Conférence organisée par l'Institut de l'Elevage, en partenariat avec les Chambres d'agriculture, et présidée par Martial Marguet, Président de l’Institut de l’Élevage et Christophe Sablé, Responsable du Comité de Pilotage Bovins Lait des Chambres d’agriculture des Pays de la Loire
Les initiatives pour soutenir les eleveurs face à la crise
1. Space2016-Lesconférencesdel’Institutdel’Elevage
Les initiatives pour
soutenir les éleveurs
faces à la crise laitière
en France et ailleurs
dans le monde
• Conférence présidée par
Martial Marguet, Président de l’Institut de l’Élevage
• Christophe Sablé, Responsable du Comité de Pilotage Bovins Lait
des Chambres d’agriculture des Pays de la Loire
1
2. Space2016-Lesconférencesdel’Institutdel’Elevage
Au programme
• Tenants et aboutissants de la crise laitière mondiale
Gérard YOU – Institut de l’Elevage
• Revenu et trésorerie des exploitations laitières : état des lieux
Benoît RUBIN – Institut de l’Elevage
• Les initiatives prises face à la crise chez nos voisins européens
Mélanie Richard – Institut de l’Elevage
• Adaptation des élevages laitiers à la période de crise
Mathieu MERLHE Chambre régionale d’agriculture de Bretagne
2
4. Space2016-Lesconférencesdel’Institutdel’Elevage
La suppression des quotas provoque un
afflux de lait au sein de l’UE 28
• +10 millions de tonnes de lait collectées dans l’UE en 2015 /2013 (+7%).
• L’UE a fourni les 2/3 du supplément de collecte agrégée des 5 principaux
exportateurs en 2014 et 2015 comparée à celle de 2013.
• Ces 5 bassins produisent 35% de la production mondiale (288 millions de tonnes en
2015).
4
-2 000
-1 000
0
1 000
2 000
3 000
4 000
5 000
6 000
7 000
UE 28 USA New Zeland Australie Argentine
Evolution de la collecte des 5 principaux
exportateurs (1 000 t)
Source : GEB-Institut de l'Elevage d'après données nationales
2014 /2013 2015 /2014 1er sem 2016 /2015
5. Space2016-Lesconférencesdel’Institutdel’Elevage
Tous les pays membres ont accru plus
ou moins leur production
• Bond de la collecte en Europe du Nord juste avant et depuis la fin des quotas
laitiers,
• Croissance modérée de la production française, notamment contenue par les
transformateurs laitiers.
5
Evolution
2012 à 2015
+23% IE
+14% NL
+10% PL
+12% UK
+7% DK
+6% DE
+3% FR
6. Space2016-Lesconférencesdel’Institutdel’Elevage
Ralentissement concomitant de la
demande internationale
• Ralentissement brutal des achats de poudres de lait de la Chine à partir du
2nd semestre 2014 après une envolée fin 2013-début 2014,
• Embargo instauré par la Russie à partir d’août 2014 sur les produits laitiers
européens, étatsuniens et australiens,
• Ralentissement des économies pétrolières déficitaires en produits laitiers.
6
0
100
200
300
400
500
600
700
800
Poudres
grasses
Poudre
maigre
Lactosérum laits
liquides
Laits
infantiles
Milliersdetonnes
Importations chinoises de produits laitiers
GEB-Institut de l'Elevage d'après douanes chinoises
2012 2013 2014 2015
-53
-325
7. Space2016-Lesconférencesdel’Institutdel’Elevage
Dégradation des produits laitiers,
puis du prix du lait
• Beurre : -45% en 3 ans ; protéines : -50 % en deux ans,
• Prix du lait valorisé beurre/poudre : -50% en 2 ans : 205 € /1000 litres
• Prix du lait en DE : -45% en 30 mois à 217 €/1 000 l en juin 2016 (lait standard)
• Prix du lait en FR : -25% en deux ans à 285 €/1 000 l en juin 2016 (lait
standard).
7
8. Space2016-Lesconférencesdel’Institutdel’Elevage
Des stocks européens conséquents
de poudre de lait à l’intervention
• ¾ des volumes dans 5 pays : BE, FR, DE, NL, IE,
• Equivalent de :
o de 3 millions de tonnes de lait (composants protéiques) ou 2% de la
collecte européenne annuelle.
o 20% des fabrications européennes (2015),
o 50% des exportations européennes (2015) et 15% des échanges
mondiaux,
• Mais de stocks de beurre plutôt modérés. 8
11. Space2016-Lesconférencesdel’Institutdel’Elevage
Adéquation offre/demande mondiale :
de surplus à l’équilibre
• La collecte recule dans l’UE, en Australie et en Argentine,
• Les échanges internationaux progressent de nouveau depuis la mi-2015
après avoir marqué le pas entre mi-2014 et mi-2015,
• Des stocks abondants de poudre maigre dans l’UE et de fromages aux USA
12
12. Space2016-Lesconférencesdel’Institutdel’Elevage
Des perspectives encourageantes,
mais des prévisions incertaines
• Des inconnues sur l’ampleur de la reprise de la
demande internationale qui dépend entre autres :
De la croissance mondiale,
Des cours de l’énergie et des matières premières,
De la demande chinoise et asiatique,
• Des interrogations sur l’évolution de la production
laitière en Europe et dans l’hémisphère sud :
Ampleur et durée du reflux de la collecte européenne,
Situation économique et financière des exploitations laitières,
Rythme des cessations et évolution des investissements,
Situation de l’élevage en NZ, Argentine et Australie.
13
14. Space2016-Lesconférencesdel’Institutdel’Elevage
Revenu: deux années de fortes baisses
15
37900 36200
19100
34200
36800
30000
32400
34500
14500
2500
-20 000 €
-10 000 €
0 €
10 000 €
20 000 €
30 000 €
40 000 €
50 000 €
60 000 €
70 000 €
2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015_estimé 2016_prévu
Revenucourantavantimpôtsetcotisationssociales
104 exploitations laitières spécialisées de plaine : 2,3 UMO-104 ha (dont
27 ha CV- 591 000 litres de lait
Limite du quart supérieur Moyenne Limite du quart inférieur
15. Space2016-Lesconférencesdel’Institutdel’Elevage
Effets cumulés:
prix du lait, cultures en 2016, aides PAC
16
-35000,0 -30000,0 -25000,0 -20000,0 -15000,0 -10000,0 -5000,0 0,0 5000,0
Produit lait
Produits bovins viande
Produits cultures
Aides PAC
Autres produits ( aides conjonturelles)
Charges opérationnelles
Charges de stucture
RCAI par UMO exploitant
Evolution des résultats économiques 2015/2014 et 2016/2015
Spec.lait de plaine Evolution 2015/2014 Spec.lait de plaine Evolution 2016/2015
16. Space2016-Lesconférencesdel’Institutdel’Elevage
17
•Trésorerie: mise en tension en 2007-
2013, puis dégradation en 2015 et 2016
Exploitations de l’Ouest de la France
290 élevages
« Endettés à long et moyen
terme »
2 UMO - 80 ha -
458 000 litres
90 élevages laitiers avec une
« Trésorerie négative »
1,8 UMO - 75 ha -
414 000 litres
0 €
10 000 €
20 000 €
30 000 €
40 000 €
50 000 €
60 000 €
70 000 €
80 000 €
90 000 €
100 000 €
2013 2014 2015 2016 (estimé)
Dettes CT et fournisseurs / UMOF
0 €
10 000 €
20 000 €
30 000 €
40 000 €
50 000 €
60 000 €
70 000 €
80 000 €
90 000 €
100 000 €
2013 2014 2015 2016 (estimé)
Dettes CT et fournisseurs / UMOF
Source CER France - Traitement GEB Institut
de l’Elevage - Clôtures mars à juin
17. Space2016-Lesconférencesdel’Institutdel’Elevage
18
L’insuffisance d’EBE
• Liée aux produits
Les prix : effet majeur de la volatilité
Les aides : une diminution (en zone de plaine) et une dilution
(volumes supplémentaires)
Des performances à optimiser (qualité du lait, valorisation des
animaux, mortalité des animaux…)
• Liée aux charges
Augmentation des tarifs (IPAMPA…)
Des ruptures dans la conduite (alimentation, surfaces, …)
Des effets volumes sur des postes de charges « fixes »
Une nécessité : faire mieux avant de faire plus
Un seuil pertinent de 40 % d’EBE avant MO/produit
Les causes des difficultés (1/3)
18. Space2016-Lesconférencesdel’Institutdel’Elevage
19
•Le montant des investissements :
D’une situation où les équipements et installations étaient en
grande partie amortis (<0,50 €/l) à du neuf pour produire le lait
supplémentaire (> 1,30)
Augmentation des tarifs des équipements
Nouveaux équipements (automatisation, robot,…)
Décalage investissement / EBE dégagé
Le piège de l’optimisation fiscale & sociale
Rechercher et mettre en place des solutions plus économes
(Investissement par litre), délégation de travaux…
Raisonner la pertinence de l’investissement
(€ d’investissement / EBE et / temps gagné)
Utiliser d’autres solutions pour « gérer » la fiscalité
Les causes des difficultés (2/3)
19. Space2016-Lesconférencesdel’Institutdel’Elevage
20
• Le financement des projets :
L’absence de financement bancaire des augmentations d’effectifs
et des stocks
Les modulations de remboursements peu utilisées
Jouer sur la durée des emprunts, mais à double tranchant
Nouvelles modalités et sources de financement
Les causes des difficultés (3/3)
21. Space2016-Lesconférencesdel’Institutdel’Elevage
La crise est sévère aussi chez nos
voisins européens
22
Torsten Hemme (IFCN) « Nous ne sommes pas aussi chanceux qu’en France, la
crise est pire en Allemagne, notamment dans le Nord où un bon prix actuellement
tourne autour de 200 €/1000 litres de lait. »
Suzan Clausen-Seges (Knowledge Center for Agriculture) « De nombreux
éleveurs luttent actuellement. Environ 30 à 50 % des éleveurs n’ont pas assez de
trésorerie pour couvrir les coûts opérationnels. Et une large part de grandes fermes ont un
niveau de dette supérieur à la valeur de l’exploitation. Elles luttent vraiment financièrement. »
Mark Topliff (AHDB) « La chute du prix du lait a eu un impact brutal et
significatif sur la situation financière des éleveurs. Nous avons bénéficié d’une
réduction des coûts : le prix des engrais, du carburant et de certains aliments a diminué, mais
les marges sont de plus en plus écrasées et les situations financières sous haute pression. »
22. Space2016-Lesconférencesdel’Institutdel’Elevage
Au niveau européen : 2 plans
d’aides et des mesures
exceptionnelles
23
Sept. 2015
Mars 2016
Juillet 2016
1er plan d’aide : 500 M€
• 420 M€ répartis par pays pour aides ciblées lait et porc
• 30 M€ renforcement aide stockage produits laitiers
• 30 M€ aide aux besoin nutritionnels des réfugiés
Mesures exceptionnelles
• Activation de l’article 222 de l’OCM – ø fonds dédiés
permettant une régulation volontaire de la production au niveau collectif
• Doublement des plafonds d’intervention
2ème plan d’aide : 500 M€
• 150 M€ pour un soutien à une réduction volontaire de la
production laitière (de 1,07 Mt via 14 ct/l non produit à partir
d’octobre 2016)
• 350 M€ répartis par pays pour financer des mesures
contribuant a la stabilisation du marché avec possibilité de
cofinancement national à 100%
• Prolongation intervention et aide au stockage privé de poudre
maigre jusque fin février 2017
23. Space2016-Lesconférencesdel’Institutdel’Elevage
Une implication des Etats et des moyens
d’action différents d’un pays à l’autre
• Des financements
Orientation des fonds d’urgence sur les expl. laitières
Complément national aux plans de soutien de l’UE
Plan d’aide national
• Différentes mesures de soutien
• Aides directes
• Exemptions de cotisations sociales,
allègements fiscaux, moratoire sur les prêts
• Appui à la mise en place d’un fonds d’aide
aux éleveurs
• Amélioration sanitaire et environnementale
À
destination
des
exploitations
• Mesures pour développer l’exportation et la
consommation, aide à la promotion
• Distribution de lait aux démunis
Visant à
stimuler la
demande
24
Irlande
Roy-Uni
Danemark
Allemagne
Belgique
PaysBas
Italie
Espagne
Portugal
X X X X
X (X) X
(X) X
X X X X X X X
X X X
X
X X
X X X
24. Space2016-Lesconférencesdel’Institutdel’Elevage
• Mise en avant de l’origine locale
Logos, campagne de publicité
• Renationalisation d’une partie des approvisionnements (MDD)
• Augmentation ou maintien des prix (détail / achat fournisseurs)
• avec dans certains cas précision de la rétrocession à l’éleveur
Des mesures prises par les opérateurs
d’aval pour soutenir les éleveurs ou les
faire soutenir par les consommateurs
25
Fixation des prix des
MDD pour assurer
aux éleveurs un prix
plancher de 0,38 €/l
+0,1 €/l lait liquide MDD
Rétrocédé aux éleveurs
25. Space2016-Lesconférencesdel’Institutdel’Elevage
Des systèmes mis en place par les
transformateurs pour réguler les volumes
• Développement de systèmes de prix différenciés
sur le modèle des coopératives françaises
26
Janv 2015 Avril 2015 Mars 2016 Avril 2016
Fromagerie
Davistow
26. Space2016-Lesconférencesdel’Institutdel’Elevage
Des initiatives prises par les opérateurs
pour limiter l’impact de la volatilité sur
les élevages
• Les contrats à prix indexé (marge garantie) mis en place
avant la crise en limitent l’impact pour les éleveurs concernés
Depuis 2007 : TSTG, Contrats avec prix couvrant au minimum les
coûts de production – fixé pour 3 mois (6 mois avant)
Depuis 2011, contrats de 3 ans avec prix de base calculé
annuellement en fonction des coûts de production moyen
• Les contrats à prix garantis se sont généralisés en Irlande
Contrats de 18 à 36 mois à prix fixe pour 5 à 20% de la collecte
27
Mars 2015 Avril 2015 Oct.2015 Mars 2016 Juin 2016
27. Space2016-Lesconférencesdel’Institutdel’Elevage
En Irlande : gouvernement et filière
mobilisés pour apporter des solutions
• Objectifs :
Palier les difficultés d’accès au crédit en Irlande
Prêter aux éleveurs pour financer des investissement de croissance de la
production (hors foncier), de 25 à 300 000 € sur 8 ans à Euribor +3,75%
• Une collaboration public/privé
• Les remboursements prennent en compte la saisonnalité et
sont systématiquement ajustés selon la conjoncture
Si pdt 3 mois consécutifs Prix du lait > 340 €/1000 l => mensualité +25%
Prix du lait < 280 €/1000 l => mensualité -50%
Prix du lait < 260 €/1000 l => remboursement suspendu
Aléa majeur compromettant la production (TB, brucellose) => possibilité de suspendre les
remboursements
28
Finance Ireland
Glanbia
Fonds Milk Flex
100 M€
Ireland strategy
investment fund
Rabobank
public
Prélèvement sur paye de lait
RemboursementEleveur
Prêt
Prêt
Une initiative originale : Milk Flex
30. Space2016-Lesconférencesdel’Institutdel’Elevage
Typologie des leviers activés dans les fermes
des réseaux d’élevage pour faire face à la crise
31
1
Mesures financières - aspect trésorerie:
- Recours à l’épargne de précaution
- Recours à l’ouverture de crédit
- Emprunt CT – TVA et PAC
- Modification calcul MSA
2
Mesures sur les charges de structure
- Report d’investissements prévus
- Diminution de prestations et/ou salariés
3
Mesures sur les charges opérationnelles
- Modification du concentré (quantité et qualité)
- Gestion plus sévère des engrais, phyto et
amendement
4
Recherche produits complémentaires:
- Veaux croisés
- Continuer un atelier complémentaire initialement
prévu d’arrêter
31. Space2016-Lesconférencesdel’Institutdel’Elevage
Analyse de la résilience des exploitations des
réseaux d’élevage
32
114
100
83
31
75 77
62 57
0
50
100
150
200
250
2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013
Source: Leviers de compétitivité et facteurs de résilience, Idele – CNE, 2016
127
100
89
57
91
115
98 95
0
50
100
150
200
250
2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013
SAU
Lait produit
EBE en % du PB
Annuités (% de l'EBE)
Disponible (€/UMO exploitant)
• Les fermes les moins résilientes ont un revenu qui varient
fortement et n’ont pas réussi à profiter des bonnes années
• A l’inverse, les fermes les plus résilientes savent profiter des
bonnes années et ont un revenu qui varie « peu »
32. Space2016-Lesconférencesdel’Institutdel’Elevage
La résilience, un équilibre à trouver entre
trois pôles de l’exploitation
33
Efficacité du système de production
• Alimentation et conduite
• EBE av MO
Résilience
Poids des
investissements
• Annuités
• Endettement
• Bilan
Gestion du travail
• Productivité
• Organisation
• Sens du métier
> 50 % EBE av MO
ou > 90 €/1000 l13
< 35 % EBE av MO
ou < 70 €/1000 l
EBE av. MO < 35 % PB
ou < 160 €/1000 l
EBE av. MO > 45 % PB
ou > 240 €/1000 l
34. Space2016-Lesconférencesdel’Institutdel’Elevage
Comment ajuster le volume de lait sur la
fin de la campagne laitière?
35
Leviers conduite
• Augmenter la
durée de
tarissement
• Réformer plus
rapidement
certaines vaches
Levier alimentation
• Diminuer le
niveau azoté de
la ration
• Arrêter le
concentré de
production
• Distribuer du lait
entier aux veaux
Levier traite
• Passer en
monotraite
Source: CASDAR Flexisécurité, Idele – INRA – Chambres d’agriculture, 2013
35. Space2016-Lesconférencesdel’Institutdel’Elevage
Un exemple concret pour une
ferme livrant 500 000 l/an
125 000 l de lait livré sur la période Nov/Déc/Janv. 2015-2016
Arrêt de la distribution de concentré de production sur
Nov/Déc/Janv 2016-2017: - 2.5 kg/VL/jours
• Baisse de la production de 2 l/VL/jour soit 12 000 litres de
lait livrés en moins
• 15 t de concentré de production acheté en moins
• 7.5 tMS de fourrages ingérées en plus
Demande de diminution du volume de lait à la fin octobre 2016
36. Space2016-Lesconférencesdel’Institutdel’Elevage
Résultats de la simulation
37
En diminuant la production de 12 000 l sur trois mois l’exploitation
gagne:
• 1 700 € pour un lait payé à 300 €/1 000 l
• 2 600 € pour un lait payé à 210 €/1 000 l
2 355 €
3 394 €
117 €
-742 €
-3 549 €
1 687 €
Aides Concentré
en moins
Effet TB Ingestion
en +
Lait livré en
-
Solde
Avec un lait payé à 300 €/1 000 l
2 355 €
3 394 €
117 €
-742 €
-2 484 €
2 639 €
Aides Concentré
en moins
Effet TB Ingestion en
+
Lait livré en
-
Solde
Avec un lait payé à 210 €/1000 l
37. Space2016-Lesconférencesdel’Institutdel’Elevage
Système de production
Les enjeux internes à
l’exploitation laitière
Investissements
Gestion du
travail
L’aval: transformation,
distribution,
consommateurs
Les politiques
publiques
La banque
S’adapter aux périodes de crise, une question d’enjeux
internes à l’exploitation et de relations entre acteurs
Les enjeux des relations
externes à l’exploitation
laitière
Les fournisseurs et
prestataires