3. Des particuliers achètent/vendent/troquent/donnent des objets d’occasion
(il y a transfert de propriété)
Différences notable entre les modèles fondés sur le don et ceux fondés sur
l’achat/vente
Conséquences économiques : chaînes de la vente/distribution de produits neufs sont
bousculées
Bénéfice environnemental : durée de vie des produits / lutte contre le gaspillage
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4. Des particuliers louent ou prêtent leurs biens à d’autres particuliers pour de
courtes durées
(il y a accès à un bien sans transfert de propriété)
Les plateformes mentionnées ici organisent un nombre croissant des échanges entre
particuliers mais ne se substituent aux prêts dans des cercles de voisinage ou
amicaux
Bénéfice pour le territoire : Meilleure utilisation des « actifs dormants »
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5. Des particuliers se rendent des services entre eux
(avec ou sans rémunération)
Traditionnellement, on rend service à quelqu’un dans une logique de réciprocité, de
création de lien, ou de solidarité.
Les plateformes illustrés ici multiplient les opportunités et facilitent la mise en
relation d’individus mais elles transforment aussi les logique traditionnelles de
service entre particuliers.
Valeur ajoutée utilitaire et financière, directe, pour les individus
La valeur ajoutée sociale et humaine est parfois revendiquée mais sur un registre
différent que celui de l’entre-aide.
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6. Des individus peuvent utiliser des ressources communes pour travailler ou se
déplacer
(les actifs sont gérés par une structure de mutualisation publique ou privée, ou
sont gérés par une communauté comme des communs)
Transformation du rapport à la propriété : les individus
Efficience
Favorise la coopération au sein de communauté (à des degrés divers)
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7. Des individus coopèrent de manière horizontale pour acheter ou produire
ensemble
(les bénéfices de la coopération profitent à chacun ou à la collectivité
parfois une structure de coordination/médiation apporte son appui)
Capacitation des individus
Enrichissement et soin des communs
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8. Point commun à ces différents modèles :
• Modes de communication plus horizontaux
• Développement des échanges de pair-à-pair à grande échelle
• Emergence de communautés de pairs et/ou d’organisation coopératives
Questions pour les territoires :
Communautés dépassent les frontières du territoire – vers des territoires ouverts
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9. Point commun à ces différents modèles :
• Potentiellement, chaque individu peut être vendeur ou acheteur
• Potentiellement, chaque individu peut être producteur ou consommateur
• La fonction de production n’est pas cantonnée à l’entreprise traditionnelle
Questions pour les territoires :
Capacitation des citoyens
Fatigue d’être sur-sollicités (contraint de contribuer ?)
Désinvestissement du service public qui se repose sur le citoyen producteur de
services
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10. Point commun à ces différents modèles :
• Des plateformes ou places de marché servent d’intermédiaires dans les
transactions entre particuliers
• Des intermédiaires qui gèrent la mutualisation de ressources entre pairs ou la
coopération
• Ces intermédiaires gèrent la mise en relation, mais aussi les mécanismes de
confiance et la facilitation des paiements, etc.
Questions pour les territoires :
Nouveaux entrants qui bousculent la fabrique de la ville et de ses services
Régulation, partenariat ?
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11. Point commun à ces différents modèles :
• Des transactions sont des achats –ventes classiques, mais aussi des prêts,
locations, trocs ou dons
• La rétribution est parfois en monnaie officielle, mais aussi en monnaie
alternative, en temps, voire en marque de reconnaissance
• Les modèles « open source » où chacun contribue aux « communs » se
développent
Questions pour les territoires :
Comment reconnaître la richesse produite ?
Comment valoriser le temps et l’activité humaine de production de services ?
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12. La ville servicielle P2P doit assurer des services de qualité
Le modèle de blablacar peut-il être transposé au territoire ?
Réputation et identité des citoyens producteurs/consommateurs de services ?
Formation et capacitation des individus producteurs de services ?
Cartographie et labellisation des dispositifs / plateformes / coopératives ?
Confiance et assurances : collectivité tiers de confiance ?
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13. La ville servicielle P2P doit créer de la valeur pour le territoire et pour les gens
Créer de la valeur pour les habitants du territoire : accompagner le
citoyen/entrepreneur/travailleur en inventant de nouvelles formes de protection
sociale (« lost my job, found an occupation »)
Eviter les fuites de valeur pour créer une dynamique positive sur le territoire :
plateformes locales plutôt que plateformes globales
Partager la valeur créée : Propriété des plateformes et gestion sous formes
coopératives ?
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14. La ville servicielle P2P doit être accessible à tous.
Eviter une segmentation par le haut « consommation responsable » équipée de
smartphones et les risques d’effets rebonds (hyperconsommation)
Eviter une segmentation par le bas avec des offres « au rabais » et le risque de
substitution de ces services « monétiser » aux mécanismes de solidarité classiques
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