1. Diana Sachs-Silveira presents Web 2.0 – Photo par sylvar – Licence Creative Commons – Paternité – http://www.flickr.com/photos/sylvar/500923101/ Web 2.0 et médecine : Vécu et état des lieux (UDA, 22/10/2010)
2. En 2010, 16% des internautes utilisent le Web pour s’exprimer en produisant du contenu, mais… 70% des nouveaux contenus sont générés par des particuliers (Chiffres de l’Internet en France 09/2010)
5. Blogs de médecins et de professionnels de santé 228 dans l’espace delicious de J-M Vailloud 101 dans le wiki « Médecine et Web 2.0 » 40 dans le top 100 des blogs santé de Wikio
18. The Hijabi Monologues in Halifax par US Mission Canada - Licence Creative Commons - Paternité - http://www.flickr.com/photos/us_mission_canada/5094616802 Echanger
19.
20.
21. Centrer for Community Partnership – Camp Day Photo par Jennadenda Licence Creative Commons Paternité http://www.flickr.com/photos/jennaddenda/4682641223/ Collaborer
39. Médecins 2.0 Prise de parole Blog, Twitter and Co Peer to peer Bookmarking, wikis et listes de discussion
40. Why are we here ? Par UofSLibrary - Licence Creative Commons -Paternité - http://www.flickr.com/photos/universityofscrantonlibrary/3721800522/ Together, we create more information than the experts (Michael Wesh)
Notes de l'éditeur
Pour différencier le Web 1.0 du Web 2.0, Tim O’Reilly, le grand prêtre du Web 2.0 a comparé les « services » respectifs de chacun d’entre eux. Exemples : l’encyclopedia britannica et Wikipedia Les sites personnels et les blogs Les Content Managed System (CMS) et les wikis En septembre 2010, les chiffres de l’Internet en France confirment la montée en puissance des internautes dans le contenu du Web. Même s’ils ne sont que 16% à « créer du contenu », ils sont suffisamment actifs pour que leur production représente 70% des « nouveaux contenus ».
Selon le cabinet Forrester, la typologie des internautes est la suivante : Les créateurs (site, blog, videos) - Les animateurs (Twitter, Facebook) Les « collectionneurs » qui téléchargent des textes, des photos, des vidéos… les commentateurs qui participent aux forums ou font des commentaires dans les blogs les spectateurs qui ne font que consulter le Web Cela permet de décrire : un web contributif (composé des créateurs et des animateurs) un web participatif avec les collectionneurs et les commentateurs Un web consultatif avec les « spectateurs » En 3 ans, le web contributif et le web consultatif ont progressé alors que la proportion d’internautes inactifs s’est effondrée.
Exemple de web 1.0 avec le site des Médecins Maître Toile qui regroupe une quarantaine de sites qui sont pour la plupart des espaces 1.0
Exemple de web 2.0 : les blogs des professionnels de santé. Début octobre 2010 : 228 blogs recensés par J-M Vailloud dans delicious Dans le top 100 des blogs santé, 40/100 sont des blogs de professionnels de santé
Autre exemple de Web 2.0 avec le blog de Jaddo. Le post du 25 septembre fait réagir 131 internautes (patients et professionnels de santé). On est dans l’échange+++
Autre témoignage d’échange (cette fois, plus spécifiquement avec des médecins) : Grange Blanche, le blog d’un cardiologue lyonnais qui sur un post relatif au NEJM et à la thrombose veineuse fait réagir 13 praticiens.
On traverse l’Atlantique pour analyser le top 100 des blogs santé nord-américains. Les blogs santé des quotidiens et des journaux font la course en tête. Les blogs des professionnels de santé sont encadrés en rouge. Celui qui est encadré en bleu est le blog de patient le plus célèbre aux Etats-Unis : Diabetes Mine.
Une diapo sur laquelle on pourrait passer la journée : c’est le schéma de la Médecine 2.0 vue par Gunther Eysenbach. Aux 3 sommets du triangle : le chercheur, le patient et le professionnel de santé. Entre le patient et le médecin : le dossier médical personnel (celui de Google et celui de Microsoft) Entre le médecin et le chercheur : le social bookmarking des références (connotea et CiteULike) Autour du patient : Patient like me Autour du médecin : Sermo Au centre : les outils du Web 2.0 : wikis, blogs, flux RSS… Autour du centre : les principes du Web 2.0 : participation, ouverture, collaboration, apomediation. Apomediation = intermédiaire entre le médecin et le patient.
Le partage est au centre du Web 2.0 On peut partager tout ce qu’on peut externaliser.
On partage les favoris dans delicious, le site de social bookmarking le plus connu du Web. Le principe : j’ai une boîte dans delicious dans laquelle je mets mes favoris Delicious m’indique les internautes qui ont choisi les mêmes favoris que moi ce qui doit m’inciter à aller visiter le contenu de leur boîte personnelle (les tags facilitent cette démarche)
Le partage des références repose sur le même principe que le partage des favoris. Là encore, c’est l’utilisation des tags qui est la clé de l’exploration des « boîtes »
L’externalisation de ses « travaux » est la meilleure façon de les diffuser. Exemple avec l’externalisation d’une présentation PPT dans Slideshare. Commentaires : Ces derniers temps, les présentations PPT sont très critiquées (articles du NYT et du Monde). A juste titre ! Car il y a trop de textes dans les PPT présentées en live et pas assez dans celles destinées à être lues.
Les photos que vous déposez dans Flickr (c’est la même chose pour les présentations dans Slideshare), vous pouvez : les garder pour vous : vous seul ou éventuellement les membres de votre famille peuvent y accéder les rendre publiques (avec copyright et droits réservés ou avec licence Creative Commons)
Un mot pour dire que la « bureautique » s’externalise aussi : - pour pouvoir en disposer de n’imprte quel endroit - surtout+++ pour la partager avec les confrères ou les collègues de travaiL
Echanger…dans les listes de diffusion (ou listes de discussion) et dans les forums.
Sermo est l’espace communautaire des médecins nord-américains (à l’exclusion de tout autre praticien). Il rassemble 115 000 médecins. Dans cet espace qui est comme une grande liste de discussion, les médecins échangent des avis. L’originalité +++ est que les institutionnels et les industriels du médicament peuvent faire appel (contre rémunération) à cette communauté (enquête de santé publique, enquête sur l’utilisation d’un médicament dans un groupe ciblé de praticiens…)
Patients like me est l’espace d’échanges réservé aux patients. Il est lui aussi fermé puisque si vous êtes diabétique, hypertendu ou asthmatique, vous ne pouvez pas échanger avec ceux qui souffrent de la même maladie que vous. En fait, la liste des maladies « acceptées » est relativement restreinte . Commentaires
Deuxième volet du Web 2.0
Collaborer dans un wiki est la façon la plus simple de participer en commun à la réalisation d’un document (article scientifique rédigé par une équipe médicale ; cours réalisé par un groupe d’enseignants dans les facultés de médecine, activité d’un groupe de pairs ou d’un groupe qualité…) PBWorks est le plus simple des outils de création d’un wiki. Plusieurs formules (payantes et gratuites) permettent d’adapter la structure du wiki à l’objectif pédagogique poursuivi.
PbWorks est le wiki de l’éducation et de la pédagogie.
Exemple d’un wiki canadien auquel collaborent les bibliothécaires des facultés de médecine du Canada. C’est très « riche » et c’est sous licence Creative Commons (comme l’indique le logo en haut et à droite).
Le wiki des étudiants en médecine français est dédié aux Epreuves classantes nationales.
Un wiki ne fonctionne que si tous ceux qui doivent y participer s’investissent dans son fonctionnement et son évolution. Malheureusement la population médicale est, vis-à-vis des NTIC, particulièrement hétérogène. Expérience de 5 ans de Wiki en milieu médical.
Troisième volet du Web 2.0 : la veille
Aujourd’hui, son intérêt a très largement dépassé celui de la recherche documentaire et celui de la lecture régulière des périodiques médicaux. En 2010, la formation médicale continue (FMC) est une : autoformation (veille documentaire +++) formation peer to peer par les réseaux sociaux. En médecine, les plus anciens réseaux (forums et listes de diffusion) sont aujourd’hui privilégiées. Pour combien de temps ?
Auparavant, la veille documentaire se faisait en faisant appel au : - pull (je tire l’information de son emplacement sur le Web) Ou au push (je demande que l’information soit « poussée » dans ma boîte aux lettres) Aujourd’hui, la veille se fait en « accrochant » des fils aux pages évolutives : des blogs des alertes (Google, HAS, DGS) des pages d’actualités des BDD bibliographiques (en rapport avec une équation de recherche))
Exemple dans l’espace francophone avec CISMeF actualités et ses flux RSS accrochés à 189 pages d’actualités.
Exemple avec l’espace anglophone où l’on passe la vitesse supérieure avec MedWorm et se flux accrochés à 6 000 pages d’actualité dans le domaine de la santé
Il ne sera pas question ici du réseau social le plus connu : Facebook en raison de son antinomie avec l’activité professionnelle d’un médecin.
Exemple de réseau social : celui de delicious (ici un réseau sur le thème de la bibliographie médicale)
Autre exemple : Twitter avec le hashtag PPCS. Un « réseau social » sur le « vécu » des praticiens.
Sur fond de forum (celui du site auféminin.com), le patient 2.0 : Gère sa santé » et en particulier : - Contrôle lui-même sa pression artérielle s’il est hypertendu, sa glycémie s’il est diabétique, son débit expiratoire de pointe s’il est asthmatique et son INR s’il est sous anticoagulants ; Et adapte lui-même ses doses d’insuline (diabète de type 1) et sa corticothérapie inhalée (asthme). Entretient avec les autres malades des rapports privilégiés dans les listes de discussion, pour obtenir un soutien ou, à l’inverse, pour soutenir les autres et pour s’informer (rôle d’apomédiaire du « groupe »).
Deux documents relatifs au médecin 2.0 : Le relevé de fréquentation de la liste de diffusion Mgclinique : 1040 contributions en septembre 2010 et 1063 pour les 20 premiers jours d’octobre 2010. Une preuve que le peer to peer fonctionne (au moins pour les 250 praticiens de la liste) le dernier « post » du blog de Borée (médecin généraliste installé à la campagne) qui montre que chaque praticien peut « prendre la parole » pour évoquer son « vécu » professionnel ou personnel ou faire part des informations qu’il détient…
« Ensemble, nous créons plus de connaissance que les experts »