1. Dossier Mémoires de Guerres
Mémoires
de Guerres
10 N°112
Pierre-Jean Veyret,
vice-président chargé des Affaires
patriotiques et de la jeunesse
1914-1918 : comme Paul Friol de Valence, plus
de 60 000 Drômois sont mobilisés. 10 000 n’en
reviendront pas. En 2014, la Drôme célèbre le
centenaire de la Première Guerre mondiale et
le 70e anniversaire des combats du Vercors et
de la Libération.
PHOTOX,COLLECTIONHENRYFRIOL,FONDSMÉMOIREDELADRÔME
Quel sens donner au Centenaire
de la Première Guerre ?
Bien que située loin du front, la Drôme a
beaucoup souffert. J’invite tous les Drômois
à faire une lecture des noms gravés sur les
monuments aux morts de leur commune.
Certains se répètent deux, trois, quatre fois.
Unpère,desfils,desfrères…Ceslistesrévèlent
de véritables drames familiaux, soulignent
l’extrêmejeunessedescombattants.CeCente-
nairedoit être l’occasion de nous souvenir du
sacrifice de ces hommes, mais aussi de nous
questionner sur les causes et conséquences
d’un tel conflit. Continuer à préserver la paix
est certainement le plus grand et le plus bel
hommage que l’on puisse rendre à cette
génération dévorée par la guerre.
Août 1914, juillet 1944 :
deux étés tragiques ?
Le Centenaire de la Grande Guerre coïncide
avec le 70e anniversaire des combats du
VercorsetdelaLibération.LeprésidentDidier
Guillaume souhaitait souligner cette double
commémoration.Nousavonsdécidéd’évoquer
ensemble ces deux événements à travers ce
dossier et 3 expositions photos.
Quel rôle pour le Département ?
Le Département est un compagnon des
associations du monde combattant. Nous
sommes à leurs côtés pour maintenir la
flamme du souvenir, pour transmettre la
mémoire aux nouvelles générations, comme
par exemple en incitant collégiens et lycéens
à participer au Concours de la Résistance. Une
mission pédagogique importante, également
assurée par les Archives et le musée départe-
mental de la Résistance. Notre rôle est d’être
un passeur de mémoire, fidèle à l‘idéal de
Jean Jaurès : « L’affirmation de la paix est
le plus grand des combats ».
2. té 1914 : la Drôme vit au rythme
des moissons. Samedi 1er août,
d’Hauterives à Buis-les-Baronnies,
en passant par Saillans et Mont-
joux, la scène se répète à l’identique.
A16h30,lemairereçoitletélégramme
de mobilisation pour le 2 août. Immé-
diatement, il fait sonner le tocsin et
battre le tambour. Dans les champs,
les moissonneurs abandonnent outils
et attelages pour rejoindre au plus
vite le village. « Sur toutes les routes
qui convergent vers le village, arrivent
en costume de travail les piétons et les
bicyclistes. Ils ont jeté la faux et laissé
lagerbeenjavelle»(1).Devant la mairie
larumeurenfle.Desfemmespleurent,
les enfants se sont arrêtés de jouer.
La stupeur est grande. Mais aucun
homme ne pense à se dérober. Per-
sonne ne manque à l’appel. Tous
s’en iront défendre la Patrie. Entre le
2 août 1914 et le 11 novembre 1918,
environ 60 000 Drômois ont été mo-
bilisés. Un peu plus de 10 000 n’en
sont pas revenus.
(1)
in La Revue drômoise, mars 2014
LA VIE À L’ARRIÈRE
Ce sentiment de stupéfaction, de
consternation et de devoir, Alain
Sauger le connaît bien. Il le raconte
E
11 N°112
avec force détail dans La Revue drô-
moise (mars 2014) consacrée à La
Drôme dans la Grande Guerre. Profes-
seur agrégé d’histoire à Romans, il
a mené de nombreuses recherches
sur le sujet et préside, depuis 2012,
le Comité Départemental d’Histoire
(CDH) de la guerre 14-18 dans la
Drôme. « Ce comité est né du souhait
de la Société d'archéologie, d'histoire
et de géographie de la Drôme et de
l’Association universitaire d’études
drômoises de travailler ensemble sur
14-18.L’objectifétantdemutualiserles
recherches et la communication des
résultatsobtenus.Avecenpointd’orgue,
un grand colloque les 4 et 5 octobre au
Département qui, depuis le début via
leservicedesArchivesdépartementales
nous apporte son soutien. Nous avons
retenu le thème « Un département du
frontdel’arrière»pourévoquerl’impact
de la guerre sur notre département et
sapopulation.Nousavonsmisàcontri-
bution les bénévoles des universités
populaires pour consulter des milliers
de documents. Un conseil scientifique
de 9 universitaires a été mis en place
pourgarantirlesérieuxdestravauxqui
seront présentés. Lors des premières
conférences données au printemps,
nous avons eu la bonne surprise de
rencontrer un public nombreux et
varié. Comme quoi, malgré le temps
écoulé, la mémoire de la Grande
Guerre est toujours vivante ».
ARCHIVESDÉPARTEMENTALES
En 1914, Madeleine Fuzand, de Saint-Gervais-sur-Roubion, a 14 ans. Pendant
4 ans, dans un cahier d’écolière, elle écrit et recopie des chansons. Ce recueil, la
petite-fille de Madeleine l’a confié aux Archives départementales de la Drôme.
Qui,àleurtour,enonttransmisune copieàValentineCie(PuySaint-Martin)pour
son nouveau spectacle Qui donc maintenant me dira je t’aime ? « Nous avons
travaillé, explique Anne Massé, sur des documents bruts : courriers administratifs,
affiches,journauxetbiensûrlecahierdeMadeleine.J’aisouhaitémettreenlumière
lesfemmesetleurrôleessentielàl’arrière.Danschaquecommunenouspersonnalisons
le spectacle avec l’énoncé des noms du monument aux morts local, afin de créer
de la proximité avec le public ». Pour porter la voix de ces femmes, le rôle titre
a été confié à Maud Vandenbergue, jeune comédienne capable de déclamer
« La valse des marmites*
» en version slam. De quoi surprendre et captiver
l’attention des collégiens invités à découvrir ce spectacle dans le cadre des
actions éducatives proposées par le Département. Une création originale qui
marie avec pertinence grande et petites histoires.
*
dans l’argot des Poilus, projectiles explosifs allemands qui avaient la forme d’une marmite
Qui donc maintenant me dira je t’aime ? Du 8 juillet au 6 août, les mardis et mercredis
à 20 h 30 au théâtre de la ville de Valence ; le 18 juillet à Allan. Reprise en octobre.
valentine-compagnie.fr
Chants d’amour et de guerre
3. 12 N°112
En souvenir
mon petit frère…
Dossier Mémoires de Guerres
L’histoire extraordinaire
du soldat Albert Roche
Mais qui est donc cet homme, qu’en
novembre1918lemaréchalFochqua-
lifie de « Premier soldat de France » ?
Qu’a-t-il fait de si extraordinaire pour
mériter un tel honneur ? Le héros
s’appelle Albert Roche et c’est un
Drômois. Il est né à Réauville, en 1895,
dans une famille d’agriculteurs. En
août 1914, contre l’avis de son père, il
s’engage pour « faire la guerre aux
Boches ». Cantonné à l’arrière, il se
sauve pour monter au front. Accusé
de désertion, il est emprisonné et…
envoyé au front, dans l’Aisne, avec
le 27e bataillon de chasseurs alpins.
Là, il enchaîne les faits d’armes les
plus incroyables. Au Chemin des
Dames, sous la mitraille, il se porte au
secours de son capitaine blessé. Un
malentendu fait croire à un abandon
de poste. Le peloton d’exécution est
prêt. Mais à la dernière minute, le
capitaine envoie une estafette sauver
celui à qui il doit la vie. Courageux,
débordant d’imagination, le Drômois
inscrit à son actif 1 180 prisonniers,
9 blessures, 12 citations, la médaille
militaire, la croix de guerre, la légion
d’honneur : Albert Roche est une
légende vivante chez les Poilus. Il
est d’ailleurs désigné pour être l’un
des 7 soldats qui accompagne le cer-
cueil du soldat inconnu sous l’Arc de
Triomphe.Laguerrefinie,Rocherentre
à Réauville. Il meurt le 15 avril 1939, à
l'âgede44ans,fauchéparunevoiture.
Le destin n’est pas à un paradoxe près.
A voir : le reportage de France 2 diffusé
au JT de 20 h du lundi 21 avril 2014.
francetvinfo.fr/replay
EXPOSITIONS
Jusqu’à fin septembre - Hôtel du Département, Valence
Pour la patrie et la liberté, exposition photos sur la Première Guerre mondiale
etle70e anniversairedescombatsduVercorsetdelalibération,encollaboration
avec les Archives départementales et l’association mémoire de la Drôme
Jusqu’au 31 décembre - Archives départementales, Valence
1914-1918, images de la Drôme en guerre, la vie à l’arrière
12Juilletau30juin2015-MuséedépartementaldelaRésistancedeVassieux-
en-Vercors
Mémoires de pierre, mémoire des hommes : commémorer les guerre hier et
aujourd’hui, exposition photos sur les monuments aux morts de la Drôme
Juillet et août - Hall d’accueil de l’Hôtel du Département, Valence
Jaurès, exposition des Archives nationales et de la fondation Jean Jaurès
« Le bataillon était engagé sur un plateau. On
avançait lentement. La veille, l’étape avait été
longue. Les hommes sentaient encore, après trois
heures de repos, une quarantaine de kilomètres
dans les jambes et, dans les reins, deux journées et
deux nuits de voyage. (…) C’était la guerre. On
marchait droit devant soi, sans rien épargner ».
Ainsi commence L’Appel du sol, roman d’Adrien
Bertrand, lauréat du prix Goncourt 1914, décerné
en 1916. L’ouvrage est dédicacé au capitaine
Georges Bertrand du 6e bataillon de chasseurs
alpins : « En souvenir mon petit frère de ce soir
tragique de l’été 1914 où nous nous sommes ren-
contrés sous la mitraille ». L’auteur, journaliste et
poète, est né en 1888 à Nyons. Ce pacifiste, grand
ami de Clémenceau, est mobilisé en août 1914. Il
participe aux combats en Lorraine, effectue «une
trèsaudacieuseettrèsfructueusereconnaissance»
qui lui vaut la croix de guerre. Atteint de tuber-
culose, son état de santé se dégrade. Ses trois
dernières années seront, malgré de grandes
souffrances, une période intense de production
littéraire : souvenirs de guerre, roman, pièce de
théâtre,poèmes,contesetunessaiphilosophique
à la façon de Voltaire. Il meurt en 1917. Adrien
Bertrand repose dans le caveau familial de Nyons.
L’appel du sol a été réédité aux éditions Ampelos,
avec le label de la mission Centenaire 1914.
Cette édition 2014 comporte un avant-propos
biographique d’Yves Guérin de la Société d’études
nyonsaises
Albert Roche et le maréchal Foch
COLLECTIONPRIVÉEMYRIAMBLUM
PHOTOG.SCHEER,COLLECTIONPRIVÉEYVESGUÉRIN
4. in 1943, début 1944, les Alle-
mands savent que la défaite n’est
plus qu’une question de mois.
Dans la Drôme, les maquis sont
de plus en plus nombreux et actifs.
Les sabotages ferroviaires s’intensi-
fient. La répression aussi. Le 22 février,
35 résistants du maquis d’Izon-la-
Bruisse/Egalayes sont massacrés. Plus
aunord,leVercorss’organise,attendle
signal. La nouvelle du débarquement
du 6 juin et le message diffusé à la
BBC « Le chamois des Alpes bondit »
marque la mobilisation générale de
4 000 hommes. Le 9 juin, 700 jeunes
partentencamiondeBourgdePéage
sans même se cacher. Les jours sui-
vants, les Allemands attaquent tous
azimuts : à Saint-Donat 83 hommes
sont pris en otages et une cinquan-
taine de femmes violées ; Combovin,
Plan-de-Baix, Beaufort-sur-Gervanne,
Saoû sont bombardés. Le 3 juillet,
« la République du Vercors » est pro-
F
clamée dans la liesse générale. Mais
le 21 juillet, 10 000 soldats allemands
donnent l’assaut au massif. Des pla-
neurs atterrissent sur le plateau. En
trois jours le maquis est anéanti, les
résistants torturés et exécutés, les
habitants deVassieux massacrés, tout
comme16jeunesgensdeLaChapelle-
en-Vercors. Marie Roblès, 101 ans, n’a
pas oublié l’exécution des blessés de
la grotte de la Luire à Saint-Agnan-en-
Vercors. L’aide-soignante de l’hôpital
de Romans était montée soigner les
blessés du Vercors. Le 24 juillet, le
Dr Ganimède décide d’évacuer les
moins gravement touchés dans les
boisenvironnants.EndésignantMarie
pour accompagner un groupe, il lui
a très certainement sauvé la vie. La
tragédie du Vercors a fait 840 tués
dont 201 civils. Août 1944 est marqué
par le débarquement de Provence.
Quelques jours plus tard, la task force
américaine tente d’empêcher la fuite
de l’armée allemande avec l’aide de la
Résistance. Particulièrement violente,
la bataille de Montélimar fait rage du
21 au 30 août. Les bombardements
redoublent le long de la vallée du
Rhône. Le 22, Romans est libérée, re-
prise le 27 et définitivement libérée le
30 août.Valence est libérée le lende-
main.Le1er
septembretoutelaDrôme
est officiellement libre.
Eté 1944
Le chamois des Alpes bondit
13 N°112
Marie Roblès
PHOTOMARCELJANSEN,COLLECTIONPAULJANSEN,FONDSMÉMOIREDELADRÔME
Montmiral, 29 juin 1944 Départ de maquisards de la section Jacquelin (compagnie Daniel)
pour le maquis duVercors. Après le 9 juin, des centaines de volontaires de la région de Romans
montentaumaquis.700d’entreeuxpartentencamiondelagaredetramwaydeBourgdePéage
5. De ces sombres journées de juillet 1944, Pierre Bernard, président de l’ANACR Romans/Bourg de Péage veut garder
le souvenir d’un homme et d’une femme particulièrement courageux. C’est le soldat allemand Hans Teutsch, qui protégea
7 agriculteurs de Marignac-en-Diois réquisitionnés par l’armée allemande et leur permit de s’enfuir. Ce même soldat sauva
le temple de Marignac des flammes et vint en aide à la famille Bertrand dont la ferme avait été incendiée. C’est Paula Drogue,
jeune Lorraine réfugiée à Romeyer, qui parlementa plus de 3 heures en allemand avec un officier de laWehrmacht, sauvant
la vie aux otages déjà alignés pour être fusillés.
RENDEZ-VOUS
21 JUILLET
NÉCROPOLE DE
VASSIEUX-EN-VERCORS
CÉRÉMONIE DU SOUVENIR
20E
ANNIVERSAIRE DU MÉMORIAL
DE LA RÉSISTANCE EN VERCORS
5 SEPTEMBRE
MÉMORIAL DE LA RÉSISTANCE
DE MIRMANDE
COMMÉMORATION DE LA
LIBÉRATION DE LA DRÔME
Dossier Mémoires de Guerres
Pierre Bernard : garder confiance en l’être humain
En 1944, Jean Monin n’a pas encore
17 ans. Un tout jeune âge qui ne l’em-
pêchepasd’êtreagentdeliaisondans
la Résistance, sous le pseudonyme
d’André Richard. Quelques semaines
avant l’offensive allemande contre
le maquis des Glières, il est arrêté et
envoyéaucampsdeconcentrationde
Mauthausen (Autriche). Jean devient
le matricule 60 509. Matin et soir, il
empruntel’escalierdelamortquimène
à la carrière de pierre : 186 marches
sur lesquelles sont achevés les plus
faibles. Les survivants de cet enfer
sur terre sont libérés le 5 mai 1945
par l’armée américaine. Ardent dé-
fenseur des valeurs de la République,
JeanMoninn’ajamaisperdusagrande
humanité. Même dans l’horreur des
campsdelamort.Aujourd’huiencore,
il témoigne, raconte. Sans haine. Pour
que cela ne se reproduise jamais.
Ses interventions dans les collèges
et lycées, les voyages du souvenir
à Mauthausen, ont permis à des cen-
taines de jeunes, et moins jeunes,
Drômois de prendre conscience
que le devoir de mémoire doit se
perpétuer au-delà du temps et des
générations.
14 N°112
Jean Monin : témoigner
pour transmettre
RégulièrementJeanMoninorganisedesvoyagesdela
mémoire au camp de concentration de Mauthausen
(Autriche) où il fut détenu
6. Dieulefit, le refuge
De 1939 à 1945, les habitants de Dieulefit ont accueilli, caché, protégé
et sauvé des centaines d’enfants juifs, des réfugiés de toute nationalité.
Artistes et intellectuels (Pierre Emmanuel, Emmanuel Mounier…) ont
également trouvé asile dans ce village du sud de la Drôme. Au cœur de
cette résistance civile, deux femmes : Marguerite Soubeyran et Jeanne
Barnier. La première a fondé l’école de Beauvallon avec Catherine Krafft
et Simone Monnier. Dans la grande maison un peu à l’écart du village,
les enfants retrouvent les jeux et l’insouciance de leur âge. La seconde
est employée de mairie et s’improvise virtuose en faux-papiers sauvant
ainsi de nombreuses vies. Et lorsque les anciens parlent « du miracle de
Dieulefit » c’est pour rappeler que durant toutes ces années, l’armée
allemande n’a mené aucune opération dans la commune. 9 habitants
de Dieulefit ont été désignés Justes parmi les Nations : Elie et Emmeline
Abel, Madeleine Arcens, Pol Arcens, Jeanne Barnier, Catherine Krafft,
Simone Monnier, Henri Morin, Marguerite Soubeyran. En juin, la Licra
a organisé les premières « Journées des Justes » à Dieulefit en présence
de Jean-Raphaël Hirsch, président du comité France pourYadVashem.
15 N°112
Concours de la Résistance
A LIRE
Revue drômoise, mars 2014
LaDrômedanslaGrandeGuerre
Articles d’Alain Sauger, David
Vinson, Françoise Kern, Philippe
Bouchardeau, Jacques-François
Lanier
Je suis mouton comme les autres 1914-1918,
du patriote enthousiaste au poilu résigné
ouvrage collectif, sous la direction de Jean Sauvageon
(Ed. Peuple libre Notre temps, 2002)
1939-1945… Et se leva le vent de la liberté
entre Drôme des collines et Vercors
ANACR,comitédeRomans,BourgdePéage,Saint-Donat-
sur-l’Herbasse,sousladirectiondeJeanSauvageon(2012)
Jean-Pierre aime la citronnelle, 1943-1944 Résistance
entre Drôme des collines et Vercors
ANACR,comitédeRomans,BourgdePéage,Saint-Donat-
sur-l’Herbasse,sousladirectiondeJeanSauvageon(2014)
La tragédie du maquis d’Izon Robert Pinel (2014)
La Drôme dans la guerre. La bataille de Montélimar
Pierre Balliot (Ed. de Borée, 2012)
Le Vercors, Histoire et mémoire d’un maquis
Gilles Vergnon (Ed. de l’Atelier, 2002)
« Quand j’ai réalisé que certains résistants avaient le même âge que moi,
je me suis senti concerné et j’ai voulu en savoir plus ». Ce commentaire
d’un participant du Concours de la Résistance en dit long sur le rôle
pédagogique de l’épreuve. Cette année, collégiens et lycéens ont eu
l’occasion de revenir sur le 70e anniversaire de la Libération et le retour
à la République. Mardi 27 mai, à l’occasion de la 1ère Journée nationale
de la Résistance, les lauréats du Concours de la Résistance 2014 ont
été félicités par Didier Lauga, préfet de la Drôme, Pierre-Jean Veyret,
vice-président du Département chargé de la jeunesse et des Affaires
patriotiques, des représentants des associations d’anciens combattants,
résistants et déportés. Palmarès sur ladrome.fr
Les lauréats 2014 et les personnalités