2. Jouer pour apprendre avec mon enfant :
Qu’est-ce que c’est?
Programme de littératie familiale
À l’intention des pères et des mères
Découlant d’une recherche : Améliorer la littératie des
familles, un père à la fois
Développé sous la direction de la Coalition ontarienne de
formation des adultes (COFA)
La réalisation de ce projet a été rendue possible grâce à la
contribution financière du Bureau de l’alphabétisation et
des compétences essentielles (BACE) du ministère des
Ressources humaines et du Développement des
compétences Canada (RHDCC).
3. Jouer pour apprendre avec mon enfant :
POURQUOI?
Huit ateliers
Accompagnement des pères et des mères au
développement des littératies multiples
Pour appuyer l’éveil à la lecture et à l’écriture des
enfants de 3 à 5 ans
Peut être offert par tout organisme intéressé
4. Objectifs de l’autoformation
Offrir un tutoriel à l’aide d’une présentation
« PowerPoint » qui permet aux futurs animateurs
ou animatrices des ateliers de s’approprier le
Guide d’accompagnement.
Alimenter la présentation visuelle d’une trame
sonore au besoin.
5. Conditions de participation
Le Guide
d’accompagnement
organisé dans une
reliure à
anneaux (cartable)
pour une consultation
détaillée
6. Conditions de participation
Un ou des surligneurs pour ressortir les éléments clés de
chaque texte
Des signets ou des languettes « post-it » pour faciliter
l’utilisation du document au cours de la mise en
œuvre
Un cahier de prise de notes pour garder des traces de
vos réflexions
Le temps requis : au moins 2 heures pour chaque
partie de l’autoformation
Lecture exhaustive de toutes les sections du Guide
7. Préambule
Introduction (Section 1)
Ce qu’il faut savoir (Section 2)
Ce qu’il faut prévoir (Section 3)
Outils (évaluation du programme, Section 5, et publicité,
Section 6)
PARTIE 2 DE L’AUTOFORMATION : CONTENU
PARTIE 1 DE L’AUTOFORMATION : CONTENU
Structure globale (Début de la Section 4 du Guide)
Thèmes des ateliers (Atelier 1 – Fiche 1.1)
Visite guidée d’un atelier (Atelier 4)
9. Et si vous sautiez !
1. Préambule
Veuillez lire la section intitulée Préambule au début
du cartable pour acquérir une bonne connaissance
de l’organisation du document.
Surlignez les mots clés ou résumez dans vos propres
mots ce que vous trouvez important dans le texte.
2. Avec le Préambule devant vous, écoutez la trame
sonore.
Veuillez faire la lecture de cette diapo avant d’écouter les commentaires sonores en cliquant sur ce symbole.
10. 1. Introduction
Veuillez prendre connaissance de la section
Introduction pour mieux comprendre le but et les
fondements du programme, en somme son origine.
Surlignez les mots clés ou résumez dans vos propres
mots ce que vous trouvez important dans le texte.
2. Visionnez les six (6) diapositives qui suivent et
écoutez la trame sonore qui les accompagne. Les
diapositives résument les propos de l’Introduction.
Section 1: INTRODUCTION
11. Améliorer la littératie des familles,
un père à la fois
Introduction du Guide d’accompagnement
2
12. Constat sur la participation des pères
À la suite des rapports
Pour mon enfant d’abord (LeTouzé, 2005, 2006 et 2007)
Main dans la main (Masny, 2008).
Un constat a émergé :
un faible nombre de pères ont participé aux
programmes de littératie familiale, malgré des efforts
soutenus au niveau du recrutement.
13. Buts de la littératie familiale
Outiller les pères et les mères pour qu’ils jouent
leur rôle de premiers éducateurs auprès de leur
enfant.
Encourager la littératie intergénérationnelle.
Valoriser la langue française et la culture
francophone en milieu minoritaire.
14. Définition du terme « père »
Père biologique ou adulte de sexe masculin qui
a une présence importante auprès de l’enfant
ou qui agit comme substitut au père
biologique.
Exemples:
• beau-père (stepfather)
• oncle
• grand-père
• ami de la famille
15. Cibles des programmes
Apprendre en
jouant avec mon
enfant
• 6 à 8 ans
• 1re à 3e année
Les programmes comprennent une composante
adulte et une composante enfant.
16. Structure des programmes
Série de 8 ateliers
Durée : 90 minutes
Participation des pères ou mères avec leur
enfant
Activités conjointes et parallèles
2 animateurs/animatrices (pères/mères et
enfants)
Activités axées sur le jeu et le partage
d’expériences et de connaissances
17. Section 2 : CE QU’IL FAUT SAVOIR !
Une série de textes expliquant les fils conducteurs
sous-jacents au programme
1. Les littératies multiples
2 A. La complémentarité des rôles du père et de la mère
2 B. Les bienfaits de l’implication des pères
2 C. La réussite scolaire des garçons
3 A. L’importance de vivre en français
3 B. La construction identitaire
4. Les intelligences multiples
5. Les quatre piliers de l’éducation tout au long de la vie
18. Fil conducteur 1
1. Fil conducteur 1 : Les littératies multiples
Veuillez lire le texte.
Surlignez les mots clés ou résumez dans vos propres mots
ce que vous trouvez important dans le texte.
2. Visionnez les quatre (4) diapositives qui suivent et
écoutez la trame sonore qui les accompagne.
20. Les littératies multiples (Masny)
Littératie = au-delà de la compréhension des
mots et leur signification.
Contextes multiples avec des valeurs, des
croyances et des façons de dire et de faire qui
leur sont propres.
Chaque contexte influence
la façon dont l’individu parle, écrit et lit
détermine le sens donné à sa vie
Plusieurs formes de savoirs selon les contextes.
23. Fil conducteur 2 A – B – C
1. Fil conducteur 2A : La complémentarité des rôles du père et de
la mère
2. Fil conducteur 2B : Les bienfaits de l’implication des pères
3. Fil conducteur 2C : La réussite scolaire des garçons
Veuillez lire les textes.
Surlignez les mots clés ou résumez dans vos propres mots ce
que vous trouvez important dans les textes.
4. Visionnez les 13 diapositives qui suivent et écoutez la trame
sonore qui les accompagne.
25. L’évolution de la paternité (Deslauriers, 2002)
Avant 1960 : Guide moral et pourvoyeur
1960-1970 : Le père peut s’occuper des enfants
1980 : Un bon père est une bonne mère
1990 : Différenciation des rôles parentaux
26. Les dimensions de l’engagement paternel
Être père à sa manière (L’équipe ProsPère)
Un père…
Affectueux
Qui prend soin
Responsable
Politique
Évocateur En interaction
Pourvoyeur
27. Le rôle du père selon les pères
DIFFÉRENTIATION /
COMPLÉMENTARITÉ
DES RÔLES
PARENTAUX
DÉVELOPPEMENT DE L'ENFANT
TRANSMISSION DES
VALEURS
- Expériences
- Apprentissages
Développement
de l'autonomie
PLAISIR
INTERACTIONS PÈRE-ENFANT
JEU
- Physique
- Activités sportives
- Activités partagées
- Initié par l'enfant
- Découle de
l'exploration de son
environnement
RISQUE
- Initié par le père
- Évaluation du danger
- Établissement des
limites
GESTION
DU RISQUE
Puentes-Neuman, Paquette et Breton (2005)
28. La relation d’activation (Paquette, 2004)
Relation d’attachement
2 pôles dans la relation parent/enfant : attachement et activation
Peuvent être assumés aussi bien par la mère que par le père, mais le père
se situe davantage dans l’activation.
Relation d’activation
Sécurité Exploration
Développement de la relation d’activation par le jeu physique
Pour l’enfant : Équilibre entre compétition et coopération
Ainsi, un jeu père/enfant de qualité pour une relation père/enfant de qualité
30. L’éveil à l’écrit (entre 0 et 5 ans)
Ce que les pères font moins fréquemment que les
mères :
Fréquence de lecture plus faible chez les pères
Chansons, comptines et bricolage
Ce que les pères font plus fréquemment que les
mères :
Demander à l’enfant de montrer les lettres et les mots qu’il
connaît
Poser des questions sur l’histoire pendant la lecture d’un
livre.
Tiré de : Breton, S., Puentes-Neuman, G. et Myre Bisaillon, J. (2010). L’éveil à la lecture et à l’écriture (ÉLÉ)
dans les familles vulnérables : Qu’en est-il des pères ? Communication présentée au 10e symposium
québécois de la recherche sur la famille (CDRFQ), Trois-Rivières (Québec), le 29 octobre.
31. Le partage du suivi scolaire
Les pères participent, mais moins
souvent que les mères.
Suivi scolaire des pères :
Évolution des résultats scolaires
La question de la discipline
32. Quelle implication pour les pères?
Utilisent des écrits de l’environnement, des
magazines ou des ouvrages de non-fiction
(littératies alternatives).
Favorisent l’apprentissage des enfants dans
les domaines « parascolaires »
34. La réussite scolaire des garçons
On dit que les garçons réussissent moins
bien que les filles.
On dit que les garçons lisent moins que
les filles.
Ah oui? Et s’ils lisaient tout autant, mais
autre chose?
35. Ce que lisent les garçons
Selon un sondage en Ontario, les garçons lisent
hors des heures de classe :
Journaux
Magazines
Bandes dessinées
Manuels ou modes d’emploi
Ils écrivent des courriels, clavardent et font des
recherches sur Internet.
En fait, l’école valorise peu le genre de lecture que
les garçons aiment.
36. Quelques pistes de solution
Choisir des ressources adaptées aux garçons
Fournir des occasions de lire et d’écrire
Comprendre les intelligences multiples
Encourager les garçons à parler de ce qu’ils ont lu
Proposer des modèles masculins de lecteurs et
d’écrivains
Utiliser la technologie
37. Fil conducteur 3a
1. Fil conducteur 3a : L’importance de vivre en français
Veuillez lire le texte.
Surlignez les mots clés ou résumez dans vos propres mots
ce que vous trouvez important dans le texte.
2. Visionnez les neuf (9) diapositives qui suivent et écoutez
la trame sonore qui les accompagne.
38. L’importance de vivre en français
Omniprésence de la langue anglaise
Danger réel dans un milieu minoritaire de sous-
estimer le risque de l’assimilation
Attrait de la culture anglaise : jeunes
Deux défis de taille pour les familles
francophones :
1. Transmettre et conserver la langue française
2. Encourager les enfants à parler français et à
s’intégrer à la communauté francophone
39. L’engagement des familles
Rôle vital de la famille dans le triangle
famille/école/communauté
L’importance du développement linguistique et
langagier
40. Le bilinguisme additif
Conflit : bilinguisme additif et bilinguisme soustractif
Bilinguisme additif veut dire que l’apprentissage
d’une deuxième langue ne se fait pas au détriment
de la langue première
Bilinguisme soustractif implique des pertes dans la
langue première quand il y a apprentissage d’une
deuxième langue
Conséquences du bilinguisme soustractif
41. Quel appui pour les familles?
Parler français à la maison.
Choisir l’école de langue française.
Participer à des activités familiales en français.
Inscrire ses enfants à des activités culturelles et sportives
en français.
Demander des services et des ressources en français,
etc.
42. Les familles exogames
La définition : famille où un seul parent parle
le français comme langue maternelle.
Des choix cruciaux pour ce type de famille
43. Soutenir les parents dans les ateliers
Dans le cadre de l’animation de l’atelier, il peut
arriver que certains parents aient des problèmes ou
des réserves à s’exprimer en français. Il s’agira donc
de mettre en place des moyens pour faciliter le
partage d’information :
utiliser un langage simplifié;
agrémenter l’animation d’indices visuels –
pictogrammes, photos, vidéos, etc.;
faire du modelage et des démonstrations des
stratégies.
44. Une communauté francophone
bien en vie
Quelques exemples
Un accès à une variété de ressources et de services
en français :
garderies et éducation de la petite enfance
éducation de langue française
livres, jeux variés en français à la bibliothèque
municipale
services variés : santé physique et mentale
loisirs, socialisation, achats et affaires en français
45. Où est-ce que je me situe?
Quelle place occupent le français et l’anglais dans ma vie?
Consigne : Veuillez indiquer par un trait vertical, sur la ligne horizontale, l’importance que joue
l’une ou l’autre des langues dans votre vie.
Avant de faire l’activité, considérez les explications et les exemples qui suivent :
• Si le trait est plus près du français, cela signifie que le français prend beaucoup de place
dans votre vie.
• Si le trait est plus près de l’anglais, c’est que cette langue prend plus de place dans votre
vie.
• Si le trait est situé au milieu, cela veut dire que les deux langues occupent la même place.
Tracer une ligne verticale sur le graphique qui suit.
!
!
46. Et les familles qui participent aux
ateliers?
Selon vous, où se situent les familles qui
pourraient participer aux ateliers par rapport
au français?
Écoutez la trame sonore
47. Fil conducteur 3b
1. Fil conducteur 3b : La construction identitaire
Veuillez lire le texte.
Surlignez les mots clés ou résumez dans vos propres mots
ce que vous trouvez important dans le texte.
2. Visionnez les trois (3) diapositives qui suivent et écoutez
la trame sonore qui les accompagne.
48. La construction identitaire
Définition : un processus qui s’échelonne sur
toute la vie d’une personne.
Trois temps dans le développement de la
personne
49. Les trois temps de l’identité
Qui sont
les autres?
Qui
suis-je?
Comment vivre
ensemble?
Construire son identité en 3 temps
50. Comment appuyer la
construction identitaire?
Développer le sens d’observation
Raconter des histoires de la famille
Manifester de la fierté d’être francophones
Enrichir sa culture par des contacts avec d’autres
cultures
Parler plus d’une langue
51. Fil conducteur 4
1. Fil conducteur 4 : Les intelligences multiples
Veuillez lire le texte.
Surlignez les mots clés ou résumez dans vos propres mots
ce que vous trouvez important dans le texte.
2. Visionnez les trois (3) diapositives qui suivent et écoutez
la trame sonore qui les accompagne.
52. Les intelligences multiples
Définition : un ensemble d’habiletés pour
résoudre des problèmes courants de la vie
quotidienne
Capacités de :
créer un produit efficace;
rechercher et soulever des problèmes pour le
développement de nouvelles connaissances.
54. Le développement des intelligences
De façon générale :
Chaque intelligence se développe à un rythme différent.
Habituellement, une des intelligences domine (Avez-vous
trouvé celle qui domine pour vous?)
Les pères et les mères sont encouragés à mettre en
place des conditions ou des occasions variées
favorisant le développement des intelligences
Le milieu scolaire tient de plus en plus compte de la
variété des intelligences des enfants
55. Fil conducteur 5
1. Fil conducteur 5 : Les quatre piliers de l’éducation tout
au long de la vie
Veuillez lire le texte.
Surlignez les mots clés ou résumez dans vos propres mots
ce que vous trouvez important dans le texte.
2. Visionnez la diapositive qui suit et écoutez la trame
sonore qui les accompagne.
56. Les quatre piliers de l’éducation
tout au long de la vie
Apprendre
à
connaître
Apprendre
à faire
Apprendre
à vivre
ensemble
Apprendre
à être
57. Développer ses potentialités
Développement de toutes les potentialités :
Mémoire
Raisonnement
Sens esthétique
Capacités physiques
Aptitude à communiquer
Tout peut être occasion d’apprendre, et ce tout
au long de la vie.
58. Section 3 : CE QU’IL FAUT PRÉVOIR!
Le but de cette section du guide d’accompagnement
est de vous permettre de bien planifier la mise en œuvre
des programmes Jouer pour apprendre et Apprendre en
jouant.
Veuillez prendre connaissance de cette section et
écoutez la trame sonore.
59. Section 5 : Outils d’évaluation du
programme
Veuillez prendre connaissance de cette
section.
60. Contenu
Une variété d’outils facilitant l’évaluation du
programme
À utiliser au choix de l’organisme offrant la
formation
Section 5 : Outils d’évaluation du
programme
61. Contenu
1. Formulaire de consentement
2. Fiche de présences
3. Guide d’entrevue d’entrée pour les pères et les mères
4. Journal de bord hebdomadaire pour les animateurs et
les animatrices
5. Guide d’entrevue de sortie pour les pères et les mères
6. Questionnaire d’évaluation pour les animateurs et
animatrices
7. Questionnaire d’évaluation du programme pour les
gestionnaires
Section 5 : Outils d’évaluation du
programme
62. Fin de la partie 1 de l’autoformation
Que retenez-vous de cette première
partie?
63. Quelques faits saillants
Programme de littératie familiale à l’intention des pères et
des mères
Programme pensé de façon séquentielle
La présence des enfants favorise la démonstration de
stratégies concrètes et pratiques
Approche ludique et non scolaire
Accent sur la complémentarité des rôles des pères et des
mères
Importance d’intégrer les fils conducteurs dans tous les
ateliers
64. Autoformation – Partie 2
Vous pouvez maintenant passer à la
partie 2 de l’autoformation.
Notes de l'éditeur
Bonjour et bienvenue à la partie 1 de 2 de l’autoformation portant sur le Guide d’accompagnementJouer pour apprendreavec mon enfant. Ce Guide est l’un de deux documents faisant partie d’un programme de littératie familiale ciblant l’implication des pères. Le premier, Jouer pour apprendre, est adapté aux enfants de 3 à 5 ans, alors que le deuxième, Apprendre en jouant, touche les enfants de 6 à 8 ans.L’autoformation que vous amorcez est un tutoriel au cours duquel vous ferez un apprentissage autonome.Vous aurez besoin d’au moins 2 heures pour compléter cette première partie. Vous visionnerez une série de diapositives et, à l’occasion, vous écouterez une trame sonore qui complète le visuel. Vous êtes priés de d’abord faire la lecture des diapos avant d’écouter les commentaires sonores.Au cours de la partie 1, vous prendrez connaissance de la nature du programme ainsi que de ses fondements. La lecture entière du Guide, selon les directives insérées dans chaque partie de l’autoformation, constitue la chose la plus importante à faire. Il est indispensable que vous vous appropriiez le contenu et que vous fassiez des liens entre les fondements et les stratégies d’animation du programme.
Le programme s’adresse d’abord aux adultes et mise sur l’implication des pères et des mères. Plus particulièrement, il vise une participation accrue des pères.La présence des enfants permet de faire concrètement des démonstrations des stratégies amusantes qui maximisent le développement des littératies multiples et le respect des intelligences multiples dont il sera question plus loin.
L’approche est toujours ludique et interactive. Chaque atelier est d’une durée de 90 minutes. Le programme a été pensé de façon logique et séquentielle.Pour certaines activités, les pères, les mères et les enfants se retrouvent ensemble, pour d’autres, ils sont séparés. La structure détaillée du Guidesera présentée dans la partie 2 de l’autoformation.
Le Guide d’accompagnement est organisé comme suit:1 Préambule7 sections de couleur :Section 1 : IntroductionSection 2 : Ce qu’il faut savoirSection 3 : Ce qu’il faut prévoirSection 4 : Le programme (séparer les 8 ateliers avec des onglets blancs – de 1 à 8)Section 5 : Outils d’évaluation du programmeSection 6 : Outils de publicité et de promotionSection 7 : Bibliographie
Il ne faut sauter aucune des sections. Au cours de la partie 2 de l’autoformation, il sera important que vous vous référiez aux fondements, car leur contenu peut être très aidant, particulièrement au cours de l’activité Échange de connaissances et d’expériences destinée pères et aux mères.Nous suggérons que vous insériez le programme dans son entier dans une reliure à anneaux (cartable), car le programme est conçu comme un tout.
Il est important de suivre le conseil inclus dans le préambule à la rubrique Comment utiliser ce guide d’accompagnement etde lire les 3 premières sections avant de plonger dans le déroulement détaillé des ateliers (Section 4). Ce sont des points de repère auxquels il faut toujours se référer dans le processus de planification, d’animation et d’organisation des ateliers. À noter, la Section 4, Vue d’ensemble, structure et contenu du programme, est précédée d’un résumé intitulé la Structure des ateliers.
A- Le préambule vous permet de mieux comprendre comment les guides d’accompagnement des programmes sont construits. Prenez le temps de cibler le contenu de chaque section pour vous aider à naviguer dans ces guides d’accompagnement.B- Vous aurez probablement surligné ou écrit les mots suivants :Ce qu’il faut savoir :Fils conducteurs = fondements du programmeLes littératies multiplesLa paternitéLa réussite scolaire des garçonsVivre en françaisLa construction identitaireLes intelligences multiplesLes quatre piliers de l’éducation tout au long de la vieCes concepts doivent être maîtrisés par les animateurs ou animatrices et tricotés serré dans l’animation et dans le contenu de tous les ateliers. Ce qu’il faut prévoir présente des conseils pratiques :Comment planifier et mettre en œuvre le programme de littératie familiale à l’intention des pères et des mères avec accent sur la participation accrue des pères.Cette partie est divisée en 2 :Partie 1 : à l’intention des gestionnairesPartie 2 : à l’intention des animateurs et animatrices : touche trois aspects : les parties des ateliers où les pères, les mères et les enfants se retrouvent ensemble, les pères et les mères seuls et enfin les enfants seuls. Outils d’évaluation :Nous vous recommandons de documenter l’expérience dans un processus d’amélioration continue.Outils de publicité :Les outils de publicité sont là à titre de suggestion. Les organismes qui offrent le programme pourront décider de les utiliser ou non selon leur connaissance du milieu desservi.
D’où vient ce projet?Il est issu de recherches antérieures visant l’évaluation de programmes de littératie familiale offerts dans des organismes ontariens. Un constat a émergé : les pères participent très peu aux activités.Donc, une décision s’est imposée d’elle-même : on doit favoriser la participation des pères!
Jouer pour apprendre et Apprendre en jouant sont des programmes de littératie familiale.Le but principal des programmes est d’outiller les pères et les mères pour qu’ils puissent vraiment jouer leur rôle de premiers éducateurs.
Oui, le père biologique, mais aussi tout adulte masculin important pour l’enfant. Chaque fois que vous lirez le mot « père », c’est toujours cette définition inclusive que l’on doit garder en tête.
Les deux programmes ont des cibles bien différentes. Même s’ils sont indépendants l’un de l’autre, les programmes peuvent être offerts dans une perspective longitudinale; les pères, les mères et les enfants ayant participé à Jouer pour apprendre peuvent aussi bénéficier du programme Apprendre en jouant.
Les deux programmes sont structurés de la même manière.8 ateliers qui durent 1 h 30 avec des activités conjointes et parallèles où on sépare les enfants d’avec les pères et les mères.L’accent est mis sur le jeu et sur le partage entre les différents participants.Voilà ce qui complète l’introduction aux programmes. Bonne continuation!
Ces textes constituent les fondements du programme. Toutes les activités et stratégies retenues dans les ateliers s’en sont inspirées.
Les deux programmes, Jouer pour appendre et Apprendre en jouant avec mon enfant, sont tissés de fils conducteurs. Le premier fil conducteur est les littératies multiples qui sont au cœur des programmes. Ces derniers ont été conçus pour intégrer les différentes littératies dans les jeux et dans les partages d’expérience et de connaissances. Mais, que sont au juste les littératies multiples?
Nous nous basons sur le concept théorique qui a été développé par Diana Masny. Quand elle parle de littératie, elle ne parle pas simplement de lire, d’écrire ou de compter, mais aussi d’activités liées au langage qui se vivent dans différents contextes.Les littératies multiples déterminent comment la personne va lire, écrire et compter. Voyons de plus près cette multiplicité dont on parle justement.
Les littératies multiples sont composées de quatre types de littératie.Lalittératie scolaire :Le nom de cette littératie parle de lui-même. C’est l’idée d’acquérir des connaissances, de développer des compétences et d’apprendre à parler, à lire, à écrire et à compter. La littératie scolaire se vit à l’école, mais aussi à la maison ou dans le milieu de travail. Par exemple, au travail, on peut être appelé à suivre une formation, à apprendre de nouvelles tâches ou à utiliser un nouveau logiciel et cela nécessite de faire appel à la littératie scolaire. Bref, je lis pour apprendre.La littératie personnelle :La littératie personnelle, c’est le rapport qu’une personne a par rapport au langage, à la lecture, à l’écriture et aux mathématiques. C’est se connaître comme orateur, comme lecteur, comme écrivain et comme mathématicien. C’est aussi connaître ses goûts et ses champs d’intérêt. La littératie personnelle explique comment la lecture, l’écriture ou les mathématiques donnent un sens à la vie d’une personne en lui permettant de construire sa vision du monde. C’est la position d’une personne par rapport aux différentes activités liées à la littératie et comment ces activités la façonnent au fil du temps.La littératie communautaire :Ce type de littératie est lui aussi plutôt explicite; c’est vivre ensemble. On parle, on lit, on écrit, on calcule à l’intérieur d’une communauté que ce soit la famille proche, la famille élargie, les amis, le milieu de travail, le village ou la ville, la région, etc. On est toujours intégré à un groupe social. Ainsi, à l’aide des activités liées à la littératie, on façonne sa communauté comme celle-ci nous façonne. Par exemple, certaines communautés ont un petit journal où tous sont invités à le lire et à y écrire. D’autres communautés n’en ont pas, ce qui change le rapport de ces communautés à la littératie. Un autre exemple serait les réseaux sociaux qui permettent à des personnes d’un même groupe social d’échanger par écrit.La littératie critique :La littératie critique est transversale; elle est présente dans toutes les autres littératies. Il s’agit de réfléchir et de poser un regard critique sur les activités liées à la littératie, sur la façon dont on réalise ces activités et sur sa propre vie dans un sens. C’est regarder où on peut agir, s’il y a place à l’amélioration ou au changement sur un plan individuel ou communautaire. La littératie critique comprend donc d’analyser une situation donnée et de mettre en place des moyens d’action pour mieux vivre ses littératies.
Ce schéma est adapté de Masny et il permet d’illustrer comment les différentes littératies s’imbriquent les unes dans les autres.Au centre, on retrouve la famille, ici représentée par un adulte et un enfant. Tout autour, c’est la littératie critique qui englobe la littératie scolaire, personnelle et communautaire. Aussi, la littératie scolaire est à la conjonction des littératies scolaire et communautaire. Voilà les idées importantes du texte. Aviez-vous les mêmes?
La paternité et le rôle du père sont d’autres fils conducteurs sur lesquels s’appuient les deux programmes. Puisque le projet global qui intègre les deux programmes vise précisément la participation des pères, il est important de mieux comprendre le rôle que le père joue auprès de son enfant.
La paternité a beaucoup changé au cours des décennies. Pensez à votre grand-père, votre père et votre conjoint ou un père de jeunes enfants actuellement. Vivent-ils leur paternité de la même manière? Conçoivent-ils leur rôle parental de la même façon?Avant 1960, c’est l’autorité morale que l’on peut illustrer par la célèbre phrase: « Attends que ton père arrive! »À partir de 1960, avec l’arrivée des femmes sur le marché du travail, la conception du rôle du père change. Le père a le droit de s’occuper de ses enfants comme la mère.Autour des années 1980, le standard parental est la mère. C’est la seule manière de bien s’occuper des enfants.Depuis les années 1990, le père a une façon bien à lui de s’occuper des enfants. Il a un rôle différent et complémentaire de celui de la mère.
Il y a différentes façons d’être père. Ici, on présente sept dimensions de la paternité. Il n’est pas nécessaire de tout faire pour être un bon père. C’est de voir, parmi ces sept dimensions, ce qui est possible selon le contexte et les champs d’intérêt de chacun. C’est au père de définir sa paternité.
Dans une étude, une quarantaine de pères ont été rencontrés et ont été invités à discuter de leur conception de leur rôle auprès de leur enfant. Les cercles jaunes représentent les grands thèmes qui ont été abordés par les pères. Le plus grand est également celui dont les pères ont le plus parlé. Pour eux, être père, c’est principalement être en interaction avec leur enfant. La notion de plaisir est aussi importante; le rire et l’amusement font partie des interactions. Le jeu a donc une place importante : le jeu physique comme la lutte et les chatouilles, les activités sportives et les activités partagées où le père participe autant que l’enfant.La notion de risque est présente à deux niveaux : les risques initiés par l’enfant et les risques initiés par le père. Oui, l’enfant peut s’écorcher les genoux ou tomber. Pour le père, il est bon que l’enfant explore son environnement. Par contre, le père doit s’assurer que l’enfant est en sécurité en faisant une évaluation du danger et en établissant des limites.Finalement, toute action que le père pose vise le développement futur de l’enfant. Il est important de préciser que lorsque le père parle du développement de son enfant, il parle principalement du développement de l’autonomie afin que l’enfant devienne un adulte accompli et qu’il puisse fonctionner en société et se débrouiller dans la vie.
À l’intérieur des interactions père/enfant, un chercheur s’est intéressé de plus près aux différences entre les pères et les mères. Son intérêt provient du fait que quand on tente de refaire avec les pères les recherches qui ont été réalisées avec des mères, ça ne fonctionne pas. Les résultats sont différents et ce constat a mené le chercheur sur la piste de la relation d’activation. En fait, toute relation parent/enfant s’inscrit à l’intérieur d’un continuum où d’un côté, il y a la sécurité ou la relation d’attachement. L’enfant est protégé, il n’est pas à risque. De l’autre côté, il y a l’exploration ou la relation d’activation. L’enfant explore son environnement physique et social et peut être exposé au risque. On constate que le père se situe davantage du côté de la relation d’activation. Alors que la mère, en général, crée le cocon où l’enfant est en sécurité et où il sait que tout va bien se passer. Le père, quant à lui, pousse l’enfant à sortir de ce cocon pour se confronter au monde extérieur.
Mais comment le rôle du père, ainsi conçu, s’inscrit-il dans la littératie familiale?
Dans cette recherche, des pères et des mères ont été invités à répondre à un questionnaire portant sur leurs pratiques de lecture et d’écriture avec leur jeune enfant (4-5 ans). Les résultats obtenus indiquent que les pères lisent moins souvent que les mères et qu’ils aiment peu les comptines et le bricolage. Par contre, les pères demandent plus souvent à leur enfant de montrer les lettres et les mots qu’il connaît et, lorsqu’ils font la lecture, les pères posent plus de questions par rapport à l’histoire. Ce sont deux pratiques de lecture qui demandent à l’enfant de prendre un risque cognitif, car ce dernier peut se tromper.
Sur le plan scolaire, ici aussi, les pères participent moins que les mères. D’ailleurs, on retrouve le profil du père autoritaire dans le suivi scolaire, soit le suivi des bulletins et du bon comportement en classe.
Or, en creusant la question, on constate que les pères font plein de choses avec leur enfant, mais que ces choses ne sont pas en lien avec le contexte scolaire. Ce sont les littératies alternatives. Ils utilisent les écrits de l’environnement comme des panneaux d’affichage, des modes d’emploi et des guides pratiques. Ils font aussi des activités éducatives, mais dans le domaine parascolaire, tel qu’apprendre à faire faire du vélo, fabriquer un nichoir ou réparer un petit appareil. En conclusion, les pères ont de nombreuses interactions autour de l’apprentissage, mais elles ne se situent pas en contexte formel.
Mais comment le rôle du père, ainsi conçu, s’inscrit-il dans la littératie familiale?
La réussite scolaire des garçons est un sujet de discussion et d’intervention partout au Canada. On dit souvent que le parcours scolaire d’un garçon est plus difficile que celui d’une fille. On explique ces différences par le fait que les garçons lisent moins que les filles. Mais, est-ce vrai?
Notez ici que le genre de lecture que les garçons font se rapproche de ce que nous avons présenté par rapport aux pères : les littératies alternatives. Malheureusement, ces littératies sont peu présentes et peu valorisées à l’école. On n’a qu’à penser au cas de la bande dessinée.
Ces différentes pistes peuvent aussi être utilisées auprès des pères qui participent aux services que vous offrez!Voilà la synthèse des fils conducteurs 2a, 2b et 2c. Est-ce que tout cela était dans votre résumé?
Les pères et les mères sont les premiers modèles des enfants dans leur développement linguistique et langagier.Le développement linguistique et langagier à un impact important sur la réussite scolaire des enfants.La famille est un élément primordial dans cette équation!
Le bilinguisme additif veut dire que l’apprentissage d’une deuxième langue ne se fait pas au détriment de la langue première. Le bilinguisme soustractif comprend des pertes dans la langue première quand il y a apprentissage d’une deuxième langue. Évidemment, nous préconisons le bilinguisme additif.Le bilinguisme soustractif a des conséquences néfastes, soit l’assimilation et la perte complète, pour certaines générations, de l’utilisation de la langue première.
Dans ces familles, il est essentiel que le parent francophone parle français à son enfant et que l’enfant fréquente l’école de langue française. Il est aussi nécessaire que le parent non francophone appuie le parent francophone et qu’il saisisse la grande valeur de parler plus d’une langue pour une personne.
Le fait de voir les pères et les mères avoir de la confiance et du plaisir de vivre en français motive les enfants à faire de même.
Qu’avez-vous appris à votre sujet et au sujet de votre communauté?
Une activité concernant la question Vivre en français, c’est…est reprise dans chacun des ateliers d’une part, avec les pères et les mères, d’autre part, avec les enfants. Un thème précis a été retenu pour chaque atelier et le mode d’animation varie. Lors de la mise à l’essai du programme, l’importance de traiter cette question est ressortie. Évidemment, il faut le faire dans le plus grand respect de tous. Personne, en aucune circonstance, ne doit se sentir menacé par cette question.
Le développement identitaire se fait en trois temps :1- Apprendre à se connaître par la prise de conscience des ressemblances et des différences entre l’individu et les membres de sa famille; lui et ses amis.2- S’approprier les valeurs culturelles des différents milieux francophones où elle évolue.3- Développer de la fierté et affirmer sa culture
Dans l’animation de tous les ateliers, avoir ces éléments en tête et y faire référence le plus souvent possible.
Le programme a été développé de façon à tenir compte des huit intelligences de Gardner. Vous êtes encouragés à motiver les parents et les enfants à découvrir leur intelligence la plus développée et à utiliser les autres de plus en plus.
La notion des quatre piliers vient d’un document rédigé sous la direction du Français Jacques Delors, L’Éducation : un trésor caché dedans.L’éducation y est présentée comme un tout.Il s’agit d’un processus sans fin fondé sur quatre piliers.Apprendre à connaître, c’est : Développer une culture générale suffisamment étendue combinée avec la possibilité de travailler en profondeur un petit nombre de matières. Apprendre à apprendre tout au long de la vie.Apprendre à faire, c’est :- Acquérir une compétence qui rend apte à faire face à de nombreuses situations et à travailler en équipe.Apprendre à vivre ensemble, c’est :- Comprendre l’autre et percevoir l’interdépendance.- Réaliser des projets communs.- Se préparer à la gestion de conflits.- Respecter des valeurs de pluralisme, de compréhension mutuelle et de paix.Apprendre à être, c’est :- Épanouir sa personnalité :Autonomie – Jugement– Responsabilité personnelle
Vous y trouverez une myriade de conseils, de stratégies et de moyens pour faciliter votre expérience comme gestionnaire ou comme animateur ou animatrice. Le contenu de cette section provient de diverses sources : des recherches présentant des conditions de réussite pour l’implantation de programmes de littératie familiale, des savoirs d’expérience partagés par les collaborateurs et des résultats de la mise à l’essai des programmes Jouer pour appendre et Apprendre en jouant.Bref, pour vivre une expérience positive et pour éviter des écueils connus, lisez attentivement cette section.
Il faut toujours considérer l’évaluation d’un programme et de sa mise en œuvre comme un élément de l’amélioration continue.
Cette section présente une série d’instruments conçus à l’origine pour évaluer la mise à l’essai du programme. Ils peuvent être utilisés au choix de l’organisme qui offre le programme. Dans une perspective d’amélioration continue de la prestation, il peut être fort utile de recueillir ces renseignements. 1. Formulaire de consentementEn apposant leur signature sur ce document, les participants donnent à l’organisme offrant le programme leur autorisation de procéder à la cueillette de données prévue lors des entrevues d’entrée et de sortie.2. Fiche de présenceCet outil permet de compiler des statistiques par rapport à l’assiduité des participants.3. Grille d’entrevue d’entrée pour les pères et les mèresL’entrevue d’entrée s’effectue en personne par l’animateur ou l’animatrice avec chaque père et chaque mère individuellement. Les données ainsi recueillies permettent de mieux connaître la clientèle et ses pratiques par rapport à l’appui offert à leurs enfants. Il est très important de mettre les gens à l’aise et de recourir à une approche chaleureuse et conviviale. En aucune circonstance, un participant ou une participante ne doit-il se sentir jugé ou menacé. Les renseignements recueillis sont très importants pour mieux éclairer le choix des stratégies retenues par l’animateur ou l’animatrice pour la prestation des ateliers.4. Journal de bord hebdomadaire pour les animateurs et les animatricesUn journal de bord pour chaque atelier.À remplir après chaque atelier.Permet à l’animateur et à l’animatrice de faire tout ajustement qui s’impose en cours de programme, d’un atelier à l’autre.Facilite la cueillette régulière de données. 5. Guide d’entrevue de sortie pour les pères et les mèresEntrevues faites en personne par l’animateur ou l’animatrice avec chaque père et chaque mère individuellement à la fin du programme.6. Questionnaire d’évaluation pour les animateurs et les animatrices*Outil d’évaluation de la mise en œuvre intégrale du programme.À compléter une fois le programme terminé.7. Questionnaire d’évaluation du programme pour les gestionnaires*Outil d’évaluation du processus de recrutement et de la mise en œuvre du programme.À remplir à la fin du programme.*Les données ainsi recueillies à la fin présentent un portrait global de ce qui a fonctionné, de ce qui est à améliorer ou à changer dans une prestation ultérieure du programme.