SlideShare une entreprise Scribd logo
1  sur  84
Génie Industriel
Initiation à l’analyse comptable
Philippe DUQUENNE, novembre 2003
2Département « Génie Industriel »
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
retour
au
plan
clic
clic
Mode d ’emploi
 Déplacement dans la présentation :
 La souris peut servir à faire défiler les planches dans l ’ordre normal de la présentation
(en cliquant)
 Vous pouvez également utiliser les touches « page suivante » (ordre normal) et « page
précédente (vous permet de revenir en arrière) du clavier.
 Si vous êtes perdu(e), cliquer à coups de mulot sur le bouton « retour au plan » en bas à gauche de
l ’écran vous renvoie au sommaire (sauf dans les planches d ’en-tête de chapitre, mais là, vous
savez où vous êtes)
 Certaines zones de l ’écran peuvent, quand vous cliquez dessus, renvoyer à des
explications plus détaillées :
 L’existence de telles zones dans la planche est signalée par la présence de ce mulot dans la marge,
 Ces zones peuvent être du texte en ligne : ce texte apparaît alors en orange souligné ;
 Elles peuvent également prendre la forme de boutons à cliquer :
Comme ceci
3Département « Génie Industriel »
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
retour
au
plan
Plan
 Mode d’emploi
 Introduction et objectifs
 Objectifs de l’analyse comptable
 Objectifs et limites du module
 Un peu de comptabilité générale :
 Le bilan
 Le compte de résultat
 Analyse et diagnostic :
 L’analyse économique
 L’analyse financière
 Rapport d’analyse
 Références bibliographiques
 Contacts
clic
clic
Génie Industriel
INTRODUCTION
et
OBJECTIFS
5Département « Génie Industriel »
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
retour
au
plan
L’entreprise industrielle
ENTREPRISE :
Unité économique autonome
organisée pour la mise en oeuvre
d'un ensemble de moyens de production,
en vue de produire des biens sur le marché
ENTREPRISE :
Unité économique autonome
organisée pour la mise en oeuvre
d'un ensemble de moyens de production,
en vue de produire des biens sur le marché
On peut distinguer :
l’entreprise marchande :
achète et revend des marchandises sans processus notable de transformation (autre que des
modifications du conditionnement)
l’entreprise prestataire de service :
vend de la mise à disposition de moyens, humains ou matériels.
L’entreprise industrielle :
assure des opérations de transformation sur des produits.
Par la suite, on s’intéressera par défaut à l’entreprise industrielle (pour laquelle la vente de
marchandises ou de services est marginale par rapport à la vente de produits)
6Département « Génie Industriel »
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
retour
au
plan
Objectifs de l’analyse comptable (1)
... donc elle n'existe pas sans une stratégie.
(qui peut être définie plus ou moins précisément,
de manière plus ou moins consciente,
et plus ou moins diffusée :
- au sein de l'entreprise
- auprès de ses interlocuteurs
- dans le grand public)
Cette stratégie qui exprime les volontés de l'entreprise s'appuie sur des moyens.
La définition des actions de l'entreprise dans le cadre de la stratégie suppose
ainsi une connaissance précise des moyens dont elle dispose.
L'évaluation de ces moyens est le premier rôle de l’analyse comptable
POSTULAT :
"UNE ENTREPRISE N'EXISTE PAS SANS VOLONTE D'ENTREPRENDRE"
7Département « Génie Industriel »
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
retour
au
plan
Objectifs de l’analyse comptable (2)
 L‘ENTREPRISE DOIT EGALEMENT ETRE ORGANISEE :
 DANS SA PRODUCTION
 gestion de production
 DANS LE CYCLE DE VIE DU PRODUIT
 soutien logistique
 DANS SES ACTIVITES
 gestion des projets, ou par projets
 ET DANS SON PROCESSUS DECISIONNEL ...
 ... c'est le deuxième rôle de l’analyse comptable
8Département « Génie Industriel »
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
retour
au
plan
Objectifs de l’analyse comptable (3)
 Publication périodique d’états de santé de l’entreprise :
 relations avec les banquiers
 relations avec les investisseurs
 relations avec les actionnaires
 relations avec les partenaires
 C'est le troisième rôle de la gestion d'entreprise ...
 Nouvelle ambiance industrielle, nouvelles méthodes de travail :
 gestion de projets
 état d'esprit "qualité"
 implication croissante des partenaires dans les affaires traitées
 rapports avec les donneurs d'ordres, avec les sous-traitants
 ... et il est de plus en plus important.
9Département « Génie Industriel »
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
retour
au
plan
Objectifs du cours :
 A l’issue de ce rapide aperçu, vous devriez être capable de :
 Exploiter des connaissances sommaires en comptabilité générale pour :
 Lire et comprendre un bilan
 Lire et comprendre un compte de résultat
 Analyser ces documents pour évaluer :
 la viabilité économique d’une activité
 la pérennité financière d’une entreprise
 Que ce soit la vôtre ...
(examen de la possibilité de développer, d ’investir)
 … ou une entreprise extérieure
(examen d’un partenaire, d’un fournisseur, …, avant une coopération durable )
10Département « Génie Industriel »
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
retour
au
plan
Limites du cours
 A l’issue de ce rapide aperçu, vous ne serez pas capable de :
 Devenir expert – comptable,
 ni même comptable,
 ... mais vous pourrez discuter avec eux et les comprendre ...
11Département « Génie Industriel »
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
retour
au
plan
Avertissement déontologique
 Renvoie à l’existence d’une stratégie d’entreprise :
 L’activité normale d’une entreprise est d’être rentable
(en termes plus crus, de dégager des bénéfices)
 On ne portera pas de jugement moral sur ces bénéfices
(ils sont nécessaires)
 Tout jugement d ’ordre moral ne pourra concerner que l’usage que fait
l’entreprise (ou que font les actionnaires) des bénéfices dégagés.
Génie Industriel
Comptabilité générale
Comptabilité générale
à titre de culture du même ordre,
pour gens du monde.
13Département « Génie Industriel »
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
retour
au
plan
Recueil des données
OBJECTIF : enregistrer et classer.
Mise en évidence des forces et faiblesses de l'entreprise.
• de recueillir des informations sur l'entreprise,
• de définir une façon de quantifier ces informations
• de présenter ces informations
• d'analyser ces informations
nécessité :
Technique d'enregistrement des flux économiques
chiffrés que provoque l'activité d'une entreprise
Flux économiques : parti pris de négliger les aspects techniques, sociaux, environnementaux, ...
Chiffrés : une seule unité de mesure, l’unité monétaire légale
(pour une entreprise française : euro ... quels que soient les lieux d’activités)
Comptabilité :
enregistrement des flux :
flux réels : à la date des documents (factures)
flux monétaires : à la date du paiement
(comptes de régularisation pour coordonner)
14Département « Génie Industriel »
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
retour
au
plan
Présentation des données
 Principe de la partie double :
 Au point de vue comptable, un flux (opération) est défini par une quantité,et deux
comptes élémentaires dont l'un est l'origine du flux (il est débité), et l'autre sa destination
(il est crédité).
 Objectif : vérification aisée (sur tous les comptes, et sur une période donnée, somme des
crédits = somme des débits)
 Liste des comptes : imposée par le « Plan comptable général » (ministère des finances)
 Chronologie de l'enregistrement :
 1 - au fur et à mesure, enregistrement par ordre chronologique dans le JOURNAL,
 2 - classement par catégories ou comptes dans un GRAND LIVRE, (quotidien)
 3 - contrôle des opérations précédentes par la BALANCE. (mensuel)
Cette balance fournit périodiquement le résultat (bénéfice ou perte),
au moins une fois par an ... pour des raisons fiscales!
clic
clic
15Département « Génie Industriel »
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
retour
au
plan
Expression du résultat de l’entreprise
 Notion de résultat :
 Correspond au constat d’un enrichissement (résultat positif = bénéfice) ou d’un
appauvrissement (résultat négatif = perte) sur une période donnée (exercice)
 Deux déterminations du résultat :
 RESULTAT CONSTATE :
 variation sur l'exercice du patrimoine de l'entreprise :
 examen de l’évolution de la situation nette (capitaux propres)
 RESULTAT EXPLIQUE :
 différence, sur un exercice donné, entre :
 les créations de valeur pour l’entreprise (produits)
 et les valeurs consommées (charges).
16Département « Génie Industriel »
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
retour
au
plan
Résultat constaté : BILAN
 Détermination du résultat sur une période donnée par l’évolution du
patrimoine de l’entreprise, appelé sa situation nette.
 Ce patrimoine est exprimé dans un document comptable : le bilan
 Du coup, l’examen d’un seul bilan n’est pas pertinent en soi : besoin du
recours à deux bilans consécutifs, encadrant l’exercice en question.
Retenir : BILAN = INVENTAIRE DU PATRIMOINE,
réalisé à un instant donné
Notion d’instantané
17Département « Génie Industriel »
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
retour
au
plan
Bilan (1)
BILAN
BILAN : inventaire du patrimoine de l’entreprise.
Habitude comptable : toujours faire les calculs deux fois (par souci de vérification). Cet inventaire est
donc réalisé sous deux formes différentes :
1 – L’entreprise vue comme une boîte noire : inventaire historique, depuis la naissance de l’entreprise,
de toutes les valeurs qui sont entrées sous une forme ou sous une autre, et n’en sont pas ressorties.
Revient à dresser l’énumération de ce que doit l’entreprise au monde extérieur (les actionnaires font
partie du monde extérieur) : cette recherche des origines des ressources de l’entreprise constitue le
passif du bilan.
2 – On ouvre la boîte noire, et on procède à l’inventaire (valorisé) de ce qu’on trouve dedans : cette
inventaire de l’emploi des ressources de l’entreprise est ce qu’on appelle l’actif du bilan.
Ces deux façons de procéder doivent correspondre de toute façon au même inventaire,
donc par principe :
ACTIF = PASSIF
18Département « Génie Industriel »
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
retour
au
plan
Bilan (2)
BILAN
ACTIF :
(généralement présenté à gauche quand le bilan
est sous forme de tableau à deux colonnes).
Emploi des ressources dont dispose l’entreprise :
on fait la part des choses entre les ressources
durablement immobilisées (actif immobilisé) et
les affectations provisoires (actif circulant).
Séparation entre le « durablement » et le
« provisoire » : la durée de l’exercice fiscal
(1an)
PASSIF :
(généralement présenté à droite quand le bilan
est sous forme de tableau à deux colonnes).
Origine des ressources dont dispose l’entreprise :
On fait la part des choses entre les moyens dont
elle dispose en propre (capitaux propres, ou
situation nette), et les moyens qu’elle devra
restituer à plus ou moins long terme (dettes)
19Département « Génie Industriel »
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
retour
au
plan
Bilan (3)
BILAN
ACTIF IMMOBILISE :
Comprend :
ACTIF CIRCULANT :
Comprend (de haut en bas, du plus immobilisé au
plus volatil) :
CAPITAUX PROPRES :
Comprennent :
DETTES :
... entre les deux ...
Les immobilisations incorporelles
Les immobilisations financières
Les immobilisations matérielles
Les stocks
Les créances
La trésorerie
Le capital social
Les réserves
Le résultat (et le report)
Dettes financières
Dettes d ’exploitation
Subventions Provisions
clic
clic
20Département « Génie Industriel »
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
retour
au
plan
Bilan : récapitulatif
PASSIFACTIF
clic
clic
Exemple
21Département « Génie Industriel »
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
retour
au
plan
EXERCICE t-1ACTIF PASSIF
CAPITAUX PROPRES
DETTES = 85 MF
EMPLOIS = 150 MF
Situation nette (t-1) = 150 - 85 = 65 MF
Bilans : inventaires du patrimoine
pour les exercices
t - 1 et t
RESULTAT DE L'EXERCICE t :
90 - 65 = 25 MF
… au moins …
(dividendes éventuels à rajouter,
selon que les bilans sont établis avant ou
après affectation du résultat)
EXERCICE tACTIF PASSIF
CAPITAUX PROPRES
DETTES = 100 MF
EMPLOIS = 190 MF
Situation nette (t) = 190 - 100 = 90 MF
Résultat constaté : exemple
22Département « Génie Industriel »
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
retour
au
plan
PRINCIPE :
CHARGES
PRODUITS
BENEFICE
TOTAL 1 TOTAL 2
Correspond à l’enregistrement, sur un exercice, des créations ou consommations de richesse de l'entreprise :
création = produit, consommation = perte
toujours le principe de
la double détermination :
bénéfice : en charges
perte : en produits
PAR PRINCIPE, TOTAL 1 = TOTAL 2 ... ou erreur dans l'enregistrement des flux.
Résultat expliqué : compte de résultat
Autre exemple, moins optimiste :
CHARGES
PRODUITS
PERTE
TOTAL 1 TOTAL 2
23Département « Génie Industriel »
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
retour
au
plan
Ventilation des charges et produits
 En trois catégories :
 Les charges et produits liés à l ’exploitation normale :
 Activité classique de vente de produits (ou services) pour l’obtention desquels on a 
consenti des dépenses ;
 Les charges et produits liés au financement de l ’exploitation
 que ce financement soit onéreux ...
 besoin d ’aide extérieure pour financer les investissements
 … ou rémunérateur
 excédent de trésorerie qui, placé, rapporte des produits financiers (dividendes, plus-values, …)
 …et les charges et produits qu ’on ne peut pas rattacher aux deux catégories 
précédentes :
 C ’est ce qu ’on va qualifier d ’exceptionnel, qu ’il s ’agisse de charges ou de produits.
24Département « Génie Industriel »
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
retour
au
plan
Compte de résultat : RCAI
COMPTE DE RESULTAT
Charges d ’exploitation
CHARGES : PRODUITS :
Produits d ’exploitation
Charges financières
Charges exceptionnelles
Produits financiers
Produits exceptionnels
Différence = RCAI
(Résultat courant avant impôt)
clic
clic
25Département « Génie Industriel »
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
retour
au
plan
Du R.C.A.I. au résultat
 RCAI = Résultat courant avant impôt = Σ (produits) – Σ (charges)
 Si RCAI <= 0, alors résultat = RCAI ... (donc perte)
 Pas d’impôt BIC cette année
 Mais possibilité de « conserver » le déficit pour le déduire du bénéfice imposable l’année 
prochaine ... ou l’année d’après ... (durée max : 5 ans)
 Si RCAI positif ...
 1ère étape : PSFE : « participation des salariés aux fruits de l’expansion »
PSFE = 0,5 x (RCAI – 5% des capitaux propres) x (Masse salariale) / (Valeur ajoutée)
 Pour les entreprises de + de 100 salariés, et + de 5 ans d’existence
 2ème étape : impôt sur les bénéfices industriels et commerciaux (BIC) :
 caractérisé par un taux d’imposition « a » (actuellement, a = 1/3)
 B = Bénéfice imposable = RCAI – PSFE
 Montant de l’impôt = a x B
Résultat = B x (1 – a)
Annexe
Compte de résultat
clic
clic
Exemple
26Département « Génie Industriel »
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
retour
au
plan
Du compte de résultat aux bilans
 Le compte de résultat détaille les événements vécus sur une période,
 Le bilan décrit l’état de l’entreprise à un instant donné,
 Logiquement, le compte de résultat d’un exercice doit donc justifier l’évolution du bilan 
au cours de cet exercice :
 Capitaux propres : 
 accroissement (ou baisse) par ajout du résultat (qui peut être négatif)
 accroissement ou baisse par modification des provisions et des subventions
 Dettes :
 L’entreprise a-t-elle réglé toutes les charges enregistrées ?
 Attention aux décalages sur les charges salariales et TVA
 Si résultat positif, prise en compte de l’impôt BIC (non encore payé)
 Actifs immobilisés :
 Décroissance de leur valeur nette du montant des amortissements
 Actif circulant :
 Stocks : stocks initiaux augmentés de la variation des stocks au cours de l’exercice (qui peut être négative)
 Créances : Les produits et services vendus ont-ils tous été réglés, ou a-t-on augmenté les créances?
27Département « Génie Industriel »
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
retour
au
plan
Danger : ce que n’indique pas le compte de résultat
 En revanche, un certain nombre de pièges :
 Correspondent à des évolutions du bilan dont on n’a pas de trace dans le compte de 
résultat.
 Capitaux propres : augmentation de capital (n’est ni un enrichissement, ni un appauvrissement)
 Endettement :
 Les emprunts de capitaux n’apparaissent pas en produits, et les remboursements de capitaux empruntés 
n’apparaissent pas en charges.
 Immobilisations :
 De la même manière, les dépenses liées à des investissements ne sont pas des charges
 Actif circulant :
 Créances : des créances inscrites au bilan initial peuvent avoir été effacées au cours de l’exercice, sans que 
ça apparaissent dans le compte de résultat (qui n’est pas un compte de trésorerie!)
 Le niveau de trésorerie du bilan : même remarque, pour trouver le niveau final des disponibilités, il faudra 
s’aider d’un compte de trésorerie.
Exemple
clic
clic
Génie Industriel
Analyse et diagnostic
29Département « Génie Industriel »
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
retour
au
plan
Documents établis par la comptabilité pour des raisons fiscales.
Compte de résultat et bilan :
L'analyse se base sur
des versions simplifiées,
présentant des grandeurs agrégées,
établies à partir
de ces documents.
•présentation exhaustive
•lourde à manipuler
Deux niveaux d'analyse :
vérifie que les activités de production
et de commercialisation sont assurées "au
jour le jour" de façon saine par l'entreprise
(juge la viabilité)
SE BASE SUR LE COMPTE DE RESULTAT
vérifie que les conditions d'existence
de l'entreprise, compte non tenu des résultats
de ses activités, ne la fragilisent pas
(juge la pérennité)
SE BASE SUR LE BILAN
(OU SUR PLUSIEURS BILANS SUCCESSIFS)
c o m p t a b i l i t é
( a n n é e 2 0 0 4 )
Analyse comptable
Analyse économique Analyse financière
clic
clic
30Département « Génie Industriel »
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
retour
au
plan
(BASEE SUR LE COMPTE DE RESULTAT)
Se penche sur le fonctionnement interne de l'entreprise pour expliquer :
pourquoi le résultat est négatif,
pourquoi il est si faible
pourquoi il stagne ou progresse peu
* Documents de travail : soldes intermédiaires de gestion
compte d'exploitation fonctionnel
compte d'exploitation différentiel
* Ratios d'analyse économique
* Notion de prix de revient
ANALYSE ECONOMIQUE
retour
analyse
31Département « Génie Industriel »
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
retour
au
plan
SOLDES INTERMEDIAIRES DE GESTION
On prend : On ajoute : On retranche : Et on obtient :
C.A. Production stockée PRODUCTION
PRODUCTION Consomm. externes VALEUR AJOUTEE
VALEUR AJOUTEE Subventions Salaires et ch. soc. Excédent Brut d’Exploitation.
Autres produits Amort. + autres ch. Rés. d’Exploitation
Rés. d’Exploitation Produits $ Charges $ Rés. courant
Rés. courant Produits Exception. Charges Exception. Rés. Avant impôt
Rés. Avant impôt BIC + PSFE RESULTAT
Excédent Brut d’Exploitation.
retour
analyse
32Département « Génie Industriel »
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
retour
au
plan
COMPTE D‘EXPLOITATION FONCTIONNEL
Classement des charges par fonction et non plus par nature
comme c'est le cas dans le compte de résultat :
chiffre d'affaires
- coût de production
des produits finis vendus
___________________
= marge brute
- frais de vente
___________________
= marge nette
- frais généraux
___________________
RESULTAT
stock initial
de produits finis
+
coût de production
des produits finis
-
stock final
de produits finis
consommation de
matières premières
+
frais de
production
stock initial de
matières premières
+
achats et
frais d'achats de
matières premières
-
stock final de
matières premières
Sépare les fonctions PRODUCTION / DISTRIBUTION / ADMINISTRATION
retour
analyse
33Département « Génie Industriel »
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
retour
au
plan
COMPTE D'EXPLOITATION DIFFERENTIEL
Ventilation entre les charges fixes et variables,
de manière à mettre en évidence les marges sur coûts variables.
chiffre d'affaires
- coûts variables des
marchandises vendues
_______________________
= marge sur
coûts variables
- coûts fixes
_______________________
RESULTAT
Part du constat que
ce sont
les marges sur coûts
variables
qui représentent la
valorisation
de l'activité de
l'entreprise.
stock initial
+ achats
+ charges variables
sur achats
+autres charges
variables
- stock final
retour
analyse
34Département « Génie Industriel »
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
retour
au
plan
RATIOS D'ANALYSE ECONOMIQUE
1 - Rapprochement d'information plus pertinent que ces informations elles-mêmes
2 - facilitent la formulation d'un diagnostic
3 - autorisent la comparaison avec d'autres entreprises
4 - autorisent la comparaison avec d'autres conditions (périodes)
CHARGES RENDEMENTS STOCKS
coût de prod. des prod. finis vendus
________________________________________________
chiffre d'affaires
frais de vente
_____________________
chiffre d'affaires
frais généraux
________________________
chiffre d'affaires
coûts variables
_______________________
chiffre d'affaires
coûts fixes
_______________________
chiffre d'affaires
marge brute
_______________________
chiffre d'affaires
marge sur coûts variables
____________________________________
chiffre d'affaires
résultat d'exploitation
_______________________________
chiffre d'affaires
coût de production
des produits finis vendus
___________________________________
stock moyen évalué au
coût de production
chiffre
d'affaires
___________________________________
stock moyen évalué au
prix de vente
retour
analyse
35Département « Génie Industriel »
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
retour
au
plan
CALCUL DU COÛT DE REVIENT
produit
fini
distribution
logistique
publicité
impôts
organisation
secrétariat
démarchages
politique de stocks
approvisionnements
matières
premières
transformation
main d'oeuvre
stockage
manutention
etc ...
CHARGES DIRECTES
CHARGES INDIRECTES
+
COÛT
DE
REVIENT
=
retour
analyse
36Département « Génie Industriel »
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
retour
au
plan
ANALYSE FINANCIERE
Dans le meilleur des cas, l'analyse économique a montré le bien-fondé des
activités de l'entreprise. Indépendamment de cela, la situation de cette entreprise
peut s'avérer malgré tout précaire, du fait d'une origine malsaine ou déséquilibrée
des ressources dont elle dispose.
L'analyse financière a pour but de se pencher sur ces phénomènes
éventuellement masqués par une situation commerciale florissante, mais qui
finissent toujours par ressurgir en cas de problèmes même conjoncturels
rencontrés par l'entreprise.
Elle est essentiellement basée sur le bilan, et plus particulièrement
sur la comparaison de plusieurs bilans successifs.
OUTILS :
Bilan simplifié
Ratios
Tableau de financement
retour
analyse
37Département « Génie Industriel »
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
retour
au
plan
BILAN SIMPLIFIE
Comme pour le compte de résultat lors de l'analyse financière, le bilan
tel qu'on l'a vu est trop lourd à utiliser.
On a recours à une forme simplifiée dans laquelle
n'apparaissent que les grandes masses : ON DISTINGUE :
A L'ACTIF :
AU PASSIF (2 écoles) :
OU :
les valeurs immobilisées
l'actif circulant
les capitaux permanents
et les dettes à court terme,
les capitaux propres
et les dettes totales
1
2
3
4
5
6
ACTIF PASSIF
capitaux propres ou
situation nette
____________________
dettes à long et
moyen termes
----------------------------------
dettes à court terme
actif
immobilisé
_____________________
valeurs
d'exploitation
ou stocks
----------------------------------
valeurs
réalisables
----------------------------------
valeurs
disponibles
1
2
3
4
5
6
retour
analyse
38Département « Génie Industriel »
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
retour
au
plan
FONDS DE ROULEMENT
Fonds de roulement : capacité à financer à court terme ; deux approches :
1 - D'une part, par définition, il s'agit des moyens dont dispose durablement l'entreprise (donc les capitaux
permanents), desquels on retranche les investissements définitivement engagés (les valeurs immobilisées) :
2 - Une deuxième approche plus pratique le
présente comme le besoin de l'entreprise de financer
ses dépenses courantes : il s'agirait alors de l'actif
circulant (théoriquement disponible assez
rapidement), duquel on retranche
les dettes auxquelles il faudra faire face à court terme
:
FdR = CPe - AI
FdR' = AC - DCT
•Si le bilan a été correctement établi et
vérifié, l'actif égale le passif, et
FdR' = FdR
note : l'actif circulant est également appelé
"fonds de roulement brut"
ACTIF PASSIF
AI
AC
CPe CPr
DCT
DT
FdR
retour
analyse
39Département « Génie Industriel »
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
retour
au
plan
BILAN FONCTIONNEL
immobilisations
nettes
stocks & en-cours
avances &
acomptes versés
créances d'expl.
EENE
créances sur
cessions d'immob.
acomptes I.S.
VMP
disponibilités
capitaux propres
dettes MLT
provisions
avances &
acomptes reçus
dettes fournisseurs
" fisc. & sociales
dettes div. :
sur immob.,
dividendes
crédits par escompte
obligations
concours bancaires
découverts
ACTIF PASSIF
actif
immobilisé
actif
cyclique
actif circulant
hors exploitation
trésorerie actif
(liquidités)
capitaux
permanents
ressources
cycliques
ressources c.t.
hors exploitation
trésorerie passif
(ressources c.t. onéreuses)
retour
analyse
40Département « Génie Industriel »
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
retour
au
plan
BESOIN DE FONDS DE ROULEMENT
Besoin de financer les
opérations courantes de
l ’entreprise :
Se traduit par la
différence entre l ’actif cyclique
(d ’exploitation et hors
exploitation, mais n ’inclut pas
la trésorerie) et les ressources
cycliques + ressources à court
terme (hors exploitation).
ACTIF PASSIF
actif
immobilisé
actif
cyclique
actif circulant
hors exploitation
trésorerie actif
(liquidités)
capitaux
permanents
ressources
cycliques
ressources c.t.
hors exploitation
trésorerie passif
(ressources c.t. onéreuses)
B.F.R.
retour
analyse
41Département « Génie Industriel »
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
retour
au
plan
BILAN FONCTIONNEL (2)
FONDS DE ROULEMENT (FdR) = capitaux permanents - actif immobilisé
BESOIN FINANCIER D'EXPLOITATION (BFE) = actif cyclique - ressources cycliques
BESOIN FINANCIER H.E. = actif circulant H.E. - ressources c.t. H.E.
TRESORERIE NETTE = trésorerie actif - trésorerie passif
BILAN FONCTIONNEL :
EMPLOIS RESSOURCES
besoin financier
d'exploitation
besoin financier H.E.
fonds de roulement
trésorerie nette.
retour
analyse
42Département « Génie Industriel »
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
retour
au
plan
RATIOS D'ANALYSE FINANCIERE
STRUCTURE TRESORERIE RENTABILITE
actif total
__________________________
capitaux étrangers
capitaux propres
________________________
capitaux étrangers
fonds de roulement
__________________________
actif total
capitaux permanents
____________________________
immobilisations
fonds de roulement
_________________________
dettes à court terme
valeurs réalisables
et disponibles
___________________________
dettes à court terme
valeurs disponibles
__________________________
dettes à court terme
bénéfice avant
impôt x 100
_______________________
capitaux propres
+  1/2 x bénéfice
bénéfice avant impôt
+ intérêts des capitaux étrangers x 100
___________________________________________________
capitaux propres + 1/2 pertes et profits
+ valeur moyenne du capital étranger
solvabilité :
autonomie
financière :
liquidité
de l'actif :
financement des
immobilisations :
rotation du fonds
de roulement :
trésorerie à échéance :
trésorerie à vue :
rentabilité des capitaux propres
(ou rentabilité financière) :
rentabilité des capitaux engagés
(ou rentabilité économique) :
•Classés en trois catégories distinctes qui s'intéressent :
à l'origine des ressources
à l'état de la trésorerie
à la rentabilité de l'entreprise
•S'utilisent toujours à plusieurs
•Se calculent sur au moins 3 ou 4 exercices
   capitaux propres   
dettes totales
indépendance financière :
capitaux propres
__________________________
dettes financières LMT
autonomie financière :
retour
analyse
43Département « Génie Industriel »
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
retour
au
plan
PLAN-TYPE DU RAPPORT D'ANALYSE
 VUE D'ENSEMBLE :
 Activité, évolution et événements marquants; croissances : chiffre d'affaires, effectifs, immobilisations et 
leur renouvellement, bénéfice, dividendes, ...
 Approche patrimoniale : moyens de production, endettement, risque
 Comparaison avec le secteur.
 RESULTATS :
 rentabilités économique et financière, explications par soldes intermédiaires et principaux postes.
 Comparer; commenter avec des données externes éventuelles : évolutions comparées des prix (produits et 
charges), ...
 EQUILIBRE FINANCIER GLOBAL :
 Evolution des emplois et ressources, capacité de l'entreprise à faire face à ses besoins financiers
 EQUILIBRE FINANCIER DU CYCLE D'EXPLOITATION :
 Etude du besoin financier d'exploitation, analyse du fonds de roulement
 DIAGNOSTIC :
 Synthèse sur la rentabilité et l'équilibre financier
 Atouts et contraintes : possibilités d'évolution
retour
analyse
44Département « Génie Industriel »
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
retour
au
plan
Bibliographie
 AFITEP : Le management de projet, Principes et pratique, AFNOR, Paris, 1991;
 AFITEP : Dictionnaire de management de projet, 3e
 édition, AFNOR, Paris, 1996;
 André BABEAU : Calcul économique appliqué, Dunod, Paris, 1980;
 Gaston BANTIGNIES : Précis d’évaluation économique d’un procédé, INP Toulouse, ENSIGC, 1990, 
 Manuel BRIDER, Serge MICHAILOF : Guide pratique d’analyse de projets, Evaluation et choix des projets d’investissements,
Economica, Paris, 1987;
 Gerard BROWN : La stratégie financiére de l’entreprise, Les Editions d’Organisation, Paris, 1975;
 Alain CHAUVEL et al., : Manuel d’évaluation économique des procédés, Editions TECHNIP, Paris, 1976;
 Elie COHEN : Analyse financière, ECONOMICA, Paris, 1997;
 Bernard COLASSE : Comptabilité générale, Economica, Paris, 1996, 
 Georges DEPALLENS, Jean-Pierre JOBARD : Gestion financière de l’entreprise, Dalloz, Paris, 1997, 
 Robert HOUDAYER : Evaluation financière des projets, Economica, Paris, 1993;
 Yves PIMOR : Logistique, Techniques et mise en oeuvre, Dunod, Paris, 1998;
 Jacques RAYNAULT, Yvan STRINGER, André-Paul WEBER : Problèmes et politiques économiques, Dunod, Paris, 1989;
 Jean-François REGNARD : Lire un bilan, c’est simple ! Top éditions, Paris, 1989;
 Hervé THIRIEZ : Initiation au calcul économique, Dunod, Paris, 1977;
 Maurice MARQUES : Evaluation financière de projets industriels sous Excel, Editions L’Harmattan, Paris, 1999;
 Philippe  TARDY-JOUBERT,  Jean  TARDY-JOUBERT  :  Bilan et compte de résultats : outils d’analyse, Techniques  de 
l’Ingénieur, traité Généralités, A 4500, volume 3, 1993;
 Gérard WORMS : Les méthodes modernes de l’économie appliquée, Dunod, Paris, 1975;
45Département « Génie Industriel »
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
retour
au
plan
Bravo !!! C’est un excellent début!
 Pour revenir d ’où vous venez (… si je n ’ai rien oublié ...) :
 En général, si vous êtes arrivé(e) là via un bouton à cliquer (correspond à des 
explications « en ligne » dans le même chapitre du cours), cliquer n ’importe où dans la 
planche, ou utiliser la touche « page suivante » du clavier, vous ramènera à la planche 
d’origine
 un bouton de retour à cette planche d’origine devrait également être présent
 Attention : parfois ces explications « en ligne » prennent plusieurs planches : dans ces 
cas-là, il vaut mieux ne pas revenir tout de suite à la planche d ’origine. Les cas en 
question sont signalés par le bouton « suite » en lieu et place du bouton « retour » :
 Si vous êtes arrivé(e) en cliquant sur un texte orange souligné (correspond à des 
informations complémentaires), cela entraîne généralement un changement de chapitre ; 
lisez attentivement la planche : 1) c’est très intéressant, et 2) il devrait normalement y 
avoir un autre texte mis en évidence qui vous ramène à votre planche d ’origine.
 Sinon, en dernier recours, reste le retour au sommaire ... 
Retour
clic
clic
46Département « Génie Industriel »
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
retour
au
plan
… perfectionniste ! ...
Qu’est-ce que vous êtes méfiant ! …
… Bon, l’essentiel, c ’est que ça marche ...
Retour
47Département « Génie Industriel »
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
retour
au
plan
L ’histoire de Jo le taxi
Jo, coursier dans une société, a décidé de se mettre à son compte en mettant à profit sa bonne connaissance de la circulation toulousaine : il sera 
chauffeur de taxi. Le véhicule de ses rêves coûte 50 000 €, et il dispose de 20 000 €. Après les visites à sa famille, il arrive à rassembler
20 000 € supplémentaires de fonds investis dans sa petite affaire, auxquels s ’ajoutent 20 000 € empruntés à son banquier (prêtés pour une durée de 
5 ans, remboursables en annuités constantes, et assorties d ’un taux d ’intérêt de 7%).
Pouvez-vous aider Jo le taxi (qui n ’a aucune formation en la matière) à dresser son bilan initial ? - Oh, rien de bien compliqué, juste ans les grandes 
lignes, comme dans le tableau ci-dessous !
(faites - le au brouillon, puis cliquez au fur et à mesure, pour vérifier quand vous avez trouvé)
ACTIF PASSIF
actif
immobilisé
actif
circulant
Capitaux
propres
Dettes
BILAN INITIAL
TOTAL TOTAL
Véhicule 50 Capital 40
Dettes 20
60
Disponibilités 10
Retour
60
AIDE :
Du plus facile au plus compliqué, 
procédez dans  l ’ordre :
1 - Capital ?
2 - endettement ?
3 - (facile!) : total du passif ?
4 - Immobilisations ?
5 - trésorerie ?
6 - Total de l’actif ?
(Note 1 : tous les points sauf le (5) 
sont donnés. Sachant que
actif = passif, le (5) peut être 
déterminé après le (6).
… C ’est inélégant ...
Faites-le dans l ’ordre indiqué, en 
vous aidant du compte de 
trésorerie de Jo.
Note 2 : la terminologie, différente 
de celle du cours, peut être 
déroutante. C ’est fait exprès. 
C ’est un coup des comptables, qui 
désignent souvent la même chose 
sous des appellations différentes.
Notez l ’humour des comptables : le taxi, dont on espère qu’il circulera beaucoup,
est considéré comme un actif immobilisé. N’allez surtout pas l ’inscrire comme circulant. 
(k€)
48Département « Génie Industriel »
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
retour
au
plan
Actif immobilisé - Immobilisations incorporelles
 Comprennent :
 frais de formation :
 Dépenses faites pour la formation des salariés : on peut considérer qu’elles correspondent à un 
enrichissement (placement) de l’entreprise. Bon, il n’empêche qu ’un salarié, une fois formé, peut 
démissionner pour rejoindre une autre société … ce qui illustre parfaitement le caractère 
incorporel de ce type d ’immobilisation!
 frais de R&D, licences, brevets
 De la même manière, il n’existe aucun rapport tangible entre les frais de dépôt d’un brevet (par 
exemple) et sa valeur vénale (commerciale) : en incluant les dépenses de R&D (recherche et 
développement), les coûts enregistrés sur le dépôt d ’un brevet n ’ont rien à voir avec les valeurs 
qu ’on peut « tirer » de son exploitation … qui peuvent varier de l ’infini (l’idée du siècle) au zéro 
absolu (le brevet qu ’on a déposé pour barrer la route à un concurrent, sans la moindre intention 
de donner suite, bien au contraire).
 frais d ’établissement
 Dépenses liées à la création de l ’entreprise : frais de notaire ...
 fonds de commerce :
 Appréciation de la valeur d ’un local commercial (hors valeur foncière), liée au chiffre d ’affaires 
potentiel qu’on peut en espérer : chiffre d’affaires antérieur en cas de reprise, ou analyse du 
marché potentiel et de la concurrence dans le voisinage en cas de création ...
RETOUR
49Département « Génie Industriel »
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
retour
au
plan
Actif immobilisé - Immobilisations financières
 Correspondent à des sommes durablement immobilisées, pour chacune desquelles existe une 
contrepartie tangible, sous forme de titre de participation ou de reconnaissance de dette 
(contrepatie qui les distingue des immobilisations incorporelles) :
 Comprennent :
 participations :
 Actions (parts de « propriété») détenues dans des entreprises tierces ; dans les faits, jouent le 
même rôle que des VMP (Valeurs Mobilières de Placement) : participation, dividendes, … En 
revanche, leur caractère durable, qui doit correspondre à une volonté de l ’entreprise de participer 
à la gestion de ces sociétés tierces (motifs de partenariat, surveillance, prise de contrôle, …), les 
différencie d ’une simple volonté de placement à court ou moyen terme, et justifie leur inscription 
dans les immobilisations.
 prêts :
 De la même manière (mais sans intention stratégique), l ’entreprise peut être amenée à prêter de 
l ’argent, ne serait-ce qu ’à ses employés. La durée de ces prêts les fera inscrire soit en créances
pour des prêts à court terme, soit en immobilisations.
RETOUR
clic
clic
50Département « Génie Industriel »
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
retour
au
plan
Actif immobilisé - Immobilisations matérielles
 Correspondent à des sommes durablement immobilisées, pour chacune desquelles existe une 
contrepartie tangible, sous forme de patrimoine (ce qui les distingue des immobilisations
incorporelles) :
 Comprennent :
 terrains
 constructions
 matériel et outillage industriel
 matériel de transport
 mobilier, informatique
 Chacun de ces investissements est caractérisé par une valeur initiale (attestée par le 
marché, ou plus concrètement par une facture), et par le fait que sa valeur évolue dans le 
temps - presque systématiquement, une dépréciation liée à l ’usage qu’on en fait 
(exemple: décote d ’un véhicule en fonction de l ’âge et du kilométrage).
 En d ’autres termes, chacun de ces investissements est caractérisé par une durée de vie, 
définie par le plan comptable général, au bout de laquelle on estime que sa valeur vénale 
est réduite à zéro.
 Pour tous ces biens, on part donc du constat d ’une dépréciation de leur valeur dans le 
temps, dépréciation que l ’on considère comme une charge liée à l ’exploitation et qui 
sera exprimée sous la forme d’amortissement.
51Département « Génie Industriel »
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
retour
au
plan
Amortissements
 Principe :
 … partent du constat de la dépréciation de la valeur des biens matériels nécessaires à l ’activité 
industrielle du fait de leur utilisation (usure),
 … dépréciation que l ’on ne sait exprimer qu’en terme de durée de vie (durée au delà de laquelle
la valeur est considérée comme nulle)
 … et de la considération qu’il est juste que cette dépréciation soit considérée comme une charge 
pour l ’exploitant (donc déduite de l ’impôt sur les « bénéfices industriels et commerciaux »).
 Dans les faits :
 Tout bien matériel immobilisé est caractérisé par une valeur initiale (valeur brute, imposée par le 
marché) et une durée de vie comptable (imposée par la loi, en fonction de la nature du bien),
 l’usure de ce bien doit être répartie, année par année, sur l ’ensemble de la durée de vie (n), de 
manière à compenser exactement sa valeur initiale (valeur brute, I), par ce qu ’on appelle des 
dotations aux amortissements - ou annuités d ’amortissement Ap :
Σ Ap = I, pour p ∈ [1,n]
 En première approximation, on retiendra l’amortissement linéaire, dans lequel les annuités 
d ’amortissement sont constantes :
Ap = I / n, ∀ p ∈ [1,n]
52Département « Génie Industriel »
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
retour
au
plan
Durées d ’amortissement
 Rappel : notion d ’immobilisation : suppose que la valeur du bien est immobilisée, donc 
investie durablement par rapport à l ’exercice fiscal par défaut : l ’année. Par définition, la 
durée d ’amortissement (durée de vie comptable) est strictement supérieure à un an. dans 
les faits, supérieure ou égale à 3 ans, sauf négociation particulière.
 … Imposées par la loi (plan comptable général) …
 En fonction d ’une appréciation, nature de bien par nature de bien, de la durée de vie supposée 
(comprend donc une part d ’arbitraire)
 A titre d ’exemples :
 matériel informatique courant (bureautique, PC) : 3 ans (serveurs : 5 ans)
 véhicules légers : 5 ans
 …
 Bâtiments à vocation commerciale (bureaux) : 20 ans
 Bâtiments à vocation industrielle (ateliers) : jusqu ’à 50 ans
 Exception : les terrains …
 Evolution de la valeur dans le temps a priori indépendante de l ’usage : dépend beaucoup plus des 
spéculations immobilières (paris collectifs indépendants de l ’exploitation) : non amortissables par 
défaut…
 … sauf si, justement, l ’exploitation provoque une évolution de la valeur (mines, carrières, gravières, puits
de pétrole, …)
RETOUR
53Département « Génie Industriel »
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
retour
au
plan
Actif circulant : les stocks
 Stocks de matières premières :
 Matières premières : en attente de transformation vers des produits intermédiaires ou finis.
 Comptabilisés à la valeur globale des achats. Après, pour la consommation de ces matières 
premières, on peut considérer une valeur unitaire moyenne, ou conserver pour chacune une valeur 
associée à son prix d’achat.
 Stocks de marchandises :
 Biens non destinés à être transformés (commercialisation, service après-vente, ...)
 Stocks de produits finis :
 Produits finis non encore vendus – comptabilisés à leur coût de revient.
 Stocks de produits intermédiaires et en-cours de production :
 Idem que les produits finis, sauf que le processus de transformation n’est pas achevé.
 Note : leur valeur comptable (coût de revient) n’a strictement aucun rapport avec quelque valeur 
commerciale que ce soit : comment peut-on vendre un châssis automobile doté de trois portières 
autrement qu’au poids de la ferraille ?...
RETOUR
54Département « Génie Industriel »
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
retour
au
plan
Actif circulant : les créances
 Avances et acomptes versés
 Correspondent à une rémunération de produits ou travaux non encore reçus.
 créances clients
 Correspondent à des fournitures déjà livrées à des clients, mais que ceux-ci n ’ont pas encore 
payées.
 Autres créances
 L ’entreprise peut avoir prêté de l ’argent (à un salarié, à une autre entreprise, …) : le montant 
prêté non remboursé est une forme de créance.
 Attention : il s ’agit de prêts à court terme (sinon, ce montant serait considéré comme immobilisé 
et inscrit en « immobilisations financières »).
 capital souscrit, appelé et non versé
 Cas particulier de créances auprès des actionnaires : engagement pris de leur part à souscrire à une 
augmentation de capital (par exemple), pour lequel le versement n ’a pas encore eu lieu. 
RETOUR
clic
clic
55Département « Génie Industriel »
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
retour
au
plan
Actif circulant : la  trésorerie
 VMP : valeurs mobilières de placement
 Trésorerie disponible, placée de manière à fructifier : actions, SICAV, obligations, …
 Doit rester réalisable : ces placements doivent pouvoir à tout moment être reconvertis en 
liquidités en cas de besoin de trésorerie.
 Pour les actions notamment : l ’objectif est uniquement un placement provisoire (pari sur leur 
prise de valeur à court terme). Aucune finalité de surveillance ou de contrôle de l ’entreprise 
émettrice des actions.
 Dans le cas contraire, la valeur correspondant à ces actions serait considérée comme immobilisée 
et inscrite en « immobilisations financières ».
 Comptes bancaires et CCP
 Caisse(s)
 Liquidités
RETOUR
clic
clic
56Département « Génie Industriel »
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
retour
au
plan
Passif / capitaux propres : le capital social
 Moyens dont les actionnaires ont doté l ’entreprise, en contrepartie d ’ actions, 
véritables « titres de propriété » sur cette entreprise, propriété qui se concrétise par:
 un pouvoir de décision (proportionnel à la part des actions détenues) lors des assemblées 
générales des actionnaires,
 le versement des dividendes (également proportionnels à la part des actions détenues) prélevés sur 
les bénéfices de l ’entreprise.
 Le capital est une grandeur relativement stable (il n ’est pas modifié fréquemment, 
et sa modification est un événement majeur de la vie de l ’entreprise).
 Il peut être augmenté par :
 Apport de capitaux nouveaux par les actionnaires actuels (augmentation des capitaux propres, le 
pouvoir restant aux mains des mêmes actionnaires, avec éventuellement évolution de leurs poids 
respectifs dans les décisions),
 Apport de capitaux nouveaux par ouverture du capital à de nouveaux actionnaires (augmentation 
des capitaux propres, et dilution du pouvoir des anciens actionnaires),
 Incorporation des réserves au capital (capitaux propres constants, et rien de changé dans la 
structure décisionnelle de l ’entreprise).
RETOUR
57Département « Génie Industriel »
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
retour
au
plan
Passif / capitaux propres : les réserves
 Les bénéfices de l ’entreprise peuvent avoir deux destinations :
 soit ils sont distribués aux actionnaires sous forme de « dividendes »,
 soit ils sont conservés dans l ’entreprise et restent sa propriété : les réserves.
 Chaque exercice dont le résultat est positif (bénéfice) implique l ’inscription à l ’ordre du 
jour de l ’assemblée générale des actionnaires (au moins une par an) d ’une décision sur 
l ’affectation du résultat : quelle part sera distribuée, quelle part sera conservée. Cette 
affectation est irréversible.
 Pour les réserves, on distingue :
 Les réserves légales : par défaut, 5% du bénéfice de chaque exercice doit y être affecté, jusqu ’à ce 
que ces réserves atteignent 10% du capital social.
 Des réserves contractuelles, associées par exemple à certains prêts ou subventions dont le principe 
est de rester propriété de l ’entreprise et non de ses actionnaires.
 Par déduction :
 L ’augmentation des réserves d ’une entreprise (constatée par l ’examen de deux bilans 
consécutifs aux exercices n et n+1) indique quelle part du résultat de l ’année n a été incorporée 
aux réserves. Par différence, le reste a été distribué aux actionnaires (et a disparu du bilan).
RETOUR
clic
clic
58Département « Génie Industriel »
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
retour
au
plan
Passif / capitaux propres : résultat et report
 Dans le bilan, le résultat (bénéfice ou perte) est une donnée provisoire :
 Il n ’a d ’existence qu ’entre le moment ou il est déterminé (clôture d ’un exercice) et celui où il 
est affecté (voir réserves)
 D ’où l ’existence dans les capitaux propres d ’une ligne « Résultat de l ’exercice 
précédent »
 L ’existence de cette ligne indique que l ’affectation du résultat n ’a pas encore été décidée.
 Attention : ce montant peut disparaître purement et simplement du bilan (si les actionnaires 
décident de distribuer l ’intégralité de ce résultat).
 L ’affectation du résultat (dividendes ou réserves) est obligatoire et irréversible :
 Parfois, les actionnaires aimeraient retarder cette décision, du fait de son caractère irréversible.
 D ’où l’existence d ’un « joker » : possibilité pour les actionnaires de surseoir provisoirement à 
cette affectation, en se réservant le droit d ’y procéder plus tard :
 … le résultat de l ’exercice précédent est alors inscrit dans une ligne « report à
nouveau »
 la présence de cette ligne indique que le résultat est connu, que son affectation aurait du avoir lieu, 
mais que la décision a été reportée
 Cette ligne, dans les capitaux propres, a le même caractère provisoire que la ligne « résultat de 
l ’exercice précédent »
RETOUR
clic
clic
59Département « Génie Industriel »
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
retour
au
plan
Passif / dettes : dettes financières
 L ’existence de l ’entreprise peut supposer d ’autres financements que les apports 
des actionnaires (dont la contrepartie est une part de propriété sur l ’entreprise) : 
les emprunts (dont les contreparties sont une reconnaissance de dette … et des 
loyers sur les sommes empruntées non encore remboursées)
 Emprunt auprès d ’établissements financiers (ou industriel, ou auprès d ’un particulier, tout est 
légal) : après négociation sur le montant emprunté, la durée, le taux d ’intérêt et les modalités de 
remboursement.
 Emprunt obligataire : au lieu d ’emprunter une somme importante à un interlocuteur unique (après 
négociation), « mise sur le marché » de plusieurs (centaines, milliers, ...) petits contrats. Durée, 
taux d ’intérêt et modalités de remboursements ne sont plus négociés mais proposés : en revanche 
pas de certitude sur le succès de cet emprunt (pas assez attractif : échec ; succès instantané : 
conditions trop généreuses?).
 Classées dans le passif en fonction de la durée de l ’endettement :
 En premier : les emprunts à long terme (> 5 ans)
 ensuite, l ’endettement à moyen terme (de 3 à 5 ans)
 Puis les emprunts court terme (moins de 3 ans).
 Seules apparaissent dans le bilan les sommes non encore remboursées …
 … et non pas le montant initial : seul compte (logiquement) le niveau d ’endettement à la date du 
bilan
 Les frais financiers n ’ont rien à faire dans le bilan non plus (aucun caractère patrimonial).
RETOUR
60Département « Génie Industriel »
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
retour
au
plan
Passif / dettes : dettes d ’exploitation
 Dettes structurelles, indissociables de toute exploitation
 On distingue :
 Les avances et acomptes reçus :
 nous endettent vis-à-vis des clients jusqu’à ce que les obligations contractuelles (fourniture de produits, 
services, …) soient honorées.
 Les dettes fournisseurs :
 liées au fait que toute livraison de bien (transfert de propriété donc) ne correspond pas à un règlement 
immédiat : entre la réception du bien et son paiement réel, on est endetté vis-à-vis du fournisseur
 en outre, particularité française (rare à l ’étranger) : paiements à 30, 60 ou 90 jours …
 Dette sociale :
 les (nombreuses) charges, dues à de nombreux organismes différents, liées aux salaires, ne sont pas payées 
en temps réel : système déclaratif (trimestriel par défaut) suivi par un règlement différé, d ’où un état 
d ’endettement inévitable.
 Dette fiscale :
 encaissement de la TVA pour le compte de l ’état, et son paiement aux fournisseurs, amené à être remboursé 
ultérieurement : correspond au même type de mécanisme que les charges patronales, d ’où encore un état 
d ’endettement inévitable.
 Impôt sur les bénéfices industriels et commerciaux : son montant est connu dès qu ’est déterminé le résultat 
de l ’exercice. A cette date, ce montant n ’est donc pas encore déclaré, et a fortiori ni dû ni payé : il apparaît 
donc comme endettement de l ’entreprise bien avant que l ’administration fiscale soit informée de son 
existence ...
RETOUR
61Département « Génie Industriel »
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
retour
au
plan
Les subventions d ’investissement (et les dons)
 Subventions d ’investissement :
 Sommes accordées définitivement par des tiers pour aider le développement de l’entreprise
 doivent être comptabilisées comme « source d ’enrichissement » de l ’entreprise,
 et doivent donc être soumises à l’impôt sur les « bénéfices industriels et commerciaux » (BIC)
 PROBLEME : le montant réel d’une telle subvention devrait donc être amputé
 de la valeur de cet impôt (environ 33% en règle générale)
 PARADE : ces subventions sont provisoirement comptabilisées à part,
 donc (provisoirement toujours), non soumises à l ’impôt,
 elles seront incorporées comme enrichissement (produits) petit-à-petit
 en général au rythme de l ’amortissement des biens auxquelles elles étaient destinées,
 cet amortissement étant déductible du bénéfice imposable, l ’incorporation des subventions comme produits 
n ’entraîne aucun supplément d ’impôt (notons que du coup, l ’amortissement de ces investissements 
n ’entraîne aucune déduction non plus ...)
 Parallèlement, le montant de la ligne « subventions » décroît petit à petit dans le bilan, juqu’à 
extinction
 Cas des dons, des legs, …
 Même schéma (soumission à l’impôt, ce qui en réduit la valeur)
 Et même parade : investir (seule différence : le don provoque l’investissement alors que la subvention 
l’autorise)
 A ce titre : ne sont pas des dettes, mais pas tout à fait des capitaux propres …
RETOUR
62Département « Génie Industriel »
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
retour
au
plan
Les provisions
 Provisions : sommes mises de côté « pour le cas où » :
 risque sur un projet (faillite du client, conflit, …)
 évolution néfaste des taux de change (sur des opérations internationales)
 Mécanisme de création :
 Identification du risque → estimations de provisions pour couvrir les conséquences
 Inscription de ces provisions comme charges (déduites du bénéfice imposable, donc)
 d ’où le caractère de « provisions » :
 charges fictives, non constatées mais enregistrées → constitution de réserves de trésorerie
 A partir de ce moment, inscrites à part dans le bilan : 
 … et doivent être considérées comme des dettes partielles
 vis-à-vis de l’administration fiscale.
 ... mais pas tout à fait (1-pas intégralement, 2-à titre provisoire, 3-le risque pourrait se réaliser)
 Mécanisme de disparition :
 soit le risque est avéré et « consomme » la provision : elle n ’a plus lieu d ’être et disparaît
 Elle est incorporée progressivement comme « produit » en contrepartie exacte des « charges » constatées
 Soit le risque ne consomme pas, ou pas intégralement, la provision :
 Après extinction du risque, 
le reliquat de provision devra donc être réincorporé dans les sources d ’enrichissements de l ’exploitant 
(produits)
 La provision qui avait à l ’époque été soustraite du bénéfice  « pour le cas où » lui sera alors ajoutée
 le mécanisme de provisions correspond donc à un crédit d ’impôt (et doit être justifié).
RETOUR
clic
clic
63Département « Génie Industriel »
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
retour
au
plan
Charges d ’exploitation
 Achats :
 Achats de matières premières (MP) et marchandises
 Variation de stocks (MP et marchandises)
 Les charges apprécient l’accroissement ou la disparition des richesses de l’entreprise,
 donc ces achats, destinés provisoirement au stockage, ne sont pas des charges : seule peut être 
considérée comme charge la consommation de ces stocks.
 les achats MP et marchandises, représentatifs de cette consommation, doivent être corrigés par la 
variation de ces stocks :
∆ stocks (MP & marchandises) = stock initial – stock final
 Services extérieurs
 Autres achats
 Impôts et taxes (hors impôt sur le bénéfices industriels et commerciaux - B.I.C.)
 Frais de Personnel (salaires + charges)
 Dotations aux amortissements
 Quotes-parts de résultat sur opérations faites en commun
Retour
64Département « Génie Industriel »
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
retour
au
plan
Produits d ’exploitation
 Le chiffre d ’affaires :
 Production vendue
 Ensemble de produits finis vendus au cours de l’exercice, comptabilisés pour leur prix de vente
 Attention : le compte de résultat n’est pas un compte de trésorerie : il s’agit bien des produits vendus, quel 
que soit le mode de paiement.
 Exemple : 12 mois de vente identiques sur l ’exercice, à un client qui me paie à 30 jours : les encaissements 
(trésorerie) correspondent à 11 mois de ventes ; mais le chiffre d’affaires correspond bien à 12 mois 
d’activité - de manière anecdotique, le client a payé 11 mois en trésorerie, et 1 mois sous forme de 
reconnaissance de dette : à preuve, je retrouverai ce montant de 1 mois d ’activité dans le bilan, au titre des 
créances … j ’ai donc bien « engrangé » 12 mois d ’activité ...
 ventes de marchandises
 Même chose que pour les produits, mais ça ne concerne que les biens achetés qui ne font que transiter 
(éventuellement, changement de conditionnement) par l’entreprise, pour le service après-vente entre autres.
 Exemple : l’alternateur que vous achetez au service après-vente de Renault, fabriqué par Magneti-Marelli.
 ventes de services
 Même chose que pour les produits et marchandises, mais il s’agit ici de prestations intellectuelles ou de mise 
à disposition de moyens, sans qu’il y ait transfert de propriété sur des biens matériels.
 Variations de stocks :
 Le compte de résultat apprécie l’activité économique sur un exercice, pas les flux de trésorerie.
 Si mes ventes excèdent ma production, elles se sont donc partiellement faites au prix d ’un 
appauvrissement du patrimoine (diminution du stock P.F. - produits finis) : cette diminution est 
donc une charge. Et réciproquement. Même raisonnement pour les en-cours.
 Intervient en correcteur des ventes : production stockée = stock final - stock initial (sur 
l’exercice).
Retour
65Département « Génie Industriel »
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
retour
au
plan
Charges exceptionnelles
 Pénalités payées :
 Lorsque l’achèvement d’un contrat donne lieu à des retenues (retenues mécaniques, 
fonctionnelles, de service régulier, pénalités de retard), ces retenues ne modifient pas le chiffre 
d’affaires, qui demeure le montant nominal du contrat ; on souligne leur caractère exceptionnel en 
les regroupant dans cette rubrique.
 Valeur comptable des éléments d ’actif cédés :
 Valeur nette ou valeur résiduelle (= non amortie) de biens vendus alors qu’ils étaient inscrits en actifs immobilisés
 Exemple (voir produits exceptionnels) : ma société, qui fait plein de choses sauf le commerce de véhicules, revend un 
de ses véhicules de liaison pour des besoins de trésorerie : il s ’agit d ’un produit exceptionnel (ce n’est pas l’activité 
usuelle), qui viendra s’ajouter aux bénéfices réalisés par ailleurs ; dans le même temps, la vente de ce véhicule aboutit 
à la disparition pure et simple, dans l’inventaire du patrimoine, d’un bien inscrit pour une valeur non nulle : cette 
disparition, constat d’une diminution du patrimoine, est considérée comme une charge de la même valeur.
 Elle viendra donc se déduire des impôts à payer sur cette transaction (la vente peut même se faire à perte : valeur 
marchande inférieure à la valeur comptable).
 Dotations aux  provisions :
 Sommes mises de côté pour provisionner un risque
 Comptabilisées comme « charges par anticipation » - donc déduites du bénéfice imposable.
 Considérées comme des dettes vis-à-vis de l’administration fiscale
 Si elles ne sont pas consommées par l’occurrence du risque identifié, elles devront ultérieurement 
être réintégrées en produits.
Retour
clic
clic
66Département « Génie Industriel »
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
retour
au
plan
Produits exceptionnels
 Quote-part de subvention d ’investissement versée au résultat :
 Effet de la dilution dans le temps des subventions d ’investissement, pour raisons essentiellement fiscales
 c ’est ici que l ’on inscrit la part d ’une subvention « consommée » sur l ’exercice, lorsque cette subvention est étalée 
sur plusieurs exercices.
 En général, cette quote-part correspond au montant pour l ’exercice de l’amortissement des investissements qui ont 
fait l ’objet de la subvention
 Produit de cession des éléments d ’actif :
 Produits de la vente de biens inscrits en actifs immobilisés - donc réputés exceptionnels
 Exemple : ma société, qui fait plein de choses sauf le commerce de véhicules, revend un de ses véhicules de liaison 
pour des besoins de trésorerie : il s ’agit d ’un produit exceptionnel ; le produit, comparable, de la vente du même 
véhicule, dans les mêmes conditions d ’âge et de kilométrage, par le garagiste voisin, sera pour lui inscrit en produit 
d ’exploitation. Mais le véhicule en question, objet de son activité, n ’est pas chez lui inscrit en « actif immobilisé » : 
pour lui, il s ’agit d ’une marchandise qui quitte le stock ...
 Voir « charges exceptionnelles »
 Reprises sur provisions :
 Obligatoires lorsqu’un risque identifié a fait l’objet de provisions qui n’ont pas été intégralement consommées
 Après extinction du risque (disparition), les sommes provisionnées ne se justifient plus.
 Elles avaient à l’époque été constituées par anticipation de charges  non constatées (aboutissant donc à une 
diminution non justifiée de l’impôt sur les bénéfices)
 Si le risque a disparu, il est donc de bon ton de réintégrer ces provisions (ou leur reliquat) en produits ...
 ... et donc de payer les impôts indûment différés ...
Retour
clic
clic
67Département « Génie Industriel »
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
retour
au
plan
Produits financiers
 Revenus des immobilisations financières et VMP
 L’entreprise a procédé à des placements, soit pour des raisons stratégiques (prise de contrôle ou 
surveillance d’un concurrent / partenaire / fournisseur), soit pour des raisons de rémunération de 
trésorerie (valeurs mobilières de placement), soit pour des raisons sociales (prêts à des salariés).
 Dans tous les cas, les revenus de ces placements sont des produits financiers.
 Escomptes obtenus
 Argent obtenu d’un organisme (financier, industriel, ...) en contrepartie d’une créance.
 L’intérêt de l’escompte est double :
 réalisation immédiate d’une créance dont l’échéance était future,
 suppression du risque lié à la solvabilité du débiteur
 Pour ces mêmes raisons, en contrepartie logique, l’escompte ne correspond pas intégralement au montant 
de la créance.
 Produits sur cession de VMP
 Fruit de la vente de VMP ... (nombre x cours au jour de la transaction)
 Attention, si l’entreprise revend les actions qu’elle détenait dans une société concurrente / partenaire / 
fournisseur, le produit n’apparaîtra pas comme produit financier mais comme produit exceptionnel : il 
s’agira alors de revente d’éléments d’actif ...
Retour
68Département « Génie Industriel »
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
retour
au
plan
Charges financières
 Intérêts payés
 « Loyers » versés sur les sommes empruntées (emprunts, emprunts obligataires, ...)
 Attention : il ne s’agit que des sommes versées au titre des intérêts. Le remboursement du 
capital emprunté (principal) n’est pas une charge : il se traduit par l’effacement total ou 
partiel d’une dette, en contrepartie d’un règlement en trésorerie. Il ne s’agit alors pas du 
constat d’un appauvrissement de l’entreprise.
 Escomptes accordés
 Possibilité pour l’entreprise de « racheter » au comptant des créances de ses partenaires, 
fournisseurs ou d’autres entreprises
 L’intérêt est d’aider ces entreprises à assumer les problèmes de trésorerie et les risques 
liés à ces créances (en fait, de les assumer à leur place)
 En contrepartie, l’escompte accordé est bien sûr inférieur au montant de la créance ...
 Charges sur cession de VMP
 En marge de la trésorerie qu’elle dégage, la vente de titres de placements (nombre de 
titres x valeur unitaire de ces titres lors de la transaction) est facturée par les organismes 
de gestion de comptes. Le produit de ces cessions se retrouvera en produits financiers, les 
frais de gestion de la transaction sont portés en charges.
Retour
69Département « Génie Industriel »
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
retour
au
plan
Jo le taxi, le retour !Retour
Jo a donc créé sa société de taxi dans les conditions vues précédemment ; l’assurance du taxi lui coûte pour l’année 5 000 €,
et il s’est prévu une rémunération mensuelle de 30 000 € (charges comprises).
Au cours de sa première année d’exercice, la somme de ses recettes (elles sont toutes payées au comptant) s’élève à 521 000 € ;
dans la même période, les achats (carburant, entretien) ont représenté 150 000 €.
Pouvez-vous encore aider Jo-le-taxi à établir son compte de résultat ?
Charges Produits
Charges
d’exploitation
Charges
financières
Produits
d’exploitation
Produits
financiers
COMPTE de RESULTAT
TOTAL TOTAL
RESULTAT
AIDE :
Du plus facile au plus compliqué, 
procédez dans  l ’ordre :
1 – Produits, c’est le plus rapide ...
2 – Charges : êtes – vous sûr(e) de 
n’avoir rien oublié ? ...
Cherchez bien, il en reste toujours!
Ventes de services
(k€)
521
521
Achats 150
Salaires + charges 360
Assurance 5
Frais financiers (7% de 20 k€) 1,4
Amortissement du taxi (5 ans) 10
526,4
- 5,4 !
Commentaire :
Amusez-vous à dresser le 
compte de trésorerie de Jo : 
vous verrez qu’un 
accroissement de la 
trésorerie n’est pas 
synonyme d’enrichissement 
de l’entreprise ...
clic
clic
70Département « Génie Industriel »
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
retour
au
plan
Compte de trésorerie de Jo-le-taxi :Retour
10,00
Recettes Dépenses
Recettes 521,00
Achats 150,00
Assurance 5,00
Salaires 360,00
Frais financiers 1,40
Remb. emprunt 4,00
TOTAL 521,00 520,40
10,60
Compte de trésorerie
Dispo ini
Dispo final
Accroissement de la trésorerie de 600 €
... Comme quoi
71Département « Génie Industriel »
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
retour
au
plan
Jo revient ! ... et il n’est pas content ...
Vous avez maintenant l’habitude que Jo – le – Taxi vous demande des conseils pour la tenue de sa comptabilité.
Cette fois, il a besoin d’établir son bilan de fin d’exercice ...
Charges 526,40 Produits 521,00
Achats 150,00 Recettes 521,00
Assurance 5,00
Salaires 360,00
Amortissements 10,00
Frais financiers 1,40
-5,40
0,00
-5,40
Compte de résultat (k€)
RCAI
Impôt BIC
RESULTAT de l'exercice
10,00
Recettes Dépenses
Recettes 521,00
Achats 150,00
Assurance 5,00
Salaires 360,00
Frais financiers 1,40
Remb. emprunt 4,00
TOTAL 521,00 520,40
10,60
Compte de trésorerie (k€)
Dispo ini
Dispo final
ACTIF initial PASSIF final initial
TOTAL ACTIF 60,00 TOTAL PASSIF 60,00
Brut Amort. Net
Actif immobilisé 50,00 Capitaux propres
Taxi Capital 40,00
Actif circulant Résultat de l'ex. précédent
Trésorerie 10,00 Dettes
Dettes financière 20,00
BILAN (k€)
final
Solution
clic
clic
RETOUR
72Département « Génie Industriel »
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
retour
au
plan
Solution
Charges 526,40 Produits 521,00
Achats 150,00 Recettes 521,00
Assurance 5,00
Salaires 360,00
Amortissements 10,00
Frais financiers 1,40
-5,40
0,00
-5,40
Compte de résultat (k€)
RCAI
Impôt BIC
RESULTAT de l'exercice
10,00
Recettes Dépenses
Recettes 521,00
Achats 150,00
Assurance 5,00
Salaires 360,00
Frais financiers 1,40
Remb. emprunt 4,00
TOTAL 521,00 520,40
10,60
Compte de trésorerie (k€)
Dispo ini
Dispo final
RETOUR
ACTIF initial PASSIF final initial
TOTAL ACTIF 60,00 TOTAL PASSIF 60,00
Brut Amort. Net
Actif immobilisé 50,00 Capitaux propres
Taxi Capital 40,00
Actif circulant Résultat de l'ex. précédent
Trésorerie 10,00 Dettes
Dettes financière 20,00
BILAN (k€)
final
... Toujours pareil, du plus simple au plus compliqué ...
40
-5,4
16
50,6
50 10 40
10,6
50,6
73Département « Génie Industriel »
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
retour
au
plan
Annexe : Plan comptable général (PCG)
 Répertorie les comptes que doit tenir la comptabilité de l’entreprise
 Répartition de ces comptes en 7 classes (simplifié) :
Retour
Comptes de classe 1
Comptes de classe 2
Comptes de classe 3
Comptes de classe 4
Comptes de classe 5
Comptes de classe 6
Comptes de classe 7
clic
clic
74Département « Génie Industriel »
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
retour
au
plan
Annexe : PCG Classe 1
Code Classe 1
101000 CAPITAL
104000 PRIMES LIEES AU CAPITAL SOCIAL
105000 ECARTS DE REEVALUATION
106000 RESERVES
108000 COMPTE DE L'EXPLOITANT
109000 ACTIONN. CAPITAL SOUSC. NON APPELE
110000 REPORT A NOUVEAU (SOLDE CREDITEUR)
120000 RESULTAT DE L'EXERCICE
131000 SUBVENTIONS D'EQUIPEMENT
138000 AUTRES SUBVENTIONS D'INVESTIS.
139000 SUBV. INVES. INSC. AU CPTE RESULT.
142000 PROVIS. REGLEM. RELATIV. AUX IMMO.
143000 PROVIS. REGLEMENT. RELATIV. STOCKS
144000 PROVIS. REGLEM. RELAT. ELEM. ACTIF
145000 AMORTISSEMENTS DEROGATOIRES
146000 PROVISION SPECIALE DE REEVALUATION
147000 PLUS-VALUES REINVESTIES
148000 AUTRES PROVISIONS REGLEMENTEES
151000 PROVISIONS POUR RISQUES
153000 PROVIS. PENSIONS ET OBLIG. SIMIL.
155000 PROVISIONS POUR IMPOTS
156000 PROVIS. RENOUV. IMMO (ETS CONCESS)
157000 PROV. CHARG. A REPART. SUR EXERC.
158000 AUTRES PROVISIONS POUR CHARGES
161000 EMPRUNTS OBLIGATOIRES CONVERTIBLES
163000 AUTRES EMPRUNTS OBLIGATAIRES
164000 EMPRUNTS AUPRES ETABLIS. DE CREDIT
165000 DEPOTS ET CAUTIONNEMENTS RECUS
166000 PARTICIP. SALARIES AUX RESULT. ETS
167000 EMPR. DETTES ASSORT. CONDIT. PART.
168000 AUTRES EMPR. ET DETTES ASSIMILEES
169000 PRIMES REMBOURSEMENT OBLIGATIONS
171000 DETTES RATTACH. A PARTIC. (GROUPE)
174000 DETTES RATT. A PART. (HORS GROUPE)
178000 DETTES RATTACH. A STES EN PARTIC.
181000 COMPTE DE LIAISON ETABLISSEMENTS
186000 BIENS PREST. SERV. ECH. (CHARGES)
187000 BIENS PREST. SERV. ECH. (PRODUITS)
188000 COMPTES DE LIAISON STES EN PARTIC.
Plan Comptable simplifié
75Département « Génie Industriel »
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
retour
au
plan
Annexe : PCG Classe 2
Code Clas s e 2
201000 FRAIS D'ETABLISSEMENT
203000 FRAIS RECHERCHE ET DEVELOPPEMENT
205000 CONCESSIONS ET DROITS SIMILAIRES
206000 DROIT AU BAIL
207000 FONDS COMMERCIAL
208000 AUTRES IMMOBILISATIONS INCORPOR.
211000 TERRAINS
212000 AGENCEMENTS AMENAGEMENTS TERRAINS
213000 CONSTRUCTIONS
214000 CONSTRUCTIONS SUR SOL D'AUTRUI
215000 INSTALL. TECH. MAT. OUTIL. INDUS.
218000 AUTRES IMMOBILISATIONS CORPORELLES
231000 IMMOBILISAT. CORPORELLES EN COURS
232000 IMMOB. INCORPORELLES EN COURS
237000 AVANC. ACOMPT. VERSES SUR IMM. INC
238000 AVANC. ACOMP. VERSES CDES IMM. COR
261000 TITRES DE PARTICIPATION
266000 AUTRES FORMES DE PARTICIPATION
267000 CREANCES RATTACHEES A PARTICIPAT.
268000 CREANCES RATT. A STE EN PART.
269000 VERS. REST. A EFFECT. SUR T.P.N.L.
271000 TITRES IMMOBILISES (DROIT PROP.)
272000 TITRES IMMOBILISES (DROIT CREANCE)
274000 PRETS
275000 DEPOTS ET CAUTIONNEMENTS VERSES
276000 AUTRES CREANCES IMMOBILISEES
277000 ACTIONS OU PARTS PROPRES
279000 VERSEM. A EFFECT. SUR T.I.N.L.
280000 AMORTISS. IMMOBILISATIONS INCORP.
281000 AMORTISS. IMMOBILISATIONS CORPOR.
282000 AMORTISS. IMMOBIL. EN CONCESSION
290000 PROVIS. DEPRECIATION IMMOB. INCORP
291000 PROVIS. DEPRECIATION IMMOB. CORPOR
292000 PROVIS. DEPRECIAT. IMMOB. CONCESS.
293000 PROVIS. DEPRECIAT. IMMOB. EN COURS
296000 PROV. DEPREC. PART ET CREANC. PART
297000 PROVIS. DEPRECIATION AUTRES IMMOB.
Plan Comptable simplifié
76Département « Génie Industriel »
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
retour
au
plan
Annexe : PCG Classe 3
Code Classe 3
311000 MATIERE (OU GROUPE) A
312000 MATIERE (OU GROUPE) B
317000 FOURNITURES A, B, C...
321000 MATIERES CONSOMMABLES
322000 FOURNITURES CONSOMMABLES
326000 EMBALLAGES
331000 PRODUITS EN COURS
335000 TRAVAUX EN COURS
341000 ETUDES EN COURS
345000 PRESTATIONS DE SERVICES EN COURS
351000 PRODUITS INTERMEDIAIRES
355000 PRODUITS FINIS
358000 PROD. RESIDUELS (OU MAT. RECUP.)
371000 MARCHANDISE (OU GROUPE) A
372000 MARCHANDISE (OU GROUPE) B
391000 PROVIS. POUR DEPRECIAT. MAT. PREM.
393000 PROV. DEPREC. EN-COURS PROD. BIENS
394000 PROV. DEPREC. EN-COURS PROD. SERV.
395000 PROV. POUR DEPREC. STOCKS DE PROD.
397000 PROV. POUR DEPREC. STOCKS MARCHAN.
Plan Comptable simplifié
77Département « Génie Industriel »
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
retour
au
plan
Annexe : PCG Classe 4
Code Classe 4 Code Classe 4
401000 FOURNISSEURS 444000,00000 ETAT IMPOTS SUR LES BENEFICES
403000 FOURNISSEURS - EFFETS A PAYER 445510 TVA A DECAISSER
404000 FOURNISSEURS D'IMMOBILISATIONS 446000 TITRES SUR TVA
405000 FOURNIS. D'IMMOB. EFFETS A PAYER 447000 AUTRES IMPOTS, TAX. ET VERS. ASSIM
408000 FOURNIS. FACTURES NON PARVENUES 448000 ETAT CHARG. A PAY. & PROD. A RECEV
409000 FOURNISSEURS DEBITEURS 451000 GROUPE
410000 CLIENTS ET COMPTES RATTACHES 455000 ASSOCIES COMPTES COURANTS
413000 CLIENTS EFFETS A RECEVOIR 456000 ASSOCIES OPERATIONS SUR LE CAPITAL
416000 CLIENTS DOUTEUX OU LITIGIEUX 457000 ASSOCIES DIVIDENDES A PAYER
417000 CREANC. SUR TRAV. NON ENCORE FACT. 458000 ASSOC. OPERAT. EN COMMUN ET EN GIE
418000 CLIENTS PRODUITS NON ENCORE FACT. 462000 CREANCES SUR CESSIONS D'IMMOBILIS.
419000 CLIENTS CREDITEURS 464000 DETTES SUR ACQUIS. VALEURS MOBI.
419800 RABAIS REMISES RIST. A ACCORDER 465000 CREANC. SUR CESSIONS VALEURS MOB.
421000 PERSONNEL REMUNERATIONS DUES 467000 AUTRES COMPTES DEBIT. OU CREDIT.
422000 COMITES D'ENTREPRISE, D'ETABLIS. 468000 DIVERS CHARG. A PAY. & PROD. A REC
424000 PARTICIP. DES SALAR. AUX RESULTATS 471000 COMPTES D'ATTENTE
425000 PERSONNEL AVANCES ET ACOMPTES 476000 DIFFERENCES DE CONVERSION ACTIF
426000 PERSONNEL DEPOTS 477000 DIFFERENCES DE CONVERSION PASSIF
428000 PERS. CHARG. A PAY. & PROD. A REC. 478000 AUTRES COMPTES TRANSITOIRES
431000 SECURITE SOCIALE 481000 CHARG. A REPART. SUR PLUS. EXERC.
437000 AUTRES ORGANISMES SOCIAUX 486000 CHARGES CONSTATEES D'AVANCE
438000 ORG. SOC. CHARG. A PAY. & PROD. 487000 PRODUITS CONSTATES D'AVANCE
441000 ETATS SUBVENTIONS A RECEVOIR 488000 CPTES REPART. PERIO. CHARG. & PROD
442000 ETAT IMP. & TAX. RECOUV. SUR TIERS 491000 PROVIS. POUR DEPREC. CPTES CLIENTS
443000 OPERATIONS PART. AVEC L'ETAT,... 495000 PROV. POUR DEPREC. CPTES GRPE ASS
496000 PROVIS. POUR DEPREC. CPTES DEBIT.
Plan Comptable simplifié
78Département « Génie Industriel »
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
retour
au
plan
Annexe : PCG Classe 5Code Classe 5
501000 PARTS DANS DES ENTREPRISES LIEES
502000 ACTIONS PROPRES
503000 ACTIONS
504000 AUTRES TITRES CONFERANT DROIT PROP
505000 OBLIG. & BONS EMIS PAR LA SOCIETE
506000 OBLIGATIONS
507000 BONS TRESOR & BONS CAISSE A CT
508000 AUTRES VALEURS MOB. ET CREANC. ASS
509000 VERS. A EFFECT. SUR VALEURS MOBIL.
511000 VALEURS A L'ENCAISSEMENT
512000 BANQUES
514000 CHEQUES POSTAUX
515000 CAISSES DU TRESOR ET ETS PUBLICS
516000 AGENTS DE CHANGE STE DE BOURSE
517000 AUTRES ORGANISMES FINANCIERS
518000 INTERETS EN COURS
519000 CONCOURS BANCAIRES COURANTS
531000 CAISSE SIEGE SOCIAL
590000 PROVIS. POUR DEPREC. VALEURS MOB.
Plan Comptable simplifié
79Département « Génie Industriel »
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
retour
au
plan
Annexe : PCG Classe 6
Code Classe 6 Code Classe 6
601000 ACHATS STOCKES MAT. PREM. (FOURN.) 637000 AUTRES IMPOTS TAXES ET VERS. ASS.
602000 ACHATS STOCKES AUTRES APPROV. 641000 REMUNERATIONS DU PERSONNEL
603000 VARIATION DES STOCKS 644000 REMUNERATION TRAVAIL DE L'EXPLOIT.
604000 ACHATS ETUDES ET PRESTAT. SERVICES 645000 CHARGES DE SECUR. SOC. ET PREVOY.
605000 ACHATS MATERIEL EQUIPEM. TRAVAUX 647200 VERS. AUX COMITES D'ETS & D'ETAB.
606000 ACHATS NON STOCKES DE MAT. PREM. 646000 COTIS. SOCIAL. PERSON. EXPLOITANT
607000 ACHATS DE MARCHANDISES 648000 AUTRES CHARGES DE PERSONNEL
608000 FRAIS ACCESSOIRES D'ACHAT 651000 REDEVANC. CONCESS. BREV. LICENC,..
690000 PARTICIP. SAL. / IMPOTS SUR BEN. 653000 JETONS DE PRESENCE
611000 SOUS-TRAITANCE GENERALE 654000 PERTES SUR CREANCES IRRECOUVRAB.
612000 REDEVANCES DE CREDIT-BAIL 655000 QUOTE-PARTS RESULT. OPER. EN COMM.
613000 LOCATIONS 658000 CHARGES DIVERSES GESTION COURANTE
614000 CHARGES LOCATIVES & DE COPROPRIETE 661000 CHARGES D'INTERETS
615000 ENTRETIEN ET REPARATIONS 664000 PERTES CREANCES LIEES A PARTICIP.
616000 PRIMES D'ASSURANCE 665000 ESCOMPTES ACCORDES
617000 ETUDES ET RECHERCHES 666000 PERTES DE CHANGE
618000 DIVERS 667000 CHARG. NETTES SUR CESS. VAL. MOBIL
619000 RABAIS REMISES RIST. SUR SERV. EXT 668000 AUTRES CHARGES FINANCIERES
621000 PERSONNEL EXTERIEUR A L'ENTREPRISE 671000 CHARG. EXCEPT. SUR OPERAT. GESTION
622000 REMUNERAT. D'INTERM. ET HONORAIRES 672000 CHARGES SUR EXERCICES ANTERIEURS
623000 PUBLICITE PUBLICAT. RELAT. PUBLIQ. 675000 VAL. COMPT. DES ELEM. ACTIF CEDES
624000 TRANSP. BIENS & TRANSP. COLL. PERS 678000 AUTRES CHARGES EXCEPTIONNELLES
625000 DEPLACEM. MISSIONS ET RECEPTIONS 681000 DOTATIONS AUX AMORT. & AUX PROVIS.
626000 FRAIS POSTAUX ET TELECOMMUNIC. 686000 DOTAT. AUX AMORT. ET AUX PROVIS.
627000 SERVICES BANCAIRES ET ASSIMILES 687000 DOTAT. AUX AMORT. ET PROVISIONS
628000 DIVERS 691000 PARTICIPATIONS DES SALARIES
629000 RABAIS REMISES RIST. SUR SERV. EXT 695000 IMPOTS SUR LES BENEFICES
631000 IMPOTS TAXES & VERS. SUR REMUNER. 696000 SUPPLEMENT D'IMPOTS
633000 IMPOTS TAXES & VERS. SUR REMUNER. 697000 IMPOSITION FORF. ANUELLE
635000 AUTRES IMPOTS TAXES & VERS. ASS. 698000 INTEGRATION FISCALE
699000 PRODUITS REP. EN ARR. DES DEFICITS
Plan Comptable simplifié
80Département « Génie Industriel »
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
retour
au
plan
Annexe : PCG Classe 7
Code Classe 7 Code Classe 7
701000 VENTES DE PRODUITS FINIS 761000 PRODUITS DE PARTICIPATIONS
702000 VENTES DE PRODUITS INTERMEDIAIRES 762000 PRODUITS AUTRES IMMOB. FINANC.
703000 VENTES DE PRODUITS RESIDUELS 763000 REVENUS DES AUTRES CREANCES
704000 TRAVAUX 764000 REVENUS VALEURS MOBIL. PLACEMENT
705000 ETUDES 765000 ESCOMPTES OBTENUS
706000 PRESTATIONS DE SERVICES 766000 GAINS DE CHANGE
707000 VENTES DE MARCHANDISES 767000 PROD. NETS SUR CESS. VALEURS MOB.
708000 PRODUITS DES ACTIVITES ANNEXES 768000 AUTRES PRODUITS FINANCIERS
709000 RABAIS REMISES RIST. ACCORD. A ETS 771000 PRODUITS EXCEPT. SUR OPER. GESTION
713000 VARIAT. STOCKS (EN-COURS PRODUCT.) 772000 PRODUITS SUR EXERCICES ANTERIEURS
721000 IMMOBILISATIONS INCORPORELLES 775000 PRODUITS CESSIONS ELEMENTS D'ACTIF
722000 IMMOBILISATIONS CORPORELLES 777000 Q-P SUBV. INVEST. AU RESULT. EXERC
731000 PROD. NETS PART. SUR OP. EN COURS 778000 AUTRES PRODUITS EXCEPTIONNELS
739000 PROD. NETS PART. SUR OP. TERMINEES 781000 REPRISES SUR AMORTISS. & PROVIS.
751000 REDEV. POUR CONCES. BREV. LIC.... 786000 REPRISES SUR PROVISIONS
752000 REV. IMMEUB. NON AFFECT. ACT. PROF 787000 REPRISES SUR PROVISIONS
753000 JETONS PRESENCE ET REMUN. ADMINIST 791000 TRANSFERTS DE CHARGES D'EXPLOIT.
754000 RISTOURNES PERCUES COOPERATIVES 796000 TRANSFERTS DE CHARGES FINANC.
755000 QUOTES-PARTS RESULT. OP. EN COMMUN 797000 TRANSFERTS DE CHARGES EXCEPT.
758000 PRODUITS DIVERS GESTION COURANTE
Plan Comptable simplifié
81Département « Génie Industriel »
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
retour
au
plan
Annexe : actif du bilan
Exercice N-1
Brut Amortissements, provisions Net Net
Frais d'établissement
Frais de recherche et de 
développement
Concession, brevet droit 
similaires
Fonds commercial
Autres immobilisations 
incorporelles
Avances et acomptes sur 
immobilisations incorporelles
Terrains
Constructions
Installations techniques, matériel 
et outillage industriels
Autres immobilisations 
corporelles
Immobilisations en cours  
Avances et acomptes
Participations évaluées selon la 
méthode de mise en équivalence
Autres participations
Créance rattachées à des 
participations
Autres titres immobilisés
Prêts
Autres immobilisations 
financières
Matières premières, 
appovisionnements
En cours de production de biens
En cours de productions de 
services
Produits intermédiaires et finis
Marchandises
Avances et acomptes versés sur 
commandes
Clients et comptes ratachés
Autres créances
Capital souscrit et appellé, non 
versé
Valeurs mobilières de placement 
(dont actions propres ………..)
Disponibilités
Charges constatées d'avance
TOTAL 
Charges à répartir sur plusieurs 
exercices
Primes de remboursement des 
obligations
Ecarts de conversion actif
TOTAL GENERAL
COMPTEDE
REGULARISATION
TOTAL
ACTIFCIRCULANT
STOCKSCREANCEDIVER
ACTIFIMMOBILISE
IMMOBILISATIONSIMMOBILISATIONSIMMOBILISATIONS
1. BILAN - ACTIF
(ne pas reporter les centimes)
Exercice N
                 Capital souscrit non appelé
82Département « Génie Industriel »
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
retour
au
plan
Annexe : passif du bilan
Exercice N Exercice N-1
Capital social ou individuel
Primes d'émission de fusion, d'apports,…
Ecarts de réévaluation
Réserve légale
Réserves statutaires ou contractuelles
Réserves réglementées
Autres réserves
report à nouveau
RESULTAT DE L'EXERCICE (bénéfice ou perte)
Subvention d'investissement
Provisions réglementées
TOTAL (I)
Produits des émissions de titres participatif
Avances conditionnées
TOTAL (II)
Provisions pour risques
Provisions pour charges 
TOTAL (III)
Emprunt obligataires convertibles
Autres emprunt obligataires
Emprunt et dettes auprès des établissements de crédit
 
Emprunt et dettes financières diverses
Avances et acomptes reçus sur commande en cours
Dettes fournisseurs et comptes rattachés
Dettes fiscales et sociales
Dettes sur immobilisations et comptes rattachés
Autres dettes
Produits constatés d'avance
TOTAL (IV)
Ecarts de conversions passif (V)
TOTAL GENERAL (I à V)
Provisions pour risques
et charges
DETTES
BILAN - PASSIF
(Ne pas reporter les centimes)
CAPITAUX PROPRES
Autres fonds propres
83Département « Génie Industriel »
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
retour
au
plan
Annexe C de R
Biens
Services
-dotations auxamortissements
-dotations auxprovisions
Opérations en commun Opérations en commun
T o tal des pro duits d'explo itatio ns
5. BENEFICEOU PERTE(total des produits - total des charges)
Sur immobilisations
Sur actifs circulant : dotations auxprovisions
P our risques et charges :dotations auxprovisions
P roduction vendue
P roductions stockée
P roduction immobilisée
Subventions d'exploitation
Repris e sur amortiss ements et provisions, transfert de charges
Autres produits
C H AR G E S
D 'E XP L OIT AT ION
Achats de marchandises (ycompris droit de douane)
Variation de stock (marchandises)
Achats de matières premières et autres approvisionnements ( ycompris droit de douane)
Variation de stock (matières premières et approvisionnement)
Autres achats et charges externes
Impôts, taxe et versements assimilés
Salaires et traitements
Charges sociales
Impôt s ur les bénéfic es
4. RESULTATCOURANTAVANTIMPOTS
T OT AL D E S C H AR G E S
Bénéfice attribué ou perte transférée
P R OD UIT S F IN ANC IE R S
produits financiers de participations
P roduits des autres valeurs mobilières et créances de l'actif immobilisé
Autres intérêts et produits assimilés
Repris e sur provisions et transferts de charges
Différences positives de change
T o tal des pro duits exc eptio nnels
T o tal des réduits financ iers
T OT AL D E S P R OD UIT S
P artic ipatio ns des s alariés aux rés ultats de l'entrepris e
2. RESULTATFINANCIER :
P R OD UIT S
E XC E P T IONNE L S
C H AR G E S
E XC E P T ION NE L L E S
Charges exceptionnelles s ur opérations de gestion
Charges exceptionnelles s ur opérations de capital
Dotations exceptionnelles auxamortissements et provisions
T o tal des c harges exc eptio nnelles
P roduits exceptionnels sur opérations de gestions
P roduits exceptionnels sur opérations de capital
Repris e sur provisions et transfert de charges
Chiffres d'affaires nets
Dotations financières auxamortissements et provisions
Intérêts et charges assimilées
C H AR G E S F INANC IE R E S
Différence négative de change
Charges nettes sur ces sion de valeurs mobilières de placement
T o tal des c harges financ ières
P roduits nets sur cessions de valeurs mobilières de placement
Autres charges
T o tal des c harges d'explo itatio n
1. RESULTATD'EXPLOITATION :
COMPTE DE RESULTAT DE L'EXERCICE
P erte supportée ou bénéfice trans férée
3. RESULTATEXCEPTIONNEL :
P R OD UIT S
D 'E XP L OIT A T ION
Ventes de marchandises
84Département « Génie Industriel »
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
retour
au
plan
Contacts
Philippe DUQUENNEPhilippe DUQUENNE Stéphane NEGNYStéphane NEGNY
Maître de Conférences au Département GI de l’A7, ses 
enseignements portent sur la gestion de projets, la 
recherche opérationnelle, et leurs aspects économiques et 
financiers.
Ses projet de recherche sont dédiés à la modélisation des 
systèmes  dynamiques et hybrides. Son deuxième thème 
de recherche se concentre sur les aspects innovants avec 
notamment la théorie TRIZ.
Stephane.Negny@ensiacet.fr
Maître de Conférences au Département GI de l’A7, ses 
enseignements portent sur la gestion de projets, et ses aspects 
économiques et financiers.
Les activités de recherche concernent les aspects liés à la 
production et aux projets en environnement incertain,et ont 
étés menées en collaboration avec Airbus Industrie et 
AEROSPATIALE.
Philippe.Duquenne@ensiacet.fr

Contenu connexe

Tendances

Recherche cours de comptabilite analytique
Recherche cours de comptabilite analytiqueRecherche cours de comptabilite analytique
Recherche cours de comptabilite analytiquehassan1488
 
Introduction à la comptabilité
Introduction à la comptabilitéIntroduction à la comptabilité
Introduction à la comptabilitéAziz MOKHLES
 
Synthese cours controle de gestion
Synthese cours controle de gestionSynthese cours controle de gestion
Synthese cours controle de gestionOULAAJEB YOUSSEF
 
Comptabilite de gestion
Comptabilite de gestionComptabilite de gestion
Comptabilite de gestionBelco TAMBOURA
 
Compta analyt cours exercices
Compta analyt cours exercicesCompta analyt cours exercices
Compta analyt cours exercicesGEANT_ATLAS
 
Comptaanalytique
ComptaanalytiqueComptaanalytique
Comptaanalytiquehe31
 
Comptabilité analytique
Comptabilité analytiqueComptabilité analytique
Comptabilité analytiqueJamal Yasser
 
Comptabilite de gestion
Comptabilite de gestionComptabilite de gestion
Comptabilite de gestionmohamed dera
 
Vocabulaire comptabilite-lexique-comptabilite
Vocabulaire comptabilite-lexique-comptabiliteVocabulaire comptabilite-lexique-comptabilite
Vocabulaire comptabilite-lexique-comptabiliteHabiba MEZYANI
 
Budget previsionnel
Budget previsionnelBudget previsionnel
Budget previsionnelDounia HJ
 
12.la fonction comptable te le role de la comptabilité analy
12.la fonction comptable te le role de la comptabilité analy12.la fonction comptable te le role de la comptabilité analy
12.la fonction comptable te le role de la comptabilité analyOULAAJEB YOUSSEF
 
La gestion budgétaire des ventes
La gestion budgétaire des ventes La gestion budgétaire des ventes
La gestion budgétaire des ventes Hajar EL GUERI
 
La gestion budgétaire de la production
La gestion budgétaire de la production La gestion budgétaire de la production
La gestion budgétaire de la production Hajar EL GUERI
 

Tendances (19)

Recherche cours de comptabilite analytique
Recherche cours de comptabilite analytiqueRecherche cours de comptabilite analytique
Recherche cours de comptabilite analytique
 
Cgtc1
Cgtc1Cgtc1
Cgtc1
 
Introduction à la comptabilité
Introduction à la comptabilitéIntroduction à la comptabilité
Introduction à la comptabilité
 
12 compta-ana
12 compta-ana12 compta-ana
12 compta-ana
 
Synthese cours controle de gestion
Synthese cours controle de gestionSynthese cours controle de gestion
Synthese cours controle de gestion
 
Comptabilite de gestion
Comptabilite de gestionComptabilite de gestion
Comptabilite de gestion
 
Compta analyt cours exercices
Compta analyt cours exercicesCompta analyt cours exercices
Compta analyt cours exercices
 
Ccomptap2
Ccomptap2Ccomptap2
Ccomptap2
 
Comptabilité
ComptabilitéComptabilité
Comptabilité
 
Comptaanalytique
ComptaanalytiqueComptaanalytique
Comptaanalytique
 
Comptabilité analytique
Comptabilité analytiqueComptabilité analytique
Comptabilité analytique
 
Lexique comptable
Lexique comptable Lexique comptable
Lexique comptable
 
Comptabilite de gestion
Comptabilite de gestionComptabilite de gestion
Comptabilite de gestion
 
Mohammed bouali
Mohammed boualiMohammed bouali
Mohammed bouali
 
Vocabulaire comptabilite-lexique-comptabilite
Vocabulaire comptabilite-lexique-comptabiliteVocabulaire comptabilite-lexique-comptabilite
Vocabulaire comptabilite-lexique-comptabilite
 
Budget previsionnel
Budget previsionnelBudget previsionnel
Budget previsionnel
 
12.la fonction comptable te le role de la comptabilité analy
12.la fonction comptable te le role de la comptabilité analy12.la fonction comptable te le role de la comptabilité analy
12.la fonction comptable te le role de la comptabilité analy
 
La gestion budgétaire des ventes
La gestion budgétaire des ventes La gestion budgétaire des ventes
La gestion budgétaire des ventes
 
La gestion budgétaire de la production
La gestion budgétaire de la production La gestion budgétaire de la production
La gestion budgétaire de la production
 

Similaire à 01 extrait analyse_comptable (3)

comptabilité analytique
comptabilité analytique comptabilité analytique
comptabilité analytique Mejdoubi Amal
 
Compta ana2005new
Compta ana2005newCompta ana2005new
Compta ana2005newsowhabchi
 
Comptabilité analytique
Comptabilité analytiqueComptabilité analytique
Comptabilité analytiquekhddd
 
Concepts de-base-de-la-comptabilite-generale
Concepts de-base-de-la-comptabilite-generaleConcepts de-base-de-la-comptabilite-generale
Concepts de-base-de-la-comptabilite-generaleEdward Maya
 
comptabilitgnral.pdf
comptabilitgnral.pdfcomptabilitgnral.pdf
comptabilitgnral.pdfElHmdaui
 
Comptabilité générale s1
Comptabilité générale s1Comptabilité générale s1
Comptabilité générale s1Mohamed Imaloui
 
1 concepts-de_base_de_la_comptabilit__g_n_rale
1  concepts-de_base_de_la_comptabilit__g_n_rale1  concepts-de_base_de_la_comptabilit__g_n_rale
1 concepts-de_base_de_la_comptabilit__g_n_raleHicham Berred
 
Concepts de-base-de-la-comptabilite-generale
Concepts de-base-de-la-comptabilite-generaleConcepts de-base-de-la-comptabilite-generale
Concepts de-base-de-la-comptabilite-generaleKa Rim
 
Concepts de-base-de-la-comptabilite-generale
Concepts de-base-de-la-comptabilite-generaleConcepts de-base-de-la-comptabilite-generale
Concepts de-base-de-la-comptabilite-generaleates22
 
Comptabilité générale s1
Comptabilité générale s1Comptabilité générale s1
Comptabilité générale s1Abdel Hakim
 
Cour de Comptabilite analytique
Cour de Comptabilite analytiqueCour de Comptabilite analytique
Cour de Comptabilite analytiqueDiamond Ateyaba
 
Comptabilite analytique
Comptabilite analytiqueComptabilite analytique
Comptabilite analytiqueMohamedzitouni
 
Comptabilité Analytique
Comptabilité AnalytiqueComptabilité Analytique
Comptabilité AnalytiqueMaryem Hamdaoui
 
Recensement économique en Algérie 2011
Recensement économique en Algérie 2011Recensement économique en Algérie 2011
Recensement économique en Algérie 2011haou13
 
Concepts de-base-de-la-comptabilite-generale
Concepts de-base-de-la-comptabilite-generaleConcepts de-base-de-la-comptabilite-generale
Concepts de-base-de-la-comptabilite-generaleHamza Ben El Fassi
 
GUIDE DE REVISION FLASH DES COMPTES (1).ppsx
GUIDE DE REVISION FLASH DES COMPTES (1).ppsxGUIDE DE REVISION FLASH DES COMPTES (1).ppsx
GUIDE DE REVISION FLASH DES COMPTES (1).ppsxDakatiOuntenin
 

Similaire à 01 extrait analyse_comptable (3) (20)

comptabilité analytique
comptabilité analytique comptabilité analytique
comptabilité analytique
 
Compta ana2005new
Compta ana2005newCompta ana2005new
Compta ana2005new
 
Comptabilité analytique
Comptabilité analytiqueComptabilité analytique
Comptabilité analytique
 
Mohammed bouali
Mohammed boualiMohammed bouali
Mohammed bouali
 
Concepts de-base-de-la-comptabilite-generale
Concepts de-base-de-la-comptabilite-generaleConcepts de-base-de-la-comptabilite-generale
Concepts de-base-de-la-comptabilite-generale
 
comptabilitgnral.pdf
comptabilitgnral.pdfcomptabilitgnral.pdf
comptabilitgnral.pdf
 
Comptabilité générale s1
Comptabilité générale s1Comptabilité générale s1
Comptabilité générale s1
 
1 concepts-de_base_de_la_comptabilit__g_n_rale
1  concepts-de_base_de_la_comptabilit__g_n_rale1  concepts-de_base_de_la_comptabilit__g_n_rale
1 concepts-de_base_de_la_comptabilit__g_n_rale
 
Bilal Amraoui
Bilal AmraouiBilal Amraoui
Bilal Amraoui
 
Comptabilite generale
Comptabilite generaleComptabilite generale
Comptabilite generale
 
Concepts de-base-de-la-comptabilite-generale
Concepts de-base-de-la-comptabilite-generaleConcepts de-base-de-la-comptabilite-generale
Concepts de-base-de-la-comptabilite-generale
 
Concepts de-base-de-la-comptabilite-generale
Concepts de-base-de-la-comptabilite-generaleConcepts de-base-de-la-comptabilite-generale
Concepts de-base-de-la-comptabilite-generale
 
Comptabilité générale s1
Comptabilité générale s1Comptabilité générale s1
Comptabilité générale s1
 
Feuilletage
FeuilletageFeuilletage
Feuilletage
 
Cour de Comptabilite analytique
Cour de Comptabilite analytiqueCour de Comptabilite analytique
Cour de Comptabilite analytique
 
Comptabilite analytique
Comptabilite analytiqueComptabilite analytique
Comptabilite analytique
 
Comptabilité Analytique
Comptabilité AnalytiqueComptabilité Analytique
Comptabilité Analytique
 
Recensement économique en Algérie 2011
Recensement économique en Algérie 2011Recensement économique en Algérie 2011
Recensement économique en Algérie 2011
 
Concepts de-base-de-la-comptabilite-generale
Concepts de-base-de-la-comptabilite-generaleConcepts de-base-de-la-comptabilite-generale
Concepts de-base-de-la-comptabilite-generale
 
GUIDE DE REVISION FLASH DES COMPTES (1).ppsx
GUIDE DE REVISION FLASH DES COMPTES (1).ppsxGUIDE DE REVISION FLASH DES COMPTES (1).ppsx
GUIDE DE REVISION FLASH DES COMPTES (1).ppsx
 

01 extrait analyse_comptable (3)

  • 1. Génie Industriel Initiation à l’analyse comptable Philippe DUQUENNE, novembre 2003
  • 2. 2Département « Génie Industriel » « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 retour au plan clic clic Mode d ’emploi  Déplacement dans la présentation :  La souris peut servir à faire défiler les planches dans l ’ordre normal de la présentation (en cliquant)  Vous pouvez également utiliser les touches « page suivante » (ordre normal) et « page précédente (vous permet de revenir en arrière) du clavier.  Si vous êtes perdu(e), cliquer à coups de mulot sur le bouton « retour au plan » en bas à gauche de l ’écran vous renvoie au sommaire (sauf dans les planches d ’en-tête de chapitre, mais là, vous savez où vous êtes)  Certaines zones de l ’écran peuvent, quand vous cliquez dessus, renvoyer à des explications plus détaillées :  L’existence de telles zones dans la planche est signalée par la présence de ce mulot dans la marge,  Ces zones peuvent être du texte en ligne : ce texte apparaît alors en orange souligné ;  Elles peuvent également prendre la forme de boutons à cliquer : Comme ceci
  • 3. 3Département « Génie Industriel » « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 retour au plan Plan  Mode d’emploi  Introduction et objectifs  Objectifs de l’analyse comptable  Objectifs et limites du module  Un peu de comptabilité générale :  Le bilan  Le compte de résultat  Analyse et diagnostic :  L’analyse économique  L’analyse financière  Rapport d’analyse  Références bibliographiques  Contacts clic clic
  • 5. 5Département « Génie Industriel » « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 retour au plan L’entreprise industrielle ENTREPRISE : Unité économique autonome organisée pour la mise en oeuvre d'un ensemble de moyens de production, en vue de produire des biens sur le marché ENTREPRISE : Unité économique autonome organisée pour la mise en oeuvre d'un ensemble de moyens de production, en vue de produire des biens sur le marché On peut distinguer : l’entreprise marchande : achète et revend des marchandises sans processus notable de transformation (autre que des modifications du conditionnement) l’entreprise prestataire de service : vend de la mise à disposition de moyens, humains ou matériels. L’entreprise industrielle : assure des opérations de transformation sur des produits. Par la suite, on s’intéressera par défaut à l’entreprise industrielle (pour laquelle la vente de marchandises ou de services est marginale par rapport à la vente de produits)
  • 6. 6Département « Génie Industriel » « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 retour au plan Objectifs de l’analyse comptable (1) ... donc elle n'existe pas sans une stratégie. (qui peut être définie plus ou moins précisément, de manière plus ou moins consciente, et plus ou moins diffusée : - au sein de l'entreprise - auprès de ses interlocuteurs - dans le grand public) Cette stratégie qui exprime les volontés de l'entreprise s'appuie sur des moyens. La définition des actions de l'entreprise dans le cadre de la stratégie suppose ainsi une connaissance précise des moyens dont elle dispose. L'évaluation de ces moyens est le premier rôle de l’analyse comptable POSTULAT : "UNE ENTREPRISE N'EXISTE PAS SANS VOLONTE D'ENTREPRENDRE"
  • 7. 7Département « Génie Industriel » « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 retour au plan Objectifs de l’analyse comptable (2)  L‘ENTREPRISE DOIT EGALEMENT ETRE ORGANISEE :  DANS SA PRODUCTION  gestion de production  DANS LE CYCLE DE VIE DU PRODUIT  soutien logistique  DANS SES ACTIVITES  gestion des projets, ou par projets  ET DANS SON PROCESSUS DECISIONNEL ...  ... c'est le deuxième rôle de l’analyse comptable
  • 8. 8Département « Génie Industriel » « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 retour au plan Objectifs de l’analyse comptable (3)  Publication périodique d’états de santé de l’entreprise :  relations avec les banquiers  relations avec les investisseurs  relations avec les actionnaires  relations avec les partenaires  C'est le troisième rôle de la gestion d'entreprise ...  Nouvelle ambiance industrielle, nouvelles méthodes de travail :  gestion de projets  état d'esprit "qualité"  implication croissante des partenaires dans les affaires traitées  rapports avec les donneurs d'ordres, avec les sous-traitants  ... et il est de plus en plus important.
  • 9. 9Département « Génie Industriel » « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 retour au plan Objectifs du cours :  A l’issue de ce rapide aperçu, vous devriez être capable de :  Exploiter des connaissances sommaires en comptabilité générale pour :  Lire et comprendre un bilan  Lire et comprendre un compte de résultat  Analyser ces documents pour évaluer :  la viabilité économique d’une activité  la pérennité financière d’une entreprise  Que ce soit la vôtre ... (examen de la possibilité de développer, d ’investir)  … ou une entreprise extérieure (examen d’un partenaire, d’un fournisseur, …, avant une coopération durable )
  • 10. 10Département « Génie Industriel » « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 retour au plan Limites du cours  A l’issue de ce rapide aperçu, vous ne serez pas capable de :  Devenir expert – comptable,  ni même comptable,  ... mais vous pourrez discuter avec eux et les comprendre ...
  • 11. 11Département « Génie Industriel » « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 retour au plan Avertissement déontologique  Renvoie à l’existence d’une stratégie d’entreprise :  L’activité normale d’une entreprise est d’être rentable (en termes plus crus, de dégager des bénéfices)  On ne portera pas de jugement moral sur ces bénéfices (ils sont nécessaires)  Tout jugement d ’ordre moral ne pourra concerner que l’usage que fait l’entreprise (ou que font les actionnaires) des bénéfices dégagés.
  • 12. Génie Industriel Comptabilité générale Comptabilité générale à titre de culture du même ordre, pour gens du monde.
  • 13. 13Département « Génie Industriel » « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 retour au plan Recueil des données OBJECTIF : enregistrer et classer. Mise en évidence des forces et faiblesses de l'entreprise. • de recueillir des informations sur l'entreprise, • de définir une façon de quantifier ces informations • de présenter ces informations • d'analyser ces informations nécessité : Technique d'enregistrement des flux économiques chiffrés que provoque l'activité d'une entreprise Flux économiques : parti pris de négliger les aspects techniques, sociaux, environnementaux, ... Chiffrés : une seule unité de mesure, l’unité monétaire légale (pour une entreprise française : euro ... quels que soient les lieux d’activités) Comptabilité : enregistrement des flux : flux réels : à la date des documents (factures) flux monétaires : à la date du paiement (comptes de régularisation pour coordonner)
  • 14. 14Département « Génie Industriel » « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 retour au plan Présentation des données  Principe de la partie double :  Au point de vue comptable, un flux (opération) est défini par une quantité,et deux comptes élémentaires dont l'un est l'origine du flux (il est débité), et l'autre sa destination (il est crédité).  Objectif : vérification aisée (sur tous les comptes, et sur une période donnée, somme des crédits = somme des débits)  Liste des comptes : imposée par le « Plan comptable général » (ministère des finances)  Chronologie de l'enregistrement :  1 - au fur et à mesure, enregistrement par ordre chronologique dans le JOURNAL,  2 - classement par catégories ou comptes dans un GRAND LIVRE, (quotidien)  3 - contrôle des opérations précédentes par la BALANCE. (mensuel) Cette balance fournit périodiquement le résultat (bénéfice ou perte), au moins une fois par an ... pour des raisons fiscales! clic clic
  • 15. 15Département « Génie Industriel » « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 retour au plan Expression du résultat de l’entreprise  Notion de résultat :  Correspond au constat d’un enrichissement (résultat positif = bénéfice) ou d’un appauvrissement (résultat négatif = perte) sur une période donnée (exercice)  Deux déterminations du résultat :  RESULTAT CONSTATE :  variation sur l'exercice du patrimoine de l'entreprise :  examen de l’évolution de la situation nette (capitaux propres)  RESULTAT EXPLIQUE :  différence, sur un exercice donné, entre :  les créations de valeur pour l’entreprise (produits)  et les valeurs consommées (charges).
  • 16. 16Département « Génie Industriel » « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 retour au plan Résultat constaté : BILAN  Détermination du résultat sur une période donnée par l’évolution du patrimoine de l’entreprise, appelé sa situation nette.  Ce patrimoine est exprimé dans un document comptable : le bilan  Du coup, l’examen d’un seul bilan n’est pas pertinent en soi : besoin du recours à deux bilans consécutifs, encadrant l’exercice en question. Retenir : BILAN = INVENTAIRE DU PATRIMOINE, réalisé à un instant donné Notion d’instantané
  • 17. 17Département « Génie Industriel » « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 retour au plan Bilan (1) BILAN BILAN : inventaire du patrimoine de l’entreprise. Habitude comptable : toujours faire les calculs deux fois (par souci de vérification). Cet inventaire est donc réalisé sous deux formes différentes : 1 – L’entreprise vue comme une boîte noire : inventaire historique, depuis la naissance de l’entreprise, de toutes les valeurs qui sont entrées sous une forme ou sous une autre, et n’en sont pas ressorties. Revient à dresser l’énumération de ce que doit l’entreprise au monde extérieur (les actionnaires font partie du monde extérieur) : cette recherche des origines des ressources de l’entreprise constitue le passif du bilan. 2 – On ouvre la boîte noire, et on procède à l’inventaire (valorisé) de ce qu’on trouve dedans : cette inventaire de l’emploi des ressources de l’entreprise est ce qu’on appelle l’actif du bilan. Ces deux façons de procéder doivent correspondre de toute façon au même inventaire, donc par principe : ACTIF = PASSIF
  • 18. 18Département « Génie Industriel » « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 retour au plan Bilan (2) BILAN ACTIF : (généralement présenté à gauche quand le bilan est sous forme de tableau à deux colonnes). Emploi des ressources dont dispose l’entreprise : on fait la part des choses entre les ressources durablement immobilisées (actif immobilisé) et les affectations provisoires (actif circulant). Séparation entre le « durablement » et le « provisoire » : la durée de l’exercice fiscal (1an) PASSIF : (généralement présenté à droite quand le bilan est sous forme de tableau à deux colonnes). Origine des ressources dont dispose l’entreprise : On fait la part des choses entre les moyens dont elle dispose en propre (capitaux propres, ou situation nette), et les moyens qu’elle devra restituer à plus ou moins long terme (dettes)
  • 19. 19Département « Génie Industriel » « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 retour au plan Bilan (3) BILAN ACTIF IMMOBILISE : Comprend : ACTIF CIRCULANT : Comprend (de haut en bas, du plus immobilisé au plus volatil) : CAPITAUX PROPRES : Comprennent : DETTES : ... entre les deux ... Les immobilisations incorporelles Les immobilisations financières Les immobilisations matérielles Les stocks Les créances La trésorerie Le capital social Les réserves Le résultat (et le report) Dettes financières Dettes d ’exploitation Subventions Provisions clic clic
  • 20. 20Département « Génie Industriel » « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 retour au plan Bilan : récapitulatif PASSIFACTIF clic clic Exemple
  • 21. 21Département « Génie Industriel » « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 retour au plan EXERCICE t-1ACTIF PASSIF CAPITAUX PROPRES DETTES = 85 MF EMPLOIS = 150 MF Situation nette (t-1) = 150 - 85 = 65 MF Bilans : inventaires du patrimoine pour les exercices t - 1 et t RESULTAT DE L'EXERCICE t : 90 - 65 = 25 MF … au moins … (dividendes éventuels à rajouter, selon que les bilans sont établis avant ou après affectation du résultat) EXERCICE tACTIF PASSIF CAPITAUX PROPRES DETTES = 100 MF EMPLOIS = 190 MF Situation nette (t) = 190 - 100 = 90 MF Résultat constaté : exemple
  • 22. 22Département « Génie Industriel » « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 retour au plan PRINCIPE : CHARGES PRODUITS BENEFICE TOTAL 1 TOTAL 2 Correspond à l’enregistrement, sur un exercice, des créations ou consommations de richesse de l'entreprise : création = produit, consommation = perte toujours le principe de la double détermination : bénéfice : en charges perte : en produits PAR PRINCIPE, TOTAL 1 = TOTAL 2 ... ou erreur dans l'enregistrement des flux. Résultat expliqué : compte de résultat Autre exemple, moins optimiste : CHARGES PRODUITS PERTE TOTAL 1 TOTAL 2
  • 23. 23Département « Génie Industriel » « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 retour au plan Ventilation des charges et produits  En trois catégories :  Les charges et produits liés à l ’exploitation normale :  Activité classique de vente de produits (ou services) pour l’obtention desquels on a  consenti des dépenses ;  Les charges et produits liés au financement de l ’exploitation  que ce financement soit onéreux ...  besoin d ’aide extérieure pour financer les investissements  … ou rémunérateur  excédent de trésorerie qui, placé, rapporte des produits financiers (dividendes, plus-values, …)  …et les charges et produits qu ’on ne peut pas rattacher aux deux catégories  précédentes :  C ’est ce qu ’on va qualifier d ’exceptionnel, qu ’il s ’agisse de charges ou de produits.
  • 24. 24Département « Génie Industriel » « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 retour au plan Compte de résultat : RCAI COMPTE DE RESULTAT Charges d ’exploitation CHARGES : PRODUITS : Produits d ’exploitation Charges financières Charges exceptionnelles Produits financiers Produits exceptionnels Différence = RCAI (Résultat courant avant impôt) clic clic
  • 25. 25Département « Génie Industriel » « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 retour au plan Du R.C.A.I. au résultat  RCAI = Résultat courant avant impôt = Σ (produits) – Σ (charges)  Si RCAI <= 0, alors résultat = RCAI ... (donc perte)  Pas d’impôt BIC cette année  Mais possibilité de « conserver » le déficit pour le déduire du bénéfice imposable l’année  prochaine ... ou l’année d’après ... (durée max : 5 ans)  Si RCAI positif ...  1ère étape : PSFE : « participation des salariés aux fruits de l’expansion » PSFE = 0,5 x (RCAI – 5% des capitaux propres) x (Masse salariale) / (Valeur ajoutée)  Pour les entreprises de + de 100 salariés, et + de 5 ans d’existence  2ème étape : impôt sur les bénéfices industriels et commerciaux (BIC) :  caractérisé par un taux d’imposition « a » (actuellement, a = 1/3)  B = Bénéfice imposable = RCAI – PSFE  Montant de l’impôt = a x B Résultat = B x (1 – a) Annexe Compte de résultat clic clic Exemple
  • 26. 26Département « Génie Industriel » « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 retour au plan Du compte de résultat aux bilans  Le compte de résultat détaille les événements vécus sur une période,  Le bilan décrit l’état de l’entreprise à un instant donné,  Logiquement, le compte de résultat d’un exercice doit donc justifier l’évolution du bilan  au cours de cet exercice :  Capitaux propres :   accroissement (ou baisse) par ajout du résultat (qui peut être négatif)  accroissement ou baisse par modification des provisions et des subventions  Dettes :  L’entreprise a-t-elle réglé toutes les charges enregistrées ?  Attention aux décalages sur les charges salariales et TVA  Si résultat positif, prise en compte de l’impôt BIC (non encore payé)  Actifs immobilisés :  Décroissance de leur valeur nette du montant des amortissements  Actif circulant :  Stocks : stocks initiaux augmentés de la variation des stocks au cours de l’exercice (qui peut être négative)  Créances : Les produits et services vendus ont-ils tous été réglés, ou a-t-on augmenté les créances?
  • 27. 27Département « Génie Industriel » « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 retour au plan Danger : ce que n’indique pas le compte de résultat  En revanche, un certain nombre de pièges :  Correspondent à des évolutions du bilan dont on n’a pas de trace dans le compte de  résultat.  Capitaux propres : augmentation de capital (n’est ni un enrichissement, ni un appauvrissement)  Endettement :  Les emprunts de capitaux n’apparaissent pas en produits, et les remboursements de capitaux empruntés  n’apparaissent pas en charges.  Immobilisations :  De la même manière, les dépenses liées à des investissements ne sont pas des charges  Actif circulant :  Créances : des créances inscrites au bilan initial peuvent avoir été effacées au cours de l’exercice, sans que  ça apparaissent dans le compte de résultat (qui n’est pas un compte de trésorerie!)  Le niveau de trésorerie du bilan : même remarque, pour trouver le niveau final des disponibilités, il faudra  s’aider d’un compte de trésorerie. Exemple clic clic
  • 29. 29Département « Génie Industriel » « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 retour au plan Documents établis par la comptabilité pour des raisons fiscales. Compte de résultat et bilan : L'analyse se base sur des versions simplifiées, présentant des grandeurs agrégées, établies à partir de ces documents. •présentation exhaustive •lourde à manipuler Deux niveaux d'analyse : vérifie que les activités de production et de commercialisation sont assurées "au jour le jour" de façon saine par l'entreprise (juge la viabilité) SE BASE SUR LE COMPTE DE RESULTAT vérifie que les conditions d'existence de l'entreprise, compte non tenu des résultats de ses activités, ne la fragilisent pas (juge la pérennité) SE BASE SUR LE BILAN (OU SUR PLUSIEURS BILANS SUCCESSIFS) c o m p t a b i l i t é ( a n n é e 2 0 0 4 ) Analyse comptable Analyse économique Analyse financière clic clic
  • 30. 30Département « Génie Industriel » « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 retour au plan (BASEE SUR LE COMPTE DE RESULTAT) Se penche sur le fonctionnement interne de l'entreprise pour expliquer : pourquoi le résultat est négatif, pourquoi il est si faible pourquoi il stagne ou progresse peu * Documents de travail : soldes intermédiaires de gestion compte d'exploitation fonctionnel compte d'exploitation différentiel * Ratios d'analyse économique * Notion de prix de revient ANALYSE ECONOMIQUE retour analyse
  • 31. 31Département « Génie Industriel » « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 retour au plan SOLDES INTERMEDIAIRES DE GESTION On prend : On ajoute : On retranche : Et on obtient : C.A. Production stockée PRODUCTION PRODUCTION Consomm. externes VALEUR AJOUTEE VALEUR AJOUTEE Subventions Salaires et ch. soc. Excédent Brut d’Exploitation. Autres produits Amort. + autres ch. Rés. d’Exploitation Rés. d’Exploitation Produits $ Charges $ Rés. courant Rés. courant Produits Exception. Charges Exception. Rés. Avant impôt Rés. Avant impôt BIC + PSFE RESULTAT Excédent Brut d’Exploitation. retour analyse
  • 32. 32Département « Génie Industriel » « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 retour au plan COMPTE D‘EXPLOITATION FONCTIONNEL Classement des charges par fonction et non plus par nature comme c'est le cas dans le compte de résultat : chiffre d'affaires - coût de production des produits finis vendus ___________________ = marge brute - frais de vente ___________________ = marge nette - frais généraux ___________________ RESULTAT stock initial de produits finis + coût de production des produits finis - stock final de produits finis consommation de matières premières + frais de production stock initial de matières premières + achats et frais d'achats de matières premières - stock final de matières premières Sépare les fonctions PRODUCTION / DISTRIBUTION / ADMINISTRATION retour analyse
  • 33. 33Département « Génie Industriel » « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 retour au plan COMPTE D'EXPLOITATION DIFFERENTIEL Ventilation entre les charges fixes et variables, de manière à mettre en évidence les marges sur coûts variables. chiffre d'affaires - coûts variables des marchandises vendues _______________________ = marge sur coûts variables - coûts fixes _______________________ RESULTAT Part du constat que ce sont les marges sur coûts variables qui représentent la valorisation de l'activité de l'entreprise. stock initial + achats + charges variables sur achats +autres charges variables - stock final retour analyse
  • 34. 34Département « Génie Industriel » « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 retour au plan RATIOS D'ANALYSE ECONOMIQUE 1 - Rapprochement d'information plus pertinent que ces informations elles-mêmes 2 - facilitent la formulation d'un diagnostic 3 - autorisent la comparaison avec d'autres entreprises 4 - autorisent la comparaison avec d'autres conditions (périodes) CHARGES RENDEMENTS STOCKS coût de prod. des prod. finis vendus ________________________________________________ chiffre d'affaires frais de vente _____________________ chiffre d'affaires frais généraux ________________________ chiffre d'affaires coûts variables _______________________ chiffre d'affaires coûts fixes _______________________ chiffre d'affaires marge brute _______________________ chiffre d'affaires marge sur coûts variables ____________________________________ chiffre d'affaires résultat d'exploitation _______________________________ chiffre d'affaires coût de production des produits finis vendus ___________________________________ stock moyen évalué au coût de production chiffre d'affaires ___________________________________ stock moyen évalué au prix de vente retour analyse
  • 35. 35Département « Génie Industriel » « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 retour au plan CALCUL DU COÛT DE REVIENT produit fini distribution logistique publicité impôts organisation secrétariat démarchages politique de stocks approvisionnements matières premières transformation main d'oeuvre stockage manutention etc ... CHARGES DIRECTES CHARGES INDIRECTES + COÛT DE REVIENT = retour analyse
  • 36. 36Département « Génie Industriel » « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 retour au plan ANALYSE FINANCIERE Dans le meilleur des cas, l'analyse économique a montré le bien-fondé des activités de l'entreprise. Indépendamment de cela, la situation de cette entreprise peut s'avérer malgré tout précaire, du fait d'une origine malsaine ou déséquilibrée des ressources dont elle dispose. L'analyse financière a pour but de se pencher sur ces phénomènes éventuellement masqués par une situation commerciale florissante, mais qui finissent toujours par ressurgir en cas de problèmes même conjoncturels rencontrés par l'entreprise. Elle est essentiellement basée sur le bilan, et plus particulièrement sur la comparaison de plusieurs bilans successifs. OUTILS : Bilan simplifié Ratios Tableau de financement retour analyse
  • 37. 37Département « Génie Industriel » « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 retour au plan BILAN SIMPLIFIE Comme pour le compte de résultat lors de l'analyse financière, le bilan tel qu'on l'a vu est trop lourd à utiliser. On a recours à une forme simplifiée dans laquelle n'apparaissent que les grandes masses : ON DISTINGUE : A L'ACTIF : AU PASSIF (2 écoles) : OU : les valeurs immobilisées l'actif circulant les capitaux permanents et les dettes à court terme, les capitaux propres et les dettes totales 1 2 3 4 5 6 ACTIF PASSIF capitaux propres ou situation nette ____________________ dettes à long et moyen termes ---------------------------------- dettes à court terme actif immobilisé _____________________ valeurs d'exploitation ou stocks ---------------------------------- valeurs réalisables ---------------------------------- valeurs disponibles 1 2 3 4 5 6 retour analyse
  • 38. 38Département « Génie Industriel » « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 retour au plan FONDS DE ROULEMENT Fonds de roulement : capacité à financer à court terme ; deux approches : 1 - D'une part, par définition, il s'agit des moyens dont dispose durablement l'entreprise (donc les capitaux permanents), desquels on retranche les investissements définitivement engagés (les valeurs immobilisées) : 2 - Une deuxième approche plus pratique le présente comme le besoin de l'entreprise de financer ses dépenses courantes : il s'agirait alors de l'actif circulant (théoriquement disponible assez rapidement), duquel on retranche les dettes auxquelles il faudra faire face à court terme : FdR = CPe - AI FdR' = AC - DCT •Si le bilan a été correctement établi et vérifié, l'actif égale le passif, et FdR' = FdR note : l'actif circulant est également appelé "fonds de roulement brut" ACTIF PASSIF AI AC CPe CPr DCT DT FdR retour analyse
  • 39. 39Département « Génie Industriel » « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 retour au plan BILAN FONCTIONNEL immobilisations nettes stocks & en-cours avances & acomptes versés créances d'expl. EENE créances sur cessions d'immob. acomptes I.S. VMP disponibilités capitaux propres dettes MLT provisions avances & acomptes reçus dettes fournisseurs " fisc. & sociales dettes div. : sur immob., dividendes crédits par escompte obligations concours bancaires découverts ACTIF PASSIF actif immobilisé actif cyclique actif circulant hors exploitation trésorerie actif (liquidités) capitaux permanents ressources cycliques ressources c.t. hors exploitation trésorerie passif (ressources c.t. onéreuses) retour analyse
  • 40. 40Département « Génie Industriel » « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 retour au plan BESOIN DE FONDS DE ROULEMENT Besoin de financer les opérations courantes de l ’entreprise : Se traduit par la différence entre l ’actif cyclique (d ’exploitation et hors exploitation, mais n ’inclut pas la trésorerie) et les ressources cycliques + ressources à court terme (hors exploitation). ACTIF PASSIF actif immobilisé actif cyclique actif circulant hors exploitation trésorerie actif (liquidités) capitaux permanents ressources cycliques ressources c.t. hors exploitation trésorerie passif (ressources c.t. onéreuses) B.F.R. retour analyse
  • 41. 41Département « Génie Industriel » « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 retour au plan BILAN FONCTIONNEL (2) FONDS DE ROULEMENT (FdR) = capitaux permanents - actif immobilisé BESOIN FINANCIER D'EXPLOITATION (BFE) = actif cyclique - ressources cycliques BESOIN FINANCIER H.E. = actif circulant H.E. - ressources c.t. H.E. TRESORERIE NETTE = trésorerie actif - trésorerie passif BILAN FONCTIONNEL : EMPLOIS RESSOURCES besoin financier d'exploitation besoin financier H.E. fonds de roulement trésorerie nette. retour analyse
  • 42. 42Département « Génie Industriel » « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 retour au plan RATIOS D'ANALYSE FINANCIERE STRUCTURE TRESORERIE RENTABILITE actif total __________________________ capitaux étrangers capitaux propres ________________________ capitaux étrangers fonds de roulement __________________________ actif total capitaux permanents ____________________________ immobilisations fonds de roulement _________________________ dettes à court terme valeurs réalisables et disponibles ___________________________ dettes à court terme valeurs disponibles __________________________ dettes à court terme bénéfice avant impôt x 100 _______________________ capitaux propres +  1/2 x bénéfice bénéfice avant impôt + intérêts des capitaux étrangers x 100 ___________________________________________________ capitaux propres + 1/2 pertes et profits + valeur moyenne du capital étranger solvabilité : autonomie financière : liquidité de l'actif : financement des immobilisations : rotation du fonds de roulement : trésorerie à échéance : trésorerie à vue : rentabilité des capitaux propres (ou rentabilité financière) : rentabilité des capitaux engagés (ou rentabilité économique) : •Classés en trois catégories distinctes qui s'intéressent : à l'origine des ressources à l'état de la trésorerie à la rentabilité de l'entreprise •S'utilisent toujours à plusieurs •Se calculent sur au moins 3 ou 4 exercices    capitaux propres    dettes totales indépendance financière : capitaux propres __________________________ dettes financières LMT autonomie financière : retour analyse
  • 43. 43Département « Génie Industriel » « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 retour au plan PLAN-TYPE DU RAPPORT D'ANALYSE  VUE D'ENSEMBLE :  Activité, évolution et événements marquants; croissances : chiffre d'affaires, effectifs, immobilisations et  leur renouvellement, bénéfice, dividendes, ...  Approche patrimoniale : moyens de production, endettement, risque  Comparaison avec le secteur.  RESULTATS :  rentabilités économique et financière, explications par soldes intermédiaires et principaux postes.  Comparer; commenter avec des données externes éventuelles : évolutions comparées des prix (produits et  charges), ...  EQUILIBRE FINANCIER GLOBAL :  Evolution des emplois et ressources, capacité de l'entreprise à faire face à ses besoins financiers  EQUILIBRE FINANCIER DU CYCLE D'EXPLOITATION :  Etude du besoin financier d'exploitation, analyse du fonds de roulement  DIAGNOSTIC :  Synthèse sur la rentabilité et l'équilibre financier  Atouts et contraintes : possibilités d'évolution retour analyse
  • 44. 44Département « Génie Industriel » « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 retour au plan Bibliographie  AFITEP : Le management de projet, Principes et pratique, AFNOR, Paris, 1991;  AFITEP : Dictionnaire de management de projet, 3e  édition, AFNOR, Paris, 1996;  André BABEAU : Calcul économique appliqué, Dunod, Paris, 1980;  Gaston BANTIGNIES : Précis d’évaluation économique d’un procédé, INP Toulouse, ENSIGC, 1990,   Manuel BRIDER, Serge MICHAILOF : Guide pratique d’analyse de projets, Evaluation et choix des projets d’investissements, Economica, Paris, 1987;  Gerard BROWN : La stratégie financiére de l’entreprise, Les Editions d’Organisation, Paris, 1975;  Alain CHAUVEL et al., : Manuel d’évaluation économique des procédés, Editions TECHNIP, Paris, 1976;  Elie COHEN : Analyse financière, ECONOMICA, Paris, 1997;  Bernard COLASSE : Comptabilité générale, Economica, Paris, 1996,   Georges DEPALLENS, Jean-Pierre JOBARD : Gestion financière de l’entreprise, Dalloz, Paris, 1997,   Robert HOUDAYER : Evaluation financière des projets, Economica, Paris, 1993;  Yves PIMOR : Logistique, Techniques et mise en oeuvre, Dunod, Paris, 1998;  Jacques RAYNAULT, Yvan STRINGER, André-Paul WEBER : Problèmes et politiques économiques, Dunod, Paris, 1989;  Jean-François REGNARD : Lire un bilan, c’est simple ! Top éditions, Paris, 1989;  Hervé THIRIEZ : Initiation au calcul économique, Dunod, Paris, 1977;  Maurice MARQUES : Evaluation financière de projets industriels sous Excel, Editions L’Harmattan, Paris, 1999;  Philippe  TARDY-JOUBERT,  Jean  TARDY-JOUBERT  :  Bilan et compte de résultats : outils d’analyse, Techniques  de  l’Ingénieur, traité Généralités, A 4500, volume 3, 1993;  Gérard WORMS : Les méthodes modernes de l’économie appliquée, Dunod, Paris, 1975;
  • 45. 45Département « Génie Industriel » « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 retour au plan Bravo !!! C’est un excellent début!  Pour revenir d ’où vous venez (… si je n ’ai rien oublié ...) :  En général, si vous êtes arrivé(e) là via un bouton à cliquer (correspond à des  explications « en ligne » dans le même chapitre du cours), cliquer n ’importe où dans la  planche, ou utiliser la touche « page suivante » du clavier, vous ramènera à la planche  d’origine  un bouton de retour à cette planche d’origine devrait également être présent  Attention : parfois ces explications « en ligne » prennent plusieurs planches : dans ces  cas-là, il vaut mieux ne pas revenir tout de suite à la planche d ’origine. Les cas en  question sont signalés par le bouton « suite » en lieu et place du bouton « retour » :  Si vous êtes arrivé(e) en cliquant sur un texte orange souligné (correspond à des  informations complémentaires), cela entraîne généralement un changement de chapitre ;  lisez attentivement la planche : 1) c’est très intéressant, et 2) il devrait normalement y  avoir un autre texte mis en évidence qui vous ramène à votre planche d ’origine.  Sinon, en dernier recours, reste le retour au sommaire ...  Retour clic clic
  • 46. 46Département « Génie Industriel » « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 retour au plan … perfectionniste ! ... Qu’est-ce que vous êtes méfiant ! … … Bon, l’essentiel, c ’est que ça marche ... Retour
  • 47. 47Département « Génie Industriel » « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 retour au plan L ’histoire de Jo le taxi Jo, coursier dans une société, a décidé de se mettre à son compte en mettant à profit sa bonne connaissance de la circulation toulousaine : il sera  chauffeur de taxi. Le véhicule de ses rêves coûte 50 000 €, et il dispose de 20 000 €. Après les visites à sa famille, il arrive à rassembler 20 000 € supplémentaires de fonds investis dans sa petite affaire, auxquels s ’ajoutent 20 000 € empruntés à son banquier (prêtés pour une durée de  5 ans, remboursables en annuités constantes, et assorties d ’un taux d ’intérêt de 7%). Pouvez-vous aider Jo le taxi (qui n ’a aucune formation en la matière) à dresser son bilan initial ? - Oh, rien de bien compliqué, juste ans les grandes  lignes, comme dans le tableau ci-dessous ! (faites - le au brouillon, puis cliquez au fur et à mesure, pour vérifier quand vous avez trouvé) ACTIF PASSIF actif immobilisé actif circulant Capitaux propres Dettes BILAN INITIAL TOTAL TOTAL Véhicule 50 Capital 40 Dettes 20 60 Disponibilités 10 Retour 60 AIDE : Du plus facile au plus compliqué,  procédez dans  l ’ordre : 1 - Capital ? 2 - endettement ? 3 - (facile!) : total du passif ? 4 - Immobilisations ? 5 - trésorerie ? 6 - Total de l’actif ? (Note 1 : tous les points sauf le (5)  sont donnés. Sachant que actif = passif, le (5) peut être  déterminé après le (6). … C ’est inélégant ... Faites-le dans l ’ordre indiqué, en  vous aidant du compte de  trésorerie de Jo. Note 2 : la terminologie, différente  de celle du cours, peut être  déroutante. C ’est fait exprès.  C ’est un coup des comptables, qui  désignent souvent la même chose  sous des appellations différentes. Notez l ’humour des comptables : le taxi, dont on espère qu’il circulera beaucoup, est considéré comme un actif immobilisé. N’allez surtout pas l ’inscrire comme circulant.  (k€)
  • 48. 48Département « Génie Industriel » « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 retour au plan Actif immobilisé - Immobilisations incorporelles  Comprennent :  frais de formation :  Dépenses faites pour la formation des salariés : on peut considérer qu’elles correspondent à un  enrichissement (placement) de l’entreprise. Bon, il n’empêche qu ’un salarié, une fois formé, peut  démissionner pour rejoindre une autre société … ce qui illustre parfaitement le caractère  incorporel de ce type d ’immobilisation!  frais de R&D, licences, brevets  De la même manière, il n’existe aucun rapport tangible entre les frais de dépôt d’un brevet (par  exemple) et sa valeur vénale (commerciale) : en incluant les dépenses de R&D (recherche et  développement), les coûts enregistrés sur le dépôt d ’un brevet n ’ont rien à voir avec les valeurs  qu ’on peut « tirer » de son exploitation … qui peuvent varier de l ’infini (l’idée du siècle) au zéro  absolu (le brevet qu ’on a déposé pour barrer la route à un concurrent, sans la moindre intention  de donner suite, bien au contraire).  frais d ’établissement  Dépenses liées à la création de l ’entreprise : frais de notaire ...  fonds de commerce :  Appréciation de la valeur d ’un local commercial (hors valeur foncière), liée au chiffre d ’affaires  potentiel qu’on peut en espérer : chiffre d’affaires antérieur en cas de reprise, ou analyse du  marché potentiel et de la concurrence dans le voisinage en cas de création ... RETOUR
  • 49. 49Département « Génie Industriel » « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 retour au plan Actif immobilisé - Immobilisations financières  Correspondent à des sommes durablement immobilisées, pour chacune desquelles existe une  contrepartie tangible, sous forme de titre de participation ou de reconnaissance de dette  (contrepatie qui les distingue des immobilisations incorporelles) :  Comprennent :  participations :  Actions (parts de « propriété») détenues dans des entreprises tierces ; dans les faits, jouent le  même rôle que des VMP (Valeurs Mobilières de Placement) : participation, dividendes, … En  revanche, leur caractère durable, qui doit correspondre à une volonté de l ’entreprise de participer  à la gestion de ces sociétés tierces (motifs de partenariat, surveillance, prise de contrôle, …), les  différencie d ’une simple volonté de placement à court ou moyen terme, et justifie leur inscription  dans les immobilisations.  prêts :  De la même manière (mais sans intention stratégique), l ’entreprise peut être amenée à prêter de  l ’argent, ne serait-ce qu ’à ses employés. La durée de ces prêts les fera inscrire soit en créances pour des prêts à court terme, soit en immobilisations. RETOUR clic clic
  • 50. 50Département « Génie Industriel » « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 retour au plan Actif immobilisé - Immobilisations matérielles  Correspondent à des sommes durablement immobilisées, pour chacune desquelles existe une  contrepartie tangible, sous forme de patrimoine (ce qui les distingue des immobilisations incorporelles) :  Comprennent :  terrains  constructions  matériel et outillage industriel  matériel de transport  mobilier, informatique  Chacun de ces investissements est caractérisé par une valeur initiale (attestée par le  marché, ou plus concrètement par une facture), et par le fait que sa valeur évolue dans le  temps - presque systématiquement, une dépréciation liée à l ’usage qu’on en fait  (exemple: décote d ’un véhicule en fonction de l ’âge et du kilométrage).  En d ’autres termes, chacun de ces investissements est caractérisé par une durée de vie,  définie par le plan comptable général, au bout de laquelle on estime que sa valeur vénale  est réduite à zéro.  Pour tous ces biens, on part donc du constat d ’une dépréciation de leur valeur dans le  temps, dépréciation que l ’on considère comme une charge liée à l ’exploitation et qui  sera exprimée sous la forme d’amortissement.
  • 51. 51Département « Génie Industriel » « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 retour au plan Amortissements  Principe :  … partent du constat de la dépréciation de la valeur des biens matériels nécessaires à l ’activité  industrielle du fait de leur utilisation (usure),  … dépréciation que l ’on ne sait exprimer qu’en terme de durée de vie (durée au delà de laquelle la valeur est considérée comme nulle)  … et de la considération qu’il est juste que cette dépréciation soit considérée comme une charge  pour l ’exploitant (donc déduite de l ’impôt sur les « bénéfices industriels et commerciaux »).  Dans les faits :  Tout bien matériel immobilisé est caractérisé par une valeur initiale (valeur brute, imposée par le  marché) et une durée de vie comptable (imposée par la loi, en fonction de la nature du bien),  l’usure de ce bien doit être répartie, année par année, sur l ’ensemble de la durée de vie (n), de  manière à compenser exactement sa valeur initiale (valeur brute, I), par ce qu ’on appelle des  dotations aux amortissements - ou annuités d ’amortissement Ap : Σ Ap = I, pour p ∈ [1,n]  En première approximation, on retiendra l’amortissement linéaire, dans lequel les annuités  d ’amortissement sont constantes : Ap = I / n, ∀ p ∈ [1,n]
  • 52. 52Département « Génie Industriel » « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 retour au plan Durées d ’amortissement  Rappel : notion d ’immobilisation : suppose que la valeur du bien est immobilisée, donc  investie durablement par rapport à l ’exercice fiscal par défaut : l ’année. Par définition, la  durée d ’amortissement (durée de vie comptable) est strictement supérieure à un an. dans  les faits, supérieure ou égale à 3 ans, sauf négociation particulière.  … Imposées par la loi (plan comptable général) …  En fonction d ’une appréciation, nature de bien par nature de bien, de la durée de vie supposée  (comprend donc une part d ’arbitraire)  A titre d ’exemples :  matériel informatique courant (bureautique, PC) : 3 ans (serveurs : 5 ans)  véhicules légers : 5 ans  …  Bâtiments à vocation commerciale (bureaux) : 20 ans  Bâtiments à vocation industrielle (ateliers) : jusqu ’à 50 ans  Exception : les terrains …  Evolution de la valeur dans le temps a priori indépendante de l ’usage : dépend beaucoup plus des  spéculations immobilières (paris collectifs indépendants de l ’exploitation) : non amortissables par  défaut…  … sauf si, justement, l ’exploitation provoque une évolution de la valeur (mines, carrières, gravières, puits de pétrole, …) RETOUR
  • 53. 53Département « Génie Industriel » « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 retour au plan Actif circulant : les stocks  Stocks de matières premières :  Matières premières : en attente de transformation vers des produits intermédiaires ou finis.  Comptabilisés à la valeur globale des achats. Après, pour la consommation de ces matières  premières, on peut considérer une valeur unitaire moyenne, ou conserver pour chacune une valeur  associée à son prix d’achat.  Stocks de marchandises :  Biens non destinés à être transformés (commercialisation, service après-vente, ...)  Stocks de produits finis :  Produits finis non encore vendus – comptabilisés à leur coût de revient.  Stocks de produits intermédiaires et en-cours de production :  Idem que les produits finis, sauf que le processus de transformation n’est pas achevé.  Note : leur valeur comptable (coût de revient) n’a strictement aucun rapport avec quelque valeur  commerciale que ce soit : comment peut-on vendre un châssis automobile doté de trois portières  autrement qu’au poids de la ferraille ?... RETOUR
  • 54. 54Département « Génie Industriel » « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 retour au plan Actif circulant : les créances  Avances et acomptes versés  Correspondent à une rémunération de produits ou travaux non encore reçus.  créances clients  Correspondent à des fournitures déjà livrées à des clients, mais que ceux-ci n ’ont pas encore  payées.  Autres créances  L ’entreprise peut avoir prêté de l ’argent (à un salarié, à une autre entreprise, …) : le montant  prêté non remboursé est une forme de créance.  Attention : il s ’agit de prêts à court terme (sinon, ce montant serait considéré comme immobilisé  et inscrit en « immobilisations financières »).  capital souscrit, appelé et non versé  Cas particulier de créances auprès des actionnaires : engagement pris de leur part à souscrire à une  augmentation de capital (par exemple), pour lequel le versement n ’a pas encore eu lieu.  RETOUR clic clic
  • 55. 55Département « Génie Industriel » « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 retour au plan Actif circulant : la  trésorerie  VMP : valeurs mobilières de placement  Trésorerie disponible, placée de manière à fructifier : actions, SICAV, obligations, …  Doit rester réalisable : ces placements doivent pouvoir à tout moment être reconvertis en  liquidités en cas de besoin de trésorerie.  Pour les actions notamment : l ’objectif est uniquement un placement provisoire (pari sur leur  prise de valeur à court terme). Aucune finalité de surveillance ou de contrôle de l ’entreprise  émettrice des actions.  Dans le cas contraire, la valeur correspondant à ces actions serait considérée comme immobilisée  et inscrite en « immobilisations financières ».  Comptes bancaires et CCP  Caisse(s)  Liquidités RETOUR clic clic
  • 56. 56Département « Génie Industriel » « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 retour au plan Passif / capitaux propres : le capital social  Moyens dont les actionnaires ont doté l ’entreprise, en contrepartie d ’ actions,  véritables « titres de propriété » sur cette entreprise, propriété qui se concrétise par:  un pouvoir de décision (proportionnel à la part des actions détenues) lors des assemblées  générales des actionnaires,  le versement des dividendes (également proportionnels à la part des actions détenues) prélevés sur  les bénéfices de l ’entreprise.  Le capital est une grandeur relativement stable (il n ’est pas modifié fréquemment,  et sa modification est un événement majeur de la vie de l ’entreprise).  Il peut être augmenté par :  Apport de capitaux nouveaux par les actionnaires actuels (augmentation des capitaux propres, le  pouvoir restant aux mains des mêmes actionnaires, avec éventuellement évolution de leurs poids  respectifs dans les décisions),  Apport de capitaux nouveaux par ouverture du capital à de nouveaux actionnaires (augmentation  des capitaux propres, et dilution du pouvoir des anciens actionnaires),  Incorporation des réserves au capital (capitaux propres constants, et rien de changé dans la  structure décisionnelle de l ’entreprise). RETOUR
  • 57. 57Département « Génie Industriel » « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 retour au plan Passif / capitaux propres : les réserves  Les bénéfices de l ’entreprise peuvent avoir deux destinations :  soit ils sont distribués aux actionnaires sous forme de « dividendes »,  soit ils sont conservés dans l ’entreprise et restent sa propriété : les réserves.  Chaque exercice dont le résultat est positif (bénéfice) implique l ’inscription à l ’ordre du  jour de l ’assemblée générale des actionnaires (au moins une par an) d ’une décision sur  l ’affectation du résultat : quelle part sera distribuée, quelle part sera conservée. Cette  affectation est irréversible.  Pour les réserves, on distingue :  Les réserves légales : par défaut, 5% du bénéfice de chaque exercice doit y être affecté, jusqu ’à ce  que ces réserves atteignent 10% du capital social.  Des réserves contractuelles, associées par exemple à certains prêts ou subventions dont le principe  est de rester propriété de l ’entreprise et non de ses actionnaires.  Par déduction :  L ’augmentation des réserves d ’une entreprise (constatée par l ’examen de deux bilans  consécutifs aux exercices n et n+1) indique quelle part du résultat de l ’année n a été incorporée  aux réserves. Par différence, le reste a été distribué aux actionnaires (et a disparu du bilan). RETOUR clic clic
  • 58. 58Département « Génie Industriel » « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 retour au plan Passif / capitaux propres : résultat et report  Dans le bilan, le résultat (bénéfice ou perte) est une donnée provisoire :  Il n ’a d ’existence qu ’entre le moment ou il est déterminé (clôture d ’un exercice) et celui où il  est affecté (voir réserves)  D ’où l ’existence dans les capitaux propres d ’une ligne « Résultat de l ’exercice  précédent »  L ’existence de cette ligne indique que l ’affectation du résultat n ’a pas encore été décidée.  Attention : ce montant peut disparaître purement et simplement du bilan (si les actionnaires  décident de distribuer l ’intégralité de ce résultat).  L ’affectation du résultat (dividendes ou réserves) est obligatoire et irréversible :  Parfois, les actionnaires aimeraient retarder cette décision, du fait de son caractère irréversible.  D ’où l’existence d ’un « joker » : possibilité pour les actionnaires de surseoir provisoirement à  cette affectation, en se réservant le droit d ’y procéder plus tard :  … le résultat de l ’exercice précédent est alors inscrit dans une ligne « report à nouveau »  la présence de cette ligne indique que le résultat est connu, que son affectation aurait du avoir lieu,  mais que la décision a été reportée  Cette ligne, dans les capitaux propres, a le même caractère provisoire que la ligne « résultat de  l ’exercice précédent » RETOUR clic clic
  • 59. 59Département « Génie Industriel » « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 retour au plan Passif / dettes : dettes financières  L ’existence de l ’entreprise peut supposer d ’autres financements que les apports  des actionnaires (dont la contrepartie est une part de propriété sur l ’entreprise) :  les emprunts (dont les contreparties sont une reconnaissance de dette … et des  loyers sur les sommes empruntées non encore remboursées)  Emprunt auprès d ’établissements financiers (ou industriel, ou auprès d ’un particulier, tout est  légal) : après négociation sur le montant emprunté, la durée, le taux d ’intérêt et les modalités de  remboursement.  Emprunt obligataire : au lieu d ’emprunter une somme importante à un interlocuteur unique (après  négociation), « mise sur le marché » de plusieurs (centaines, milliers, ...) petits contrats. Durée,  taux d ’intérêt et modalités de remboursements ne sont plus négociés mais proposés : en revanche  pas de certitude sur le succès de cet emprunt (pas assez attractif : échec ; succès instantané :  conditions trop généreuses?).  Classées dans le passif en fonction de la durée de l ’endettement :  En premier : les emprunts à long terme (> 5 ans)  ensuite, l ’endettement à moyen terme (de 3 à 5 ans)  Puis les emprunts court terme (moins de 3 ans).  Seules apparaissent dans le bilan les sommes non encore remboursées …  … et non pas le montant initial : seul compte (logiquement) le niveau d ’endettement à la date du  bilan  Les frais financiers n ’ont rien à faire dans le bilan non plus (aucun caractère patrimonial). RETOUR
  • 60. 60Département « Génie Industriel » « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 retour au plan Passif / dettes : dettes d ’exploitation  Dettes structurelles, indissociables de toute exploitation  On distingue :  Les avances et acomptes reçus :  nous endettent vis-à-vis des clients jusqu’à ce que les obligations contractuelles (fourniture de produits,  services, …) soient honorées.  Les dettes fournisseurs :  liées au fait que toute livraison de bien (transfert de propriété donc) ne correspond pas à un règlement  immédiat : entre la réception du bien et son paiement réel, on est endetté vis-à-vis du fournisseur  en outre, particularité française (rare à l ’étranger) : paiements à 30, 60 ou 90 jours …  Dette sociale :  les (nombreuses) charges, dues à de nombreux organismes différents, liées aux salaires, ne sont pas payées  en temps réel : système déclaratif (trimestriel par défaut) suivi par un règlement différé, d ’où un état  d ’endettement inévitable.  Dette fiscale :  encaissement de la TVA pour le compte de l ’état, et son paiement aux fournisseurs, amené à être remboursé  ultérieurement : correspond au même type de mécanisme que les charges patronales, d ’où encore un état  d ’endettement inévitable.  Impôt sur les bénéfices industriels et commerciaux : son montant est connu dès qu ’est déterminé le résultat  de l ’exercice. A cette date, ce montant n ’est donc pas encore déclaré, et a fortiori ni dû ni payé : il apparaît  donc comme endettement de l ’entreprise bien avant que l ’administration fiscale soit informée de son  existence ... RETOUR
  • 61. 61Département « Génie Industriel » « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 retour au plan Les subventions d ’investissement (et les dons)  Subventions d ’investissement :  Sommes accordées définitivement par des tiers pour aider le développement de l’entreprise  doivent être comptabilisées comme « source d ’enrichissement » de l ’entreprise,  et doivent donc être soumises à l’impôt sur les « bénéfices industriels et commerciaux » (BIC)  PROBLEME : le montant réel d’une telle subvention devrait donc être amputé  de la valeur de cet impôt (environ 33% en règle générale)  PARADE : ces subventions sont provisoirement comptabilisées à part,  donc (provisoirement toujours), non soumises à l ’impôt,  elles seront incorporées comme enrichissement (produits) petit-à-petit  en général au rythme de l ’amortissement des biens auxquelles elles étaient destinées,  cet amortissement étant déductible du bénéfice imposable, l ’incorporation des subventions comme produits  n ’entraîne aucun supplément d ’impôt (notons que du coup, l ’amortissement de ces investissements  n ’entraîne aucune déduction non plus ...)  Parallèlement, le montant de la ligne « subventions » décroît petit à petit dans le bilan, juqu’à  extinction  Cas des dons, des legs, …  Même schéma (soumission à l’impôt, ce qui en réduit la valeur)  Et même parade : investir (seule différence : le don provoque l’investissement alors que la subvention  l’autorise)  A ce titre : ne sont pas des dettes, mais pas tout à fait des capitaux propres … RETOUR
  • 62. 62Département « Génie Industriel » « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 retour au plan Les provisions  Provisions : sommes mises de côté « pour le cas où » :  risque sur un projet (faillite du client, conflit, …)  évolution néfaste des taux de change (sur des opérations internationales)  Mécanisme de création :  Identification du risque → estimations de provisions pour couvrir les conséquences  Inscription de ces provisions comme charges (déduites du bénéfice imposable, donc)  d ’où le caractère de « provisions » :  charges fictives, non constatées mais enregistrées → constitution de réserves de trésorerie  A partir de ce moment, inscrites à part dans le bilan :   … et doivent être considérées comme des dettes partielles  vis-à-vis de l’administration fiscale.  ... mais pas tout à fait (1-pas intégralement, 2-à titre provisoire, 3-le risque pourrait se réaliser)  Mécanisme de disparition :  soit le risque est avéré et « consomme » la provision : elle n ’a plus lieu d ’être et disparaît  Elle est incorporée progressivement comme « produit » en contrepartie exacte des « charges » constatées  Soit le risque ne consomme pas, ou pas intégralement, la provision :  Après extinction du risque,  le reliquat de provision devra donc être réincorporé dans les sources d ’enrichissements de l ’exploitant  (produits)  La provision qui avait à l ’époque été soustraite du bénéfice  « pour le cas où » lui sera alors ajoutée  le mécanisme de provisions correspond donc à un crédit d ’impôt (et doit être justifié). RETOUR clic clic
  • 63. 63Département « Génie Industriel » « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 retour au plan Charges d ’exploitation  Achats :  Achats de matières premières (MP) et marchandises  Variation de stocks (MP et marchandises)  Les charges apprécient l’accroissement ou la disparition des richesses de l’entreprise,  donc ces achats, destinés provisoirement au stockage, ne sont pas des charges : seule peut être  considérée comme charge la consommation de ces stocks.  les achats MP et marchandises, représentatifs de cette consommation, doivent être corrigés par la  variation de ces stocks : ∆ stocks (MP & marchandises) = stock initial – stock final  Services extérieurs  Autres achats  Impôts et taxes (hors impôt sur le bénéfices industriels et commerciaux - B.I.C.)  Frais de Personnel (salaires + charges)  Dotations aux amortissements  Quotes-parts de résultat sur opérations faites en commun Retour
  • 64. 64Département « Génie Industriel » « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 retour au plan Produits d ’exploitation  Le chiffre d ’affaires :  Production vendue  Ensemble de produits finis vendus au cours de l’exercice, comptabilisés pour leur prix de vente  Attention : le compte de résultat n’est pas un compte de trésorerie : il s’agit bien des produits vendus, quel  que soit le mode de paiement.  Exemple : 12 mois de vente identiques sur l ’exercice, à un client qui me paie à 30 jours : les encaissements  (trésorerie) correspondent à 11 mois de ventes ; mais le chiffre d’affaires correspond bien à 12 mois  d’activité - de manière anecdotique, le client a payé 11 mois en trésorerie, et 1 mois sous forme de  reconnaissance de dette : à preuve, je retrouverai ce montant de 1 mois d ’activité dans le bilan, au titre des  créances … j ’ai donc bien « engrangé » 12 mois d ’activité ...  ventes de marchandises  Même chose que pour les produits, mais ça ne concerne que les biens achetés qui ne font que transiter  (éventuellement, changement de conditionnement) par l’entreprise, pour le service après-vente entre autres.  Exemple : l’alternateur que vous achetez au service après-vente de Renault, fabriqué par Magneti-Marelli.  ventes de services  Même chose que pour les produits et marchandises, mais il s’agit ici de prestations intellectuelles ou de mise  à disposition de moyens, sans qu’il y ait transfert de propriété sur des biens matériels.  Variations de stocks :  Le compte de résultat apprécie l’activité économique sur un exercice, pas les flux de trésorerie.  Si mes ventes excèdent ma production, elles se sont donc partiellement faites au prix d ’un  appauvrissement du patrimoine (diminution du stock P.F. - produits finis) : cette diminution est  donc une charge. Et réciproquement. Même raisonnement pour les en-cours.  Intervient en correcteur des ventes : production stockée = stock final - stock initial (sur  l’exercice). Retour
  • 65. 65Département « Génie Industriel » « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 retour au plan Charges exceptionnelles  Pénalités payées :  Lorsque l’achèvement d’un contrat donne lieu à des retenues (retenues mécaniques,  fonctionnelles, de service régulier, pénalités de retard), ces retenues ne modifient pas le chiffre  d’affaires, qui demeure le montant nominal du contrat ; on souligne leur caractère exceptionnel en  les regroupant dans cette rubrique.  Valeur comptable des éléments d ’actif cédés :  Valeur nette ou valeur résiduelle (= non amortie) de biens vendus alors qu’ils étaient inscrits en actifs immobilisés  Exemple (voir produits exceptionnels) : ma société, qui fait plein de choses sauf le commerce de véhicules, revend un  de ses véhicules de liaison pour des besoins de trésorerie : il s ’agit d ’un produit exceptionnel (ce n’est pas l’activité  usuelle), qui viendra s’ajouter aux bénéfices réalisés par ailleurs ; dans le même temps, la vente de ce véhicule aboutit  à la disparition pure et simple, dans l’inventaire du patrimoine, d’un bien inscrit pour une valeur non nulle : cette  disparition, constat d’une diminution du patrimoine, est considérée comme une charge de la même valeur.  Elle viendra donc se déduire des impôts à payer sur cette transaction (la vente peut même se faire à perte : valeur  marchande inférieure à la valeur comptable).  Dotations aux  provisions :  Sommes mises de côté pour provisionner un risque  Comptabilisées comme « charges par anticipation » - donc déduites du bénéfice imposable.  Considérées comme des dettes vis-à-vis de l’administration fiscale  Si elles ne sont pas consommées par l’occurrence du risque identifié, elles devront ultérieurement  être réintégrées en produits. Retour clic clic
  • 66. 66Département « Génie Industriel » « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 retour au plan Produits exceptionnels  Quote-part de subvention d ’investissement versée au résultat :  Effet de la dilution dans le temps des subventions d ’investissement, pour raisons essentiellement fiscales  c ’est ici que l ’on inscrit la part d ’une subvention « consommée » sur l ’exercice, lorsque cette subvention est étalée  sur plusieurs exercices.  En général, cette quote-part correspond au montant pour l ’exercice de l’amortissement des investissements qui ont  fait l ’objet de la subvention  Produit de cession des éléments d ’actif :  Produits de la vente de biens inscrits en actifs immobilisés - donc réputés exceptionnels  Exemple : ma société, qui fait plein de choses sauf le commerce de véhicules, revend un de ses véhicules de liaison  pour des besoins de trésorerie : il s ’agit d ’un produit exceptionnel ; le produit, comparable, de la vente du même  véhicule, dans les mêmes conditions d ’âge et de kilométrage, par le garagiste voisin, sera pour lui inscrit en produit  d ’exploitation. Mais le véhicule en question, objet de son activité, n ’est pas chez lui inscrit en « actif immobilisé » :  pour lui, il s ’agit d ’une marchandise qui quitte le stock ...  Voir « charges exceptionnelles »  Reprises sur provisions :  Obligatoires lorsqu’un risque identifié a fait l’objet de provisions qui n’ont pas été intégralement consommées  Après extinction du risque (disparition), les sommes provisionnées ne se justifient plus.  Elles avaient à l’époque été constituées par anticipation de charges  non constatées (aboutissant donc à une  diminution non justifiée de l’impôt sur les bénéfices)  Si le risque a disparu, il est donc de bon ton de réintégrer ces provisions (ou leur reliquat) en produits ...  ... et donc de payer les impôts indûment différés ... Retour clic clic
  • 67. 67Département « Génie Industriel » « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 retour au plan Produits financiers  Revenus des immobilisations financières et VMP  L’entreprise a procédé à des placements, soit pour des raisons stratégiques (prise de contrôle ou  surveillance d’un concurrent / partenaire / fournisseur), soit pour des raisons de rémunération de  trésorerie (valeurs mobilières de placement), soit pour des raisons sociales (prêts à des salariés).  Dans tous les cas, les revenus de ces placements sont des produits financiers.  Escomptes obtenus  Argent obtenu d’un organisme (financier, industriel, ...) en contrepartie d’une créance.  L’intérêt de l’escompte est double :  réalisation immédiate d’une créance dont l’échéance était future,  suppression du risque lié à la solvabilité du débiteur  Pour ces mêmes raisons, en contrepartie logique, l’escompte ne correspond pas intégralement au montant  de la créance.  Produits sur cession de VMP  Fruit de la vente de VMP ... (nombre x cours au jour de la transaction)  Attention, si l’entreprise revend les actions qu’elle détenait dans une société concurrente / partenaire /  fournisseur, le produit n’apparaîtra pas comme produit financier mais comme produit exceptionnel : il  s’agira alors de revente d’éléments d’actif ... Retour
  • 68. 68Département « Génie Industriel » « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 retour au plan Charges financières  Intérêts payés  « Loyers » versés sur les sommes empruntées (emprunts, emprunts obligataires, ...)  Attention : il ne s’agit que des sommes versées au titre des intérêts. Le remboursement du  capital emprunté (principal) n’est pas une charge : il se traduit par l’effacement total ou  partiel d’une dette, en contrepartie d’un règlement en trésorerie. Il ne s’agit alors pas du  constat d’un appauvrissement de l’entreprise.  Escomptes accordés  Possibilité pour l’entreprise de « racheter » au comptant des créances de ses partenaires,  fournisseurs ou d’autres entreprises  L’intérêt est d’aider ces entreprises à assumer les problèmes de trésorerie et les risques  liés à ces créances (en fait, de les assumer à leur place)  En contrepartie, l’escompte accordé est bien sûr inférieur au montant de la créance ...  Charges sur cession de VMP  En marge de la trésorerie qu’elle dégage, la vente de titres de placements (nombre de  titres x valeur unitaire de ces titres lors de la transaction) est facturée par les organismes  de gestion de comptes. Le produit de ces cessions se retrouvera en produits financiers, les  frais de gestion de la transaction sont portés en charges. Retour
  • 69. 69Département « Génie Industriel » « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 retour au plan Jo le taxi, le retour !Retour Jo a donc créé sa société de taxi dans les conditions vues précédemment ; l’assurance du taxi lui coûte pour l’année 5 000 €, et il s’est prévu une rémunération mensuelle de 30 000 € (charges comprises). Au cours de sa première année d’exercice, la somme de ses recettes (elles sont toutes payées au comptant) s’élève à 521 000 € ; dans la même période, les achats (carburant, entretien) ont représenté 150 000 €. Pouvez-vous encore aider Jo-le-taxi à établir son compte de résultat ? Charges Produits Charges d’exploitation Charges financières Produits d’exploitation Produits financiers COMPTE de RESULTAT TOTAL TOTAL RESULTAT AIDE : Du plus facile au plus compliqué,  procédez dans  l ’ordre : 1 – Produits, c’est le plus rapide ... 2 – Charges : êtes – vous sûr(e) de  n’avoir rien oublié ? ... Cherchez bien, il en reste toujours! Ventes de services (k€) 521 521 Achats 150 Salaires + charges 360 Assurance 5 Frais financiers (7% de 20 k€) 1,4 Amortissement du taxi (5 ans) 10 526,4 - 5,4 ! Commentaire : Amusez-vous à dresser le  compte de trésorerie de Jo :  vous verrez qu’un  accroissement de la  trésorerie n’est pas  synonyme d’enrichissement  de l’entreprise ... clic clic
  • 70. 70Département « Génie Industriel » « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 retour au plan Compte de trésorerie de Jo-le-taxi :Retour 10,00 Recettes Dépenses Recettes 521,00 Achats 150,00 Assurance 5,00 Salaires 360,00 Frais financiers 1,40 Remb. emprunt 4,00 TOTAL 521,00 520,40 10,60 Compte de trésorerie Dispo ini Dispo final Accroissement de la trésorerie de 600 € ... Comme quoi
  • 71. 71Département « Génie Industriel » « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 retour au plan Jo revient ! ... et il n’est pas content ... Vous avez maintenant l’habitude que Jo – le – Taxi vous demande des conseils pour la tenue de sa comptabilité. Cette fois, il a besoin d’établir son bilan de fin d’exercice ... Charges 526,40 Produits 521,00 Achats 150,00 Recettes 521,00 Assurance 5,00 Salaires 360,00 Amortissements 10,00 Frais financiers 1,40 -5,40 0,00 -5,40 Compte de résultat (k€) RCAI Impôt BIC RESULTAT de l'exercice 10,00 Recettes Dépenses Recettes 521,00 Achats 150,00 Assurance 5,00 Salaires 360,00 Frais financiers 1,40 Remb. emprunt 4,00 TOTAL 521,00 520,40 10,60 Compte de trésorerie (k€) Dispo ini Dispo final ACTIF initial PASSIF final initial TOTAL ACTIF 60,00 TOTAL PASSIF 60,00 Brut Amort. Net Actif immobilisé 50,00 Capitaux propres Taxi Capital 40,00 Actif circulant Résultat de l'ex. précédent Trésorerie 10,00 Dettes Dettes financière 20,00 BILAN (k€) final Solution clic clic RETOUR
  • 72. 72Département « Génie Industriel » « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 retour au plan Solution Charges 526,40 Produits 521,00 Achats 150,00 Recettes 521,00 Assurance 5,00 Salaires 360,00 Amortissements 10,00 Frais financiers 1,40 -5,40 0,00 -5,40 Compte de résultat (k€) RCAI Impôt BIC RESULTAT de l'exercice 10,00 Recettes Dépenses Recettes 521,00 Achats 150,00 Assurance 5,00 Salaires 360,00 Frais financiers 1,40 Remb. emprunt 4,00 TOTAL 521,00 520,40 10,60 Compte de trésorerie (k€) Dispo ini Dispo final RETOUR ACTIF initial PASSIF final initial TOTAL ACTIF 60,00 TOTAL PASSIF 60,00 Brut Amort. Net Actif immobilisé 50,00 Capitaux propres Taxi Capital 40,00 Actif circulant Résultat de l'ex. précédent Trésorerie 10,00 Dettes Dettes financière 20,00 BILAN (k€) final ... Toujours pareil, du plus simple au plus compliqué ... 40 -5,4 16 50,6 50 10 40 10,6 50,6
  • 73. 73Département « Génie Industriel » « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 retour au plan Annexe : Plan comptable général (PCG)  Répertorie les comptes que doit tenir la comptabilité de l’entreprise  Répartition de ces comptes en 7 classes (simplifié) : Retour Comptes de classe 1 Comptes de classe 2 Comptes de classe 3 Comptes de classe 4 Comptes de classe 5 Comptes de classe 6 Comptes de classe 7 clic clic
  • 74. 74Département « Génie Industriel » « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 retour au plan Annexe : PCG Classe 1 Code Classe 1 101000 CAPITAL 104000 PRIMES LIEES AU CAPITAL SOCIAL 105000 ECARTS DE REEVALUATION 106000 RESERVES 108000 COMPTE DE L'EXPLOITANT 109000 ACTIONN. CAPITAL SOUSC. NON APPELE 110000 REPORT A NOUVEAU (SOLDE CREDITEUR) 120000 RESULTAT DE L'EXERCICE 131000 SUBVENTIONS D'EQUIPEMENT 138000 AUTRES SUBVENTIONS D'INVESTIS. 139000 SUBV. INVES. INSC. AU CPTE RESULT. 142000 PROVIS. REGLEM. RELATIV. AUX IMMO. 143000 PROVIS. REGLEMENT. RELATIV. STOCKS 144000 PROVIS. REGLEM. RELAT. ELEM. ACTIF 145000 AMORTISSEMENTS DEROGATOIRES 146000 PROVISION SPECIALE DE REEVALUATION 147000 PLUS-VALUES REINVESTIES 148000 AUTRES PROVISIONS REGLEMENTEES 151000 PROVISIONS POUR RISQUES 153000 PROVIS. PENSIONS ET OBLIG. SIMIL. 155000 PROVISIONS POUR IMPOTS 156000 PROVIS. RENOUV. IMMO (ETS CONCESS) 157000 PROV. CHARG. A REPART. SUR EXERC. 158000 AUTRES PROVISIONS POUR CHARGES 161000 EMPRUNTS OBLIGATOIRES CONVERTIBLES 163000 AUTRES EMPRUNTS OBLIGATAIRES 164000 EMPRUNTS AUPRES ETABLIS. DE CREDIT 165000 DEPOTS ET CAUTIONNEMENTS RECUS 166000 PARTICIP. SALARIES AUX RESULT. ETS 167000 EMPR. DETTES ASSORT. CONDIT. PART. 168000 AUTRES EMPR. ET DETTES ASSIMILEES 169000 PRIMES REMBOURSEMENT OBLIGATIONS 171000 DETTES RATTACH. A PARTIC. (GROUPE) 174000 DETTES RATT. A PART. (HORS GROUPE) 178000 DETTES RATTACH. A STES EN PARTIC. 181000 COMPTE DE LIAISON ETABLISSEMENTS 186000 BIENS PREST. SERV. ECH. (CHARGES) 187000 BIENS PREST. SERV. ECH. (PRODUITS) 188000 COMPTES DE LIAISON STES EN PARTIC. Plan Comptable simplifié
  • 75. 75Département « Génie Industriel » « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 retour au plan Annexe : PCG Classe 2 Code Clas s e 2 201000 FRAIS D'ETABLISSEMENT 203000 FRAIS RECHERCHE ET DEVELOPPEMENT 205000 CONCESSIONS ET DROITS SIMILAIRES 206000 DROIT AU BAIL 207000 FONDS COMMERCIAL 208000 AUTRES IMMOBILISATIONS INCORPOR. 211000 TERRAINS 212000 AGENCEMENTS AMENAGEMENTS TERRAINS 213000 CONSTRUCTIONS 214000 CONSTRUCTIONS SUR SOL D'AUTRUI 215000 INSTALL. TECH. MAT. OUTIL. INDUS. 218000 AUTRES IMMOBILISATIONS CORPORELLES 231000 IMMOBILISAT. CORPORELLES EN COURS 232000 IMMOB. INCORPORELLES EN COURS 237000 AVANC. ACOMPT. VERSES SUR IMM. INC 238000 AVANC. ACOMP. VERSES CDES IMM. COR 261000 TITRES DE PARTICIPATION 266000 AUTRES FORMES DE PARTICIPATION 267000 CREANCES RATTACHEES A PARTICIPAT. 268000 CREANCES RATT. A STE EN PART. 269000 VERS. REST. A EFFECT. SUR T.P.N.L. 271000 TITRES IMMOBILISES (DROIT PROP.) 272000 TITRES IMMOBILISES (DROIT CREANCE) 274000 PRETS 275000 DEPOTS ET CAUTIONNEMENTS VERSES 276000 AUTRES CREANCES IMMOBILISEES 277000 ACTIONS OU PARTS PROPRES 279000 VERSEM. A EFFECT. SUR T.I.N.L. 280000 AMORTISS. IMMOBILISATIONS INCORP. 281000 AMORTISS. IMMOBILISATIONS CORPOR. 282000 AMORTISS. IMMOBIL. EN CONCESSION 290000 PROVIS. DEPRECIATION IMMOB. INCORP 291000 PROVIS. DEPRECIATION IMMOB. CORPOR 292000 PROVIS. DEPRECIAT. IMMOB. CONCESS. 293000 PROVIS. DEPRECIAT. IMMOB. EN COURS 296000 PROV. DEPREC. PART ET CREANC. PART 297000 PROVIS. DEPRECIATION AUTRES IMMOB. Plan Comptable simplifié
  • 76. 76Département « Génie Industriel » « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 retour au plan Annexe : PCG Classe 3 Code Classe 3 311000 MATIERE (OU GROUPE) A 312000 MATIERE (OU GROUPE) B 317000 FOURNITURES A, B, C... 321000 MATIERES CONSOMMABLES 322000 FOURNITURES CONSOMMABLES 326000 EMBALLAGES 331000 PRODUITS EN COURS 335000 TRAVAUX EN COURS 341000 ETUDES EN COURS 345000 PRESTATIONS DE SERVICES EN COURS 351000 PRODUITS INTERMEDIAIRES 355000 PRODUITS FINIS 358000 PROD. RESIDUELS (OU MAT. RECUP.) 371000 MARCHANDISE (OU GROUPE) A 372000 MARCHANDISE (OU GROUPE) B 391000 PROVIS. POUR DEPRECIAT. MAT. PREM. 393000 PROV. DEPREC. EN-COURS PROD. BIENS 394000 PROV. DEPREC. EN-COURS PROD. SERV. 395000 PROV. POUR DEPREC. STOCKS DE PROD. 397000 PROV. POUR DEPREC. STOCKS MARCHAN. Plan Comptable simplifié
  • 77. 77Département « Génie Industriel » « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 retour au plan Annexe : PCG Classe 4 Code Classe 4 Code Classe 4 401000 FOURNISSEURS 444000,00000 ETAT IMPOTS SUR LES BENEFICES 403000 FOURNISSEURS - EFFETS A PAYER 445510 TVA A DECAISSER 404000 FOURNISSEURS D'IMMOBILISATIONS 446000 TITRES SUR TVA 405000 FOURNIS. D'IMMOB. EFFETS A PAYER 447000 AUTRES IMPOTS, TAX. ET VERS. ASSIM 408000 FOURNIS. FACTURES NON PARVENUES 448000 ETAT CHARG. A PAY. & PROD. A RECEV 409000 FOURNISSEURS DEBITEURS 451000 GROUPE 410000 CLIENTS ET COMPTES RATTACHES 455000 ASSOCIES COMPTES COURANTS 413000 CLIENTS EFFETS A RECEVOIR 456000 ASSOCIES OPERATIONS SUR LE CAPITAL 416000 CLIENTS DOUTEUX OU LITIGIEUX 457000 ASSOCIES DIVIDENDES A PAYER 417000 CREANC. SUR TRAV. NON ENCORE FACT. 458000 ASSOC. OPERAT. EN COMMUN ET EN GIE 418000 CLIENTS PRODUITS NON ENCORE FACT. 462000 CREANCES SUR CESSIONS D'IMMOBILIS. 419000 CLIENTS CREDITEURS 464000 DETTES SUR ACQUIS. VALEURS MOBI. 419800 RABAIS REMISES RIST. A ACCORDER 465000 CREANC. SUR CESSIONS VALEURS MOB. 421000 PERSONNEL REMUNERATIONS DUES 467000 AUTRES COMPTES DEBIT. OU CREDIT. 422000 COMITES D'ENTREPRISE, D'ETABLIS. 468000 DIVERS CHARG. A PAY. & PROD. A REC 424000 PARTICIP. DES SALAR. AUX RESULTATS 471000 COMPTES D'ATTENTE 425000 PERSONNEL AVANCES ET ACOMPTES 476000 DIFFERENCES DE CONVERSION ACTIF 426000 PERSONNEL DEPOTS 477000 DIFFERENCES DE CONVERSION PASSIF 428000 PERS. CHARG. A PAY. & PROD. A REC. 478000 AUTRES COMPTES TRANSITOIRES 431000 SECURITE SOCIALE 481000 CHARG. A REPART. SUR PLUS. EXERC. 437000 AUTRES ORGANISMES SOCIAUX 486000 CHARGES CONSTATEES D'AVANCE 438000 ORG. SOC. CHARG. A PAY. & PROD. 487000 PRODUITS CONSTATES D'AVANCE 441000 ETATS SUBVENTIONS A RECEVOIR 488000 CPTES REPART. PERIO. CHARG. & PROD 442000 ETAT IMP. & TAX. RECOUV. SUR TIERS 491000 PROVIS. POUR DEPREC. CPTES CLIENTS 443000 OPERATIONS PART. AVEC L'ETAT,... 495000 PROV. POUR DEPREC. CPTES GRPE ASS 496000 PROVIS. POUR DEPREC. CPTES DEBIT. Plan Comptable simplifié
  • 78. 78Département « Génie Industriel » « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 retour au plan Annexe : PCG Classe 5Code Classe 5 501000 PARTS DANS DES ENTREPRISES LIEES 502000 ACTIONS PROPRES 503000 ACTIONS 504000 AUTRES TITRES CONFERANT DROIT PROP 505000 OBLIG. & BONS EMIS PAR LA SOCIETE 506000 OBLIGATIONS 507000 BONS TRESOR & BONS CAISSE A CT 508000 AUTRES VALEURS MOB. ET CREANC. ASS 509000 VERS. A EFFECT. SUR VALEURS MOBIL. 511000 VALEURS A L'ENCAISSEMENT 512000 BANQUES 514000 CHEQUES POSTAUX 515000 CAISSES DU TRESOR ET ETS PUBLICS 516000 AGENTS DE CHANGE STE DE BOURSE 517000 AUTRES ORGANISMES FINANCIERS 518000 INTERETS EN COURS 519000 CONCOURS BANCAIRES COURANTS 531000 CAISSE SIEGE SOCIAL 590000 PROVIS. POUR DEPREC. VALEURS MOB. Plan Comptable simplifié
  • 79. 79Département « Génie Industriel » « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 retour au plan Annexe : PCG Classe 6 Code Classe 6 Code Classe 6 601000 ACHATS STOCKES MAT. PREM. (FOURN.) 637000 AUTRES IMPOTS TAXES ET VERS. ASS. 602000 ACHATS STOCKES AUTRES APPROV. 641000 REMUNERATIONS DU PERSONNEL 603000 VARIATION DES STOCKS 644000 REMUNERATION TRAVAIL DE L'EXPLOIT. 604000 ACHATS ETUDES ET PRESTAT. SERVICES 645000 CHARGES DE SECUR. SOC. ET PREVOY. 605000 ACHATS MATERIEL EQUIPEM. TRAVAUX 647200 VERS. AUX COMITES D'ETS & D'ETAB. 606000 ACHATS NON STOCKES DE MAT. PREM. 646000 COTIS. SOCIAL. PERSON. EXPLOITANT 607000 ACHATS DE MARCHANDISES 648000 AUTRES CHARGES DE PERSONNEL 608000 FRAIS ACCESSOIRES D'ACHAT 651000 REDEVANC. CONCESS. BREV. LICENC,.. 690000 PARTICIP. SAL. / IMPOTS SUR BEN. 653000 JETONS DE PRESENCE 611000 SOUS-TRAITANCE GENERALE 654000 PERTES SUR CREANCES IRRECOUVRAB. 612000 REDEVANCES DE CREDIT-BAIL 655000 QUOTE-PARTS RESULT. OPER. EN COMM. 613000 LOCATIONS 658000 CHARGES DIVERSES GESTION COURANTE 614000 CHARGES LOCATIVES & DE COPROPRIETE 661000 CHARGES D'INTERETS 615000 ENTRETIEN ET REPARATIONS 664000 PERTES CREANCES LIEES A PARTICIP. 616000 PRIMES D'ASSURANCE 665000 ESCOMPTES ACCORDES 617000 ETUDES ET RECHERCHES 666000 PERTES DE CHANGE 618000 DIVERS 667000 CHARG. NETTES SUR CESS. VAL. MOBIL 619000 RABAIS REMISES RIST. SUR SERV. EXT 668000 AUTRES CHARGES FINANCIERES 621000 PERSONNEL EXTERIEUR A L'ENTREPRISE 671000 CHARG. EXCEPT. SUR OPERAT. GESTION 622000 REMUNERAT. D'INTERM. ET HONORAIRES 672000 CHARGES SUR EXERCICES ANTERIEURS 623000 PUBLICITE PUBLICAT. RELAT. PUBLIQ. 675000 VAL. COMPT. DES ELEM. ACTIF CEDES 624000 TRANSP. BIENS & TRANSP. COLL. PERS 678000 AUTRES CHARGES EXCEPTIONNELLES 625000 DEPLACEM. MISSIONS ET RECEPTIONS 681000 DOTATIONS AUX AMORT. & AUX PROVIS. 626000 FRAIS POSTAUX ET TELECOMMUNIC. 686000 DOTAT. AUX AMORT. ET AUX PROVIS. 627000 SERVICES BANCAIRES ET ASSIMILES 687000 DOTAT. AUX AMORT. ET PROVISIONS 628000 DIVERS 691000 PARTICIPATIONS DES SALARIES 629000 RABAIS REMISES RIST. SUR SERV. EXT 695000 IMPOTS SUR LES BENEFICES 631000 IMPOTS TAXES & VERS. SUR REMUNER. 696000 SUPPLEMENT D'IMPOTS 633000 IMPOTS TAXES & VERS. SUR REMUNER. 697000 IMPOSITION FORF. ANUELLE 635000 AUTRES IMPOTS TAXES & VERS. ASS. 698000 INTEGRATION FISCALE 699000 PRODUITS REP. EN ARR. DES DEFICITS Plan Comptable simplifié
  • 80. 80Département « Génie Industriel » « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 retour au plan Annexe : PCG Classe 7 Code Classe 7 Code Classe 7 701000 VENTES DE PRODUITS FINIS 761000 PRODUITS DE PARTICIPATIONS 702000 VENTES DE PRODUITS INTERMEDIAIRES 762000 PRODUITS AUTRES IMMOB. FINANC. 703000 VENTES DE PRODUITS RESIDUELS 763000 REVENUS DES AUTRES CREANCES 704000 TRAVAUX 764000 REVENUS VALEURS MOBIL. PLACEMENT 705000 ETUDES 765000 ESCOMPTES OBTENUS 706000 PRESTATIONS DE SERVICES 766000 GAINS DE CHANGE 707000 VENTES DE MARCHANDISES 767000 PROD. NETS SUR CESS. VALEURS MOB. 708000 PRODUITS DES ACTIVITES ANNEXES 768000 AUTRES PRODUITS FINANCIERS 709000 RABAIS REMISES RIST. ACCORD. A ETS 771000 PRODUITS EXCEPT. SUR OPER. GESTION 713000 VARIAT. STOCKS (EN-COURS PRODUCT.) 772000 PRODUITS SUR EXERCICES ANTERIEURS 721000 IMMOBILISATIONS INCORPORELLES 775000 PRODUITS CESSIONS ELEMENTS D'ACTIF 722000 IMMOBILISATIONS CORPORELLES 777000 Q-P SUBV. INVEST. AU RESULT. EXERC 731000 PROD. NETS PART. SUR OP. EN COURS 778000 AUTRES PRODUITS EXCEPTIONNELS 739000 PROD. NETS PART. SUR OP. TERMINEES 781000 REPRISES SUR AMORTISS. & PROVIS. 751000 REDEV. POUR CONCES. BREV. LIC.... 786000 REPRISES SUR PROVISIONS 752000 REV. IMMEUB. NON AFFECT. ACT. PROF 787000 REPRISES SUR PROVISIONS 753000 JETONS PRESENCE ET REMUN. ADMINIST 791000 TRANSFERTS DE CHARGES D'EXPLOIT. 754000 RISTOURNES PERCUES COOPERATIVES 796000 TRANSFERTS DE CHARGES FINANC. 755000 QUOTES-PARTS RESULT. OP. EN COMMUN 797000 TRANSFERTS DE CHARGES EXCEPT. 758000 PRODUITS DIVERS GESTION COURANTE Plan Comptable simplifié
  • 81. 81Département « Génie Industriel » « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 retour au plan Annexe : actif du bilan Exercice N-1 Brut Amortissements, provisions Net Net Frais d'établissement Frais de recherche et de  développement Concession, brevet droit  similaires Fonds commercial Autres immobilisations  incorporelles Avances et acomptes sur  immobilisations incorporelles Terrains Constructions Installations techniques, matériel  et outillage industriels Autres immobilisations  corporelles Immobilisations en cours   Avances et acomptes Participations évaluées selon la  méthode de mise en équivalence Autres participations Créance rattachées à des  participations Autres titres immobilisés Prêts Autres immobilisations  financières Matières premières,  appovisionnements En cours de production de biens En cours de productions de  services Produits intermédiaires et finis Marchandises Avances et acomptes versés sur  commandes Clients et comptes ratachés Autres créances Capital souscrit et appellé, non  versé Valeurs mobilières de placement  (dont actions propres ………..) Disponibilités Charges constatées d'avance TOTAL  Charges à répartir sur plusieurs  exercices Primes de remboursement des  obligations Ecarts de conversion actif TOTAL GENERAL COMPTEDE REGULARISATION TOTAL ACTIFCIRCULANT STOCKSCREANCEDIVER ACTIFIMMOBILISE IMMOBILISATIONSIMMOBILISATIONSIMMOBILISATIONS 1. BILAN - ACTIF (ne pas reporter les centimes) Exercice N                  Capital souscrit non appelé
  • 82. 82Département « Génie Industriel » « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 retour au plan Annexe : passif du bilan Exercice N Exercice N-1 Capital social ou individuel Primes d'émission de fusion, d'apports,… Ecarts de réévaluation Réserve légale Réserves statutaires ou contractuelles Réserves réglementées Autres réserves report à nouveau RESULTAT DE L'EXERCICE (bénéfice ou perte) Subvention d'investissement Provisions réglementées TOTAL (I) Produits des émissions de titres participatif Avances conditionnées TOTAL (II) Provisions pour risques Provisions pour charges  TOTAL (III) Emprunt obligataires convertibles Autres emprunt obligataires Emprunt et dettes auprès des établissements de crédit   Emprunt et dettes financières diverses Avances et acomptes reçus sur commande en cours Dettes fournisseurs et comptes rattachés Dettes fiscales et sociales Dettes sur immobilisations et comptes rattachés Autres dettes Produits constatés d'avance TOTAL (IV) Ecarts de conversions passif (V) TOTAL GENERAL (I à V) Provisions pour risques et charges DETTES BILAN - PASSIF (Ne pas reporter les centimes) CAPITAUX PROPRES Autres fonds propres
  • 83. 83Département « Génie Industriel » « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 retour au plan Annexe C de R Biens Services -dotations auxamortissements -dotations auxprovisions Opérations en commun Opérations en commun T o tal des pro duits d'explo itatio ns 5. BENEFICEOU PERTE(total des produits - total des charges) Sur immobilisations Sur actifs circulant : dotations auxprovisions P our risques et charges :dotations auxprovisions P roduction vendue P roductions stockée P roduction immobilisée Subventions d'exploitation Repris e sur amortiss ements et provisions, transfert de charges Autres produits C H AR G E S D 'E XP L OIT AT ION Achats de marchandises (ycompris droit de douane) Variation de stock (marchandises) Achats de matières premières et autres approvisionnements ( ycompris droit de douane) Variation de stock (matières premières et approvisionnement) Autres achats et charges externes Impôts, taxe et versements assimilés Salaires et traitements Charges sociales Impôt s ur les bénéfic es 4. RESULTATCOURANTAVANTIMPOTS T OT AL D E S C H AR G E S Bénéfice attribué ou perte transférée P R OD UIT S F IN ANC IE R S produits financiers de participations P roduits des autres valeurs mobilières et créances de l'actif immobilisé Autres intérêts et produits assimilés Repris e sur provisions et transferts de charges Différences positives de change T o tal des pro duits exc eptio nnels T o tal des réduits financ iers T OT AL D E S P R OD UIT S P artic ipatio ns des s alariés aux rés ultats de l'entrepris e 2. RESULTATFINANCIER : P R OD UIT S E XC E P T IONNE L S C H AR G E S E XC E P T ION NE L L E S Charges exceptionnelles s ur opérations de gestion Charges exceptionnelles s ur opérations de capital Dotations exceptionnelles auxamortissements et provisions T o tal des c harges exc eptio nnelles P roduits exceptionnels sur opérations de gestions P roduits exceptionnels sur opérations de capital Repris e sur provisions et transfert de charges Chiffres d'affaires nets Dotations financières auxamortissements et provisions Intérêts et charges assimilées C H AR G E S F INANC IE R E S Différence négative de change Charges nettes sur ces sion de valeurs mobilières de placement T o tal des c harges financ ières P roduits nets sur cessions de valeurs mobilières de placement Autres charges T o tal des c harges d'explo itatio n 1. RESULTATD'EXPLOITATION : COMPTE DE RESULTAT DE L'EXERCICE P erte supportée ou bénéfice trans férée 3. RESULTATEXCEPTIONNEL : P R OD UIT S D 'E XP L OIT A T ION Ventes de marchandises
  • 84. 84Département « Génie Industriel » « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 retour au plan Contacts Philippe DUQUENNEPhilippe DUQUENNE Stéphane NEGNYStéphane NEGNY Maître de Conférences au Département GI de l’A7, ses  enseignements portent sur la gestion de projets, la  recherche opérationnelle, et leurs aspects économiques et  financiers. Ses projet de recherche sont dédiés à la modélisation des  systèmes  dynamiques et hybrides. Son deuxième thème  de recherche se concentre sur les aspects innovants avec  notamment la théorie TRIZ. Stephane.Negny@ensiacet.fr Maître de Conférences au Département GI de l’A7, ses  enseignements portent sur la gestion de projets, et ses aspects  économiques et financiers. Les activités de recherche concernent les aspects liés à la  production et aux projets en environnement incertain,et ont  étés menées en collaboration avec Airbus Industrie et  AEROSPATIALE. Philippe.Duquenne@ensiacet.fr