1. L'économie du Maroc est une économie de marché, classé comme faisant partie des pays
émergents. Le Maroc est le premier producteur et exportateur au monde de phosphates, ce
dernier constitue une entrée importante en devises pour le pays.
Dès l'indépendance, les dirigeants ont décidé d'exploiter les possibilités immédiates qu'offrait
le pays. Les objectifs gouvernementaux, avaient plusieurs buts :
la valorisation de l'aspect rural et agricole du pays afin de bâtir une agriculture
moderne et performante, malgré les conditions climatiques dont souffre le pays. Ceci
dans l'objectif d'alimenter l'exportation, les marchés intérieurs du pays, et l'industrie
agro-alimentaire. Il faut aussi noter que le secteur de la pêche contribue fortement aux
exportations ;
l'exploitation à grande échelle des gisements de phosphates dont le pays possède
environ un tiers des réserves mondiales connues à ce jour, entraînant ainsi la mise en
place d'un important pôle chimique pour la transformation et la mise en valeur des
phosphates ;
Le développement secteur de l'industrie de transformation, domaine dans lequel le
pays cherche toujours à attirer de plus en plus d'investisseurs étrangers. Le
gouvernement vise le renforcement de plusieurs secteurs comme le textile, les
industries de transformation légère, l'industrie mécanique, automobile,
pharmaceutique, électronique, les nouvelles technologies et dernièrement le secteur de
l'aéronautique grâce aux entreprises nationales et surtout aussi aux nombreuses
délocalisations européenne dans ce domaine vers le Maroc ;
le développement du tourisme, qui a retenu une grande attention de la part du
gouvernement d'ailleurs ce dernier a depuis toujours fortement attiré les investisseurs
privés marocains et les grands groupes internationaux ;
Le développement du domaine tertiaire, qui s'est fortement accéléré depuis plus d'une
dizaine d'années, avec notamment, les secteurs de la banque, de la finance, de la
grande distribution, de la téléphonie mobile et de l'offshoring (délocalisation des
centres d'appels, et de services, ainsi que des SSII européennes…).
Aujourd'hui, les grandes réformes et les grands chantiers entamés par le pays ont commencé à
donner de bons résultats, notamment avec la hausse continue du PNB, et ceci même durant les
mauvaises saisons agricoles dues à des périodes de sécheresse aigües.
L'économie marocaine dispose aujourd'hui d'un cadre macroéconomique sain susceptible de
constituer un levier efficace pour la réalisation des objectifs de croissance durable, de
résorption de chômage qui est de l'ordre de 9,6 %8et de réduction de la pauvreté qui est de
l'ordre de 10 %9.
Sommaire
1 Histoire économique
2 Indicateur économique
o 2.1 PIB et croissance
o 2.2 Consommation, investissement et épargne
o 2.3 Inflation
o 2.4 Chômage
o 2.5 Finance publique
2. o 2.6 Endettement
o 2.7 Commerce extérieure
3 Notation
4 Accords bilatéraux
5 Entreprises
6 Agriculture
o 6.1 Les céréales
o 6.2 Les fruits et légumes
o 6.3 Viticulture au Maroc
o 6.4 Les exportations agricoles
7 L'élevage
8 La pêche
o 8.1 Les 14 principaux ports de pêches au Maroc
o 8.2 Exportation
9 L'extraction minière
o 9.1 Les ressources minières
10 Industrie
11 Services
o 11.1 Banques, finances
o 11.2 Le marché boursier de Casablanca
o 11.3 Les services aux entreprises (délocalisations)
o 11.4 Le commerce et la grande distribution
12 Le tourisme
o 12.1 Tourisme culturel
o 12.2 Tourisme balnéaire
o 12.3 Tourisme de découverte écologique
o 12.4 Tourisme sportif
o 12.5 Tourisme médical
13 Infrastructures
o 13.1 Routes
o 13.2 Autoroutes
o 13.3 Chemin de fer
o 13.4 Infrastructures aéroportuaires
13.4.1 Aéroports
13.4.2 Compagnies aériennes marocaines
o 13.5 Infrastructures portuaires
o 13.6 Barrages, canaux et irrigation
13.6.1 Les barrages
13.6.2 Les canaux
13.6.3 Les zones irriguées
o 13.7 Les ressources d'énergie : électricité.
14 Notes et références
15 Voir aussi
o 15.1 Liens externes
Histoire économique
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3. Indicateur économique
PIB et croissance
Évolution du PIB de 1990 à 2005.
Répartition du PIB par secteur de 1980 à 2007.
Selon les dernières statistiques, le PIB du Maroc en 2010 est de 103,5 milliards de dollars10.
Sur le plan économique Africain, le Maroc se classe 5e puissance économique derrière
l'Afrique Du Sud, l'Algérie, le Nigeria et l'Égypte.
Le Maroc évolue sur un rythme de croissance rapide. Elle a enregistré durant les cinq
dernières années un taux de croissance moyen de 6,5 %. En effet, en 2001 et dans un contexte
de contre-performance du secteur agricole, de morosité de la conjoncture internationale,
l'économie marocaine a enregistré un taux de croissance estimé à 6,5 % contre 1 % en 2000,
5,2 % en 2002, 6,5 % en 2003 plus de 8 % en 2006 et quasiment 5 % en 2010[réf. nécessaire].
Le PIB du Maroc se répartit en 2010 à 17,1 % dans l'agriculture, à 31,6 % dans l'industrie et à
51,4 % dans les services11,12.
Évolution du PIB du 2004–
2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010
Maroc (IMF)13 2010
PIB du Maroc (en
PPA) en milliards de 101,904 108,171 120,365 126,943 138,177 148,109 175,007 NA
$
PIB du Maroc par
personne (en PPA) en 3 409 3 585 3 945 4 093 4 432 4 725 7 025 NA
$
Évolution du PIB du 4,4 5,4 Moy. de
4,8 3,0 7,8 2,7 6,5
Maroc (est.) (est.) 5,8 %
Dette publique (en
51,8 47,1
pourcentage du 59,4 63,1 58,1 53,6 51,9 NA
(est.) (est.)
PIB)14
4. Consommation, investissement et épargne
La reprise de l'investissement est également très nette dans le bilan de l’année 2003. Cette
reprise a connu une hausse de 8 % par rapport à 2002. Le lancement de grands travaux dans le
secteur du bâtiment et travaux publics explique largement cette embellie des investissements.
Autre signe de consolidation macroéconomique, le niveau de l’épargne nationale qui se situe
aux environs de 26 % du PIB, grâce essentiellement à la progression des transferts des
marocains résidents à l’étranger (4,7 %), au maintien à un niveau élevé des placements des
avoirs extérieurs à l'étranger et à la baisse des charges et intérêts de la dette extérieure
publique.
Inflation
L'inflation est de 6,1 % en 1995, la hausse des prix a été ramenée sous la barre des 3 %. En
2000, elle a été contenue à 2,5 %, à 1,4 % en 2001, à 2,1 % en 2002, à 1,2 en 2003 et 1,5 en
2006 et est en 2011 de 1 %[réf. nécessaire].
Chômage
- Le taux de chômage atteint les 9,9%
Le Maroc aussi a vu le nombre de ses chômeurs augmenter. Avec près de 1 130
000 de personnes sans emploi, le taux de chômage national a atteint, au
premier trimestre de 2012, les 9,9%, soit une hausse de 0,8 par rapport à
2011. Ils sont ainsi 93 000 chômeurs en plus, selon le Haut-Commissariat au
Plan (HCP), qui avait publié le jeudi 3 mai 2012 , une étude relative à la
situation du marché du travail au Maroc.
Le taux de chômage est plus élevé dans les zones urbaines, précise le HCP. Il est, en effet, de
14,4% dans le milieu urbain, contre 4,8% dans les zones rurales. Les jeunes sont les plus
affectés par le chômage, avec des taux de 19,2% enregistré chez les 15 à 24 ans, et de 14,5%
chez les 25 à 34 ans, ajoute le HCP. 15
Finance publique
Les équilibres financiers ont été progressivement restaurés ces dernières décennies. De 12 %
du produit intérieur brut (PIB) en 1982, le déficit budgétaire a été ramené à 2,7 % en 2001 et à
3,5 % en 2003[réf. nécessaire].
Endettement
La dette extérieure publique marocaine s'est établie à environ 13,6 milliards de dollars au
terme de l'année 2006, enregistrant ainsi une légère baisse de 0,6 %, alors que le taux
d'endettement extérieur s'est amélioré de 2,3 points du PIB, pour passer à moins de
20 %[réf. nécessaire].
Commerce extérieure
5. Représentation graphique des exportations du Maroc dans 28 catégories de couleurs.
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Notation
Standard & Poor’s a rehaussé, le 23 mars 2010, la note du Maroc du crédit souverain de la
dette à long terme en devises de « BB+ » à « BBB- » et de la dette en monnaie locale à long
terme de « BBB » à « BBB+ » avec des perspectives stables.
Standard & Poor’s a également relevé la note du Maroc à court terme en devises de « B » à
« A 3 » et la note à court terme en monnaie locale de « A3 » à « A2». Ce saut qualitatif fait
passer le Maroc à la catégorie « Investment grade ».
Accords bilatéraux
Le Maroc se caractérise par une grande ouverture vers l'extérieur, à ce titre nous pouvons citer
les différents accords de libre échange que le Maroc a ratifié avec ses principaux partenaires
économiques :
L'accord de libre échange avec l'Union européenne dans l'objectif d'intégrer la (ZLE)
(Zone européenne de libre échange à l'horizon 2012).
L'accord d'Agadir, signé avec l'Égypte, la Jordanie, et la Tunisie, dans le cadre de la
mise en place de la Zone Arabe de Libre Échange.
L'accord de libre échange avec les Émirats arabes unis.
L'accord de libre échange avec la Turquie.
Et dernièrement l'accord de libre échange avec les États-Unis est rentré en vigueur le
1er janvier 2006.
Entreprises
Article détaillé : Liste d'entreprises marocaines.
Comme toute autre économie, l'économie Marocaine possède des entreprises privées comme
publiques. L'État Marocain a procédé à une vague de privatisations pour collecter les
financements nécessaires soit pour faire avancer ses grands projets, soit pour payer les salaires
des fonctionnaires (Budget de fonctionnement). L'État a procédé à la privatisation de 112
entreprises juste après le vote de la loi de la privatisation N°256-89. On peut lister les
entreprises suivantes.
6. Maroc Télécom (l'État dispose encore de 30 % du capital de cette compagnie) ;
La Régie des Tabacs ;
CTM ;
La SAMIR
CIOR
CIH
BMCE
Mais L'État Garde encore sa main sur certaines entreprises stratégiques telles que :
L'OCP (Office Chérifien des Phosphates);
La RAM (Royal Air Maroc);
L'ONCF (Office National des Chemins de Fer),
Agriculture
Article détaillé : Agriculture au Maroc.
Le Maroc est un pays avec 40 % de vivant du secteur agricole qui dispose d'une surface
agricole utile (SAU) estimée à environ 9 500 000 hectares ce qui représente 95 000 km²
l'équivalent de 3,11 fois la surface d'un pays comme la Belgique. Les principales productions
agricoles du pays sont constituées par les céréales (le blé, l'orge et le maïs), la betterave à
sucre, la canne a sucre, les agrumes (oranges, clémentines…), le raisin, les légumes, les
tomates, les olives, et l'élevage. Mais la production céréalière en particulier et la production
agricole générale restent très dépendantes des conditions et des aléas climatiques que
rencontre le pays.
Les céréales
Champs de céréales au Maroc, près d'Aït Iazza, non loin de Taroudant.
Les céréales figurent comme étant la principale culture agricole du Maroc. La production
céréalière fait vivre une grande partie de la population rurale du pays, mais malgré les progrès
de l'irrigation dans le centre et le sud du pays, les céréales restent dépendant d'une bonne
pluviométrie, leurs volumes de production peut d’une année à une autre varier du simple au
triple (de 30 000 000 à 100 000 000 q) en fonction des conditions climatiques. Au Maroc le
secteur céréalier présente plusieurs facettes, on trouve l'existence d'un secteur d’exploitation
moderne concentré sur la cote Atlantique, et le centre du pays, cohabitant avec une agriculture
de subsistance.
Les fruits et légumes
7. Grâce à la construction de nombreux barrages et à la mise en valeur d'importantes zones
irriguées le secteur des fruits et légumes est celui qui offre à long terme les plus grandes
possibilités d'évolutions. Ce secteur a permis le développement d’une production arboricole
performante (agrumes, pommes, nectarines, …) qui offre de nombreux avantages. Le secteur
permet aux populations rurales d'obtenir de très bons revenus, leurs évitant de venir faire
grossir les flux d'exodes en direction des centres urbains. Les récoltes permettent d'alimenter
les exportations du pays, tout en leurs offrant d'importants débouchés vers l’industrie agro-
alimentaire locale. Les principaux produits d’exportations sont la tomate, les agrumes
(oranges, mandarines, clémentines, etc.), ainsi que les légumes comme la pomme de terre, la
courgette, et les aubergines produits principalement dans le sud du pays, (région d’Agadir).
Viticulture au Maroc
Article détaillé : Viticulture au Maroc.
Les exportations agricoles
Le Maroc est l'un des plus grands producteurs d'olives et d'huile d'olives : 3e mondial en
olives derrière l'Espagne,L'Italie mais loin devant La Turquie, l'Algerie,La Tunisie, Le
Portugal, La Grèce. Les exportations d'agrumes sont également l'une des plus grandes
ressources agricoles du pays. Le Maroc est le 2e exportateur mondial d'agrumes. Quant aux
autres exportations agricoles le Maroc exporte divers produits dont la valeur ajoutée est
estimée à 2,6 milliards € 16.
L'élevage
Troupeau bovin : 17,5 millions de têtes16. *
La pêche
Article détaillé : Économie de pêche au Maroc.
Le pays est l'un des plus grands producteurs de poisson dans le monde. Avec 17 ports le
Maroc affiche une production de 589 928 tonnes en 2003 et 593 966 tonnes en 2004 pour une
valeur respective de 227 627 400 € et 246 368 700 € soit une variation 0,7 % en volume et
8,2 % en chiffre d'affaires. Le port tanger med est l'un des plus grands ports artificiels au
monde et le plus grand port de l'Afrique.
Les 14 principaux ports de pêches au Maroc
8. Les sardines "Titus" sont pêchées et mises en boîte au Maroc.
Nador
Al Hoceima
El Jadida
M'Diq
Tanger
Larache
Mehdia
Casablanca
Safi
Essaouira
Agadir
Tan-Tan
Mohammédia
Jebha
Pour les 9 premiers mois de l'année 2005 le volume des débarquements s'élève à 593.966
tonnes
Exportation
Exportation en 2003 : 340 169 t pour une valeur de 1 964 243 900 € 17
Exportation en 2004 : 267 336 t pour une valeur de 1 727 333 800 €
Exportation en 2005 : 465 174 t pour une valeur de 3 936 897 900 €
L'extraction minière
L'extraction minière est dominée par le phosphate, prélevé essentiellement de la région de
Khouribga, qui représentait en 1999 95 % de l'activité minière18.
En 2006, le Maroc est le troisième producteur mondial de phosphates, avec 29,5 millions de
tonnes. En 2009, cette production de phosphore était chiffrée à un montant de 14,49 milliards
de dollars US (Chine : 30,7 ; États-Unis : 30,1)19. La production est effectuée par l'Office
chérifien des phosphates (OCP). Le Maroc est le premier exportateur de phosphates au
monde.
9. Les principaux sites d'extraction se trouvent à Khouribga, Benguérir/Youssoufia, Meskala et
Boukraa (Sahara occidental)20.
Selon l'USGS21, le Maroc (en incluant le Sahara occidental) détient les deuxièmes plus
grandes réserves prouvées de phosphate du monde, avec 5,7 milliards de tonnes (Chine : 6,6),
et les plus grandes réserves potentielles, avec 21 milliards de tonnes (Chine : 13).
Les ressources minières
Les principaux produits miniers qui sont actuellement en cours d'exploitation au Maroc sont :
Le phosphate : 1er producteur mondial / 1er exportateur (2006)
Le charbon: 15e producteur mondial / 7e exportateur
Le plomb : 10e producteur mondial.
L'argent : 10e producteur mondial
L'or
Le zinc : 16e producteur mondial
Le cobalt
Le manganèse
L'antimoine
Le fer
La barytine
La fluorine
Le sel
Le gypse
Les argiles smectiques
Le feldspath
Le mica
La calcite et le talc
Le sable de silice : Depuis 2006, avec Traspex
Industrie
Sucrerie de Sidi Bennour.
Depuis l'indépendance, le Maroc s'est lancé dans d'importants investissements pour
développer et doter le pays d'infrastructures industrielles de bases. Le secteur industriel
représente près de 28 % du PIB. Longtemps dominé par les industries agro-alimentaires, du
textile et du cuir, le secteur industriel s’est diversifié rapidement grâce à l’essor des secteurs
de la chimie et parachimie, du papier et des cartons, des équipements automobiles et de
10. montage de véhicules, les services aux entreprises, l’informatique, l’électronique et l’industrie
aéronautique.
Les différentes branches industrielles existantes au Maroc :
L'industrie manufacturière : Le Maroc est un pays moyennement riche en matière
de ressources énergétiques et minières, (surtout les phosphates). Donc dès son
indépendance le gouvernement a veillé à mettre sur pied une industrie manufacturière
pour la transformation des produits locaux qui vise à satisfaire le marché intérieur et à
nourrir les exportations.
L'industrie textile : 22L'industrie textile est un des secteurs clef de l'économie
marocaine, il représente 42 % de l'emploi et 34 % du secteur manufacturier. Face à la
concurrence asiatique, le Maroc veut profiter de sa proximité avec l'Europe et mise sur
le Fast Fashion23,24.
L'industrie agroalimentaire : L'industrie agroalimentaire au Maroc est très
performante, le Maroc exporte une bonne partie vers l'étranger il s'agit principalement
de biscuits, de boissons, de conserves, de produits laitiers et ses dérivés, d'oléagineux,
de poissons et produits de mer, de transformation de légumes et fruits.
L'industrie navale : Le Maroc produit des bateaux de pêche modernes principalement
des chalutiers et des navires de transport…) la principale ville qui abrite cette industrie
est Agadir. La société Chantier Naval Agadir Founty (CNAF) a vu le jour en 2002.
Elle a pour activité la construction de bateaux de pêche : en 2007 un premier bateau de
pêche marocain fut exporté vers l'Algérie.
L'industrie pharmaceutique : 25L’industrie pharmaceutique marocaine est la
troisième en termes de taille et de chiffre d’affaires au niveau du continent africain
après l'Afrique du Sud et l'Algérie. Cette industrie génère un chiffre d’affaires de
900 000 000 €/an soit 9 milliard de Dhs/an. Le Maroc assure entre 80 % et 90 % de
ses besoins en termes de médicaments. Le pays exporte notamment vers de nombreux
pays européens et africains. Le reste des besoins sont importés depuis l’étranger et
principalement depuis la France.
L'industrie de l'automobile : Le Maroc produit et assemble depuis 1959 des voitures
mais aussi des camions de transports à Casablanca où la société marocaine SOMACA
produit les modèles automobiles "Dacia Logan", "Peugeot Partner", "Citroën
Berlingo" et "Renault Kangoo". En février 2007 plus de 5000 voitures marocaines ont
été exportées vers l'Espagne et la France [réf. nécessaire]. L'Égypte constitue un marché
automobile potentiel important à la suite des accords commerciaux. Par ailleurs, le
Maroc a un concessionnaire de voitures de luxe et de hautes performances, il s'agit de
la marque Laraki créée en 2000 par le designer Abdeslam Laraki. En 2007, Renault-
Nissan a signé avec l'État marocain des contrats pour la construction d'une usine de
production automobile près de Tanger pour une valeur d'un milliard d’euros et qui va
assurer à terme l'exportation de 400 000 véhicules par an à l'horizon 2012, ce qui
conduira à un total de 440 000 voitures exportés par an26. Début 2009 une levée
d'emprunt bancaire d'un montant de 400 millions (sur un plan d'investissement de 500
millions) de dirhams a été réalisé par la SOMACA auprès de 3 banques marocaines.
11. Ce qui permettra de porter la capacité annuelle de production de 45.000 à 90.000 à fin
septembre27.
Fabrication de la brique traditionnelle dans la région de Safi, au Maroc.
L'industrie artisanale : Une bonne partie du produit de cette industrie est exportée
vers l'Europe, les principales villes marocaines réputées pour leurs industries
artisanales sont Marrakech, Fès, Essaouira et Safi.
L'industrie aéronautique : Cette industrie comporte deux branches : l'aviation civile
et l'aviation militaire. Le Maroc possède une certification ISO dans le domaine de
l'entretien et de la réparation des engins d'avions notamment les réacteurs d'avions de
tout type (Boeing, Airbus, Jets, avion à hélice). En outre, la fabrication de composants
spécifiques pour les avions tels que les câblages et autres… est destinée à l'export. Les
partenaires sont Snecma, Boeing et d'autres firmes internationales. Le secteur
aéronautique est un des secteurs ciblés par le plan émergence pour dynamiser
l'économie du pays, les villes marocaines où l'industrie aéronautique est implantée
sont par ordre d'importance sont Casablanca, Tanger et Rabat28. Ce secteur est en plein
boom et une cinquantaine d'entreprises sont installées au Maroc29. Le salon AeroExpo
Marrakech est un carrefour incontournable de cette activité.
L'industrie chimique : L'industrie chimique marocaine a vu sa production augmenter
de 10 pour cent depuis 1997. Elle est restée dominée par la valorisation des
phosphates. Les ports de Safi et de Jorf Lasfar ont une industrie pétrochimique
extrêmement développée. Mais l'industrie chimique est également florissante à Tanger
et à Nador (sidérurgie très développée). La production de ciment est également
stimulée par la marché de la construction immobilière (en plein essor) et est très
florissante grâce à l'implantation de sociétés de calibre international comme "Lafarge".
La raffinerie de pétrole de Sidi Kacem et surtout celle de Mohammedia sont parmi les
plus grandes raffineries d'Afrique.
L'industrie électronique : Le Maroc dispose d'un certain nombre d'atouts pour
développer le secteur de l'électronique : l’industrie électronique est née au Maroc dans
le courant des années 1950-1960 avec l’implantation de « STMicroelectronics » en
1952, ex-Société de Fabrications Radioélectriques Marocaine. Aujourd’hui, le secteur
connaît un véritable engouement pour les branches de montage de cartes
électroniques, de circuits intégrés, de centraux téléphoniques et de fabrication de
composants électroniques. Le pays compte plus de 30 unités industrielles, génératrices
de près de 7000 emplois. Elles réalisent des exportations pour un montant global de
12. 940 millions de dirhams par an. La fabrication des composants électroniques dépend, à
elle seule, de plus de 11 sociétés et réalise un chiffre d’affaires de plus de 1,2 milliard
de dirhams dont 98 % de la production est destinée à l’exportation principalement vers
la France, aux États-Unis et au marché local. Dans le domaine de l'électronique, les
atouts du Maroc sont principalement sa proximité géographique avec l'Europe, une
disponibilité d'ingénieurs et de techniciens qualifiés et des infrastructures suffisantes et
de bonne qualité. L'ASEL (Association du Secteur de l'Électronique) regroupe les
principales industries de l'électronique basées au Maroc.
Cinématographie : L'industrie du cinéma au Maroc, passant de quelques millions de
chiffre d'affaires à un volume d'opérations qui dépasse deux cents millions de dollars
par an. L'industrie du cinéma au Maroc est concentrée dans la ville de Ouarzazate
(sud-est) où beaucoup de films ont été tournés.
Les nouvelles technologies de l'information : Classée cinquième mondial en termes
de parts de marché, la technologie marocaine dispose de « compétences hautement
spécialisées et de solutions performantes, reconnues au niveau international dans les
secteurs de la banque, de la poste, des télécoms, de la grande distribution, de l’e-gov et
de l’identité électronique, le Maroc est un acteur mondial leader dans la conception et
le développement de solutions permettant de dématérialiser les flux d’information,
d’effectuer tout type de transaction électronique et de sécuriser les échanges
informatisés. Cette industrie a été développée au Maroc fin des années 1990 elle
concerne la technologie 3D. Le Maroc produit des cartes à puces, des cartes crédits…)
Les hautes technologies : Elles concernent principalement l'aéronautique,
l'électronique, l'informatique, les technologies de communication militaire, spatiales,
NTIC et offshoring. Les "H-T" sont situées dans la ville de Casablanca avec le
TechnoPark située au Hay Hassani.
Les zones franches : Le Maroc possède une zone franche à Tanger à 15 km de
l'Europe, appelée Tanger free zone qui est une terre d'investissements grâce à sa
proximité avec l'Europe, aux facilités administratives, fiscales et logistiques. Sa
stratégie consiste à être liée au Port Tangermed qui sera à terme le plus grand port de
Méditerranée et d’Afrique. Renault-Nissan a prévu d'y investir 600 millions d'euros et
d'y produire 200.000 véhicules par an dès 2010 et 400.000 en 201230,31,32.
Services
Le secteur des services au Maroc est relativement développé. Les services sont très
dynamique grâce notamment au secteur du tourisme (hôtellerie, services touristiques, services
de loisirs…), et aux secteurs bancaires et de la finances. Aujourd'hui Casablanca est le plus
grand centre financier et industriel du Maroc et au Maghreb. De nombreuses entreprises
multinationales qui opèrent au Maghreb et en Afrique de l'ouest ont leurs sièges à Casablanca.
En 2008, Casablanca est devenu la deuxième place financière du continent Africain et
représente 48 % des investissements et 60 % du PNB du Maroc33 . Casablanca est aussi la
deuxième place financière arabe derrière la bourse de Ryad en Arabie saoudite, avec une
capitalisation d'environ 800 milliard de dirhams en 2008, ce qui équivaut à environ 87
milliard $. Les années 2005 et 2006 ont été très profitables pour la place casablancaise grâce à
un afflux record de capitaux en provenance du moyen orient.
13. Banques, finances
Article détaillé : Liste des banques marocaines.
La banque centrale du Maroc (Bank Al-Maghrib
Les principales banques marocaines sont :
Bank Al-Maghrib : la banque centrale du Maroc.
Attijariwafa bank : premier groupe bancaire maghrébin et troisième à l'échelle
africaine.
BMCE Bank : deuxième groupe bancaire marocain en termes d'actifs, présent aussi en
Afrique et en Europe.
Banque populaire du Maroc : groupe composé de 11 banques populaires régionales. Il
dispose du plus vaste réseau d'agences et de la plus large base clientèle au Maroc.
Arab Bank Maroc : filiale de la banque jordanienne Arab Bank.
BMCI : filiale du Groupe BNP Paribas.
Crédit agricole du Maroc.
Crédit du Maroc : filiale du groupe Crédit agricole SA.
CFG Group : banque d'investissement marocaine.
CIH : filiale depuis 2005 du Groupe CDG.
Société générale Maroc : filiale du groupe Société générale.
Citibank Maghreb : banque d'investissement marocaine filiale du groupe Citibank.
Poste Maroc : Société anonyme marocaine de droit public.
Al Barid Bank : filiale bancaire de Poste Maroc.
Le marché boursier de Casablanca
Article détaillé : Bourse de Casablanca.
2 ème place financière d'Afrique après celle de Johannesburg et devant celle du caire et 2e a
l'échelle arabe, La capitalisation boursière s'élève à 125 milliards de dollars avec près de 130
entreprises cotées34.
14. Les services aux entreprises (délocalisations)
Aujourd'hui et durant la période 1980-1995, le Maroc a réussi à tirer profit des mouvements
de délocalisation en Europe occidentale. Dans ce phénomène là, on peut mettre en évidence
deux périodes bien distinctes :
La première concerne les délocalisations dans le secteur du textile, et de la petite
industrie de transformation.
La seconde concerne les délocalisations dans les domaines de l'industrie des hautes
technologies, de l'automobile, et des services (centre d'appel, services dédiés aux
entreprises…)
Les principaux pays émetteurs de mouvement de délocalisation sont la France qui arrive
largement en tête, suivie de l'Espagne, de la Belgique et de l'Italie. Mais aujourd'hui le Maroc
doit faire face à des pays très compétitifs au niveau de l'absorption des flux de délocalisation,
comme la Chine, les pays de l'Est en Europe, l'Inde, l'Égypte, ou encore la Turquie.
La France est le premier client du Maroc, le premier fournisseur, le premier investisseur
étranger (en 1989, elle a investi 60 fois plus qu'en Algérie) ; 1200 entreprises françaises
environ étaient installées au Maroc en 1990, tandis que les sociétés industrielles à
participation totale ou partielle françaises étaient au nombre de 550.
Le commerce et la grande distribution
Au Maroc on dénombre environ 7 enseignes dans la grande distribution :
Marjane Groupe ONA.
Aswak Assalam appartenant au groupe Chaabi en collaboration avec le groupe
Français Casino.
METRO Maroc filiale du géant allemand Metro.
Label'Vie groupe marocain opérant dans la grande distribution en collaboration avec
le géant français Carrefour.
Acima Groupe ONA
Hanouty operant dans les quartiers à proximité du client.
BIM Géant Turque opérant dans le hard discount de proximité.
Le tourisme
Article détaillé : Tourisme au Maroc.
Tourisme culturel
15. Jamea el Fna de Marrakech
Vue sur la vieille Médina de Fès capitale spirituelle du Royaume
Les villes impériales :
Marrakech
Fès
Rabat
Meknes
Les monuments romains :
Volubilis
Banasa
Lixus
Tamuda
Cotta
M'soura
Thamusida
Sala Colonia
16. Tourisme balnéaire
Les stations balnéaires méditerranéennes
Saidia
Cap de l'Eau
Nador
Al Hoceima
Martil
Cabo negro
M'diq
Tanger
Les stations balnéaires atlantiques
Corniche d'Agadir
Agadir
Safi
Oualidia
Sidi Bouzid
Asilah
Dakhla
Essaouira
El Jadida
Larache
Pour dynamiser le secteur du tourisme, le gouvernement marocain a récemment lancé le
programme Plan azur qui consiste en la création de 6 nouvelles stations balnéaires (Saidia,
Lixus, Mazagan, Mogador, Taghazout et Plage Blanche) afin de drainer environ 10 millions
de touristes à l'horizon 2010. Le nombre de touristes qui ont visité le Maroc en 2009 était de
8,8 millions.
Tourisme de découverte écologique
Tourisme saharien
Tourisme de montagne
Tourisme sportif
17. Tourisme golfique et équestre
Surf
Tourisme médical
De nombreux étrangers affluent chaque année vers le Maroc pour se faire opérer (chirurgie
esthétique et cardiaque en grande partie). Cela s'explique par le coût moyennement élevé des
interventions et une très bonne qualité des soins.[réf. nécessaire]
Infrastructures
Routes
Le Maroc dispose d'un réseau routier d'environ 95 000 km en 2006.
Autoroutes
Autoroute A3 vers la sortie de Témara
Article détaillé : Liste des autoroutes du Maroc.
Le Maroc a le plus grand réseau autoroutier du Maghreb et 2e d'Afrique après l'Afrique du
Sud.
Le Maroc compte 13 autoroutes dont 4 en construction.
L'armature autoroutière est longue de 1 416 km (à fin juillet 2011) et 1 804 km sont prévus à
l'horizon 2015, elle se compose de plusieurs tronçons :
A 1: Rabat - Tanger (223 km) ;
A 2: Rabat - Fès (182 km) ;
A 3 :Rabat - Casablanca (90 km) ;
A 4: Tanger - Port Tanger Med (54 km);
A 5: Périphérique Casablanca (37 km) et Casablanca - El Jadida (81 km) ;
A 6: Tétouan - Fnideq (28 km);
A 7: Casablanca - Marrakech - Agadir (480 km);
18. A 9:Fès - Oujda (328 km);
A 11: Berrechid - Beni Mellal (172 km) (ouverture en 2014);
Chemin de fer
Train dans la Gare de Rabat-Ville
Article détaillé : Transport ferroviaire au Maroc.
Le réseau ferroviaire marocain est l'un des plus développés d'Afrique, il relie la plupart des
principales villes du pays. Ce réseau s'étend sur une longueur de 2 120 km dont 1 060 km de
lignes électrifiées, 1 520 km de lignes à voie unique et 600 km de lignes à double voie.
Les projets à court terme :
L'ONCF est une entreprise publique et se trouve sous le tutelle du ministère des transports.
Cette entreprise envisage à court et moyen terme la réalisation de plusieurs projets de
rénovations et d'extensions du réseaux ferroviaire dont voici quelques exemples :
- Construction d'un tronçon d'environ 50 km reliant la ville de Tanger au nouveau port 'Tanger
Med' inauguré le 17 juin 200935.
- Construction du tronçon reliant la ville de Taourirt à la ville de Nador sur une distance
d'environ 120 km réalisé en 2009.
- Construction du tronçon reliant Sidi Yahya à Mechra Bel Ksiri sur environ 40 km réalisé en
2009.
- Doublement de la voie entre Fès et Meknès sur 60 km réalisé en 2007.
- Doublement de la voie entre Casablanca et Settat sur environ 60 km réalisé en 2008.
Les projets à moyens termes :
Pour les projets à moyen terme, l'ONCF envisage la réalisation de deux lignes de TGV aux
alentours de 2020 en partenariat avec la France. La première reliera les villes de Tanger,
Kénitra en 2014, les autres lignes seront réalisés entre 2015 et 2030 pour relier les autres
villes (Rabat, Casablanca, Marrakech et Agadir). La seconde reliera la ville de Rabat,
Meknes, Fès, Taza et Oujda pour continuer vers l'Algérie dans le cadre du projet de TGV
trans-Maghrébin. Un autre projet est en cours d'études pour la construction d'une ligne
classique reliant Agadir, Guelmim et Laâyoune sur une distance d'environ 450 km.
19. Infrastructures aéroportuaires
Aéroports
Aéroport Agadir - Al Massira.
Article détaillé : Aéroports marocains classés par le nombre de passagers.
Au Maroc, on compte environ 19 aéroports internationaux, dont celui de Casablanca est le
plus important du pays et un des plus grands en Afrique.
Aéroport Agadir - Al Massira
Aéroport Essaouira - Mogador
Aéroport Al Hoceima - Cherif Al Idrissi
Aéroport de Errachidia
Aéroport Casablanca Tit Mellil
Aéroport Mohammed V de Casablanca
Aéroport de Dakhla
Aéroport Fès - Saïss
Aéroport Kénitra
Aéroport international Laâyoune - Hassan 1er
Aéroport Marrakech - Menara
Aéroport Internationale de Nador
Aéroport de Ouarzazate
Aéroport Oujda-Angads
Aéroport international Rabat - Salé
Aéroport Tanger - Ibn Battouta
Aéroport Tétouan - Sania R'mel
Compagnies aériennes marocaines
Royal Air Maroc
Atlas Blue
Jet4you
Regional Airlines
Tingair
Air Arabia Maroc
Casa Air Service
RAM Express filiale de la RAM
20. Groupe Royal Air Maroc est le 2e plus grand groupe en Afrique dans les métiers de l'aviation,
il est actionnaire en Air Sénégal International, Air Gabon International et Air Mauritanie.
Infrastructures portuaires
Le Maroc compte 18 ports de pêches dont le plus grand est celui de Tanger Med qui est par
ailleurs le plus grand d'Afrique .
Les ports de commerces et d'industries
Les ports pétroliers et minéraliers
Barrages, canaux et irrigation
Les barrages
Les plus grands barrages du Maroc
Ville la plus Date de mise en Capacité
Barrage Bassin
proche service (Mm3)
El Kansera Sebou Khemisset 1935 267,0
Bine El Ouidane Oum Errabiaa Azilal 1953 1 384,0
Mohamed V Moulouya Berkane 1967 410,0
Moulay Youssef Oum Errabiaa Demnate 1969 175,0
Hassan Addakhil Anti-Atlas Errachidia 1971 347,0
Souss-Oued
Youssef Ben Tachfine Tiznit 1972 303,5
Massa
Mansour Eddahbi Sud Atlas Ouarzazate 1972 529,0
Idriss 1er Inaouen Fès 1973 1 186,0
Sidi Mohamed Ben
Bouregreg Rabat - Salé 1974 486,0
Abdallah
Oued El Makhazine Oued loukouss Ksar el-Kébir 1979 773,0
Al Massira Oum Errabiaa Settat 1979 2 760,0
Souss-Oued
Abdelmoumen Agadir 1981 216,0
Massa
Hassan 1er Oum Errabiaa Azilal 1986 262,5
Mechra Hammadi Moulouya Debdou 1990 269,5
Souss-Oued
Aoulouz Aoulouz 1991 110,0
Massa
09-avr-47 Nord Tanger 1995 300,0
Saqui El Hamra Anti-Atlas Laayoune 1995 110,0
Al Wahda Ouargha Ouezzane 1997 3 800,0
Sidi Chahed Sebou Meknès 1997 170,0
Asfalou Sebou Taounate 2000 317,0
Zaouiyat
Ahmed El Hansall Oum Errabiaa 2001 740,0
Echeikh
21. Les plus grands barrages du Maroc
Ville la plus Date de mise en Capacité
Barrage Bassin
proche service (Mm3)
Souss-Oued
Moulay Abdallah Agadir 2002 110,0
Massa
La capacité de stockage des barrages au Maroc est passée de 2,3 milliards de mètres cubes en
1967, à près de 16 milliards de mètres cubes en 2004.
Plusieurs autres barrages sont en cours de construction, notamment sur l'oued Guir
(Bouanane) et sur l'oued Aït Ameur (entre Essaouira et Agadir).
Evolution du nombre de barrage au Maroc :
Évolution du nombre des grands barrages au Maroc
Les canaux
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Les zones irriguées
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Les ressources d'énergie : électricité.
Puissance installée (2006) : 5 232 MW36
En 2010, la puissance installée de l'énergie éolienne a atteint 280 MW37
Énergie nette appelée (2006) : 21 105 GWh
Production d’énergie électrique (2006) : 19 822 GWh
22. Répartition de la production :
Énergie thermique : 18 053 GWh
Énergie hydroéléctrique : 983 GWh
Énergie STEP : 603 GWh
Énergie éolienne : 183 GWh