2. La Civilisation de l'Égypte ancienne dans l'espace et dans le temps. L'Égypte : le Nil, la terre et les hommes. Le Pharaon : maître de l'Égypte. Les croyances égyptiennes.
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4. L'Égypte : le Nil, la terre et les hommes 1) Toute la vie des Égyptiens est organisée autour du Nil. Le Nil est un grand fleuve qui traverse l’Égypte du Sud au Nord. Il est entouré de désert et de quelques oasis. Dans sa vallée les terres sont fertiles. Au Nord il y a la Basse Égypte (avec le delta du Nil) et au Sud il y a la Haute Égypte (vers le désert). La région du delta est très riche en gibier d’eau, en poissons et en papyrus . Le papyrus est une plante des bords du Nil transformée en feuille pour écrire. Sa tige (su tallo) est découpée en bandes étroites, assemblées par collage. En raison de son importance, le Nil est considéré comme un dieu par le peuple égyptien.
6. 2) Les crues: Chaque année, de juillet à octobre , le Nil est en crue (crecida): il déborde et rend la terre fertile en déposant de la boue (barro), appelée le limon (limo) dans sa vallée. 3) Lorsque la terre est fertilisée, après la crue du Nil, les paysans égyptiens, qui forment la majorité de la population, préparent les champs d’octobre à février : ils labourent la terre et sèment les graines. Ils pratiquent l’irrigation. En mai - juin ils récoltent le blé puis séparent la paille du grain.
7. Les Égyptiens vivent le long du Nil . Ils cultivent leurs champs pendant la décrue en les irriguant avec l´eau du fleuve.
8. Le crocodile , l’un des animaux sacrés des Égyptiens; il annonce la crue du fleuve .
9. Le Nil est aussi la principale voie de circulation du pays.
10. Les paysans égyptiens cultivent des céréales (blé, orge, « cebada »), des légumes et du lin (lino), qui leur sert à fabriquer des vêtements. Ils doivent payer de lourds impôts au Pharaon, qui possède la terre.
11. Le chadouf : un puits à balancier qui permet d’arroser (regar) les champs.
12. Le pharaon, maître de l'Egypte 1) Le pharaon est au sommet de la société égyptienne. Il est considéré comme un dieu sur terre, fils de Râ (ou Rê), dieu du soleil et possède un pouvoir illimité. 2) Sur le sarcophage (ou cercueil) du pharaon Toutankhamon sont représentés les différents symboles de son pouvoir : - la déesse vautour Nekhbet et le serpent Uraeus le protègent - le bâton et le fouet symbolisent la puissance royale - sa fausse barbe (ou « barbe postiche ») symbolise son immortalité - sa coiffure royale est appelée le némès .
16. L e m y t h e d’ O s i r i s Le mythe d’Osiris fonde la croyance des Égyptiens en une vie après la mort . D’après ce mythe, le dieu Osiris, assassiné par son frère Seth, réussit à revivre grâce à sa femme Isis, qui retrouve son corps. Dans le royaume des morts, Osiris accueille (acoge) désormais les défunts. Le mythe d’Osiris est l’un des textes les plus importants de la civilisation égyptienne. Le défunt passe en jugement devant le tribunal d’Osiris. Son cœur est mis en balance avec la plume de la vérité. Si le défunt s’est mal conduit pendant sa vie, il est dévoré par un monstre. S’il s’est bien conduit, Osiris le fait accéder à la vie éternelle.
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18. C é r é m o n i e d e l a m o m i f i c a t i o n Le foie, les poumons, l'estomac et les intestins sont lavés et séchés. Le coeur n‘est pas retiré. Puis ils remplissent le ventre de myrrhe pure broyée, de cannelle et d’ autres aromates. Ils le salent. 70 jours plus tard, ils lavent le corps et l’enveloppent de bandes de lin. Un prêtre vient prier portant le masque d’ Anubis,Dieu de la momification
19. Momie de Ramses II, vers 1240 av. J.-C. Musée du Caire. Les parents font faire un sarcophage de bois à figure humaine . Ils enferment le mort et le gardent précieusement dans la chambre funéraire, où ils le placent debout contre le mur.
20. La confession du mort à Osiris S alut à toi, grand dieu ! Je suis venu vers toi, ô mon maître, pour voir ta perfection. Je n'ai pas commis d'injustice envers les hommes, je n'ai pas maltraité les gens. Je n'ai pas fait de mal. Je n'ai pas appauvri un homme de ses biens. Je n'ai pas fait de la peine. Je n'ai pas tué. Je n'ai pas ordonné de tuer. Je n'ai pas volé les aliments offerts aux dieux dans les temples. Je n'ai pas faussé les balances. Je n'ai pas ôté le lait de la bouche des petits enfants. Je n'ai pas retenu l'eau au moment de l'inondation Je suis pur ! Je suis pur ! D'après le Livre des morts, traduit par P. Barguet, Le Cerf, 1967.
21. La région de Nubie Q u e l q u e s c a r t e s d e l’ E g y p t e
25. Pour écrire , il y avait plus de 700 signes . C ' était un travail très difficile car chaque hiéroglyphe pouvait avoir plusieurs sens : parfois il symbolisait un mot , une action ou un son . Après le temps des pharaons, ils sont devenus illisibles. Un jeune Français, Champollion , a percé le secret de cette écriture dans la pierre de la Rosette . Beaucoup de textes de l’ Égypte ancienne ont été retrouvés et traduits. L e s h i é r o g l y p h e s Amuse-toi à écrire ton prénom en hiéroglyphes
26. La pierre de Rosette exposée au British Museum La pierre de Rosette est un fragment de stèle gravé de l'Égypte ancienne portant trois versions d'un même texte qui a permis le déchiffrement des hiéroglyphes. L'inscription qu'elle comporte est un décret promulgué à Memphis en 196 av. J.-C. au nom du pharaon Ptolémée V. Le décret est écrit en deux langues (égyptien ancien et grec ancien) et trois écritures : égyptien en hiéroglyphes, égyptien en écriture démotique et alphabet grec. La pierre a une dimension de 112 par 76 centimètres.