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CANCER INDUITS PAR DES
PARASITES
Présenté par :
Dr RAMARO
Dr ZANG
Dr NANTHAVONG
Dr AVOKPAHO
INTRODUCTION
 Le cancer constitue la première cause de
 mortalité dans le monde.
 La perte économique causé par le cancer est
 estimée a 895 milliards de dollar.
 15% de cancer sont d’origine infectieuse donc
 évitables.
 Plusieurs parasitoses peuvent se compliquer de
 cancer mais les plus fréquents sont les
 infections à
 opisthorchis viverrini/chlonorchis sinensis et
 celle de shistosomiase à S. haematobium.
                                                  2
OPISTHORCHIS/CHLONORCHIS ET
CHOLANGIOCARCINOME
 Opisthorchiase et chlonorchiase constituent un grand
 problème de santé publique. Ils sont très fréquent en Asie
 du sud-est surtout: Chine, Corée, nord du
 Vietnam,Thailande,Laos et Cambodge.

 Ils sont classé carcinogènes de groupe 1 par l’OMS.

 Khon kaen province nord de la Thailande présente la plus
 forte incidence de cancer du foie au monde dont 60% sont
 des cholangiocarcinomes qui sont liés à l’infection par
 Opisthorchiase et Chlonorchiase.

 Opisthorchiase multiplie 5 fois le risque d’avoir le         3
 cholangiocarcinome.
MODE DE TRANSMISSION




                       4
LES MÉCANISMES POSSIBLES DE
CARCINOGENÈSE

 Hyperplasie et modifications adénomateuses de l’épithelium des canaux
 biliaires due à l’inflammation chronique et l’irritation chronique par la douve.
 Augmentation de la formation de carcinogène endogène
 Activation du métabolisme enzymatique
 Rôle cytotoxique et génotoxique (lésions de l’ADN) du monoxyde d’azote

 Cependant, très faible incidence du cholangiocarcinome dans les pays
 présentant une forte prévalence d'Opisthorchis et Clonorchis indique que les
 cofacteurs sont importants pour la carcinogenèse.
 Les études animales montrent en absence de substances cancérigènes, il est
 peu probable de développer un cholangiocarcinome sur une infection à
 Opisthorchis et Clonorchis.
  Ces douves du foie sont donc, pour l'essentiel, les promoteurs et pas les
 initiateurs de cholangiocarcinome.


                                                                              5
SIGNES CLINIQUES DE
       L’OPISTHORCHIASE/CHLONORCHIASE:
Dépend de l’intensité de l’infection.
Hépatomégalie
Douleur de l’HCD.
Diarrhée.
Anorexie.
indigestion.
                      DIAGNOSTIC:
Gold standard= recherche des œufs dans les selle, la bile
et liquide duodénale. Limite=région co-endemic avec d’autre
trématode.
Immunologie(non spécifique,+ longtemps après ttt)
Détection d’antigène dans les selles.
Détection d’ADN de l’œuf dans les selles par PCR.(avenir)
                                                         7
Bhamarapravati N; Thailande 1966
  Autopsies et biopsies sur patients décédés d’opistorchiase
  et sur sujets contrôles sans opistorchiase
  Autopsies: Rapport
  Hepatocarcinome/Cholangiocarcinome(8:1) inversé en cas
  d’opistorchiase


Srivatnakul P; Thailande 1988: O. viverrini augmente
de le risque de cholangiocarcinome RR=6

Shin HR,Corée 1996 Clonorchis sinensis
significativement associé au Cholangiocarcinome avec
un RR= 2,7                                                     8
PREVENTION DU
CHOLANGIOCARCINOME
Prévention de l'infection
opisthorchiase/chlonorchiase.
  Traitement des réservoirs humains et animaux.
  Bonne hygiène.
  IEC/CC( manger des aliments bien cuit).
  Coopérations multisectorielle(ONG, gouvernement et
  population locale.)

Traitement de de l'infection
opisthorchiase/chlonorchiase.
  Praziquantel :
    Opisthorchiase 40mg/kg (VO ) dose unique.
    Chlonorchiase 75mg/kg en 3 prise.                  9
SCHISTOSOMIASE ET CANCER DE
LA VESSIE
EPIDEMIOLOGIE
 2ème infection parasitaire des humains après le
 paludisme.
 Environ 200 millions de personnes sont infectées
 dans le monde entier dans 76 pays et environ 600
 millions sont exposées à l'infection en tropical et
 régions subtropicales d'Afrique, Asie, Amérique
 du Sud et des Caraïbes.
  La schistosomiase est causée par un trématode
 (douves du sang) du genre Schistosoma (5
 espèces):
 S. haematobium, S. mansoni, S. japonicum,
                                                       11
 S. mekongi, S. intercalatum
SCHISTOSOMIASE DANS LE MONDE




                               12
CYCLE BIOLOGIQUE DU SCHISTOSOME




                                  13
MÉCANISMES DE CARCINOGENÈSE
INVOQUÉS
 La fibrose induite par les oeufs du schistosome peut induire
 la prolifération, une hyperplasie et une métaplasie, qui
 sont tous des possibles lésions précancéreuses.

 Une infection urinaire bactérienne chronique et la
 production de nitrosamines à partir de leurs
 précurseurs dans l'urine, qui sont des substances
 cancérogènes bien connus de la vessie.

 Stase urinaire permettant la concentration des
 substances carcinogènes endogènes, conduisant à
 l'absorption de l'urine et l'exposition de l'épithélium de la
 vessie.

 Elévation taux urinaire de bêta-glucuronidase due à la
 libération dans l'urine des amines cancérigènes par les         14
 miracidium et les schistosomes adulte.
HISTOPATHOLOGIE KC DE LA VESSIE

s. haematobium : cause formelle du cancer de la vessie avec un risque
                       multiplié par 5 (AIRC).



 Associé à S.                           Non Associé à S.
 haematobium (Afrique                   haematobium (Amérique
 et proche Orient)                      du Nord et en Europe)

  carcinome                              cellules de type
 épidermoïde,                           transitionnelles
 plus jeune âge de                       groupe de sujets plus
 l'apparition                           âgé.
 épargnant généralement                                                 15
 le trigone de la vessie
S. JAPONICUM, POSSIBLE CARCINOGÈNE

 Etudes expérimentales chez souris :
 infection par S. japonicum + carcinogène connu
 provoque Kc du foie plus tôt et en plus grand nombre

 FDR additionnel carcinome hépatocellulaire
 (comorbidité VHB ,VHC et abus d'alcool) (Bull World
 Health Organ, Japon 1999)

 Etude cas-témoins Chine : forte association entre
 l'infection à s. japonicum et cancer du rectum (Trop
 Dis Bull 1988;85 :R1-45)

 Associé avec Kc foie et Kc colorectal (Mutat Res,      16
 Japon 1994 )
S. MANSONI ET HÉPATOCARCINOME
SUR COMORBIDITÉ VHC OU VHB:
MÉCANISME INDIRECT

 •   Schistosomiase intestinale active entraîne une
     immunosuppression qui augmente avec le développement
     de la maladie et l’évolution de l’hépatosplénomégalie

 •   En cas de co-infection VHB ou VHC, la Schistosomiase
     affecte la réponse immunitaire de deux façons qui peuvent
     prolonger le portage du virus

 •   La production d’Ac anti-idiotype peut entraîner la
     suppression de la réponse immunitaire non spécifique et
     une hyporéactivité immunitaire spécifique (Zakaria S et
     al; Egypt J Bilh 1993);

 •   Baisse de l’immunité à médiation cellulaire entraînant un
     risque plus élevé d’évoluer vers les complications dont
     l’HCH (Wahib AA et al; J Egypt Soc Parasitol 1998)
                                                                 17
ANTICORPS ANTI-IDIOTYPE


 DEFINITION
 Anticorps, produit par un organisme,
 qui se lie spécifiquement au site de fixation d’un
 anticorps développé par cet organisme contre un
 antigène étranger. Impliqué dans la régulation
 de la réponse immunitaire.
 Certaines réponses allergiques sont dues en
 partie à la rupture de ce genre de régulation.



                                                      18
PRÉVENTION DU KC
 Iaire: Eviter les nouveaux cas de Bilharziose
   Chimiothérapie correcte de tous les cas de
   Bilharziose
   Réduction des facteurs de risque schistosomien lors
   de la planification de l’exploitation des ressources en
   eau (exple construction de barrages)
   Un meilleur assainissement
   Un meilleur approvisionnement en eau
   L’ éducation pour la santé



                                                             19
TRICHOMONIASE
 Trichomonas vaginalis: protozoaire pathogène
 résidant dans le tractus génito-urinaire inférieur
 Association entre Trichomonas vaginalis et
 cancer retrouvée dans plusieurs études, sans
 toutefois établir de relation causale




                                                      20
TRICHOMONIASE ET CANCER
TRANSMISSION SEXUELLE




                        22
ASSOCIATION TRICHOMONIASE ET KC
 Etude au Singapour (Yap EH et al; 1995 ) et en
 Inde (Chakrabarti RN et al; 1992)

 Anticorps à T. vaginalis ont été détectés dans 18
 à 43 % de Kc invasifs du col utérin comparé à
 seulement 5 % dans les groupes contrôle
 avec un ratio de risque de néoplasie à 3.42.

 augmentation du titre d'anticorps
 particulièrement évidente dans le groupe d'âge
 40-49 ans et chez les patients atteints de          23
 carcinome épidermoïde, surtout de grade II et III
ZUO-FENG ZHANG AND COLIN B BEGG IS TRICHOMONAS VAGINALIS A
CAUSE OF CERVICAL NEOPLASIA? RESULTS FROM A COMBINED ANALYSIS
OF 24 STUDIES (TWO COHORT STUDIES AND 22 CASE-CONTROL)
INT. J. EPIDEMIOL. (1994) 23(4): 682-690




  Le risque cumulé pour les deux études cohortes
  était de 1,93 indiquant un doublement
  approximatif du risque de néoplasie cervicale en
  présence de l'infection à T. vaginalis.

  Les risques attribuables chez les sujets exposés
  et la population d'origine étaient respectivement
  de 47,4 % et 2,15 %.
                                                                24
TOXOPLASMOSE ET CANCER
TOXOPLASMOSE
 Infection parasitaire dont l'agent est le protozoaire
 Toxoplasma gondii.

 Le parasite infecte le plus souvent des animaux à
 sang chaud, y compris l’être humain, mais son hôte
 définitif est un félidé (dont le chat fait partie)[2].

 Bénigne, voire asymptomatique dans l’immense
 majorité des cas pour les sujets immunocompétents

 risque sérieux:
    pour les femmes enceintes séronégatives
   et les sujets immunodéprimés                           26
TRANSMISSION DE T. GONDII




                            27
TOXOPLASMOSE ET KC
 Littérature: relation entre infection à Toxoplasma gondii et
 tumeurs, y compris les tumeurs oculaires primaires,
 méningiome, leucémie et le lymphome.

 Zhang et al (Chine 2002) : deux cas d'adénome
 hypophysaire associée à T. gondii.
 Les kystes toxoplasma ont été trouvés parmi les cellules
 tumorales et ont été vérifiés à l'aide d'anticorps spécifiques
 de T. gondii par immunohistochimie.

 Action antiparasitaire de la prolactine: l’hyperstimulation
 de la glande pituitaire pour lutter contre l’infection peut
 être à l’origine de la formation de l’adénome

 Ryan P et al (Australie 1993): éléments de preuve que la
 séropositivité à T. gondii peut être associée à l’existence de   28
 méningiome
NEUROCYSTICERCOSE



 Neurocysticercose (NCC) causées par les
 cysticerques d'helminthes Taenia solium




                                           29
DISTRIBUTION DU TENIASIS À TENIA
SOLIUM ET DE LA CYSTICERCOSE




                                   30
MODE DE TRANSMISSION CYSTICERCOCE




                                    31
CYSTICERCOSE ET GLIOMES
 A récemment été associée à des tumeurs malignes
 particulièrement glioblastome multiformae

 Del Bruto et al, 1997: Neurocysticercose= facteur de
 risque pour le développement de gliome cérébral. Odd
 ratio: 7,63 IC %95 [2,03-31,09]

 Mécanismes possibles.
   inflammation menant à la libération d'oxyde nitrique dans
   le cerveau (cancérigène potentiel).
   le parasite induit une modulation de la réponse
   immunitaire de hôte menant à l'inhibition des mécanismes
   de surveillance et de suppression de la tumeur.
   le transfert de matériel génétique du parasite à l’hôte,
   causant les lésions de l’ADN prédisposant ainsi à la
   carcinogenèse.                                              32
CYSTICERCOSE ET HÉMOPATHIES
MALIGNES
 Herrerea LA, Mexique 1999
 Etude épidémiologique : NCC plus fréquente chez les
 patients avec hémopathie maligne que chez les
 contrôles.
 Odd Ratio=3,5 IC95%=[1,2-9,8]

 Il a été démontré que des aberrations
 chromosomiques causées par la NCC dans les
 lymphocytes périphériques pourraient constituer un
 important facteur

 Des recherches complémentaires sont nécessaires
 pour confirmer le rôle de la cysticercose dans la     33
 carcinogénèse
CONCLUSION
 Alors que certaines infections parasitaires comme
 O. viverrini . et s. haematobium sont très
 fortement associées à des cancers et sont
 d’importants facteurs prédisposant à des cancers
 spécifiques,

 D’autres parasites peuvent avoir rôle probable
 dans le développement de certains cancers.

  Un diagnostic précoce, traitement rapide et
 prévention de ces infections pourraient
 contribuer à une réduction significative dans la
                                                     34
 survenue de ces affections cancéreuses.
RÉFÉRENCES
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 20th Ed. London: WB Saunders; 1996. p. 1413-56.
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 Evaluation of Carcinogenic Risks to Humans. Lyon: IARC Scientific; 1994. Vol
 61.
 Rosin MP, Saad El Din Zaki S, Ward AJ, Anwar WA. Involvement of
 inflammatory reactions and elevated cell proliferation in the development of
 bladder cancer in schistosomiasis patients. Mutat Res 1994;305 :283-92.
 Hicks RM, Ismael MM, Walters CL, Beecham PT, Rabie MF, El Alamy MA.
 Association of bacteriuria and urinary nitrosamine formation with Schistosoma
 haematobium infection in the Qualyub area of Egypt. Trans R Soc Trop Med
 Hyg 1982;76 :519-28.
 Bhagwandeen SB. Schistosomiasis and the carcinoma of bladder in Zambia. S
 Afr Med J 1976;50 :1616-20.
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 liver biopsies. Am J Gastroenterol 1966;45 :267-75.
  Srivatnakul P, Sontipong S, Chotiwan P, Parkin DM. Liver cancer in
 Thialand: Temporal and geographical variations. J Gastroenterol Hepatol
 1988;3 :413-20.
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 and C virus, Clonorchis sinensis for the risk of liver cancer: A case -control study   35
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 Japanese schistosomiasis and hepatocellular carcinoma; ten years of follow-up
 in Yamanashi Prefecture, Japan. Bull World Health Organ 1999;77 :573-81.
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 to Trichomonas vaginalis in invasive cervical cancer patients. Genitourin Med
 1995;71 :402-4.
                                                                                 36
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 the association of different infective lesions with dysplastic changes in
 the uterine cervix. Eur J Gynaecol Oncol 1992;13 :398-402.
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 neoplasia? Results from a combined analysis of 24 studies. Int J
 Epidemiol 1994;23 :682-90.
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 pituitary adenoma associated with Toxoplasma gondii infection. J
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 gondii . Int J Epidemiol 1993;22 :412-9.
 Del Brutto OH, Castillo PR, MenaI X, Freire AX. Neurocysticercosis
 among patients with cerebral gliomas. Arch Neurol 1997;54 :1125-8.
 Del Brutto OH, Dolezal M, Castillo PR, Garcia HH.
 Neurocysticercosis and oncogenesis. Arch Med Res 2000;31 :151-5.
 Herrerea LA, Benita A, Sotelo J, Chavez L, Olvera J, Rascon A, et al .
 Possible relationship between neurocysticercosis and hematological
 malignancies. Arch Med Res 1999;30 :154-8.                                  37
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Ifmt p13 cancers induits par les parasites

  • 1. CANCER INDUITS PAR DES PARASITES Présenté par : Dr RAMARO Dr ZANG Dr NANTHAVONG Dr AVOKPAHO
  • 2. INTRODUCTION Le cancer constitue la première cause de mortalité dans le monde. La perte économique causé par le cancer est estimée a 895 milliards de dollar. 15% de cancer sont d’origine infectieuse donc évitables. Plusieurs parasitoses peuvent se compliquer de cancer mais les plus fréquents sont les infections à opisthorchis viverrini/chlonorchis sinensis et celle de shistosomiase à S. haematobium. 2
  • 3. OPISTHORCHIS/CHLONORCHIS ET CHOLANGIOCARCINOME Opisthorchiase et chlonorchiase constituent un grand problème de santé publique. Ils sont très fréquent en Asie du sud-est surtout: Chine, Corée, nord du Vietnam,Thailande,Laos et Cambodge. Ils sont classé carcinogènes de groupe 1 par l’OMS. Khon kaen province nord de la Thailande présente la plus forte incidence de cancer du foie au monde dont 60% sont des cholangiocarcinomes qui sont liés à l’infection par Opisthorchiase et Chlonorchiase. Opisthorchiase multiplie 5 fois le risque d’avoir le 3 cholangiocarcinome.
  • 5. LES MÉCANISMES POSSIBLES DE CARCINOGENÈSE Hyperplasie et modifications adénomateuses de l’épithelium des canaux biliaires due à l’inflammation chronique et l’irritation chronique par la douve. Augmentation de la formation de carcinogène endogène Activation du métabolisme enzymatique Rôle cytotoxique et génotoxique (lésions de l’ADN) du monoxyde d’azote Cependant, très faible incidence du cholangiocarcinome dans les pays présentant une forte prévalence d'Opisthorchis et Clonorchis indique que les cofacteurs sont importants pour la carcinogenèse. Les études animales montrent en absence de substances cancérigènes, il est peu probable de développer un cholangiocarcinome sur une infection à Opisthorchis et Clonorchis. Ces douves du foie sont donc, pour l'essentiel, les promoteurs et pas les initiateurs de cholangiocarcinome. 5
  • 6.
  • 7. SIGNES CLINIQUES DE L’OPISTHORCHIASE/CHLONORCHIASE: Dépend de l’intensité de l’infection. Hépatomégalie Douleur de l’HCD. Diarrhée. Anorexie. indigestion. DIAGNOSTIC: Gold standard= recherche des œufs dans les selle, la bile et liquide duodénale. Limite=région co-endemic avec d’autre trématode. Immunologie(non spécifique,+ longtemps après ttt) Détection d’antigène dans les selles. Détection d’ADN de l’œuf dans les selles par PCR.(avenir) 7
  • 8. Bhamarapravati N; Thailande 1966 Autopsies et biopsies sur patients décédés d’opistorchiase et sur sujets contrôles sans opistorchiase Autopsies: Rapport Hepatocarcinome/Cholangiocarcinome(8:1) inversé en cas d’opistorchiase Srivatnakul P; Thailande 1988: O. viverrini augmente de le risque de cholangiocarcinome RR=6 Shin HR,Corée 1996 Clonorchis sinensis significativement associé au Cholangiocarcinome avec un RR= 2,7 8
  • 9. PREVENTION DU CHOLANGIOCARCINOME Prévention de l'infection opisthorchiase/chlonorchiase. Traitement des réservoirs humains et animaux. Bonne hygiène. IEC/CC( manger des aliments bien cuit). Coopérations multisectorielle(ONG, gouvernement et population locale.) Traitement de de l'infection opisthorchiase/chlonorchiase. Praziquantel : Opisthorchiase 40mg/kg (VO ) dose unique. Chlonorchiase 75mg/kg en 3 prise. 9
  • 10. SCHISTOSOMIASE ET CANCER DE LA VESSIE
  • 11. EPIDEMIOLOGIE 2ème infection parasitaire des humains après le paludisme. Environ 200 millions de personnes sont infectées dans le monde entier dans 76 pays et environ 600 millions sont exposées à l'infection en tropical et régions subtropicales d'Afrique, Asie, Amérique du Sud et des Caraïbes. La schistosomiase est causée par un trématode (douves du sang) du genre Schistosoma (5 espèces): S. haematobium, S. mansoni, S. japonicum, 11 S. mekongi, S. intercalatum
  • 13. CYCLE BIOLOGIQUE DU SCHISTOSOME 13
  • 14. MÉCANISMES DE CARCINOGENÈSE INVOQUÉS La fibrose induite par les oeufs du schistosome peut induire la prolifération, une hyperplasie et une métaplasie, qui sont tous des possibles lésions précancéreuses. Une infection urinaire bactérienne chronique et la production de nitrosamines à partir de leurs précurseurs dans l'urine, qui sont des substances cancérogènes bien connus de la vessie. Stase urinaire permettant la concentration des substances carcinogènes endogènes, conduisant à l'absorption de l'urine et l'exposition de l'épithélium de la vessie. Elévation taux urinaire de bêta-glucuronidase due à la libération dans l'urine des amines cancérigènes par les 14 miracidium et les schistosomes adulte.
  • 15. HISTOPATHOLOGIE KC DE LA VESSIE s. haematobium : cause formelle du cancer de la vessie avec un risque multiplié par 5 (AIRC). Associé à S. Non Associé à S. haematobium (Afrique haematobium (Amérique et proche Orient) du Nord et en Europe) carcinome cellules de type épidermoïde, transitionnelles plus jeune âge de groupe de sujets plus l'apparition âgé. épargnant généralement 15 le trigone de la vessie
  • 16. S. JAPONICUM, POSSIBLE CARCINOGÈNE Etudes expérimentales chez souris : infection par S. japonicum + carcinogène connu provoque Kc du foie plus tôt et en plus grand nombre FDR additionnel carcinome hépatocellulaire (comorbidité VHB ,VHC et abus d'alcool) (Bull World Health Organ, Japon 1999) Etude cas-témoins Chine : forte association entre l'infection à s. japonicum et cancer du rectum (Trop Dis Bull 1988;85 :R1-45) Associé avec Kc foie et Kc colorectal (Mutat Res, 16 Japon 1994 )
  • 17. S. MANSONI ET HÉPATOCARCINOME SUR COMORBIDITÉ VHC OU VHB: MÉCANISME INDIRECT • Schistosomiase intestinale active entraîne une immunosuppression qui augmente avec le développement de la maladie et l’évolution de l’hépatosplénomégalie • En cas de co-infection VHB ou VHC, la Schistosomiase affecte la réponse immunitaire de deux façons qui peuvent prolonger le portage du virus • La production d’Ac anti-idiotype peut entraîner la suppression de la réponse immunitaire non spécifique et une hyporéactivité immunitaire spécifique (Zakaria S et al; Egypt J Bilh 1993); • Baisse de l’immunité à médiation cellulaire entraînant un risque plus élevé d’évoluer vers les complications dont l’HCH (Wahib AA et al; J Egypt Soc Parasitol 1998) 17
  • 18. ANTICORPS ANTI-IDIOTYPE DEFINITION Anticorps, produit par un organisme, qui se lie spécifiquement au site de fixation d’un anticorps développé par cet organisme contre un antigène étranger. Impliqué dans la régulation de la réponse immunitaire. Certaines réponses allergiques sont dues en partie à la rupture de ce genre de régulation. 18
  • 19. PRÉVENTION DU KC Iaire: Eviter les nouveaux cas de Bilharziose Chimiothérapie correcte de tous les cas de Bilharziose Réduction des facteurs de risque schistosomien lors de la planification de l’exploitation des ressources en eau (exple construction de barrages) Un meilleur assainissement Un meilleur approvisionnement en eau L’ éducation pour la santé 19
  • 20. TRICHOMONIASE Trichomonas vaginalis: protozoaire pathogène résidant dans le tractus génito-urinaire inférieur Association entre Trichomonas vaginalis et cancer retrouvée dans plusieurs études, sans toutefois établir de relation causale 20
  • 23. ASSOCIATION TRICHOMONIASE ET KC Etude au Singapour (Yap EH et al; 1995 ) et en Inde (Chakrabarti RN et al; 1992) Anticorps à T. vaginalis ont été détectés dans 18 à 43 % de Kc invasifs du col utérin comparé à seulement 5 % dans les groupes contrôle avec un ratio de risque de néoplasie à 3.42. augmentation du titre d'anticorps particulièrement évidente dans le groupe d'âge 40-49 ans et chez les patients atteints de 23 carcinome épidermoïde, surtout de grade II et III
  • 24. ZUO-FENG ZHANG AND COLIN B BEGG IS TRICHOMONAS VAGINALIS A CAUSE OF CERVICAL NEOPLASIA? RESULTS FROM A COMBINED ANALYSIS OF 24 STUDIES (TWO COHORT STUDIES AND 22 CASE-CONTROL) INT. J. EPIDEMIOL. (1994) 23(4): 682-690 Le risque cumulé pour les deux études cohortes était de 1,93 indiquant un doublement approximatif du risque de néoplasie cervicale en présence de l'infection à T. vaginalis. Les risques attribuables chez les sujets exposés et la population d'origine étaient respectivement de 47,4 % et 2,15 %. 24
  • 26. TOXOPLASMOSE Infection parasitaire dont l'agent est le protozoaire Toxoplasma gondii. Le parasite infecte le plus souvent des animaux à sang chaud, y compris l’être humain, mais son hôte définitif est un félidé (dont le chat fait partie)[2]. Bénigne, voire asymptomatique dans l’immense majorité des cas pour les sujets immunocompétents risque sérieux: pour les femmes enceintes séronégatives et les sujets immunodéprimés 26
  • 27. TRANSMISSION DE T. GONDII 27
  • 28. TOXOPLASMOSE ET KC Littérature: relation entre infection à Toxoplasma gondii et tumeurs, y compris les tumeurs oculaires primaires, méningiome, leucémie et le lymphome. Zhang et al (Chine 2002) : deux cas d'adénome hypophysaire associée à T. gondii. Les kystes toxoplasma ont été trouvés parmi les cellules tumorales et ont été vérifiés à l'aide d'anticorps spécifiques de T. gondii par immunohistochimie. Action antiparasitaire de la prolactine: l’hyperstimulation de la glande pituitaire pour lutter contre l’infection peut être à l’origine de la formation de l’adénome Ryan P et al (Australie 1993): éléments de preuve que la séropositivité à T. gondii peut être associée à l’existence de 28 méningiome
  • 29. NEUROCYSTICERCOSE Neurocysticercose (NCC) causées par les cysticerques d'helminthes Taenia solium 29
  • 30. DISTRIBUTION DU TENIASIS À TENIA SOLIUM ET DE LA CYSTICERCOSE 30
  • 31. MODE DE TRANSMISSION CYSTICERCOCE 31
  • 32. CYSTICERCOSE ET GLIOMES A récemment été associée à des tumeurs malignes particulièrement glioblastome multiformae Del Bruto et al, 1997: Neurocysticercose= facteur de risque pour le développement de gliome cérébral. Odd ratio: 7,63 IC %95 [2,03-31,09] Mécanismes possibles. inflammation menant à la libération d'oxyde nitrique dans le cerveau (cancérigène potentiel). le parasite induit une modulation de la réponse immunitaire de hôte menant à l'inhibition des mécanismes de surveillance et de suppression de la tumeur. le transfert de matériel génétique du parasite à l’hôte, causant les lésions de l’ADN prédisposant ainsi à la carcinogenèse. 32
  • 33. CYSTICERCOSE ET HÉMOPATHIES MALIGNES Herrerea LA, Mexique 1999 Etude épidémiologique : NCC plus fréquente chez les patients avec hémopathie maligne que chez les contrôles. Odd Ratio=3,5 IC95%=[1,2-9,8] Il a été démontré que des aberrations chromosomiques causées par la NCC dans les lymphocytes périphériques pourraient constituer un important facteur Des recherches complémentaires sont nécessaires pour confirmer le rôle de la cysticercose dans la 33 carcinogénèse
  • 34. CONCLUSION Alors que certaines infections parasitaires comme O. viverrini . et s. haematobium sont très fortement associées à des cancers et sont d’importants facteurs prédisposant à des cancers spécifiques, D’autres parasites peuvent avoir rôle probable dans le développement de certains cancers. Un diagnostic précoce, traitement rapide et prévention de ces infections pourraient contribuer à une réduction significative dans la 34 survenue de ces affections cancéreuses.
  • 35. RÉFÉRENCES Davis A. Schistosomiasis In : Gordon Cook, editor. Manson's tropical Diseases. 20th Ed. London: WB Saunders; 1996. p. 1413-56. IARC: Schistosomes, Liver Flukes and Helicobacter pylori Monographs on the Evaluation of Carcinogenic Risks to Humans. Lyon: IARC Scientific; 1994. Vol 61. Rosin MP, Saad El Din Zaki S, Ward AJ, Anwar WA. Involvement of inflammatory reactions and elevated cell proliferation in the development of bladder cancer in schistosomiasis patients. Mutat Res 1994;305 :283-92. Hicks RM, Ismael MM, Walters CL, Beecham PT, Rabie MF, El Alamy MA. Association of bacteriuria and urinary nitrosamine formation with Schistosoma haematobium infection in the Qualyub area of Egypt. Trans R Soc Trop Med Hyg 1982;76 :519-28. Bhagwandeen SB. Schistosomiasis and the carcinoma of bladder in Zambia. S Afr Med J 1976;50 :1616-20. Bhamarapravati N, Virranuvati V. Liver diseases in Thialand. An analysis of liver biopsies. Am J Gastroenterol 1966;45 :267-75. Srivatnakul P, Sontipong S, Chotiwan P, Parkin DM. Liver cancer in Thialand: Temporal and geographical variations. J Gastroenterol Hepatol 1988;3 :413-20. Shin HR, Lee CU, Park HJ, Seol SY, Chung JM, Choi HC, et al . Hepatitis B and C virus, Clonorchis sinensis for the risk of liver cancer: A case -control study 35 in Pusan, Korea. Int JEpidemiol 1996;25 :933-40.
  • 36. RÉFÉRENCES Cheever AW. Schistosomiasis and neoplasia. J Natl Cancer Inst 1978;61 :13-8. 11 Lucas SB. Squamous cell carcinoma of the bladder and schistosomiasis. East Afr Med J 1982;59 :345-51. Ishii A, Matsuoka H, Aji T, Ohta N, Arimoto S, Wataya Y, et al . Parasitic infection and cancer: With special emphasis on Schistosoma japonicum infection (Trematoda). A review. Mutat Res 1994;305 :273-81. 1Iida F, Lida R, Kamijo H, Takaso K, Miyazaki Y, Funabashi W, et al . Chronic Japanese schistosomiasis and hepatocellular carcinoma; ten years of follow-up in Yamanashi Prefecture, Japan. Bull World Health Organ 1999;77 :573-81. Cheng MG, Mott KE. Progress in assessment of morbidity due to Schistosoma japonicum . A review of recent literature. In progress in assessment of morbidity due to schistosomiasis. Trop Dis Bull 1988;85 :R1-45. Zakaria S, Mabrouk MA, Elsherif N, Zakaria E, Said EJ-Din SM, Kamel MA, et al . T helper and T suppressor cells in schistosomal and nonschistosomal chronic liver disease. Egypt J Bilh 1993;15 :17-27. Wahib AA, Masoud AA, Halem AA, Haseeb AN, Hassan AR, Darwish MA, et al . Cell mediated immune response in chronic liver diseases: Schistosomal, viral and neoplastic. J Egypt Soc Parasitol 1998;28 :929-39. Yap EH, Ho TH, Chan YC, Thong TW, Ng GC, Ho LC, et al . Serum antibodies to Trichomonas vaginalis in invasive cervical cancer patients. Genitourin Med 1995;71 :402-4. 36
  • 37. RÉFÉRENCES Chakrabarti RN, Dutta K, Sarkhel T, Maity S. Cytologic evidence of the association of different infective lesions with dysplastic changes in the uterine cervix. Eur J Gynaecol Oncol 1992;13 :398-402. Zhang ZF, Begg CB. Is Trichomonas vaginalis a cause of cervical neoplasia? Results from a combined analysis of 24 studies. Int J Epidemiol 1994;23 :682-90. Zhang X, Li Q, Hu P, Cheng H, Huang G. Two case reports of pituitary adenoma associated with Toxoplasma gondii infection. J Clin Pathol 2002;55 :965-6. Ryan P, Hurley SF, Johnson AM, Salzberg M, Lee MW, North JB, et al . Tumours of the brain and presence of antibodies to Toxoplasma gondii . Int J Epidemiol 1993;22 :412-9. Del Brutto OH, Castillo PR, MenaI X, Freire AX. Neurocysticercosis among patients with cerebral gliomas. Arch Neurol 1997;54 :1125-8. Del Brutto OH, Dolezal M, Castillo PR, Garcia HH. Neurocysticercosis and oncogenesis. Arch Med Res 2000;31 :151-5. Herrerea LA, Benita A, Sotelo J, Chavez L, Olvera J, Rascon A, et al . Possible relationship between neurocysticercosis and hematological malignancies. Arch Med Res 1999;30 :154-8. 37
  • 38. Merci pour votre attention 38