1. L’ESPRIT L’ÉPOUSE
«…Ceux qui t’instruisent ne se cacheront plus, Mais tes yeux verront
ceux qui t’instruisent. Tes oreilles entendront derrière toi la voix qui dira :
Voici le chemin, marchez-y! Car vous iriez à droite, ou vous iriez à
gauche.» (Ésaïe 30:20,21)
Aussi la création attend-elle avec un ardent désir
la révélation des fils de Dieu.
(Romains 8:19)
2. «Vous sondez les Écritures, parce que vous pensez avoir en elles la vie éte
ce sont elles qui rendent témoignage de moi». (Jean 5.39)
De même que Jésus avait le témoignage des prophètes qui annonçaient :
sa venue, son origine, sa mission, et les persécutions dont il serait victime,
son Épouse, «l’Église des 144 000», est, elle aussi, amplement décrite et
annoncée par les prophètes dans les Saintes Écritures. L’Épouse de
l’Agneau, dans l’Apocalypse de Jean, est décrite comme «gardant les
commandements de Dieu et ayant le témoignage de Jésus» (voir
Apocalypse 12:17). C’est ainsi que «l’Église des 144 000» a reçu l’appel de
Dieu. C’est pourquoi le témoignage des prophètes des Saintes Écritures,
qui est le témoignage de Jésus, atteste l’authenticité de son élection en
annonçant d’avance son origine, sa mission et les tribulations dont elle
sera l’objet.
3. L’ÉGLISE DES 144 000
ET LA LETTRE À PHILADELPHIE
«Écris à l’ange de l’Église de Philadelphie: Voici ce que dit le Saint, le Véritable, celui
qui a la clef de David, celui qui ouvre, et personne ne fermera, celui qui ferme, et
personne n’ouvrira : Je connais tes œuvres. Voici, parce que tu as peu de puissance, et
que tu as gardé ma parole, et que tu n’as pas renié mon nom, j’ai mis devant toi une
porte ouverte, que personne ne peut fermer. Voici, je te donne de ceux de la synagogue
de Satan, qui se disent Juifs et ne le sont pas, mais qui mentent; voici, je les ferai venir,
se prosterner à tes pieds, et connaître que je t’ai aimé.» (Apocalypse 3:7-9)
«Celui qui vaincra, je ferai de lui une colonne dans le temple de mon Dieu, et il n’en
sortira plus ; j’écrirai sur lui le nom de mon Dieu, et le nom de la ville de mon Dieu, de
la nouvelle Jérusalem qui descend du ciel d’auprès de mon Dieu, et mon nom
nouveau». (Apocalypse 3:12)L’Église de Philadelphie porte le nom de l’Épouse de l’Agneau, celui de la Nouvelle Jérusalem,
la ville sainte, qui a 12 arêtes de 12 000 stades chacune, soit 144 000 (voir Apoc 21:16). La
colonne, symbole de l’Église (voir 1 Tim.3:15), porte aussi le nom du Père et le nom nouveau
du Fils ; ces deux noms sont le sceau des 144 000 (voir Apoc.14:1). Les 144 000 ne sont pas
des juifs selon la chair, ces derniers sont appelés «la synagogue de Satan, qui se disent juifs,
mais qui mentent» (voir Jean 8:41-43). Les trois noms sur la colonne de Philadelphie sont
«Adonaï» nom du Père, «Adonaï-Shamah» qui veut dire : «l’Eternel est ici» (voir Apoc
21:3;22/Ézéc 48:35), et «Éliakim», nom nouveau de Jésus qui signifie : «celui que l’Eternel
établit». C’est sous ce nom que le prophète Ésaïe (22: 20-22) voit venir celui qui reçoit le
pouvoir et la clé de David. Élue de Dieu, l’Église des 144 000 a peu de puissance, comme son
Sauveur elle n’est pas issue des classes supérieures et des riches de ce monde. Elle possède
la vérité pour notre temps, et le témoignage de Jésus.
4. L’ÉGLISE DES 144 000
ET LA GRANDE FOULE D’APOCALYPSE 7
«Et l’un des vieillards prit la parole et me dit : Ceux qui sont revêtus de
robes blanches, qui sont-ils, et d’où sont-ils venus? Je lui dis : Mon
Seigneur, tu le sais. Et il me dit : Ce sont ceux qui viennent de la grande
tribulation ; ils ont lavé leurs robes, et ils les ont blanchies dans le sang
de l’Agneau. C’est pour cela qu’ils sont devant le trône de Dieu, et le
servent jour et nuit dans son temple.» (Apocalypse 7:13-15)
La lettre à Philadelphie, comme nous l’avons vu précédemment, présente les 144 000
comme une colonne qui demeurera dans le temple de Dieu sans jamais en sortir (voir Apoc
3:12). La grande foule d’Apocalypse 7 qui vient de la grande tribulation est aussi présentée
comme demeurant dans le temple de Dieu jour et nuit à son service. La prophétie nous
donne à constater que ces deux entités n’en font qu’une. Le nombre 144 000 est donc
symbolique. Le scellement des 144 000 a commencé avec la grande tribulation qui
n’est autre que l’esclavage subi par les Noirs. La lettre à Thyatire montre que Jézabel est
l’auteur de cette grande tribulation. C’est pourquoi elle et ses amants reçoivent une grande
tribulation comme salaire (voir Apoc 2:22/Apoc 13:9,10). Jézabel et les serviteurs de Dieu
qu’elle séduit, ainsi que ses amants, sont une autre image de Babylone la grande, de ses
filles prostituées et de leurs amants les rois de la terre (voir Apoc17:5/Apoc 18:3). Le mot
«Thyatire» vient de : «Thyade», qui sont les prêtresses prostituées du temple de Bacchus, et
du Grec «teiros» qui signifie «accabler quelqu’un, user physiquement ou moralement de
quelqu’un». Dans cette lettre, les esclaves sont ceux à qui Jésus donne «l’étoile du matin»
(voir Apoc 2:28). Ils reçoivent ainsi le sceau de l’ange d’Apocalypse 7 qui monte en effet du
coté du soleil levant, autre image de «l’étoile du matin» (voir Apoc 7:2).
5. «Je suis noire et je suis belle filles de Jérusalem, Noire comme les tentes de
Kédar, comme les pavillons de Salomon. Ne me regardez pas avec dédain
parce que je suis Noire, parce que le soleil m’a regardée.» (Cantique des
cantiques 1 :5,6) (Darby)«Il y a soixante reines, quatre-vingts concubines, et des jeunes filles sans
nombre. Une seule est ma colombe, ma parfaite ; elle est l’unique de sa mère,
la préférée de celle qui lui donna le jour. Les jeunes filles la voient, et la
disent heureuse ; les reines et les concubines aussi, et elles la louent. Qui
est celle qui apparaît comme l’aurore, belle comme la lune, pure comme le
soleil, mais terrible comme des troupes sous leurs bannières?» (Cantique
des cantiques 6:8,10)Le Cantique des cantiques représente le Roi des rois qui sort pour choisir une épouse parmi
les filles de Jérusalem. À la grande déception de ces dernières, il choisit une femme noire et
dédaignée des filles de Jérusalem.
Toutes les figures de Christ dans l’Ancien Testament ont eu une épouse noire : Moïse épousa
Tsipora une Éthiopienne (Exode 18/Nombres12:1), David prit Bath-Schéba [qui signifie :
«Fille du royaume de Schéba » (royaume Éthiopien)] (voir 2 Samuel 12:24), Salomon épousa
une Égyptienne et eut pour favorite La reine de Saba pour laquelle il écrivit le Cantique des
cantiques (voir 1 Rois 10).
L’Apocalypse de Jean présente un schéma similaire au Cantique des cantiques chapitre 6
versets 8 à 10 où les nombreuses prétendantes sont mises en opposition avec la
Schoulamite, la femme noire choisie par le roi, de la même manière que Babylone la grande
et ses filles sont mises en opposition avec l’Épouse de l’Agneau dans l’Apocalypse.
6. «Après cela, je vis descendre du ciel un autre ange, qui avait une
grande autorité ; et la terre fut éclairée de sa gloire. Il cria d’une voix
forte, disant : Elle est tombée, elle est tombée, Babylone la grande!
[...] Sortez du milieu d’elle, mon peuple, afin que vous ne participiez
point à ses péchés, et que vous n’ayez point de part à ses fléaux.»
(Apocalypse 18:1,2 et 4)Le chapitre 18 de l’Apocalypse qui appelle le peuple de Dieu à sortir de
Babylone, indique que «Babylone vendait des corps et des âmes d’hommes»
évoquant la traite négrière (voir Apoc. 18:13 ). Ce même chapitre indique que
Babylone a «enrichi tous ceux qui ont des navires sur la mer», et commis des
génocides sur toute la terre, évoquant le commerce triangulaire et les
colonisations meurtrières par lesquelles l’occident chrétien s’est enrichi et a
dominé le monde au cours de notre ère (Voir Apoc.18:19 et 24). Le
commerce de personnes signifié au verset 13 concerne particulièrement les
noirs d’Afrique vendus en esclavage.
À l’image des juifs déportés dans la Babylone antique, les Noirs sont le seul
peuple déporté par la Babylone contemporaine de l’Apocalypse. C’est aussi le
seul peuple qui est resté plus de 400 ans en esclavage au sein de l’Occident
chrétien, comme le furent les hébreux en Égypte. Les esclaves noirs sur le sol
américain l’ont chanté dans leurs négros spirituals : «By the rivers of Babylon»
tiré du Psaume 137, «Go down Moses» et bien d’autres.
7. ESCLAVE
EN EGYPTE
+ de 400 ANS
SORTIE
D’EGYPTE
DÉPORTATION
À BABYLONE
SORTIE DE
BABYLONE
RECONSTRUCTION
DU TEMPLE
70 ANS
+ de 400 ANS
ABOLITION
DE L’ESCLAVAGE
ALIÉNATION ET COLONIALISME
DE BABYLONE LA GRANDE
SORTIE
DE BABYLONE
ÉTABLISSEMENT DE LA
NOUVELLE JÉRUSALEM
ISRAËL
LE PEUPLE NOIR
ESCLAVE
EN OCCIDENT
8. Agneau et
animaux purs
Jésus-Christ
véritable Agneau
Sacrificateur selon
l’ordre d’Aaron
Jésus-Christ
Véritable Sacrificateur
FRESQUE PROPHÉTIQUE DE L’ANCIEN TESTAMENT
Sanctuaire
terrestre
Sanctuaire
céleste
RÉALITÉ HISTORIQUE DU NOUVEAU TESTAMENT
Peuple Hébreu
+ de 400 ans esclave
Peuple Noir
+ de 400 ans esclave
Peuple Juif
aliéné à Babylone
Peuple Noir
colonisé et aliéné
à Babylone la
grande
LES HÉBREUX : JUIFS SELON LA CHAIR
LES 144 000 : JUIFS SELON L’ESPRIT
«Le Juif, ce n’est pas celui qui en a les dehors ; et la circoncision, ce
n’est pas celle qui est visible dans la chair. Mais le Juif, c’est celui qui
l’est intérieurement ; et la circoncision, c’est celle du cœur, selon
l’esprit et non selon la lettre. La louange de ce Juif ne vient pas des
hommes, mais de Dieu […] Car tous ceux qui descendent d’Israël ne
sont pas Israël […] c’est-à-dire que ce ne sont pas les enfants de la
chair qui sont enfants de Dieu, mais que ce sont les enfants de la
promesse qui sont regardés comme la postérité.» Romains 2:28,29 /
9:6,8
9. Tout le peuple noir représente l’Israël véritable de Dieu emmené en captivité par
l’Occident chrétien. Mais tout ce peuple captif à Babylone ne fait pas forcément parti des
144 000. seuls ceux qui sortiront de Babylone feront partie des 144 000. «144 000, de
toutes les tribus des fils d’Israël». Ici encore le parallèle entre l’histoire du peuple Juif
et celle du peuple Noir reste entier. Lorsque le mot d’ordre fut donné de sortir de
l’antique Babylone, de nombreux Juifs véritablement aliénés par le mode de vie
Babylonien préférèrent y rester. De même, au temps de la chute de Babylone, de
nombreux Noirs préféreront pour leur intérêt personnel et pour jouir de la dépravation et
des richesses de Babylone défendre la cause de celle-ci. D’autres, par crainte des
persécutions ou sous le charme des faux christianismes et des miracles des faux
bergers de Babylone, ne discerneront pas le chemin à prendre. En revanche, nombre de
Babyloniens qui sont aussi des faux Juifs comme l’Israël selon la chair, ouvriront les
yeux et se convertiront.
«Voici, je te donne de ceux de la synagogue de Satan, qui se disent Juifs et ne le
sont pas, mais qui mentent ; voici, je les ferai venir, se prosterner à tes pieds, et
connaître que je t’ai aimé.» (Apocalypse 3:9)
144 000 DE TOUTES LES TRIBUS DES FILS D’ISRAËL
Et je vis un autre ange, qui montait du côté du soleil levant, et qui tenait le
sceau du Dieu vivant ; il cria d’une voix forte aux quatre anges à qui il avait
été donné de faire du mal à la terre et à la mer, et il dit : Ne faites point de
mal à la terre, ni à la mer, ni aux arbres, jusqu’à ce que nous ayons marqué
du sceau le front des serviteurs de notre Dieu. Et j’entendis le nombre de
ceux qui avaient été marqués du sceau, 144 000, de toutes les tribus des
fils d’Israël… (Apocalypse 7.2-4)
10. «Ils élèvent leur voix, ils poussent des cris d’allégresse ; des bords de
la mer, ils célèbrent la majesté de l’Éternel. Glorifiez donc l’Éternel dans
les lieux où brille la lumière, Le nom de l’Éternel, Dieu d’Israël, dans les
îles de la mer!»(Esaïe 24:14,15)
«Je vis un autre ange puissant, qui descendait du ciel, enveloppé d’une
nuée ; au-dessus de sa tête était l’arc-en-ciel, et son visage était
comme le soleil, et ses pieds comme des colonnes de feu. Il tenait dans
sa main un petit livre ouvert. Il posa son pied droit sur la mer, et son
pied gauche sur la terre ; et il cria d’une voix forte, comme rugit un
lion» (Apocalypse 10:1-4)
La position de l’ange d’Apocalypse 10, se tenant le pied droit sur la mer et le
gauche sur la terre, indique que c’est d’une île qu’on ne peut quitter qu’en
traversant la mer, que partira le dernier appel adressé à l’humanité. Comme
le montre le prophète Ésaïe c’est des îles lointaines que partira la lumière
dans les derniers jours. Les premiers Noirs, mis en esclavage dans les îles
lointaines, sont arrivés dans les îles de la Caraïbe. C’est aussi là qu’a été
appelée l’Église des 144 000, l’Épouse de l’Agneau, dans une île de la
Caraïbe, la Martinique, répondant ainsi au témoignage prophétique des
Saintes Écritures.
11. L’ÉGLISE DES 144 000 ÉTABLIE À UNE HEURE PROPHÉTIQUE
De même que le prophète Daniel annonça la venue du Messie en donnant une chronologie
prophétique partant du décret de reconstruction de Jérusalem par Artaxerxès, et
aboutissant au baptême du Christ et à sa crucifixion (voir Daniel 9), le même prophète
donne une chronologie prophétique annonçant le rétablissement du sanctuaire de Dieu et
de la vérité qui avaient été mis à mal par la petite corne issue de l’une des quatre grandes
cornes décrites dans Daniel 8:8,9. Tous les érudits reconnaissent dans les quatre grandes
cornes : les quatre royaumes nés de l’Empire d’Alexandre le grand. C’est par le plus petit
de ces quatre royaumes que se verra renforcer l’hégémonie romaine naissante, quand Attal
III roi de Pergame fit une donation de son royaume aux Romains dont il était l’allié. Après
avoir unifié l’Italie centrale en (– 290 av JC), Rome devient la plus grande puissance de son
temps. C’est cette puissance que le prophète Daniel (8:8 à 14) voit détruire le sanctuaire,
crucifier le chef des chefs, et jeter la vérité par terre. La question du saint porte sur la durée
des destructions engendrées les Romains. L’autre saint répond 2300 soirs et matins soit en
jours prophétiques 2300 ans. 2300 - 290 =2010. C’est en 2010 de notre ère que s’achèvent
les 2300 soirs et matins prophétiques annonçant la purification du sanctuaire qui n’est autre
que la sortie du peuple de Dieu de Babylone la grande pour bâtir la nouvelle Jérusalem qui
est l’Épouse de l’Agneau revêtu du fin lin pur, signe de sa purification. Le mot traduit par
purification dans Daniel est «tsadaq» qui signifie «Justifié», imagé par la robe de Justice de
Christ. C’est en effet en 2010 que fut reçu en Martinique la révélation prophétique qui établit
«J’entendis parler un saint ; et un autre saint dit à celui qui parlait :
Pendant combien de temps s’accomplira la vision sur le sacrifice
perpétuel et sur le péché dévastateur? Jusques à quand le sanctuaire et
l’armée seront-ils foulés? Et il me dit : Deux mille trois cents soirs et
matins ; puis le sanctuaire sera purifié.» (Daniel 8:13,14)
12. L’ÉGLISE DES 144 000 ET
LES DEUX TÉMOINS D’APOCALYPSE 11
«Je donnerai à mes deux témoins le pouvoir de prophétiser, revêtus de
sacs, pendant mille deux cent soixante jours. Ce sont les deux oliviers et
les deux chandeliers qui se tiennent devant le Seigneur de la terre».
(Apocalypse 11:3,4)
«Et l’Esprit et l’épouse disent : Viens. Et que celui qui entend dise : Viens.
Et que celui qui a soif vienne ; que celui qui veut, prenne de l’eau de la
vie, gratuitement». (Apocalypse 22:17)
Les deux oliviers et les deux chandeliers dont nous parle Apocalypse 11 ne
sont autres que l’Esprit et l’Épouse décrits au chapitre 22, donnant le dernier
appel à tous les habitants du monde. Dans l’Évangile de Jean, Jésus déclare :
«Quand sera venu le Consolateur, que je vous enverrai de la part du Père,
l’Esprit de vérité, qui vient du Père, il rendra témoignage de moi ; et vous
aussi, vous rendrez témoignage, parce que vous êtes avec moi dès le
commencement.» (Jean 15:26,27).
Ainsi, l’Épouse, unie à l’Esprit est le dernier messager de Dieu. Dieu a choisi
son Épouse parmi les opprimés noirs mis en esclavage. Elle est le dernier
messager de Dieu sur terre. Tous ceux qui accepteront le dernier appel et
sortiront de Babylone feront partie des 144 000 quelque soit leur origine, à
quelque peuple qu’ils appartiennent.
13. L’ÉGLISE DES 144 000 ET L’ÉGLISE DE LAODICÉE
« Moi, je reprends et je châtie tous ceux que j’aime. Aie donc du zèle, et
repens-toi. Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu’un entend
ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui
avec moi. » (Apocalypse 3:19)
L’Apocalypse de Jean met en lumière l’histoire de deux femmes, qui sont aussi deux villes et
deux Églises.
Deux femmes : L’Épouse de l’Agneau/ la prostituée d’Apocalypse 17.
Deux Villes : La Nouvelle Jérusalem /Babylone la grande.
Deux Églises : Philadelphie /Laodicée.
La 6ième lettre de l’Apocalypse identifie Philadelphie à la Nouvelle Jérusalem, donc à l’Épouse
de l’Agneau. (Voir Apoc. 3:12/ Apoc 21:2 ; Apoc 9,10)
La 7ième lettre identifie Laodicée à Babylone la grande, la prostituée. En effet :
- Le nom Laodicée signifie : «peuple en jugement» et seule Babylone la grande est mise en
jugement dans l’Apocalypse. C’est pourquoi, il est recommandé d’en sortir pour ne pas avoir
part à ses châtiments (voir Apoc. 17:1 et Apoc. 18).
- Laodicée est nue et n’a pas la robe de fin lin éclatant pur des noces/Babylone a un vêtement
de prostituée, et n’a pas non plus le vêtement de noce. (Voir Apoc. 3: 17,18/Apoc. 17: 4-6)
-Laodicée est aveugle c’est-à-dire dans les ténèbres/Babylone la grande est une habitation de
démons où règnent la séduction et les ténèbres spirituelles. (Voir Apoc. 3: 17,18/Apoc. 18 :
2,3)
- Laodicée est trois fois pauvres dans les vertus de Dieu/Babylone la grande est une
prostituée sanguinaire dépourvue de toute vertu. (Voir Apoc. 3: 17,18 /Apoc. 18: 24)
Aucun de ses ministres ne pourra la réveiller. La lettre à Laodicée montre que c’est de
l’extérieur que la vérité frappera à sa porte, par la voix de l’Époux et de l’Épouse. (Voir Apoc.