Les Frères musulmans français ont jeté leur dévolu sur l’éducation via Makhlouf Maméche, le président de la Fédération nationale de l’enseignement privé musulman
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Makhlouf Maméche - Ou l’éducation musulmane française sous la coupe des Frères Musulmans
1. Makhlouf Mameche - L’Education privée musulmane fait l’objet de l’actualité en France
Makhlouf Mameche est devenu un acteur incontournable du paysage musulman français.
Cofondateur en 2003 du premier lycée musulman privé de France, le lycée Averroès, comme
solution pour contrer la laïcité quasi cléricale qui règne au sein de l’école publique il en est le
proviseur adjoint. Depuis, il ne cesse de porter le projet de l’éducation au sein de la
communauté musulmane.
Minorité en pleine croissance, atteignant les 5 millions de têtes, la communauté musulmane
voit sa jeunesse croître et de fait, le nombre d’étudiants scolarisés. De plus en plus d’insatisfaits
du système public se tournent vers les établissements d’enseignement privés qui fleurissent.
Aujourd’hui ce sont cinq établissements récemment regroupés au sein d’une Fédération
Nationale de l’Enseignement privé Musulman (FNEM) et une quarantaine de projets en voie
d’élaboration. La FNEM, lancée en mars 2014 et présidée par le même Makhlouf Mameche, a
pour objet de construire des ponts entre ces établissements et l’Etat français pour la simple et
bonne raison qu’un établissement privé sous contrat coûte beaucoup moins cher que s’il était
hors contrat.
Quel lien entre les établissements musulmans français et les frères musulmans ?
La FNEM est une organisation créée et portée par l’Union des Organisations Islamiques de
France (UOIF), qui n’est autre que la branche française des Frères Musulmans. Si l’affiliation à
l’UOIF n’est pas requise pour faire partie de la FNEM, selon les dires de son président lors
d’une interview donnée au quotidien communautaire Saphirnews.com ?, il est aisé d’imaginer
l’influence ou le rôle de censeur que celui-ci pourrait avoir.
De manière justifiable, Guillaume Faye, le journaliste et écrivain activiste nationaliste et
bonapartiste questionne sur son blog intitulé « J’ai tout compris » les contradictions apparentes
de ces organisations dans un billet datant du 10 avril 2014 ? : « on prône un « islam tolérant, du
juste milieu, en faveur de la liberté religieuse et de la liberté de conscience, en dialogue avec
les institutions de la société civile en vue de renforcer la cohésion sociale », ce qui relève de la
grosse blague quand on connaît le fondement de l’enseignement coranique ; mais, de l’autre,
l’UOIF parle d’une« éducation religieuse, théologique et spirituelle musulmane », c’est-à-dire,
2. sauf à se renier, absolument contraire aux principes énoncés précédemment. », écrivait-il.
Sur une touche d’humour somme toute sarcastique, il annote l’article de la sorte : « Imaginons
un ”communisme libéral”, un ”rationalisme magique”, un ”jacobinisme régionaliste”, un
”nazisme humaniste”, etc. Même plaisanterie avec l’ ”islam tolérant”. L’oxymore est au centre
de la rhétorique islamique. Les idiots y croient, pas pour longtemps. »
Que veulent les Frères Musulmans ?
Pour en revenir à notre personnage central, Makhlouf Mameche est naturellement le vice-
président de l’UOIF en charge des établissements privés. Sa connexion à la Confrérie des
Frères Musulmans ne fait pas de doute. En témoigne son profil facebook sur lequel figure le
symbole R4BIA, en soutien à la lutte des frères musulmans Egyptiens réprimés durant l’été
2013 par le gouvernement Al Sissi.
Les Frères musulmans français ont donc jeté leur dévolu sur l’éducation. Cela fait sens avec
leur projet d’ « instauration d’une citoyenneté musulmane » en France, faisant échos au
panislamisme souhaité par leur confrérie. Il faut former les futures élites de la communauté de
manière à ce qu’elles soient les futures élites de la France. Et ainsi d’établir le Coran comme
Constitution telle que l’énonce leur charte fondatrice : « Allah est notre objectif. Le prophète
Mahomet est notre chef. Le Coran est notre loi. Le djihad -guerre 'juste', appelé improprement
guerre sainte- est notre voie. ».