SlideShare une entreprise Scribd logo
1  sur  11
Télécharger pour lire hors ligne
32-221-A-20 
Angioplastie des membres inférieurs 
JP Cercueil 
D Krausé 
F Guy 
H Rousseau 
F Joffre 
R é s u m é. – L’angioplastie est aujourd’hui un geste ordinaire dans le traitement de 
l’artérite des membres inférieurs. 
Nous décrivons le principe et les différentes étapes pour réaliser une procédure 
correctement. Nous discutons ensuite les principales indications en fonction de la 
localisation et du type de sténose ou d’occlusion. 
Les complications et le moyen de les prévenir sont envisagés. Un chapitre est 
consacré aux endoprothèses. Les résultats sont étudiés à moyen et long termes en 
fonction des localisations des lésions. 
© 1999, Elsevier, Paris. 
Introduction 
L’artériopathie ou « artérite » des membres inférieurs regroupe un 
ensemble de lésions de la paroi artérielle d’origine athéromateuse. 
Celles-ci entraînent une diminution du calibre artériel, pouvant aller 
jusqu’à l’occlusion complète. La définition de l’athérome est 
anatomopathologique, associant remaniements de l’intima, des artères 
de gros et moyen calibres avec accumulation locale des lipides, glucides, 
produits sanguins et tissus fibreux associés à des dépôts calciques. 
L’artériopathie des membres inférieurs connaît des modifications 
profondes aussi bien dans son diagnostic que dans ses possibilités 
thérapeutiques. Deux explorations paracliniques dominent le bilan avant 
tout geste thérapeutique : 
– l’échographie couplée au doppler est capable de juger du siège d’une 
sténose ou d’une occlusion, et surtout de bien évaluer la perfusion distale 
par la mesure de l’index systolique [5] ; 
– l’artériographie est devenue très performante, quasi ambulatoire, avec 
généralisation des sondes de diagnostic 4F et surtout des techniques 
radiologiques de numérisation dynamique ; elle est capable d’apporter 
des renseignements sur toute la morphologie de l’arbre artériel, du 
membre inférieur, depuis l’aorte jusqu’aux artères plantaires et 
pédieuses, en visualisant parfaitement l’ensemble des collatérales 
éventuelles [70]. 
Jean-Pierre Cercueil : Praticien hospitalier. 
Denis Krausé : Professeur des Universités, praticien hospitalier. 
France Guy : Assistant-chef de clinique. 
Service de radiologie et d’imagerie médicale, centre hospitalier universitaire 
« le Bocage », 2, boulevard du Maréchal-de-Lattre-de-Tassigny, 21034 Dijon cedex, 
France. 
Hervé Rousseau : Professeur des Universités, praticien hospitalier. 
Francis Joffre : Professeur des Universités, praticien hospitalier. 
Service de radiologie, radiologie générale et interventionnelle, centre hospitalier 
universitaire de Rangueil, 1, avenue Jean-Poulhès, 31054 Toulouse cedex, France. 
Toute référence à cet article doit porter la mention : Cercueil JP, Krausé D, Guy F, 
Rousseau H et Joffre F. Angioplastie des membres inférieurs. Encycl Méd Chir 
(Elsevier, Paris), Radiodiagnostic – Coeur-Poumon, 32-221-A-20, 1999, 11 p. 
Les débuts de l’angioplastie ont été marqués par Dotter et Judkins dès 
1964 [19]. En Europe, Gruentzig [23] développe l’angioplastie 
coronarienne et les cathéters à double lumière, la deuxième lumière 
servant à l’insufflation du ballonnet (1974). Zeitler développe en 
Allemagne, l’angioplastie périphérique. En France, les angioplasties ont 
débuté un peu plus tardivement (1978). Les initiateurs furent Cécile et 
Joffre [29]. Progressivement, les traitements percutanés se sont lentement 
imposés pour trouver une place dominante aux côtés des traitements 
médicaux et chirurgicaux. Depuis 20 ans, l’angioplastie par ballonnet 
est la technique de référence. Une évolution importante a été apportée 
par les endoprothèses. Elles prennent actuellement une place non 
négligeable dans le traitement des lésions proximales, en particulier à 
l’étage aorto-iliaque. 
L’apparente facilité du geste percutané, sa rapidité, son efficacité 
souvent quasi immédiate ne doivent pas faire perdre de vue le problème 
majeur de l’artériopathie des membres inférieurs. Il s’agit d’une maladie 
générale, dont la sténose localisée ou l’occlusion n’est que l’un des 
modes de révélation ou d’expression d’une atteinte artérielle diffuse. Il 
faut s’acharner à corriger, pour le moyen et le long cours, les habitudes 
hygiénodiététiques. La prise en charge médicale de l’intoxication 
tabagique, de l’hypertension artérielle, des dyslipidémies, du diabète 
constituent la meilleure efficacité à long terme dans l’évolution de 
l’« artérite » [12]. 
Artériopathie oblitérante des 
membres inférieurs 
Clinique 
La sévérité clinique d’une artériopathie oblitérante chronique des 
membres inférieurs reste basée sur la classification de Leriche et 
Fontaine. 
– Le stade I est asymptomatique pour des efforts courants sans signes 
fonctionnels. 
– Le stade II correspond à une claudication intermittente des membres 
inférieurs. À ce stade, l’organisme est incapable de compenser 
l’augmentation des lésions circulatoires liées à l’effort. Les stades II 
peuvent être divisés en deux sous-groupes selon que la claudication est 
inférieure ou supérieure à 50 m. 
© Elsevier, Paris ENCYCLOPÉDIE MÉDICO-CHIRURGICALE 32-221-A-20
32-221-A-20 ANGIOPLASTIE DES MEMBRES INFÉRIEURS Radiodiagnostic 
– Le stade III, les douleurs de décubitus qui apparaissent classiquement 
à l’avant-pied sont calmées par la verticalisation du membre inférieur. 
Elles traduisent un état ischémique persistant au repos.Au stade III fort, 
le patient passe la nuit assis au fauteuil. 
– Le stade IV est celui des troubles trophiques touchant essentiellement 
les orteils. Il faut distinguer les vrais stades IV où le trouble trophique 
apparaît spontanément, des faux stades IV liés à une lésion traumatique 
qui ne guérit pas en raison de l’artérite. 
Á ces critères purement cliniques, il est possible d’intégrer des critères 
hémodynamiques. On parlera alors de stade d’ischémie d’effort : le sujet 
est asymptomatique ou claudicant ; l’indice de pression à la cheville 
quantifie la perte de charge. Les index se situent en général entre 0,7 et 
0,95 [4]. 
Au stade d’ischémie permanente, le patient présente des douleurs de 
décubitus ou un trouble trophique ; et la TcPO2 (mesure transcutanée de 
la pression partielle d’oxygène) [14, 21] à l’avant-pied en décubitus est 
inférieure à 40 mmHg. Le pronostic est d’autant plus sombre que la 
TcPO2 est basse et moins sensible à l’inhalation d’oxygène [5]. 
Enfin, l’ischémie critique répond aux critères suivants [13, 20] : douleurs 
de repos avec antalgiques depuis au moins 2 semaines et/ou ulcération 
du pied et des orteils avec pression systolique à la cheville inférieure à 
50 mmHg. La nécessité de sauver le membre impose un traitement 
rapide et direct sur la lésion. 
Les besoins de standards d’appréciation clinique plus précis se sont 
lentement imposés aux cliniciens qui ont à charge les patients atteints 
d’artérite des membres inférieurs, aussi bien pour l’évolution initiale que 
pour l’appréciation du geste thérapeutique ultérieurement. 
Ainsi, Rutherford et la société de chirurgie vasculaire nord-américaine 
proposent un certain nombre de standardisations cliniques, 
hémodynamiques et morphologiques afin de rendre plus homogène 
l’évaluation des différentes thérapeutiques (tableaux I, II). 
Physiopathologie de l’athérome 
Plaque athéromateuse 
La maladie athéromateuse est une atteinte diffuse des axes artériels. Au 
stade de début, il se produit une strie lipidique sous forme d’une trace 
jaunâtre, qui siège dans la partie superficielle de l’intima, 
immédiatement sous l’endothélium. Il s’agit de dépôts de lipides pour 
l’essentiel. Ultérieurement, une coque fibreuse remplie de liquide et de 
débris cellulaires constitue la plaque d’athérome fibrinolipidique. Elle 
fait saillie dans la lumière artérielle qui va progressivement se réduire. 
La sténose devient hémodynamiquement significative lorsque la 
réduction de calibre est supérieure à 70 %. L’hémorragie intraplaque 
peut entraîner une aggravation brutale de la sténose et aboutir à son 
oblitération. L’ulcération de la plaque d’athérome expose au risque 
supplémentaire d’occlusion et de migration embolique à distance. Cela 
est responsable d’une dégradation du lit d’aval souvent à bas bruit. La 
destruction progressive de la paroi peut aboutir également à un 
anévrisme artériel. 
Facteurs de risques 
La maladie athéromateuse s’intègre dans un ensemble de facteurs de 
risques dont l’importance n’est plus à rappeler. Le tabagisme est présent 
chez 90 à 98 %des artéritiques. Ce facteur est considéré comme étant le 
risque majeur. Les autres facteurs favorisants importants sont 
l’hypertension artérielle, les taux plasmatiques élevés de cholestérol et 
de lipoprotéines sanguines (40 % des artéritiques). D’autres facteurs 
sont classiques comme le diabète, l’obésité, le stress, la sédentarité, et 
l’âge. 
Répartition des lésions sténosantes 
La répartition va dépendre des facteurs et de l’étiologie ; les lésions sont 
souvent symétriques et affectent, par ordre de fréquence croissant : 
l’artère fémorale superficielle, les artères iliaques, les artères tibiales, 
enfin la fémorale profonde. 
L’artériopathie du sujet jeune touche plutôt l’étage aorto-iliaque, alors 
que les lésions périphériques touchent plutôt le sujet âgé et le diabétique. 
Les plaques d’athérome ont tendance à se développer dans les zones de 
turbulence maximale comme les bifurcations vasculaires (trépied 
fémoral, bifurcation iliaque) et sur les artères de passage comme l’artère 
fémorale superficielle ou poplitée. Les artères intramusculaires massées 
en permanence par l’activité physique ne développent des lésions 
sténosantes que tardivement. 
Généralités sur l’angioplastie 
Mécanismes 
Ils ont été la source de controverses nombreuses. Les études 
expérimentales ont permis de comprendre que le matériel athéromateux 
peut être solide ou même semi-liquide. Il est donc possible en fait de 
remodeler et de modifier une partie de la plaque dans la paroi même du 
vaisseau. Ceci est valable s’il n’y a pas de sclérose ou de calcifications 
anciennes. En fait, les examens établis sur cadavres et sur modèles 
animaux ont démontré qu’il y a tout d’abord un étirement de l’artère 
saine en regard de la plaque ; il s’agit en fait d’un étirement des fibres 
musculaires lisses de la média. 
De manière associée, il se produit une rupture, une déchirure 
littéralement de la plaque d’athérome et une déformation de 
Tableau I. – Corrélation classification Leriche Fontaine/Rutherford. 
Stades Fontaine Catégorie Clinique Exploration fonctionnelle 
I 
0 Asymptomatique Normal. Épreuve d’effort normale 
Pas de trouble hémodynamique 
I Claudication légère Épreuve d’effort normale 
Pression à la cheville supérieure à 50 mmHg mais plus 
basse de 25 mm qu’au repos 
II 
2 Claudication modérée Entre les deux 
3 Claudication sévère Épreuve d’effort incomplète pression à la cheville inférieure à 
50 mmHg à l’effort 
III 
4 Douleur de décubitus Pression à la cheville au repos supérieure à 60 mmHg. 
Pléthysmographie peu modulée au plâtre 
Pression au gros orteil inférieure à 40 mmHg 
IV 
5 Nécrose mineure Pression à la cheville inférieure à 40 mmHg 
Gangrène localisée Pression au gros orteil inférieure à 30 mmHg 
OEdème diffus du pied Pléthysmographie plate 
6 Perte de tissu importante s’étendant aux métatarsiens Pléthysmographie plate 
Sauvetage du pied difficile 
Tableau II. – Classification lésionnelle. Stade de la sévérité des lésions pour 
les angioplasties périphériques (Rutherford, Alix). 
Type A 
Lésion localisée inférieure à 2 cmde longueur, concentrique, 
régulière, non calcifiée 
Type B1 Lésion de 3 à 10 cm, majorité des aspects plus près du type A 
Type B2 Lésions de 3 à 10 cm. Critères plus proches du type C 
Type C Lésions diffuses supérieure à 10 cm de long, excentrées, ulcérées 
au polypoïde nettement calcifié 
page 2
Radiodiagnostic ANGIOPLASTIE DES MEMBRES INFÉRIEURS 32-221-A-20 
l’endothélium. La plaque est littéralement impactée dans la paroi 
artérielle. Après distension par le ballonnet, la média est intéressée, il se 
produit une élongation, une rupture des fibres élastiques et des cellules 
musculaires lisses de la tunique, même l’adventice peut d’ailleurs être 
lésée. Les facteurs principaux d’action de l’angioplastie sont donc les 
suivants : rupture de la plaque d’athérome, dissection pariétale, le tout 
aboutissant à une fissuration, à une fracture du matériel. 
Secondairement, il s’ensuit des phénomènes de réparation qui entraînent 
une adhésion, une agrégation plaquettaire et une prolifération de cellules 
musculaires lisses au niveau de l’intima et de la média traumatisée ; le 
tout aboutissant à un néoendothélium. 
L’élargissement de la lumière obtenu est durable, une néo-intima va se 
former ainsi qu’une sclérose. Ces processus cicatriciels peuvent se 
comparer à ce qui est observé après endartériectomie chirurgicale. Les 
défauts de dissection intimale après insufflation peuvent, dans une 
certaine mesure, expliquer les resténoses ; l’ensemble de ces 
phénomènes : fissuration, décollement, dissection, sont bien connus et 
retrouvés sur les contrôles angiographiques précoces. 
Indications de l’angioplastie percutanée [26, 30, 72] 
Celles-ci sont fonction avant tout de la clinique présentée. La 
claudication intermittente en est la meilleure indication. L’idéal consiste 
à dilater une sténose courte, proximale avec un bon lit d’aval sous-jacent. 
La morphologie de la lésion, son caractère unique ou multiple, 
son siège sus- ou sous-inguinal conditionnent le pronostic et, par 
conséquent, l’intérêt d’une éventuelle angioplastie [10]. 
Si rétablir un flux artériel correct normal ne soulève aucune discussion à 
l’étage aorto-iliaque, les attitudes thérapeutiques à l’étage sous-inguinal 
sont plus complexes et quelquefois sujettes à controverse. 
Quelles sont, par exemple, les lésions de la fémorale superficielle qu’il 
faut traiter en percutané ? 
Que peut-on attendre d’un geste sur la fémorale profonde ou sur l’artère 
poplitée ? 
L’objectif fonctionnel à atteindre doit absolument être précisé : 
permettre au patient de dormir sans douleurs, améliorer le périmètre de 
marche. L’âge, les facteurs de risques, le pronostic, la prise en charge de 
la maladie athéromateuse, à la fois par le patient et l’entourage, doivent 
faire poser des indications réfléchies et efficaces. 
Le but essentiel du traitement de l’artérite est d’abolir les douleurs de la 
façon la plus simple et la plus durable possible. Il convient de choisir la 
meilleure technique et de poser l’indication thérapeutique au sein d’une 
équipe pluridisciplinaire médicale, chirurgicale et radiologique. 
Proposer un geste percutané demande un équipement radiologique 
adapté, un matériel d’angioplastie, un volume d’activités et un 
entraînement suffisant pour être performant [28, 30]. 
Techniques de l’angioplastie (fig 1) [28, 29] 
L’indication posée, le geste thérapeutique doit obéir à un certain nombre 
de règles. 
Préparation du patient 
Comme pour tout examen de radiologie vasculaire, il faut vérifier la 
fonction rénale et la crase sanguine du malade. 
La prémédication est de règle, elle associe une perfusion de sérum 
bicarbonaté ou salé, une sédation à base de benzodiazépine (10 mg) et 
d’atropine (0,25 mg) 1 heure avant la procédure, pour obtenir la totale 
collaboration du patient. Cela permet de diminuer son anxiété et évite 
un certain nombre de désagréments tels que les spasmes artériels ou les 
malaises vagaux. Dans certaines circonstances, une sédation 
complémentaire par voie intraveineuse peut être utile (midazolam) 
Abord artériel 
Il est toujours préférable d’utiliser la voie homolatérale lorsque cela est 
possible. L’utilisation d’introducteur à valve facilite l’échange des 
cathéters et rend surtout la dilatation beaucoup plus sûre, notamment 
lorsque la zone à dilater est près du point de ponction. 
Cathétérisme 
Après la mise en place du Desilet, l’injection de 5 000 unités d’héparine 
est réalisée. Le cathétérisme doit être prudent et le moins agressif 
possible chez ces patients à haut risque de complications et aux parois 
vasculaires fragiles. Beaucoup de complications sont liées à des erreurs 
techniques lors du cathétérisme. 
Choix du ballon 
Il faut choisir un diamètre de ballonnet équivalent au diamètre de l’artère 
normale. Dans les territoires iliaques, on utilise le plus souvent des 
diamètres de 7 ou 8 mm, mais ces valeurs sont à moduler en fonction de 
la morphologie artérielle. Les calibres sont de 5 ou 6 mm en fémoral 
superficiel ou en poplité. L’habitude est souvent d’utiliser des ballons 
de 4 cm de longueur. L’objectif est de dilater au plus juste la zone 
anormale, les sténoses longues peuvent être dilatées en plusieurs fois 
sans inconvénient, ou avec un ballon de plus grande longueur (6-8 cm). 
Les qualités mécaniques que l’on demande à un ballon sont : 
– le calibre d’introduction le plus petit possible ; 
– une très bonne glisse pour franchir des lésions parfois complexes ; 
– une bonne résistance à la pression indispensable sur des lésions très 
calcifiées ou fibreuses ; 
– des vitesses d’insufflation et de déflation raisonnables avec, en 
particulier, la « vidange » du contraste dans le ballonnet en aspiration en 
quelques secondes. Interviennent également la compliance, la forme des 
extrémités ou le profil dans des cas plus particuliers. 
Insufflation 
Avant de débuter l’insufflation, il est important de bien positionner son 
ballon de façon centrée sur la zone sténosée. En effet, la mobilisation du 
ballon lors de l’insufflation est un facteur important de dissection 
occlusive. Pour l’éviter, il est préférable de gonfler progressivement le 
ballon en surveillant, en scopie, le moulage de la sténose qui doit être 
centré sur le ballon. L’utilisation d’un ballon trop court nuit à sa bonne 
stabilité lors de l’insufflation. 
La montée en pression est arrêtée lorsque l’on obtient le calibre souhaité. 
Une seule insufflation de quelques dizaines de secondes est suffisante 
pour certains ; pour d’autres, répéter l’insufflation à deux ou trois 
reprises permettrait de limiter la dissection pariétale inhérente au geste. 
Certaines lésions très calcifiées peuvent nécessiter des hautes pressions 
de l’ordre de 20 bars. L’insufflation prolongée peut alors améliorer les 
résultats. 
Contrôle radiologique 
Il est essentiel. Il convient de vérifier l’absence de toute complication. 
L’étude morphologique sous deux incidences orthogonales vérifie le 
degré de sténose résiduelle et recherche un décollement intimal. Les 
installations numérisées qui permettent d’analyser la cinétique 
vasculaire, le temps de lavage du vaisseau par rapport au bilan de départ 
vont témoigner aussi du succès du geste. 
Il est important que l’injection de contrôle soit faite en amont de la zone 
dilatée ; en effet, l’injection rétrograde peut masquer une dissection 
importante en « replaquant » l’intima contre la paroi artérielle au 
moment de l’injection. 
En cas de doute sur l’aspect morphologique, les prises de pression sont 
souhaitables. La disparition d’un gradient systolique transsténotique est 
un signe de bon résultat. À l’inverse, un gradient résiduel de 10 mmHg 
sur les pressions maximales systoliques témoigne d’un geste insuffisant. 
Hémostase et suivi immédiat 
En fin d’examen, le contrôle du point de ponction est un temps 
important, l’hématome au point de ponction est l’une des complications 
les plus fréquentes de l’angioplastie. Après angioplastie, 
l’héparinothérapie n’est pas nécessaire. En revanche, il est classique de 
prescrire des antiagrégants plaquettaires pendant une période de 2 à 
6 mois. 
L’évolution à long terme des plaques d’athérome est difficile à prévoir. 
Le risque de resténose existe mais il est faible, en particulier à l’étage 
aorto-iliaque. L’aspect de la plaque a son importance et on oppose 
échographiquement la plaque dure calcifiée, ancienne, excentrée, 
page 3
32-221-A-20 ANGIOPLASTIE DES MEMBRES INFÉRIEURS Radiodiagnostic 
hyperéchogène qui se dilate plus difficilement et le matériel mou peu 
échogène. Souvent, après dilatation, l’aspect est irrégulier, anfractueux 
avec une dissection pariétale localisée à l’endroit de l’angioplastie. Le 
plus souvent, le résultat fonctionnel est bon et les images initiales 
régressent au fil du temps après endothélialisation. Les sténoses 
concentriques régulières, courtes, d’échogénicité moyenne, représentent 
les meilleurs cas pour l’angioplastie. Les examens cliniques et le doppler 
sont habituellement suffisants pour évaluer les résultats à long terme. 
1 Poplitée suspendue. 
Patient âgé de 67 ans : artérite droite de stade IV. Bilan angiographique : 
sténose serrée (supérieure à 90 %) sur l’artère poplitée moyenne. Distalement : 
thrombose péronière et tibiale inférieure. Reprise sur la tibiale postérieure par 
des artères jumelles. 
Angioplastie : ponction antérograde de la fémorale superficielle, franchisse-ment 
de la sténose par un guide Terumo 0,35. Mise en place d’un ballon de 
calibre 5 mm, de longueur 40 mm. Deux insufflations sont faites de 1 minute. 
Résultats angiographiques immédiats satisfaisants. 
À 3 mois, le patient est nettement amélioré. 
Complications 
La survenue d’un événement intercurrent lors de la procédure 
endovasculaire percutanée n’est pas négligeable, la fréquence est 
comprise entre 1 et 10 % pour des angioplasties d’une lésion inférieure 
à 5 cm dans le territoire aorto-iliaque ou fémoropoplité. 
Dans 3 % des cas, cette complication est liée au cathétérisme et à la 
ponction artérielle. La dilatation elle-même peut être incriminée dans 
A B 
C 
D E 
F G 
page 4
Radiodiagnostic ANGIOPLASTIE DES MEMBRES INFÉRIEURS 32-221-A-20 
4 à 7 % des cas. Si ces taux sont plus élevés que lors de la chirurgie, il 
faut rappeler que la plupart de ces complications peuvent être prises en 
charge et traitées par des moyens percutanés simples lors de leur 
survenue, en salle de radiologie vasculaire. Nous rappellerons que le 
taux de complication grave, en particulier de décès, est nettement en 
faveur de l’angioplastie puisqu’il est de 0,3 à 5 % dans le premier mois 
qui suit la procédure, versus 4 % pour la chirurgie de revascularisation. 
Complications générales 
Comme tout examen de cathétérisme vasculaire, l’angioplastie s’expose 
aux complications liées à l’utilisation de produit de contraste et 
également aux complications infectieuses. Les unités de radiologie 
interventionnelle doivent répondre aux règles d’asepsie les plus strictes. 
La décontamination doit être fréquente et rigoureuse. Le lavage des 
mains, le port de masque, de blouses et l’utilisation de matériel à usage 
unique doivent être généralisés. Les procédures endovasculaires doivent 
être considérées comme invasives. Le site du point de ponction doit être 
préparé avec attention. 
Complications du point de ponction 
La ponction artérielle peut être difficile ou compliquée. La complication 
la plus fréquente est l’hématome local. Il est rarement dangereux au 
niveau de la hanche et donne plus fréquemment des troubles 
neurologiques au niveau de l’artère humérale ou axillaire. La 
décompression est alors indispensable pour ne pas s’exposer à des 
séquelles neurologiques définitives. 
– Unhématome pulsatile est une extravasation en regard de la lumière 
vasculaire, elle peut apparaître quelques jours après l’examen. 
Cliniquement, la masse est pulsatile, contrairement à l’hématome. Son 
évolution n’est pas toujours péjorative. Elle peut disparaître en quelques 
semaines, mais parfois elle reste douloureuse et animée de battements 
rythmés par le pouls. Quand elle est reconnue précocement, une 
compression ciblée sur le point de fuite permet habituellement d’obtenir 
la thrombose de ce faux anévrisme. 
– La fistule artérioveineuse est due à un traumatisme simultané de 
l’artère et de la veine. Une compression insuffisante au creux inguinal 
est un facteur favorisant ; comme l’hématome pulsatile, la compression 
prolongée permet, en cas de diagnostic précoce, de guérir cette fistule. 
– La thrombose au niveau du point de ponction est le plus souvent en 
relation avec une sténose artérielle préexistante, le décollement d’une 
plaque athéromateuse ou une dissection par l’aiguille de ponction. 
L’utilisation de petits cathéters a fait décroître considérablement ces 
incidents. 
Ponctionner en aval d’une occlusion peut être difficile. En cas d’absence 
de pouls, la palpation de l’artère, le repérage des calcifications sous 
scopie ou l’utilisation du doppler peuvent être utiles et rendre l’abord 
plus rapide. Dans certains cas, la mise en place du Desilet est suffisante 
pour occlure l’artère avec un risque augmenté de thrombose. Une bonne 
héparinothérapie, une bonne perfusion du Desilet et une procédure 
rapide sont des éléments qui évitent le risque de complications. 
Complications liées à l’angioplastie 
Dissection obstructive 
C’est de loin la cause la plus fréquente des échecs de l’angioplastie, elle 
survient volontiers lors du traitement des occlusions ; son caractère de 
survenue imprévisible doit imposer de toujours laisser en place, lors du 
contrôle angiographique, un cathéter ou un guide dans le segment 
artériel recanalisé ou dilaté. 
Il convient de prévenir le plus possible cette dissection par un 
cathétérisme doux et de veiller à la bonne stabilité du ballon lors de 
l’insufflation. En effet, les mouvements du ballon lors de la montée en 
pression sont responsables d’un décollement intimal important. La 
sténose doit être parfaitement centrée sur le ballonnet, il est préférable 
d’utiliser des ballonnets de longueur suffisante pour améliorer la 
stabilité. Reconnaître une dissection n’est pas toujours simple sur une 
seule incidence. Au moindre doute, il convient de compléter par des 
incidences orthogonales et de mesurer les gradients transsténotiques. 
Une occlusion segmentaire artérielle peut faire évoquer une thrombose. 
En pratique, en cours de procédure, une occlusion artérielle est toujours 
due à une dissection. 
L’étude dynamique des flux vasculaires du segment dilaté doit permettre 
de bien repérer les anomalies autres que la dissection : l’hématome sous-intimal 
peut s’aggraver dans le temps. 
Une dissection occlusive est habituellement bien gérée par la mise en 
place d’une endoprothèse. Dans les vaisseaux de très petit calibre, on 
peut recourir à d’autres procédures comme le remodelage de la paroi par 
l’insufflation prolongée du ballon ou par une résection du flap intimal à 
l’aide d’un athérotome. 
Spasme artériel 
Les premières règles concernent la préparation du patient, l’explication 
du geste et sa durée. Ces mises en oeuvre ainsi que l’ambiance et 
l’atmosphère de confiance dans la salle de cathétérisme doivent 
minimiser les phénomènes d’anxiété ou d’angoisse. Il ne faut pas hésiter 
à utiliser des tranquillisants par voie intraveineuse chez les patients très 
anxieux. 
Lorsque le spasme est installé, il paraît logique d’augmenter la sédation 
du patient, d’éviter surtout la thrombose locale sur bas débit par une 
hémodilution et héparinothérapie locale en fonction de la coagulation 
du patient. L’injection in situ de vasodilatateurs puissants suffit le plus 
souvent à faire céder le spasme en quelques minutes. Il est parfois 
nécessaire de poursuivre cette médication en perfusion lorsque le 
résultat est incomplet. Rarement un spasme localisé très sévère résiste à 
ce type de traitement. Une dilatation douce du vaisseau avec un 
ballonnet bien adapté à sa taille peut aider à lever celui-ci. 
Embolie artérielle 
Sa fréquence paraît actuellement peu importante. Le risque existe 
toutefois lors d’une recanalisation sur occlusion récente et certains 
auteurs préconisent une fibrinolyse première. Les thromboses fraîches 
ne doivent pas être dilatées et il faut se méfier des patients qui ont 
modifié récemment leur symptomatologie clinique. 
Les emboles dus à la dilatation artérielle sont en général de petite taille. 
Vus précocement, ils ne sont pas associés à une thrombose locale et ne 
sont pas adhérents à la paroi artérielle. Tous ces éléments les rendent 
facilement accessibles à l’aspiration par cathéter. Lorsque la migration 
se fait dans les artères de petit calibre, il est préférable de réaliser une 
fibrinolyse in situ souvent efficace et moins agressive dans ces 
territoires. Il est exceptionnel de recourir à la chirurgie. 
Thrombose sur bas débit 
Cette complication est grave, elle peut survenir lors d’une recanalisation 
soit sur une sténose, soit sur une occlusion avec lit d’aval 
particulièrement dégradé. C’est insister sur les mesures préventives : 
anticoagulation correcte par héparine dans le Desilet dès le début de la 
procédure. De toute manière, la perfusion du Desilet doit être 
constamment surveillée et entretenue. Lorsqu’elle est installée, le 
meilleur traitement consiste en une fibrinolyse qui peut être pratiquée 
par l’abord controlatéral. 
Rupture artérielle 
Cette complication a été décrite lors des premières angioplasties. 
Celle-ci est rare actuellement. Elle est bien gérée par la mise en place 
d’une endoprothèse couverte sur le segment lésé. 
Traitement percutané 
des sténoses artérielles 
Même très sévères, très serrées, les sténoses peuvent être aisément 
franchies sous contrôle scopique, en particulier par les guides 
hydrophiles ou high torque ; le geste doit être délicat, mesuré, il faut 
s’aider d’un « torqueur » et parfois d’une sonde angulée pour passer les 
lésions irrégulières sans créer de dissection pariétale. L’utilisation d’une 
imagerie de qualité et d’une salle ergonomique facile à manipuler, aide 
aussi le geste thérapeutique et le rend plus sûr. 
Étage sus-inguinal 
Artères iliaques (fig 2) [33, 60, 65, 72] 
L’angioplastie iliaque est la procédure interventionnelle la mieux 
codifiée en raison de ses avantages incontestables face à la chirurgie et 
de ses excellents résultats à long terme : 
page 5
32-221-A-20 ANGIOPLASTIE DES MEMBRES INFÉRIEURS Radiodiagnostic 
A B 
– une sténose développée sur l’iliaque commune ne pose pas de 
problème particulier hormis le choix de la taille du ballon et de sa 
longueur. Ce geste est relativement simple ; 
– les sténoses iliaques externes sont quelquefois plus difficiles à bien 
mettre en évidence. Dans ce cas, il faut signaler l’intérêt des incidences 
obliques pour bien dérouler l’ensemble de l’axe vasculaire. Une source 
de complications peut être représentée par la présence de l’artère 
hypogastrique qu’il faut savoir préserver. 
Une sténose de l’aorte ou de l’origine des artères iliaques primitives 
impose une dilatation en kissing à l’aide de deux ballons positionnés à 
partir de deux abords fémoraux par voie rétrograde et qui seront insufflés 
en même temps. Cette technique permet de modeler correctement le 
carrefour aorto-iliaque. Il est possible toutefois de dilater l’aorte sous-rénale 
à l’aide de ballonnets adaptés à la taille de l’aorte. Le résultat 
morphologique est correct mais il n’est pas possible de traiter de cette 
façon la bifurcation aortique. 
Les sténoses de l’origine de l’iliaque primitive nécessitent aussi une 
dilatation par kissing pour ne pas faire basculer la plaque athéromateuse 
dans l’artère controlatérale. Aujourd’hui, le consensus est bien admis : 
toutes les lésions sténosantes symptomatiques de l’étage aorto-iliaque 
sont du domaine de l’angioplastie. La chirurgie dans ce domaine n’a plus 
que de très rares indications. 
Étage sous-inguinal [3, 32, 37, 71] 
Pour l’artère fémorale superficielle, l’artère poplitée ou les troncs 
jambiers, l’abord antérograde est nécessaire. Il faut ponctionner en 
situation haute et interne au-dessus de l’arcade pour pouvoir aisément 
changer de direction lorsque l’artère fémorale profonde est cathétérisée 
par inadvertance. Une aiguille rigide est indispensable afin de mieux 
orienter la trajectoire du guide. Chez le patient obèse, la mise en place 
de l’introducteur à valve est plus difficile. L’augmentation du trajet sous-cutané 
favorise les fausses-routes. En cas de sténose à l’origine de la 
fémorale profonde ou superficielle, l’abord doit être controlatéral. 
Les sondes préformées de type Simmonds ou pig tail rendent ce geste 
plus aisé. Toutefois, en cas de dolichoartères, les sinuosités multiples 
rendent le positionnement du ballon délicat. Dans ce cas, certains 
matériaux ou cathéters porteurs sont supérieurs à d’autres, en raison de 
leur glisse plus facile. L’abord controlatéral peut être intéressant lorsque 
l’on souhaite traiter deux lésions à la fois, par exemple une sténose 
iliaque et une autre sous-inguinale. C’est également le cas lorsque le 
trépied fémoral a été multiopéré ou est le siège de matériel prothétique. 
Bifurcation fémorale 
C’est le siège de prédilection des sténoses athéromateuses et son atteinte 
se voit plutôt en cas d’artérite évoluée. L’artère fémorale commune et la 
bifurcation fémorale sont plus rarement dilatées ; en effet, il existe aussi 
très souvent des lésions sus- et sous-jacentes et l’abord doit se faire par 
voie controlatérale ce qui est peut être difficile chez les patients ayant 
des dolicho-méga-artères très sinueuses. De plus, la chirurgie par 
endartériectomie est aisée avec de bons résultats. 
Artère fémorale superficielle 
Elle est sujette à controverses [25]. Il s’agit d’une artère de passage qui 
s’oppose à l’artère fémorale profonde, véritable artère nourricière du 
membre. Dans une artériopathie de stade II, s’il n’y a pas d’autre 
anomalie et que le lit d’aval est correct, le traitement médical, la 
rééducation à l’effort, l’arrêt du tabac, l’activité sportive peuvent rendre 
un patient totalement asymptomatique. L’artère fémorale profonde va 
permettre, par ses nombreuses collatérales, de suppléer la fémorale 
superficielle au canal de Hunter. 
En revanche, dans les « artérites » plus sévères, le patient n’a plus les 
moyens de développer sa collatéralité. Il est donc tout à fait logique, en 
cas d’ischémie permanente, de restaurer un flux correct au niveau de 
l’artère fémorale superficielle chaque fois que cela est possible 
techniquement. 
Artère fémorale profonde 
Une sténose à l’origine de la fémorale profonde, ou sur son tronc, peut 
parfaitement bénéficier d’une angioplastie, pour améliorer une 
« artérite » sévère et retarder la réalisation d’un pontage fémoropoplité 
ou jambier. Ce geste peut redonner un flux et améliorer la perfusion 
distale, en particulier dans les artériopathies sévères. 
Cependant, les modifications de l’indice de pression systolique ne sont 
le plus souvent pas immédiates et il faudra savoir attendre plusieurs mois 
pour apprécier les résultats de l’angioplastie sur la vascularisation 
distale. 
Artère poplitée 
Les possibilités de suppléance sont nettement moins bonnes que pour 
l’artère fémorale superficielle et de ce fait les sténoses poplitées sont de 
bonnes indications de dilatations. En cas d’artériopathie sévère, le lit 
d’aval est dégradé et ce geste est délicat. Il est impératif d’éviter 
absolument toute dissection, toute migration de matériel dans le réseau 
sous-jacent fragile (fig 1). 
Troncs jambiers (fig 3) 
En raison d’un calibre réduit et de vitesses circulatoires lentes, la 
dilatation est beaucoup plus aléatoire qu’aux étages sus-jacents. La 
maîtrise du geste doit être parfaite pour éviter une dissection sur une 
occlusion ou sur des vaisseaux à parois fragiles. La meilleure indication 
est la sténose proximale avec un aval conservé. 
Traitement des occlusions [8, 9, 17, 19, 35, 58] 
Il faut, dans ce cas, recanaliser un segment virtuel, et le guide tend à 
trouver sa voie à travers du matériel mou le plus souvent. Dans cette 
optique, l’apport des guides souples, hydrophiles et de torqueurs est 
encore plus important que pour les sténoses. L’utilisation d’un cathéter 
d’approche légèrement angulé permet également d’orienter le guide 
pour trouver le chenal de recanalisation. La plupart des occlusions 
peuvent être franchies par cette technique. L’utilisation de moyens plus 
sophistiqués tels que le laser, ou d’autres procédés mécaniques ne 
permet pas d’améliorer de façon sensible les résultats. 
Les occlusions récentes sont faciles à franchir mais le risque de 
migration lors de l’angioplastie est important. En dehors d’épisodes 
cliniques très aigus, il est préférable d’attendre 6 à 8 semaines avant de 
réaliser la recanalisation. Cependant, certaines équipes surtout lorsque 
l’occlusion est très récente, réalisent une fibrinolyse première avant 
l’angioplastie. 
2 Patiente de 72 ans, présentant une artérite de stade II bilatérale. À l’examen 
doppler, sténose serrée bilatérale de type iliaque externe. 
A. Artériographie : pseudo-occlusion de l’iliaque externe droite, le cathéter est 
occlusif dans la sténose. À gauche, sténose courte concentrique de l’iliaque 
externe. 
B. Contrôle après angioplastie par voie homolatérale à droite et par cross-over 
à gauche. Le patient est asymtomatique à 6 mois. 
page 6
Radiodiagnostic ANGIOPLASTIE DES MEMBRES INFÉRIEURS 32-221-A-20 
A B C D 
A B C 
Oblitération iliaque (primitive ou externe) (fig 4) 
Avant l’apparition des prothèses, elle était considérée comme de 
mauvais pronostic si l’occlusion était supérieure à 3 cm de longueur. 
Actuellement, on peut recanaliser un axe iliaque primitif totalement 
occlus. À moyen ou à long terme, la perméabilité est comparable à la 
chirurgie. 
Après franchissement doux et progressif de l’occlusion, une 
opacification haute permet de vérifier la bonne position endoluminale 
au-dessus de l’oblitération. Dans un deuxième temps, un ballon de 
dilatation est mis en place pour l’insufflation. Secondairement, Le 
largage d’une endoprothèse est souvent nécessaire pour un bon résultat 
morphologique et hémodynamique. 
D’autres équipes préfèrent placer la prothèse avant la dilatation dans le 
but de prévenir une migration du matériel athéromateux. Toutefois, par 
cette méthode, le positionnement de la prothèse est plus difficile et, dans 
certains cas, le défaut d’expansion rend l’angioplastie un peu laborieuse. 
3 Patient âgé de 76 ans, diabétique connu depuis 35 ans. Clinique actuelle : 
troubles trophiques du pied droit. 
Bilan angiographique : sténose courte et serrée, 2 cm après l’origine de la tibiale 
antérieure, aval correct ; sténose comparable sur l’artère péronière immédiatement 
postostiale. 
Distalement : thrombose de la tibiale postérieure à la cheville. 
Angioplastie : ponction antérograde de la fémorale superficielle. Cathétérisme dans 
un premier temps de la sténose tibiale antérieure par un guideTerumo ; mise en place 
d’une sonde à ballonnet de 3 mm de diamètre. 
4 Homme de 62 ans, artérite de stade II depuis plusieurs années. Aggravation de sa symptomatologie depuis 
3 mois. 
A : Bilan. Occlusion bilatérale des artères iliaques primitives. 
B : Procédure : recanalisation par voie rétrograde bilatérale. Largage en premier de deux prothèses de type 
MémothermT en kissing. 
C. Dilatation à l’aide de deux ballonnets de 8 mm de diamètre selon la technique du kissing. 
D. Le contrôle angiographique montre une bonne restauration du carrefour aorto-iliaque avec conservation 
des deux hypogastriques. 
D 
page 7
32-221-A-20 ANGIOPLASTIE DES MEMBRES INFÉRIEURS Radiodiagnostic 
Chaque fois que cela est possible, il est utile de préserver l’artère 
hypogastrique, au besoin par la mise en place d’un guide dans sa lumière 
par voie controlatérale ou par la réalisation d’une dilatation en kissing, 
avec deux ballons. 
La présence de calcifications ne représente pas de contre-indications 
particulières. L’angioplastie est souvent beaucoup plus difficile. 
Enfin, il est possible de reconstruire l’ensemble d’un axe iliaque primitif 
et externe dans le même temps, en utilisant une endoprothèse de grande 
longueur. La difficulté concerne avant tout le point de ponction où il sera 
nécessaire de retirer le Desilet à la fin du largage du stent. 
Oblitérations fémoropoplitées 
L’existence d’une occlusion de la fémorale superficielle n’est pas une 
indication formelle à la recanalisation. En effet, comme pour les 
sténoses, l’artère fémorale profonde par ses collatérales peut 
parfaitement suppléer au canal de Hunter ; il faut bien savoir que cette 
collatéralité peut se développer de manière très importante après 
rééducation à l’effort dans les artériopathies de stade II. 
Une occlusion courte de 3 cmou moins représente une bonne indication 
d’angioplastie dans les atteintes plus sévères, en particulier en cas 
d’ischémie permanente. Une occlusion longue, de 10 cm ou plus, n’est 
a priori pas justiciable d’une recanalisation. La rethrombose est 
fréquente et les endoprothèses n’ont pas fait la preuve d’une bonne 
perméabilité à long terme. En pratique, il est rare qu’une occlusion 
longue de l’artère fémoropoplitée soit une bonne indication 
d’angioplastie. 
Troncs jambiers 
L’angioplastie des troncs jambiers a été rendue possible grâce à 
l’utilisation d’un matériel de petit calibre. Cliniquement, il s’agit surtout 
d’artériopathie sévère stade III ou IV. Pour envisager le traitement d’une 
occlusion, celle-ci doit être courte, proximale avec un aval correct. 
Malgré l’emploi d’anticoagulants et de vasodilatateurs, les 
complications sont statistiquement plus importantes par rapport à 
l’ensemble des autres niveaux traités sus-jacents ; surtout le pronostic à 
moyen terme est plus mauvais, le taux de resténose est relativement 
important, de l’ordre de 30 %. Ces gestes sont toutefois justifiés lorsque 
la survie du membre est en jeu, en particulier dans les ischémies 
critiques. 
Cas particuliers 
Il est possible de traiter plusieurs lésions à la fois mais le pronostic à 
moyen terme est fonction de la longueur des zones dilatées. 
Dans certains cas, il est possible de coupler un geste percutané à la 
chirurgie en recherchant toujours le meilleur compromis entre 
l’agressivité thérapeutique et le résultat fonctionnel. 
Dans le traitement de l’ischémie aiguë, l’angioplastie peut être réalisée 
après fibrinolyse ou thrombectomie pour corriger la lésion responsable 
de la thrombose ou de l’arrêt de l’embole et améliorer la perfusion 
d’aval. 
Souvent, dans la région anastomotique d’un pontage chirurgical se 
développent un certain nombre de sténoses. Si le rétrécissement est 
localisé, le traitement percutané est en général indiqué par la dilatation 
isolée. Le problème principal est celui du choix de la voie d’abord, de 
manière à atteindre plus aisément la zone jonctionnelle artère-pontage. 
Seules les sténoses courtes à distance de la chirurgie peuvent être traitées 
par voie percutanée de façon efficace. 
Endoprothèses [8, 18, 20, 22, 30, 32, 46, 47, 55] 
Matériel 
Le concept d’endoprothèse a été développé pour pallier les insuffisances 
de la dilatation. L’endoprothèse vise à restituer, après angioplastie, un 
calibre proche de l’idéal en donnant au vaisseau recanalisé un diamètre 
homogène. Quel que soit le type de prothèse utilisé, les résultats 
expérimentaux démontrent l’incorporation de cette dernière dans la 
paroi artérielle par endothélialisation secondaire et le maintien de la 
perméabilité des branches artérielles pouvant naître au niveau de la 
prothèse. Les prothèses sont faites de matériel inerte, bien toléré par 
l’organisme. 
Les endoprothèses autoexpansives se comportent comme un ressort 
fortement comprimé par une gaine externe. Une fois libérée dans le 
vaisseau, elle reprend son diamètre initial établi par le fabricant. La 
prothèse de ce type la plus connue est celle deWallstentt ; il s’agit d’une 
prothèse en fil d’acier tissé. Actuellement, les prothèses en Nitinolt de 
type Mémotermt se développent rapidement. 
Une fois larguées, ces prothèses se plaquent contre la paroi artérielle et 
la force radiale exercée contre celle-ci évite toute migration. Elles ont 
l’avantage d’une certaine souplesse ce qui autorise leur utilisation dans 
des zones mobiles. Elles sont disponibles dans des longueurs 
importantes, dépassant 10 cm. 
Les prothèses rigides sur ballonnet sont introduites sur une sonde 
d’angioplastie, et secondairement dilatées une fois le cathéter positionné 
dans le vaisseau ; la plus connue est la prothèse de Palmaz. Elles ont une 
force radiale importante mais leur longueur est souvent limitée. Elles 
sont intéressantes pour couvrir des zones très courtes. 
Indication des endoprothèses [41, 44, 67, 68] 
À l’étage iliaque, ces dernières connaissent actuellement une place de 
choix quel que soit le type de prothèse utilisé [1, 23, 24, 43, 44].Le recul permet 
de bien juger de la perméabilité à long terme. Il n’y a pas de risque 
particulier lié à la prothèse. 
Le stent trouve sa meilleure indication lorsque la lésion est très 
complexe, étendue, excentrée, surtout s’il s’agit d’une occlusion longue. 
En cas de résultat incomplet après angioplastie, si la lésion est très 
calcifiée, le stent va contribuer à améliorer très nettement le résultat 
morphologique. 
Enfin, les dissections des artères iliaques, qu’elles surviennent au 
décours d’une procédure interventionnelle, ou qu’elles soient 
spontanées, représentent une autre excellente indication de leur mise en 
place (fig 5). À propos des lésions fémorales, les indications sont plus 
réservées. Le risque de rethrombose ou d’occlusion par hyperplasie 
intimale est plus élevé qu’à l’étage iliaque. Cependant, en cas de 
mauvais résultat morphologique et surtout hémodynamique, la mise en 
place d’une endoprothèse est tout à fait justifiée à cet étage. 
Aujourd’hui, les endoprothèses couvertes permettent de traiter 
efficacement, par voie percutanée, un anévrisme segmentaire iliaque ou 
sous-inguinal. 
Résultats de l’angioplastie (tableaux III, IV, V) 
Angioplastie par ballonnet 
Les différentes séries publiées depuis les dernières années en fonction 
des étages traités mettent en évidence les résultats suivants [60]. 
– Àl’étage iliaque ; les taux de succès immédiat sont supérieurs à 97 %, 
ils varient selon qu’il s’agit de sténoses ou d’occlusions. Ils sont de 
l’ordre de 98 %dans les sténoses et de 90 %dans les occlusions. Pour la 
perméabilité à moyen et long termes, les résultats varient également 
selon qu’il s’agit de sténoses ou d’occlusions. Dans les sténoses iliaques, 
la perméabilité à 1 an est de l’ordre de 90 %, elle est de 83 % en 
perméabilité primaire à 2 ans et de 77 %à 3 ans. Dans les occlusions, la 
perméabilité à 1 an est de l’ordre de 80 %, elle est de 77 % à 2 ans et 
76 % à 3 ans. Les résultats à long terme des sténoses ou des occlusions 
sont relativement voisins à l’étage iliaque. 
– Àl’étage fémoropoplité : le taux de succès immédiat est de 96 % ; à 
1 mois, il est de 93,7 % pour les sténoses et de 81,3 % pour les 
occlusions. La perméabilité à long terme est de 62,5 % à 1 an et de 
l’ordre de 50 % à 5 ans. La longueur de la lésion a une plus grande 
importance dans les résultats à long terme que le type de lésion. 
Comparaison chirurgie et angioplastie [7, 73] 
Il est difficile de confronter, de comparer l’angioplastie et la chirurgie ; 
page 8
Radiodiagnostic ANGIOPLASTIE DES MEMBRES INFÉRIEURS 32-221-A-20 
A B C 
il s’agit de formes différentes d’une même maladie. L’étude faite par 
Wilson compare 130 patients traités par angioplastie à 133 autres traités 
par chirurgie pour des lésions comparables dans les deux groupes. 
Cliniquement, il s’agissait de claudications. 
Actuellement, l’angioplastie par ballonnet est préférée à la chirurgie en 
cas de sténose isolée de l’axe iliaque. Les occlusions sont également de 
plus en plus souvent traitées par voie percutanée. 
• 
• • 
Dans les traitements des artères périphériques des membres 
inférieurs, l’angioplastie par ballonnet est la technique de 
revascularisation percutanée de référence [52]. Les endo-prothèses 
associées à l’angioplastie ont permis de recanaliser les 
occlusions iliaques longues avec succès. Elles ont permis de 
diminuer le nombre d’échecs immédiats de l’angioplastie par 
5 Patient de 47 ans, greffé rénal. Depuis 1 an, ce patient présente une artérite 
grade II à gauche et une hypertension artérielle. 
A. Bilan : sténose du carrefour aorto-iliaque et occlusion de l’iliaque primitive et 
externe gauche. 
B. Recanalisation et dilatation de l’iliaque primitive droite et de l’iliaque primitive 
et externe gauche. Le résultat sur l’iliaque gauche est insuffisant. 
C. Mise en place d’une endoprothèse (MédiventT 8 mm de diamètre, 100 mm 
de long). Le contrôle est satisfaisant. 
Tableau III. – Résultats relatifs aux sténoses iliaques. 
Auteur Type et nombre 
de lésions 
Perméabilité 
immédiate % 
Perméabilité 
à 1 an *% 
Perméabilité 
à 2 ans * % 
Perméabilité 
à 3 ans * % 
Strecker [61] 223 sténoses 100 92 92 92 
Johnston [33] 580 sténoses 98,60 77 66,50 61,20 
Palmaz [48] 507 sténoses 99 90 82 66,60 
Tegmeyer [62] 334 sténoses 94 93,20 92,16 88,1 
Moyenne 98 88 83 77 
* : perméabilité incluant les échecs initiaux. 
Tableau IV. – Résultats relatifs aux recanalisations iliaques. 
Auteur Type et nombre 
de lésions 
Perméabilité 
immédiate % 
Perméabilité 
à 1 an% 
Perméabilité 
à 2 ans % 
Perméabilité 
à 3 ans % 
Nevelsteen (1997) 126 occlusions 95 * 79 * 
Magne (1997) 46 occlusions 76 88,50 88,50 * 
Strecker [61] 66 occlusions 98,50 75 65 63 
Vorwerk (1996) 154 occlusions 98 87 83 81 
Cardon [9] 37 occlusions 84 75 66 81 
Pernes [50] 34 occlusions 85,50 72 65 * 
Blum [8] 47 occlusions 98 95 95 87 
Gupta [25] 56 occlusions 78,50 76 76 76 
Johnston [33] 82 occlusions 82 73 65 59 
Palmaz [48] 80 occlusions 96 88 88 88 
Moyenne 89 80 77 76 
Les * signalent des données manquantes ou insuffisantes pour conclure. 
Tableau V. 
Localisation Chirurgie % Angioplastie % 
Ilio-fémoro-poplitée 
à 2 ans 78,9 68,3 
à 5 ans 69,9 61,7 
Iliaque 
à 2 ans 84,6 74 
à 5 ans 80,7 61,6 
Fémoropoplitée 
2 ans 70 59,3 
4-5 ans 55 59,3 
page 9
32-221-A-20 ANGIOPLASTIE DES MEMBRES INFÉRIEURS Radiodiagnostic 
ballonnet. Ces gestes sont actuellement parfaitement sûrs et 
peuvent être gérés de façon autonome. Il n’en demeure pas moins 
que l’artériopathie des membres inférieurs est une pathologie 
complexe qui doit bénéficier du concours des médecins 
angiologues, chirurgiens et radiologues pour une prise en charge 
globale de la maladie. 
Références 
[1] Agence Nationale pour le Développement de l’Évalua-tion 
Médicale. Évaluation des nouvelles techniques de 
revascularisation endoluminale des artères des mem-bres 
inférieurs.1993 
[2] Ahn SS, Eton D, Yeatman LR, Deutsch LS, Moore WS. 
Intraoperative peripheral rotary atherectomy: early and 
late clinical results. Ann Vasc Surg 1992 ; 6 : 272-280 
[3] Bakal CW, Spayregen S, Scheinbaum K, Cynamon J, 
Veith FJ. Percutaneous transluminal angioplasty of the 
infra-popliteal arteries: resultats in 53 patients. Am J 
Roentgenol 1990 ; 154 : 171-174 
[4] Becker F. La classification de l’insuffisance artérielle 
des membres inférieurs de Leriche et Fontaine : une 
réactualisation nécessaire. Med Hyg 1991 ; 49 : 
143-149 
[5] Becker F, Raoux MH, Brenot R, David M. Predictive 
value of TcPO2 in chronical severe ischemia of the 
lower limbs. Int J Microcir Clin Exp 1988 ; 7 : 261-271 
[6] Belli AM, Cumberland DC, Procter AE, Welch CL. 
Follow-up of conventional angioplasty versus laser 
thermal angioplasty for total femoropopliteal artery oc-clusions: 
Ra-diol 
results of a randomized trial. J Vasc Interv 1991 ; 2 : 485-488 
[7] Blair JM, Gewertz BL, Moosa H, Lu CT, Zarins CK. Per-cutaneous 
transluminal angioplasty versus surgery for 
limb-threatening ischemia. J Vasc Surg 1989 ; 9 : 
698-703 
[8] Blum U, Gabelmann A, Redecker M et al. Percutane-ous 
recanalization of iliac artery occlusions: results of 
a prospective study. Radiology 1993 ; 189 : 536-540 
[9] Cardon JM, Cardon A, Joyeux A, Noblet D, Gautier J, 
Vidal V. Transluminal recanalization of occluded iliac 
arteries: a surgical experience. Ann Vasc Surg 1995 ; 9 
(suppl) : S54 -S61 
[10] Cherrier F, Monassier JP, Hanssen M, Danchin N, 
Coulbois PM, Juilliere Y. Rotacs : un système utilisable 
dans les désobstructions artérielles coronaires et péri-phériques. 
Arch Mal Coeur 1991 ; 84 : 87-88 
[11] Creasy TS, McMillan PJ, Fletcher EW, Collin J, Morris 
PJ. Is percutaneous transluminal angioplasty better 
than exercise for claudication? Preliminary results from 
a prospective randomised trial. Eur J Vasc Surg 1990 ; 
4 : 135-140 
[12] Criqui MH, Langer RD, Fronek A, Feigelson HS, 
Klauber MR, McCann TJ et al. Mortality over a period 
of 10 years in patients with peripheral arterial disease. 
N Engl J Med 1992 ; 326 : 381-386 
[13] Do DD, Triller J, Walpoth BH, Stirnemann P, Mahler F. 
A comparison study of self-expandable stents vs bal-loon 
angioplasty alone in femoropopliteal artery occlu-sions. 
Cardiovasc Intervent Radiol 1992 ; 15 : 306-312 
[14] Domandy J. European consensus document on critical 
limb ischemia. EuropeanWorking Group on Critical Lim 
Ischemia. Berlin : Springer Verlag, 1989 
[15] Dorros G, Hall P, Prince C. Successful limb salvage 
after recanalization of an occluded infrapopliteal artery 
utilizing a ballon expandable (Palmaz-Schatz) stent. 
Cathet Cardiovasc Diagn 1993 ; 28 : 83-88 
[16] Dorros G, Iyer S, Lewin R, Zaitoun R, Mathiak L, Olson 
K. Angiographic follow-up and clinical outcome of 126 
patients after percutaneous directional atherectomy 
(Simpson Atherocath) for occlusive peripheral vascular 
disease. Cathet Cardiovasc Diagn 1991 ; 22 : 79-84 
[17] Dorros G, Lewin RF, Sachdev N, Mathiak L. Percutane-ous 
atherectomy of occlusive peripheral vascular dis-ease: 
stenoses and/or occlusion. Cathet Cardiovasc 
Diagn 1989 ; 18 : 1-6 
[18] Dotter CT, Buschmann RW, McKinney MK, Rösch J. 
Transluminal expandable nitinol coil stent grafting: pre-liminary 
report. Radiology 1983 ; 147 : 259-260 
[19] Dotter CT, Judkins MD. Transluminal treatment of arte-riosclerotic 
obstruction: description of a new technic 
and a preliminary report of its application. Circulation 
1964 ; 30 : 654-670 
[20] El Ashmaoui A, Do DD, Triller J, Stirnemann P, Mahler 
F. Angioplasty of the terminal aorta: follow-up of 20 pa-tients 
treated by PTA or PTA with stents. Eur J Radiol 
1991 ; 13 : 113-117 
[21] EuropeanWorking Group on Critical Leg Ischemia. Se-cond 
european consensus document on chronic criti-cal 
leg ischemia. Circulation 1991 ; 84 (suppl IV) : 
S1-S26 
[22] Gross-Fengels W, Friedmann G, Palmaz JC. Ballonex-pandierbare 
Stents bei arteriellen Veränderungen der 
Beckenstrombahn. Früh- und Nachuntersuchung-sergebnisse 
von 65 Interventionen. Rofo Fortschr Geb 
Rontgenstr Neuen Bildgeb Verfahr 1991 ; 155 : 
349-356 
[23] Gruentzig A, Hopff H. Perkutane Rekanalisation chro-nischer 
arterieller Verschlusse mit einem neuen Dilata-tion 
Kathether Modifikation der Dotter Technik. Dtsch 
Med Wochenschr 1974 ; 99 : 2502-2505 
[24] Günther RW, Vorwerk D, Antonucci F, Beyssen B, Es-singer 
A, Gaux JC et al. Iliac artery stenosis or obstruc-tion 
after unsuccessful balloon angioplasty: treatment 
with a self-expandable stent. Am J Roentgenol 1991 ; 
156 : 389-393 
[25] Gupta AK, Ravamandalam K, Rao VR, Joseph S, Unni 
M, Rao AS et al. Total occlusion of iliac arteries: results 
of balloon angioplasty. Cardiovasc Intervent Radiol 
1993 ; 16 : 165-177 
[26] Hausegger KA, Lammer J, Hagen B, Flückiger F, Lafer 
M, Klein GE et al. Iliac artery stenting-clinical experi-ence 
with the Palmaz stent, Wallstent and Strecker 
stent. Acta Radiol 1992 ; 33 : 292-296 
[27] Hewes RC, White RI Jr, Murray RR, Kaufman SL, 
Chang R, Kadir S et al. Long-term results of superficial 
femoral artery angioplasty. Am J Roentgenol 1986 ; 
146 : 1025-1029 
[28] Hoffmann O, Kadouch R, Silbermann O, Chossiere J, 
Gaux JC. Artérites des membres inférieurs. Méthodes 
d’exploration, aspects radiologiques et aspects théra-peutiques. 
Feuillets Radiol 1991 ; 31 : 29-43 
[29] Joffre F, Rousseau H. Radiologie interventionnelle vas-culaire. 
Paris : Masson, 1993 : 1200 
[30] Joffre F, Rousseau H, Chemale R. Les nouvelles mé-thodes 
de traitement endoluminal des artériopathies. 
Feuillets Radiol 1992 ; 32 : 49-65 
[31] Joffre F, Rousseau H, Puel J. Arterial stenting. J Inter 
Radiol 1989 ; 4 : 155-159 
[32] Johnston KW. Femoral and popliteal arteries: reanaly-sis 
of results of balloon angioplasty. Radiology 1992 ; 
183 : 767-771 
[33] Johnston KW. Iliac arteries: reanalysis of results of bal-lon 
angioplasty. Radiology 1993 ; 186 : 207-212 
[34] Kadir S. Current practice of interventional radiology. 
Philadelphia : Decker BC, 1991 : 1779 
[35] Kensey K, Nash J, Abrahams C, Zarins CK. Recanali-zation 
of obstructive arteries with a flexible rotating tip 
catheter. Radiology 1987 ; 165 : 387-389 
[36] Kim D, Gianturco LE, Porter DH, Orron DE, Kuntz RE, 
Kent KC et al. Peripheral directional atherectomy: 4- 
year experience. Radiology 1992 ; 183 : 773-778 
[37] Krepel UM, Van Andel GP, Van Erp WF, Breslau PJ. 
Percutaneous transluminal angioplasty of the femoro-popliteal 
artery: initial and long-term results. Radiology 
1985 ; 156 : 325-328 
[38] Lammer J, Pilger E, Decrinis M, Quehenberger F, Klein 
GE, Stark G. Pulsed excimer laser versus continuous-wave 
Nd; YAG laser versus conventional angioplasty 
of peripheral arterial occlusions: prospective, con-trolled, 
randomised trial. Lancet 1992 ; 2 : 1183-1188 
[39] Lasry JL, Boyer JC, Bories H, Kadouch R, Lagneau P. 
Résultats des endoprothèses dans les territoires ilia-ques 
: expérience à propos de 47 implantations. Arch 
Mal Coeur 1994 ; 87 : 1195-1200 
[40] Levade M, Maquin P, Rousseau H, Trocard J, Railhac 
JJ, Joffre F. Athérectomie périphérique percutanée 
avec le cathéter de Simpson. Résultats à long terme. J 
Mal Vasc 1991 ; 16 : 193-194 
[41] Liermann D, Strecker EP, Peters J. The strecker stent: 
indications and results in iliac and femoro-popliteal ar-teries. 
Cardiovasc Intervent Radiol 1992 ; 15 : 298-305 
[42] Long AL, Gaux JC, Raynaud AC et al. Infrarenal aortic 
stents: initial clinical experience and angiographic 
follow-up. Cardiovasc Intervent Radiol 1993 ; 16 : 
203-208 
[43] Long AL, Page PE, Raynaud AC, Beyssen BM, Fiessin-ger 
JN, Ducimetière P et al. Percutaneous iliac artery 
stents: angiographic long-term follow-up. Radiology 
1991 ; 180 : 771-778 
[44] Long AL, Sapoval MR, Raynaud AC et al. Endoprothè-ses 
auto-expansibles fémoro-poplitées : une implanta-tion 
de première intention à éviter. Rev Imag Med 
1992 ; 4 : 553-560 
[45] Long AL, Sapoval MR, Beyssen BM, Auguste MC, Le- 
Bras Y, Raynaud AC et al. Strecker stent implantation 
in iliac arteries: patency and predictive factors for long-term 
success. Radiology 1995 ; 194 : 739-744 
[46] Motarjeme A. Bard rotary atherectomy: two years clini-cal 
experience. Radiology 1990 ; 174 : 1084 
[47] Palmaz JC, Garcia OJ, Schatz RA, Rees CR, Roeren 
T, Richter GM et al. Placement of balloon-expandable 
intraluminal stents in iliac arteries: first 171 procedures. 
Radiology 1990 ; 174 : 969-975 
[48] Palmaz JC, Laborde JC, Rivera FJ, Encarnacion CE, 
Lutz JD, Moss JG. et al. Stenting of the iliac arteries 
with the Palmaz stent: experience from a multicenter 
trial. Cardiovasc Intervent Radiol 1992 ; 15 : 291-297 
[49] Parodi JC, Palmaz JC, Barone HD. Traitement des 
anévrysmes de l’aorte abdominale par prothèse endo-luminale 
mise en place par voie fémorale. Ann Chir 
Vasc 1991 ; 5 : 491-499 
[50] Pernes JM, Augusto MC, Hovasse D, Coppe G, Labbe 
R, Akrouf R et al. Angioplastie percutanée avec endo-prothèse 
dans les occlusions iliaques : résultats immé-diats 
et à distance. Arch Mal Coeur 1993 ; 86 : 
1711-1719 
[51] Rabbia C, Rossato D, Savio D, Margarita G. Lo stent-ing 
percutaneo nel trattamento delle lesioni steno-ostruttive 
iliache. Esperienza con stent di Palmaz in 
156 procedure. Radiol Med 1993 ; 86 : 308-320 
[52] Rousseau H, Joffre F, Puel J. Les endoprothèses arté-rielles 
: bases expérimentales et indications cliniques. 
Rev Im Med 1991 ; 3 : 413-422 
[53] Rousseau H, Puel J, Joffre F, Sigwart U, Duboucher C, 
Imbert C et al. Self-expanding endovascular prosthe-sis: 
an experimental study. Radiology 1987 ; 164 : 
709-714 
page 10
Radiodiagnostic ANGIOPLASTIE DES MEMBRES INFÉRIEURS 32-221-A-20 
[54] Rousseau H, Joffre F, Raillat C et al. Self expanding 
endovascular stent in experimental atherosclerosis: 
work in progress. Radiology 1989 ; 170 : 773-778 
[55] Rousseau H, Raillat C, Joffre F, Knight CJ, Ginestet 
MC. Treatment of femoropopliteal stenoses by means 
of self-expendable endoprostheses: midterm results. 
Radiology 1989 ; 172 : 961-964 
[56] Rutherford RB, Becker GJ. Standards for evaluating 
and reporting the results of surgical and percutaneous 
therapy for peripheral arterial disease. Radiology 
1991 ; 181 : 277-281 
[57] Siegel RJ, Gaines P, Crew JR, Cumberland DC. Clini-cal 
trial of percutaneous peripheral ultrasound angio-plasty. 
J Am Coll Cardiol 1993 ; 22 : 480-488 
[58] Simpson JB, Selmon MR, Robertson GC et al. Translu-minal 
atherectomy for occlusive peripheral diseases. 
Am J Cardiol 1988 ; 61 : 96-101 
[59] Spittel JA Jr, Nanda NC, Creager MA, Ochsner JL, Dor-ros 
G, Wexler L et al. Recommendations for peripheral 
transluminal angioplasty: training and facilities. Ameri-can 
College of Cardiology Peripheral Vascular Disease 
Committee. J Am Coll Cardiol 1993 ; 21 : 546-548 
[60] Stokes KR, Strunk HM, Campbell DR, Gibbsons GW, 
Wheeler HG, Clouse ME. Five-year results of iliac and 
femoropopliteal angioplasty in diabetic patients. 
Radiologie 1990 ; 174 : 977-982 
[61] Strecker EP, Boos IB, Hagen B. Flexible tantalum 
stents for the treatment of iliac artery lesions: long-term 
patency, complications and risk factors. Radiology 
1996 ; 199 : 641-647 
[62] Tegmeyer CJ, Hartwell GD, Selby JB, Robertson R Jr, 
Kron IL, Tribble CG. et al. Results and complications of 
angioplasty in aortoiliac disease. Circulation 1991 ; 83 
(suppl 2) : S53-S60 
[63] Tobis JM, Conroy R, Deutsch LS, Gordon I, Honye J, 
Andrews J et al. Laser-assisted versus mechanical re-canalization 
Car-diol 
of femoral arterial occlusions. Am J 1991 ; 68 : 1079-1086 
[64] Triller J, Do DD, Maddern G, Mahler F. Femoropopliteal 
artery occlusion: clinical experience with the Kensey 
catheter. Radiology 1992 ; 182 : 257-261 
[65] Van Andel GJ, VanErp WF, Krepel MM, Breslau PJ. 
Percutaneous transluminal dilatation of the iliac artery: 
long-term results. Radiology 1985 ; 156 : 321-323 
[66] Vorwerk D, Günther RW. Stent placement in iliac arte-rial 
lesions: three years of clinical experience with the 
Wallstent. Cardiovasc Intervent Radiol 1992 ; 15 : 
285-290 
[67] Vorwerk D, Günther RW, Bohndorf K, Keulers P. Stent 
placement for failed angioplasty of aortic stenoses: re-port 
two cases. Cardiovasc Intervent Radiol 1991 ; 14 : 
316-319 
[68] Vorwerk D, Günther RW, Shürmann K, Wendt G, Pe-ters 
I. et al. Primary stent placement for chronic iliac 
artery occlusions: follow-up results in 103 cases. 
Radiology 1995 ; 194 : 745-749 
[69] Vroegindeweij D, Kemper FJ, Tielbeek AV, Buth J, 
Landman G. Recurrence of stenoses following balloon 
angioplasty and Simpson atherectomy of the femoro-popliteal 
segment. A randomised comparative 1-year 
follow-up study using colour flow duplex. Eur J Vasc 
Surg 1992 ; 6 : 164-171 
[70] Walden R, Adar R, Rubinsteins ZJ, Bass A. Distribu-tion 
and symetry of arteriosclerotic lesions of the lower 
extremities: an arteriographic study of 200 limbs. Car-diovasc 
Interv Radiol 1985 ; 8 : 180-182 
[71] Wexler L. Percutaneous transluminal angioplasty of pe-ripheral 
arterial occlusions: a clinical perspective. J Am 
Coll Cardiol 1989 ; 13 : 1555-1557 
[72] Wildus DM, Osperman FA. Evaluation and percutane-ous 
management of atherosclerotic peripheral vascu-lar 
diseases. JAMA 1989 ; 261 : 3148-3154 
[73] Wilson SE, Wolf GL, Cross AP. Percutaneous translu-minal 
angioplasty versus operation for peripheral arte-riosclerosis. 
Report of a prospective randomized trial 
in a selected group of patients. J Vasc Surg 1989 ; 
9 : 19 
page 11

Contenu connexe

Tendances

Ecn gynécologie obstétrique 3e édition
Ecn gynécologie obstétrique 3e éditionEcn gynécologie obstétrique 3e édition
Ecn gynécologie obstétrique 3e éditionmisterlamine
 
EXAMEN DU NOUVEAU NE 2022.pptx
EXAMEN DU NOUVEAU NE 2022.pptxEXAMEN DU NOUVEAU NE 2022.pptx
EXAMEN DU NOUVEAU NE 2022.pptxAdamaKabore11
 
Tumeurs du rein et des voies excrétrices chez l’enfant
Tumeurs du rein et des voies excrétrices chez l’enfantTumeurs du rein et des voies excrétrices chez l’enfant
Tumeurs du rein et des voies excrétrices chez l’enfantimma-dr
 
Principes chirurgie du cancer colorectal
Principes chirurgie du cancer colorectalPrincipes chirurgie du cancer colorectal
Principes chirurgie du cancer colorectalAntoine Thicoïpé
 
NEZUKO PAROTIDE.pptx
NEZUKO PAROTIDE.pptxNEZUKO PAROTIDE.pptx
NEZUKO PAROTIDE.pptxMarieChhim1
 
Diagnostic d'une masse pancréatique
Diagnostic d'une masse pancréatiqueDiagnostic d'une masse pancréatique
Diagnostic d'une masse pancréatiqueFatimazohra Elamrani
 
Endocardite
Endocardite	Endocardite
Endocardite oncare
 
Exames de imagem na infertilidade masculina
Exames de imagem na infertilidade masculinaExames de imagem na infertilidade masculina
Exames de imagem na infertilidade masculinaSandro Esteves
 
Occlusion intestinale
Occlusion intestinaleOcclusion intestinale
Occlusion intestinaleRose De Sable
 
Tumeurs de la fosse cérébrale postérieure de l'adulte
Tumeurs de la fosse cérébrale postérieure de l'adulteTumeurs de la fosse cérébrale postérieure de l'adulte
Tumeurs de la fosse cérébrale postérieure de l'adulteimma-dr
 
DOPPLERFLUXOMETRIA OBSTETRICA
DOPPLERFLUXOMETRIA OBSTETRICADOPPLERFLUXOMETRIA OBSTETRICA
DOPPLERFLUXOMETRIA OBSTETRICAChristian Sgarbi
 
1 anatomie et semiologie rdiologique5 (version5)
1 anatomie et semiologie rdiologique5 (version5)1 anatomie et semiologie rdiologique5 (version5)
1 anatomie et semiologie rdiologique5 (version5)Med Achraf Hadj Ali
 
Infection urinaire et grossesse
Infection urinaire et grossesseInfection urinaire et grossesse
Infection urinaire et grossesseRéseau Pro Santé
 

Tendances (20)

Ecn gynécologie obstétrique 3e édition
Ecn gynécologie obstétrique 3e éditionEcn gynécologie obstétrique 3e édition
Ecn gynécologie obstétrique 3e édition
 
Ultrassom do rim
Ultrassom do rimUltrassom do rim
Ultrassom do rim
 
EXAMEN DU NOUVEAU NE 2022.pptx
EXAMEN DU NOUVEAU NE 2022.pptxEXAMEN DU NOUVEAU NE 2022.pptx
EXAMEN DU NOUVEAU NE 2022.pptx
 
Tumeurs du rein et des voies excrétrices chez l’enfant
Tumeurs du rein et des voies excrétrices chez l’enfantTumeurs du rein et des voies excrétrices chez l’enfant
Tumeurs du rein et des voies excrétrices chez l’enfant
 
Principes chirurgie du cancer colorectal
Principes chirurgie du cancer colorectalPrincipes chirurgie du cancer colorectal
Principes chirurgie du cancer colorectal
 
NEZUKO PAROTIDE.pptx
NEZUKO PAROTIDE.pptxNEZUKO PAROTIDE.pptx
NEZUKO PAROTIDE.pptx
 
Diagnostic d'une masse pancréatique
Diagnostic d'une masse pancréatiqueDiagnostic d'une masse pancréatique
Diagnostic d'une masse pancréatique
 
Endocardite
Endocardite	Endocardite
Endocardite
 
Exames de imagem na infertilidade masculina
Exames de imagem na infertilidade masculinaExames de imagem na infertilidade masculina
Exames de imagem na infertilidade masculina
 
Occlusion intestinale
Occlusion intestinaleOcclusion intestinale
Occlusion intestinale
 
Tumeurs de la fosse cérébrale postérieure de l'adulte
Tumeurs de la fosse cérébrale postérieure de l'adulteTumeurs de la fosse cérébrale postérieure de l'adulte
Tumeurs de la fosse cérébrale postérieure de l'adulte
 
DOPPLERFLUXOMETRIA OBSTETRICA
DOPPLERFLUXOMETRIA OBSTETRICADOPPLERFLUXOMETRIA OBSTETRICA
DOPPLERFLUXOMETRIA OBSTETRICA
 
1 anatomie et semiologie rdiologique5 (version5)
1 anatomie et semiologie rdiologique5 (version5)1 anatomie et semiologie rdiologique5 (version5)
1 anatomie et semiologie rdiologique5 (version5)
 
diagnostic de l'embolie pulmonaire
diagnostic de l'embolie pulmonairediagnostic de l'embolie pulmonaire
diagnostic de l'embolie pulmonaire
 
Rm (pr. latreche)
Rm (pr. latreche)Rm (pr. latreche)
Rm (pr. latreche)
 
Tep
TepTep
Tep
 
Abdome agudo
Abdome agudoAbdome agudo
Abdome agudo
 
Tumeurs abd enfant
Tumeurs abd enfantTumeurs abd enfant
Tumeurs abd enfant
 
Infection urinaire et grossesse
Infection urinaire et grossesseInfection urinaire et grossesse
Infection urinaire et grossesse
 
P79
P79P79
P79
 

En vedette

Cas cliniques imagerie par résonance magnétique génito-uri
Cas cliniques   imagerie par résonance magnétique génito-uriCas cliniques   imagerie par résonance magnétique génito-uri
Cas cliniques imagerie par résonance magnétique génito-uriimma-dr
 
Le cycle cellulaire
Le cycle cellulaireLe cycle cellulaire
Le cycle cellulaireimma-dr
 
Colpocystogramme technique et résultats
Colpocystogramme   technique et résultatsColpocystogramme   technique et résultats
Colpocystogramme technique et résultatsimma-dr
 
Techniques d’exploration d’imagerie de la jambe
Techniques d’exploration d’imagerie de la jambeTechniques d’exploration d’imagerie de la jambe
Techniques d’exploration d’imagerie de la jambeimma-dr
 
Angulation anormale du genou chez l'enfant
Angulation anormale du genou chez l'enfantAngulation anormale du genou chez l'enfant
Angulation anormale du genou chez l'enfantimma-dr
 
Tumeurs hépatiques malignes primitives cholangiocarcinome
Tumeurs hépatiques malignes primitives   cholangiocarcinome Tumeurs hépatiques malignes primitives   cholangiocarcinome
Tumeurs hépatiques malignes primitives cholangiocarcinome imma-dr
 
Arthropathies à microcristaux (à l’exception des cristaux ur
Arthropathies à microcristaux (à l’exception des cristaux urArthropathies à microcristaux (à l’exception des cristaux ur
Arthropathies à microcristaux (à l’exception des cristaux urimma-dr
 
Artériopathies non athéromateuses
Artériopathies non athéromateusesArtériopathies non athéromateuses
Artériopathies non athéromateusesimma-dr
 
Techniques de guidage en échographie interventionnelle
Techniques de guidage en échographie interventionnelleTechniques de guidage en échographie interventionnelle
Techniques de guidage en échographie interventionnelleimma-dr
 
Techniques d’imagerie dans l’exploration des pathologies art
Techniques d’imagerie dans l’exploration des pathologies artTechniques d’imagerie dans l’exploration des pathologies art
Techniques d’imagerie dans l’exploration des pathologies artimma-dr
 
Tumeurs hémisphériques intracrâniennes
Tumeurs hémisphériques intracrâniennesTumeurs hémisphériques intracrâniennes
Tumeurs hémisphériques intracrâniennesimma-dr
 
Accidents et complications médicolégales en imagerie digesti
Accidents et complications médicolégales en imagerie digestiAccidents et complications médicolégales en imagerie digesti
Accidents et complications médicolégales en imagerie digestiimma-dr
 
Cardiopathies par obstacle du cœur droit
Cardiopathies par obstacle du cœur droitCardiopathies par obstacle du cœur droit
Cardiopathies par obstacle du cœur droitimma-dr
 
Aplasies et hypoplasies squelettiques congénitales de jambe
Aplasies et hypoplasies squelettiques congénitales de jambeAplasies et hypoplasies squelettiques congénitales de jambe
Aplasies et hypoplasies squelettiques congénitales de jambeimma-dr
 
Techniques d’opacification radiologique directe des voies ex
Techniques d’opacification radiologique directe des voies exTechniques d’opacification radiologique directe des voies ex
Techniques d’opacification radiologique directe des voies eximma-dr
 
Techniques d’angiographie par résonance magnétique et bases
Techniques d’angiographie par résonance magnétique et bases Techniques d’angiographie par résonance magnétique et bases
Techniques d’angiographie par résonance magnétique et bases imma-dr
 
Traitements percutanés des tumeurs hépatiques
Traitements percutanés des tumeurs hépatiquesTraitements percutanés des tumeurs hépatiques
Traitements percutanés des tumeurs hépatiquesimma-dr
 
Anomalies du retour veineux systémique
Anomalies du retour veineux systémiqueAnomalies du retour veineux systémique
Anomalies du retour veineux systémiqueimma-dr
 
La tumeur de brenner est une lésion ovarienne rare représentant 1 à 2
La tumeur de brenner est une lésion ovarienne rare représentant 1 à 2La tumeur de brenner est une lésion ovarienne rare représentant 1 à 2
La tumeur de brenner est une lésion ovarienne rare représentant 1 à 2imma-dr
 

En vedette (20)

Cas cliniques imagerie par résonance magnétique génito-uri
Cas cliniques   imagerie par résonance magnétique génito-uriCas cliniques   imagerie par résonance magnétique génito-uri
Cas cliniques imagerie par résonance magnétique génito-uri
 
Le cycle cellulaire
Le cycle cellulaireLe cycle cellulaire
Le cycle cellulaire
 
Colpocystogramme technique et résultats
Colpocystogramme   technique et résultatsColpocystogramme   technique et résultats
Colpocystogramme technique et résultats
 
Techniques d’exploration d’imagerie de la jambe
Techniques d’exploration d’imagerie de la jambeTechniques d’exploration d’imagerie de la jambe
Techniques d’exploration d’imagerie de la jambe
 
Angulation anormale du genou chez l'enfant
Angulation anormale du genou chez l'enfantAngulation anormale du genou chez l'enfant
Angulation anormale du genou chez l'enfant
 
Tumeurs hépatiques malignes primitives cholangiocarcinome
Tumeurs hépatiques malignes primitives   cholangiocarcinome Tumeurs hépatiques malignes primitives   cholangiocarcinome
Tumeurs hépatiques malignes primitives cholangiocarcinome
 
Arthropathies à microcristaux (à l’exception des cristaux ur
Arthropathies à microcristaux (à l’exception des cristaux urArthropathies à microcristaux (à l’exception des cristaux ur
Arthropathies à microcristaux (à l’exception des cristaux ur
 
Artériopathies non athéromateuses
Artériopathies non athéromateusesArtériopathies non athéromateuses
Artériopathies non athéromateuses
 
Techniques de guidage en échographie interventionnelle
Techniques de guidage en échographie interventionnelleTechniques de guidage en échographie interventionnelle
Techniques de guidage en échographie interventionnelle
 
Techniques d’imagerie dans l’exploration des pathologies art
Techniques d’imagerie dans l’exploration des pathologies artTechniques d’imagerie dans l’exploration des pathologies art
Techniques d’imagerie dans l’exploration des pathologies art
 
Tumeurs hémisphériques intracrâniennes
Tumeurs hémisphériques intracrâniennesTumeurs hémisphériques intracrâniennes
Tumeurs hémisphériques intracrâniennes
 
Accidents et complications médicolégales en imagerie digesti
Accidents et complications médicolégales en imagerie digestiAccidents et complications médicolégales en imagerie digesti
Accidents et complications médicolégales en imagerie digesti
 
Cardiopathies par obstacle du cœur droit
Cardiopathies par obstacle du cœur droitCardiopathies par obstacle du cœur droit
Cardiopathies par obstacle du cœur droit
 
Aplasies et hypoplasies squelettiques congénitales de jambe
Aplasies et hypoplasies squelettiques congénitales de jambeAplasies et hypoplasies squelettiques congénitales de jambe
Aplasies et hypoplasies squelettiques congénitales de jambe
 
ramadan
ramadanramadan
ramadan
 
Techniques d’opacification radiologique directe des voies ex
Techniques d’opacification radiologique directe des voies exTechniques d’opacification radiologique directe des voies ex
Techniques d’opacification radiologique directe des voies ex
 
Techniques d’angiographie par résonance magnétique et bases
Techniques d’angiographie par résonance magnétique et bases Techniques d’angiographie par résonance magnétique et bases
Techniques d’angiographie par résonance magnétique et bases
 
Traitements percutanés des tumeurs hépatiques
Traitements percutanés des tumeurs hépatiquesTraitements percutanés des tumeurs hépatiques
Traitements percutanés des tumeurs hépatiques
 
Anomalies du retour veineux systémique
Anomalies du retour veineux systémiqueAnomalies du retour veineux systémique
Anomalies du retour veineux systémique
 
La tumeur de brenner est une lésion ovarienne rare représentant 1 à 2
La tumeur de brenner est une lésion ovarienne rare représentant 1 à 2La tumeur de brenner est une lésion ovarienne rare représentant 1 à 2
La tumeur de brenner est une lésion ovarienne rare représentant 1 à 2
 

Similaire à Angioplastie des membres inférieurs

clasificationslesions.pdf cancer digestive
clasificationslesions.pdf cancer digestiveclasificationslesions.pdf cancer digestive
clasificationslesions.pdf cancer digestivemadiassakonate1
 
DP- Académie Nationale de Chirurgie_11 janvier 2023
DP- Académie Nationale de Chirurgie_11 janvier 2023 DP- Académie Nationale de Chirurgie_11 janvier 2023
DP- Académie Nationale de Chirurgie_11 janvier 2023 pbcom1998
 
Non Cardiac Surgery For Adults With Congenital Heart
Non Cardiac Surgery For Adults With Congenital HeartNon Cardiac Surgery For Adults With Congenital Heart
Non Cardiac Surgery For Adults With Congenital HeartAhmed Shalabi
 
Cardiomyopathie hypertrophique
Cardiomyopathie hypertrophiqueCardiomyopathie hypertrophique
Cardiomyopathie hypertrophiqueimma-dr
 
La prise en charge du pied diabétique
La prise en charge du pied diabétiqueLa prise en charge du pied diabétique
La prise en charge du pied diabétiquesamegoroff
 
Ips: dépistage de l'artérite des membres inférieurs
Ips: dépistage de l'artérite des membres inférieursIps: dépistage de l'artérite des membres inférieurs
Ips: dépistage de l'artérite des membres inférieursPascal Boulet
 
Les traumatismes thoraciques fermés graves
Les traumatismes thoraciques fermés gravesLes traumatismes thoraciques fermés graves
Les traumatismes thoraciques fermés gravesAbryda Aity
 
Angioplastie coronaire
Angioplastie coronaireAngioplastie coronaire
Angioplastie coronaireimma-dr
 
Angioplastie coronaire
Angioplastie coronaireAngioplastie coronaire
Angioplastie coronaireimma-dr
 
02.neuro_radiologie.pdf
02.neuro_radiologie.pdf02.neuro_radiologie.pdf
02.neuro_radiologie.pdfOnLine68
 
traumatisme abdominaux.pdf cours a minima
traumatisme abdominaux.pdf cours a minimatraumatisme abdominaux.pdf cours a minima
traumatisme abdominaux.pdf cours a minimamadiassakonate1
 
Contusions hépatiques diagnostic et traitement conservateu
Contusions hépatiques   diagnostic et traitement conservateuContusions hépatiques   diagnostic et traitement conservateu
Contusions hépatiques diagnostic et traitement conservateuimma-dr
 
A qui proposer une angioplastie carotidienne en 2011
A qui proposer une angioplastie carotidienne en 2011A qui proposer une angioplastie carotidienne en 2011
A qui proposer une angioplastie carotidienne en 2011oussama El-h
 
A qui proposer une angioplastie carotidienne en 2011
A qui proposer une angioplastie carotidienne en 2011A qui proposer une angioplastie carotidienne en 2011
A qui proposer une angioplastie carotidienne en 2011oussama El-h
 
Coarctation Aortique
Coarctation AortiqueCoarctation Aortique
Coarctation AortiqueMede Space
 

Similaire à Angioplastie des membres inférieurs (20)

Doc1
Doc1Doc1
Doc1
 
clasificationslesions.pdf cancer digestive
clasificationslesions.pdf cancer digestiveclasificationslesions.pdf cancer digestive
clasificationslesions.pdf cancer digestive
 
DP- Académie Nationale de Chirurgie_11 janvier 2023
DP- Académie Nationale de Chirurgie_11 janvier 2023 DP- Académie Nationale de Chirurgie_11 janvier 2023
DP- Académie Nationale de Chirurgie_11 janvier 2023
 
Non Cardiac Surgery For Adults With Congenital Heart
Non Cardiac Surgery For Adults With Congenital HeartNon Cardiac Surgery For Adults With Congenital Heart
Non Cardiac Surgery For Adults With Congenital Heart
 
Cardiomyopathie hypertrophique
Cardiomyopathie hypertrophiqueCardiomyopathie hypertrophique
Cardiomyopathie hypertrophique
 
La prise en charge du pied diabétique
La prise en charge du pied diabétiqueLa prise en charge du pied diabétique
La prise en charge du pied diabétique
 
Ips: dépistage de l'artérite des membres inférieurs
Ips: dépistage de l'artérite des membres inférieursIps: dépistage de l'artérite des membres inférieurs
Ips: dépistage de l'artérite des membres inférieurs
 
Les traumatismes thoraciques fermés graves
Les traumatismes thoraciques fermés gravesLes traumatismes thoraciques fermés graves
Les traumatismes thoraciques fermés graves
 
Angioplastie coronaire
Angioplastie coronaireAngioplastie coronaire
Angioplastie coronaire
 
Angioplastie coronaire
Angioplastie coronaireAngioplastie coronaire
Angioplastie coronaire
 
Has aomi 2010-10
Has aomi 2010-10Has aomi 2010-10
Has aomi 2010-10
 
02.neuro_radiologie.pdf
02.neuro_radiologie.pdf02.neuro_radiologie.pdf
02.neuro_radiologie.pdf
 
traumatisme abdominaux.pdf cours a minima
traumatisme abdominaux.pdf cours a minimatraumatisme abdominaux.pdf cours a minima
traumatisme abdominaux.pdf cours a minima
 
AnéVrysme Bf
AnéVrysme BfAnéVrysme Bf
AnéVrysme Bf
 
Contusions hépatiques diagnostic et traitement conservateu
Contusions hépatiques   diagnostic et traitement conservateuContusions hépatiques   diagnostic et traitement conservateu
Contusions hépatiques diagnostic et traitement conservateu
 
Le parcours de soins du patient arthrosique
Le parcours de soins du patient arthrosiqueLe parcours de soins du patient arthrosique
Le parcours de soins du patient arthrosique
 
A qui proposer une angioplastie carotidienne en 2011
A qui proposer une angioplastie carotidienne en 2011A qui proposer une angioplastie carotidienne en 2011
A qui proposer une angioplastie carotidienne en 2011
 
A qui proposer une angioplastie carotidienne en 2011
A qui proposer une angioplastie carotidienne en 2011A qui proposer une angioplastie carotidienne en 2011
A qui proposer une angioplastie carotidienne en 2011
 
Coarctation Aortique
Coarctation AortiqueCoarctation Aortique
Coarctation Aortique
 
Séance 1 aomi
Séance 1 aomiSéance 1 aomi
Séance 1 aomi
 

Plus de imma-dr

Résumé anatomie pathologique
Résumé anatomie pathologiqueRésumé anatomie pathologique
Résumé anatomie pathologiqueimma-dr
 
Dysplasies osseuses identifiables à la naissance
Dysplasies osseuses identifiables à la naissanceDysplasies osseuses identifiables à la naissance
Dysplasies osseuses identifiables à la naissanceimma-dr
 
Duplications coliques
Duplications coliquesDuplications coliques
Duplications coliquesimma-dr
 
Du magnétisme du proton au signal par résonance magnétique n
Du magnétisme du proton au signal par résonance magnétique nDu magnétisme du proton au signal par résonance magnétique n
Du magnétisme du proton au signal par résonance magnétique nimma-dr
 
Doppler transcrânien
Doppler transcrânienDoppler transcrânien
Doppler transcrânienimma-dr
 
Doppler de l’appareil urinaire
Doppler de l’appareil urinaireDoppler de l’appareil urinaire
Doppler de l’appareil urinaireimma-dr
 
Diverticules œsophagiens
Diverticules œsophagiensDiverticules œsophagiens
Diverticules œsophagiensimma-dr
 
Diagnostic de l’infection virale fœtale échographie et tec
Diagnostic de l’infection virale fœtale   échographie et tecDiagnostic de l’infection virale fœtale   échographie et tec
Diagnostic de l’infection virale fœtale échographie et tecimma-dr
 
Diagnostic anténatal des uropathies malformatives
Diagnostic anténatal des uropathies malformativesDiagnostic anténatal des uropathies malformatives
Diagnostic anténatal des uropathies malformativesimma-dr
 
Diagnostic anténatal des cardiopathies congénitales
Diagnostic anténatal des cardiopathies congénitalesDiagnostic anténatal des cardiopathies congénitales
Diagnostic anténatal des cardiopathies congénitalesimma-dr
 
Déminéralisation osseuse chez l’enfant
Déminéralisation osseuse chez l’enfantDéminéralisation osseuse chez l’enfant
Déminéralisation osseuse chez l’enfantimma-dr
 
Coronarographie
CoronarographieCoronarographie
Coronarographieimma-dr
 
Conduite à tenir devant une masse focale hépatique
Conduite à tenir devant une masse focale hépatiqueConduite à tenir devant une masse focale hépatique
Conduite à tenir devant une masse focale hépatiqueimma-dr
 
Coloscopie virtuelle par scanner
Coloscopie virtuelle par scannerColoscopie virtuelle par scanner
Coloscopie virtuelle par scannerimma-dr
 
Cathétérisme cardiaque, angiocardiographie et coronarographi
Cathétérisme cardiaque, angiocardiographie et coronarographiCathétérisme cardiaque, angiocardiographie et coronarographi
Cathétérisme cardiaque, angiocardiographie et coronarographiimma-dr
 
Cas cliniques urgences génito-urinaires
Cas cliniques   urgences génito-urinairesCas cliniques   urgences génito-urinaires
Cas cliniques urgences génito-urinairesimma-dr
 
Cardiopathies par obstacle du cœur gauche
Cardiopathies par obstacle du cœur gaucheCardiopathies par obstacle du cœur gauche
Cardiopathies par obstacle du cœur gaucheimma-dr
 
Biométrie fœtale standards de croissance et croissance ind
Biométrie fœtale   standards de croissance et croissance indBiométrie fœtale   standards de croissance et croissance ind
Biométrie fœtale standards de croissance et croissance indimma-dr
 
Atteintes osseuses dans le myélome
Atteintes osseuses dans le myélomeAtteintes osseuses dans le myélome
Atteintes osseuses dans le myélomeimma-dr
 
Aspects radiologiques de l'atteinte du tube digestif au cour
Aspects radiologiques de l'atteinte du tube digestif au courAspects radiologiques de l'atteinte du tube digestif au cour
Aspects radiologiques de l'atteinte du tube digestif au courimma-dr
 

Plus de imma-dr (20)

Résumé anatomie pathologique
Résumé anatomie pathologiqueRésumé anatomie pathologique
Résumé anatomie pathologique
 
Dysplasies osseuses identifiables à la naissance
Dysplasies osseuses identifiables à la naissanceDysplasies osseuses identifiables à la naissance
Dysplasies osseuses identifiables à la naissance
 
Duplications coliques
Duplications coliquesDuplications coliques
Duplications coliques
 
Du magnétisme du proton au signal par résonance magnétique n
Du magnétisme du proton au signal par résonance magnétique nDu magnétisme du proton au signal par résonance magnétique n
Du magnétisme du proton au signal par résonance magnétique n
 
Doppler transcrânien
Doppler transcrânienDoppler transcrânien
Doppler transcrânien
 
Doppler de l’appareil urinaire
Doppler de l’appareil urinaireDoppler de l’appareil urinaire
Doppler de l’appareil urinaire
 
Diverticules œsophagiens
Diverticules œsophagiensDiverticules œsophagiens
Diverticules œsophagiens
 
Diagnostic de l’infection virale fœtale échographie et tec
Diagnostic de l’infection virale fœtale   échographie et tecDiagnostic de l’infection virale fœtale   échographie et tec
Diagnostic de l’infection virale fœtale échographie et tec
 
Diagnostic anténatal des uropathies malformatives
Diagnostic anténatal des uropathies malformativesDiagnostic anténatal des uropathies malformatives
Diagnostic anténatal des uropathies malformatives
 
Diagnostic anténatal des cardiopathies congénitales
Diagnostic anténatal des cardiopathies congénitalesDiagnostic anténatal des cardiopathies congénitales
Diagnostic anténatal des cardiopathies congénitales
 
Déminéralisation osseuse chez l’enfant
Déminéralisation osseuse chez l’enfantDéminéralisation osseuse chez l’enfant
Déminéralisation osseuse chez l’enfant
 
Coronarographie
CoronarographieCoronarographie
Coronarographie
 
Conduite à tenir devant une masse focale hépatique
Conduite à tenir devant une masse focale hépatiqueConduite à tenir devant une masse focale hépatique
Conduite à tenir devant une masse focale hépatique
 
Coloscopie virtuelle par scanner
Coloscopie virtuelle par scannerColoscopie virtuelle par scanner
Coloscopie virtuelle par scanner
 
Cathétérisme cardiaque, angiocardiographie et coronarographi
Cathétérisme cardiaque, angiocardiographie et coronarographiCathétérisme cardiaque, angiocardiographie et coronarographi
Cathétérisme cardiaque, angiocardiographie et coronarographi
 
Cas cliniques urgences génito-urinaires
Cas cliniques   urgences génito-urinairesCas cliniques   urgences génito-urinaires
Cas cliniques urgences génito-urinaires
 
Cardiopathies par obstacle du cœur gauche
Cardiopathies par obstacle du cœur gaucheCardiopathies par obstacle du cœur gauche
Cardiopathies par obstacle du cœur gauche
 
Biométrie fœtale standards de croissance et croissance ind
Biométrie fœtale   standards de croissance et croissance indBiométrie fœtale   standards de croissance et croissance ind
Biométrie fœtale standards de croissance et croissance ind
 
Atteintes osseuses dans le myélome
Atteintes osseuses dans le myélomeAtteintes osseuses dans le myélome
Atteintes osseuses dans le myélome
 
Aspects radiologiques de l'atteinte du tube digestif au cour
Aspects radiologiques de l'atteinte du tube digestif au courAspects radiologiques de l'atteinte du tube digestif au cour
Aspects radiologiques de l'atteinte du tube digestif au cour
 

Dernier

Le rôle central de la médecine interne dans l’évolution des systèmes de santé...
Le rôle central de la médecine interne dans l’évolution des systèmes de santé...Le rôle central de la médecine interne dans l’évolution des systèmes de santé...
Le rôle central de la médecine interne dans l’évolution des systèmes de santé...Khadija Moussayer
 
Dr MEHRI TURKI IMEN - Traitement du double menton : Une nouvelle technique tu...
Dr MEHRI TURKI IMEN - Traitement du double menton : Une nouvelle technique tu...Dr MEHRI TURKI IMEN - Traitement du double menton : Une nouvelle technique tu...
Dr MEHRI TURKI IMEN - Traitement du double menton : Une nouvelle technique tu...Aymen Masri
 
CHANGEMENT DE PANSEMENT et quelques types .pptx
CHANGEMENT DE PANSEMENT et quelques types .pptxCHANGEMENT DE PANSEMENT et quelques types .pptx
CHANGEMENT DE PANSEMENT et quelques types .pptxKawTar253413
 
Biologie moléculaire_S6_ première partie .pptx
Biologie moléculaire_S6_ première partie .pptxBiologie moléculaire_S6_ première partie .pptx
Biologie moléculaire_S6_ première partie .pptxrababouerdighi
 
LA POLYARTHRITE RHUMATOIDE, UNE AMELIORATION DE LA PRISE EN CHARGE AVEC NOTAM...
LA POLYARTHRITE RHUMATOIDE, UNE AMELIORATION DE LA PRISE EN CHARGE AVEC NOTAM...LA POLYARTHRITE RHUMATOIDE, UNE AMELIORATION DE LA PRISE EN CHARGE AVEC NOTAM...
LA POLYARTHRITE RHUMATOIDE, UNE AMELIORATION DE LA PRISE EN CHARGE AVEC NOTAM...Khadija Moussayer
 
《购买维多利亚大学学历本科学位证书》
《购买维多利亚大学学历本科学位证书》《购买维多利亚大学学历本科学位证书》
《购买维多利亚大学学历本科学位证书》rnrncn29
 
Module 10 Causerie educative en planification familiale.pptx
Module 10 Causerie educative en planification familiale.pptxModule 10 Causerie educative en planification familiale.pptx
Module 10 Causerie educative en planification familiale.pptxOuedraogoSoumaila3
 
Résultats de la seconde vague du baromètre de la santé connectée 2024
Résultats de la seconde vague du baromètre de la santé connectée 2024Résultats de la seconde vague du baromètre de la santé connectée 2024
Résultats de la seconde vague du baromètre de la santé connectée 2024benj_2
 

Dernier (8)

Le rôle central de la médecine interne dans l’évolution des systèmes de santé...
Le rôle central de la médecine interne dans l’évolution des systèmes de santé...Le rôle central de la médecine interne dans l’évolution des systèmes de santé...
Le rôle central de la médecine interne dans l’évolution des systèmes de santé...
 
Dr MEHRI TURKI IMEN - Traitement du double menton : Une nouvelle technique tu...
Dr MEHRI TURKI IMEN - Traitement du double menton : Une nouvelle technique tu...Dr MEHRI TURKI IMEN - Traitement du double menton : Une nouvelle technique tu...
Dr MEHRI TURKI IMEN - Traitement du double menton : Une nouvelle technique tu...
 
CHANGEMENT DE PANSEMENT et quelques types .pptx
CHANGEMENT DE PANSEMENT et quelques types .pptxCHANGEMENT DE PANSEMENT et quelques types .pptx
CHANGEMENT DE PANSEMENT et quelques types .pptx
 
Biologie moléculaire_S6_ première partie .pptx
Biologie moléculaire_S6_ première partie .pptxBiologie moléculaire_S6_ première partie .pptx
Biologie moléculaire_S6_ première partie .pptx
 
LA POLYARTHRITE RHUMATOIDE, UNE AMELIORATION DE LA PRISE EN CHARGE AVEC NOTAM...
LA POLYARTHRITE RHUMATOIDE, UNE AMELIORATION DE LA PRISE EN CHARGE AVEC NOTAM...LA POLYARTHRITE RHUMATOIDE, UNE AMELIORATION DE LA PRISE EN CHARGE AVEC NOTAM...
LA POLYARTHRITE RHUMATOIDE, UNE AMELIORATION DE LA PRISE EN CHARGE AVEC NOTAM...
 
《购买维多利亚大学学历本科学位证书》
《购买维多利亚大学学历本科学位证书》《购买维多利亚大学学历本科学位证书》
《购买维多利亚大学学历本科学位证书》
 
Module 10 Causerie educative en planification familiale.pptx
Module 10 Causerie educative en planification familiale.pptxModule 10 Causerie educative en planification familiale.pptx
Module 10 Causerie educative en planification familiale.pptx
 
Résultats de la seconde vague du baromètre de la santé connectée 2024
Résultats de la seconde vague du baromètre de la santé connectée 2024Résultats de la seconde vague du baromètre de la santé connectée 2024
Résultats de la seconde vague du baromètre de la santé connectée 2024
 

Angioplastie des membres inférieurs

  • 1. 32-221-A-20 Angioplastie des membres inférieurs JP Cercueil D Krausé F Guy H Rousseau F Joffre R é s u m é. – L’angioplastie est aujourd’hui un geste ordinaire dans le traitement de l’artérite des membres inférieurs. Nous décrivons le principe et les différentes étapes pour réaliser une procédure correctement. Nous discutons ensuite les principales indications en fonction de la localisation et du type de sténose ou d’occlusion. Les complications et le moyen de les prévenir sont envisagés. Un chapitre est consacré aux endoprothèses. Les résultats sont étudiés à moyen et long termes en fonction des localisations des lésions. © 1999, Elsevier, Paris. Introduction L’artériopathie ou « artérite » des membres inférieurs regroupe un ensemble de lésions de la paroi artérielle d’origine athéromateuse. Celles-ci entraînent une diminution du calibre artériel, pouvant aller jusqu’à l’occlusion complète. La définition de l’athérome est anatomopathologique, associant remaniements de l’intima, des artères de gros et moyen calibres avec accumulation locale des lipides, glucides, produits sanguins et tissus fibreux associés à des dépôts calciques. L’artériopathie des membres inférieurs connaît des modifications profondes aussi bien dans son diagnostic que dans ses possibilités thérapeutiques. Deux explorations paracliniques dominent le bilan avant tout geste thérapeutique : – l’échographie couplée au doppler est capable de juger du siège d’une sténose ou d’une occlusion, et surtout de bien évaluer la perfusion distale par la mesure de l’index systolique [5] ; – l’artériographie est devenue très performante, quasi ambulatoire, avec généralisation des sondes de diagnostic 4F et surtout des techniques radiologiques de numérisation dynamique ; elle est capable d’apporter des renseignements sur toute la morphologie de l’arbre artériel, du membre inférieur, depuis l’aorte jusqu’aux artères plantaires et pédieuses, en visualisant parfaitement l’ensemble des collatérales éventuelles [70]. Jean-Pierre Cercueil : Praticien hospitalier. Denis Krausé : Professeur des Universités, praticien hospitalier. France Guy : Assistant-chef de clinique. Service de radiologie et d’imagerie médicale, centre hospitalier universitaire « le Bocage », 2, boulevard du Maréchal-de-Lattre-de-Tassigny, 21034 Dijon cedex, France. Hervé Rousseau : Professeur des Universités, praticien hospitalier. Francis Joffre : Professeur des Universités, praticien hospitalier. Service de radiologie, radiologie générale et interventionnelle, centre hospitalier universitaire de Rangueil, 1, avenue Jean-Poulhès, 31054 Toulouse cedex, France. Toute référence à cet article doit porter la mention : Cercueil JP, Krausé D, Guy F, Rousseau H et Joffre F. Angioplastie des membres inférieurs. Encycl Méd Chir (Elsevier, Paris), Radiodiagnostic – Coeur-Poumon, 32-221-A-20, 1999, 11 p. Les débuts de l’angioplastie ont été marqués par Dotter et Judkins dès 1964 [19]. En Europe, Gruentzig [23] développe l’angioplastie coronarienne et les cathéters à double lumière, la deuxième lumière servant à l’insufflation du ballonnet (1974). Zeitler développe en Allemagne, l’angioplastie périphérique. En France, les angioplasties ont débuté un peu plus tardivement (1978). Les initiateurs furent Cécile et Joffre [29]. Progressivement, les traitements percutanés se sont lentement imposés pour trouver une place dominante aux côtés des traitements médicaux et chirurgicaux. Depuis 20 ans, l’angioplastie par ballonnet est la technique de référence. Une évolution importante a été apportée par les endoprothèses. Elles prennent actuellement une place non négligeable dans le traitement des lésions proximales, en particulier à l’étage aorto-iliaque. L’apparente facilité du geste percutané, sa rapidité, son efficacité souvent quasi immédiate ne doivent pas faire perdre de vue le problème majeur de l’artériopathie des membres inférieurs. Il s’agit d’une maladie générale, dont la sténose localisée ou l’occlusion n’est que l’un des modes de révélation ou d’expression d’une atteinte artérielle diffuse. Il faut s’acharner à corriger, pour le moyen et le long cours, les habitudes hygiénodiététiques. La prise en charge médicale de l’intoxication tabagique, de l’hypertension artérielle, des dyslipidémies, du diabète constituent la meilleure efficacité à long terme dans l’évolution de l’« artérite » [12]. Artériopathie oblitérante des membres inférieurs Clinique La sévérité clinique d’une artériopathie oblitérante chronique des membres inférieurs reste basée sur la classification de Leriche et Fontaine. – Le stade I est asymptomatique pour des efforts courants sans signes fonctionnels. – Le stade II correspond à une claudication intermittente des membres inférieurs. À ce stade, l’organisme est incapable de compenser l’augmentation des lésions circulatoires liées à l’effort. Les stades II peuvent être divisés en deux sous-groupes selon que la claudication est inférieure ou supérieure à 50 m. © Elsevier, Paris ENCYCLOPÉDIE MÉDICO-CHIRURGICALE 32-221-A-20
  • 2. 32-221-A-20 ANGIOPLASTIE DES MEMBRES INFÉRIEURS Radiodiagnostic – Le stade III, les douleurs de décubitus qui apparaissent classiquement à l’avant-pied sont calmées par la verticalisation du membre inférieur. Elles traduisent un état ischémique persistant au repos.Au stade III fort, le patient passe la nuit assis au fauteuil. – Le stade IV est celui des troubles trophiques touchant essentiellement les orteils. Il faut distinguer les vrais stades IV où le trouble trophique apparaît spontanément, des faux stades IV liés à une lésion traumatique qui ne guérit pas en raison de l’artérite. Á ces critères purement cliniques, il est possible d’intégrer des critères hémodynamiques. On parlera alors de stade d’ischémie d’effort : le sujet est asymptomatique ou claudicant ; l’indice de pression à la cheville quantifie la perte de charge. Les index se situent en général entre 0,7 et 0,95 [4]. Au stade d’ischémie permanente, le patient présente des douleurs de décubitus ou un trouble trophique ; et la TcPO2 (mesure transcutanée de la pression partielle d’oxygène) [14, 21] à l’avant-pied en décubitus est inférieure à 40 mmHg. Le pronostic est d’autant plus sombre que la TcPO2 est basse et moins sensible à l’inhalation d’oxygène [5]. Enfin, l’ischémie critique répond aux critères suivants [13, 20] : douleurs de repos avec antalgiques depuis au moins 2 semaines et/ou ulcération du pied et des orteils avec pression systolique à la cheville inférieure à 50 mmHg. La nécessité de sauver le membre impose un traitement rapide et direct sur la lésion. Les besoins de standards d’appréciation clinique plus précis se sont lentement imposés aux cliniciens qui ont à charge les patients atteints d’artérite des membres inférieurs, aussi bien pour l’évolution initiale que pour l’appréciation du geste thérapeutique ultérieurement. Ainsi, Rutherford et la société de chirurgie vasculaire nord-américaine proposent un certain nombre de standardisations cliniques, hémodynamiques et morphologiques afin de rendre plus homogène l’évaluation des différentes thérapeutiques (tableaux I, II). Physiopathologie de l’athérome Plaque athéromateuse La maladie athéromateuse est une atteinte diffuse des axes artériels. Au stade de début, il se produit une strie lipidique sous forme d’une trace jaunâtre, qui siège dans la partie superficielle de l’intima, immédiatement sous l’endothélium. Il s’agit de dépôts de lipides pour l’essentiel. Ultérieurement, une coque fibreuse remplie de liquide et de débris cellulaires constitue la plaque d’athérome fibrinolipidique. Elle fait saillie dans la lumière artérielle qui va progressivement se réduire. La sténose devient hémodynamiquement significative lorsque la réduction de calibre est supérieure à 70 %. L’hémorragie intraplaque peut entraîner une aggravation brutale de la sténose et aboutir à son oblitération. L’ulcération de la plaque d’athérome expose au risque supplémentaire d’occlusion et de migration embolique à distance. Cela est responsable d’une dégradation du lit d’aval souvent à bas bruit. La destruction progressive de la paroi peut aboutir également à un anévrisme artériel. Facteurs de risques La maladie athéromateuse s’intègre dans un ensemble de facteurs de risques dont l’importance n’est plus à rappeler. Le tabagisme est présent chez 90 à 98 %des artéritiques. Ce facteur est considéré comme étant le risque majeur. Les autres facteurs favorisants importants sont l’hypertension artérielle, les taux plasmatiques élevés de cholestérol et de lipoprotéines sanguines (40 % des artéritiques). D’autres facteurs sont classiques comme le diabète, l’obésité, le stress, la sédentarité, et l’âge. Répartition des lésions sténosantes La répartition va dépendre des facteurs et de l’étiologie ; les lésions sont souvent symétriques et affectent, par ordre de fréquence croissant : l’artère fémorale superficielle, les artères iliaques, les artères tibiales, enfin la fémorale profonde. L’artériopathie du sujet jeune touche plutôt l’étage aorto-iliaque, alors que les lésions périphériques touchent plutôt le sujet âgé et le diabétique. Les plaques d’athérome ont tendance à se développer dans les zones de turbulence maximale comme les bifurcations vasculaires (trépied fémoral, bifurcation iliaque) et sur les artères de passage comme l’artère fémorale superficielle ou poplitée. Les artères intramusculaires massées en permanence par l’activité physique ne développent des lésions sténosantes que tardivement. Généralités sur l’angioplastie Mécanismes Ils ont été la source de controverses nombreuses. Les études expérimentales ont permis de comprendre que le matériel athéromateux peut être solide ou même semi-liquide. Il est donc possible en fait de remodeler et de modifier une partie de la plaque dans la paroi même du vaisseau. Ceci est valable s’il n’y a pas de sclérose ou de calcifications anciennes. En fait, les examens établis sur cadavres et sur modèles animaux ont démontré qu’il y a tout d’abord un étirement de l’artère saine en regard de la plaque ; il s’agit en fait d’un étirement des fibres musculaires lisses de la média. De manière associée, il se produit une rupture, une déchirure littéralement de la plaque d’athérome et une déformation de Tableau I. – Corrélation classification Leriche Fontaine/Rutherford. Stades Fontaine Catégorie Clinique Exploration fonctionnelle I 0 Asymptomatique Normal. Épreuve d’effort normale Pas de trouble hémodynamique I Claudication légère Épreuve d’effort normale Pression à la cheville supérieure à 50 mmHg mais plus basse de 25 mm qu’au repos II 2 Claudication modérée Entre les deux 3 Claudication sévère Épreuve d’effort incomplète pression à la cheville inférieure à 50 mmHg à l’effort III 4 Douleur de décubitus Pression à la cheville au repos supérieure à 60 mmHg. Pléthysmographie peu modulée au plâtre Pression au gros orteil inférieure à 40 mmHg IV 5 Nécrose mineure Pression à la cheville inférieure à 40 mmHg Gangrène localisée Pression au gros orteil inférieure à 30 mmHg OEdème diffus du pied Pléthysmographie plate 6 Perte de tissu importante s’étendant aux métatarsiens Pléthysmographie plate Sauvetage du pied difficile Tableau II. – Classification lésionnelle. Stade de la sévérité des lésions pour les angioplasties périphériques (Rutherford, Alix). Type A Lésion localisée inférieure à 2 cmde longueur, concentrique, régulière, non calcifiée Type B1 Lésion de 3 à 10 cm, majorité des aspects plus près du type A Type B2 Lésions de 3 à 10 cm. Critères plus proches du type C Type C Lésions diffuses supérieure à 10 cm de long, excentrées, ulcérées au polypoïde nettement calcifié page 2
  • 3. Radiodiagnostic ANGIOPLASTIE DES MEMBRES INFÉRIEURS 32-221-A-20 l’endothélium. La plaque est littéralement impactée dans la paroi artérielle. Après distension par le ballonnet, la média est intéressée, il se produit une élongation, une rupture des fibres élastiques et des cellules musculaires lisses de la tunique, même l’adventice peut d’ailleurs être lésée. Les facteurs principaux d’action de l’angioplastie sont donc les suivants : rupture de la plaque d’athérome, dissection pariétale, le tout aboutissant à une fissuration, à une fracture du matériel. Secondairement, il s’ensuit des phénomènes de réparation qui entraînent une adhésion, une agrégation plaquettaire et une prolifération de cellules musculaires lisses au niveau de l’intima et de la média traumatisée ; le tout aboutissant à un néoendothélium. L’élargissement de la lumière obtenu est durable, une néo-intima va se former ainsi qu’une sclérose. Ces processus cicatriciels peuvent se comparer à ce qui est observé après endartériectomie chirurgicale. Les défauts de dissection intimale après insufflation peuvent, dans une certaine mesure, expliquer les resténoses ; l’ensemble de ces phénomènes : fissuration, décollement, dissection, sont bien connus et retrouvés sur les contrôles angiographiques précoces. Indications de l’angioplastie percutanée [26, 30, 72] Celles-ci sont fonction avant tout de la clinique présentée. La claudication intermittente en est la meilleure indication. L’idéal consiste à dilater une sténose courte, proximale avec un bon lit d’aval sous-jacent. La morphologie de la lésion, son caractère unique ou multiple, son siège sus- ou sous-inguinal conditionnent le pronostic et, par conséquent, l’intérêt d’une éventuelle angioplastie [10]. Si rétablir un flux artériel correct normal ne soulève aucune discussion à l’étage aorto-iliaque, les attitudes thérapeutiques à l’étage sous-inguinal sont plus complexes et quelquefois sujettes à controverse. Quelles sont, par exemple, les lésions de la fémorale superficielle qu’il faut traiter en percutané ? Que peut-on attendre d’un geste sur la fémorale profonde ou sur l’artère poplitée ? L’objectif fonctionnel à atteindre doit absolument être précisé : permettre au patient de dormir sans douleurs, améliorer le périmètre de marche. L’âge, les facteurs de risques, le pronostic, la prise en charge de la maladie athéromateuse, à la fois par le patient et l’entourage, doivent faire poser des indications réfléchies et efficaces. Le but essentiel du traitement de l’artérite est d’abolir les douleurs de la façon la plus simple et la plus durable possible. Il convient de choisir la meilleure technique et de poser l’indication thérapeutique au sein d’une équipe pluridisciplinaire médicale, chirurgicale et radiologique. Proposer un geste percutané demande un équipement radiologique adapté, un matériel d’angioplastie, un volume d’activités et un entraînement suffisant pour être performant [28, 30]. Techniques de l’angioplastie (fig 1) [28, 29] L’indication posée, le geste thérapeutique doit obéir à un certain nombre de règles. Préparation du patient Comme pour tout examen de radiologie vasculaire, il faut vérifier la fonction rénale et la crase sanguine du malade. La prémédication est de règle, elle associe une perfusion de sérum bicarbonaté ou salé, une sédation à base de benzodiazépine (10 mg) et d’atropine (0,25 mg) 1 heure avant la procédure, pour obtenir la totale collaboration du patient. Cela permet de diminuer son anxiété et évite un certain nombre de désagréments tels que les spasmes artériels ou les malaises vagaux. Dans certaines circonstances, une sédation complémentaire par voie intraveineuse peut être utile (midazolam) Abord artériel Il est toujours préférable d’utiliser la voie homolatérale lorsque cela est possible. L’utilisation d’introducteur à valve facilite l’échange des cathéters et rend surtout la dilatation beaucoup plus sûre, notamment lorsque la zone à dilater est près du point de ponction. Cathétérisme Après la mise en place du Desilet, l’injection de 5 000 unités d’héparine est réalisée. Le cathétérisme doit être prudent et le moins agressif possible chez ces patients à haut risque de complications et aux parois vasculaires fragiles. Beaucoup de complications sont liées à des erreurs techniques lors du cathétérisme. Choix du ballon Il faut choisir un diamètre de ballonnet équivalent au diamètre de l’artère normale. Dans les territoires iliaques, on utilise le plus souvent des diamètres de 7 ou 8 mm, mais ces valeurs sont à moduler en fonction de la morphologie artérielle. Les calibres sont de 5 ou 6 mm en fémoral superficiel ou en poplité. L’habitude est souvent d’utiliser des ballons de 4 cm de longueur. L’objectif est de dilater au plus juste la zone anormale, les sténoses longues peuvent être dilatées en plusieurs fois sans inconvénient, ou avec un ballon de plus grande longueur (6-8 cm). Les qualités mécaniques que l’on demande à un ballon sont : – le calibre d’introduction le plus petit possible ; – une très bonne glisse pour franchir des lésions parfois complexes ; – une bonne résistance à la pression indispensable sur des lésions très calcifiées ou fibreuses ; – des vitesses d’insufflation et de déflation raisonnables avec, en particulier, la « vidange » du contraste dans le ballonnet en aspiration en quelques secondes. Interviennent également la compliance, la forme des extrémités ou le profil dans des cas plus particuliers. Insufflation Avant de débuter l’insufflation, il est important de bien positionner son ballon de façon centrée sur la zone sténosée. En effet, la mobilisation du ballon lors de l’insufflation est un facteur important de dissection occlusive. Pour l’éviter, il est préférable de gonfler progressivement le ballon en surveillant, en scopie, le moulage de la sténose qui doit être centré sur le ballon. L’utilisation d’un ballon trop court nuit à sa bonne stabilité lors de l’insufflation. La montée en pression est arrêtée lorsque l’on obtient le calibre souhaité. Une seule insufflation de quelques dizaines de secondes est suffisante pour certains ; pour d’autres, répéter l’insufflation à deux ou trois reprises permettrait de limiter la dissection pariétale inhérente au geste. Certaines lésions très calcifiées peuvent nécessiter des hautes pressions de l’ordre de 20 bars. L’insufflation prolongée peut alors améliorer les résultats. Contrôle radiologique Il est essentiel. Il convient de vérifier l’absence de toute complication. L’étude morphologique sous deux incidences orthogonales vérifie le degré de sténose résiduelle et recherche un décollement intimal. Les installations numérisées qui permettent d’analyser la cinétique vasculaire, le temps de lavage du vaisseau par rapport au bilan de départ vont témoigner aussi du succès du geste. Il est important que l’injection de contrôle soit faite en amont de la zone dilatée ; en effet, l’injection rétrograde peut masquer une dissection importante en « replaquant » l’intima contre la paroi artérielle au moment de l’injection. En cas de doute sur l’aspect morphologique, les prises de pression sont souhaitables. La disparition d’un gradient systolique transsténotique est un signe de bon résultat. À l’inverse, un gradient résiduel de 10 mmHg sur les pressions maximales systoliques témoigne d’un geste insuffisant. Hémostase et suivi immédiat En fin d’examen, le contrôle du point de ponction est un temps important, l’hématome au point de ponction est l’une des complications les plus fréquentes de l’angioplastie. Après angioplastie, l’héparinothérapie n’est pas nécessaire. En revanche, il est classique de prescrire des antiagrégants plaquettaires pendant une période de 2 à 6 mois. L’évolution à long terme des plaques d’athérome est difficile à prévoir. Le risque de resténose existe mais il est faible, en particulier à l’étage aorto-iliaque. L’aspect de la plaque a son importance et on oppose échographiquement la plaque dure calcifiée, ancienne, excentrée, page 3
  • 4. 32-221-A-20 ANGIOPLASTIE DES MEMBRES INFÉRIEURS Radiodiagnostic hyperéchogène qui se dilate plus difficilement et le matériel mou peu échogène. Souvent, après dilatation, l’aspect est irrégulier, anfractueux avec une dissection pariétale localisée à l’endroit de l’angioplastie. Le plus souvent, le résultat fonctionnel est bon et les images initiales régressent au fil du temps après endothélialisation. Les sténoses concentriques régulières, courtes, d’échogénicité moyenne, représentent les meilleurs cas pour l’angioplastie. Les examens cliniques et le doppler sont habituellement suffisants pour évaluer les résultats à long terme. 1 Poplitée suspendue. Patient âgé de 67 ans : artérite droite de stade IV. Bilan angiographique : sténose serrée (supérieure à 90 %) sur l’artère poplitée moyenne. Distalement : thrombose péronière et tibiale inférieure. Reprise sur la tibiale postérieure par des artères jumelles. Angioplastie : ponction antérograde de la fémorale superficielle, franchisse-ment de la sténose par un guide Terumo 0,35. Mise en place d’un ballon de calibre 5 mm, de longueur 40 mm. Deux insufflations sont faites de 1 minute. Résultats angiographiques immédiats satisfaisants. À 3 mois, le patient est nettement amélioré. Complications La survenue d’un événement intercurrent lors de la procédure endovasculaire percutanée n’est pas négligeable, la fréquence est comprise entre 1 et 10 % pour des angioplasties d’une lésion inférieure à 5 cm dans le territoire aorto-iliaque ou fémoropoplité. Dans 3 % des cas, cette complication est liée au cathétérisme et à la ponction artérielle. La dilatation elle-même peut être incriminée dans A B C D E F G page 4
  • 5. Radiodiagnostic ANGIOPLASTIE DES MEMBRES INFÉRIEURS 32-221-A-20 4 à 7 % des cas. Si ces taux sont plus élevés que lors de la chirurgie, il faut rappeler que la plupart de ces complications peuvent être prises en charge et traitées par des moyens percutanés simples lors de leur survenue, en salle de radiologie vasculaire. Nous rappellerons que le taux de complication grave, en particulier de décès, est nettement en faveur de l’angioplastie puisqu’il est de 0,3 à 5 % dans le premier mois qui suit la procédure, versus 4 % pour la chirurgie de revascularisation. Complications générales Comme tout examen de cathétérisme vasculaire, l’angioplastie s’expose aux complications liées à l’utilisation de produit de contraste et également aux complications infectieuses. Les unités de radiologie interventionnelle doivent répondre aux règles d’asepsie les plus strictes. La décontamination doit être fréquente et rigoureuse. Le lavage des mains, le port de masque, de blouses et l’utilisation de matériel à usage unique doivent être généralisés. Les procédures endovasculaires doivent être considérées comme invasives. Le site du point de ponction doit être préparé avec attention. Complications du point de ponction La ponction artérielle peut être difficile ou compliquée. La complication la plus fréquente est l’hématome local. Il est rarement dangereux au niveau de la hanche et donne plus fréquemment des troubles neurologiques au niveau de l’artère humérale ou axillaire. La décompression est alors indispensable pour ne pas s’exposer à des séquelles neurologiques définitives. – Unhématome pulsatile est une extravasation en regard de la lumière vasculaire, elle peut apparaître quelques jours après l’examen. Cliniquement, la masse est pulsatile, contrairement à l’hématome. Son évolution n’est pas toujours péjorative. Elle peut disparaître en quelques semaines, mais parfois elle reste douloureuse et animée de battements rythmés par le pouls. Quand elle est reconnue précocement, une compression ciblée sur le point de fuite permet habituellement d’obtenir la thrombose de ce faux anévrisme. – La fistule artérioveineuse est due à un traumatisme simultané de l’artère et de la veine. Une compression insuffisante au creux inguinal est un facteur favorisant ; comme l’hématome pulsatile, la compression prolongée permet, en cas de diagnostic précoce, de guérir cette fistule. – La thrombose au niveau du point de ponction est le plus souvent en relation avec une sténose artérielle préexistante, le décollement d’une plaque athéromateuse ou une dissection par l’aiguille de ponction. L’utilisation de petits cathéters a fait décroître considérablement ces incidents. Ponctionner en aval d’une occlusion peut être difficile. En cas d’absence de pouls, la palpation de l’artère, le repérage des calcifications sous scopie ou l’utilisation du doppler peuvent être utiles et rendre l’abord plus rapide. Dans certains cas, la mise en place du Desilet est suffisante pour occlure l’artère avec un risque augmenté de thrombose. Une bonne héparinothérapie, une bonne perfusion du Desilet et une procédure rapide sont des éléments qui évitent le risque de complications. Complications liées à l’angioplastie Dissection obstructive C’est de loin la cause la plus fréquente des échecs de l’angioplastie, elle survient volontiers lors du traitement des occlusions ; son caractère de survenue imprévisible doit imposer de toujours laisser en place, lors du contrôle angiographique, un cathéter ou un guide dans le segment artériel recanalisé ou dilaté. Il convient de prévenir le plus possible cette dissection par un cathétérisme doux et de veiller à la bonne stabilité du ballon lors de l’insufflation. En effet, les mouvements du ballon lors de la montée en pression sont responsables d’un décollement intimal important. La sténose doit être parfaitement centrée sur le ballonnet, il est préférable d’utiliser des ballonnets de longueur suffisante pour améliorer la stabilité. Reconnaître une dissection n’est pas toujours simple sur une seule incidence. Au moindre doute, il convient de compléter par des incidences orthogonales et de mesurer les gradients transsténotiques. Une occlusion segmentaire artérielle peut faire évoquer une thrombose. En pratique, en cours de procédure, une occlusion artérielle est toujours due à une dissection. L’étude dynamique des flux vasculaires du segment dilaté doit permettre de bien repérer les anomalies autres que la dissection : l’hématome sous-intimal peut s’aggraver dans le temps. Une dissection occlusive est habituellement bien gérée par la mise en place d’une endoprothèse. Dans les vaisseaux de très petit calibre, on peut recourir à d’autres procédures comme le remodelage de la paroi par l’insufflation prolongée du ballon ou par une résection du flap intimal à l’aide d’un athérotome. Spasme artériel Les premières règles concernent la préparation du patient, l’explication du geste et sa durée. Ces mises en oeuvre ainsi que l’ambiance et l’atmosphère de confiance dans la salle de cathétérisme doivent minimiser les phénomènes d’anxiété ou d’angoisse. Il ne faut pas hésiter à utiliser des tranquillisants par voie intraveineuse chez les patients très anxieux. Lorsque le spasme est installé, il paraît logique d’augmenter la sédation du patient, d’éviter surtout la thrombose locale sur bas débit par une hémodilution et héparinothérapie locale en fonction de la coagulation du patient. L’injection in situ de vasodilatateurs puissants suffit le plus souvent à faire céder le spasme en quelques minutes. Il est parfois nécessaire de poursuivre cette médication en perfusion lorsque le résultat est incomplet. Rarement un spasme localisé très sévère résiste à ce type de traitement. Une dilatation douce du vaisseau avec un ballonnet bien adapté à sa taille peut aider à lever celui-ci. Embolie artérielle Sa fréquence paraît actuellement peu importante. Le risque existe toutefois lors d’une recanalisation sur occlusion récente et certains auteurs préconisent une fibrinolyse première. Les thromboses fraîches ne doivent pas être dilatées et il faut se méfier des patients qui ont modifié récemment leur symptomatologie clinique. Les emboles dus à la dilatation artérielle sont en général de petite taille. Vus précocement, ils ne sont pas associés à une thrombose locale et ne sont pas adhérents à la paroi artérielle. Tous ces éléments les rendent facilement accessibles à l’aspiration par cathéter. Lorsque la migration se fait dans les artères de petit calibre, il est préférable de réaliser une fibrinolyse in situ souvent efficace et moins agressive dans ces territoires. Il est exceptionnel de recourir à la chirurgie. Thrombose sur bas débit Cette complication est grave, elle peut survenir lors d’une recanalisation soit sur une sténose, soit sur une occlusion avec lit d’aval particulièrement dégradé. C’est insister sur les mesures préventives : anticoagulation correcte par héparine dans le Desilet dès le début de la procédure. De toute manière, la perfusion du Desilet doit être constamment surveillée et entretenue. Lorsqu’elle est installée, le meilleur traitement consiste en une fibrinolyse qui peut être pratiquée par l’abord controlatéral. Rupture artérielle Cette complication a été décrite lors des premières angioplasties. Celle-ci est rare actuellement. Elle est bien gérée par la mise en place d’une endoprothèse couverte sur le segment lésé. Traitement percutané des sténoses artérielles Même très sévères, très serrées, les sténoses peuvent être aisément franchies sous contrôle scopique, en particulier par les guides hydrophiles ou high torque ; le geste doit être délicat, mesuré, il faut s’aider d’un « torqueur » et parfois d’une sonde angulée pour passer les lésions irrégulières sans créer de dissection pariétale. L’utilisation d’une imagerie de qualité et d’une salle ergonomique facile à manipuler, aide aussi le geste thérapeutique et le rend plus sûr. Étage sus-inguinal Artères iliaques (fig 2) [33, 60, 65, 72] L’angioplastie iliaque est la procédure interventionnelle la mieux codifiée en raison de ses avantages incontestables face à la chirurgie et de ses excellents résultats à long terme : page 5
  • 6. 32-221-A-20 ANGIOPLASTIE DES MEMBRES INFÉRIEURS Radiodiagnostic A B – une sténose développée sur l’iliaque commune ne pose pas de problème particulier hormis le choix de la taille du ballon et de sa longueur. Ce geste est relativement simple ; – les sténoses iliaques externes sont quelquefois plus difficiles à bien mettre en évidence. Dans ce cas, il faut signaler l’intérêt des incidences obliques pour bien dérouler l’ensemble de l’axe vasculaire. Une source de complications peut être représentée par la présence de l’artère hypogastrique qu’il faut savoir préserver. Une sténose de l’aorte ou de l’origine des artères iliaques primitives impose une dilatation en kissing à l’aide de deux ballons positionnés à partir de deux abords fémoraux par voie rétrograde et qui seront insufflés en même temps. Cette technique permet de modeler correctement le carrefour aorto-iliaque. Il est possible toutefois de dilater l’aorte sous-rénale à l’aide de ballonnets adaptés à la taille de l’aorte. Le résultat morphologique est correct mais il n’est pas possible de traiter de cette façon la bifurcation aortique. Les sténoses de l’origine de l’iliaque primitive nécessitent aussi une dilatation par kissing pour ne pas faire basculer la plaque athéromateuse dans l’artère controlatérale. Aujourd’hui, le consensus est bien admis : toutes les lésions sténosantes symptomatiques de l’étage aorto-iliaque sont du domaine de l’angioplastie. La chirurgie dans ce domaine n’a plus que de très rares indications. Étage sous-inguinal [3, 32, 37, 71] Pour l’artère fémorale superficielle, l’artère poplitée ou les troncs jambiers, l’abord antérograde est nécessaire. Il faut ponctionner en situation haute et interne au-dessus de l’arcade pour pouvoir aisément changer de direction lorsque l’artère fémorale profonde est cathétérisée par inadvertance. Une aiguille rigide est indispensable afin de mieux orienter la trajectoire du guide. Chez le patient obèse, la mise en place de l’introducteur à valve est plus difficile. L’augmentation du trajet sous-cutané favorise les fausses-routes. En cas de sténose à l’origine de la fémorale profonde ou superficielle, l’abord doit être controlatéral. Les sondes préformées de type Simmonds ou pig tail rendent ce geste plus aisé. Toutefois, en cas de dolichoartères, les sinuosités multiples rendent le positionnement du ballon délicat. Dans ce cas, certains matériaux ou cathéters porteurs sont supérieurs à d’autres, en raison de leur glisse plus facile. L’abord controlatéral peut être intéressant lorsque l’on souhaite traiter deux lésions à la fois, par exemple une sténose iliaque et une autre sous-inguinale. C’est également le cas lorsque le trépied fémoral a été multiopéré ou est le siège de matériel prothétique. Bifurcation fémorale C’est le siège de prédilection des sténoses athéromateuses et son atteinte se voit plutôt en cas d’artérite évoluée. L’artère fémorale commune et la bifurcation fémorale sont plus rarement dilatées ; en effet, il existe aussi très souvent des lésions sus- et sous-jacentes et l’abord doit se faire par voie controlatérale ce qui est peut être difficile chez les patients ayant des dolicho-méga-artères très sinueuses. De plus, la chirurgie par endartériectomie est aisée avec de bons résultats. Artère fémorale superficielle Elle est sujette à controverses [25]. Il s’agit d’une artère de passage qui s’oppose à l’artère fémorale profonde, véritable artère nourricière du membre. Dans une artériopathie de stade II, s’il n’y a pas d’autre anomalie et que le lit d’aval est correct, le traitement médical, la rééducation à l’effort, l’arrêt du tabac, l’activité sportive peuvent rendre un patient totalement asymptomatique. L’artère fémorale profonde va permettre, par ses nombreuses collatérales, de suppléer la fémorale superficielle au canal de Hunter. En revanche, dans les « artérites » plus sévères, le patient n’a plus les moyens de développer sa collatéralité. Il est donc tout à fait logique, en cas d’ischémie permanente, de restaurer un flux correct au niveau de l’artère fémorale superficielle chaque fois que cela est possible techniquement. Artère fémorale profonde Une sténose à l’origine de la fémorale profonde, ou sur son tronc, peut parfaitement bénéficier d’une angioplastie, pour améliorer une « artérite » sévère et retarder la réalisation d’un pontage fémoropoplité ou jambier. Ce geste peut redonner un flux et améliorer la perfusion distale, en particulier dans les artériopathies sévères. Cependant, les modifications de l’indice de pression systolique ne sont le plus souvent pas immédiates et il faudra savoir attendre plusieurs mois pour apprécier les résultats de l’angioplastie sur la vascularisation distale. Artère poplitée Les possibilités de suppléance sont nettement moins bonnes que pour l’artère fémorale superficielle et de ce fait les sténoses poplitées sont de bonnes indications de dilatations. En cas d’artériopathie sévère, le lit d’aval est dégradé et ce geste est délicat. Il est impératif d’éviter absolument toute dissection, toute migration de matériel dans le réseau sous-jacent fragile (fig 1). Troncs jambiers (fig 3) En raison d’un calibre réduit et de vitesses circulatoires lentes, la dilatation est beaucoup plus aléatoire qu’aux étages sus-jacents. La maîtrise du geste doit être parfaite pour éviter une dissection sur une occlusion ou sur des vaisseaux à parois fragiles. La meilleure indication est la sténose proximale avec un aval conservé. Traitement des occlusions [8, 9, 17, 19, 35, 58] Il faut, dans ce cas, recanaliser un segment virtuel, et le guide tend à trouver sa voie à travers du matériel mou le plus souvent. Dans cette optique, l’apport des guides souples, hydrophiles et de torqueurs est encore plus important que pour les sténoses. L’utilisation d’un cathéter d’approche légèrement angulé permet également d’orienter le guide pour trouver le chenal de recanalisation. La plupart des occlusions peuvent être franchies par cette technique. L’utilisation de moyens plus sophistiqués tels que le laser, ou d’autres procédés mécaniques ne permet pas d’améliorer de façon sensible les résultats. Les occlusions récentes sont faciles à franchir mais le risque de migration lors de l’angioplastie est important. En dehors d’épisodes cliniques très aigus, il est préférable d’attendre 6 à 8 semaines avant de réaliser la recanalisation. Cependant, certaines équipes surtout lorsque l’occlusion est très récente, réalisent une fibrinolyse première avant l’angioplastie. 2 Patiente de 72 ans, présentant une artérite de stade II bilatérale. À l’examen doppler, sténose serrée bilatérale de type iliaque externe. A. Artériographie : pseudo-occlusion de l’iliaque externe droite, le cathéter est occlusif dans la sténose. À gauche, sténose courte concentrique de l’iliaque externe. B. Contrôle après angioplastie par voie homolatérale à droite et par cross-over à gauche. Le patient est asymtomatique à 6 mois. page 6
  • 7. Radiodiagnostic ANGIOPLASTIE DES MEMBRES INFÉRIEURS 32-221-A-20 A B C D A B C Oblitération iliaque (primitive ou externe) (fig 4) Avant l’apparition des prothèses, elle était considérée comme de mauvais pronostic si l’occlusion était supérieure à 3 cm de longueur. Actuellement, on peut recanaliser un axe iliaque primitif totalement occlus. À moyen ou à long terme, la perméabilité est comparable à la chirurgie. Après franchissement doux et progressif de l’occlusion, une opacification haute permet de vérifier la bonne position endoluminale au-dessus de l’oblitération. Dans un deuxième temps, un ballon de dilatation est mis en place pour l’insufflation. Secondairement, Le largage d’une endoprothèse est souvent nécessaire pour un bon résultat morphologique et hémodynamique. D’autres équipes préfèrent placer la prothèse avant la dilatation dans le but de prévenir une migration du matériel athéromateux. Toutefois, par cette méthode, le positionnement de la prothèse est plus difficile et, dans certains cas, le défaut d’expansion rend l’angioplastie un peu laborieuse. 3 Patient âgé de 76 ans, diabétique connu depuis 35 ans. Clinique actuelle : troubles trophiques du pied droit. Bilan angiographique : sténose courte et serrée, 2 cm après l’origine de la tibiale antérieure, aval correct ; sténose comparable sur l’artère péronière immédiatement postostiale. Distalement : thrombose de la tibiale postérieure à la cheville. Angioplastie : ponction antérograde de la fémorale superficielle. Cathétérisme dans un premier temps de la sténose tibiale antérieure par un guideTerumo ; mise en place d’une sonde à ballonnet de 3 mm de diamètre. 4 Homme de 62 ans, artérite de stade II depuis plusieurs années. Aggravation de sa symptomatologie depuis 3 mois. A : Bilan. Occlusion bilatérale des artères iliaques primitives. B : Procédure : recanalisation par voie rétrograde bilatérale. Largage en premier de deux prothèses de type MémothermT en kissing. C. Dilatation à l’aide de deux ballonnets de 8 mm de diamètre selon la technique du kissing. D. Le contrôle angiographique montre une bonne restauration du carrefour aorto-iliaque avec conservation des deux hypogastriques. D page 7
  • 8. 32-221-A-20 ANGIOPLASTIE DES MEMBRES INFÉRIEURS Radiodiagnostic Chaque fois que cela est possible, il est utile de préserver l’artère hypogastrique, au besoin par la mise en place d’un guide dans sa lumière par voie controlatérale ou par la réalisation d’une dilatation en kissing, avec deux ballons. La présence de calcifications ne représente pas de contre-indications particulières. L’angioplastie est souvent beaucoup plus difficile. Enfin, il est possible de reconstruire l’ensemble d’un axe iliaque primitif et externe dans le même temps, en utilisant une endoprothèse de grande longueur. La difficulté concerne avant tout le point de ponction où il sera nécessaire de retirer le Desilet à la fin du largage du stent. Oblitérations fémoropoplitées L’existence d’une occlusion de la fémorale superficielle n’est pas une indication formelle à la recanalisation. En effet, comme pour les sténoses, l’artère fémorale profonde par ses collatérales peut parfaitement suppléer au canal de Hunter ; il faut bien savoir que cette collatéralité peut se développer de manière très importante après rééducation à l’effort dans les artériopathies de stade II. Une occlusion courte de 3 cmou moins représente une bonne indication d’angioplastie dans les atteintes plus sévères, en particulier en cas d’ischémie permanente. Une occlusion longue, de 10 cm ou plus, n’est a priori pas justiciable d’une recanalisation. La rethrombose est fréquente et les endoprothèses n’ont pas fait la preuve d’une bonne perméabilité à long terme. En pratique, il est rare qu’une occlusion longue de l’artère fémoropoplitée soit une bonne indication d’angioplastie. Troncs jambiers L’angioplastie des troncs jambiers a été rendue possible grâce à l’utilisation d’un matériel de petit calibre. Cliniquement, il s’agit surtout d’artériopathie sévère stade III ou IV. Pour envisager le traitement d’une occlusion, celle-ci doit être courte, proximale avec un aval correct. Malgré l’emploi d’anticoagulants et de vasodilatateurs, les complications sont statistiquement plus importantes par rapport à l’ensemble des autres niveaux traités sus-jacents ; surtout le pronostic à moyen terme est plus mauvais, le taux de resténose est relativement important, de l’ordre de 30 %. Ces gestes sont toutefois justifiés lorsque la survie du membre est en jeu, en particulier dans les ischémies critiques. Cas particuliers Il est possible de traiter plusieurs lésions à la fois mais le pronostic à moyen terme est fonction de la longueur des zones dilatées. Dans certains cas, il est possible de coupler un geste percutané à la chirurgie en recherchant toujours le meilleur compromis entre l’agressivité thérapeutique et le résultat fonctionnel. Dans le traitement de l’ischémie aiguë, l’angioplastie peut être réalisée après fibrinolyse ou thrombectomie pour corriger la lésion responsable de la thrombose ou de l’arrêt de l’embole et améliorer la perfusion d’aval. Souvent, dans la région anastomotique d’un pontage chirurgical se développent un certain nombre de sténoses. Si le rétrécissement est localisé, le traitement percutané est en général indiqué par la dilatation isolée. Le problème principal est celui du choix de la voie d’abord, de manière à atteindre plus aisément la zone jonctionnelle artère-pontage. Seules les sténoses courtes à distance de la chirurgie peuvent être traitées par voie percutanée de façon efficace. Endoprothèses [8, 18, 20, 22, 30, 32, 46, 47, 55] Matériel Le concept d’endoprothèse a été développé pour pallier les insuffisances de la dilatation. L’endoprothèse vise à restituer, après angioplastie, un calibre proche de l’idéal en donnant au vaisseau recanalisé un diamètre homogène. Quel que soit le type de prothèse utilisé, les résultats expérimentaux démontrent l’incorporation de cette dernière dans la paroi artérielle par endothélialisation secondaire et le maintien de la perméabilité des branches artérielles pouvant naître au niveau de la prothèse. Les prothèses sont faites de matériel inerte, bien toléré par l’organisme. Les endoprothèses autoexpansives se comportent comme un ressort fortement comprimé par une gaine externe. Une fois libérée dans le vaisseau, elle reprend son diamètre initial établi par le fabricant. La prothèse de ce type la plus connue est celle deWallstentt ; il s’agit d’une prothèse en fil d’acier tissé. Actuellement, les prothèses en Nitinolt de type Mémotermt se développent rapidement. Une fois larguées, ces prothèses se plaquent contre la paroi artérielle et la force radiale exercée contre celle-ci évite toute migration. Elles ont l’avantage d’une certaine souplesse ce qui autorise leur utilisation dans des zones mobiles. Elles sont disponibles dans des longueurs importantes, dépassant 10 cm. Les prothèses rigides sur ballonnet sont introduites sur une sonde d’angioplastie, et secondairement dilatées une fois le cathéter positionné dans le vaisseau ; la plus connue est la prothèse de Palmaz. Elles ont une force radiale importante mais leur longueur est souvent limitée. Elles sont intéressantes pour couvrir des zones très courtes. Indication des endoprothèses [41, 44, 67, 68] À l’étage iliaque, ces dernières connaissent actuellement une place de choix quel que soit le type de prothèse utilisé [1, 23, 24, 43, 44].Le recul permet de bien juger de la perméabilité à long terme. Il n’y a pas de risque particulier lié à la prothèse. Le stent trouve sa meilleure indication lorsque la lésion est très complexe, étendue, excentrée, surtout s’il s’agit d’une occlusion longue. En cas de résultat incomplet après angioplastie, si la lésion est très calcifiée, le stent va contribuer à améliorer très nettement le résultat morphologique. Enfin, les dissections des artères iliaques, qu’elles surviennent au décours d’une procédure interventionnelle, ou qu’elles soient spontanées, représentent une autre excellente indication de leur mise en place (fig 5). À propos des lésions fémorales, les indications sont plus réservées. Le risque de rethrombose ou d’occlusion par hyperplasie intimale est plus élevé qu’à l’étage iliaque. Cependant, en cas de mauvais résultat morphologique et surtout hémodynamique, la mise en place d’une endoprothèse est tout à fait justifiée à cet étage. Aujourd’hui, les endoprothèses couvertes permettent de traiter efficacement, par voie percutanée, un anévrisme segmentaire iliaque ou sous-inguinal. Résultats de l’angioplastie (tableaux III, IV, V) Angioplastie par ballonnet Les différentes séries publiées depuis les dernières années en fonction des étages traités mettent en évidence les résultats suivants [60]. – Àl’étage iliaque ; les taux de succès immédiat sont supérieurs à 97 %, ils varient selon qu’il s’agit de sténoses ou d’occlusions. Ils sont de l’ordre de 98 %dans les sténoses et de 90 %dans les occlusions. Pour la perméabilité à moyen et long termes, les résultats varient également selon qu’il s’agit de sténoses ou d’occlusions. Dans les sténoses iliaques, la perméabilité à 1 an est de l’ordre de 90 %, elle est de 83 % en perméabilité primaire à 2 ans et de 77 %à 3 ans. Dans les occlusions, la perméabilité à 1 an est de l’ordre de 80 %, elle est de 77 % à 2 ans et 76 % à 3 ans. Les résultats à long terme des sténoses ou des occlusions sont relativement voisins à l’étage iliaque. – Àl’étage fémoropoplité : le taux de succès immédiat est de 96 % ; à 1 mois, il est de 93,7 % pour les sténoses et de 81,3 % pour les occlusions. La perméabilité à long terme est de 62,5 % à 1 an et de l’ordre de 50 % à 5 ans. La longueur de la lésion a une plus grande importance dans les résultats à long terme que le type de lésion. Comparaison chirurgie et angioplastie [7, 73] Il est difficile de confronter, de comparer l’angioplastie et la chirurgie ; page 8
  • 9. Radiodiagnostic ANGIOPLASTIE DES MEMBRES INFÉRIEURS 32-221-A-20 A B C il s’agit de formes différentes d’une même maladie. L’étude faite par Wilson compare 130 patients traités par angioplastie à 133 autres traités par chirurgie pour des lésions comparables dans les deux groupes. Cliniquement, il s’agissait de claudications. Actuellement, l’angioplastie par ballonnet est préférée à la chirurgie en cas de sténose isolée de l’axe iliaque. Les occlusions sont également de plus en plus souvent traitées par voie percutanée. • • • Dans les traitements des artères périphériques des membres inférieurs, l’angioplastie par ballonnet est la technique de revascularisation percutanée de référence [52]. Les endo-prothèses associées à l’angioplastie ont permis de recanaliser les occlusions iliaques longues avec succès. Elles ont permis de diminuer le nombre d’échecs immédiats de l’angioplastie par 5 Patient de 47 ans, greffé rénal. Depuis 1 an, ce patient présente une artérite grade II à gauche et une hypertension artérielle. A. Bilan : sténose du carrefour aorto-iliaque et occlusion de l’iliaque primitive et externe gauche. B. Recanalisation et dilatation de l’iliaque primitive droite et de l’iliaque primitive et externe gauche. Le résultat sur l’iliaque gauche est insuffisant. C. Mise en place d’une endoprothèse (MédiventT 8 mm de diamètre, 100 mm de long). Le contrôle est satisfaisant. Tableau III. – Résultats relatifs aux sténoses iliaques. Auteur Type et nombre de lésions Perméabilité immédiate % Perméabilité à 1 an *% Perméabilité à 2 ans * % Perméabilité à 3 ans * % Strecker [61] 223 sténoses 100 92 92 92 Johnston [33] 580 sténoses 98,60 77 66,50 61,20 Palmaz [48] 507 sténoses 99 90 82 66,60 Tegmeyer [62] 334 sténoses 94 93,20 92,16 88,1 Moyenne 98 88 83 77 * : perméabilité incluant les échecs initiaux. Tableau IV. – Résultats relatifs aux recanalisations iliaques. Auteur Type et nombre de lésions Perméabilité immédiate % Perméabilité à 1 an% Perméabilité à 2 ans % Perméabilité à 3 ans % Nevelsteen (1997) 126 occlusions 95 * 79 * Magne (1997) 46 occlusions 76 88,50 88,50 * Strecker [61] 66 occlusions 98,50 75 65 63 Vorwerk (1996) 154 occlusions 98 87 83 81 Cardon [9] 37 occlusions 84 75 66 81 Pernes [50] 34 occlusions 85,50 72 65 * Blum [8] 47 occlusions 98 95 95 87 Gupta [25] 56 occlusions 78,50 76 76 76 Johnston [33] 82 occlusions 82 73 65 59 Palmaz [48] 80 occlusions 96 88 88 88 Moyenne 89 80 77 76 Les * signalent des données manquantes ou insuffisantes pour conclure. Tableau V. Localisation Chirurgie % Angioplastie % Ilio-fémoro-poplitée à 2 ans 78,9 68,3 à 5 ans 69,9 61,7 Iliaque à 2 ans 84,6 74 à 5 ans 80,7 61,6 Fémoropoplitée 2 ans 70 59,3 4-5 ans 55 59,3 page 9
  • 10. 32-221-A-20 ANGIOPLASTIE DES MEMBRES INFÉRIEURS Radiodiagnostic ballonnet. Ces gestes sont actuellement parfaitement sûrs et peuvent être gérés de façon autonome. Il n’en demeure pas moins que l’artériopathie des membres inférieurs est une pathologie complexe qui doit bénéficier du concours des médecins angiologues, chirurgiens et radiologues pour une prise en charge globale de la maladie. Références [1] Agence Nationale pour le Développement de l’Évalua-tion Médicale. Évaluation des nouvelles techniques de revascularisation endoluminale des artères des mem-bres inférieurs.1993 [2] Ahn SS, Eton D, Yeatman LR, Deutsch LS, Moore WS. Intraoperative peripheral rotary atherectomy: early and late clinical results. Ann Vasc Surg 1992 ; 6 : 272-280 [3] Bakal CW, Spayregen S, Scheinbaum K, Cynamon J, Veith FJ. Percutaneous transluminal angioplasty of the infra-popliteal arteries: resultats in 53 patients. Am J Roentgenol 1990 ; 154 : 171-174 [4] Becker F. La classification de l’insuffisance artérielle des membres inférieurs de Leriche et Fontaine : une réactualisation nécessaire. Med Hyg 1991 ; 49 : 143-149 [5] Becker F, Raoux MH, Brenot R, David M. Predictive value of TcPO2 in chronical severe ischemia of the lower limbs. Int J Microcir Clin Exp 1988 ; 7 : 261-271 [6] Belli AM, Cumberland DC, Procter AE, Welch CL. Follow-up of conventional angioplasty versus laser thermal angioplasty for total femoropopliteal artery oc-clusions: Ra-diol results of a randomized trial. J Vasc Interv 1991 ; 2 : 485-488 [7] Blair JM, Gewertz BL, Moosa H, Lu CT, Zarins CK. Per-cutaneous transluminal angioplasty versus surgery for limb-threatening ischemia. J Vasc Surg 1989 ; 9 : 698-703 [8] Blum U, Gabelmann A, Redecker M et al. Percutane-ous recanalization of iliac artery occlusions: results of a prospective study. Radiology 1993 ; 189 : 536-540 [9] Cardon JM, Cardon A, Joyeux A, Noblet D, Gautier J, Vidal V. Transluminal recanalization of occluded iliac arteries: a surgical experience. Ann Vasc Surg 1995 ; 9 (suppl) : S54 -S61 [10] Cherrier F, Monassier JP, Hanssen M, Danchin N, Coulbois PM, Juilliere Y. Rotacs : un système utilisable dans les désobstructions artérielles coronaires et péri-phériques. Arch Mal Coeur 1991 ; 84 : 87-88 [11] Creasy TS, McMillan PJ, Fletcher EW, Collin J, Morris PJ. Is percutaneous transluminal angioplasty better than exercise for claudication? Preliminary results from a prospective randomised trial. Eur J Vasc Surg 1990 ; 4 : 135-140 [12] Criqui MH, Langer RD, Fronek A, Feigelson HS, Klauber MR, McCann TJ et al. Mortality over a period of 10 years in patients with peripheral arterial disease. N Engl J Med 1992 ; 326 : 381-386 [13] Do DD, Triller J, Walpoth BH, Stirnemann P, Mahler F. A comparison study of self-expandable stents vs bal-loon angioplasty alone in femoropopliteal artery occlu-sions. Cardiovasc Intervent Radiol 1992 ; 15 : 306-312 [14] Domandy J. European consensus document on critical limb ischemia. EuropeanWorking Group on Critical Lim Ischemia. Berlin : Springer Verlag, 1989 [15] Dorros G, Hall P, Prince C. Successful limb salvage after recanalization of an occluded infrapopliteal artery utilizing a ballon expandable (Palmaz-Schatz) stent. Cathet Cardiovasc Diagn 1993 ; 28 : 83-88 [16] Dorros G, Iyer S, Lewin R, Zaitoun R, Mathiak L, Olson K. Angiographic follow-up and clinical outcome of 126 patients after percutaneous directional atherectomy (Simpson Atherocath) for occlusive peripheral vascular disease. Cathet Cardiovasc Diagn 1991 ; 22 : 79-84 [17] Dorros G, Lewin RF, Sachdev N, Mathiak L. Percutane-ous atherectomy of occlusive peripheral vascular dis-ease: stenoses and/or occlusion. Cathet Cardiovasc Diagn 1989 ; 18 : 1-6 [18] Dotter CT, Buschmann RW, McKinney MK, Rösch J. Transluminal expandable nitinol coil stent grafting: pre-liminary report. Radiology 1983 ; 147 : 259-260 [19] Dotter CT, Judkins MD. Transluminal treatment of arte-riosclerotic obstruction: description of a new technic and a preliminary report of its application. Circulation 1964 ; 30 : 654-670 [20] El Ashmaoui A, Do DD, Triller J, Stirnemann P, Mahler F. Angioplasty of the terminal aorta: follow-up of 20 pa-tients treated by PTA or PTA with stents. Eur J Radiol 1991 ; 13 : 113-117 [21] EuropeanWorking Group on Critical Leg Ischemia. Se-cond european consensus document on chronic criti-cal leg ischemia. Circulation 1991 ; 84 (suppl IV) : S1-S26 [22] Gross-Fengels W, Friedmann G, Palmaz JC. Ballonex-pandierbare Stents bei arteriellen Veränderungen der Beckenstrombahn. Früh- und Nachuntersuchung-sergebnisse von 65 Interventionen. Rofo Fortschr Geb Rontgenstr Neuen Bildgeb Verfahr 1991 ; 155 : 349-356 [23] Gruentzig A, Hopff H. Perkutane Rekanalisation chro-nischer arterieller Verschlusse mit einem neuen Dilata-tion Kathether Modifikation der Dotter Technik. Dtsch Med Wochenschr 1974 ; 99 : 2502-2505 [24] Günther RW, Vorwerk D, Antonucci F, Beyssen B, Es-singer A, Gaux JC et al. Iliac artery stenosis or obstruc-tion after unsuccessful balloon angioplasty: treatment with a self-expandable stent. Am J Roentgenol 1991 ; 156 : 389-393 [25] Gupta AK, Ravamandalam K, Rao VR, Joseph S, Unni M, Rao AS et al. Total occlusion of iliac arteries: results of balloon angioplasty. Cardiovasc Intervent Radiol 1993 ; 16 : 165-177 [26] Hausegger KA, Lammer J, Hagen B, Flückiger F, Lafer M, Klein GE et al. Iliac artery stenting-clinical experi-ence with the Palmaz stent, Wallstent and Strecker stent. Acta Radiol 1992 ; 33 : 292-296 [27] Hewes RC, White RI Jr, Murray RR, Kaufman SL, Chang R, Kadir S et al. Long-term results of superficial femoral artery angioplasty. Am J Roentgenol 1986 ; 146 : 1025-1029 [28] Hoffmann O, Kadouch R, Silbermann O, Chossiere J, Gaux JC. Artérites des membres inférieurs. Méthodes d’exploration, aspects radiologiques et aspects théra-peutiques. Feuillets Radiol 1991 ; 31 : 29-43 [29] Joffre F, Rousseau H. Radiologie interventionnelle vas-culaire. Paris : Masson, 1993 : 1200 [30] Joffre F, Rousseau H, Chemale R. Les nouvelles mé-thodes de traitement endoluminal des artériopathies. Feuillets Radiol 1992 ; 32 : 49-65 [31] Joffre F, Rousseau H, Puel J. Arterial stenting. J Inter Radiol 1989 ; 4 : 155-159 [32] Johnston KW. Femoral and popliteal arteries: reanaly-sis of results of balloon angioplasty. Radiology 1992 ; 183 : 767-771 [33] Johnston KW. Iliac arteries: reanalysis of results of bal-lon angioplasty. Radiology 1993 ; 186 : 207-212 [34] Kadir S. Current practice of interventional radiology. Philadelphia : Decker BC, 1991 : 1779 [35] Kensey K, Nash J, Abrahams C, Zarins CK. Recanali-zation of obstructive arteries with a flexible rotating tip catheter. Radiology 1987 ; 165 : 387-389 [36] Kim D, Gianturco LE, Porter DH, Orron DE, Kuntz RE, Kent KC et al. Peripheral directional atherectomy: 4- year experience. Radiology 1992 ; 183 : 773-778 [37] Krepel UM, Van Andel GP, Van Erp WF, Breslau PJ. Percutaneous transluminal angioplasty of the femoro-popliteal artery: initial and long-term results. Radiology 1985 ; 156 : 325-328 [38] Lammer J, Pilger E, Decrinis M, Quehenberger F, Klein GE, Stark G. Pulsed excimer laser versus continuous-wave Nd; YAG laser versus conventional angioplasty of peripheral arterial occlusions: prospective, con-trolled, randomised trial. Lancet 1992 ; 2 : 1183-1188 [39] Lasry JL, Boyer JC, Bories H, Kadouch R, Lagneau P. Résultats des endoprothèses dans les territoires ilia-ques : expérience à propos de 47 implantations. Arch Mal Coeur 1994 ; 87 : 1195-1200 [40] Levade M, Maquin P, Rousseau H, Trocard J, Railhac JJ, Joffre F. Athérectomie périphérique percutanée avec le cathéter de Simpson. Résultats à long terme. J Mal Vasc 1991 ; 16 : 193-194 [41] Liermann D, Strecker EP, Peters J. The strecker stent: indications and results in iliac and femoro-popliteal ar-teries. Cardiovasc Intervent Radiol 1992 ; 15 : 298-305 [42] Long AL, Gaux JC, Raynaud AC et al. Infrarenal aortic stents: initial clinical experience and angiographic follow-up. Cardiovasc Intervent Radiol 1993 ; 16 : 203-208 [43] Long AL, Page PE, Raynaud AC, Beyssen BM, Fiessin-ger JN, Ducimetière P et al. Percutaneous iliac artery stents: angiographic long-term follow-up. Radiology 1991 ; 180 : 771-778 [44] Long AL, Sapoval MR, Raynaud AC et al. Endoprothè-ses auto-expansibles fémoro-poplitées : une implanta-tion de première intention à éviter. Rev Imag Med 1992 ; 4 : 553-560 [45] Long AL, Sapoval MR, Beyssen BM, Auguste MC, Le- Bras Y, Raynaud AC et al. Strecker stent implantation in iliac arteries: patency and predictive factors for long-term success. Radiology 1995 ; 194 : 739-744 [46] Motarjeme A. Bard rotary atherectomy: two years clini-cal experience. Radiology 1990 ; 174 : 1084 [47] Palmaz JC, Garcia OJ, Schatz RA, Rees CR, Roeren T, Richter GM et al. Placement of balloon-expandable intraluminal stents in iliac arteries: first 171 procedures. Radiology 1990 ; 174 : 969-975 [48] Palmaz JC, Laborde JC, Rivera FJ, Encarnacion CE, Lutz JD, Moss JG. et al. Stenting of the iliac arteries with the Palmaz stent: experience from a multicenter trial. Cardiovasc Intervent Radiol 1992 ; 15 : 291-297 [49] Parodi JC, Palmaz JC, Barone HD. Traitement des anévrysmes de l’aorte abdominale par prothèse endo-luminale mise en place par voie fémorale. Ann Chir Vasc 1991 ; 5 : 491-499 [50] Pernes JM, Augusto MC, Hovasse D, Coppe G, Labbe R, Akrouf R et al. Angioplastie percutanée avec endo-prothèse dans les occlusions iliaques : résultats immé-diats et à distance. Arch Mal Coeur 1993 ; 86 : 1711-1719 [51] Rabbia C, Rossato D, Savio D, Margarita G. Lo stent-ing percutaneo nel trattamento delle lesioni steno-ostruttive iliache. Esperienza con stent di Palmaz in 156 procedure. Radiol Med 1993 ; 86 : 308-320 [52] Rousseau H, Joffre F, Puel J. Les endoprothèses arté-rielles : bases expérimentales et indications cliniques. Rev Im Med 1991 ; 3 : 413-422 [53] Rousseau H, Puel J, Joffre F, Sigwart U, Duboucher C, Imbert C et al. Self-expanding endovascular prosthe-sis: an experimental study. Radiology 1987 ; 164 : 709-714 page 10
  • 11. Radiodiagnostic ANGIOPLASTIE DES MEMBRES INFÉRIEURS 32-221-A-20 [54] Rousseau H, Joffre F, Raillat C et al. Self expanding endovascular stent in experimental atherosclerosis: work in progress. Radiology 1989 ; 170 : 773-778 [55] Rousseau H, Raillat C, Joffre F, Knight CJ, Ginestet MC. Treatment of femoropopliteal stenoses by means of self-expendable endoprostheses: midterm results. Radiology 1989 ; 172 : 961-964 [56] Rutherford RB, Becker GJ. Standards for evaluating and reporting the results of surgical and percutaneous therapy for peripheral arterial disease. Radiology 1991 ; 181 : 277-281 [57] Siegel RJ, Gaines P, Crew JR, Cumberland DC. Clini-cal trial of percutaneous peripheral ultrasound angio-plasty. J Am Coll Cardiol 1993 ; 22 : 480-488 [58] Simpson JB, Selmon MR, Robertson GC et al. Translu-minal atherectomy for occlusive peripheral diseases. Am J Cardiol 1988 ; 61 : 96-101 [59] Spittel JA Jr, Nanda NC, Creager MA, Ochsner JL, Dor-ros G, Wexler L et al. Recommendations for peripheral transluminal angioplasty: training and facilities. Ameri-can College of Cardiology Peripheral Vascular Disease Committee. J Am Coll Cardiol 1993 ; 21 : 546-548 [60] Stokes KR, Strunk HM, Campbell DR, Gibbsons GW, Wheeler HG, Clouse ME. Five-year results of iliac and femoropopliteal angioplasty in diabetic patients. Radiologie 1990 ; 174 : 977-982 [61] Strecker EP, Boos IB, Hagen B. Flexible tantalum stents for the treatment of iliac artery lesions: long-term patency, complications and risk factors. Radiology 1996 ; 199 : 641-647 [62] Tegmeyer CJ, Hartwell GD, Selby JB, Robertson R Jr, Kron IL, Tribble CG. et al. Results and complications of angioplasty in aortoiliac disease. Circulation 1991 ; 83 (suppl 2) : S53-S60 [63] Tobis JM, Conroy R, Deutsch LS, Gordon I, Honye J, Andrews J et al. Laser-assisted versus mechanical re-canalization Car-diol of femoral arterial occlusions. Am J 1991 ; 68 : 1079-1086 [64] Triller J, Do DD, Maddern G, Mahler F. Femoropopliteal artery occlusion: clinical experience with the Kensey catheter. Radiology 1992 ; 182 : 257-261 [65] Van Andel GJ, VanErp WF, Krepel MM, Breslau PJ. Percutaneous transluminal dilatation of the iliac artery: long-term results. Radiology 1985 ; 156 : 321-323 [66] Vorwerk D, Günther RW. Stent placement in iliac arte-rial lesions: three years of clinical experience with the Wallstent. Cardiovasc Intervent Radiol 1992 ; 15 : 285-290 [67] Vorwerk D, Günther RW, Bohndorf K, Keulers P. Stent placement for failed angioplasty of aortic stenoses: re-port two cases. Cardiovasc Intervent Radiol 1991 ; 14 : 316-319 [68] Vorwerk D, Günther RW, Shürmann K, Wendt G, Pe-ters I. et al. Primary stent placement for chronic iliac artery occlusions: follow-up results in 103 cases. Radiology 1995 ; 194 : 745-749 [69] Vroegindeweij D, Kemper FJ, Tielbeek AV, Buth J, Landman G. Recurrence of stenoses following balloon angioplasty and Simpson atherectomy of the femoro-popliteal segment. A randomised comparative 1-year follow-up study using colour flow duplex. Eur J Vasc Surg 1992 ; 6 : 164-171 [70] Walden R, Adar R, Rubinsteins ZJ, Bass A. Distribu-tion and symetry of arteriosclerotic lesions of the lower extremities: an arteriographic study of 200 limbs. Car-diovasc Interv Radiol 1985 ; 8 : 180-182 [71] Wexler L. Percutaneous transluminal angioplasty of pe-ripheral arterial occlusions: a clinical perspective. J Am Coll Cardiol 1989 ; 13 : 1555-1557 [72] Wildus DM, Osperman FA. Evaluation and percutane-ous management of atherosclerotic peripheral vascu-lar diseases. JAMA 1989 ; 261 : 3148-3154 [73] Wilson SE, Wolf GL, Cross AP. Percutaneous translu-minal angioplasty versus operation for peripheral arte-riosclerosis. Report of a prospective randomized trial in a selected group of patients. J Vasc Surg 1989 ; 9 : 19 page 11