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ART CONTEMPORAIN
8 lieux d’EXPOSITION
SAINT-FLOUR 9 juillet-20 août
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Chemin d’art 2005 s’inscrit dans un cadre qui a fait preuve de sa robustesse au cours du temps :
confronter des démarches artistiques et toujours personnelles à un contexte historique et urbain
particulièrement fort. Pour être réussie, la mise en présence d’un lieu éloquent et de gestes qui
s’inscrivent dans des trajectoires très particulières exige une forme de dialogue qui semble cette année
particulièrement intense. L’intégration des œuvres dans le site est extraordinairement puissante parce
qu’elle ne cherche jamais à s’imposer de manière démiurgique. Il est question de se mesurer au lieu en
respectant ses échelles et sa dynamique propre. Deux traits caractérisent l’édition 2005.
Le premier consiste en l’accumulation de micro dispositifs de perturbation de la condition de
spectateur. Dans la Lampe qui éternue Sandra Foltz met le regardeur à l’épreuve –en déstabilisant ses
représentations ordinaires de l’espace et du temps. Le Siège de Bruno Desplanques qui surplombe
sans la dominer la main de Saint-Flour est aussi une énigme pour le spectateur : d’un côté la chaise la
plus élevée apparaît toute petite alors que le processus qui l’a installé en éminence présente des
tubulures beaucoup plus hautes qui symbolise une vraie conquête. Ce procédé gigogne rend compte
du caractère ambivalent de toute quête. La pirogue de Polska dans l’Envolée constitue un objet
mystérieux, prêt à la navigation mais aussi intégré dans l’arche de pierre du pont comme un nid. Partir,
demeurer : l’Ander est dans un double mouvement vecteur de long voyage et incitation à rester au
pays. La question du spectateur est posée de manière encore plus radicale par Sigrid Coggins : dans
Serial Portraits elle objective la situation du regardeur dans le processus de la création artistique. La
série de portraits qu’elle nous livre est en effet constituée par un ensemble de réactions à leurs portraits
dessinés à l’aveugle et par là même déconcertant.
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Le deuxième trait de cette édition qui n’est d’ailleurs jamais contradictoire avec le précédent est la
puissante charge poétique qui leste les œuvres et les installations. Les deux lignes de couleurs dans
l’eau de Lorna Green déréalisent le cours de la rivière et l’installent dans un univers de méditation et
d’incertitude. Dans la logique du cheminement, motif récurrent de Chemin d’art depuis les origines,
Mark Kramer propose d’éclairer par une ligne végétale les remparts sombres à travers la différence
d’échelle et l’explicite modestie du chemin de lumière. La poésie naît du décalage de lumière et de
volume qui dit à la fois la continuité et la fragilité. Autre ligne formant un cercle, la Gloriole d’Hélène
Mugot qui forme un rond de lumière à la fois ironique et somptueux, un mirage et une consolation.
Espoir d’André Maigne, discrètement installé sur le Pont-Vieux, concentre au plus haut degré tous les
éléments de cette édition. Le spectateur est pris dans un dispositif à la fois modeste et complexe qui
lui permet de voir un arc-en-ciel en fonction de l’état de la lumière et de sa propre position sur le pont.
L’œuvre déconcerte, le dispositif technique de la brumisation est déconnecté de l’effet lumineux qu’elle
produit. L’œuvre se mérite, elle exige du spectateur la sérénité et la patience, mais elle le récompense
à la mesure de son investissement. Espoir, au plus loin des tentations nihilistes, montre que l’art
contemporain peut être aussi un vrai cheminement vers la lumière. Déconcertation, chemin, lumière :
on tient là le fil conducteur d’une manifestation attachée à la continuité d’une démarche et au souci
de l’innovation.
Sophie Biass-Fabiani
Conseiller arts plastiques musées
DRAC Auvergne
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Sigrid COGGINS - Serial Portraits - Vidéoprojection, sacs de jute, cailloux préparés, mur d'images photographiques 5 m x 2 m
Sacristie - Chemin d’Art 2005 Saint-Flour
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Bruno DESPLANQUES
Siège
Bruno Desplanques s’engage dans un travail « Le projet se résume en un acte simple comme celui de présenter une chaise, de prendre place et faire
analytique donnant lieu à des installations, connaissance avec son entourage. Trouver sa place, la place de l’œuvre, ma place au regard des autres.
peintures, sculptures, emprunt de souvenirs Ces préoccupations font écho à la tentative engagée dans ma recherche artistique et personnelle, de bien
personnels. Il met en parallèle la posture être au monde. Peut-être narcissique mais non ostentatoire, mon travail est animé par la volonté de
de l’œuvre et celle de l’individu, le rapport s’immiscer discrètement dans le quotidien en intervenant dans l’espace urbain ou naturel, abandonnant des
de l’œuvre au spectateur et sa propre marques ou des objets à la surprise d’un public potentiel.
relation au monde. Le choix initial de poser une chaise sur le rocher de La Main de Saint Flour s’est effectué avant d’en connaître
la légende, celle de cet homme de foi interrompu dans son ascension par un obstacle au premier abord
infranchissable. Ce lieu symbolise l’étape du parcours physique et spirituel jalonné d’obstacles que nous
effectuons assujettis à nos propres limites. Le projet prend alors les allures d’un jeu de construction
géométrique s’appuyant sur le relief pour le surmonter. Un jeu de lignes droites en perspective.
La chaise ainsi élevée sur ce promontoire, rendue inaccessible, devient support de projections, l’image d’un
idéal à atteindre, le dessin d’un dessein ».
Bruno Desplanques
Seat
Seat simply offers a chair - take a seat and meet your environment. Finding one’s place, the place for my
work, my own place as seen by others - this is part of my artistic exploration - a way to reflect on a
personal search for well being. Perhaps narcissistic, but not ostentatious, my research aims to discreetly
intercept everyday life through performances in urban or natural spaces, leaving surprising marks or
objects for a potential public.
Bruno DESPLANQUES The choice to set a chair on the rock of “La Main de St Flour” was made before knowing the legend of
137, rue Ferrer this man of faith who overcame what seemed to be an impassable obstacle in his climb.
59155 Faches Thumesnil The rock symbolizes a step forward on a physical and spiritual path plagued by obstacles - our own path
03 20 85 18 31 / 06 09 32 71 33 through life bound by our own limits. Seat will rise from the surface of the rock like a geometrical
laps4@wanadoo.fr building game, playing with a series of straight lines in perspective. Raised to this height the chair
becomes inaccessible - a place for mental projection, the image of an ideal.
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Bruno DESPLANQUES - Siège - Main de Saint-Flour - Chemin d’Art 2005 Saint-Flour
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Sandra FOLTZ
La lampe qui éternue
Dans ses œuvres, Sandra Foltz expérimente « La lampe qui éternue est une installation lumineuse et sonore à travers laquelle la lumière laisse sur les
la notion de frontière et de passage murs la trace du son.
à partir de matériaux empruntés
Le spectateur pénètre dans une salle obscure. Un projecteur puissant, branché sur un modulateur sonore,
à un univers domestique et quotidien.
est tourné vers l’un des murs de la pièce recouvert de peinture phosphorescente. Il s’allume en réaction
Par des jeux de distorsions d’échelles
à une série d’éternuements préenregistrés. Ces éternuements laissent leurs traces diffuses et comme
et d’extensions, ses installations
projetées sur les murs.
déstabilisent les représentations usuelles.
L’effet sonore se prolonge dans l’espace de l’installation, en donnant corps à l’idée même de projection.
L’éternuement, qui sert de base à l’enregistrement sonore, est une manifestation involontaire du corps.
Il est ici la métaphore, d’une force naturelle d’expression et de projection qui laisse son empreinte teintée
de morve sur les murs. »
Sandra Foltz
The sneezing lamp
The sneezing lamp is a sound and light installation in which a light leaves a trace of the sound.
The spectator enters a dark room. A powerful projector is directed towards one of the walls of the room.
The projector, which is connected to a sound modulator, lights up and fades to the sound of recorded
sneezing. The sneezes spread their mark which is in a sense projected onto the walls.
The sound effect is extended physically as well as visually into the installation area, and in doing so
Sandra FOLTZ incorporates the very idea of projection. The sneeze is at once the material for the sound recording and
30, boulevard de Strasbourg an involuntary manifestation of the body. It serves here as a metaphor for a natural force of expression
75 010 PARIS and projection, leaving its snot printed on the walls.
01 40 03 67 13
sandrafoltz@hotmail.com
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Sandra FOLTZ - La lampe qui éternue - installation visuelle et sonore - Petite salle des Jacobins - Chemin d’Art 2005 Saint-Flour
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Lorna GREEN
Deux Lignes de Couleur
dans l’Eau
Lorna Green est une sculpteur et une artiste « Mes œuvres étant fonction du site dans lequel je me trouve, je prends toujours en compte le paysage,
environnementale. Ses œuvres contextuelles la mythologie, l’économie, l’histoire ou l’architecture de la région pour réaliser mes projets, qu’il s’agisse
sont souvent très grandes et généralement d’installations temporaires destinées au public, comme par exemple des cours et des parcs pour se
effectuées dans le monde entier, reposer, ou bien de terrassements fonctionnels, effectués à partir de surplus de déblais provenant de
en extérieur, qu’il s’agisse de réalisations projets d’infrastructure comme les constructions de routes ou d’immeubles commerciaux ou privés.
temporaires ou permanentes. Chaque projet sur lequel je travaille détermine le matériel dont je me sers : pierre, bois, acier, briques,
Elle utilise beaucoup de matériaux variés, verre, fleurs de soie, terre, végétaux, et même le bruit…
appropriés à ses différents projets.
Le Pont Vieux a attiré mon attention et c’est pourquoi j’ai décidé de travailler sur les pierres au bord de
la rivière et de changer la vue qu’offrait le site habituellement, en peignant les pierres en couleurs
fluorescentes jaunes et rouges de façon à donner l’impression de contours vaporeux de chaque côté de
la rivière. La fluorescence et la brillance des pierres confèreront, je l’espère, un caractère quelque peu
irréel au spectacle et créeront une atmosphère mystérieuse qui éveillera l’intérêt des passants. »
Two Lines of Colour in Water
Because my work is site specific, I always consider the landscape, mythology, economy, history or the
architecture of the area in order to achieve my projects whether they are temporary installations or for
the public to enjoy for example courtyards and parks for relaxing in, or functional earthworks using spoil
from projects such as road construction or commercial and domestic building. Each project dictates the
materials I use – stone, wood, steel, bricks, glass, silk flowers, paint, sound, earth and planting etc
Lorna GREEN
Mount Pleasant Farm, 105 Moss Lane, I was attracted by images of the Pont Vieux and decided I would like to work with the stones by the river
Bramhall, Cheshire, SK7 1EG, England and change the normal view of the area by painting the stones with fluorescent yellow and red colours
+44 (0)161 439 7459 and submerging them in a line at the edge of the river on both sides. Because the stones will be
lg@lornagreen.com fluorescent and will glow, I hope that the vision will be somewhat surreal and have an air of mystery which
www.lornagreen.com will intrigue the passer-by.
Lorna Green
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Lorna GREEN - Deux Lignes de Couleurs dans l’Eau - Pierres et peintures fluorescentes - Bords de l’Ander - Chemin d’Art 2005 Saint-Flour
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Mark KRAMER
Chemin de lumière
Les œuvres de Mark Kramer traitent « Mes œuvres traitent généralement de la petitesse de l’homme, minuscule grain de sable dans l’univers,
généralement de la petitesse de l’homme, ce qui me fascine. En cherchant la clarté, la douceur et la fragilité, j’essaie de dévoiler l’essence de la vie.
minuscule grain de sable dans l’univers,
Située au niveau des remparts, cette œuvre consiste en un ensemble de silhouettes blanches sur
ce qui le fascine. En cherchant la clarté,
50 mètres de long, réalisé à même la roche basaltique. A environ 3,50 mètres de hauteur, les silhouettes
la douceur et la fragilité, il essaie de dévoiler
sont en train de marcher et donnent l’impression d’un chemin de lumière. Par ce projet, je cherche à
l’essence de la vie.
mettre en valeur l’histoire volcanique de Saint-Flour. La série de silhouettes, rayonnant à la lumière du
soleil, entend rappeler une ligne de fracture ou une coulée de lave. Je cherche ainsi à illuminer les
sombres roches qui ont servi à bâtir la ville.
J’ai choisi de créer des silhouettes végétales de façon à être en totale harmonie avec l’environnement
des remparts, vu la prolifération naturelle de mousse et de petites plantes sur les murs. Ainsi, les
spectateurs, devant ce paysage et ces silhouettes irréelles sur les murs, seront en proie à l’émotion et à
la confusion. »
Lightpath
In general my work is about the littleness of man, man just a pixel in the universe, that fascinates me.
Searching for ligthness, softness and fragility, I try to unrafel life.
Located on the “remparts” this work consists of a line of 50 mtr. white figures installed on the basaltic
rock of the wall. At heigth of approx 3,50 mtr. the figures are walking as a path of light. In this project I
want to emphasize the volcanic history of Saint-Flour. By creating a line of figures glowing in the sunlight
Mark KRAMER I refer to a line of fracture or lava flow. This installation is concerned with “enlighten” the heavy rock on
KLEIN COOLSTRAAT 46 B which the city is built on.
NL- 3033 XV ROTTERDAM To fuse with the environment of the “remparts”, I choose to create leaffigures. Referring to the natural
+31(0)104662991 JNF09MARKKRAMER.NL overgrowth on the walls, like moss and small plants. There will be an interesting confusion for the
ik@markkramer.nl spectators watching this scenery, with its surreal figures on the wall.
Mark Kramer
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Mark KRAMER - Chemin de lumière - Figurines de plastique - Remparts Porte des Roches - Chemin d’Art 2005 Saint-Flour
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André MAIGNE
Espoir
Après s’être consacré à la peinture, « Le pont vieux reste marqué par son histoire, en particulier par le souvenir de la recluse. Cette jeune
André Maigne réalise depuis quelques fille, choisie par la population pour ses qualités, la pureté et la générosité en particulier, avait la tâche
années des installations qui utilisent bien lourde de protéger par ses prières une ville menacée par tous les périls qui ont marqué le Moyen-
la lumière et le mouvement. Âge : la famine, la maladie, la guerre. Pendant trois siècles les recluses se sont succédées, les rigueurs
Mouvement de l’installation du climat, et les conditions de vie amenant une mort rapide.
ou du spectateur. Elles ont été présentées Comment rendre cette spiritualité qui imprègne encore le lieu ? J’ai choisi la lumière. Un arc-en-ciel qui
en France, en Australie et au Chili. vous suit lorsque vous traversez le pont, qui auréole l’endroit triangulaire où était la maison minuscule.
Un arc-en-ciel qui symbolise l’espoir comme dans la bible après le déluge. Non un arc-en-ciel peint. Un
véritable arc-en-ciel qui est tributaire du soleil, qui exige le bon angle, qui demande de la patience. Un
arc-en-ciel qui est donc souvent absent. Un arc-en-ciel qui semble avoir des instants de doute. Comme
la recluse probablement. S’il veut retrouver cet instant de grâce, le spectateur devra lui aussi, savoir
attendre le bon jour, le bon moment, trouver le bon endroit. »
André Maigne
Hope
The old bridge is marked by his history, particularly by the memory of the “recluse ». This girl chosen by
the population was pure and generous. She had the difficult task of protecting the city by his prayers. It
was necessary to guard it against all perils of Middle Ages: famine, disease, war. During three centuries
the "recluses” followed one another, because both the coldness of the climate and the hardness of his life
provoked quickly the death.
André MAIGNE
How to represent the spirituality that still exists in this place? I selected the light. A rainbow which put an
22, rue de la Résistance
aura at the place where was built the tiny house, and is following you when you are walking along the
15100 Saint-Flour
bridge. A rainbow, which symbolizes the hope, like after le Deluge in the Bible. Not a rainbow painting.
04 71 60 12 23
A real rainbow which needs the sun, requires the good angle, asks for some patience. Therefore a
andre.maigne@laposte.net
rainbow which is often absent. A rainbow which seems to have moments of doubt. Like the “recluse”,
http://perso.wanadoo.fr/andre.maigne/
probably. If the viewer wants to find again this moment of grace, he must wait the good day and the
good moment. He must find the good place.
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André MAIGNE - Espoir - 15 m de long - matériel de jardinage- Chemin d'Art 2005 Saint-Flour
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Hélène MUGOT
Gloriole
Hélène Mugot est née à Bougie en Algérie. « Depuis longtemps déjà, Hélène Mugot pourchasse, capture la lumière sous toutes ses formes. Elle en
Elle vit dans une ville grise recueille les miettes, vous savez, celles qui, selon la légende, ont jailli des récipients ne pouvant plus
où elle s’acharne à ranimer la lumière. contenir la lumière originelle trop éclatante. Contente de ce grand éclat en chute, Hélène Mugot se
Elle sait lucidement qu’elle n’y parviendra réjouit de cette dispersion. Et cette dispersion nous ravit, car elle est source d’un merveilleux à portée
pas avant de fermer les yeux. de main.
L’artiste questionne les grands archétypes de la nature et de l’humanité à l’aide d’une curiosité
technologique sans cesse renouvelée : photographie numérique, objets et volumes, gouttes de cristal,
dessin, bougies en installation, mais aussi vidéo, feuilles d’or et graphite, lumière électrique. Aucun
moyen n’est à priori écarté. Ce qui lui permet d’enjamber lestement les distances, de la tradition au
futur présent, de la sensibilité au proche jusqu’aux lointains infinis. Tout cela donne à son œuvre une
envergure peu commune, une proximité empreinte de cosmos. Un sublime d’intimité. »
Danièle Gutmann - Préface expo - galerie de l’ESA Le Havre.
Gloriole
For some time now H Mugot has chased and caught the light in all its forms. She saves its fragments, you
know, the ones which, as the legend says, spilled out from receptacles unable to hold the original light
that was too bright. H. Mugot is pleased with this falling burst of light, and delights in its dispersal. And
this dispersal of light also delights us for it is the source of wonder within easy reach.
The artist questions the archetypes of nature and humanity with a technological curiosity which is
Hélène MUGOT
constantly being renewed: digital photography, objects and volumes, crystal drops, drawings, and candles
22 rue Henri Kleynhoff
but also video, gold leaves and graphite, electric light. No medium seems to be left out, allowing her to
94250 Gentilly
deftly cover the distances between tradition and future present, between sensitivity and nearness to
Tel/fax : 01 45 47 03 85
distant infinity. All this gives her work an uncommon stature, a cosmic proximity. A sublime intimacy.
helene.mugot@tele2.fr
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Hélène MUGOT - Gloriole - tubes fluorescents, gélatines et couleur et polycarbonate - 5,50 m de diamètre
Salle des Jacobins - Chemin d’Art 2005 Saint-Flour
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POLSKA
L’envolée
Sculpteur plasticienne, POLSKA partage « Près des chemins, une pirogue vogue… »
sa vie entre l’atelier parisien, Etrange, suspendue, entre deux cimes, entre deux branches, près d’un cours d’eau, elle traverse le paysage
la grange en Morvan et les voyages au gré des vents, symbole de la vie que nous traversons aussi… Un peu austère et construite comme pour
autour du monde, pour des symposiums, nicher les oiseaux, elle est une invitation à l’embarquement immédiat vers nos rêves les plus secrets, les plus
des expositions ou des résidences d’artistes mystérieux… Les branches de la région (noisetier, châtaignier, coudrier, saule, joncs, chèvrefeuille) et la
depuis 1985. Après avoir sculpté le marbre ficelle de lin ou de chanvre sont utilisées pour sa construction. Quelques laves sonores et “glanes” du lieu
à Carrare et la pierre de France, ce sont l’accompagneront dans son voyage.
les branches, les papiers, les pigments
“ Il y a une fragilité dans ce travail qui n’est ni voulue ni cherchée comme telle, mais qui correspond à la
naturels et la patine du temps qui ont
fragilité de l’existence, des sensations, des rencontres. Lunes, pirogues et vaisseaux, boucliers, coques,
aujourd’hui sa préférence.
tombeaux, il y a chez POLSKA, tout un inventaire léger du monde, des rêves et des obsessions. Avec tant
de légèreté que l’objet en perd importance et poids, et le geste sculptural son caractère péremptoire.
Restent une vie, une vitalité, un sens de l’urgence et de la continuité des choses poétiques, une manière
d’être au monde sans embarrasser un monde déjà bien encombré de tant de choses superflues.”
Yves Michaud - “Artistes au Féminin”
L’envolée
“ Her work is fragile, not in a deliberate way, but it corresponds to the fragility of existence, sensations
and encounters. Moons, canoes and ships, shields, shells and tombs are, in Polska's world, all part of a
light inventory of worldly being, dreams and obsessions. So light that the object itself loses its importance
POLSKA
and weight and the sculptural gesture its peremptory character. Thus, there remains a life, a vitality, a
7, rue de Montlouis
sense of urgency and continuity in the poetic nature of things. A way of existing in the world without
75011 PARIS
being encumbered by an excess of things superfluous. ”
01 43 73 42 67
polska@polskapolska.com
www.polskapolska.com
22. Chemin d'art2005 11/10/05 16:23 Page 21
POLSKA - L’envolée - Branches tressées, ficelle… - 6 m - Sous le Pont Neuf - Chemin d’Art 2005 Saint-Flour
23. Chemin d'art2005 11/10/05 16:16 Page 22
La Caisse d’Epargne
d’Auvergne et du Limousin
soutient l’environnement culturel
... et tous ceux qui œuvrent pour en devenir les artistes
Caisse d’Epargne et de Prévoyance d’Auvergne et du Limousin - Siège social : 63, rue Montlosier - 63961 Clermont-Ferrand Cedex 9 - www.caisse-epargne.fr. Banque coopérative régie par la
loi N°99-532 du 25 juin 1999 - Société anonyme à Directoire et Conseil de Surveillance au capital de 95 638 320 €. Courtage en assurances. Garantie financière et assurance de R.C.P.
conformes aux articles L530-1 et L530-2 du Code des Assurances - 382 742 013 R.C.S. Clermont-Ferrand.
24. Chemin d'art2005 12/10/05 9:48 Page 23
Cette manifestation a été réalisée
en liaison avec la Municipalité de Saint-Flour
En particulier :
Pierre Jarlier, Maire de Saint-Flour
Serge Pélissier, Adjoint à la Culture
Jean-Pierre Vigier, Directeur Général des Services
Daniel Dalle, Directeur des Services Techniques
Serge Bouloc, Claire et Hervé, Centre Culturel La Passerelle
Marie Petitimbert, chargée de communication
Fabienne Testut, service évènementiel
Nicolas Mayet, site Internet
Remerciements à :
Sophie Biass-Fabiani (DRAC)
Christine Maigne (Plasticienne)
Gabriel Soucheyre (Vidéoformes)
Aux familles qui ont accueilli des artistes
Catalogue et prospectus : André Maigne, Christine Maigne, Marie Petitimbert, Raom et Loba
Impression du catalogue : Un, Deux… Quatre Editions
Crédit photo : Philippe Faucher, André Maigne, Christine Maigne, Marie Petitimbert, Gabriel Soucheyre
Conception et réalisation du festival : André Maigne
22, rue de la Résistance 15100 Saint-Flour 33 (0)4 71 60 12 23
Site internet : http://perso.wanadoo.fr/andre.maigne/
ISBN : 2-35145-012-4
s
CONSEIL RÉGIONAL D'AUVERGNE
a
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photo : Studio Ferraton
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SAINT-FLOUR Pays d’art et d’histoire