Rapport de l'Atelier de Cloture - Programme Facilité Alimentaire (Abuja, Sept 2012)
1. Rapport de l’Atelier de
Clôture et Capitalisation des Résultats du
Programme Régional de Facilité Alimentaire (PRFA)
de l’Union Européenne mis en œuvre par le FIDA
en Afrique de l’Ouest
3. Le Programme Régional de Facilité Alimentaire (PRFA) de l’Union Européenne (UE) mis en
œuvre par le FIDA en Afrique de l’ouest, a clôturé officiellement ses activités le 31/08/2012.
Conformément à la recommandation de l’UE, le Fonds International pour le Développement
Agricole (FIDA) et la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO)
ont organisé, les 5 et 6 septembre 2012, au Parlement de la CEDEAO à Abuja (Nigeria), l’atelier
de clôture et de capitalisation des résultats du PRFA.
L’objectif général de l’atelier est de communiquer à l’ensemble des acteurs du Programme (Etats
membres, Partenaires Techniques et Financiers, équipes projets, Institutions de mise en œuvre),
les succès, les échecs, les connaissances et les bonnes pratiques issues de la mise en œuvre des
activités du PRFA.
L’atelier a regroupé plus de 60 représentants des Etats membres de la CEDEAO ayant bénéficié
du PRFA (points focaux du PNIA et d’ECOAGRIS et représentants du Ministère de
l’Agriculture du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, du Ghana, du Mali, du Niger et du
Sénégal), de la Commission de l’UE, des agences partenaires de mise en œuvre du programme
(FIDA, l’ICRISAT, CILSS et UNOPS), de l’USAIDet des partenaires régionaux
(AFRICARICE, CORAF, RESAAKS, RESIMAO, IFDC MIR PLUS, FEWS Net et ROPPA),
La liste des participants et l’agenda de l’atelier figurent en annexes du présent rapport.
Outre la cérémonie d’ouverture, l’atelier a connu des moments d’échanges des expériences et de
capitalisation des acquis, notamment au cours de la présentation des résultats de l’évaluation du
Programme, de l’animation du comité d’experts (Chat Show) et de la présentation des études de
cas.
Le présent rapport restitue ces présentations et les échanges qui ont suivi, avant de livrer les
recommandations faites par l’atelier.
La cérémonie d’ouverture a été marquée par quatre allocutions du représentant de l’Union
européenne, de la Coordonnatrice du PRFA au FIDA, du Président Conseil d’Administration du
ROPPA et du Commissaire de la CEDEAO, chargé de l’agriculture, de l’environnement et des
ressources en eau. Tous ces intervenants ont souhaité la bienvenue aux participants.
Monsieur Alan MUNDAY, Chef des programmes par interim, représentant le Chef de la
Délégation de l’Union européenne (UE) au Nigeria, a souhaité la formulation, sur la base des
expériences acquises, des programmes de longs termes pour s’attaquer aux racines des crises
alimentaires et de la malnutrition qui constituent des défis dans la région sahélienne. Il a
également insisté sur la nécessité de réduire les risques de catastrophes, avant d’informer les
participants sur la réunion de haut niveau, tenue le 18 juin 2012 à Bruxelles et à laquelle ont
participé les Commissions de la CEDEAO et de l’UEMOA ainsi que les Secrétariats du CILSS
et du Club du Sahel.
4. Cette réunion a retenu la proposition relative à l’établissement d’un partenariat international de
résistance aux crises alimentaires dans un cadre multilatéral dénommé “Alliance Globale pour
l’Initiative Résilience – Sahel" (AGIR-Sahel). Il a aussi indiqué qu’un programme concernant la
Réserve alimentaire régionale est dans le portefeuille de l’Union Européenne.
Poursuivant son allocution, M. MUNDAY a souligné qu’avec ces nouvelles initiatives et la
capitalisation à travers le présent atelier, la délégation de l'Union européenne, le FIDA et
Commission de la CEDEAO préparent un nouveau programme au titre du Programme Indicatif
Régional du 10ème FED pour soutenir le système d'information ECOAGRIS et fournir un
meilleur accès aux semences. À cette fin, la délégation de l'Union européenne a engagé des
experts qui participent à l’atelier et travailleront avec toutes les parties prenantes au cours des
prochaines semaines.
Il a conclu en souhaitant que l’atelier soit une excellente occasion pour produire le rapport
consolidé des résultats du PRFA, discuter des défis à relever et préparer le mieux possible la
coopération future entre toutes les parties prenantes.
Madame Adriane DEL TORTO, Coordonnatrice du PRFA pour l’Afrique de l’Ouest au siège du
FIDA, a souligné l’importance du Programme pour son Agence, en plus du défi que représentait
la courte durée de son exécution. Le FIDA et ses partenaires ont relevé ce défi en réalisant ou
dépassant les résultats attendus avec un taux d’exécution financier de 96%. Elle a rappelé
l’objectif de l’atelier qui est de présenter les résultats de l’ensemble des trois composantes du
programme afin de capitaliser sur les meilleures expériences et pratiques, très utiles dans
l’élaboration des futurs projets et programmes.
Elle a aussi informé les participants que la CEDEAO et l’UE ont, dans le cadre du 10ème FED,
décidé d’étendre ECOAGRIS aux quinze (15) Etats membres de la CEDEAO et à la Mauritanie,
et d’appuyer la production de semences et les organisations des producteurs. Elle a conclu son
allocution en remerciant la Commission de la CEDEAO et tous les partenaires du FIDA dans la
mise en œuvre du PRFA.
Monsieur Bagna DJIBO, Président du Conseil d’Administration du ROPPA, a remercié les
organisateurs de l’atelier pour l’intérêt qu’ils portent aux problèmes des petits producteurs
agricoles. Il a insisté sur l’accès aux marchés par les petits producteurs et s’est félicité de la
formulation en cours du nouveau programme, devant prendre en compte leurs intérêts.
L’allocution d’ouverture a été prononcée au nom de Monsieur Kadré Désiré OUEDRAOGO,
Président de la Commission de la CEDEAO, par Dr Lapodini Marc ATOUGA, Commissaire du
Département de l’Agriculture, Environnement et Ressources en eau de la CEDEAO. Il a
souligné que la mise en œuvre des trois composantes du PRFA, complémentaires de l’ECOWAP
et du Plan Régional d’investissement agricole, a permis à l’Afrique de l’Ouest de s’attaquer aux
préoccupations essentielles de la sécurité alimentaire.
Il s’est félicité des bons résultats obtenus par le PRFA et a invité les participants à procéder àun
examen critique en vue de faire face collectivement aux défis de l'insécurité alimentaire et de la
pauvreté d'une manière pratique, durable et réaliste. En outre, il a souligné l’importance des
réunions de capitalisation et a invité les participants à des échanges pour apprendre les uns des
autres, partager les expériences et à avoir une volonté commune s’améliorer ce qui a été fait.
5. Au nom de la Commission de la CEDEAO, de l’ICRISAT, des pays membres de la CEDEAO, il
a remercié l’UE qui a fourni les ressources pour la mise en œuvre du PRFA, le FIDA pour avoir
été un partenaire fiable et les partenaires régionaux pour avoir contribué à la mise en œuvre du
programme. Il a conclu son allocution en souhaitant aux participants des débats fructueux et a
déclaré l’ouverture de l’atelier.
Le bureau chargé de diriger les travaux de l’atelier a été mis en place sur propositions et par
acclamation des participants. Il est compose comme suit :
Facilitateur : M. Issa DRAMÉ.
Rapporteurs : MM. Abdoulaye ADAM et Fatogoma DIARRA.
Comité d’évaluation des travaux de l’atelier : Mme Ndeye Coumba FALL, Mme Chantale
DONGO, M. Ousmane NDIAYE et M. Daniel THIEBA.
Après la désignation du bureau, Madame DEL TORTO a brièvement planté le décor de l’atelier.
Elle a rappelé que lors de la mise en œuvre du PRFA, plusieurs mécanismes et approches
innovants ont été expérimentés. Les leçons apprises de cette mise en œuvre devront servir dans la
formulation et la mise en œuvre de la deuxième phase du programme.
ECOAGRIS, la composante C (composante CEDEAO) du PRFA est conçue en temps
qu’instrument de l’ECOWAP et mise en œuvre par l’UNOPS. Elle vise essentiellement à
opérationnaliser le système d’information sur le secteur agricole de la région. La mise en œuvre a
connu un retard, à cause d’un montage institutionnel difficile alourdissant les procédures
administratives. Malgré ces contraintes, des avancées significatives ont été enregistrées, à travers
cinq activités majeures, permettant d’envisager l’opérationnalisation de ECOAGRIS à partir de
novembre 2012.
Mise en place du système ECOAGRIS et développement de la composante sécurité
alimentaire dans les pays membres du programme : cette activité a permis de faire l’état des
lieux des systèmes d’informations existant dans les pays (recensement des SI existants, données
et indicateurs du système, architecture du système d’information) et de procéder au recrutement
d’une firme pour le développement du système. L’architecture du système proposée comporte
trois niveaux : (i) sectoriel (dont neuf secteurs par pays) ; (ii) national regroupant les bases de
données sectorielles ; et (iii) régional s’appuyant sur les bases de données nationales.
Acquisition des équipements informatiques et logiciels : un appel d’offre restreint a été lance
selon la procédure d’Accords à long terme (LTA) de l’UNOPS. Les équipements informatiques
et logiciels acquis par cette procédure pour un montant total de 700 000 dollars US, ont été remis
aux pays, sauf au Sénégal où les procédures sont en cours. Le matériel se compose de 61
6. serveurs, 291 postes de travail, 59 onduleurs, 109 imprimantes, 81 scanners, 108 disques
externes, 54 MS Office, 46 Windows Server et 291 anti-virus
Installation des réseaux locaux et leurs interconnexions au niveau national et régional : une
firme a été recrutée au niveau de chaque pays pour déployer les LAN. Cette tâche a été
accomplie au Niger et au Ghana et est en cours de réalisation dans les autres pays. IL est prévu
une autre acquisition d’équipements d’interconnexion pour le niveau régional et le recrutement
d’une firme chargée de l’interconnexion au niveau régional.
Mise en œuvre du plan de communication : afin de maximiser la visibilité d’ECOAGRIS, des
missions de sensibilisation et de plaidoyer ont été réalisées dans les sept pays. En plus, une
refonte du site Web de la Direction de l’Agriculture et du Développement Rural de la CEDEAO,
a été réalisée pour le rendre plus impactant, plus attractif, plus convivial. L’adresse du nouveau
site est : http://agric.comm.ecowas.int
Mise en œuvre du plan de renforcement des capacités : plusieurs formations ont été menées
ou sont en cours dans les pays. Elles portent sur la collecte et l’analyse des données, la gestion
des bases de données, le SIG, la capitalisation des expériences acquises dans le cadre des projets
et programmes de développement, la gestion des réseaux et l’utilisation de l’intranet
ECOAGRIS n’étant en cours de mise en place, il est impossible de procéder à une évaluation du
SI, notamment son impact sur le développement agricole. Une enquête légère a été menée pour
recueillir l’avis des acteurs. A titre d’exemple, 88,2% des personnes enquêtées estiment que
ECOAGRIS va permettre une facilité d’analyse pour des prises de décision, 76,5% estiment qu’il
permettra de gagner du temps dans la recherche d’information agricole, et 17,6% pensent qu’il
va faciliter l’échange des données entre les structures techniques, 95,2% affirment être satisfaits
du contenu de la formation et 53% affirment que les activités de communication ont permis de
développer un contenu d’image positif envers ECOAGRIS.
Il est prévu qu’ECOAGRIS soit opérationnel à partir de novembre 2012 . Le nouveau
programme au titre du Programme Indicatif Régional du 10ème FED va étendre ECOAGRIS sur
l’ensemble des pays membres de la CEDEAO. Afin de d’assurer une continuité entre la fin du
programme en cours et le nouveau programme et pour consolider les acquis et maintenir les
compétences (personnel technique) de mise en œuvre la CEDEAO a financé une phase
transitoire sur fonds propres.
Les enseignements tirés sont les suivants :
• Le montage institutionnel n’a pas facilité la mise en œuvre d’ECOAGRIS, entraînant
plusieurs demandes d’extension puisque la réalisation de certaines activités requiert des
temps incompressibles ;
• Le pilotage d’ECOAGRIS n’est pas encore défini, alors qu’il s’agit d’un dispositif
important dans l’opérationnalisation du système, l’analyse des données, la diffusion des
informations et sa pérennisation. Dès à présent, à la valeur de la formulation du nouveau
programme, les propositions et leur validation devront être faites afin de mettre en place
un cadre organisationnel approprié pour le pilotage du système;
7. • Le financement pérenne de ECOAGRIS demeure une préoccupation, requérant la
contribution de la Commission de la CEDEAO, l’exploitation des financements
disponibles actuellement et la réflexion pour la proposition dans le cadre de la
formulation du nouveau programme, d’un mécanisme pérenne de financement des
activités statistiques;
• Les activités réalisées pour la mise en place du système informatique de ECOAGRIS, ont
révélé certaines difficultés, notamment la réalisation des installations. Pour surmonter ces
difficultés, l’installation des réseaux locaux et leur interconnexion devront être confiées
à des providers expérimentés
• Les réalités nationales, notamment le niveau technologique actuel différencié selon les
pays, commandent d’éviter de vouloir harmoniser les installations réseaux dans les pays;
Les questions abordées lors des échanges, ont porté essentiellement sur la comparabilité des
données ; la financement de la collecte des données et la mise à jour des bases de données, le
partenariat et le partage des responsabilités entre les différentes parties prenantes, l’analyse et
l’exploitation des données, et la durabilité du système.
Concernant la comparabilité des données, il faut noter qu’ECOAGRIS repose sur les SI existant
dans les pays. De ce fait, les méthodologies de collecte de données mise en œuvre par le CILSS
dans ses états membres, certains réseaux sous régionaux (comme le RESIMAO), UEMOA
(Indice harmonise de prix à la consommation), la Banque africaine de développement (BAD)
Programme de comparaison internationale) permettent d’avoir la comparabilité de données de
certains pays. Les participants ont recommandé les synergies avec les initiatives régionales
(notamment la Stratégie mondiale pour l’amélioration des statistiques agricoles et rurales mise en
œuvre en Afrique par la BAD, la CEA et la FAO, le Programme de comparaison internationale
conduit par la BAD), la prise de dispositions nécessaires pour garantir la comparabilité d’un
ensemble minimal de données pour l’ensemble des pays membres de la CEDEAO.
Le financement de la collecte des données et la durabilité du système constituent des défis que la
Commission de la CEDEAO et les états membres doivent relever. Les participants
recommandent à la Commission de la CEDEAO d’ accompagner les pays dans la collecte de
données. Ils demandent aux pays de supporter les frais de fonctionnement et d’entretien des SI
nationaux, en attendant l’adoption d’un mécanisme de financement pérenne des activités
statistiques.
Le partenariat et partage de responsabilités entre les différentes parties prenantes seront définis
dans les mécanismes de gouvernance d’ECOAGRIS, devant être discutés et validés par toutes les
parties prenantes d’ECOAGRIS.
Les participants recommandent enfin, le renforcement des capacités des acteurs nationaux et la
collaboration entre les Ministères en charge de l’Agriculture et les institutions spécialisées dont
les universités et les centres de recherche pour garantir l’analyse, la diffusion et l’exploitation
des données.
8. Le PRFA a été conçu pour contribuer de façon générale, à l’amélioration de l’accès des ruraux à
la nourriture et à l’alimentation, grâce l’utilisation des semences de haute valeur agricole. De
façon spécifique, le Programme exécuté au niveau des sept (le Bénin, le Burkina Faso, le Ghana,
le Mali, le Niger et le Sénégal) visait à :
- accroître la productivité agricole grâce, à la disponibilité et à l’accès des paysans, aux
semences améliorées de riz, de maïs, d’arachide, de manioc et d’igname ;
- renforcer la production des mil/sorgho dans les pays concernés avec l’appui de l’ICRISAT
- aider la CEDEAO à se doter de moyens pour soutenir et gérer les interventions régionales
de mobilisation pour la mise en œuvre de l’ ECOWAP.
La méthodologie utilisée a retenu :
- l’utilisation des informations quantitatives disponibles au niveau des différents projets mis
en œuvre dans les pays bénéficiaires; et
- la collecte d’informations complémentaires sur les données qualitatives des projets pour
mieux cerner les effets à court terme.
Le programme s’est révélé pertinent au regard des objectifs poursuivis, des résultats probants
obtenus et de leur conformité avec les politiques et stratégies des pays bénéficiaires
Les résultats de la fourniture rapide de semences dans les délais impartis par le Programme ont
été largement atteints par tous les pays. La mise en place des mécanismes de pérennisation du
processus de production/multiplication des semences sélectionnées a atteint un niveau
satisfaisant au Sénégal où les coopératives ont été renforcées et mises en réseau ; ce qui
contribue à renforcer la professionnalisation des producteurs semenciers. Dans les autres pays
couverts par le Programme, le processus est à un stade moins avancé..
Du point de vue de la qualité, les semences produites dans le cadre du PRFA, ont été de très
bonne qualité. Le taux de rejet pour non-conformité est de moins de 7% dans tous les pays
concernés.
9. Des stratégies de communication et plans d’actions correspondants ont été réalisés et mis en
œuvre dans les pays. Les actions réalisées ont permis de faire connaître le Programme par les
bénéficiaires, les PTFs et la socitété civile en plus de favoriser les interactions entre les
composantes.
Au niveau des producteurs semenciers:
- Une plus grande implication des femmes dans la production de semences (riz et igname) ;
- Une meilleure connaissance par les producteurs des techniques de production et de la
législation / réglementation de l’activité semencière ;
- Un accroissement de la production semencière, des revenus et des conditions de vie des
producteurs semenciers et leurs familles,
- Des effets pervers, notamment le renchérissement du coût des locations foncières.
Au niveau des producteurs Finaux (utilisateurs de semences) :
- Une meilleure identification / planification des besoins en semences par les paysans,
- Une meilleure accessibilité et une plus grande utilisation des semences de qualité par les
paysans.
Au niveau des organisations de producteurs agricoles (produits de consommation) :
- L’accroissement du nombre de coopératives et de leurs effectifs,
- La perception plus claire des enjeux / problématiques semencières,
- La contribution à l’ouverture des marchés (opportunités de marchés avec la variété
d’igname « Pona » au Ghana qui se vend en Europe, etc.), à la croissance de PME/PMI
(transformation agro-alimentaire locale), à la création d’emplois féminins en milieu rural,
notamment au Ghana.
Au niveau des institutions publiques partenaires :
- Le renforcement de leurs capacités techniques et logistiques,
- La production effective de semences de pré- base et de base, les conseils/formation, le
contrôle de qualité/certification ;
- Le renforcement de l’encadrement des producteurs.
10. La mise en œuvre du programme a été confrontée à trois types de difficultés, à savoir :
- Le retard dans la conclusion des accords de dons des différents pays et la mise en place
des fonds (signature entre août et octobre 2010 avec effet retro- actif pour compter de
janvier 2010 pour tous les pays, sauf la Côte d’Ivoire dont l’accord n’a été conclu qu’en
juillet 2011 en raison de la crise post-électorale dans ce pays) ;
- Le manque/ insuffisance d’infrastructures de stockage de semences produites par les
semenciers ;
- L’insuffisance de l’appui des structures étatiques, faute de moyens suffisants mis à leur
disposition.
Nonobstant les résultats probants obtenus, on est encore loin de l’autonomisation voulue des
coopératives. Des questions transversales demeurent des préoccupations auxquelles des réponses
appropriées devront être apportées rapidement et dans la durée. Elles portent notamment sur :
- L’accessibilité des producteurs semenciers aux intrants agricoles;
- Le contrôle et la certification des semences produites par les paysans et garantissant les
qualités requises aux semences;
- La commercialisation des semences produites ;
- L’accès des producteurs semenciers au crédit ;
- Le stockage des semences certifiées dans les conditions idoines;
- L’opérationnalisation de ECOAGRIS, l’analyse et l’exploitation des données et leur
diffusion.
Au-delà de la fourniture de semences en urgence aux producteurs, le Programme visait à mettre
en place des mécanismes durables de production et de multiplication des semences. L’atteinte de
ce dernier objectif n’a été qu’amorcée, à travers le renforcement et la création des certains cas
des premières coopératives de producteurs de semences. En définitive, l’objectif de durabilité,
constitue encore un important défi à relever, requérant la poursuite des actions portant
notamment sur :
- Le renforcement des capacités des producteurs et de leurs organisations,
- La sécurité des producteurs sur les aménagements réalisés,
- La maintenance et l’amortissement des ouvrages et infrastructures réalisés,
- Le renforcement des capacités des services publics à délivrer les services relevant de leur
responsabilité (production de semences de pré-base et / ou de base, appui-conseil,
contrôle et certification de semences) ;
11. - Le financement des activités à moyen et long termes,
- La maîtrise par les producteurs semenciers de la commercialisation des semences sans
subvention.
- La nécessaire coordination des activités semencières (planification des activités de
production, de commercialisation et de diffusion) ;
- L’engagement des Etats à poursuivre les actions nécessaires à la pérennisation des
activités semencières.
Malgré la courte durée de sa mise en œuvre, le PRFA a permis de tirer les leçons et
enseignements suivants :
- La prise en compte de la flexibilité dans la gestion des projets ,
- La réussite de la production semencière est possible grâce à une volonté politique
affichée et à l’affectation des ressources conséquentes permettant, notamment la mise en
place de mécanismes adéquats, la réalisation, l’entretien et la maintenance des
infrastructures;
- L’appui à la structuration et au renforcement des capacités des OP reste une œuvre à bâtir
sur la durée;
- L’importance des activités de capitalisation dès la conception des projets.
Les échanges entre les participants, ont permis de partager les informations et d’apporter les
clarifications requises. Les questions de fonds ont porté essentiellement sur la durabilité et la
pérennisation des acquis du programme.
La capitalisation des expériences et leçons apprises de la mise en œuvre des activités, a été un
exercice continu assisté par la FRAO tout au long de l’exécution des activités. Le partenariat
dans la mise en œuvre des activités a impliqué plusieurs acteurs des secteurs public et privé
(université, recherche agronomique, producteurs/multiplicateurs paysans, structures de contrôle
et de certification, structures de vulgarisation agricole, prestataires de services et de travaux), de
la société civile et des partenaires techniques et financiers.
Outre les questions transversales qui requièrent des réponses appropriées (cf. ci-dessus), les
échanges sur la durabilité des actions engagées ont porté sur les aspects suivants : (i) l’appui à la
structuration des paysans multiplicateurs de semences en organisation dont la forme aurait été
librement définie et choisie par eux-mêmes, la mise en réseau de leur organisation, la connexion
de ces réseaux avec le niveau national en vue de leur participation au dialogue sur les politiques,
notamment celles relatives à leur secteur d’intervention ; (ii) le renforcement des capacités de
l’ensemble des acteurs, en particulier les paysans (en technologie et législation semencières,
gestion et lobbying) ; et (iii) la couverture des besoins de semences en période de calamité
(sécheresse, inondation).
12. Les présentations du panel de cinq experts du Bénin, du Ghana, du Mali, ont été facilités par le
Prof Ngaladjo BAMBA, ancien Commissaire de la Commission de la CEDEAO chargé des
Politiques Macroéconomiques.
Les échanges avec les participants, ont porté sur les expériences du Bénin et du Ghana en
matière d’accès des paysans aux intrants, du Mali relativement à l’organisation des opérations de
commercialisation des semences et du Sénégal sur le financement des producteurs semenciers.
Des échanges ont porté également sur l’organisation du contrôle et de la certification des
semences dans les Etats membres de la CEDEAO.
Quatre études de cas, présentées par le Bénin, le Ghana, le Sénégal et l’UNOPS, ont été suivies
des discussions qui ont tourné autour de la durabilité et des conditions à remplir pour la
reproductibilité des meilleures pratiques.
Enseignements : une bonne gouvernance (basée sur le partage de l’information, la clarification
des rôles et responsabilités, la définition des critères à remplir par être producteur de semences,
le renforcement des capacités des adhérents en vue de les responsabiliser pour la conduite des
activités de l’organisation) a permis l’émergence des coopératives gérées de manière efficace et
efficiente par les producteurs.
Pour assurer cette gestion, les coopératives ont engagé du personnel technique et ont établi des
partenariats avec les services techniques du ministère en charge de l’agriculture et les institutions
financières pour rendre durable leur raison d’être qui est la production de la semence certifiée
d’arachide.
7.2
Enseignements : Les principaux points à retenir de cette expérience sont : (i) dans l’exécution
d’un projet de développement, la communication facilite la mise en œuvre et permet
l’appropriation par toutes les parties prenantes ; (ii) dans un programme a plusieurs niveau
(régional et pays), une stratégie globale de communication peut permettre une synergie d’actions
et éviter les duplications
A la suite des échanges, les participants ont recommandé l’élaboration cohérente du plan
régional et des plans nationaux de communication en associant toutes les parties prenantes
élargies aux élus et autorités locales, aussi bien dans la conception que dans la mise en œuvre.
13. Enseignements : un cadre de concertation bien fonctionnel entre acteurs d’un projet accroît
sensiblement les chances de succès dudit projet, parce que le niveau de responsabilisation de
chaque acteur est plus accru et l’exécution du projet est plus transparente.
Enseignements : l’organisation des parties prenantes (services techniques du ministère de
l’agriculture, institutions de recherche et de formation, les services conseils du Conseil
d’administration des petites industries, les producteurs, etc.), chacune avec un rôle bien défini et
l’utilisation de la technique Minisett de production de semence d’igname ont permis d’obtenir de
bons résultats et l’accroissement du revenu des paysans bénéficiaires de l’opération.
Les travaux de groupe par pays ont été menés sur la base des termes de référence suivants,
reprenant les préoccupations transversales relevées par l’évaluation régionale du Programme.
Les résultats de ces travaux sont présentés en annexe I.
Termes de référence :
Les acteurs de chacun des pays sont invités à constituer une équipe pour définir les défis et les
actions à promouvoir pour la consolidation et la durabilité des thématiques suivantes :
L’accessibilité des producteurs semenciers aux intrants ;
Le contrôle et la certification des semences ;
La commercialisation des semences ;
L’accès des producteurs semenciers au crédit ;
Le stockage des semences certifiées;
ECOAGRIS.
Pour chacune des thématiques ci-dessus les acteurs indiqueront les initiatives en cours depuis
la fin de la première phase du programme et trois recommandations pour la mission de
formulation pour qu’ils puissent intégrer ces propositions dans le document de conception.
A la suite de leurs échanges, chaque équipe devra présenter les initiatives et recommandations en
plénière.
Dans son mot de clôture, Madame DEL TORTO a rappelé les objectifs de l’atelier et les
thématiques (financement, accès au crédit, renforcement de capacité, durabilité et capitalisation)
discutés qui ont permis de les atteindre. Sur cette base, la formulation de la seconde phase du
Programme bénéficiera des recommandations et expérience du PRFA.
14. Elle a souligné l’engagement du FIDA à poursuivre l’accompagnement des producteurs et de
leurs organisations. Puis, elle a remercié toutes les parties prenantes dans la mise en œuvre du
PRFA et tous ceux qui ont contribué à la préparation et au succès de l’atelier.
Monsieur. Ernest AUBEE, Responsable Principal de projets à la Commission de la CEDEAO a
salué le professionnalisme des participants et la qualité des présentations et des discussions. Il a
rappelé quelques points clés qui ont fait partie des échanges des participants, notamment la
nécessité de continuer et de renforcer les acquis de la première phase du PRFA, les problèmes
méthodologiques et de partenariat soulevés pour la mise en œuvre d’ECOAGRIS, le besoin de
tenir compte des aspects de communication très tôt dans la mise en œuvre des projets, le besoin
de créer des synergies et des liens au niveau national et régional dans l’exécution des
programmes, la considération à accorder auxpaysans qui sont au centre des préoccupations des
projets agricoles, comme des acteurs et non comme un groupe cible et la nécessité pour les
points focaux du PNIA et d’ECOAGRIS de travailler en équipe.
Puis, il a rassuré les participants que la mise en œuvre et le déploiement d’ECOAGRIS se feront
en synergie avec la Commission de l’UEMOA, le CILSS et tous les autres partenaires de la
CEDEAO. Il a au nom du Président de la Commission de la CEDEAO, remercié tous les
partenaires de la CEDEAO et les organisateurs de l’atelier et a souhaité bon retour à chacun,
avant de clore les travaux de l’atelier.
Les échanges entre les participants ont dégagé des recommandations fortes, adressées
essentiellement aux Etats membres et à la Commission de la CEDEAO et devant être
particulièrement prises en compte dans la formulation en cours du nouveau programme. Ces
recommandations couvrent ECOAGRIS et la production de semences certifiées :
1. De façon particulière et pressente, les participants lancent un appel aux
gouvernements des Etats membres de la CEDEAO, leur demandant de renforcer
leurs engagements en faveur du développement agricole, en accordant plus de
moyens financiers et matériels au développement et à la pérennisation des activités
semencières et de favoriser le travail en équipe des points focaux du PNIA et
d’ECOAGRIS qui, du reste, sont tous au sein d’un même ministère en charge de
l’agriculture dans chaque pays.
S’agissant de ECOAGRIS
2. Le pilotage et la gouvernance d’ECOAGRIS ne sont pas encore définis, alors qu’il
s’agit d’un dispositif et d’un cadre importants dans l’opérationnalisation du système,
l’analyse des données, la diffusion des informations et sa pérennisation. Dès à
présent, à la valeur de la formulation du nouveau programme, les propositions et
leur validation par toutes les parties prenantes, devront être faites afin de mettre en
place un cadre organisationnel et de gouvernance appropriée du système. Ce cadre
devra tenir compte de la nécessité de renforcer les capacités des acteurs nationaux et
la collaboration entre les Ministères en charge de l’Agriculture et les institutions
spécialisées dont les universités et les centres de recherche.
15. 3. Le financement pérenne de ECOAGRIS demeure une préoccupation (collecte des
données, analyse et diffusion des informations, la durabilité du système, etc.). Il
s’agit de défis à relever par la Commission de la CEDEAO et les Etats membres,
requérant en premier lieu leur soutien, ensuite l’exploitation des financements
disponibles actuellement et la réflexion pour la proposition dans le cadre de la
formulation du nouveau programme, d’un mécanisme pérenne de financement des
activités statistiques à adopter et mettre en œuvre dans les meilleurs délais;
4. Les activités réalisées pour la mise en place du système informatique de
ECOAGRIS, ont révélé d’autres difficultés, notamment la réalisation des
installations. Pour surmonter ces difficultés, l’installation des réseaux locaux et leur
interconnexion devront être confiées à des providers expérimentés
5. Les réalités nationales, notamment le niveau technologique actuel différencié selon
les pays, commandent d’éviter de vouloir harmoniser les installations réseaux dans
les pays;
6. Les synergies et partenariats pour l’opérationnalisation de ECOAGRIS et pour
garantir la comparabilité d’un ensemble minimal de données pour l’ensemble des
pays membres de la CEDEAO, devront davantage être renforcés avec les initiatives
régionales, notamment celles conduites par le CILSS, la Stratégie mondiale pour
l’amélioration des statistiques agricoles et rurales mise en œuvre en Afrique par la
BAD, la CEA et la FAO ; et le Programme de comparaison internationale conduit
par la BAD.
En ce qui concerne la production des semences certifiées :
7. En dépit des résultats probants enregistrés, on est encore loin de l’autonomisation
voulue des coopératives pour assurer la durabilité et la pérennité. Des
préoccupations transversales de fonds demeurent et auxquelles des réponses
appropriées devront être apportées rapidement et dans la durée. Les
recommandations portent sur la prise en compte de ces préoccupations dans la
formulation du nouveau programme en renforçant :
l’accessibilité des producteurs semenciers aux intrants agricoles,
les capacités des producteurs semenciers et de leurs organes,
la sécurité des producteurs sur les aménagements réalisés,
la maintenance et l’amortissement des ouvrages et infrastructures réalisés,
le renforcement des capacités des services publics à délivrer les services
relevant de leur responsabilité (production de semences de pré-base et / ou de
base, appui-conseil, contrôle au champ, contrôle et certification de semences,
etc.) ;
la maîtrise par les producteurs semenciers de la commercialisation des
semences sans subvention (accès au crédit, etc.), la nécessaire coordination
des activités semencières (planification des activités de production, de
commercialisation et de diffusion), et
le stockage des semences certifiées dans les conditions idoines.
16. 8. Les Etats membres, la Commission de la CEDEAO et les Partenaires techniques et
financiers devraient accorder la considération requise aux paysans qui sont au centre
des activités agricoles comme des acteurs et non comme un groupe cible.
9. La communication est un vecteur important de succès de la mise en œuvre des
projets/programmes et de l’atteinte des objectifs. Pour le nouveau programme, la
priorité devra être accorder à l’élaboration cohérente du plan régional et des plans
nationaux de communication en associant toutes les parties prenantes élargies aux
élus et autorités locales, aussi bien dans la conception que dans la mise en œuvre.
10. Les échanges futurs entre les acteurs devront être réguliers et portés également sur
les difficultés et échecs. En effet, les difficultés ou échecs de certains pays sont
solutionnés dans d’autres pays. Ces échanges à favoriser au cours de la mise en
œuvre du nouveau programme (et non pas après son achèvement), permettront de
connaître ces solutions afin qu’elles soient adaptées selon les réalités nationales ou
régionales et mises en œuvre.
17. Accessibilité des producteurs semenciers aux intrants
1. Initiatives en cours :
Poursuite de la réorganisation de l’ANASEB pour la prise en main de
l’approvisionnement des semenciers en intrants (semences de base, engrais)
Mise en relation des semenciers avec les services de recherche pour
l’approvisionnement en semences de base.
2. Recommandations pour la deuxième phase :
Achèvement de la réorganisation de l’ANASEB
Mise en place d’un fond levier au profit de l’ANASEB pour l’accès au financement
des semenciers au crédit de campagne.
Contrôle et certification des semences
1. Initiative en cours
Contractualisation avec la Direction de la Promotion de la Qualité et du
Conditionnement des produits agricoles (DPQC) sur le fond du Programme d’Appui à
la Croissance Economique Rural (PACER) pour assurer le contrôle et la certification
des semences pour la campagne agricole en cours.
Création d’une Agence Béninoise de Sécurité Sanitaire des Aliments (ABSSA) qui
prendra la relève de la DPQC.
2. Recommandations
Mise en place d’un mécanisme de mandatement de producteur assermenté pour
effectuer un premier niveau de contrôle au champ.
Poursuivre le renforcement des capacités de la structure en charge de la certification
des semences ainsi que des Centres Régionaux pour la Promotion Agricole (CeRPA).
Commercialisation
1. Initiative en cours
L’Etat a continué d’acheter les semences certifiées produites
Poursuite de la réorganisation de l’ANASEB pour la prise en main de la
commercialisation des semences.
2. Recommandations
Renforcement des capacités de l’ANASEB pour la prise en charge de la
commercialisation des semences.
Mise en place d’un fond levier au profit de l’ANASEB pour la commercialisation des
semences certifiées.
18. Accès au crédit
1. Initiative en cours
Des ressources ont été identifiées au niveau de certains projets tels que le Programme
d’Appui au Développement des Communes (PDAC), la Facilité d’Appui aux
Investissements Agricole (FAIA) et le Projet de Productivité en Afrique de l’Ouest
pour le Bénin (PPAO-Bénin) pour accorder des crédits aux producteurs.
Il est envisagé la mise en place d’un Fonds National de Développement Agricole
(FNDA) avec un guichet « accès aux crédits » qui pourra être utile aux semenciers.
2. Recommandations
Faciliter la mise en relation des producteurs semenciers avec les diverses sources de
financement dont celle citées plus haut pour l’obtention de crédits à travers un fonds
levier.
Stockage
1. Initiative en cours
Mise en place d’un mécanisme de gestion rationnelle des infrastructures de stockage
réalisées par le PFA.
2. Recommandations
Poursuivre la construction de magasins de stockage au profit des semenciers
Renforcement des compétences techniques de conservation et de stockage des
semences.
ECOAGRIS
1. Initiatives en cours
Elaboration d’un projet de renforcement des capacités du service des statistiques
agricoles du Ministère en charge de l’agriculture avec l’appui de la coopération
néerlandaise.
2. Recommandations
Financement de la collecte des données
Formation des acteurs de ECOAGRIS y compris les producteurs
Implication des producteurs dans la collecte des données
1. Accessibilité des producteurs semenciers aux intrants
L’accessibilité aux intrants reste toujours un défi à relever
Les boutiques d’intrants qui seront mis en place par la DGPER
Foire aux intrants organisée par l’INERA
2. Le contrôle et la certification des semences
Le Comité national des producteurs semenciers est opérationnel.
Le WAAP appuie la recherche ;
19. La LOI N° 010-2006/AN régit l'ensemble des activités relatives aux semences végétales
au Burkina Faso.
Le contrôle et la certification des semences sont assurés par les services de l’Etat
Le contrôle de la qualité des intrants à l'importation;
3. La commercialisation des semences
Union nationale de producteurs semenciers compte 4 000 membres.
Il y a un réinvestissement de l’état qui soutien de nouveaux entrepreneurs en leur
accordant des avantages (structure de financement, avantages fiscaux, cadres
institutionnels et réglementaire pour sécuriser les intervenants ;
Forte augmentation de la production, suite à la forte implication de l’état qui reste le
principal acheteur ;
Plus de coordination pour plus d’efficacité
Les semences de mil et sorgho sont produite de façon traditionnelle et c’est un marché à
conquérir. Cependant, il faudra mieux planifier les commandes de l’Etat, améliorer la
circulation de l’information entre les acteurs. En outre, la mise en place du SIMA doit
être une vitrine parfaite de diffusion de l’information.
L’intervention de l’état sur le marché des intrants est encore réduite ou faible.
4. L’accès au crédit
L’accès au crédit reste encore très faible ;
l'accroissement des montants disponibles pour financer le crédit intrants en s’inspirant des
pays comme le Sénégal qui supporte 5% des charges bancaires.
5. Le stockage des semences
Le warrantage dans l’ouest du pays ;
Les modalités pratiques de formation des détaillants aux conditions de stockage des
intrants (notamment les pesticides) et à l'information dispensée aux producteurs;
6. ECOAGRIS
Première phase partiellement mise en œuvre (acquisition et installation du matériel,
session de formation…) ;
Déploiement complet de l’outil ;
Renforcement des capacités des acteurs ;
Finalisation de l’encrage institutionnel.
20. THEMATIQUES DEFIS ACTIONS INITIATIVE
EN COURS
ACCESSIBILITE DES Réduction des coûts des Optimiser les systèmes
PRODUCTEURS engrais d’approvisionnement par la
SEMENCIERS AUX Accès au crédit pour promotion d’achat groupé.
INTRANTS l’achat des intrants Mise en place de fonds
revolving
CONTROLE ET Assurer une bonne Couvrir le territoire national en
CERTIFICATION DES qualité de suivi au champ agent de contrôle et de
SEMENCES certification qualifié
Equiper les services publics en
charge du contrôle et de la
certification
COMMERCIALISATI Maîtrise du marché, par Mettre en place une plateforme
ON DES SEMENCES les producteurs de concertation entre les firmes
semenciers et distributeurs spécialisés et
les producteurs
Promouvoir la production à la
commande
Renforcer le système
d’information sur les marchés
semenciers
ACCES AU CREDIT Intéresser le secteur Sensibiliser les dirigeants des Certaines
bancaire national au banques et assurance sur les initiatives en
financement du secteur opportunités de financement matière de
agricole en général dans le secteur agricole centrale risque,
Couverture des risques Former le personnel des sont en cours
agricoles banques et assurance à dans les filières
l’évaluation des risques coton, hévéa,
agricoles palmier
Mise en place d’une banque de
données financière sur le
secteur agricole
Mise en place de centrale
risque par filière
STOCKAGE Infrastructure de Réalisation de fermes semencières
traitement et de intégrées, avec les équipements
conditionnement ; nécessaires
Disponibilité
d’emballage adéquat
ECOAGRIS Faiblesse du dispositif de Prévoir un financement pour la
collecte de données de mise en place de dispositif
base fonctionnel pour la collecte de
données de bases
21. Recommendations
1) Mettre en place des équipes paritaires (équipes pays/équipes consultant) pour la
préparation du projet ;
2) Privilégier le financement des interventions structurantes capables de catalyser
l’investissement privé dans le secteur
3) Définir les critères de ciblage et de sélection des bénéficiaires davantage basés sur la
motivation.
Access to Agro- Inputs
• Irrigation systems developed for commercial seed production;
• Promotion of organic fertilizer for seed production.
Certification of Planting Materials
• Develop and print guidelines for root and tuber seed inspection and certification;
• Logistical support for inspection activities;
• Periodic capacity building program for seed inspectors.
Commercialization of Planting Materials
• National Policy Direction for the commercialization of the root and tubers planting
materials;
• Development of markets for the roots and tubers (end products);
• Technical backstopping for the pilot commercial planting materials producers;
• Development of planting materials market :
- Business Development Services for planting material producers;
- Labeling and packaging;
- Promotion using electronic and print media.
Access to Credit
• Development of seed growers association for root and tubers;
• Support financial institutions to develop specific financing products for seed growers;
• Provide credit in kind to seed producers.
Storage
• Support the use of local materials in building appropriate seed storage facilities;
• Build capacity of local artisans and post-harvest officers in the fabrication of the storage
facilities.
ECOAGRIS
• Develop a comprehensive M & E plan for the ECOAGRIS;
• Define clearly the roles and responsibilities for the focal points and the various sectors;
• Develop a comprehensive sustainability plan :
• Tag part of the member countries’ contributions to ECOAGRIS activities in
countries.
22. Coordination
• Institute an effective coordination systems for all the themes in country
• Capitalization of implementation experiences :
– Documentation and dissemination of the experience (success and failure);
– Develop visibility plans.
• Development of exit strategies.
Accessibilité des producteurs semenciers aux intrants
Défi:
Difficulté d’accès aux intrants de la majorité des paysans
Recommandations
• Appui / renforcement/structuration des producteurs
• Mise en relation avec les IMF
Contrôle et Certification
Défi :
Insuffisance des moyens d’interventions des structures de contrôle et de certification
Recommandations :
• Renforcement des capacités techniques matériel du Labosem (logistique et
équipements) y compris pour les agents de terrain ;
• Poursuivre la formation des agents.
Commercialisation des semences
Défi :
Manque de maitrise des besoins.
Recommandations
• Planification en terme de maîtrise de l’équation demandes-offres ;
• Accès aux ressources financières ;
• Diffusion des semences.
Accès au crédit
Défi :
Difficultés d’accès des paysans aux crédits
Recommandations :
• La garantie ;
• Le taux d’emprunt.
23. Stockage
Défi
Insuffisance d’infrastructures de stockage.
Recommandation
• Réalisation de magasins de stockage
ECOAGRIS
Défi :
• Pérennisation du système ECOAGRIS
Recommandations
• Mise à disposition de moyens financiers pour la motivation des agents concernés par
le projet ;
• Responsabiliser les structures pérennes dans la prise en charge des installations ;
• Renforcement des capacités.
Accessibilité des producteurs semenciers aux intrants
Les catégories de producteurs de semences :
- ETAT (Direction Générale de l’Agriculture, INRAN) ;
- Centre semenciers régionaux ;
- Association et groupements des producteurs des semences ;
- Fermes et Entreprises semencières privées.
Les Initiatives en cours pour leurs accès aux intrants :
- L’Etat à travers la subvention aux Intrants et matériels agricoles ;
- L’appui des projets : Appui RCU/FAO, PUSADER, PPAOO, …
Recommandations :
- Accélération et finalisation du plan d’action de l’Initiative 3N (Nourritures pour Nourrir
le Niger)
Le contrôle et la certification des semences
- Les semences de pré-bases et de bases sont garanties par l’INRAN ;
- Le contrôle et la certification des semences se fait à partir de la R1 et R2.
Défis :
- Intégrer le contrôle et la certification des semences de pré-bases et de bases ;
- relever le niveau institutionnel de la structure chargé du contrôle : Division de
Contrôle et de Qualité en Direction des Services Semenciers ;
- relever le plateau technique et financier de la structure de contrôle ;
- Garantir la traçabilité de la filière.
24. La commercialisation des semences
- Assouplissement de la procédure de passation des marchés publics relativement aux
semences ;
- Garantir le prix aux producteurs ;
- Promouvoir la contractualisation pour la production et la commercialisation des
semences.
L’accès au crédit
- Restructurer la Banque de Crédit Agricole ;
- Approvisionner les fonds prévus pour la subvention et la bonification ;
- Revoir à la baisse sur le taux d’intérêt sur le crédit agricole.
Le stockage
- Promouvoir la construction des infrastructures de stockage ;
- Améliorer les conditions de stockage en vue du respect des normes en la matière ;
- Promouvoir le triple ensachage pour les semences sensibles.
ECOAGRIS
Le Niger se félicite d’avoir été choisi comme pays pilote et se dit disposer à tout mettre en œuvre
la réussite de cette phase.
Toutefois capitaliser les initiatives suivantes :
- Les indicateurs de suivi-évaluation de la stratégie nationale de sécurité alimentaire et
nutritionnelle ;
- Le conseil régional de sécurité alimentaire (CORESA) ;
- Le Système et la Centrale d’information intégrée sur la sécurité alimentaire et
nutritionnelle ;
Formaliser le cadre contractuel avec le Centre régional Agrhymet pour opérationnaliser les
initiatives ;
Renforcer et appuyer les structures de collecte de données de base.
Défis
Comme déjà réalisé dans la première phase le fonds levier a répondu aux trois questions
commercialisation, accès au crédit et accès aux intrants. Il s’agit d’augmenter la dotation
du fonds levier pour que le plus grand nombre de producteurs y accèdent.
L’Etat devra augmenter sa dotation pour les fonds de sécurisation de l’activité agricole
(fonds de garantie, fonds de bonification, fonds de calamités).
Créer un cadre juridique adéquat pour sécuriser les producteurs semenciers certifiés
Contrôle et certification des semences
Il faut que le contrôle et la certification des semences reste un domaine public et que des
moyens consistants lui soient alloués pour la bonne conduite de des activités de suivi. Dans
ce cadre les activités doivent être sanctionnées par des rapports annuels qui seront présentés
et discutés par tous les acteurs.
ISRA doit contracter avec des gros producteurs ou des coopératives pour la production de
pré-bases sous son contrôle
25. Renforcement des capacités et des moyens de travail de la DISEM
Stockage
Restaurer et Renforcer les magasins de stockage et les mettre à la disposition des
coopératives.
ECOAGRIS
Mener un plaidoyer dans les pays pour que les pays assurent un financement Perrein des
systèmes d’information.
Recommandation
Harmonisation de toutes les initiatives gouvernementales et des partenaires au
développement concernant la problématique des Semences au Sénégal.
26. DATES HEURES ACTIVITES/MODULES PERSONNE RESSOURCE
08:00 – 09:00 Enregistrement des participants Joy AGUH
09 :00 – 09 :30 Ouverture officielle : Ernest AUBEE
Allocution de Mme Adrianne DEL TORTO (FIDA).
Allocution de M. Alan MUNDAY (UE)°.
Jour 1 – mercredi 5 septembre 2012
Allocution de M. Bagna DJIBO (ROPPA).
Allocution de M. Lapodini Marc ATOUGA (CEDEAO).
09 :30 – 10 :15 Photo de famille et pause café
10 :15 – 10 :30 Adoption de l’Agenda de l’atelier et désignation de deux Issa DRAMÉ
rapporteurs et désignation du comité d’évaluation
10:30 – 10:40 Mise en contexte de l’atelier Adriane DEL TORTO
10 :40 – 11 :00 Rappel des résultats ECOAGRIS Haya DADE et Abdoulaye ADAM
11 :00 – 12 :00 Echanges et discussions Issa DRAMÉ
12 :00 – 12 :20 Présentation des résultats de la production des semences Fatogoma DIARRA et
Daniel THIEBA
12 :20 – 13 :00 Echanges et discussions 1 Issa DRAMÉ
13 :00 – 14 :30 Pause déjeuner
14 :30 – 14 :40 Projection documentaire ICRISAT Adriane DEL TORTO
14 :40 – 15 :30 Echanges et discussions 2 Issa DRAMÉ
15 :30 – 16 :00 Pause café
16 :00 – 18 :00 CHAT SHOW Issa DRAMÉ et Ngaladjo BAMBA
18 :00 Fin de la journée 1
09:00 – 09:30 Présentation de l’évaluation du Jour 1 Ndeye Coumba FALL Chantale
DONGO, Ousmane NDIAYE et
Daniel THIEBA
09 :30 – 09 :45 Etude de cas 1/Case study 1 – Sénégal Ousmane NDIAYE
09 :45 – 10 :15 Questions et discussions Issa DRAMÉ
10 :15 – 10 :30 Etude de cas 2/Case study 2- ECOAGRIS Bertine SYLLA
Jour 2 – Jeudi 6 septembre 2012
10 :30 – 11 :00 Questions et discussions Issa DRAMÉ
11 :00 – 11 :30 Pause café
11 :30 – 11 :45 Etude de cas 3 / Case study 3- Bénin Pierre Sewandu OZA
11 :45 – 12 :15 Questions et discussions Issa DRAMÉ
12 :15 – 12 :30 Etude de cas 4 / Case study 4- Ghana Angela OSEI-SAFOR
12 :30 – 13 :00 Questions et discussions Issa DRAMÉ
13 :00 – 14 :30 Pause déjeuné
14 :30 – 16 :00 Travaux de groupes par pays (Bénin, Burkina Faso,
Côte d’Ivoire, Ghana, Mali, Niger et Sénégal)
Pause café
16 :00 – 17 :00 Restitution des travaux par pays Issa DRAME et
Adriane DEL TORTO
17 :00 – 17 :15 Lecture de la motion de remerciement Angela OSEI-SAFOR et Sylvie
DASYLVA
17:15 – 17:30 Clôture officielle de l’Atelier :
Allocution de Mme Adriane DEL TORTO (FIDA); Issa DRAMÉ
Allocution de M. Ernest AUBEE (CEDEAO).
27. N° Nom et Prénoms Pays de Institution Function Tél./Fax E-Mail
provenance
1 Dongo Chantal Côte d’Ivoire Ministère de l’Agriculture, Point Focal-FIDA +225 08 08 01 77 chantaldongo@yahoo.fr
Immeuble Caistab, Abidjan FAX: (225) 20227975
2 THIEBA Daniel Burkina Faso Consultant, membre de l’équipe de Consultant +226 74 28 00 11 grefco@fasonet.bf
formulation du nouveau Programme
3 PARE Lassina Burkina Faso Ministère de lAgriculture et de Directeur de la Prospective +226 70288626 parelas@yahoo.fr
l’Hydraulique. et des Statistique Agricole +226 50 30 68 02
4 SONGRE Oumarou Burkina Faso Ministère de l’Agriculture Statisticien Tél: +226 50376489 Songr2006@yahoo.fr
DGPER, 03BP7010 Ouagadougou FAX: +226 50376489
5 Dilconordo Awonio Belgium/EU EU Delegation Consultant dileonardoanonio@
hotmail.com
6 Diarra Fatogoma Mali Consultant +223 66748981 fatogomadiarra@yahoo.fr
7 Keita Mahamadou Namori Mali CPS/SDR Chef unite Statistique +223-76471743 Pouto_2000@yahoo.fr
FAX: +22320-20-20304-25
8 Earnest Aubee Nigeria Commission de la CEDEAO PPO Agric Aubee2008@yahoo.com
9 Sylvie DASYLVA Senegal Ministère de l’agriculture Point Focal ECOAGRIS +221 76496765/1338646469 Sylvie_da_sylva@yahoo.fr
FAX: +221 338646671
10 Arimi Mamadou ELH. Niger HC3N Niamey Point Focal PNIA +227 96888209 0m_arimi@yahoo.com
Ousmane
11 Sokhna Mbaye DIOP Senegal DAPS-Senegal Point Focal PNIA +221 776512043 Soxna.19@yahoo.fr
12 Adam Abdoulaye Tunisie FIDA BP 323 Tunis Tunisie Consultant +312 2269242451 Abdoulaye_adam@yahoo.com
aaobdouadam@gmail.com
13 DRAME Issa Côte d’Ivoire FIDA- 01 BP 4310 Abidjan 01 +225 07079443 Idrame2011@yahoo.fr
Côte d’Ivoire Consultant International FAX: 225 20329140
14 Harouna Ibrahima Niger Minister de Agriculture Directeur de la Statistique +227 2075 27 72 ibraharou@yahoo.fr
Agriculture
15 Mbaye YADE Nigeria ReSAKSS-WA IITA –IBADAN Coordinateur Regional +234 8060908843 M.YADE@CGIAR.org
16 Mamadou FAYE Senegal 2 SI/PROSE Directeur Technique +221 338651150 mfaye@ssi.sn
FAX: 221 338645184
17 Michael W. Bassey Sénégal PROSE Consultant +221 33 8209065 micwilbassey@yahoo.com
18 Omolohunu Rotimi Nigeria Commission de la CEDEAO +2348036231113 romolohunnu@ecowas.int
19 Diop Abdourahmane Senegal Groupe SOTERCO Directeur du Groupe +221 775193907 soterco@orange.sn
SOTERCO dioprahmane@hotmail.com
20 Diallo Gorgui Djibu Senegal Gpe SOTERCO/PROSE Consultant +221 776389910 Gorgui_diallo@yahoo.fr
28. 21 Mouhamadou Niang Senegal UK/CARDNO Expert Systeme +44 1844 216500 Niang1@hotmail.com
d’information et Réseaux +44 1844 261593 Celine.baker@cardno.uk.com
22 Moustapha Diouf Senegal Directeur PROSE SARL +221 774503378 Moustpha.diouf@prose.sn
23 Edward Addo-Dankwa Ghana Ghana Ministry of Food Value Chain Development +223 208116766 nyaneba@gmail.com
& Agriculture (PPMED) Expert
P.O. B0x MB.37, Accra
24 George H. OPOKU Ghana Ghana/SRID, MOFA AG Director +233 0200671385 Harrison_opoku@yahoo.co.uk
P.O.Box M37 Accra, Ghana
25 Abdulrazak Okine Ghana Ghana/APD-MOFA Asst. Director +233 207777186 Rezak69@hotmail.com
P.O.Box AN 5779 Accra Ghana +233 235555186
26 MEDU Samuel Nigeria Commission de la CEDEAO Consultant Environment +234 8035994996 delemedu@yahoo.com
27 KONE Ibrahima Niger CILSS-Centre Regional Agrhiemet Chef Deptement Appui +227 20315316 B.kone@agrhymet.ne
Technique +227 315435
28 Hodonou Assogba Bénin Ministère de l’Agriculture de Directeur de la GSM +229 97275114 Ahod2@yahoo.com
l’elevage et de la Pêche Programmation et de la /95284537
Prospective
29 Didavi Edgard Yves Benin MAEP/ Direction de la Chef Service Statistique/ +229 2130 300289/ didaviedgard@yahoo.fr
Programmation et de la Prospective Point Focal +229 97488554
30 Coulibaly Edmond Côte d’Ivoire Ministère de Agriculture Charge de 00225 07347191 infocfed@yahoo.fr
Planification
31 HOUNDONOUGB0 D. Bénin Ministère de l’agriculture, de Chef Service +22995421526 /21300289 Marhound2006@yahoo.fr
Martin l’élevage et de la pêche Programmation./
Point Focal
32 KOUAME Koffi G. Côte d’Ivoire MINIAGRI- Côte d’Ivoire Sous. Directeur ASDI +225 20335366/05943838 Koffi_gabriel@yahoo.fr
34 MENDY Ibrahima Sénégal DAPS Directeur de la DAPS +221 338646469 dapsmendy@yahoo.fr
FAX: +221 338646471
35 Asiedu Ernest Assah Sénégal Staple Crops Programme Program Manager +221 3102745 e.asiedu@coraf.org
36 Barage Limone Nigeria CCP (Bases de donnees sectiorielles) +2348022085260 blimane@ecowas.int
37 Abdel Kader Djenepo Mali PIDRN BKO S/C CNPPF Responsible SYSE +223 76102279 djenepo@gmail.com
FAX: +223 21921811
38 Dimithe Georges Togo IFDC IFDC/ECO-WAS PROJE +22892237359 gdimithie@ifdc.org
LEADER C/o Ecowas Dept
of Agriculture.
39 Wirba Alidu Nigeria UNOPS-NIG Head of Office 08106928278 aliduw@unops.org
40 DEL TORTO Adraine Rome EV/FF IFAD/ROME +234 8066358785 a.deltorto@ifad.org
41 Aba Blankson Ghana USAID ACCRA Communication ablankson@usaid.gov
42 Ben Odoemena Nigeria FIDA +234806660072 b.odoemena@ifad.org
43 Patricia WILLS-OBONG Nigeria FIDA - Country Programme Office Country Programme +2348133097362 p.willsobong@ifad.org
Abuja Assistant
29. 44 CISSOKHO Mamadou Sénégal SAPCA ET ROPPA Président de la SAPCA et +221 77 558 1455
Président d’honneur du
ROPPA
45 Ndeye Coumba FALL Sénégal FRAO-WARF- CP13 Dakar Directrice Executive +221 38650060/776379395 ncfall@frao.org
46 RENUZAT Clerde France EU Mission- Team Leader Claude.remuzat@orange.fr
47 Ado KANTA Niger Ministère de l’Agriculture Chef Division Promotion +227 96141661 adokanta@yahoo.fr
des Intrants
48 Sewandu Oza Pierre Bénin PADER - 05 BP 504 Cotonou Point Focal PFA /UE +229 96275952 pierreoza@yahoo.fr
49 Luovic CIECHANOUSKI Nigeria Délégation UE Program Manager
50 Alan Munday Nigeria Délégation UE Head of Section/Operation Alan.Munday@eeas.europa.eu
51 Bagna Djibo Niger ROPPA Président +22796019549 Bagna_djibo@yahoo.fr
FAX :+227920736621
52 SYLLA Kalilou Burkina Faso ROPPA Secrétaire Exécutif
53 Boussou Komlan Nigeria Regional Project Manager +234 8086580371 bosskomlan@yahoo.fr
54 Oliviera Jorge Ghana USAID Food Security Adviser joliveira@usaid.gov
P.O.Box 1630
55 Caudice BUZZARD USA USAID /WA - No. 24 fourth circular Director, Regional +233 0544312059 cbuzzard@usaid.gov
rd, Box 1630, Accra Agriculture. Office FAX: +233 030 274 1365
56 AMAT Mamadou Nigeria Communication de la Commission de Comm. Officer 08132119568 mamadouamat@yahoo.fr
la CEDEAO
57 Angela Osei-Safoh Ghana Ghana MOFA-RTIMP Production Specialist +233 3220 33159 Sarfoh40@hotmail.com
58 BAMABA Ngaladjo Côte d’Ivoire Centre Ivoirien de Recherches Professeur d’Economie bamba.ngaladjo@gmail.com
Economiques et Sociales (CIRES)
59 Traore SY Alain Nigeria Commission de la CEDEAO AG Directeur de +234 8032586402 syalaintraore@yahoo.fr
l’agriculture
60 Bertine SYLLA Nigeria UNOPS Chargé de Communication bertinesylla@yahoo.fr
61 AGUH Joy Nigeria UNOPS JoyA@unops.org
62 Haya DADE Nigeria UNOPS Project Manager Hayadade2001@yahoo.fr
63 Ibrahima MBAYE Nigeria UNOPS mbayei@yahoo.fr