2. Codecs, normes et conteneurs
Un codec (COde-DECode en anglais) est un procédé
capable de compresser et/ou de décompresser un
signal numérique.
Ce peut être un composant électronique ou un logiciel.
D'un côté, les codecs encodent des flux ou des signaux
pour la transmission, le stockage ou le chiffrement de
données.
D'un autre côté, ils décodent ces flux ou signaux pour
l’édition ou la restitution.
3. Codecs, normes et conteneurs
Les différents algorithmes de codec peuvent correspondre
à différents besoins :
• qualité de restitution
• temps de compression ou de décompression
• limitation de ressource processeur ou mémoire
• débit du flux après compression
• taille du fichier résultant.
Ils sont utilisés pour des applications comme la téléphonie,
les visioconférences, la diffusion de médias sur Internet,
le stockage sur CD, DVD, la télé numérique…
4. Codecs, normes et conteneurs
MPEG-4 AVC/H.264 est une norme vidéo, et x264 est un
codec capable de produire un flux vidéo respectant cette
norme.
Il existe d'autres codecs pour cette norme.
Lorsqu'il n'existe qu'une seule implémentation, les termes
codec et norme sont confondus (exemple : VC-1).
5. Codecs, normes et conteneurs
Un format conteneur englobe les données audio, vidéo, et
les informations permettant de les synchroniser au
moment de la restitution.
Un conteneur peut renfermer plusieurs flux audio et vidéo,
mais aussi des sous-titres, du chapitrage et des menus.
Le choix d'un conteneur peut limiter les normes utilisables
à l'intérieur de celui-ci : un fichier MPEG-2 ne peut
contenir que des flux vidéo MPEG V2 et des flux
audio MPEG A 1, 2, 3 ou AAC.
6. Les formats vidéo
La vidéo numérique stocke l'information sous la forme d'un
flux vidéo composé d'une succession d'images
numériques.
Le format vidéo décrit l'ordre et la structure de ces images.
Les données du flux vidéo, qui peuvent être
accompagnées de flux audio, sont très volumineuses :
Elles doivent impérativement être compressées à l'aide
d'un codec pour être stockées (sur disque dur, CD, DVD)
ou/et transmises (et donc être adaptées au débit des
réseaux).
7. Les formats vidéo
Les flux vidéo et les flux audio éventuellement
associés, une fois encodés, sont généralement
encapsulés dans des fichiers conteneurs : ces derniers
permettent, notamment, leur lecture simultanée.
Tout comme les formats audio, les formats vidéo peuvent
être lus avec un lecteur multimédia.
8. Les formats vidéo
Pour lire une vidéo, il est nécessaire de disposer des
éléments suivants :
• Les différents codecs (audio et vidéo) utilisés pour la
compression des flux du conteneur et nécessaires à leur
décompression.
Ces codecs doivent être installés sur l'ordinateur. Ils
peuvent être :
• téléchargés individuellement
• être inclus dans un pack de codecs (que l'on télécharge)
• être directement intégrés dans le lecteur.
9. Les formats vidéo
Les différents filtres nécessaires sont fournis en natif par
les lecteurs.
On distingue deux types de filtres :
– Le splitter : permet au lecteur de connaître les
caractéristiques du conteneur vidéo.
– Le filtre de décodage : permet, tout comme un codec
(et en remplacement de celui-ci), de décompresser
un flux. Mais, à la différence du codec, il ne peut pas
encoder.
10. Les formats vidéo
Un lecteur (player) capable de décompresser les différents
flux du conteneur avec les codecs associés et de lire le
conteneur.
• Windows Media player
• Quicktime player
• VLC
11. Les formats vidéo : MJPEG
= Motion JPEG
Le codec vidéo MJPEG compresse la vidéo image par
image, en utilisant la technologie JPEG appliquée à l’image
fixe, et réunit ces images en mouvement et le son dans un
même format de fichier.
Le MJPEG est le codec le plus utilisé pour les captures
vidéo des ensembles cartes d’acquisition et logiciels
d’édition vidéo.
12. Les formats vidéo : MJPEG
La conservation d'une bonne qualité d'image produit
toutefois de gros fichiers.
Le format MJPEG est un format non normalisé.
Développé au début des années 90, sans concertations
par divers fabricants, conduisant à des solutions
propriétaires et à des fichiers très souvent incompatibles
entre eux.
13. Les formats vidéo : DV
Format utilisé par la plupart des caméscopes
numériques.
Permet d'enregistrer des vidéos sur cassettes avec une
faible compression pour chaque image (et donc, une perte
de qualité négligeable).
Transfert vers l’ordinateur très facile sans aucune perte de
qualité via Firewire (=i-link)
Le format DV a été conçu pour le montage vidéo et non
pour la diffusion en streaming (trop lourd).
14. Les formats vidéo : DV
Utilise une compression de type M-JPEG, mais dont
l'algorithme a été complètement normalisé à l'échelle
mondiale.
La compression DV ne joue que sur les redondances
spatiales à l'intérieur de l’image complète.
La résolution est de 720 x 576 pixels répartis sur deux
trames compressées en Jpeg avec un facteur de 5:1.
15. Les formats vidéo : DV
Compression audio PCM, très simple et donc très lourde :
Elle peut traiter 4 pistes audio échantillonnées à 32 kHz et
codées en 12 bits, ou 2 pistes en 48 kHz et codées sur 16
bits.
Le DV peut être stocké sous forme de flux dans un fichier à
l'extension « .dv », mais il est plus courant de l'encapsuler
dans un fichier AVI (.avi) ou MOV (.mov) à l'aide d'un des
différents codecs DV disponibles.
16. Les formats vidéo : MPEG
= Moving Picture Experts Group
Les formats MPEG sont des formats de compression
avec pertes pour les séquences vidéos.
Créé en 1988
Chargé du développement de normes internationales pour :
• la compression
• la décompression
• le traitement et le codage de la vidéo et de l’audio
de façon à satisfaire un large panel d’applications.
17. Le MPEG
Compression basée sur la redondance temporelle :
Il suffit de ne décrire que les changements d'une image à
l'autre.
Cette méthode aura beaucoup moins d'impact sur
une scène d'action que sur des plans peu mouvants!
18. Les formats vidéo : MPEG-1
Les formats produits par MPEG sont ouverts, mais non
libres : leur utilisation est soumise au paiement de
redevances.
Ce groupe a développé les standards suivants :
o le MPEG-1
o le MPEG-2
o le MPEG-4
o le MPEG-7
o le MPEG-21
19. Les formats vidéo : MPEG-1
Développé en 1988
Standard pour la compression des données vidéos et des
canaux audio associés (jusqu'à 2 canaux pour une écoute
stéréo).
Il permet le stockage de vidéos à un débit de 1.5Mbps
dans une qualité proche des cassettes VHS sur un support
CD appelé VCD (Vidéo CD).
20. Les formats vidéo : MPEG-1
Extension : .mpeg, .mpe, .mpg, .mpv, .dat (données
MPEG-1 contenues dans un VCD)
Apparu en 1992 et utilisé pour stocker les films sur VCD ou
bien pour diffuser de la vidéo sur internet. Les lecteurs de
DVD peuvent lire les VCD.
Peut être diffusé sous forme de flux, ce qui permet de
visualiser de la vidéo durant son téléchargement.
Qualité proche de la VHS. But visé : faire tenir 74mn de
vidéo sur un VCD.
21. Les formats vidéo : MPEG-1
Résolution à l’écran de 352 × 240 pixels (1/4 d'écran) à 30
images par seconde ou de 352 × 288 à 25 images par
seconde avec un débit d’environ 1,5 Mbit/s.
Ne code qu'une frame sur 2 (l'autre étant répétée) et donc
pas d'entrelacement.
• Compression vidéo spatiale (de type MJPEG).
• Compression temporelle.
• Compression du son : Mpeg1 layer 2 : MP2.
• Compression du son : Mpeg1 layer 3 : MP3.
Le format MPEG-1 est lisible sur beaucoup de plateformes.
22. L’entrelacement
Mode de diffusion :
une demi image avec les lignes impaires puis
une demi image avec les lignes paires
pour éviter l’effet de scintillement de l’écran.
Important pour les tubes cathodiques, et inutile pour les écrans LCD
Il a été gardé pour des raisons de rétrocompatibilté
23. Les formats vidéo : MPEG-2
Extension : .mpeg, .mpe, .mpg, .mpv, .mp2, .m2p, .vob (
données MPEG-2 contenues dans un DVD-Vidéo)
Normalisé en 1994, le MPEG-2 est devenu le standard de
compression de référence pour tous les secteurs de
diffusion/distribution audiovisuelles.
Il s'agit du format utilisé par les films en DVD.
24. Les formats vidéo : MPEG-2
Utilisé par les SVCD et les DVD, le montage numérique, la
télévision numérique terrestre (TNT, ou DVB-T), la
diffusion numérique par satellites (DVB-S) et le câble
(DVB-C).
C'est la norme de compression actuelle la plus courante.
Format orienté vers la qualité et le professionnalisme mais
les fichiers MPEG-2 sont souvent volumineux. Lisible sur
la plupart des plates-formes, mais est plutôt orienté pour
la TV/HI-FI et la vidéo professionnelle.
25. Les formats vidéo : MPEG-2
Débit pouvant varier de 3 à 50 Mbits/s en TV standard pour
atteindre 300Mbits/s pour de la HDTV.
Résolution allant de 352x288 à 1920x1152.
Compression du son : AAC, 5 canaux audio surround.
Permet de plus une identification et une protection contre le
piratage.
26. Les formats vidéo : MPEG-4
Edicté en 1998, normalisé en 2000, ses usages englobent
toutes les nouvelles applications multimédias :
• le téléchargement
• le streaming sur Internet
• le multimédia sur mobile
• la radio numérique
• les jeux vidéo
• la télévision
• les supports haute définition.
MPEG-4 est lisible sur la plupart des plates-formes. Il est
utilisé comme base sur le DivX ou le Xvid.
27. Les formats vidéo : MPEG-4
Extension (encapsulé dans un format conteneur) : .mp4,
.mov, .avi, .asf, .wm
MPEG-4 est destiné à permettre le codage de données
multimédia sous formes d'objets numériques (codage
orienté objet) :
Il permet une grande interactivité, ce qui rend son usage
particulièrement adapté au Web et aux périphériques
mobiles.
MPEG-4 autorise des taux de compression très élevés,
mais la qualité de l'image n'est pas aussi bonne que celle
du MPEG-2, DV, MJPEG, RAW, etc...
28. Les formats vidéo : MPEG-7
Multimedia Content Description Interface
Norme de description dont le but est de faciliter
l'indexation et la recherche de documents multimédia.
Vise à fournir une représentation standard des données
audio et visuelles afin de rendre possible la recherche
d'information dans de tels flux de données.
29. Les formats vidéo : MPEG-21
Standard visant la constitution d'un cadre de travail pour
l'ensemble des acteurs du numériques (producteurs,
consommateurs, ...)
Permet l'interopérabilité et l'utilisation transparente de tous
les contenus multimédia via la standardisation d'un
certain nombre d'éléments clés concernant la
production, la gestion, la distribution, la description de
ces contenus et les droits associés (droits d'accès et
d'auteurs).
30. Le MPEG et la TV
La Télévision Numérique Terrestre gratuite a été lancée en
utilisant la norme de compression Mpeg-2.
Pour les chaînes TNT payantes, le Mpeg-4 a été retenu, ce
qui vous obligera peut-être à changer votre adaptateur
s’il ne la gère pas !!!
31. Les formats vidéo : DivX
= Digital vidéo Express
Extension : .avi
Codec propriétaire et fermé proposé par DivX Inc., conçu à
partir de MPEG-4 part 2, modifié afin de compresser le son
au format MP3.
Permet d'obtenir des vidéos compressées très peu
volumineuses avec une perte de qualité raisonnable.
Stockage d’un film complet de 110 à 120 minutes sur un
CD-ROM de 650 ou 700 Mo.
32. Les formats vidéo : XviD
Extension : .avi
Codec MPEG-4 part 2. Format propriétaire et ouvert : le
format XviD est une implémentation OpenSource du
codec Divx
Développée à partir de 2001, lors du passage du format
DivX original (OpenDivX porté par le groupe Project
Mayo) à un format propriétaire.
Compression MPEG-4 de très bonne qualité.
33. Les formats vidéo : H264
= MPEG-4 AVC : Advanced vidéo Coding
Extension : dans un fichier conteneur .mp4, .avi
Format propriétaire et ouvert.
Norme internationale de codage vidéo développée
conjointement par l'UIT-T (Union internationale des
télécommunications) et MPEG.
34. Les formats vidéo : H264
Comprend de nombreuses techniques nouvelles qui lui
permettent de compresser beaucoup plus efficacement les
vidéos que les normes précédentes (H.261, MPEG-1,
MPEG-2, MPEG-4 Part 2/ASP).
Fournit plus de flexibilité aux applications et est adapté à
une très grande variété de réseaux et de systèmes :
diffusion de la télévision
stockage HD DVD et Blu-ray
streaming RTP/IP
systèmes de téléphonie.
35. Les formats vidéo : Realvidéo
Extension : .rv, .rmvb (Realmedia), .rf (RealFlash)
Codec vidéo propriétaire et fermé développé par
RealNetworks.
Très utilisé pour délivrer des vidéos en streaming sur
Internet.
Lisible avec les lecteurs : RealPlayer, Helix Player, Real
Alternative, MPlayer, Media Player Classic.
36. Les formats vidéo : Theroa
Codec vidéo ouvert et libre, promu par la fondation
Xiph.org
Theora est un des composants de leur projet de format
d'encapsulation Ogg, qui a pour but de créer un
ensemble de standards ouverts concernant le traitement
de signaux multimédia (son, vidéo).
37. Les conteneurs vidéo
Le choix entre les différents conteneurs vidéo se fait surtout
sur les critères suivants :
Utilisation possible
Peut-on l'utiliser en streaming ? Peut-on y inclure des sous-
titres ? Nombre de pistes utilisables ? ...
Taille
Notamment, la taille occupée par les données
complémentaires aux flux est variable selon les formats.
38. Les conteneurs vidéo
Compatibilité
Les critères de compatibilité concernent à la fois les
lecteurs, les codecs requis pour lire la vidéo et les
systèmes d'exploitation sur lesquels cette lecture est
permise.
Popularité
AVI l'emporte sur le plan général, Quicktime est très bien
placé dans le monde Mac.
39. Les conteneurs vidéo : AVI
= Audio vidéo Interleave
Extension : .avi
Format propriétaire et ouvert développé par Microsoft.
Très répandu et lisible sur tous les lecteurs vidéo, c'est le
format d'encapsulage le plus populaire.
Très souple: dans un fichier AVI, chaque piste audio et/ou
vidéo peut théoriquement être compressée par n'importe
quel codec.
40. Les conteneurs vidéo : AVI
Il est possible de créer des fichiers AVI n'utilisant pas de
codec spécifique.
Le fichier contiendra simplement des données non-
compressées, on appelle cela le format "RAW" (données
brutes) :
garantit un stockage de données sans perte de qualité
génère des fichiers très lourds.
41. Les conteneurs vidéo : AVI
Format vieillissant dont on ressent rapidement les limites :
informations limitées
manque de flexibilité
problèmes de taille
Une seule piste vidéo et jusqu'à 99 pistes audio (ce qui
permet le doublage multilingue).
Ne peut pas contenir de texte (pas de chapitres).
Conteneur de flux audio (mp3, WAV, mp2) et vidéo
(DivX, XviD, MPEG).
42. Les conteneurs vidéo : Quicktime
Extension : .mov, .qt, .qtx, .qtr, .qt3
Format propriétaire et fermé développé par Apple, plus
ancien que AVI.
Quicktime n'est pas un codec mais un environnement de
développement multimédia.
Il désigne à la fois un codec audio, un codec vidéo et
un conteneur.
A l'origine format réservé aux Mac, mais a été écrit depuis
pour Windows.
43. Les conteneurs vidéo : Quicktime
Peut contenir une ou plusieurs pistes, chacune comportant
un type de données :
• des textes (sous-titres),
• de l'audio ou de la vidéo (animation, graphique, 3D,
réalité virtuelle).
• un stream (diffusion en temps réel par internet).
Caractéristiques techniques proches des spécifications du
MPEG-4.
44. Les conteneurs vidéo : Quicktime
Nécessite le lecteur Quicktime Player (gratuit) sur Mac et
Windows.
Supporte de très nombreux formats :
• audio : WAV, Midi, MPEG-1, AAC)
• vidéo : DV, H.261, H.263, H.264, MPEG-2, MPEG-4.
45. Les conteneurs vidéo : ASF
= Avanced Streaming Format
Extension : .asf
• Format récent propriétaire et fermé développé par
Microsoft.
• Utilisé sur les successeurs du DVD : Blu-Ray et HD-
DVD.
• Compatible avec les DRM (gestion des droits
numérique)
46. Les conteneurs vidéo : ASF
Très utilisé pour le streaming par internet.
AVI amélioré : plusieurs pistes audio, vidéo et texte:
• Compression vidéo basée sur la norme MPEG-4 V2.
• Conteneur de fichiers audio (WMA) et vidéo
(MPEG4, WMV).
47. Les conteneurs vidéo : WMV
= Windows Media vidéo
Extension : .wmv
• Format propriétaire et fermé.
• Nom générique pour les solutions d'encodage vidéo
développé par Microsoft : à la fois, format conteneur et
nom d'une famille de codecs vidéo développés par
Microsoft.
• Sur Internet, il est fréquent de rencontrer ce type de
fichiers vidéo, que ce soit en téléchargement ou en
streaming.
48. Les conteneurs vidéo : WMV
Codec WMV :
• L'encodage s'effectue à des débits multiples (de
quelques kb/s à plusieurs Mb/s) sur une ou deux passes
(CBR ou VBR).
• Compression basée sur la norme MPEG-4 V3.
• La définition est en générale inférieure ou égale à
720x576 pixels.
49. Les conteneurs vidéo : WMV
Conteneur WMV :
• Utilisé pour la diffusion de la vidéo haute définition sur
supports optiques (Blu-Ray, HD-DVD) et via les réseaux
(téléchargement, streaming, VoD).
• Lisible sur Windows et MacOS. Conçu pour Windows
Media Player.
• Certains lecteurs multimédias (VLC, Mplayer…) sont
capables d'exploiter les codecs créés pour Windows, et
de rendre la lecture possible sur les systèmes Libres.
• Conteneur de flux audio (WMA) et vidéo (ASF, WMV).
50. Les conteneurs vidéo : RealMedia
Extension : .rm, .ram, .rpm
Format propriétaire et fermé développé par RealNetworks.
• Adapté au streaming.
• De plus en plus délaissé au profit des formats ASF et
Quicktime.
• Supporte uniquement le CBR (Constant Bit Rate).
• Lisible uniquement avec Realplayer.
• Conteneur de flux audio (RealAudio) et vidéo (Realvidéo)
51. Les conteneurs vidéo : MP4
Extension : .mp4, .mp4a, .mp4v, .m4P
Conteneur officiel pour la norme MPEG-4 :
• Codage vidéo MPEG-4 ASP, MPEG-4 AVC
• Codage audio AAC.
52. Les conteneurs vidéo : Flash vidéo
Extension : .flv
Format propriétaire et fermé développé par Adobe
Systems.
• Très utilisé pour délivrer des vidéos en streaming sur
Internet.
• Peut mélanger vidéo et interfaces graphiques
interactives.
• Le contenu FLV peut être incorporé aux fichiers SWF.
53. Les conteneurs vidéo : Flash vidéo
Solution de diffusion vidéo multiplateforme facilement
intégrable via le plugin Flash Player dans son outil de
conception d’applications et d’animations dynamiques
pour le web.
• Utilisé par Google vidéo, Youtube ou DailyMotion.
• Lisible avec les lecteurs : Macromedia Flash Player, VLC
Media Player, Media Player Classic, Mplayer.
• Conteneur de flux audio (mp3, PCM, ADPCM) et vidéo
(codec basé sur une évolution du codec H.263).
54. Les conteneurs vidéo : OGG
Extension : .ogg, .ogv, .oga
Format conteneur récent ouvert et libre
Créé par la fondation Xiph.Org, organisation à but non
lucratif qui s'oppose au mouvement de privatisation des
formats multimédia en développant des logiciels libres et
des algorithmes de compression multimédia libres de
brevet.
55. Les conteneurs vidéo : OGG
Le format Ogg peut être stocké sous forme de fichier ou
diffusé sous forme de flux.
Il est lisible sur la majorité des plates-formes.
Conteneur de flux :
• audio (Flac, Musique : Vorbis, Voix : Speex)
• vidéo (Theora, Dirac).
56. Les conteneurs vidéo : OGM
=OGG Média.
Extension : .ogm
Format ouvert et libre.
• capable de gérer un flux vidéo, une ou plusieurs pistes
son, des sous-titres et un chapitrage.
• Il permet le multipiste, le multichanel, gère le
multiplexage ainsi que la correction d'erreur.
57. Les conteneurs vidéo : OGM
Résulte d'une modification du conteneur Ogg, qui ne
supporte que les formats libres issus du projet éponyme
(Theora et Vorbis).
Ce format reste limité.
Conteneur de flux audio (OGG
Vorbis, MP3, WAV, ACC, FLAC, WAV) et vidéo
(Theora, Xvid ou DivX).
58. Les conteneurs vidéo : Matroska
Extension : .mkv (1 piste vidéo + éventuellement autres
pistes), .mka (audio uniquement), .mks (une seule piste)
Conteneur vidéo ouvert et libre.
Basé sur une structure dérivée de XML, appelée EBML
(Extensible Binary Meta Language).
59. Les conteneurs vidéo : Matroska
Possiblilité de :
• réaliser des fonctions de chapitrage,
• créer des menus,
• faire des recherches dans le fichier,
• sélectionner une source sonore
• choisir un sous-titrage.
Flexible et multi-plateformes.
Conteneur de flux audio (Vorbis, AAC, MP3, AC3, PCM,
WV, FLAC, MPC) et vidéo (DivX, XviD, Realvidéo, H.264,
Theora, etc).
60. Encoder ses vidéos
Encoder ses vidéos pour un smartphone, un baladeur
multimédia ou une console :
Entre les différents formats gérés et les problématiques
liées à chaque source, il est parfois difficile de s'y
retrouver.
On a accès à de plus en plus de vidéo numérique sous
toutes ses formes: DVD, Blu-
ray, YouTube, caméscopes, caméras Flip...
Les visionner sur n'importe quel type d'appareil mobile ou
connecté à un téléviseur est toujours un casse-tête.
61. Encoder ses vidéos
Les freins sont multiples. Les films vendus dans le
commerce, contrairement aux CD audio, sont protégés
contre la copie, même privée.
En outre, avant de transférer ses vidéos vers un
quelconque appareil, il faut qu'il soit capable de lire les
bons formats.
Les constructeurs ont encore du mal à accorder leurs
violons à ce sujet.
62. Encoder ses vidéos
Avant de se lancer dans l'encodage d'une vidéo, il faut
d'abord se poser la question de la source de celle-ci,
puisque cela conditionnera le logiciel à utiliser.
Exemples:
• Transférer ses DVD pour les lire sur un appareil mobile
ou sur un périphérique de salon.
• Convertir des vidéos illisibles par défaut pour un appareil
mobile particulier.
63. Encoder ses vidéos
Dans le cas du DVD l'obstacle est la protection des
contenus.
Contrairement aux CD audio (hormis quelques tentatives
heureusement avortées), ces disques sont protégés
contre la copie.
On trouvera néanmoins plusieurs logiciels permettant de
les convertir directement dans un format dématérialisé,
voire même de gérer le transfert vers l'appareil en
question.
64. Encoder ses vidéos
Quel format pour quel appareil ?
Une fois la problématique des sources réglée, arrive le
second obstacle :dans quel format doit-on encoder ses
vidéos ?
On peut plutôt poser la question dans ce sens, qui sera
sans doute plus parlant : sur quel appareil veut-on lire
ses vidéos ?
65. Encoder ses vidéos
Le format le plus passe-partout à l'heure actuelle est le
H264 : à de rares exceptions, la plupart des appareils
l'acceptent :
• iPhone, iPod touch, iPad,
• PlayStation 3, PSP,
• Xbox 360,
• Smartphones Android (le gèrent nativement).
66. Encoder ses vidéos
Il faudra cependant mettre quelques bémols concernant
notamment les résolutions :
Par exemple, si les nouveaux iPod touch (4G), l'iPhone 4
ou l'iPad gèrent les vidéos 720p, les anciens modèles
d'iPhone et d'iPod sont tous limités au 640x480, une
limite en résolution assez courante sur les appareils
mobiles d'ailleurs.
67. Encoder ses vidéos
Lecteurs alternatifs : une solution de secours
Si vous disposez d'une collection de vidéos déjà encodées
dans d'autres formats que ceux gérés par votre appareil,
vous n'aurez pas nécessairement besoin de passer par
la case réencodage.
En effet, sur les Smartphones Android ou sur iOS, il est
possible d'installer des lecteurs alternatifs.
Disponibles gratuitement ou en version payante selon les
cas, ils permettent de s'affranchir des limites du
constructeur.
68. Encoder ses vidéos
RockPlayer pour Android et oPlayer pour iPhone et iPad
permettent de lire directement, sans réencodage, des
fichiers tels que les vidéos DivX ou WMV.
Attention cependant, il y a parfois quelques déconvenues
avec des vidéos encodées de manière « exotique ».
69. Encoder ses vidéos
Consoles et baladeurs : autres formats pris en charge
Sur Xbox 360, Microsoft oblige, on trouve également la
prise en charge du format WMV, ainsi que le VC-1. Le
MP4 et le DivX sont également de la partie, mais
attention : selon les formats, la limite pourra être 720p
alors que d'autres formats sont gérés en 1080p.
La PS3 accepte les mêmes formats, avec une particularité :
l'AVCHD, proposé par de nombreux caméscopes, et géré
par la plupart des logiciels de montage en entrée ou en
sortie.
70. Encoder ses vidéos
La plupart des baladeurs vidéo ne sont pas aussi pingres
qu'Apple en terme de formats de fichiers gérés.
Certains constructeurs, comme Samsung, proposent
même une certification DivX.
Mais attention : d'autres comme Cowon gèrent un grand
nombre de formats... à l'exception du H264 !
71. Encoder ses vidéos
Pour le salon : l'alternative du streaming :
Au lieu de copier vos contenus multimédia sur le disque dur
de votre Xbox 360 ou de votre PS3, vous pouvez les
diffuser à distance depuis votre PC ou Mac, via une
application comme PS3 Media Server (compatible PS3
et Xbox 360).
Celle ci ne se contentera pas de diffuser du contenu à
distance : elle le convertira à la volée s'il ne s'agit pas
d'un format reconnu nativement par votre console.
Pour cette dernière tâche, il faudra néanmoins disposer
d'un processeur suffisamment puissant.
74. Les sites pour aller plus loin
http://www.tutoriels-animes.com/traitement-video.html
http://www.videolan.org/
http://handbrake.fr/
http://www.clubic.com/telecharger-fiche19891-super.html
http://www.microsoft.com/windows/windowsmedia/fr/
http://www.apple.com/fr/quicktime/download/