Journées 3R - Satellite Maîtriser le parasitisme de façon raisonnée chez les ovins, les caprins et les bovins, c'est possible ! - Philippe Jacquiet - UMT Santé des Petits Ruminants, Ecole Nationale Vétérinaire de Toulouse
Chapitre 2 : fondations et analyses de données géotechniques
3. Stratégies d’échantillonnage, d’analyse et d’interprétation des résultats coproscopiques dans l’espèce ovine
1. Philippe JACQUIET
UMT Santé des Petits Ruminants
Ecole Nationale Vétérinaire de Toulouse
p.jacquiet@envt.fr
Satellite Parasitisme 3R
Paris, 3 décembre 2015
Stratégies d’échantillonnage,
d’analyse et d’interprétation
des résultats coproscopiques
dans l’espèce ovine
2. Traitement « ciblé »
= identifier les périodes à risque
Quand traiter ?
Partie « ovine « du projet
Quels outils ?
Quand et comment les utiliser ?
Comment interpréter les résultats obtenus ?
3. 1. Quels outils ?
Coproscopies individuelles et de mélange
(indicateurs cliniques et zootechniques)
4. L’intensité d’excrétion d’œufs (OPG) est :
1. un reflet imparfait du nombre de vers présents chez cet animal
2. un très bon indicateur de son effet « contaminateur » pour le pâturage
L’intensité d’excrétion d’œufs (OPG)
reste un indicateur pertinent tout au long de la vie
chez les ovins et les caprins contrairement aux bovins
5. Analyse coprologique avec emploi de lames de
Mac Master
Quantifier l’excrétion d’oeufs
dans les matières fécales
Deux approches : - coproscopies individuelles
- coproscopies de mélange
6. Adapté de Morgan et al., Vet. Parasitol. 2005
Coproscopie
de mélange
8. Initialement, 19 élevages, 4 points de contrôle
par élevage et par an
Deux années de pâture : 2012 et 2013
15 agnelles et 15 brebis (d’après Morgan et al., 2005)
Échantillon « représentatif » de l’état du lot d’agnelle ou de
brebis
Les animaux prélevés ne sont pas les mêmes à chaque visite
Protocole de l’étude
9. 0
1000
2000
3000
4000
5000
6000
0 1000 2000 3000 4000 5000 6000
Coproscopiesdemélange(OPG)
Moyenne de 15 coproscopies individuelles (OPG)
Corrélation entre coproscopies de mélange et
moyennes de 15 coproscopies individuelles
172 séries de 15 individus
(2580 coproscopies individuelles)
r = 0,98 (P < 0,001)
10. 2. Quand et comment utiliser
la coprologie de mélange ?
11. Quand placer un point de contrôle ?
Brebis : pâturage toute l’année, quelque soit le lot, 2 parcelles /jour
Jan Fev Mar Avr Mai Juin Juil Août Sep Oct Nov Dec
Jan
AgnelagesTarissementIA
Pic de
lactation
Manech Tête Rousse, Pyrénées Atlantiques
P1 P4P3P2
19. Nombre moyen d’œufs pondus par une femelle et
par jour selon l’espèce de strongle
100 500 1000 2000 3000 4000 5000
Trichostrongylus
spp.
Teladorsagia
circumcincta
Haemonchus
contortus
Comment interpréter une valeur de 500 œufs par gramme
de selles en coproscopie ?
Méthodes moléculaires maintenant disponibles
20. Une grille d’interprétation des moyennes de 15
coproscopies individuelles
500 1000
Infestations
faibles
à modérées
Infestations
modérées
à fortes
Infestations
fortes
Intensité
d’excrétion
d’œufs (OPG)
Technique de flottation au sel (d = 1,2) cellules de McMaster
2/3 des 172 lots étudiés avaient une excrétion moyenne < 500 OPG
21. Coproscopie de mélange = outil d’évaluation
de l’intensité du parasitisme par les strongles
gastro-intestinaux
Travailler par lot (agnelles, brebis)
Collecter individuellement des matières fécales sur 15
animaux du lot et envoi au laboratoire (+4°C par envoi
express)
Le mélange est réalisé au laboratoire puis deux
analyses sont faites par la méthode de Mac Master
(flottation au sel)
La décision de traiter ou non se fait également en
prenant en compte l’état des animaux et la conduite
d’élevage
22. Remerciements
Financement CASDAR 2011-2015, Projet parasitisme
Amandine Canellas et Marie Bonnefont, étudiantes en thèse vétérinaire,
CDEO Ordiarp (64), Francis Fidelle, Lucie Michot et les éleveurs du Pays
Basque et du Béarn
CIIRPO, Laurence Sagot
Station Fedatest, Christian Pantel
Lycées agricoles de Charolles, Mirecourt, Magnac Laval, Ahun,
Montmorillon, La Roche s/Yon,, Chaumont, Nancy-Pixérécourt, St
Pouange et Carmejane