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Bienvenue dans l’école romaine !
1. Bienvenue à l’école
romaine !
Diaporama réalisé par Fanny Couturier, Collège de Vinci (Belfort)
AVE, AVE,
DISCIPULUS ! MAGISTER !
2. Sur le chemin de l’école…
Dans les premiers temps de la République, le jeune
romain apprenait auprès de ses parents. D'abord auprès
de sa mère puis auprès de son père qui veillait à son
développement physique et lui apprenait à respecter les
lois.
Vers la fin de la République et pendant tout l'empire ces
coutumes disparaissent. Les enfants furent confiés au
pédagogue. Le pédagogue était souvent l'esclave le plus
instruit que possédait la famille. Il était chargé de
surveiller l'enfant toute la journée. Il l'accompagnait à
l'école pendant les promenades etc... Plus qu'un maître
le pédagogue était un accompagnateur.
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3. JE RETIENS !
A partir de quand les enfants ne sont-ils plus éduqués
par leurs parents?
=> A partir de la fin de la République: ils sont alors
confiés à un pédagogue (paedagogus)
Quel est le rôle du pédagogue ?
=> Amène les enfants à l’école
=> Surveille l’enfant la journée
=> Instruit l’enfant (leçons et devoirs)
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4. Première étape: Chez le LUDI MAGISTER…
Les Romains commençaient l'école vers l'âge de
sept ans. Ceux qui n'avaient pas de précepteur
particulier commençaient leur scolarité chez le
magister ludi. Le magister ludi, esclave ou
affranchi, enseignait dans les arrière-boutiques
ou même sous les portiques. La classe se tenait
généralement en plein air. Les élèves
s'asseyaient sur des tabourets et le magister
ludi sur une chaire. Les élèves avaient six heures
de leçons par jour avec une courte pause à midi.
Ils avaient le droit à un jour de congé tout les
neuf jours et pendant les fêtes. Il semble qu'il y
ait eu des vacances d'été s'étendant de fin
juillet à la mi-octobre. L'année scolaire débutait
en Mars après une fête en l'honneur de Minerve
déesse de la science…
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5. Chez le magister ludi les enfants apprenaient
seulement à lire, écrire et compter.
Les méthodes d'enseignements étaient
fortement contraignantes, par exemple les
élèves répétaient pendant plusieurs heures
l'alphabet avant de savoir dessiner les lettres.
Les élèves distraits ou faisant la moindre erreur
étaient sévèrement punis. L'emploi du fouet
était monnaie courante.
Les enfants des familles les plus riches
n'allaient pas à l'école. Ils avaient des
précepteurs privés. Ils s'agissaient
généralement de grecs très instruits.
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6. Bilan de la première étape de la scolarité …
Le LUDI MAGISTER (« maître d’école »),
CHEZ QUI ? un esclave ou un affranchi (ancien
esclave)
A QUEL AGE ? À partir de 7 ans !
En plein-air, ou derrière des
Où ? boutiques.
Pour apprendre Lire, écrire et compter.
quoi ?
Diaporama réalisé par Fanny Couturier, Collège de Vinci (Belfort)
7. Deuxième étape: Chez le GRAMMATICUS…
De douze à dix-sept ans, les jeunes romains de
l'aristocratie allaient à l'école du grammairien.
Celui-ci était le plus souvent d'origine grec,
asiatique ou égyptienne. Il connaissait
parfaitement et enseignait le grec. Il était
impensable pour un aristocrate romain de ne pas
parler grec.
Pendant les cinq années que durait
l'enseignement, les poètes grecs (Homère) et
latins (Ennius et plus tard Virgile) étaient les
principaux sujets d'études. Le peu d'histoire et de
géographie que l'élève apprenait ne lui servait
qu'à mieux comprendre ces textes.
L’élève apprenait à traduire des textes, à les
expliquer des textes, et à les réciter par cœur.
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8. Bilan de la deuxième étape de la scolarité …
Le GRAMMATICUS (grammairien)
CHEZ QUI ? Souvent d’origine étrangère.
A QUEL AGE ? De 12 à 17 ans
Dans l’ école du grammairien
Où ?
Pour apprendre Apprendre le grec, traduire des
quoi ? textes, les réciter par cœur.
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9. Troisième étape: Chez le RHETOR…
Après l'enseignement du grammairien, tout
citoyen romain désireux de se lancer dans la
politique suivait l'école du rhéteur.
Cet enseignement avait pour but d'apprendre à
bien parler, à s'exprimer avec facilité dans des
formes variées et à convaincre par ses idées son
interlocuteur. Cela était fort utile à un citoyen
romain appelé à devenir membre du
gouvernement.
Les élèves des écoles de rhétorique s'entraînaient
à défendre des causes imaginaires et à mener un
débat. Cela les préparaient aux futurs discours
prononcés devant le Sénat ou sur le Forum. Seuls
les enfants des familles riches fréquentaient les
écoles de rhétorique.
Diaporama réalisé par Fanny Couturier, Collège de Vinci (Belfort)
10. Par la suite si l'élève souhaitait compléter ses études, il entreprenait des voyages à
Alexandrie, Pergame, Rhodes ou Athènes où il pouvait trouver plus facilement qu'à Rome
des maîtres en philosophie, géographie, astronomie ou physique.
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11. Bilan de la troisième étape de la scolarité …
Le RHETOR
CHEZ QUI ?
A QUEL AGE ? A partir de 17 ans
À Athènes, Alexandrie, Pergame,
Où ? Rhodes…
Pour apprendre Apprendre à faire des discours
quoi ? (de la rhétorique)
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12. Et les jeunes filles dans tout ça ?????
L'éducation des jeunes filles avait lieu à
la maison où elles apprenaient leur futur devoir
de mère de famille. Dans la Rome archaïque,
elles apprenaient à faire preuve de pudeur, à filer
la laine et à obéir à leur mari. Trois qualités que
les romains attendaient de leurs épouses.
Par la suite, les filles se mirent elles
aussi à fréquenter l'école élémentaire où elles
apprenaient à lire, écrire, compter. Les jeunes
filles de conditions modestes revenaient ensuite
apprendre auprès de leurs mères les règles de
l'économie domestique. Les jeunes filles de
conditions aisées étaient confiées à un
précepteur ou à une école privé où elles
étudiaient les classiques latins et grecs. Elles
apprenaient aussi à chanter et à jouer d'un
instrument comme la cithare ou la lyre.
Les femmes ne pouvaient pas exercer une activité
professionnelle ou commerciale.
Diaporama réalisé par Fanny Couturier, Collège de Vinci (Belfort)
13. Bilan de l’éducation des jeunes filles:
Chez la mère, et parfois à l’école.
CHEZ QUI ?
Filer la laine
L’éducation Obéir au futur mari
minimale: Savoir tenir la maison
Et pour les plus Etudier la littérature latine et
grecque
riches:
Apprendre la cithare…
…ou la lyre
Diaporama réalisé par Fanny Couturier, Collège de Vinci (Belfort)