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JE SUIS APOSTAT.

                      •          0'--­




                          En vérité, en vérité, je te dis que si un hom­
                           me ne naît de nouveau, il ne peut voir
                           le Royaume de Dieu.
                                                    JBAN-IlI.3.

                          C'est ici men commandement: que vous vous
                            aimiez les uns les autres comme je vous ai
                            aimés.
                                             J'BAN-XV-i2 à 2/S

                      . Quiconque fera la volonté de Dieu, celui-Il
                          est mon frère ct ma sœur et ma mère.
                                 M.ulI. XII. IIO-MA.uc. Ill. 31S.
                                       Luc-VIll. 21.


    Je suis apostat, j'ai abandonné la religion de mes pères,
j'ai foulé aux pieds ma nationalité!. Tel est l'anathème
lancé contre moi par l'Eglise Romaine, parce que j'ai se­
coué son joug ; tel est, comme un écho sinistre de répro­
bation, le cri général de ceux qui, n'obéissant qu'à J'im­
pulsion fanatique d'une doctrine erronée ,et supertitieuses,
ne veulent voir dans l'acte de conscience que j'ai accom­
pli, qu'un oubli condamnable des principes de l'honnenr !
-Je suis apostat pour avoir rejeté des erreQfS qui bles­
sent ma raison et mon cœur; je suis apostat pour ne pas
 vouloir accepter la substitution de la puissance humaine à
 la Puissance Divine; je suis apostat pour avoir reconnu
 ,que le seul Dieu du ciel et de la terre est potre Seigueur
-2­
JéSllS-Chl'i~t etPOllf ne vuuloir olléir qu 'h ses commande.
mens; je suis aposlal pOUl' avoir repoussé les OrdOllll<lI11'eS
d'ullc doclrine opposee il la loi J~ charilé universelle qui
nous cOlUmande Je nous aim2r les UliS les <lutres ; j'l suis
apostal clIGU pOUl' avoir dédaigné l'anathème el j'~~XCOIl1­
1Uunicalion d'une Eglise qui ne veut reconuaÎlre d'aulrll
puissance que la sienne el dont la foi aveugle n'est ha sée
que sur la cuntraintll et i'intolérunee.-L'aposlasie pour
eux eSll'abandoll de la religion de ses pères. ou l'abandon
des principes dans lesquels on a ét,~ éle'édepuisson enfance,
quelles que puissent èlre d'ailleurs les erreurs de ces prin­
cipes ou de cette lldigion ; conséqueuce illéYitah!ù de la
doctrine qui Ile considère pas la huel'té wmme la cOllili­
tioll indispensable ùe la COfi'iction de la conscience, mais
qui exige avant de vous accorJer le sacrement du maringe,
le serment -,olcnnel d'élcnr sous la donlination dc l'Eglise
HOlllainc les enfans qui dlli'ent naitre de ce ITwriagc 1­
La liberté de la conscience J es cff!'il ie L.1I leu l' faut l'es­
 cavage Cïl naissanl du sein tic la mère; et cc droit par
lequel ils espèreul nous maintenir sous leur ùomioatioll,
ils l'exercent, en stygrnatisant du n0:.11 d'apostasie racle
par lequel l'cnrailt, d'~venu hommc, veut faire usnge de sa
raisoll el de sa liberté pour échappcr aux funeses consé­
(lueuccs du serrn;~nl arraché au père, les trois quarts du
tems parla menace el la contrainte, sur son berceau, que
dis-je? avant mèmc sa conception.
    D'après ces principes, le devoir le pIns impérieux de
nlOmmc serail de rester indéfiniment stationnairc dans la
condition dans laquelle il naît ;-L'ilpostasic scrail de rc­
connaitre ses erreurs el de vouloir t'hangcl' (le règle de
conduile.-C'est ",insi que l'erreur liait du mal 'Cl engen­
dre le mlll, el que le ridicule peut naltre tic l'absurde.
C'est ainsi, premil'f's chrétiens, que vous ètes aposlats pour
avoir abandonné la l't~:igion de 'OS pères; e'e5t ainsi, "ous
lolOS no~!es marins Je la première Eglisc chrélielJne, et
l'OUS surtoul SI:-Pau!. dout les conseils admirables nous
servent chaqne jour de guide, vous '~les 10'15 nposleJs Iour
avoir nbilLJdonné la loi juive pour suivre la loi du Cbrist;
c'est ainsi, Humains, que '(lUS êtes ;)posta!s pour uvoir re­
"
                                      o


   Jnncé à l 'i1:ültIlric p~ïennc de vos pères cl p01l1' avoir ar­
  l)()ré la bilnllière du dnislianisrnc ; el YOUS FranÇ.'i.lis, An·
   glais, lll'uples e!Jréliclls de celle "i'1il1e Europe qui marclH'z
  aujl)l1nl'bui il la tète de la eivJ!isalion, vous êtes tous
  Hposlats, Hornains,Grees et Héformé3, pour avoir aLandoll­
  lié les sa[:.rilÎcl's humains du Druil!isrue el lescroyanees
  superslilieuse.' des culles de vos püres et pour vnllS être
  rangés sous j'itendanl du Chrisl!... El vous, peuples de la
  lerre que les chréliens convienl à la charilé universelle
  sou" le joug de Dieu de paix cl de miséricorde, musul­
  mans, hO'JÙbisles. idüléi.lres, chinois, algériens, asic(liques,
  africains, américains, autrichiens, vous Lous clllin chez qui
   u'a pas encore pénétré la Parole Divine, ah! craigllt'z d'é-'
  couter les exhorlalions des dignes minislres de la morale
   évangélique, qui parcourent le monde enlit'l' pour vous
   faire partager les bienfaits de la société chrélienne; ne
   quittez pas la Religion d?- vos pères, vous seriez apo5tats,
   voos fouleriez aux. pieds le dèvoit, Je plus sacré de l'homme
   el par cons{jquent vous seriez .... damnés !.... En vérilé le
   ridicule d'une semblable ùllclrille ne Je cède qu'à son
   aLsurJilé.
       L'accusation d'apostasie tomue d'l'lie-même :l!lX yeux
      octous ceux qui considèrent. eommc un crime d'~bandon-
 ,(Der la religion de scs pères, 10l'sque l'on songe qlle le elta,n­
J  gement de religion est la loi mème du progrès sada!. Car
   nous dl l !'ë"SeigneMr : - cdl ft vrril é, pn t)JNlè, .le te dis 'lue
    fC si un homme lle Ilaîl d'eal! el d'esprit, il Ile TICtll   l'litrer
    cc da'ls le Royaume de lJiw») (Jean Ill. 5.) c!Si quelqu'un
      cc 'l.:imt à moi, el ne hait ~on Tlère, sa mèr!', sa {l'mm!', se§
       lC en{alls, ses sœurs ~t même sa propre vic, il    111' peut êlre
       cc mon diseip1e,ll Luc XIV. 26.-Comment tonccvoir cn
      elfet qu'on pl'ul naîlre de nouveau, si ce n'l'st par le sens
      spirituel renfermé dans la Parole Divine; cOlllment con­
      cevoir qu'on peut. naitl'C d'ean et d'c'i prit, si re n'est Ta,
      tionnclcmenl el spirituellement par la raison qui rn,jeUe
      les erreurs du passé pOUl' suivre l'cnseignemenl nouveau
      que le Seigneur a ju~é convenable dli nOlis donner, el par
      ln vie nouvelle nécessaire suivant ces pl'éccpl,'S ?-COIH";
      ment concevoir que Dieu, desceodu SUl' Jalcrrepol~r l:lre
-   4·­

lni-môme l'exemple Je toutes les verlns qu'il venail cnsei~
~uer au monde ait pu dire aux juifs de haïr leur père,
leur mère, leurs frères et sœurs, si par le sens cac]lé de
ces paroles II n'{lvait pas entendu les principes dans les­
 quels ils étaient nés, dans lesquels ils avaient été élevés
 et auxquels ils restaient atlachés pour leurs mauvaises
affecti<>ns? ('Al langage aujourd'hui ne nous étonne nulle­
ment, lorsque nous songeons que les hommes auxquels le
 Seigneur s'adressait alors étaient incapables de rien com­
 prendre àe moral ou d" spirituel au-delà de leurs affec-,
 tions toutes sensuelles.-Ces paroles, aujourd'hui, vraies
 pour nous dans toute leur plénitude. nous enseignent que
 le véritable progrès social et le principe même de la Hé­
 génération humaine, but et fin du christianisme, ne peu­
 vent exister que sous la coll{iition indispensable du rejet
 des erreurs dont n(lUS sommes imbus, soit par hér~dité,
 soit par l'instruetiun paternelle d'après les principes de la
 croyance et Je la religion Je! nos lères.-lJour progresser,
 pour nous régénérer, c'cst là l'instrudion Divine mème, il
 falll quilter la religion de ses IJêres, tant les principes qui
 les dirigeaient, que la "ie qu'ils menaient; il faut vivre
 une ,'ie nouvelle conforme à la érité qui éclaire noIre
 raison et au sentiment do juste qui affecte notre conscien­
 ce.-Dans la liberté de conscience nous trouvons la voix
 "'éritable à laquelle nous ne pouvons resler sourds, sans
 être en opposition avec la l<>i Divine.-La véritable :IpOS­
 tasie est doO: de rejeter la "oix de celle conscienee et d'a­
 gir contraircDwnt à la con"ielion sinc~re du cœur éclai. é
 par la raison.-L'<lpostasic,cn un mot est,la vie opposée à
 la sincériLé de la conscience.
     Par qnels étranges sophismes, l'aposlasie ELst-elic deve­
  nue, sous l'enseignement de la Doctrine Romaine, la rc­
  nonciation à l'erreur, et par ce fait seul, un stygmate          J'
  d'infamie entre leurs mains pour ceux qui doutent et re­
 jeUent cette infaillibilité. On ne peut le cO1eevoir qu'en
 parcourant l'histoire ténébreuse de l'Eglise Romaine, de-              ,
  llUis le jour où l'esprit du mal pénétrant dans son sein à
  la place de la charité, elle inventa le dogme irncompré­
  bensible de la Trinité de truis pers01'lnes Dü'Înes de toule
5­

   étrrnitl, et subslitua une unité de Irois Dieux à l'unilé Di ­
   vine.-Depuis celte erreur fondarnt:lnla!e, par ltiquelle
   elle a entrainé toules les autres Eglises après ('Ile dans
   des erreurs sans fin, nOlis la voyons marcher d'erre.urs en
   erreurs, chaque jou r plus fatales dans leurs conséq uene es,
  su ustituer l'intolérance â la chari té, et finir par le dogme
  de l'Immaculée Conception, dogme qui épouvante la raison
  humaine et détruit l'essence m~me du christianisme.
      En elfet : La foi du chrislianisme repose sur la nûces­
  silé de la Hédemption par l'lncarnation Divine. -Dieu est
  descendu sur la terre, dans les derniers pour cher­
  cber et sauver ce qui était perdu; Le Divin pour se sou­
  meUre aux infirmilés et aux faiDlessi's humaines el pour
  subir les lenlations indis-peosahles pour opérer la Rédemp­
  tion, a dû nécessairement prendre 111umaÎn du sein de la
  femme; l'humain seul pouvait, dans le Seigneur. êlre
  soumis au x tentations; par la couception du Divin dans
  le sein de Mal'ie, l'humain du Seigneur revèlissait par'
  l'hérédilé maternelle toutes les Ïnfrrmilé's et les faiblesses
  humaines.-SuppOSf'f aujourd'hui Marie pure du péché
  originel et lui 61er le principe de corruption humaine,
  c'est faire d'elle un Etre Divin, et détruire par conséquent
  le principe même et le moyen de la Rédcmplion.,-C'cst
  ainsi que l'iofaillibilé hurnaine de la Doclrine Homaine se
  substituant à la Puissance Divine, délruit mème toule pos~
  sibilité de cïoyance au chrislianisme ; le Seigneur dispa­
  rait pour faire place ait Souverain Ponti{e et à la Saïnte
   Vierge.
     Est-il étonnant ùe voir un homme qui se noie chercher
  à se cramponner à tout ce qo'il renconlre sous sa main,
  mêm~ à la pierr~ vacilJatilp. que !Ion propre effort délache
   du rivage ct qui vient hâler,pal' sa rhl1te, l'heure suprême
   qu'il espéraill'elarder ? .. Telle ('st l'image réelle et frap­   -   A/IJ

J pante rullachant Homaine che~t -ù échapperTa s'a iüine,
   en se
          de l'Eglise
                       aux viCil~inslilulioïïS(]c
                                                        il
                                                           France;
   pendan.l ~es sièeleselle a.d~':é de s;,s mains le ,s~in de
   celte gencrcuse France, Jusqu il ce qu enfin elle 1~lIt en­
   trainée ,oule sanglanIL~.!JlGUI'II·ie au fond de l'aLi.me avec
  elle !... 'l'OUles deux sonLlombécs dans l'abimc· creusé par
-(î­


  cet orgudl {jui poussail l,~ ~.o'Jvelail PDnlif. il inscrire l'n
   lelln;s sang:Jnt~s SUI' la terre, q~C scul"il availlc «roil de
   Qisposer des ucslinées humaine~, que seul il dispo~ail à wn
   gré du ciel et de l'enfer! ! Par ee mèmc orgueil de droit
   Divin soufilé au cœur des Bois et qui faisait dire à louis
   XIV L'Elat, e'est ..!!lOi! !. .de mème que le Sou,'crain
   Pontife procélmail qlle Dieu c'élait lui! ! !
        La ,ieilie France n"~sl plus-qui pourrail dire anjon"­
    ù'lll1i que la France soit Catholique l{omaine, ql1i o~crait
    sonteoir que ses dl'stinées dépelllenl encore de Honle'? et
    que 'h(lnneur (h~ sa nationalilé soit sous la prolection de
    la Bannière Romaine ?-Suffil-il d"ètre né dans une Bcli­
    gion pour ètre réellement dc celle Heligion ?-N'cst-ce pas
    la' ('o~~~liun et la "ie l'apr6s celle con"icLion qui font
    réênelllent la Heliginll ? Qnel est le llomhre anjoHll'hui
    de }{rançais qui pourraient réponJre la main sur la cons­
    ciencc, je crois au P<ll'c comm(l le représeotanl de Dieu
    sur la terre el je ne veux. viwc qm~ sons ses lois ?-L'in­
    d-ilTilreoee (l'ailleurs bi,,'n reconnue ùe h Franec en matière
    réligicui>c el la llreuve manifesle de f:on incrédulilé n'da­
     Missent-elles pas d"uue manière péremptoire qtl'ell~_I)'est
 IIPI~s catllOliqne romaine, ct qu'clic est dans cet étal tran­
J srtoire qui prè~ède I~~lurs délllS ie cœur_0_~_!J!ommc Je
     l)!lssi~ge (1'.!!l}~ç.rQJ'i1nJ:.Ç à llJ!~_~~lre, d'une convidiol,1a!lan­

II   ~éepon!" one~~viciiunnoa el1cort~ oUl'erlcrncnt
  , {1i'.c1él'(~.e.-Tjr;.,iliée('n lous sens par ses prêtres, par ses rois.
   ,varceux-Ià même quidcvaicnt la guider, laprot6ger,ctqui
     lle s()lIg~~ient qu'à l'exp!oiter dallsleur propre ir:l~lôl per­
 I
 J   sono,-l.Qa Frélnc"])en est arrivée il ce poml Ile nc plus
    noire qu'en son honneur cl en sou génip.-Elle a brisù
     son passé. el cc P:15Sé, c,~ sout ses-vieux Bo:s. sa 'i'i1li~
     Religion 1." Car dle a suhi, comme lo:Jlcs los n~llions du
     moudl', l'illn lH'nce d,':' dellx pri Dei pc:> qui décitlcn t d tI {JiS­
     sé cl de l'avenir des destinées humaines; du passt par le
    fanatisme et la ~upPI·stilio';:,-j_Q..-l'a'~llirJ~ la Ht~r()!"mc et
    la Yérité.-le__~!apea':!...49)a nOIlYello Frili!~st l'Hù~)e,
  1 ,.~Eénér!lioD, ~bcrt~dc consciente, ct c'esl Je séfllilllelit
 1 de sonnonneur qui la g'Jiue daus celle uourelle llhase Je
    ses destinées.
:.'

                                ~7-


        I.a FI'3nCe nouvelle commence il là nMorme; le pre-
  mil~!:-Jjni ~a         les fOp.III~mens de son nouvel i'diftce sorial
 1fuL Loui,s, ~ Cil ütablissant les pJemiëres bases des liuertés                LvYI'~ IX
) Jc l'Egjsc GaHicaJ?e.-Dcpuis celle époque, nous voyons
   gT,llHiir cetle lutte entre 1l'5 deux rincipes qui ont déeitiré
   la France, et veuil' ec aler enfin comme un orage formi-
   (hiJle en 89.- D'un cMé la l1éfurme-1 ct la ïibcrté de 1 J
   cÙ:ls<:ienee, de l'autre, j'absolutisml' ell matière (le foiLrc- 1. 
   ligieuse et oliti'lue,,-Lugobre ct saisissante hisLoire qui
    nOlis aIt assister, palpitants, au m_~'<:,je" la ~or-                  0
    l~,_cim; éclairée r de l~ u()1Jlt'sse française et
   de ses adhérl'llts à la St.-fiarthélnmy SOlS Caherine de
   llé~ljcis, d'c'::écrahlc mémoire! .Faut-il le dire? L'iniolitié
   naturelle d~s Îutérêts hUIl,wios uOa pas pu sui1ire pour j'ac-
   complissement de ccl acte abominable ; ili~ _ pour as- -1
   soupirJ~.ç[i.<l!JJ<!.~o_oscicncealarmée d'un semlJlahlc at- 1
   ~It, il.aJalll! lUI bref Ill~mc du Pape, une indulgence 1 ~i 1
    Il1érière, les exhortations, l'ordre mèm~ du_ vi~,li~dll                 (; U
   Christ, cl'égorge!' pour la plus granlle gloire de Dicu, ses
    frères, ses amis, dans l'omhfl~ de la Iluit. au mépris même
                                                                              ""
   des sainies lois de l'hospitalité!,. seule l'obéissance ahsoo
   lll~ du fani1iisme loUlain a pu cümmetlre un. pareil forfait._,
   -Sons les nlènlCS prélex.lcsfèlit:'ieux, pal' les mômes mo-
   Jens nons 'o)'ons sIlCct'ssivC'llwnt s'accomp!~r l'assassinat
   O'UlI des meilleurs 1JJOil3Hlnes de la .fra[Jc~ pal' 1
   la main d'no Havilillac ; nons '0)'on5 la Frant~e gémir. op-
   primée s(jlJs_I~.s 4.:.1~gllCYim ndi( Iles des;:-fk~ étranO'Q.res
   et d<ig,;;.. tprètC'l's, ~~~s~d·tllrèrC's et parjul't's; nans-
   assis~()ns il la démoralisation ~t il. la ~~str~lio[,l' pour 1'as- li
                                                                                  f~)~
   SOUVir. du reste de eelle clÏl~"arcresque 1I0blesseYan...;
   ~~ sous la hache él'iscopde du carJillal Hichclicu;                       )v- b; I.-.:$'
                                                                                 J




   nous voyons les InilSSd0res et les pers(~c~liotls des                      ~JF~
     ~s: lèS. Jragon~~t1~s sous ~~.!J~, el en- 1
    fin la Hevncatlon de 1 EdIt de Nantes qUI expulsa 
   de ~a 1:- r? !Ice les mal hc~reu x. que "Gll'acho catho! i'lue, 1'0... J
    ln ,II ne Il a pas pu abattre! ! mcs.uro la plus funeste a la           c:::1
    prospé!2:é de _la France,. tlU~ p-?ovait sngglher- s~n plui JI 1-
    mortel~~~e~nr ; me3urc UlllwlllllpHl cl barbare, <]lll r0[~lU-·

                                               h




    lait il l'etrangel~ses cllfan5 les plus inùu5tJicu~,~ délruisant
-8­

                    ainsi la sonrce même de sa prospérité en portant aux pl1is­
                    sances qui voulaient bien leur donner asile. le secret des
                    richesses et de I~~érité de leur patrie.
 1)t~       _            Rome, répondez, qu'avez-vous fait de cette F!ance,
      . S           votre fille aînée, comme vous osez encore l'appeler, et que
                    la Providence Divine avait laissée sous votre direction?
                    Que sont devenus, sous l'enseignement de ~otre doctrine
                    monstrueuse, et l'autel, et le Trône, et le sentiment de la
                    nationalité '?~~ n'est plus ~'un mQ!en.__ de~~!,rup.
                    tio~ ; ~ qu un instrument d'oppre!!sion, et la na­
                / _tlOnalité qu'un sentiment d'antagonisme indescriptible
                    noyé dans l'erreur et Ia..__superstition.-On dirait que
                    l'ignominie du règne d~uis ~ les turpitudes et les
                    excès du pouvoir1Royal et du pouvoir~acerdotal n'ont été
  N6 - - Il permises parJaI)Îvioe Providence--;acetteépoque,que pour
                    servir d'excuse anx terribles représailles qui s'apprêtaient
  n-2N y 5' _ ( ~o?tre les abus lJu~ l'on av~it fl!its du saint nom dela re­
.                   hglO,n pour asserVir les nahons !                              _
     ~_                  L heure est enfin sonnée de la rétribution, après six
I~ ') /     ~	 siècles de luites sanglantes et de préparations intellectu­
                     elles. La conscience humaine outragée. les plus noLles
                    instincts de l'homme avilis, se réveillent enfin, et par un
                    suprême effort, halaient toutes les superstitions du passé.
               - ç'est qotils dlL~ ~Jê1ttE!..!!9brê~se, aècJ~é§~~!lie ; c'est
             J( CMirabe@)qui guide le peuple français- à la conquête de
                     ses droits; c'est le principe de la réforme, de la Régéné­
                     ration, bases mêmes de la justice et de la vérité Divines,
                     qu'on inscrit sur le Drapeau decrâ France nou~; de
                     telle France dont la lutte commence ave~rme de­
                     puis Jean Hus, louis IX, Bossuet et par les idées libérales
                     de tous les écrits philosophiques, littéraires. scientifiques
                     de ces intel~ences élèvées et provident~lIes qui ont ajouté
                     un lustre éclatant, non seulement à la gloire de leur patrie.
                     mais aussi à la civilisation moderne, en la guidant vers-Ole
                     but définitif de ses destinées, le bonheur de tous les peu­
                 )
                   1 pJ~~1!ar la l.tègén.él~_!ion !. .. 89 est une époque humani- .-1


            '1
     ArrJ _ 1 ~! Il ... ah, pourquoi faut-il que même nos plus nobles
                 L~S soient entachés d.Il-.ITim.i-hérMitaire, lorsque ta rai­
                      lion par la vérité n'a point encore mis un fre-in à nos pas­
-9­
     sions humaines? Pourquoi faul-il, pour revenir ,'1 la vé ­ 

     rilé, que nous déchirions notre propre sein? l)ourquoi la

     lutle esl-elle indispensable, pour efl'ace.r dr...f!.otr:.e.Eonscience

     l'erreur et le mal, et pour y substiluer la vérité et le

     bien? ··Pourquoi ces granùes révolu lions et ces grilndes ré- 
         Î'
     formes sociales ne_peuvent-el1es s'accomplir sans ces l..!ttles j       N:J
     terribles, aés~~érées où le san~ill .n coule.J.J]ots ? •.•
     Tesoecret" sont impénélrables, ô ~eigneur l ce ne peut
     être l'ordre de ta Divine Providence, mais llne loi de Lon
     ordre Divin de créalion par ta Divine Permission _; parce
     que ne pouvons progresser vers lOI. que par nolre libre
 ------   .
     arbitre, a,'ec la libre volonté de nos cœurs; parce que notre

     nature déchue ne peut se décider, qu'après_une _Iulle 'io- J

     lente, à se détacher de l'erreur et du mai qui nous séparent

     détoi, et pal' l'excès même de l'erreur el du mal.

         Enfin'" le principe de l'avenir ~a vaincu le ~ pri~cipe ÙU) 0 r;) J Pc.NYj'
     passé "; enfin celle première conquêle à laquelle ont pré- • ~ y,./I!IJC
     Iudé six siècles de lulles désespé.·ées et d~évolulions san· 
     g!antes, est accomp-lie pour lal;'rance, el la ïTbërIe.-de
      çonsci~nce est insc.rite avec le plus g~néreux de son sang
      sur son nouveau dra~au; avec se~ie~nsÜ1Qtions a -) I~n
      disparu l'absolutisme Royal et monacaf de droit Divin. --- eIJY1
      Le Génie le plus étonnant des temps passés et modernes
      est celui que la Providence a choisi pour assurer le-!.p..r.e-­
      miers pas de là France vel s ses nouvelles <1eslinées, Soldat
     du drapeau Tricolore, (1) c'est par la glolfëëïü~
     1er. prélude à l'affermissement de ces destinées; c tst cn
     refoulant dans son anlre ténébreux l'esprit du mal et de
     la superstitiou qui poussent les rois il sc coaliser dans l'e5 ­

         (1)1 n'est pasinutilede faire ohserverqued'3pl'ès le langage s)'mLolique

     des Sainles Ecrilures, les troIs couleurs sonl le symbole des Irois grands Erin­

    (~~~s Divms el sociaux qui doivenl servir à la Régénéralion humaine, Le

    ~~" l'écarlale est le s~-mbole du céléSle Olt de l'amour de Dieu qui Con­

     JOlnl; le(hl~le'>-~'!i~ole ou "emblême de la ,-érilé éclatante qUI ,éclaire

     l'intelligeôce; ct ~ le s)'mhole du medium spirituel qui sert de moyen

     pour la conJonclion olll'union, ou de l'amour mutucl.l'rillcipes représenlés

     soeialemonl par la liherféqui esl l' essence !TI~lIle dc l'amour, car on ne

     peut aimer que volontairemenl; l'('galité dans laquelle 011 [le peUL êlre

~
     que par la vérilé qui vons fait reconnaître que touS les hommes sont égaux

     8Ul yeux du Seigneur; la fralernilé qui ne peul exisler qu'aulallt que le

     senliment spIrituel de l'amour mUluel {lU du proebain Il pénélré dins le

     cœur de l'homme,
l'
1


                                                     -10­

                            poil' Ile	 courber Ile nouveau la France !'ol~2__ .!~?-joug ~e
     })è."'Y j   _-"        l'ancien rÔgl!!.lc,3Cest eilUlla-Hanlclc sa plljs~nnte (~p('~e la us
                            ces illustres champions tic l'absollliisme Je druil divin,
                         1 <jue l'élu de la France reconstitu sur Je nouvelles ha~
                            la nalionalité Frall0aise. llais l'acle le il us Impol1âiïi Ju
                            règot' de Napoléon (on Oll larde!'a pas à le recol1llilHrc)
                            quoiqu'il ait élé représenté )lnr l'esprit Je parli l'omrue nne
                            tache Il su gloire, l'acte ~1~lIs importanl Je ~on r(~gne fut
                            sa conduite envers le SOllverain Ponlife Ù Fo~leal1.
                            Par la violence mèmc exertléc ti1vcrs ie SOLlverailll)onlir~,
                            il rulTinslruolenlproviJenlfël de la .dcslrucl~I'-!.....~lé~liï1~ive
                            de ~pou!9ir monsl.!.ueux qui prétenuait se substituer à la
                            Puis3ance Pivine, el il s't'st assuré Oilr ee Llil s('ul la re­
                            connaissance de la l}o~lérité. N(lp~léon Ile voulait (lue
                            rostreindre le pouvoir do Pape à l'e .. crcice Fpiriluel tic son
                           .~llcerdoce. mais, cn réalilé, C'l'st depuis celte époque ~ue
                    l     ~~uissancc 1l )iriluclle a élé complèh~l~'lelll-.!~lrllile; cal'
                            dès r(~lte lcore il a l'lé impossible pOlir IOlls ceux qui COll··
                            servaient encore Jl~ moindre doule ~ur la nalure Je cclle
                            puissance,. de ne pas reconnaître la vunité des prétentions
                        1/ de Rome; lesJEudrcs du Vatican étaient à jamais éleints
                            par l'épée victorieuse de lilTG'inëe; le Il;)l)) n'a plllS été

            o	
             <.J	
                           le rcprégentanl de la Divinilé sur ia terre, dispoS:llll il sun
                           gré des destinées blllllaincs, mnis nn Sil!ple morlel sujel,
                           comme tous l~s autres hummes aux, liJisirnml.lables de la
                           Providence. Après ccl acle, le plus importilllt qu'ail
                           ja.mais accompli al~Clllle natioll, qui oserait dire cncore qlle
l
        1).; tJy S ~ ~.peau de la Frall~ soit IC~[1~'au. tl~_cathuii('is~
                           RoJ'nalO ; qUi oseraililirc qlle cellli qUI rl'Jdll~ la 1)oclnne
                           Romaille renie.pnr ce rait scul,sa na[iollalit( i'ranf.aise ? .•
                               Tel est, cn résumé, aussi sucl'lndclTlcnl que j'ai pu le
                           faire, l'ünalyse dn selltimenl ri:isonné glle j'éprou'C pOlir
                           ma naliooalité ; je le sens par la salisfar.iion illtéricurl~ de
         J),,-       .l (mon cœ~r ct ~~ n~a r<lis.ol1, ce l!oil è,lre l'èlémt'n!...:~,:~~I:Jhle
                  r;       de la natlOnallle r, ranCitlse. le Sl'utlnlent de la nalIOlla­
                           lité esl hOllorn1llc cht'Z"'touf" les pellplc~ J~ la lerré ; mais Il
                           ne doil pas eXI:iure,l'Ii('z le "rai chl;~!;311, ec!ui Je la charilé
                           ulli"ersellc qui doil unir lous Il~S hommes entr"~ox ; cl'pell­
                           dnnlla doctrino Humuino restreint é'i Ïdernll1l' ni ce seull ­
-11-

 OH'1l1   il celX avcc 11~sfjn('ls seuls vous PotJ't'z Ôlre dans 'une
 lllèmè 1:iI1lI11un:llJl~ de    .Fui on de noyance, COIÙ~Dt

  donc scmil-il possible, dons un [BjS COlllme le noIre b,ù
  tanl (le cl'uyances dil'l'l'st'S se heurlent, comment serail-~l

  possible au plèlre calholique Humain de prôcherluharilé
  1IIlivel'~cllc, comment penl-il 1I0US conseiller d'appeler
  f~ceux-lil mê}lîC qne les principes de la Folon de la
( Del:!rin,": cO~ld'lmnenl (lUX, p,('~n('s EI~rnl'lh's ('orr~mc !:llgnc-
   nais t'l ilt'r611qucs, En 'cnte, la raIson sc conlol1d a vou-                   ~T:?N;<? j
  loir cOll,prcndre l'r.spril de Hom'~, laodis qu'il nOl~,; esl si
  facile el si doux de compïcndre le Sl'i;;nl~ur quünd nous
  li:-ons sn pllrole el qu'il nOls dil: ( Ccri est mon corumèln~
   (1 dCrrlP1l1 :   que vous vous aiHlÎcz les uns les antres wmmo
    (c jJ VOlS ai aimés, »                                                .--....,--:7
         Puur 011115 dans cdte lointaine colonie, fondée .p!.rJa
   naliOllulil~ franc,lise el prJ'gn'sôillll Cil paix sous le gou.....
   vmrl~llIellt li Lé?a1 de la., Grnode-Bretagl)c; pour nous ~
   fJU'11l .in~te ~elllill1('nt altarl!11 sillC~rem(~nl il noIre mère-
   palrie; pOlll' nons 'lui donnons 1111 exemplc frïlppanl, (Iprês
   61i .:In:; de conqnèle, de cc (IlIC peul èlre la 'ivacilé de ce
   scaliml'llt nlltiollal pour cctte Francc que nOlls chérissons
   l·t~s~t'd(lIIS à ,i nsle 1itre-;'i, CJ use ?Cf_ :.!l~lns_générel1se5 ~ui
   la (lIs[tngupnt l'ulre loulcs ks '1~llùns; pour nous enfin,
   qui Vi"olls.r.nc()rl~ de ~O!I hOl1ileur quoiYllc r;e vivilnt plus
   SOIlS sa prnlectioll; jl'. ne puis (<lml'tlrü qu'il apparlienne
   ~l lin pl'èlre be!gl', anglais ou irlalldais, Je décider d'un
 r poinl d'llOlll1l'lIl' dl' cclII) nalioilalit"~ ; jluisque la I!Uctri.J1C)
   HOlllaine est Idle-IlIl~llIe cnolillée sur le scntiment de la ')
       --.     "       ,
                      ------.----~.       •~.             • f - -----0--..
   n~uhte L honneur fran!.:(Hs. 'n~(Jn.als seul peul en
   N,'c jllg': ; cal' nOllS le reccvons ell n:liss,llIt de nos pères
   aven lil il',""llO.!S le Sllcons avec le lait de llOS m~rcs/c'cst
   le SI'l1ljqll~111 !ll,':me de Ïa vie Français(~ ; il (J pn èlre quel.
  quefois entaché (l'pl'l'eur, mais sa 51IH:é'il~ cst toujours telle
  '1"'3 nOliS SOlllmeS loujDurs prèls à le dùfcudrc ail péril do
  110S jOllrs. Eclairé ;'''1' les prinlipcs dll v,'ai christianisme, J'               Dctf'Yj'
  le S~1l t Ùncll t:de ItlOnncl1 r f ran~~(1 is,. ne pelll .Je"?Jl:r que le           ~WD~C-
     ilils bea" 1111'1 de ~n'e llc la Jlilll~>ll lUlus genûrc~se du
  ~e ; q1li oSl'rail préll'IlÔl'è alljou'fl'ilui surtout, de le
     conll'oler par i'ùh~i~sancc absolue à une directivu é.ll'uQI'"
~   12­

         v
         .~
                ,1   _
                                                                   -x­
                         gère à, notre 'érilab~e .ronscience ? .Jesu~9 ~~~nç~josqu:à
                         la moëlle de mes os, c est nu nature heredltalre et III re­
                         sullat de ma Yolont~f'mais cela Il.!L...m'empèche nullement
                         d'être aussi Ang!.aisavcctoute la loyauléd'un-Françaisvrai
                         clïrélien.-Qut'Ile est la puissance qui peut, sans èlre in­
                         juste, vouloir exiger de moi autre chose 1-Je le déclare
             t           même :-'Je-Îuisfillr.d'ètreJ~JH~.adololtif.de ]' AngJçl~r_r e t
                         non de cet! vieiHéVAngleterr qui cherchait la satisfaction
           cD            du désir insaha e e son ambition égoïste dans la ruine de
                         ses voisins; non de celle vieille Angleterre ennemie achar­
                         née de ma noble patrie et qui ne trouvait de relàchement à
                         sa haine séculaire que dans l'abaissement de sa rivale; non
                         de celle vieille Angleterre dont la ci'Oyance était la prédes­
                        tiDation et qui s'écriait que tous les peuples de la terre de­
                    (J (vaient disparaît~~snrface du Globe punI' faïï-CpTllce
                  () à la race anglo":saxonne dont le bonheur ne pouvait ex.l"Jèr
                       que s~u.s)a condition de la.ruine de tous les autres; mais
,1
          ~             de ccttejcune et génére~ Angleterr notre sœur aînée,
                        qui la première esl entrée dans es voies de la Héforme ct
                        de la Régéuération sociale; Je ceUe Angleterre qui ne
                        voil plus dans son ancienne rivale que sa digne émule
                    1 vers l~~grès 9.!!L@assureLLe---.ho.nhwr de tou~eu­
                    i pies; de cette noble Angleterre qui a inscrit en leUres d'or
                       sur son drapeau; Li~é de tous les peuples, Protection
1::                    de la liberté de consci~nce ; de celle Angleterre enfin dout
                        le Gouvernement, dans notre colonie, s'associe an pieux
                        souvenir du peuple de Maurice en élevant au fonùateur de
                        Ia colonie un monument de respect, comme le juste triTitit
                      l payé aux vertus et au nolJle dévouüment d'un des vieux
                        Généraux de la France, d~rdgnnals le vrai (ondateur
                      de noIre colùnic. Je suis heureux et 1er de eompter mes
                        frères les p1üs nombreux sur cette noble terre hospitalière
                         I
                        de la Grande Bretagne où ont dé recueillis,-par de pie}lses 
                      I m~ins, les restes mortels du (lign.e~J:Iik![Jl-Lchoisi par)
                        le Seig!!fYr ,-~Q!!r révéler au monde les <:élesles ~é.!-ifes· qui
       t-a CoY          doivent éclairer a raisorf' humaine égarh~, d~'réu·nir dans
      (0; f-''/)       un seul sentiment e c arilé toutes les oaLÏans de la terre:
      J",,-,ot] ç
                             <t) Emmanuel Swedenborg, iulum(' à Londres.
-13 ­

           Si ce sont là les principes de l'apost asie, en rejetan t la
        doctrine Romai ne, je suis aposta t; et je com'ie à celle
        apostasie, non seulem ent taus mes frères de Maurice, mais
        eocorè-'to.!!!J~jl~!!'ples de ce monde ; sous la_~éreuse im­
        pulsion des idées ~elles de_réforme et de Régéné ration 
        de(la FrEEQ ut de l' Ang~terre_J Car il est écrit: «         QUi.j
            « conque (tra la volonté      Dtéu, celui-là est mon (rère, et
            '( ma sœur et ma mère.)) (Math. XII. 50-M arc Ill.
            35-- Luc VIH. 21.)
                                           EDMO~ D DE CHAZ !L,

                            Disciple de la Nouvelle Eglise du Seigneur.

                St. Antoine.,   t~   Juin 181S9.




                                            --.,.. ...--0 ---­




        )
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             1)1:. N l'.J
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                                                                          j



                                                                 B-­

                    Après avoir prouv{~ lJl~(~ r"posla,ic n'esl pas le change­
                 ment de TIclig-iofl ; jll croi, utile J'ajollLl'" ici cet extrait
                 des ouvrages tle niche,' sur ce mèillC sujet, p01l1' eellX qui
                 croient pal' un falD: puillt dÎ1UllilCUI' qnc Il'lll' ll,dionalllé
                 Frallçaise est COillpl'OUlise par leur sép:Halioll d'avce le ca ­
               (
                 tholicisme Homain ;-ils poul'ront sc tou'nillcra qlll~ pOlir
                 nous surtOllt, fr,lnçais lJ(s dans l'Eglise G:lI~le. rjc!I ,Ùsl
              ( moins exact qns- de croire que 1l011:; abanJonn9i1s la Religion
  ~èNyj
                 de nos _p~res en r~lI~ la du~ll'i'~e i.~o,ma.iile ; la Helig'ion
                 de no" peres est resclI/omer,/ (W (;f1JïS/Ull1//ltC donl nous
             1<Jyons (lcrdu pour aimi Jile la ll'adi!ifl~verilé, par_ra­
'b2 1J Y S - ,	 dulléralioll éLI'all~'ilite ~~ Lous 1ëSilOgmcs du christianis ­
                 me par l'Eglise Romaine, ail point Ilu'i1 Il'e.;l'ïl1l1sp.lssihle
                 de lrouver que l'intolérance, l'arbitrairc elle despotisme,
                 là où nous oc dcvl'iollS voir qu'iudulgence, miséricorJc ct
                 charilé.


                                             EXTHAlT D'EDüUAPD HCI[lm.


                                                   OU   CiBNGE~ŒiT      liB REI.IG10N

                                                               Or	 le   g~ccrJocc   ôtant changé, il fdut que
                                                                   la   U1 ~l!il ulHSichall;.;éc,
                                                                  (SI. L'aul aux l1ébrcux dl. VII, Y. t2.)

                      Nous arrivom; aclu':l11emcnt ail plos commun des prétex­
                   tes doul se servent les hOlt1l11l'S pour se dispellsl'f J'adopter
                   une nouvelle doctrine: ce prétexte qoi pl'écèdeJa rMexion
                                         ' · a crüllll(~ (e cl.anger- cl e re l"IglOU."
                   ct l' examen, esl touJours 1 '            j"-l' 1
                   Il se trouvc dll'Z le 1U:f el chez III c!lrélien, cbez le maho­
                   métan el chez lïd()l~lre; el e0ll11l1e l'un ou l'aulre rie ces
                   qllalre sectailcs est supposé dans l'cl'I'eur, la crainle de
                   changer de reiigion ne peul ètrl', cl)'z les trois illJiviJus
                   qui n'onl pas ~Iivi la l'OU III (lu (lllalt'ièOle, qu'un préjugé
                   d'enfance, uu résullaL Je l'ëùucalioo des mœurs Ou de
                   l'habi tuùe.
                      La conscience se forme en !'llomme J'après les inslruc­
                   tions qu'il reçoit au herœau ; ll1Jis il )' a nécessairement
-15­

clans les haùilud·:s <11'(luises par ce moyen be::lUcoIlP de pr~.
jugé:> qWJ nous respectoiJs sall5 trop nous co rendre ~ompl~.


   13eaucoup Je   gl'llS sc font un cas de conscience de quiller
la doclrine aYec laquelle. ils onl été bercés.         « Je 'VeUX
mourir, disent--ils, dans la relir;ion de mes pères, » ct ils
ne s'apcrçoivcnt pdS quc celle croyance qui leur pal'aîL si
chère aujourd'hui, il y a longtemps qu'il~ L'ont mise en
ouùli ou accommodée à leur guise. Les dpvoirs qu'elle
prescrit, il )' a Jorlgiernps (IUlis out cessé dé les pr)tiquer.
Sur mille pcrsonJll's qui allèguent la crainte J'ua change­
mcnt Je religion, il n'yen LI pas une penl-être qui ail
g-ardé intacte Jans sün ccenr celte religion daos laquelle
IOlTt le mODJe déclare vouloir mourir.
                                             Q


                                                                 •
Au l'L'ste, ce prétexle est celui qu'on peuL faire valoir
contre toute inr.ovation utile: c'est celui que les juifs
charnels avaient li la bouche lors de l'avènement dn Mcssi~.
Une craiute qui est anssi souvent plus 5llperstilieuse (lne
légitime, n'est pas un motif suffisünt. Un prétexte dont on
se sert contre la Yérité, aussi bien que contre l'erreur, ne
prévaut rée!icment ni contre l'ulle ni contre l'autre. L'ab.
hé Larumenais a fort bien combattu lui-même cet argu­
ment, assez ordinaire aux philo30plles du J.. ruier siéele,
qui recommandaient à chacun de vivre dans la Reli­
gion Je ses pèltS. « Pn fils, disaient-ils, n'a jamais
 «( lort de suivre la religion de son pèf(~! Ainsi, en ma­
 I( tièl'c de religion. Jit l'au leur de l'Essai SHI' /'mdil(érence,

« la naissance déeide de touL-Ici, ("est un dc'uir d'èlre
( pol),théiste, et là c'est un devoir de n'adorer qu'un Dico.
 « La foi doit changer avec les climats, varier selon les
 c( degrés de latitude: autant de pay~, aulant lie c1e'oirs
 « Jifl'él'cnts et opposés-chrétien co Europe, musulman
 « dalls la Perse, idolùlre au Congo, vous rendrez sur les
 « bords du Gange ]l'S honnenrs Jivins il Vishnou.-Volre
 « pèr(~ un peu crédule adorailllllc pierre, un oignofJ, con­
« SCHCZ ce culle domcslÎque. Unfilsu'a iain/ais lort de'
G~

                      « suivre la religion de SOIl pl:j'e; mais celte religion est
                      « indigne de Dieu ct dègratlunte l'our l'homme; n'impor ­
                      « te, "DUS y êtes né, cn professer une autre serait une
                      « inexcusable présomption.»
                   ' La_vlloWart d~s hommes de notre époque ont besoin d'une

                     croyance raiwIHléë'alaplace'(Je la foTa,'eugle qui leur a

                  [	 été dictée dansle jeune âge, et dont ils se sont affranchis

                     comme d'un joug incommode dans leur majorité. Le pré­ 

                     texte de la crainte d'un changement de religion est bien

                     cert~inement une dérision dans la bouche de ces personnes;

                     à la bien pren~re, celle crainte d'insulter à la foi de nos

                     pères ne les concerne pas.-Ils peuvent bien se faire un

                     scrupule d'abandonner le templè qu'ont fréquenté leurs

                     ancètres ; mais il ya longtems que le Dieu qui avait établi

                     son temple dans le cœur de leurs pères/n'a plus d'asile dans

                     le leur.



 NJ,
                         .   .    . . . . .            ~    . . .        .    .
                       -.... La religion est esprit et vie, ils J'ont reniée pour s'atta- .
                                                                                              Il)!



                       cher à la forme qui est morie, réduite à elle seule.
                             La doctrine de Swedenborg n'est pas une religion nou­ 

~èN)I   S   -~
                      velle. C'est la plus ancienne du monde ; c'e~~~~_.llui

                 Ji   ~st resté de nos p-remiers aieux, c'est la science des

                    /anciens ~ges auxquels' les derniers tàchent si péniblement

f)tn,JYj              de revenir.; c'~st la religion qu'on alait perdue et qu'il a

                     fait retrou~er. Si donc elle_jiO~s--  pamir       nouveUe-lllÙ9ur ­ 

                  !d'h~i, il faut s'en prendre à l'ignorance qui l'a mise en
                      oubli, aux passions qui l'ont défigurée, au~.j.ugé.Lgui
                 J en ont chan.gé   l'au~llste     caractère. Elle est l'accompl isse ­
                     ment des promesses de la seule et 'rai~ Religion. ~En
                     l'adoptaut, vous n'insultez pas à Ja-Tû!ue vos peres, vOJ!S
                 ~ 'acquérez au contrair~le complément nécessaire à cette foi.
                      vous arflvez par elle à l'explication de ces mystères devant
                     lesquels s'anéantissait leor r~ison ; ce (Ju'ils recherchaient
  Derlt'j             si curi~usement dans les débris des sCiences des anciens
1~1)(i~           )
                   'âges;
                               vous ~r:.etrol0'_e~s -lacunes et ~n~ nuages; ce
                      qu'lls attendaient avec conhance, vous l'obtenez : v~e­
                 j   l!gion est la suite et la fin pour ainsi dire ~ur. «(Nul
                       ( ne rougit de s'avancer et de se perfectionner, dit Ter­
-17-
       « bullieo. La science qui est selon Jesu5 Christ a ses âges
      (( el ses accroissemens .»-Lorsque j'étais enfant, ditPaul,
       « je pensais camille un enfant; mlis lorsque je suis de-
       « venti homme, je me suis dépouillé de tout ce qui tenait
      ( de l'enfance.» ainsi cet apôtre a renoncé à ses premiers
      scotimens ct ne s'est point rcnda prévaricateur eu ahan ..
      donnant les traùilions de ses pères.                         --~j)ifly S
       " Refuser de s.e. réDJ.re LDh:idence, s~ ~rétexte que
      1evenement qUi etabhtc(a nouvelle doctrl.!!J} n a pas eu nos
      pères pour témoins, c'est demander à la Providence pour-
      quoi il lui plait de répartir les évènemens à telle ou telle
      distance sur la route du tems. Certainement les premier5
      juifs qui ont embrassé le christianisme n'ont pas craint de
      s'écarter de la foi de leurs ancêtres, quoique ceux-ci
      n'aient pu jouir de la venue dll Christ. lis ont cru à cette
    Î~uve!le 1l.1Iia~ plrcequ'elle avait à leurs yeux. tous les
     egrès pOSSibles de certitude. La religion du Chri~~or J
      parut l'achèvement naturel de la Religion de Moïse et
      l'accomplissement de celle des rQphètes. La Doctrine da 1
     (IaNOU'clle .~éflls~ est, a christian~ de n~j jour}, ") 
      ce que le Christianisme à sa naissance était aQudaïsh;j. ~ j
      Les scrupules que ce dernier avait à combattre n'étaient
      pas fondés, pourquoi les nôtres le seraient-il davantage 'l

J                           -----0----
                                ERRATA.
          A la page 3-12me. ligne-au lieu de: Autrich.iens.
      lisez AUSTRALIENS.
          Au lieu de : ses sœurs, lisez SES FRÈRES, SES SOEURS.
          A la page 7-27me. ligne-au lieu de: Des Reir~"
       étrangères, lisez DE SES REINES ÉTRANGÈRES.
          Au lieu de : pour l' assouvir, lisez POUR L'A.SSERVIR.
          A la page 9-11me. ligne-au lieu de: ne pouvons,
      lisez NOUS NE POUVONS.

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Emanuel-Swedenborg-APOCALYPSIS-REVELATA-Vol-2-Amstelodami-1766-New-York-1881
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Mélanie-CALVAT-Bergère-de-LA-SALETTE-Lettres-au-Chanoine-DE-BRANDT-1877-1903
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Sapientia Angelica de Divino Amore, Emanuelis Swedenborg, Amstelodami 1763, N...
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Raoul-AUCLAIR-Préface-à-VIE-d'AMOUR-1979
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Triomphe de l'Eglise... sur l'hérésie de l'Abbé OEGGER, vicaire de la Cathédr...
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Edmond de-chazal-je-suis-apostat-deuxieme-reponse-a-l'abbe-mazuy-ile-maurice-1859

  • 1.
  • 2. JE SUIS APOSTAT. • 0'--­ En vérité, en vérité, je te dis que si un hom­ me ne naît de nouveau, il ne peut voir le Royaume de Dieu. JBAN-IlI.3. C'est ici men commandement: que vous vous aimiez les uns les autres comme je vous ai aimés. J'BAN-XV-i2 à 2/S . Quiconque fera la volonté de Dieu, celui-Il est mon frère ct ma sœur et ma mère. M.ulI. XII. IIO-MA.uc. Ill. 31S. Luc-VIll. 21. Je suis apostat, j'ai abandonné la religion de mes pères, j'ai foulé aux pieds ma nationalité!. Tel est l'anathème lancé contre moi par l'Eglise Romaine, parce que j'ai se­ coué son joug ; tel est, comme un écho sinistre de répro­ bation, le cri général de ceux qui, n'obéissant qu'à J'im­ pulsion fanatique d'une doctrine erronée ,et supertitieuses, ne veulent voir dans l'acte de conscience que j'ai accom­ pli, qu'un oubli condamnable des principes de l'honnenr ! -Je suis apostat pour avoir rejeté des erreQfS qui bles­ sent ma raison et mon cœur; je suis apostat pour ne pas vouloir accepter la substitution de la puissance humaine à la Puissance Divine; je suis apostat pour avoir reconnu ,que le seul Dieu du ciel et de la terre est potre Seigueur
  • 3. -2­ JéSllS-Chl'i~t etPOllf ne vuuloir olléir qu 'h ses commande. mens; je suis aposlal pOUl' avoir repoussé les OrdOllll<lI11'eS d'ullc doclrine opposee il la loi J~ charilé universelle qui nous cOlUmande Je nous aim2r les UliS les <lutres ; j'l suis apostal clIGU pOUl' avoir dédaigné l'anathème el j'~~XCOIl1­ 1Uunicalion d'une Eglise qui ne veut reconuaÎlre d'aulrll puissance que la sienne el dont la foi aveugle n'est ha sée que sur la cuntraintll et i'intolérunee.-L'aposlasie pour eux eSll'abandoll de la religion de ses pères. ou l'abandon des principes dans lesquels on a ét,~ éle'édepuisson enfance, quelles que puissent èlre d'ailleurs les erreurs de ces prin­ cipes ou de cette lldigion ; conséqueuce illéYitah!ù de la doctrine qui Ile considère pas la huel'té wmme la cOllili­ tioll indispensable ùe la COfi'iction de la conscience, mais qui exige avant de vous accorJer le sacrement du maringe, le serment -,olcnnel d'élcnr sous la donlination dc l'Eglise HOlllainc les enfans qui dlli'ent naitre de ce ITwriagc 1­ La liberté de la conscience J es cff!'il ie L.1I leu l' faut l'es­ cavage Cïl naissanl du sein tic la mère; et cc droit par lequel ils espèreul nous maintenir sous leur ùomioatioll, ils l'exercent, en stygrnatisant du n0:.11 d'apostasie racle par lequel l'cnrailt, d'~venu hommc, veut faire usnge de sa raisoll el de sa liberté pour échappcr aux funeses consé­ (lueuccs du serrn;~nl arraché au père, les trois quarts du tems parla menace el la contrainte, sur son berceau, que dis-je? avant mèmc sa conception. D'après ces principes, le devoir le pIns impérieux de nlOmmc serail de rester indéfiniment stationnairc dans la condition dans laquelle il naît ;-L'ilpostasic scrail de rc­ connaitre ses erreurs el de vouloir t'hangcl' (le règle de conduile.-C'est ",insi que l'erreur liait du mal 'Cl engen­ dre le mlll, el que le ridicule peut naltre tic l'absurde. C'est ainsi, premil'f's chrétiens, que vous ètes aposlats pour avoir abandonné la l't~:igion de 'OS pères; e'e5t ainsi, "ous lolOS no~!es marins Je la première Eglisc chrélielJne, et l'OUS surtoul SI:-Pau!. dout les conseils admirables nous servent chaqne jour de guide, vous '~les 10'15 nposleJs Iour avoir nbilLJdonné la loi juive pour suivre la loi du Cbrist; c'est ainsi, Humains, que '(lUS êtes ;)posta!s pour uvoir re­
  • 4. " o Jnncé à l 'i1:ültIlric p~ïennc de vos pères cl p01l1' avoir ar­ l)()ré la bilnllière du dnislianisrnc ; el YOUS FranÇ.'i.lis, An· glais, lll'uples e!Jréliclls de celle "i'1il1e Europe qui marclH'z aujl)l1nl'bui il la tète de la eivJ!isalion, vous êtes tous Hposlats, Hornains,Grees et Héformé3, pour avoir aLandoll­ lié les sa[:.rilÎcl's humains du Druil!isrue el lescroyanees superslilieuse.' des culles de vos püres et pour vnllS être rangés sous j'itendanl du Chrisl!... El vous, peuples de la lerre que les chréliens convienl à la charilé universelle sou" le joug de Dieu de paix cl de miséricorde, musul­ mans, hO'JÙbisles. idüléi.lres, chinois, algériens, asic(liques, africains, américains, autrichiens, vous Lous clllin chez qui u'a pas encore pénétré la Parole Divine, ah! craigllt'z d'é-' couter les exhorlalions des dignes minislres de la morale évangélique, qui parcourent le monde enlit'l' pour vous faire partager les bienfaits de la société chrélienne; ne quittez pas la Religion d?- vos pères, vous seriez apo5tats, voos fouleriez aux. pieds le dèvoit, Je plus sacré de l'homme el par cons{jquent vous seriez .... damnés !.... En vérilé le ridicule d'une semblable ùllclrille ne Je cède qu'à son aLsurJilé. L'accusation d'apostasie tomue d'l'lie-même :l!lX yeux octous ceux qui considèrent. eommc un crime d'~bandon- ,(Der la religion de scs pères, 10l'sque l'on songe qlle le elta,n­ J gement de religion est la loi mème du progrès sada!. Car nous dl l !'ë"SeigneMr : - cdl ft vrril é, pn t)JNlè, .le te dis 'lue fC si un homme lle Ilaîl d'eal! el d'esprit, il Ile TICtll l'litrer cc da'ls le Royaume de lJiw») (Jean Ill. 5.) c!Si quelqu'un cc 'l.:imt à moi, el ne hait ~on Tlère, sa mèr!', sa {l'mm!', se§ lC en{alls, ses sœurs ~t même sa propre vic, il 111' peut êlre cc mon diseip1e,ll Luc XIV. 26.-Comment tonccvoir cn elfet qu'on pl'ul naîlre de nouveau, si ce n'l'st par le sens spirituel renfermé dans la Parole Divine; cOlllment con­ cevoir qu'on peut. naitl'C d'ean et d'c'i prit, si re n'est Ta, tionnclcmenl el spirituellement par la raison qui rn,jeUe les erreurs du passé pOUl' suivre l'cnseignemenl nouveau que le Seigneur a ju~é convenable dli nOlis donner, el par ln vie nouvelle nécessaire suivant ces pl'éccpl,'S ?-COIH"; ment concevoir que Dieu, desceodu SUl' Jalcrrepol~r l:lre
  • 5. - 4·­ lni-môme l'exemple Je toutes les verlns qu'il venail cnsei~ ~uer au monde ait pu dire aux juifs de haïr leur père, leur mère, leurs frères et sœurs, si par le sens cac]lé de ces paroles II n'{lvait pas entendu les principes dans les­ quels ils étaient nés, dans lesquels ils avaient été élevés et auxquels ils restaient atlachés pour leurs mauvaises affecti<>ns? ('Al langage aujourd'hui ne nous étonne nulle­ ment, lorsque nous songeons que les hommes auxquels le Seigneur s'adressait alors étaient incapables de rien com­ prendre àe moral ou d" spirituel au-delà de leurs affec-, tions toutes sensuelles.-Ces paroles, aujourd'hui, vraies pour nous dans toute leur plénitude. nous enseignent que le véritable progrès social et le principe même de la Hé­ génération humaine, but et fin du christianisme, ne peu­ vent exister que sous la coll{iition indispensable du rejet des erreurs dont n(lUS sommes imbus, soit par hér~dité, soit par l'instruetiun paternelle d'après les principes de la croyance et Je la religion Je! nos lères.-lJour progresser, pour nous régénérer, c'cst là l'instrudion Divine mème, il falll quilter la religion de ses IJêres, tant les principes qui les dirigeaient, que la "ie qu'ils menaient; il faut vivre une ,'ie nouvelle conforme à la érité qui éclaire noIre raison et au sentiment do juste qui affecte notre conscien­ ce.-Dans la liberté de conscience nous trouvons la voix "'éritable à laquelle nous ne pouvons resler sourds, sans être en opposition avec la l<>i Divine.-La véritable :IpOS­ tasie est doO: de rejeter la "oix de celle conscienee et d'a­ gir contraircDwnt à la con"ielion sinc~re du cœur éclai. é par la raison.-L'<lpostasic,cn un mot est,la vie opposée à la sincériLé de la conscience. Par qnels étranges sophismes, l'aposlasie ELst-elic deve­ nue, sous l'enseignement de la Doctrine Romaine, la rc­ nonciation à l'erreur, et par ce fait seul, un stygmate J' d'infamie entre leurs mains pour ceux qui doutent et re­ jeUent cette infaillibilité. On ne peut le cO1eevoir qu'en parcourant l'histoire ténébreuse de l'Eglise Romaine, de- , llUis le jour où l'esprit du mal pénétrant dans son sein à la place de la charité, elle inventa le dogme irncompré­ bensible de la Trinité de truis pers01'lnes Dü'Înes de toule
  • 6. étrrnitl, et subslitua une unité de Irois Dieux à l'unilé Di ­ vine.-Depuis celte erreur fondarnt:lnla!e, par ltiquelle elle a entrainé toules les autres Eglises après ('Ile dans des erreurs sans fin, nOlis la voyons marcher d'erre.urs en erreurs, chaque jou r plus fatales dans leurs conséq uene es, su ustituer l'intolérance â la chari té, et finir par le dogme de l'Immaculée Conception, dogme qui épouvante la raison humaine et détruit l'essence m~me du christianisme. En elfet : La foi du chrislianisme repose sur la nûces­ silé de la Hédemption par l'lncarnation Divine. -Dieu est descendu sur la terre, dans les derniers pour cher­ cber et sauver ce qui était perdu; Le Divin pour se sou­ meUre aux infirmilés et aux faiDlessi's humaines el pour subir les lenlations indis-peosahles pour opérer la Rédemp­ tion, a dû nécessairement prendre 111umaÎn du sein de la femme; l'humain seul pouvait, dans le Seigneur. êlre soumis au x tentations; par la couception du Divin dans le sein de Mal'ie, l'humain du Seigneur revèlissait par' l'hérédilé maternelle toutes les Ïnfrrmilé's et les faiblesses humaines.-SuppOSf'f aujourd'hui Marie pure du péché originel et lui 61er le principe de corruption humaine, c'est faire d'elle un Etre Divin, et détruire par conséquent le principe même et le moyen de la Rédcmplion.,-C'cst ainsi que l'iofaillibilé hurnaine de la Doclrine Homaine se substituant à la Puissance Divine, délruit mème toule pos~ sibilité de cïoyance au chrislianisme ; le Seigneur dispa­ rait pour faire place ait Souverain Ponti{e et à la Saïnte Vierge. Est-il étonnant ùe voir un homme qui se noie chercher à se cramponner à tout ce qo'il renconlre sous sa main, mêm~ à la pierr~ vacilJatilp. que !Ion propre effort délache du rivage ct qui vient hâler,pal' sa rhl1te, l'heure suprême qu'il espéraill'elarder ? .. Telle ('st l'image réelle et frap­ - A/IJ J pante rullachant Homaine che~t -ù échapperTa s'a iüine, en se de l'Eglise aux viCil~inslilulioïïS(]c il France; pendan.l ~es sièeleselle a.d~':é de s;,s mains le ,s~in de celte gencrcuse France, Jusqu il ce qu enfin elle 1~lIt en­ trainée ,oule sanglanIL~.!JlGUI'II·ie au fond de l'aLi.me avec elle !... 'l'OUles deux sonLlombécs dans l'abimc· creusé par
  • 7. -(î­ cet orgudl {jui poussail l,~ ~.o'Jvelail PDnlif. il inscrire l'n lelln;s sang:Jnt~s SUI' la terre, q~C scul"il availlc «roil de Qisposer des ucslinées humaine~, que seul il dispo~ail à wn gré du ciel et de l'enfer! ! Par ee mèmc orgueil de droit Divin soufilé au cœur des Bois et qui faisait dire à louis XIV L'Elat, e'est ..!!lOi! !. .de mème que le Sou,'crain Pontife procélmail qlle Dieu c'élait lui! ! ! La ,ieilie France n"~sl plus-qui pourrail dire anjon"­ ù'lll1i que la France soit Catholique l{omaine, ql1i o~crait sonteoir que ses dl'stinées dépelllenl encore de Honle'? et que 'h(lnneur (h~ sa nationalilé soit sous la prolection de la Bannière Romaine ?-Suffil-il d"ètre né dans une Bcli­ gion pour ètre réellement dc celle Heligion ?-N'cst-ce pas la' ('o~~~liun et la "ie l'apr6s celle con"icLion qui font réênelllent la Heliginll ? Qnel est le llomhre anjoHll'hui de }{rançais qui pourraient réponJre la main sur la cons­ ciencc, je crois au P<ll'c comm(l le représeotanl de Dieu sur la terre el je ne veux. viwc qm~ sons ses lois ?-L'in­ d-ilTilreoee (l'ailleurs bi,,'n reconnue ùe h Franec en matière réligicui>c el la llreuve manifesle de f:on incrédulilé n'da­ Missent-elles pas d"uue manière péremptoire qtl'ell~_I)'est IIPI~s catllOliqne romaine, ct qu'clic est dans cet étal tran­ J srtoire qui prè~ède I~~lurs délllS ie cœur_0_~_!J!ommc Je l)!lssi~ge (1'.!!l}~ç.rQJ'i1nJ:.Ç à llJ!~_~~lre, d'une convidiol,1a!lan­ II ~éepon!" one~~viciiunnoa el1cort~ oUl'erlcrncnt , {1i'.c1él'(~.e.-Tjr;.,iliée('n lous sens par ses prêtres, par ses rois. ,varceux-Ià même quidcvaicnt la guider, laprot6ger,ctqui lle s()lIg~~ient qu'à l'exp!oiter dallsleur propre ir:l~lôl per­ I J sono,-l.Qa Frélnc"])en est arrivée il ce poml Ile nc plus noire qu'en son honneur cl en sou génip.-Elle a brisù son passé. el cc P:15Sé, c,~ sout ses-vieux Bo:s. sa 'i'i1li~ Religion 1." Car dle a suhi, comme lo:Jlcs los n~llions du moudl', l'illn lH'nce d,':' dellx pri Dei pc:> qui décitlcn t d tI {JiS­ sé cl de l'avenir des destinées humaines; du passt par le fanatisme et la ~upPI·stilio';:,-j_Q..-l'a'~llirJ~ la Ht~r()!"mc et la Yérité.-le__~!apea':!...49)a nOIlYello Frili!~st l'Hù~)e, 1 ,.~Eénér!lioD, ~bcrt~dc consciente, ct c'esl Je séfllilllelit 1 de sonnonneur qui la g'Jiue daus celle uourelle llhase Je ses destinées.
  • 8. :.' ~7- I.a FI'3nCe nouvelle commence il là nMorme; le pre- mil~!:-Jjni ~a les fOp.III~mens de son nouvel i'diftce sorial 1fuL Loui,s, ~ Cil ütablissant les pJemiëres bases des liuertés LvYI'~ IX ) Jc l'Egjsc GaHicaJ?e.-Dcpuis celle époque, nous voyons gT,llHiir cetle lutte entre 1l'5 deux rincipes qui ont déeitiré la France, et veuil' ec aler enfin comme un orage formi- (hiJle en 89.- D'un cMé la l1éfurme-1 ct la ïibcrté de 1 J cÙ:ls<:ienee, de l'autre, j'absolutisml' ell matière (le foiLrc- 1. ligieuse et oliti'lue,,-Lugobre ct saisissante hisLoire qui nOlis aIt assister, palpitants, au m_~'<:,je" la ~or- 0 l~,_cim; éclairée r de l~ u()1Jlt'sse française et de ses adhérl'llts à la St.-fiarthélnmy SOlS Caherine de llé~ljcis, d'c'::écrahlc mémoire! .Faut-il le dire? L'iniolitié naturelle d~s Îutérêts hUIl,wios uOa pas pu sui1ire pour j'ac- complissement de ccl acte abominable ; ili~ _ pour as- -1 soupirJ~.ç[i.<l!JJ<!.~o_oscicncealarmée d'un semlJlahlc at- 1 ~It, il.aJalll! lUI bref Ill~mc du Pape, une indulgence 1 ~i 1 Il1érière, les exhortations, l'ordre mèm~ du_ vi~,li~dll (; U Christ, cl'égorge!' pour la plus granlle gloire de Dicu, ses frères, ses amis, dans l'omhfl~ de la Iluit. au mépris même "" des sainies lois de l'hospitalité!,. seule l'obéissance ahsoo lll~ du fani1iisme loUlain a pu cümmetlre un. pareil forfait._, -Sons les nlènlCS prélex.lcsfèlit:'ieux, pal' les mômes mo- Jens nons 'o)'ons sIlCct'ssivC'llwnt s'accomp!~r l'assassinat O'UlI des meilleurs 1JJOil3Hlnes de la .fra[Jc~ pal' 1 la main d'no Havilillac ; nons '0)'on5 la Frant~e gémir. op- primée s(jlJs_I~.s 4.:.1~gllCYim ndi( Iles des;:-fk~ étranO'Q.res et d<ig,;;.. tprètC'l's, ~~~s~d·tllrèrC's et parjul't's; nans- assis~()ns il la démoralisation ~t il. la ~~str~lio[,l' pour 1'as- li f~)~ SOUVir. du reste de eelle clÏl~"arcresque 1I0blesseYan...; ~~ sous la hache él'iscopde du carJillal Hichclicu; )v- b; I.-.:$' J nous voyons les InilSSd0res et les pers(~c~liotls des ~JF~ ~s: lèS. Jragon~~t1~s sous ~~.!J~, el en- 1 fin la Hevncatlon de 1 EdIt de Nantes qUI expulsa de ~a 1:- r? !Ice les mal hc~reu x. que "Gll'acho catho! i'lue, 1'0... J ln ,II ne Il a pas pu abattre! ! mcs.uro la plus funeste a la c:::1 prospé!2:é de _la France,. tlU~ p-?ovait sngglher- s~n plui JI 1- mortel~~~e~nr ; me3urc UlllwlllllpHl cl barbare, <]lll r0[~lU-· h lait il l'etrangel~ses cllfan5 les plus inùu5tJicu~,~ délruisant
  • 9. -8­ ainsi la sonrce même de sa prospérité en portant aux pl1is­ sances qui voulaient bien leur donner asile. le secret des richesses et de I~~érité de leur patrie. 1)t~ _ Rome, répondez, qu'avez-vous fait de cette F!ance, . S votre fille aînée, comme vous osez encore l'appeler, et que la Providence Divine avait laissée sous votre direction? Que sont devenus, sous l'enseignement de ~otre doctrine monstrueuse, et l'autel, et le Trône, et le sentiment de la nationalité '?~~ n'est plus ~'un mQ!en.__ de~~!,rup. tio~ ; ~ qu un instrument d'oppre!!sion, et la na­ / _tlOnalité qu'un sentiment d'antagonisme indescriptible noyé dans l'erreur et Ia..__superstition.-On dirait que l'ignominie du règne d~uis ~ les turpitudes et les excès du pouvoir1Royal et du pouvoir~acerdotal n'ont été N6 - - Il permises parJaI)Îvioe Providence--;acetteépoque,que pour servir d'excuse anx terribles représailles qui s'apprêtaient n-2N y 5' _ ( ~o?tre les abus lJu~ l'on av~it fl!its du saint nom dela re­ . hglO,n pour asserVir les nahons ! _ ~_ L heure est enfin sonnée de la rétribution, après six I~ ') / ~ siècles de luites sanglantes et de préparations intellectu­ elles. La conscience humaine outragée. les plus noLles instincts de l'homme avilis, se réveillent enfin, et par un suprême effort, halaient toutes les superstitions du passé. - ç'est qotils dlL~ ~Jê1ttE!..!!9brê~se, aècJ~é§~~!lie ; c'est J( CMirabe@)qui guide le peuple français- à la conquête de ses droits; c'est le principe de la réforme, de la Régéné­ ration, bases mêmes de la justice et de la vérité Divines, qu'on inscrit sur le Drapeau decrâ France nou~; de telle France dont la lutte commence ave~rme de­ puis Jean Hus, louis IX, Bossuet et par les idées libérales de tous les écrits philosophiques, littéraires. scientifiques de ces intel~ences élèvées et provident~lIes qui ont ajouté un lustre éclatant, non seulement à la gloire de leur patrie. mais aussi à la civilisation moderne, en la guidant vers-Ole but définitif de ses destinées, le bonheur de tous les peu­ ) 1 pJ~~1!ar la l.tègén.él~_!ion !. .. 89 est une époque humani- .-1 '1 ArrJ _ 1 ~! Il ... ah, pourquoi faut-il que même nos plus nobles L~S soient entachés d.Il-.ITim.i-hérMitaire, lorsque ta rai­ lion par la vérité n'a point encore mis un fre-in à nos pas­
  • 10. -9­ sions humaines? Pourquoi faul-il, pour revenir ,'1 la vé ­ rilé, que nous déchirions notre propre sein? l)ourquoi la lutle esl-elle indispensable, pour efl'ace.r dr...f!.otr:.e.Eonscience l'erreur et le mal, et pour y substiluer la vérité et le bien? ··Pourquoi ces granùes révolu lions et ces grilndes ré- Î' formes sociales ne_peuvent-el1es s'accomplir sans ces l..!ttles j N:J terribles, aés~~érées où le san~ill .n coule.J.J]ots ? •.• Tesoecret" sont impénélrables, ô ~eigneur l ce ne peut être l'ordre de ta Divine Providence, mais llne loi de Lon ordre Divin de créalion par ta Divine Permission _; parce que ne pouvons progresser vers lOI. que par nolre libre ------ . arbitre, a,'ec la libre volonté de nos cœurs; parce que notre nature déchue ne peut se décider, qu'après_une _Iulle 'io- J lente, à se détacher de l'erreur et du mai qui nous séparent détoi, et pal' l'excès même de l'erreur el du mal. Enfin'" le principe de l'avenir ~a vaincu le ~ pri~cipe ÙU) 0 r;) J Pc.NYj' passé "; enfin celle première conquêle à laquelle ont pré- • ~ y,./I!IJC Iudé six siècles de lulles désespé.·ées et d~évolulions san· g!antes, est accomp-lie pour lal;'rance, el la ïTbërIe.-de çonsci~nce est insc.rite avec le plus g~néreux de son sang sur son nouveau dra~au; avec se~ie~nsÜ1Qtions a -) I~n disparu l'absolutisme Royal et monacaf de droit Divin. --- eIJY1 Le Génie le plus étonnant des temps passés et modernes est celui que la Providence a choisi pour assurer le-!.p..r.e-­ miers pas de là France vel s ses nouvelles <1eslinées, Soldat du drapeau Tricolore, (1) c'est par la glolfëëïü~ 1er. prélude à l'affermissement de ces destinées; c tst cn refoulant dans son anlre ténébreux l'esprit du mal et de la superstitiou qui poussent les rois il sc coaliser dans l'e5 ­ (1)1 n'est pasinutilede faire ohserverqued'3pl'ès le langage s)'mLolique des Sainles Ecrilures, les troIs couleurs sonl le symbole des Irois grands Erin­ (~~~s Divms el sociaux qui doivenl servir à la Régénéralion humaine, Le ~~" l'écarlale est le s~-mbole du céléSle Olt de l'amour de Dieu qui Con­ JOlnl; le(hl~le'>-~'!i~ole ou "emblême de la ,-érilé éclatante qUI ,éclaire l'intelligeôce; ct ~ le s)'mhole du medium spirituel qui sert de moyen pour la conJonclion olll'union, ou de l'amour mutucl.l'rillcipes représenlés soeialemonl par la liherféqui esl l' essence !TI~lIle dc l'amour, car on ne peut aimer que volontairemenl; l'('galité dans laquelle 011 [le peUL êlre ~ que par la vérilé qui vons fait reconnaître que touS les hommes sont égaux 8Ul yeux du Seigneur; la fralernilé qui ne peul exisler qu'aulallt que le senliment spIrituel de l'amour mUluel {lU du proebain Il pénélré dins le cœur de l'homme,
  • 11. l' 1 -10­ poil' Ile courber Ile nouveau la France !'ol~2__ .!~?-joug ~e })è."'Y j _-" l'ancien rÔgl!!.lc,3Cest eilUlla-Hanlclc sa plljs~nnte (~p('~e la us ces illustres champions tic l'absollliisme Je druil divin, 1 <jue l'élu de la France reconstitu sur Je nouvelles ha~ la nalionalité Frall0aise. llais l'acle le il us Impol1âiïi Ju règot' de Napoléon (on Oll larde!'a pas à le recol1llilHrc) quoiqu'il ait élé représenté )lnr l'esprit Je parli l'omrue nne tache Il su gloire, l'acte ~1~lIs importanl Je ~on r(~gne fut sa conduite envers le SOllverain Ponlife Ù Fo~leal1. Par la violence mèmc exertléc ti1vcrs ie SOLlverailll)onlir~, il rulTinslruolenlproviJenlfël de la .dcslrucl~I'-!.....~lé~liï1~ive de ~pou!9ir monsl.!.ueux qui prétenuait se substituer à la Puis3ance Pivine, el il s't'st assuré Oilr ee Llil s('ul la re­ connaissance de la l}o~lérité. N(lp~léon Ile voulait (lue rostreindre le pouvoir do Pape à l'e .. crcice Fpiriluel tic son .~llcerdoce. mais, cn réalilé, C'l'st depuis celte époque ~ue l ~~uissancc 1l )iriluclle a élé complèh~l~'lelll-.!~lrllile; cal' dès r(~lte lcore il a l'lé impossible pOlir IOlls ceux qui COll·· servaient encore Jl~ moindre doule ~ur la nalure Je cclle puissance,. de ne pas reconnaître la vunité des prétentions 1/ de Rome; lesJEudrcs du Vatican étaient à jamais éleints par l'épée victorieuse de lilTG'inëe; le Il;)l)) n'a plllS été o <.J le rcprégentanl de la Divinilé sur ia terre, dispoS:llll il sun gré des destinées blllllaincs, mnis nn Sil!ple morlel sujel, comme tous l~s autres hummes aux, liJisirnml.lables de la Providence. Après ccl acle, le plus importilllt qu'ail ja.mais accompli al~Clllle natioll, qui oserait dire cncore qlle l 1).; tJy S ~ ~.peau de la Frall~ soit IC~[1~'au. tl~_cathuii('is~ RoJ'nalO ; qUi oseraililirc qlle cellli qUI rl'Jdll~ la 1)oclnne Romaille renie.pnr ce rait scul,sa na[iollalit( i'ranf.aise ? .• Tel est, cn résumé, aussi sucl'lndclTlcnl que j'ai pu le faire, l'ünalyse dn selltimenl ri:isonné glle j'éprou'C pOlir ma naliooalité ; je le sens par la salisfar.iion illtéricurl~ de J),,- .l (mon cœ~r ct ~~ n~a r<lis.ol1, ce l!oil è,lre l'èlémt'n!...:~,:~~I:Jhle r; de la natlOnallle r, ranCitlse. le Sl'utlnlent de la nalIOlla­ lité esl hOllorn1llc cht'Z"'touf" les pellplc~ J~ la lerré ; mais Il ne doil pas eXI:iure,l'Ii('z le "rai chl;~!;311, ec!ui Je la charilé ulli"ersellc qui doil unir lous Il~S hommes entr"~ox ; cl'pell­ dnnlla doctrino Humuino restreint é'i Ïdernll1l' ni ce seull ­
  • 12. -11- OH'1l1 il celX avcc 11~sfjn('ls seuls vous PotJ't'z Ôlre dans 'une lllèmè 1:iI1lI11un:llJl~ de .Fui on de noyance, COIÙ~Dt donc scmil-il possible, dons un [BjS COlllme le noIre b,ù tanl (le cl'uyances dil'l'l'st'S se heurlent, comment serail-~l possible au plèlre calholique Humain de prôcherluharilé 1IIlivel'~cllc, comment penl-il 1I0US conseiller d'appeler f~ceux-lil mê}lîC qne les principes de la Folon de la ( Del:!rin,": cO~ld'lmnenl (lUX, p,('~n('s EI~rnl'lh's ('orr~mc !:llgnc- nais t'l ilt'r611qucs, En 'cnte, la raIson sc conlol1d a vou- ~T:?N;<? j loir cOll,prcndre l'r.spril de Hom'~, laodis qu'il nOl~,; esl si facile el si doux de compïcndre le Sl'i;;nl~ur quünd nous li:-ons sn pllrole el qu'il nOls dil: ( Ccri est mon corumèln~ (1 dCrrlP1l1 : que vous vous aiHlÎcz les uns les antres wmmo (c jJ VOlS ai aimés, » .--....,--:7 Puur 011115 dans cdte lointaine colonie, fondée .p!.rJa naliOllulil~ franc,lise el prJ'gn'sôillll Cil paix sous le gou..... vmrl~llIellt li Lé?a1 de la., Grnode-Bretagl)c; pour nous ~ fJU'11l .in~te ~elllill1('nt altarl!11 sillC~rem(~nl il noIre mère- palrie; pOlll' nons 'lui donnons 1111 exemplc frïlppanl, (Iprês 61i .:In:; de conqnèle, de cc (IlIC peul èlre la 'ivacilé de ce scaliml'llt nlltiollal pour cctte Francc que nOlls chérissons l·t~s~t'd(lIIS à ,i nsle 1itre-;'i, CJ use ?Cf_ :.!l~lns_générel1se5 ~ui la (lIs[tngupnt l'ulre loulcs ks '1~llùns; pour nous enfin, qui Vi"olls.r.nc()rl~ de ~O!I hOl1ileur quoiYllc r;e vivilnt plus SOIlS sa prnlectioll; jl'. ne puis (<lml'tlrü qu'il apparlienne ~l lin pl'èlre be!gl', anglais ou irlalldais, Je décider d'un r poinl d'llOlll1l'lIl' dl' cclII) nalioilalit"~ ; jluisque la I!Uctri.J1C) HOlllaine est Idle-IlIl~llIe cnolillée sur le scntiment de la ') --. " , ------.----~. •~. • f - -----0--.. n~uhte L honneur fran!.:(Hs. 'n~(Jn.als seul peul en N,'c jllg': ; cal' nOllS le reccvons ell n:liss,llIt de nos pères aven lil il',""llO.!S le Sllcons avec le lait de llOS m~rcs/c'cst le SI'l1ljqll~111 !ll,':me de Ïa vie Français(~ ; il (J pn èlre quel. quefois entaché (l'pl'l'eur, mais sa 51IH:é'il~ cst toujours telle '1"'3 nOliS SOlllmeS loujDurs prèls à le dùfcudrc ail péril do 110S jOllrs. Eclairé ;'''1' les prinlipcs dll v,'ai christianisme, J' Dctf'Yj' le S~1l t Ùncll t:de ItlOnncl1 r f ran~~(1 is,. ne pelll .Je"?Jl:r que le ~WD~C- ilils bea" 1111'1 de ~n'e llc la Jlilll~>ll lUlus genûrc~se du ~e ; q1li oSl'rail préll'IlÔl'è alljou'fl'ilui surtout, de le conll'oler par i'ùh~i~sancc absolue à une directivu é.ll'uQI'"
  • 13. ~ 12­ v .~ ,1 _ -x­ gère à, notre 'érilab~e .ronscience ? .Jesu~9 ~~~nç~josqu:à la moëlle de mes os, c est nu nature heredltalre et III re­ sullat de ma Yolont~f'mais cela Il.!L...m'empèche nullement d'être aussi Ang!.aisavcctoute la loyauléd'un-Françaisvrai clïrélien.-Qut'Ile est la puissance qui peut, sans èlre in­ juste, vouloir exiger de moi autre chose 1-Je le déclare t même :-'Je-Îuisfillr.d'ètreJ~JH~.adololtif.de ]' AngJçl~r_r e t non de cet! vieiHéVAngleterr qui cherchait la satisfaction cD du désir insaha e e son ambition égoïste dans la ruine de ses voisins; non de celle vieille Angleterre ennemie achar­ née de ma noble patrie et qui ne trouvait de relàchement à sa haine séculaire que dans l'abaissement de sa rivale; non de celle vieille Angleterre dont la ci'Oyance était la prédes­ tiDation et qui s'écriait que tous les peuples de la terre de­ (J (vaient disparaît~~snrface du Globe punI' faïï-CpTllce () à la race anglo":saxonne dont le bonheur ne pouvait ex.l"Jèr que s~u.s)a condition de la.ruine de tous les autres; mais ,1 ~ de ccttejcune et génére~ Angleterr notre sœur aînée, qui la première esl entrée dans es voies de la Héforme ct de la Régéuération sociale; Je ceUe Angleterre qui ne voil plus dans son ancienne rivale que sa digne émule 1 vers l~~grès 9.!!L@assureLLe---.ho.nhwr de tou~eu­ i pies; de cette noble Angleterre qui a inscrit en leUres d'or sur son drapeau; Li~é de tous les peuples, Protection 1:: de la liberté de consci~nce ; de celle Angleterre enfin dout le Gouvernement, dans notre colonie, s'associe an pieux souvenir du peuple de Maurice en élevant au fonùateur de Ia colonie un monument de respect, comme le juste triTitit l payé aux vertus et au nolJle dévouüment d'un des vieux Généraux de la France, d~rdgnnals le vrai (ondateur de noIre colùnic. Je suis heureux et 1er de eompter mes frères les p1üs nombreux sur cette noble terre hospitalière I de la Grande Bretagne où ont dé recueillis,-par de pie}lses I m~ins, les restes mortels du (lign.e~J:Iik![Jl-Lchoisi par) le Seig!!fYr ,-~Q!!r révéler au monde les <:élesles ~é.!-ifes· qui t-a CoY doivent éclairer a raisorf' humaine égarh~, d~'réu·nir dans (0; f-''/) un seul sentiment e c arilé toutes les oaLÏans de la terre: J",,-,ot] ç <t) Emmanuel Swedenborg, iulum(' à Londres.
  • 14. -13 ­ Si ce sont là les principes de l'apost asie, en rejetan t la doctrine Romai ne, je suis aposta t; et je com'ie à celle apostasie, non seulem ent taus mes frères de Maurice, mais eocorè-'to.!!!J~jl~!!'ples de ce monde ; sous la_~éreuse im­ pulsion des idées ~elles de_réforme et de Régéné ration de(la FrEEQ ut de l' Ang~terre_J Car il est écrit: « QUi.j « conque (tra la volonté Dtéu, celui-là est mon (rère, et '( ma sœur et ma mère.)) (Math. XII. 50-M arc Ill. 35-- Luc VIH. 21.) EDMO~ D DE CHAZ !L, Disciple de la Nouvelle Eglise du Seigneur. St. Antoine., t~ Juin 181S9. --.,.. ...--0 ---­ ) i , Il' .; /
  • 15. 1 r--- La- 1)1:. N l'.J ,/fVy() 11/ "'~) / ' ~ r LI' r-~ A j B-­ Après avoir prouv{~ lJl~(~ r"posla,ic n'esl pas le change­ ment de TIclig-iofl ; jll croi, utile J'ajollLl'" ici cet extrait des ouvrages tle niche,' sur ce mèillC sujet, p01l1' eellX qui croient pal' un falD: puillt dÎ1UllilCUI' qnc Il'lll' ll,dionalllé Frallçaise est COillpl'OUlise par leur sép:Halioll d'avce le ca ­ ( tholicisme Homain ;-ils poul'ront sc tou'nillcra qlll~ pOlir nous surtOllt, fr,lnçais lJ(s dans l'Eglise G:lI~le. rjc!I ,Ùsl ( moins exact qns- de croire que 1l011:; abanJonn9i1s la Religion ~èNyj de nos _p~res en r~lI~ la du~ll'i'~e i.~o,ma.iile ; la Helig'ion de no" peres est resclI/omer,/ (W (;f1JïS/Ull1//ltC donl nous 1<Jyons (lcrdu pour aimi Jile la ll'adi!ifl~verilé, par_ra­ 'b2 1J Y S - , dulléralioll éLI'all~'ilite ~~ Lous 1ëSilOgmcs du christianis ­ me par l'Eglise Romaine, ail point Ilu'i1 Il'e.;l'ïl1l1sp.lssihle de lrouver que l'intolérance, l'arbitrairc elle despotisme, là où nous oc dcvl'iollS voir qu'iudulgence, miséricorJc ct charilé. EXTHAlT D'EDüUAPD HCI[lm. OU CiBNGE~ŒiT liB REI.IG10N Or le g~ccrJocc ôtant changé, il fdut que la U1 ~l!il ulHSichall;.;éc, (SI. L'aul aux l1ébrcux dl. VII, Y. t2.) Nous arrivom; aclu':l11emcnt ail plos commun des prétex­ tes doul se servent les hOlt1l11l'S pour se dispellsl'f J'adopter une nouvelle doctrine: ce prétexte qoi pl'écèdeJa rMexion ' · a crüllll(~ (e cl.anger- cl e re l"IglOU." ct l' examen, esl touJours 1 ' j"-l' 1 Il se trouvc dll'Z le 1U:f el chez III c!lrélien, cbez le maho­ métan el chez lïd()l~lre; el e0ll11l1e l'un ou l'aulre rie ces qllalre sectailcs est supposé dans l'cl'I'eur, la crainle de changer de reiigion ne peul ètrl', cl)'z les trois illJiviJus qui n'onl pas ~Iivi la l'OU III (lu (lllalt'ièOle, qu'un préjugé d'enfance, uu résullaL Je l'ëùucalioo des mœurs Ou de l'habi tuùe. La conscience se forme en !'llomme J'après les inslruc­ tions qu'il reçoit au herœau ; ll1Jis il )' a nécessairement
  • 16. -15­ clans les haùilud·:s <11'(luises par ce moyen be::lUcoIlP de pr~. jugé:> qWJ nous respectoiJs sall5 trop nous co rendre ~ompl~. 13eaucoup Je gl'llS sc font un cas de conscience de quiller la doclrine aYec laquelle. ils onl été bercés. « Je 'VeUX mourir, disent--ils, dans la relir;ion de mes pères, » ct ils ne s'apcrçoivcnt pdS quc celle croyance qui leur pal'aîL si chère aujourd'hui, il y a longtemps qu'il~ L'ont mise en ouùli ou accommodée à leur guise. Les dpvoirs qu'elle prescrit, il )' a Jorlgiernps (IUlis out cessé dé les pr)tiquer. Sur mille pcrsonJll's qui allèguent la crainte J'ua change­ mcnt Je religion, il n'yen LI pas une penl-être qui ail g-ardé intacte Jans sün ccenr celte religion daos laquelle IOlTt le mODJe déclare vouloir mourir. Q • Au l'L'ste, ce prétexle est celui qu'on peuL faire valoir contre toute inr.ovation utile: c'est celui que les juifs charnels avaient li la bouche lors de l'avènement dn Mcssi~. Une craiute qui est anssi souvent plus 5llperstilieuse (lne légitime, n'est pas un motif suffisünt. Un prétexte dont on se sert contre la Yérité, aussi bien que contre l'erreur, ne prévaut rée!icment ni contre l'ulle ni contre l'autre. L'ab. hé Larumenais a fort bien combattu lui-même cet argu­ ment, assez ordinaire aux philo30plles du J.. ruier siéele, qui recommandaient à chacun de vivre dans la Reli­ gion Je ses pèltS. « Pn fils, disaient-ils, n'a jamais «( lort de suivre la religion de son pèf(~! Ainsi, en ma­ I( tièl'c de religion. Jit l'au leur de l'Essai SHI' /'mdil(érence, « la naissance déeide de touL-Ici, ("est un dc'uir d'èlre ( pol),théiste, et là c'est un devoir de n'adorer qu'un Dico. « La foi doit changer avec les climats, varier selon les c( degrés de latitude: autant de pay~, aulant lie c1e'oirs « Jifl'él'cnts et opposés-chrétien co Europe, musulman « dalls la Perse, idolùlre au Congo, vous rendrez sur les « bords du Gange ]l'S honnenrs Jivins il Vishnou.-Volre « pèr(~ un peu crédule adorailllllc pierre, un oignofJ, con­ « SCHCZ ce culle domcslÎque. Unfilsu'a iain/ais lort de'
  • 17. G~ « suivre la religion de SOIl pl:j'e; mais celte religion est « indigne de Dieu ct dègratlunte l'our l'homme; n'impor ­ « te, "DUS y êtes né, cn professer une autre serait une « inexcusable présomption.» ' La_vlloWart d~s hommes de notre époque ont besoin d'une croyance raiwIHléë'alaplace'(Je la foTa,'eugle qui leur a [ été dictée dansle jeune âge, et dont ils se sont affranchis comme d'un joug incommode dans leur majorité. Le pré­ texte de la crainte d'un changement de religion est bien cert~inement une dérision dans la bouche de ces personnes; à la bien pren~re, celle crainte d'insulter à la foi de nos pères ne les concerne pas.-Ils peuvent bien se faire un scrupule d'abandonner le templè qu'ont fréquenté leurs ancètres ; mais il ya longtems que le Dieu qui avait établi son temple dans le cœur de leurs pères/n'a plus d'asile dans le leur. NJ, . . . . . . . ~ . . . . . -.... La religion est esprit et vie, ils J'ont reniée pour s'atta- . Il)! cher à la forme qui est morie, réduite à elle seule. La doctrine de Swedenborg n'est pas une religion nou­ ~èN)I S -~ velle. C'est la plus ancienne du monde ; c'e~~~~_.llui Ji ~st resté de nos p-remiers aieux, c'est la science des /anciens ~ges auxquels' les derniers tàchent si péniblement f)tn,JYj de revenir.; c'~st la religion qu'on alait perdue et qu'il a fait retrou~er. Si donc elle_jiO~s-- pamir nouveUe-lllÙ9ur ­ !d'h~i, il faut s'en prendre à l'ignorance qui l'a mise en oubli, aux passions qui l'ont défigurée, au~.j.ugé.Lgui J en ont chan.gé l'au~llste caractère. Elle est l'accompl isse ­ ment des promesses de la seule et 'rai~ Religion. ~En l'adoptaut, vous n'insultez pas à Ja-Tû!ue vos peres, vOJ!S ~ 'acquérez au contrair~le complément nécessaire à cette foi. vous arflvez par elle à l'explication de ces mystères devant lesquels s'anéantissait leor r~ison ; ce (Ju'ils recherchaient Derlt'j si curi~usement dans les débris des sCiences des anciens 1~1)(i~ ) 'âges; vous ~r:.etrol0'_e~s -lacunes et ~n~ nuages; ce qu'lls attendaient avec conhance, vous l'obtenez : v~e­ j l!gion est la suite et la fin pour ainsi dire ~ur. «(Nul ( ne rougit de s'avancer et de se perfectionner, dit Ter­
  • 18. -17- « bullieo. La science qui est selon Jesu5 Christ a ses âges (( el ses accroissemens .»-Lorsque j'étais enfant, ditPaul, « je pensais camille un enfant; mlis lorsque je suis de- « venti homme, je me suis dépouillé de tout ce qui tenait ( de l'enfance.» ainsi cet apôtre a renoncé à ses premiers scotimens ct ne s'est point rcnda prévaricateur eu ahan .. donnant les traùilions de ses pères. --~j)ifly S " Refuser de s.e. réDJ.re LDh:idence, s~ ~rétexte que 1evenement qUi etabhtc(a nouvelle doctrl.!!J} n a pas eu nos pères pour témoins, c'est demander à la Providence pour- quoi il lui plait de répartir les évènemens à telle ou telle distance sur la route du tems. Certainement les premier5 juifs qui ont embrassé le christianisme n'ont pas craint de s'écarter de la foi de leurs ancêtres, quoique ceux-ci n'aient pu jouir de la venue dll Christ. lis ont cru à cette Î~uve!le 1l.1Iia~ plrcequ'elle avait à leurs yeux. tous les egrès pOSSibles de certitude. La religion du Chri~~or J parut l'achèvement naturel de la Religion de Moïse et l'accomplissement de celle des rQphètes. La Doctrine da 1 (IaNOU'clle .~éflls~ est, a christian~ de n~j jour}, ") ce que le Christianisme à sa naissance était aQudaïsh;j. ~ j Les scrupules que ce dernier avait à combattre n'étaient pas fondés, pourquoi les nôtres le seraient-il davantage 'l J -----0---- ERRATA. A la page 3-12me. ligne-au lieu de: Autrich.iens. lisez AUSTRALIENS. Au lieu de : ses sœurs, lisez SES FRÈRES, SES SOEURS. A la page 7-27me. ligne-au lieu de: Des Reir~" étrangères, lisez DE SES REINES ÉTRANGÈRES. Au lieu de : pour l' assouvir, lisez POUR L'A.SSERVIR. A la page 9-11me. ligne-au lieu de: ne pouvons, lisez NOUS NE POUVONS. (l2IPRDIERIE DE A. lUBY 1 RUE DE L'lNTEND..L~à:.]