La théorie du boxeur : une image percutante pour mieux comprendre l’impact des sécheresses à répétition.
La répétition d’années à fort déficit hydrique explique en partie la perte de vitalité des chênaies pédonculées du grand Ouest. Malgré sa capacité de résilience élevée, le chêne est affaibli par la récurrence des années à fort déficit hydrique.
À force de recevoir des coups, cela peut l'entraîner vers un dépérissement irréversible...
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2. A. L’arbre subit un stress
STADE SAIN STADE STRESSE
Suite à une sécheresse marquée, l’arbre subit un stress
hydrique.
Sa croissance chute et il montre des signes de perte de
vitalité.
Feuillage clairsemé, rameaux et branches mortes, parfois
de fort diamètre… Une fois le stress passé, l’arbre peut
prendre alors un aspect moribond.
3. B. Les conditions climatiques
redeviennent favorables
Nombreux gourmands vigoureux mis en place
pour reconstituer un houppier fonctionnel
X
STADE STRESSE STADE RESILIENT
Mais un arbre peut réagir à un stress climatique si les
conditions redeviennent favorables, principalement la
pluviométrie.
L’arbre peut alors reconstruire un nouveau houppier.
On nomme « résilience » cette capacité de réaction.
La résilience des chênes est en réalité très élevée.
4. C. Les conditions climatiques
restent favorables
X
STADE RESILIENT STADE SAIN
Si les conditions climatiques continuent à être favorables,
l’arbre recouvre peu à peu sa vigueur et un bon aspect
sanitaire.
Un dépérissement est rarement un processus
irréversible…
Ce processus de récupération peut prendre plusieurs
années.
5. D. Quand les stress se répètent
X X
STADE STRESSE STADE IRREVERSIBLE
Quand les sécheresses se répètent à intervalle trop
rapproché, l’arbre stressé subit des à-coups à répétition.
A tel point qu’il n’est plus en mesure de reconstruire un
nouveau houppier fonctionnel.
Il est alors entrainé vers un déclin irréversible.
6. La théorie du boxeur traduit de
façon imagée cette évolution.
A force de recevoir des coups,
le boxeur s’affaiblit ; un dernier
crochet peut le mettre KO.
C’est le même concept chez l'arbre :
des à-coups climatiques répétés
l'affaiblissent, et un événement
supplémentaire, même bénin aux
yeux du forestier, peut l’entraîner
vers un dépérissement irréversible.
7. En forêt, tous les arbres sont
touchés lors d’une sécheresse.
Au sein d’un peuplement
dépérissant, certains arbres se
montrent résilients tandis que
d’autres de la même espèce
sont incapables de réagir.
D’autres espèces sont moins
résilientes que les chênes :
sapin et douglas par exemple.
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