le groupe repartira le len- demain matin après avoir passé une nuit à l’hôtel. - Paris, pour LA date Parisienne durant la tournée. - Le Mans, au NY coffee, café concert installé dans la cité universitaire. Lieux choisi pour sa jeune clientèle éclectique. Cela permettra aussi la propagation du nom du groupe hors du territoire choisi. - Rennes, à l’UBU en 1ère partie pour 450 euros. - Angers, au Chabada en première partie, salle du réseau Fédurock, réputée pour sa program- mation. Pour cette date, le catering est offert, l’hébergement est proposé et le salaire versé pour la prestation de : 450 euros. - Nantes, à l’Olympic, toujours une salle du réseau Fédurock : catering offert, hébergement pro- posé, salaire de 450. 13
  • 14. - La Rochelle, Angoulême, Clermont-Ferrand, St Etienne, Grenoble, Lyon (en 1ère partie) avec le catering /, puis retour sur Bourges. Le coût de la tournée est de 1507.83 euros pendant laquelle le groupe touchera des salaires factu- rés à l’association Caiman, qui les reversera en salaire pour les artistes selon le minimum légal. Vous trouverez ci-contre un tableau et une carte pour illustrer le chemin et la logique de tour- née. 14
  • 15. ACTIONS DE COMMUNICATION En tant que groupe en développement, Dark Lemon Juice doit pouvoir être trouvé et retrouvé par- tout, quelque soit le support papier ou internet. Pour cela, il faut qu’il soit référencé là où leur public va aller les chercher ou même les découvrir. Que ce soit sur des sites spécialisés comme sur des réseaux sociaux. Différents Types de réseaux sociaux : Myspace On peut les trouver sur myspace.com/darklemonjuice où l’on y trouve les informations principales : - nom du groupe - esthétique musicale et origine - contacts - bio et press book - quelques photos et vidéos - dates et lieux de concert Le groupe s’en sert pour communiquer sur leur musique et sur leur identité visuelle. C’est le pre- mier média qui permet de faire écouter leur musique. Facebook Facebook est un réseau social plutôt destiné à la communication des événements. Le groupe ne s’en sert pas pour sa musique mais pour annoncer les actualités justement présentes sur leur myspace (nouvelle vidéos, dates de concert, album photos...) LinkedIn et Twitter sont d’autres réseaux sociaux sur lesquels il faudrait qu’ils se penchent éga- lement. Pour compléter sa communication écrite et visuelle d’un artiste, il est important d’avoir une bio- graphie, un press book, un support pour faire écouter sa musique et se faire découvrir. Le Press Book Un Press Book est un recueil d’articles de presse. Il est une représentation du groupe et apporte de la crédibilité auprès des professionnels. Il est rassurant pour un programmateur ou organisateur de concert de se faire une image du parcourt de l’artiste. Cela permet de voir que le public et les journalistes portent de l’intérêt. En résumé, nous souhaiterions que l’image du groupe facilite le développement de leur communi- cation avec le public et faire apprécier cet univers musical qui est le leur. Il sera important de travailler là dessus et de continuer avec la charte graphique proposée et choi- sie. C’est essentiel pour que le public ne se sente pas destabilisé par une image qui change régu- lièrement et pour la crédibilité du projet auprès des professionnels. Le press book se fera sur 2 supports différents donc accessible par tous, d’une première part sur papier et ensuite par EPK (Electronic Press Kit). Par soucis d’économie, le projet des 2 supports sera proposé à 2 écoles d’art de Bourges : - l’Ecole Nationale Supérieure d’Art - l’Ecole des Beaux Arts. 15
  • 16. Nous avons proposé une collaboration à celles-ci avec un appel d’offre pour créer un modèle d’EPK un peu plus actuel et original que le traditionnel. Pendant cette année 2012, les Dark Lemon Juice vont se propager petit à petit et vont faire parler d’eux suite à leurs concerts, tournée et sortie EP. Il y aura donc plus de d’éléments et d’actuali- tés. D’autres types de réseaux : Le site suivant est un annuaire professionnel qui facilite la mise en relation des groupes de musi- que, organisateurs de concerts, structures culturelles et amateurs de musique. http://www.info-groupe.com/ Tous ces moyens mis en œuvre appuyés de leur présence sur les différents supports de communi- cation et leur activité fera marcher le bouche à oreille, car c’est bien la meilleure des publicités. 16
  • 17. COMMUNICATION SUR LATOURNÉE ET SORTIE DE L’EP Il y aura 2 campagnes de communication presse, la première pour la sortie de l’EP et la seconde pour le lancement de la tournée des 2 semaines. Notre champ d’action sera local et régional majoritairement mais nous allons cibler quelques ma- gazines nationaux susceptibles de communiquer sur les groupes en développement. Un mail sera rédigé et envoyé à la presse régionale. Cette première prise de contact nous permettra d’obtenir des informations à saisir et retenir : les coordonnées directes, des détails sur la person- nalité du journaliste pour personnaliser la prise de contact, ses goûts… Pour la transmission d’actualités concernant le groupe, il y aura un envoi par internet (EPK) et un envoi par courrier de la maquette accompagnée du press book et d’un badge dans chaque enve- loppe. Nous projetons d’envoyer ces deux supports afin de sensibiliser le destinataire selon ses habitudes d’écoutes et de découvertes. Certains professionnels préfèrent se référer au Press Book et à l’écoute d’une maquette sur sup- port, d’autres utilisent des moyens plus rapides comme l’EPK. S’adapter au professionnel et lui montrer que l’on s’intéresse à lui, à ce qu’il fait le dynamisera vers notre démarche, qui est de faire parler de notre groupe et de leur musique. Si les prises de contact se ressemblent, c’est une perte de temps car le projet n’aura aucune origi- nalité ni pêche et sera aussi une perte d’argent par la même occasion. Il y aura bien sûr un suivi régulier des réponses et relances à faire. Presse Quotidienne Régionale à contacter : Le Berry Républicain La Nouvelle République Le Solognot Le petit Berrichon L’Echo - la Marseillaise du Berry L’Echo du Berry Détours et des Nuits Centre-Loire Jeunes O’Centre Journal de Gien L’Action Républicaine L’Echo Républicain L’Eclaireur du Gâtinais et du Centre L’Epicentre de Votre Actualité L’Etudiant Autonome La Renaissance du Loir-et-Cher La Renaissance Lochoise La République du Centre Radios à contacter : Pour les concerts dans la région Centre, Radio Coquelicot située dans l’Allier, propose des inter- views en phoner dans l’émission Apéro Rock. En début d’émission, les bons plans concerts sont annoncés. C’est l’outil idéal pour faire parler du groupe tout en promouvant les dates de concert. Le dossier de presse sera envoyé accompagné d’un EP et un badge aux radios dont voilà un échan- tillon au niveau régional. 17
  • 18. Radios régionales Balistiq France Bleu Berry Radio Campus Orléans Radio Beton RCF Trouver un partenariat avec une fédération comme les radios Ferarock ou même le réseau Iastar pour les radios Campus est aussi une grande aide à la communication par les ondes radiophoni- ques. On enverra tous les titres sans faire de sélection au préalable, laissant les radios faire leur choix. Un petit questionnaire sera envoyé aux radios avec l’EP pour connaître l’avis du programmateur sur la musique, le visuel, son ou ses titres préférés et l’avis des auditeurs. Annexe fiche retour radio (voir page 32). Une grande part de l’activité Férarock repose sur la mise en place de partenariat d’ampleur natio- nale sur des tournées, des festivals et des sorties d’albums. Un partenariat permet d’assurer la promotion de l’artiste, et pour Férarock de bénéficier d’une visibilité au niveau national. Le groupe fournira des supports musicaux et badges à faire gagner à l’occasion de la semaine qui leur sera consacrée. En décrochant un partenariat avec Ferarock, le logo sera apposé sur les flyers et affiches du groupe qui circuleront dans les différentes villes où les concerts se dérouleront, également sur les disques. Un autre type de partenariat existe, plus complet, qui comprend la semaine de promotion, la dif- fusion d’une émission spéciale d’une heure par l’ensemble des radios participantes. De plus, Férarock soutient l’activité du Fair (financé par le ministère de la culture et de la com- munication) qui participe à la promotion d’artistes en développement en sélectionnant les groupes pour leur compilation. Ce réseau adhère totalement au style de musique et au public des Dark Lemon Juice qui est jeune et ouvert à la nouveauté. Annexe du réseau Férarock (une base de données sera créée) (page 33). L’autre réseau est assez similaire concernant la programmation et le public, puisqu’il est destiné aux étudiants et également animé par eux. En effet, le réseau Iastar représente aujourd’hui un espace de découverte et de promotion privilégiée. Les Radios Campus organisent des partenariats réguliers pour soutenir collectivement les valeurs montantes des musiques actuelles. Ils sont très proches des acteurs de la musique et annoncent les concerts, diffusent des « live », rencontrent les artistes. Ils sont aussi présents sur certains festivals pour les découvrir, réalisent des interviews et émissions en direct. Une fois par mois, deux cessions acoustiques de 2 minutes sont réalisées, cela permettrait aux Dark Lemon Juice de faire découvrir leur musique puis d’en faire leur promotion lors d’une inter- view. Annexe du réseau Iastar (page 35). 18
  • 19. Fanzines Un fanzine est un magazine institutionnellement indépendant réalisé et lu par des passionnés de musique qui sont dans une recherche perpétuelle de nouveaux groupes à écouter. Ils recherchent LA nouveauté pour être à l’origine de LA découverte dont tout le monde parlera. Kikekoi est le magazine de la Fédération Caïman avec un agenda, des articles (sortie album et re- tour concert), des annonces sur les musiques amplifiées de l’Indre qui paraît à 10 000 exemplaires tous les mois. Pour toutes les dates de concert des DLJ (tournée week-end et 15 jours), il est important que cha- que date soit référencée dans des agendas de concerts gratuits comme « Lylo », « Hiero », « Ty zicos » pour la Bretagne. On y trouve : Kikekoi 28 Chrono L’Alter L’Appareil digestif L’ingrédient Le Réservoir Le Stud Prog ! NPJVK Webzines et sites Régionaux En région Centre, on trouve des fédérations et des sites dont le sujet principal est la musique. On peut y retrouver toute l’actualité et les concerts comme dans un magazine papier. Un webzine a autant de poids qu’un magazine physique. Chaque webzine a sa particularité et son fonctionnement qui lui est propore. « I love Bourges » est réalisé par 4 lycéens quand « Zic en Berry » l’est par un quinquagénaire. Les lecteurs sont de tous âges et tous styles. On peut alors toucher une large catégorie de public écoutant du Rock. On y trouve : Core and Co Cultural Fervent Les Energumènes Oh Oui! Peuple du Rock Photours Progs ! I love Bourges Fracama Caiman Zic en Berry Presse spécialisée nationale La presse nationale spécialisée est à démarcher également, même si les Dark Lemon Juice n’en sont qu’à leur début. On retrouve en début ou en fin de magazine des chroniques d’albums ou des nouvelles sur des groupes qui parfois n’ont pas beaucoup fait parler d’eux. Notre réseau de profes- sionnels peut aider à faire insérer une chronique musicale pour la sortie de l’EP ou bien tenir au courant les lecteurs de cette nouvelle sortie et la tournée. 19
  • 20. Des magasines comme « Rock n’folk », « Rock Sound » ou encore « Rock one » proposent de référen- cer les concerts et festivals en fin de magazine également. LaTélévision Dark Lemon Juice est un groupe local, rentrant parfaitement dans la ligne d’informations propo- sées des chaînes de télévision comme France 3 Centre et Bip Tv qui traitent d’actualités régionales principalement. La population se sent concernée par les sujets de proximité. Le bouche à oreille environnant le groupe est très important et ces émissions en sont une source. Il faut tout d’abord faire parler du groupe de là où il vient. Bip TV France 3 Berry France 3 Bourges France 3 Centre France 3 Chartres France 3 Loiret France 3 Tours La Web TV de Chartres et de l’Eure-et-Loir TV Tours Bien sûr, les réseaux sociaux seront, à chaque nouvel événement mis à jour. Les journalistes ne s’intéressent que très peu aux Myspace mais pour les labels et les programma- teurs cet outil reste intéressant grâce au player. Facebook a l’intérêt de pouvoir tracer sa fanbase et d’entretenir l’actualité au jour le jour. Dark Lemon Juice aura sa page Twitter et LinkedIn dans le futur. Nous référencerons leur EP sur Shazam, Bandcamp, Deezer et Spotify pour une visibilité com- plète. Agenda La presse nationale est à contacter deux mois en amont car les sujets sont rédigés en avance ainsi que les radios s’il s’agit de proposition d’interview et les webzines sont à travailler dès le début. Pour les agendas concerts, qui sont mensuel, il est préférable de prendre contact avec eux plus d’un mois à l’avance. Les presses locales et régionales seront à contacter pour chaque actualité afin de faire vivre le projet au quotidien. Nous les contacterons deux semaines avant la parution d’article. Dans le cas où l’EP n’est pas prêt à la date prévue, mieux vaut ne pas entamer de communication mais réfléchir à une stratégie promotionnelle qui démarrerait vraiment à la date où le produit sera terminé. Grâce à l’effort conjoint de la tournée et de l’actualité du groupe, nous souhaitons leur construire une histoire pour produire un dossier de presse et un EPK (Electronic Press Kit). Tout ce travail va nous permettre de créer une fanbase et un réseau d’acteurs professionnels 20
  • 21. PLANNING 21
  • 22. III - ÉCONOMIE DU PROJET • 3.1. SITUATION ET OBJECTIFS Le groupe a un réel manque d’outils, de connaissances et d’organisation interne. Nous nous som- mes demandé comment pourrait-il se faire rémunérer, obtenir des subventions avec un intermé- diaire qui aurait la licence d’entrepreneur de spectacles ou encore comment pourrait-il se faire rembourser des frais engagés et envoyer des factures aux organisateurs pour se faire défrayer lors des tournées (frais d’essence, note de restaurant, note d’hôtel…) 1) Tout d’abord, Le groupe Dark Lemon Juice se constitue en association loi 1901. 2) Le manager a aussi sa structure monté en association loi 1901, possédant la licence de catégorie 2 « Producteurs de spectacles ou entrepreneurs de tournées », qui lui permet de diffuser le groupe Dark Lemon Juice, et qui a aussi la responsabilité du spectacle et notamment celle d’employeur à l’égard du plateau artistique. SOUTIEN ET ACCOMPAGNEMENT ARTISTIqUE ( PROPULSON ET CAÏMAN) Le groupe par son manque de pratique et de professionnalisme a besoin d’être encadré pour mieux se développer. Nous voulons qu’ils se professionnalisent pour consolider, réfléchir et impulser. Cette étape ne peut se faire qu‘en étendant leur réseaux afin d’avoir une visibilité plus large avec des publics diversifiés. Pour ce faire, nous imaginons que le groupe a le soutien de 2 structures qui font de l’accompagne- ment de projet musical, Propulson et Caïman ; dans le but dans un premier temps de se dévelop- per et se structurer, puis pour se mettre en réseau avec des acteurs et professionnels du secteur musical. Ainsi le groupe peut bénéficier de conseil et d’avis via les expériences et les qualifications de pro- fessionnels. Ces structures d’accompagnement ont l’objectif de répondre et de défendre le secteur musical qui est caractérisé par des emplois non pérennes et des projets souvent éphémères. Ce genre de structures s’efforce à mettre tout leurs savoir-faire au service des projets de création, d’accompa- gnement ou de montage de tournées. Les activités et conseils proposés seront de nourrir les échanges, les connaissances et les rencon- tres. L’association comme Caïman est solidement implantée dans le tissu associatif local et régional avec un fort ancrage territorial. Celle-ci facilitera d’avantage et favorisera les rencontres. Les associa- tions et structures de se type là sont souvent amenés à collaborer ensemble. Ainsi il mutualisent leurs moyens et ressources et favorisent la mise en réseau des artistes, partenaires, formateurs, publics… La démarche serait de créer et développer les indispensables réseaux relationnels qui favorisent la concrétisation des projets. Ils organisent des rencontres professionnelles (artistes, élus, organisateurs, professionnels du secteur) liées aux problématiques du secteur culturel. On imagine aussi que le groupe fait partie de la sélection Propul’Son qui est un dispositif d’accom- pagnement des artistes par des professionnels à plusieurs niveaux pendant 1 an organisé par la Fra-cama, la Drac et la région Centre. Ainsi le groupe bénéficiera de plusieurs besoins identifiés tels qu’un suivi, de conseils et de ren- contres professionnelles comme le fait l’association Caïman. On a imaginé que le groupe bénéficie de l’aide assez conséquente pour l’aide à la création (rési- dences scène et studio), de l’aide à la diffusion (filage, aide à la 1ère partie, tour support, scène Printemps de Bourges…) ainsi que de l’aides à la promotion. 22
  • 23. 3.2. SUBVENTION ETAPPORTS Nous avons identifié différentes directions d’aides pour le groupe Dark Lemon Juice (aides aux premières parties, aides à la tournée, aides à l’enregistrement ou encore essayé l’aide aux vidéo- musique / captation) et ce auprès de différents et divers organismes possibles Sociétés Civiles, Collectivités Territoriales Le groupe n’ayant pas encore à son actif au moins un album ou un dvd nous avons du exclure d’office les aides qui reposent sur la synergie scène/ disque comme le FCM « Aide au spectacle vivant – variétés » Tournées, concerts promotionnels ou la SCCP « Aide à la création » ou « Aides aux tournées, premières parties et aux show cases» La subvention « l’aide à la création de vidéomusiques » requiert aussi la présentation d’un album. De plus nous avons exclu les aides qui s’adressent exclusivement aux artistes professionnels tels que l’ADAMI « Aide pour diffusion d un spectacle vivant » ou au CNV « Commission 45 aides aux premières parties » car le public potentiel doit être d’au moins 3000 spectateurs. LES SUBVENTIONS POSSIBLES Comme le manager est titulaire d’une licence d’entrepreneur de spectacles nous avons pu solliciter des subventions auprès du FCM : « Aide au spectacle vivant – variétés » Premières parties. Le montant des aides accordées par la commission ne peut excéder 30% du budget total de l’opé- ration, plafonné à 8.000 euros par projet, - Le total des recettes propres, de l’apport garanti, du tour support, des subventions des collectivi- tés territoriales et d’état devra être au moins égal à 50 % des recettes prévisionnelles. ) L’aide de l’ADAMI « Aide pour la première partie » nous correspond bien car le groupe est en dé- marrage de carrière et cette société civile souhaite aider le démarrage de carrière des artistes en incitant les producteurs à revenir à une tradition de programmation de premières parties avant l’artiste principal. Les grands principes suivants ont été retenus : (L’Adami financera, en exclusivité, jusqu’à 70% les coûts induits par les postes budgétaires sui- vants : rémunération artistes, techniciens, location de matériel, un forfait administratif et un for- fait de participation aux frais de transport, défraiements, hébergements ) Collectivités territoriales : - Conseil général du Cher - Conseil Régional du Centre « Soutien à la création ». Nous pouvons être bénéficiaires de l’aide à la création de La Région Centre qui a choisi de soutenir la création et la production des artistes professionnels implantés sur son territoire. Les Critères d’attribution sont les suivants : Dans le secteur de la musique, les demandes sont instruites par la Direction de la Culture et exa- minées par un comité technique constitué de cinq membres, tous professionnels de la musique, qui émet un avis sur chaque dossier. Cet avis est ensuite présenté à la Commission permanente de la Région Centre qui décide de l’attribution et du montant de la subvention. La SACEM propose aussi une subvention à laquelle nous sommes éligibles, l’« Aide à la production scénique de musiques actuelles » 23
  • 24. Objectifs : Soutenir les producteurs de spectacles qui font appel à des répertoires nouveaux ou qui prennent le risque de produire des créateurs en développement (auteurs, compositeurs membres de la Sa- cem). Critères d’éligibilité Le porteur de projet doit être un producteur de spectacles, titulaire de la licence d’entrepreneur de spectacles en cours de validité, dont l’activité principale consiste au développement de la carrière des artistes appartenant à son catalogue. Sont concernés les créateurs en développement, membres de la Sacem (indiquer le n° de sociétaire des auteurs/compositeurs dans le formulaire de demande d’aide). - plafond de la subvention : 8% des dépenses artistiques dans la limite de 7 000 €. ? SUBVENTION A LAqUELLE NOUS SOMMES ELIGIBLES A L’AVENIR CNV commission 45 « aide à la production » L’aide à la production est réservée aux entreprises affiliées au CNV depuis au moins 12 mois à la date du Conseil d’Administration qui validera la proposition de la commission. Son objet : L’aide à la production soutient la prise de risques en matière de développement de carrière d’artis- tes, de création et de diffusion de spectacles, dans tous les répertoires visés par la taxe. 24
  • 25. BUDGET VOIR ANNExE EN PIECE JOINTE ExPLICATIONS DU BUDGET DéPENSES DE DARK LEMON JUICE • FRAIS FIXE ET FRAIS DE FONCTIONNEMENT Local de répétition : Le groupe possède un local de répétition et n’ont pas de loyer à payer. Cependant ils ont un budget d’électricité de 480euros par an. Backline : Le groupe est déjà équipé de tout son backline instruments + amplifications de qualité et ne sou- haite pas le changer. On prévoit cependant des frais d’entretiens (lampes ampli, réparations diverses) de 1000€ et d’utilisation (cordes de guitares, peaux de batterie...) de 1000€ par an. Le van : Le groupe possède déjà un van de taille suffisante pour emmener le groupe et leur ingé son ainsi que le backline en tournée. Il coûtera 500€ d’entretien tous les 5000km. • ADMINISTRATION Le groupe a besoin d’un accès internet pour communiquer et tenir à jour les réseaux sociaux. Pour 29,99 euros par mois il leur est possible d’avoir un accès et d’appeler partout en Europe si besoin est. Nous incluons également les coûts d’envois promo de EP (200) et dossiers de presse, ainsi que les besoins de consommables d’imprimante et rame de papier. • MERChANDISING Stickers : Le groupe peut créer des stickers à offrir et promouvoir son nom en les diffusant aux concerts lui-même. Pour 1000 stickers il leur en coûtera 380€. Badges : Ils pourront aussi vendre des badges. La production de 500 badges 25mm leur coûtera 130€. T-shirts : 50 tshirts sérigraphié une couleur leur reviendront à 250€ soit 5€ le tshirt. Ils pourront les ven- dre aux concerts. 25
  • 26. • LE PERSONNELTEChNIqUE Dark Lemon Juice possède un ingé-son qu’ils vont rémunérer au salaire le plus bas. • TOURNÉE Tournée des weekends : Carburant et péages : Nous avons établis les dépenses suivant les prévisions de mappy. Cependant nous avons inclus une marge à environ 10% de ces dernières pour prévoir la surconsommation lors d’embouteilla- ges ou si le groupe se perd. Repas : Nous comptons 5 repas du midi (4 membres + l’ingé son) à 10€ par jour soit 50 euros par jour de « weekend tour » joué. Cela permettra de manger correctement sans surperflux. Les repas du soir et les petits déjeuners doivent être fournis par les organisateurs des concerts. Tournée des 2 semaines (14 dates) : Carburant : Nous prévoyons une tournée de 14 dates en France et éventuellement Europe. Cela représente environ 7000km soit une consommation de 13L/100 max. La dépense en carburant se chiffre à 1285€ Péages : Nous prévoyons une dépense maximale de 490 euros en péages, soit 35€ de péage par jour de tournée. • COURS ET RÉSIDENCES Cours de chant Nous souhaitons que la première année le groupe progresse rapidemment. Pour cela nous prévoyons 8h de cours de chant pour le chanteur, ce qui s’élève à 200€, Les résidences Les résidences techniques et scéniques sont possible grâce au programme Propul’son que le grou- pe a gagné. Elles auront lieu à Emmetrop de Bourges et c’est une valorisation de 2882,75€. • ENREGISTREMENT ET PRESSAGE EP Grâce à l’ami ingé-son du groupe, ils bénéficient d’un tarif de 300€ par titre enregistré. Il leur en coûtera 1200 euros, et 1300 euros pour le pressage de 1000 cd. • COMMUNICATION : La petite amie du guitariste, infographiste, leur réalise des travaux visuels au forfait. Il leur en 26
  • 27. coûtera 500€ La réalisation d’un EPK par une entreprise spécialisée leur en coûtera 845€. LES RECETTES DU GROUPE Vente de merchandising : Dark Lemon Juice va vendre en prévision 300 disques, et l’intégralité des badges et tshirts. Cela assure une rentrée de 2100€ Vente de concert : Le groupe jouera 4 premières partie dans des salles Fedurock, lui assurant 1800€. • APPORT PERSONNEL Le groupe s’est constitué une enveloppe de 3000€ grâce à l’apport personnel de chaque musi- cien. • SUBVENTIONS ETMECENAT Elles représentent le plus gros poste de recettes à hauteur de 11 280,54€. 27
  • 28. IV - CONCLUSION : Notre stratégie nous aura permi d’établir un nom et de préparer le groupe à une plus grande car- rière. Il est possible d’imaginer qu’après cette première étape de travail il pourra trouver un éditeur sur les mois suivants juillet 2012. Celui-ci pourra le conseiller pour trouver de nouveaux partenaires tels qu’un tourneur profes- sionnel, un label. Le groupe peut très bien sortir un nouvel EP ou sortir un véritable album par la suite. BILAN INDIVIDUEL: Gildas J’ai apprécié travailler sur ce projet tutoré parce que j’en ai tiré quelques leçons. Bien que la base du travail parte d’un groupe bien vivant, nous avons beaucoup avancé dans le flou. C’est la difficulté de savoir rendre réel un projet fictif. Nous avons fait du surplace avant de nous imprégner du projet et bien le comprendre. Il a été très laborieux de se mettre dedans et je regrette qu’il n’y ai pas eu plus d’échanges d’idées et d’énergie au sein du groupe. Mon problème a été de ne pas avoir eu d’alter-ego masculin dans ce groupe. J’ai trouvé que cer- tains moments de stress ont été plus importants par le fait que les rapports homme-femme sont très différents. C’est une situation à laquelle je n’ai jamais été confronté auparavant et la tâche m’a été rendue ardue juste par ce facteur humain. Il a fallu que je m’adapte et puisse m’imposer aux milieux de ces trois demoiselles. Je pense que chacun de nous quatre avons eu notre moment de motivation pour avancer dans ce projet à différents moments. J’ai pris réellement plaisir à travailler dessus qu’au moment où nous avons réussi à poser quel- ques échéances, et finalement lorsque j’ai décidé de travailler un peu seul dans mon coin en tra- vaillant des parties que j’ai estimé nécessaires et qui se sont révélées nécessaires à l’avancement du projet. Notre groupe de travail était un peu en tension et faisait du surplace. J’ai donc décidé d’avancer coûte que coûte et je me suis senti rassuré quant à l’avancement du projet. Face au manque de communication au sein du groupe de travail il a été très difficile de s’adapter à la méthodologie de travail de chacun. Je pense que notre projet et moi-même avons connu plusieurs phases de tension. J’ai été dans un premier temps stressé et énervé par le fait que nous avancions dans une direction que je ne saisissais pas, parce que je ne comprenais pas le positionnement pris. Il a fallu rencon- trer Samia et Michel pour creuver l’abscès et commencer à réellement avancer. Par la suite, je n’étais plus stressé, mais juste agacé qu’on avance pas plus, et nous pouvions sen- tir une sorte de cission dans le groupe, avec Marie et moi et Julie et Anaïs de l’autre côté. Il a fallu une grosse dispute, que l’on se réunisse et en parlions avant la fin du projet pour enfin créer une sorte de corp commun. Après cela la fin du projet a été plus détendue, et même si nous avions peut-être pu mieux faire, je pense que nous avons malgré tout réussi à porter au moins en partie le fruit de notre ré- flexion. 28
  • 29. Marie Tout d’abord, j’ai choisi de travailler sur ce projet afin d’en tirer quelque chose de concret. Certes ce n’est pas une science exacte mais porter une réflexion et trouver des moyens pour faire avan- cer un groupe vers un objectif déterminé est pour moi fondamental pour mon choix profession- nel. Ma première difficulté fut le positionnement de ce projet : à la fois fictif mais basé sur des élé- ments réels. Je me suis tout de suite sentie concernée par l’aspect artistique donc me suis orien- tée sur une mauvaise piste au départ. Effectivement, avec Gildas nous nous sommes instinctivement interrogés sur l’esthétique musi- cale, l’identité visuelle... Alors qu’il fallait prendre du recul sur la réalité et réussir à comprendre que nous n’étions là que pour réfléchir à une méthodologie. Nous avons mis du temps avant de se positionner en tant que manager, l’objectif n’étant pas fixé. Accorder ses violons fut rude et semé d’embûches mais nous avons réussi à trouver des moyens, comme faire 2 binômes par exemple pour avancer. Il fut difficile de se motiver et de passer concrètement à la réflexion et la rédaction puisque la communication et les réunions à 4 ont été compliquées. C’est en passant par une phase d’écriture seule et de communication avec mon binôme que j’ai réussi à trouver un équilibre. Le fait d’être en colocation nous a permis d’avoir une réflexion quo- tidienne sur le projet et sur nos choix tant par des discussions que par des moments de travail. J’avoue avoir été super motivée et dans la réflexion, mais il est aussi important de se sentir sou- tenue, de sentir une motivation et un échange des rôles de temps en temps. Chaque question posée mène à une réflexion et une justification, je pense que nous avons fait l’impasse sur certains points, par manque de cohésion et de communication. Le fait de se mettre d’accord à 4 a aussi été difficile. Surtout sur un projet qui fait appel à une subjectivité la plus totale sur l’esthétique musicale, la manière de la développer et par quel moyens. Je partais aussi dans l’optique de rendre un projet qualitatif (réfléchi) et non quantitatif dans tous les cas. Se retrouver donc à travailler sans cohésion nous a amené à avoir une surcharge de travail les derniers jours jusqu’à rajouter des éléments dans le plan et réécrire des parties. Je reste tout de même enjouée d’avoir travailler sur ce projet, il m’a permit de mettre en exerci- ces certaines choses avec le groupe dont je m’occupe. Cela m’a aussi permis de me confirmer que nous n’avons effectivement pas la même manière de travailler, de porter une réflexion ni la même méthodologie. J’ai apprit tout au long du projet tant d’un point de vue humain que profession- nel. Anaïs Nous avons mis beaucoup de temps à démarrer dans notre groupe suite à des problèmes de méthodologie. Nous avons eu des difficultés pour nous repartir les tâches et construire un plan d ‘ensemble. Nous ne savions pas comment nous positionner vis à vis du projet, appréhender le travail sous l’angle d’un manager ou d’un producteur. Une seconde difficulté était d’accorder les planning des uns et des autres. C’était compliqué de se réunir et de travailler ensemble. C’est pour cela qu’on a divisé notre groupe en couple de 2. 29
  • 30. Julie Nous avons commencé le projet au mois de décembre 2010 et avons mis beaucoup de temps à savoir par où le démarrer. Le fait d’être quatre personnes à travailler sur le projet ne nous a pas rendu la tâche plus simple. Il a fallu trouver un mode de fonctionnement afin de nous rendre effi- caces quant à notre travail car la communication ne fonctionnait pas bien. Nous nous sommes réunis pour travailler sur le plan du projet qui allait nous permettre de nous répartir le travail, par binôme et ensuite par personne, de décider quel allait être le but précis du projet. Michel qui nous encadrait sur ce projet et Samia nous ont beaucoup aidé à commencer le projet car il y avait un réel blocage dans notre groupe. Des tensions se sont créées à cause du stress que le projet engendrait. Nous avons hésité sur le statut du manager, allions- nous le payer ? quel allait être son statut ? Finalement, nous avons fait au plus simple et ce qui nous semblait le plus logique pour que le projet ait un sens, une logique qui en découle pour que le groupe atteigne le but fixé : être prêt à frapper aux portes des professionnels. Je pense que principalement, nos deux problèmes majeurs ont été la communication et l’organi- sation. De plus, se mettre d’accord sur les mêmes idées n’est pas chose facile dans un groupe de 4 personnes même si le but est commun. 30
  • 31. ANNExES 31
  • 32. LE DISPOSITIF DE PROPLU’SON Les Dark Lemon Juice ont envoyé leur maquette au projet Propul’son avec les articles de presse qui ont été écrit sur le groupe et leurs concerts. Nous avons fait partie des 12 groupes sélectionnés. Un concert a été organisé avec les finalistes pour les départager et décider du gagnant. Pour l’an- née 2011, le groupe a remporté le concours haut la main. En janvier 2012, ils pourront profiter d’une semaine de résidence technique avant l’enregistrement de leur EP et de conseils de professionnels durant 1 an. Dispositif d’encadrement, créé avec la Drac et la région Centre. Individuellement et collectivement, les musiciens peuvent ainsi bénéficier, selon les besoins iden- tifiés : - d’un suivi, de conseils et de rencontres professionnelles, - de formations administratives, techniques et artistiques, - d’aides à la création (résidences scène et technique), - d’aides à la diffusion (filage, aide à la 1ère partie, tour support, scène Printemps de Bourges…), - d’aides à l’enregistrement et à la production, - d’aides à la promotion. 32
  • 35. 35