DIGNITAS INFINITA - DIGNITÉ HUMAINE; déclaration du dicastère .pptx
Conversion numérique et modification épistémologique
1. +
Conversion numérique et modification
épistémologique. Analyser les discours natifs du web
Marie-Anne Paveau, Université Paris 13 SPC, EA 7338 Pléiade
ma.paveau@orange.fr http://penseedudiscours.hypotheses.org
Colloque international
Texte et discours en
confrontation dans
l’espace européen.
Pour un
renouvellement
épistémologique et
heuristique
Metz,
Université de
Lorraine
15-18
septembre
2015
2. + Préambule
a. Conversion numérique. DOUEIHI 2008
! conversion plutôt que révolution : état de changement
durable
! conversion => convertibilité : « Bref, le numérique interroge
nos objets culturels premiers, ceux du savoir, comme ceux
du politique. Il le fait par un double jeu : d’une part, en
s’appropriant ces objets culturels tout en les faisant circuler
dans un nouveau contexte et en modifiant leurs propriétés,
d’autre part, en introduisant de nouveaux objets inédits. […]
Car l’objet numérique […] appartient à un nouveau régime
dans lequel l’apparence n’est qu’un piège et où tout, ou
presque, est convertible. » (DOUEIHI 2010)
3. + Préambule
b. Modification épistémologique
BOULLIER 2015, « Les sciences sociales ne jouent plus leur
rôle de contre-pouvoir », entretien pour Le Monde
« Il arrive aux sociologues ce qui déjà est arrivé aux linguistes
et aux géographes. […]. Désormais, ce sont les statisticiens,
les informaticiens et les mathématiciens qui traitent et
interrogent les données sur la société récoltées sur
Internet. »
=> appelle nouvelles méthodes de travail fondées sur le volume,
la variété et la vélocité.
4. + Préambule
« Je plaide pour des sciences sociales de troisième génération, qui
s'emparent de ces nouveaux phénomènes [numériques] pour les
requalifier : il faut inventer des concepts, des outils et limites
de validité sur ces nouvelles données, ces traces auxquelles nous
n'avions pas accès. »
" linguistiques TDI (texte discours interaction) :
– prendre acte conversions & modifications des objets appelant
aménagements épistémologiques et théoriques
– proposer hypothèses et méthodes pour faire des données de
l’internet / du web des observables
" ADN : les discours natifs du web comme observables posent des
questions linguistiques parfois inédites
5. + Préambule
c. Discours natifs du web (DNW)
! < medias & internet studies (web writing, webnative contents,
webnative story)
! productions discursives en contexte numérique sur appareil
connecté au sein des écosystèmes d’écriture des sites &
blogs, RSN, plateformes et outils, issus de programmes
informatiques – disponibles et explicites (algorithme écarté ; en
projet) – plurisémiotiques
! ≠ productions < traitements de texte, messageries hors ligne,
outils de TAL, appareils non connectés (ex : SMS traités par la
CMO)
! il n’existe pas de catégorie unifiée « écritures électroniques »,
« écrits numériques », « discours de l’internet »
! exemples web social
6.
7.
8.
9.
10.
11.
12.
13. + Préambule
d. Plan de l’intervention
! 1. Généalogies
! 2. Dialogues critiques
! 3. Questions de recherche et propositions
3.1 Délinéarisation du discours
3.2 Variabilité et convertibilité technodiscursive
3.3. Discursivité algorithmique
15. + 1. Généalogies
1.1 CMC anglophone
! CMC Computer-Mediated Communication (RICE & FULLER
2013) : 1970s ARPAnet ; Internet : 1990s ; WWW : 2000s
! champ plurisdisciplinaire ; axé sur comparaison online /
offline (BARON 1998) puis évolution vers intégration des
pratiques électroniques dans vie sociale ; linguistique : travail
sur hybridité oral/écrit (CRYSTAL 2001), variation,
phénomène de communauté, interactions + genre (CMD-
iscourse HERRING)
! objets restent souvent sur services de l’internet pré-web
social (IRC, forums, messageries électroniques asynchrones
et instantanées, SMS) + question de la variation composante
socioling. (HERRING ed. 2013 et HERRING et al. ed 2013)
16. + 1. Généalogies
1.2 CMO/CMT francophone
! CMO Communication médiatisée (médiée < PANCKHURST) par
ordinateur fin a.1990 France : ANIS séminaire P10 1995-2004)
MARCOCCIA, PANCKHURST, PIEROZAK – évo° : entre SL et
SIC
! Corpus/terrains : sur appareils hors ligne ou en ligne – services
internet 1.0 > CMC – CMT-éléphone mobile (LIÉNARD 2013) –
puis SIC/SL/socioling : investissement du Web 2.0 surtout RSN
années 2010
! Terminologie : communication/écrit électronique (ANIS 1998)
écrits électroniques, écriture électronique, discours électronique,
écriture sms, écrit sms, français tchaté => alternance écriture
électronique/numérique (MARCOCCIA 2013) => discussion en
faveur de électronique (LIÉNARD & ZLITNI 2015)
17. + 1. Généalogies
1.3 Écrits d’écran SIC
! écrits d’écran (SOUCHIER 1996)
! énonciation éditoriale (SOUCHIER 1998, JEANNERET,
SOUCHIER 2005)
JEANNERET, SOUCHIER 2005 : 6. Elle désigne l'ensemble de
ce qui contribue à la production matérielle des formes qui
donnent au texte sa consistance, son « image de texte ». […]
Plus fondamentalement, l’énonciation éditoriale est ce par
quoi le texte peut exister matériellement, socialement,
culturellement... aux yeux du lecteur.
18. + 1. Généalogies
1.3 Écrits d’écran SIC
! textiel < réflexion sur document (SOUCHIER 2004,
SOUCHIER, JEANNERET, LE MAREC 2003)
! SOUCHIER 2004 : 8 […]l'ensemble des signes passeurs et
des sites sur lesquels ils s'inscrivent participent de la
« textualisation » des pratiques sociales. […] Ce n'est donc
plus ici le « document numérique » qu'il convient d'interroger,
mais bien le « textiel », cette réalité complexe située à la
croisée du texte, de la technique et de la pratique ; réalité
qui ne prend sens et dont on ne peut rendre compte qu'en
termes situés. Le textiel - cet objet hybride qui constitue
l'une des faces contemporaines du texte […]
19. + 1. Généalogies
1.4 Analyse du discours
! fin a1990-2000 (RAKOTONOELINA 2011) : approches
« Discours de l’internet » comme « nouveaux
corpus » (CARNETS DU CEDISCOR 8 : 2004) -
comparaisons symétriques entre formes online et formes
offline, à partir notions d’AD existantes, perspective ancien/
nouveau
! a. 2010 : travaux épars, internet et web sont nouveaux
terrains à partir questionnements existants, d’où approches
souvent centrées sur genre et énonciation – par ex.
MAINGUENEAU 2013 et notion d’hypergenre
! travaux isolés qui braconnent (CERTEAU) pour analyser
discours internet/web/RSN – manque armature
épistémologique et théorique spécifiquement forgée à
partir AD pour étude DNW
20. + 1. Généalogies
1.5 IMPEC (Interactions Multimodales Par Écran)
– champ constitué – SDL, Sc. Cog., SIC – (DEVELOTTE et
al. 2011)
– double démarche : à partir de paradigmes analytiques
traditionnels (AD, AC, Ling Interact.) avec mises à
l’épreuve contexte num. ; à partir d'une démarche de
concrète – analyse vécu des situationphénoménologie s
chez sujets
– concepts : médiation comme espace d’intersection entre
corps, machine et langage), affordance communicative,
design de l’environnement électronique
– objets : usages et verbalisations
22. + 2. Dialogues critiques
2.1 Aspect épistémologique : dualisme /
postdualisme
! maintien cadre dualiste sous version langue/monde,
virtuel/réel, matière langagière/dispositifs techniques =>
maintien de la distinction linguistique / extralinguistique
– Ex : CMO minore dimension technique (MARCOCCIA
2003), distingue appareils/modes/scripturalité (LIÉNARD
2012 fig. 1), et classe les écritures par appareils
(LIÉNARD 2012 fig. 2)
23.
24.
25. + 2. Dialogues critiques
2.1 Aspect épistémologique : dualisme /
postdualisme
– AD maintien réel/virtuel digital dualism : méthode
comparative avec genre offline, énonciation en ligne
analyse auctorialité/identité dans « vraie vie »
– Ex : propose distinction linguistique/numérique :
« scénographie verbale et numérique » (MAINGUENEAU
2013) (« énonciation proprement linguistique »)
– Ex : conserve méthode construction corpus
imprimés : extraction et clôture (ex : billet, statut ou
tweet isolés) (PIEROZAC 2011)
26. + 2. Dialogues critiques
2.1 Aspect épistémologique : dualisme /
postdualisme
! vers un cadre postdualiste
– continuum langue-monde
– intégration linguistique-extralinguistique
– poser composite ou assemblage langagier-technique
– principes augmentation et couplage (LATOUR 1991,
DESCOLA 2005, SCHAEFFER 2007)
27. + 2. Dialogues critiques
! 2.1 Aspect épistémologique : dualisme /
postdualisme
– SIC : Écrits d’écran, énonciation éditoriale, textiel : notions
peu exploitées par linguistes car déficit analyse phénomènes
langagiers – inversement : linguistes présentent déficit en
termes de matérialités scripturales
– IMPEC : affordances, croisement usages et discours sur
usages, intégration matérialités techniques à la production
langagière (≠ toile de fond)
28. + 2. Dialogues critiques
2.2 Aspect théorique : langagier / technolangagier
! observables restent logocentrés avec objectifs d’analyse des
formes de langue et de discours, recours aux modèles de l’analyse
d’énoncés hors ligne, pratique de la « reconnaissance » de formes
préalables
– CMO/CMT approches morphographiques/graphophonétiques –
« écrilecte » (LAROUSSI & LIÉNARD 2012)
– CMO/CMT optique sociolinguistique variation : comparaison avec
le français standard, proposition d’un « français standard
numérique » (MARCOCCIA 2013)
29. + 2. Dialogues critiques
2.2 Aspect théorique : langagier / technolangagier
– AD : peu de prise en compte des contraintes techniques des
écosystèmes d’écriture constitutives des DNW
(RAKOTONOELINA 2011)
– AD objets souvent identiques discours offline : phénomènes
énonciatifs, traits de genre, fonctionnement des tours de parole
– AD : productions discursives natives du web considérées
parfois comme corpus langagiers techniquement transparents
(PIEROZAK 2011)
– Ex. analyse de blog
30. + Exemple analyse logocentrée décontextualisée / par
extraction - le blog
31.
32.
33.
34. + Ce qui est écarté par l’analyse logocentrée des blogs
! Le design du blog et en particulier sémiotique des couleurs (rouge
couleur lutte anti-sida)
! L’image et son interaction avec le texte (Romero & Sheila)
! Les métadonnées (billets précédents haut, catégories et mots
clés bas)
! Les commentaires
! L’environnement discursif colonne droite du blog (ADMD)
! Le lien hypertexte sur Elus locaux contre le sida : intertextualité
hypertextuelle et tous les éléments cliquables
! => l’énonciation éditoriale, la nature relationnelle du discours,
la socialité discursive
35. + 2. Dialogues critiques
2.2 Aspect théorique : langagier /
technolangagier
! vers observable comme composite technolangagier –
technodiscours comme continuum langage-technique-
environnements posé comme objet d’analyse
! technologie discursive : dispositif au sein duquel la
production langagière et discursive est intrinsèquement/
constitutivement liée à des outils technologiques en ligne
ou hors ligne, ces outils contribuant élaboration de la
forme des matières langagières et discursives (PAVEAU
2013)
37. + 3. Questions de recherche et propositions
3.1 Délinéarisation du discours
! Définition délinéarisation
– trait spécifique à l’énoncé numérique natif : intervention
d’éléments cliquables dans le fil du discours, qui dirigent le
lecteur-scripteur d’un fil-source vers un fil-cible, instaurant une
relation entre deux discours (ex. hashtag, lien dans un texte)
– cette relation : produit d’une décision de l’internaute-
scripteur-lecteur (hypothèse du wreader/écrilecture), activant
les éléments cliquables par un « énoncé de
geste » (BOUCHARDON 2011)
– élaboration du fil du discours dans laquelle les matières
technologiques et langagières sont co-constitutives, et
affectent la combinatoire phrastique en créant un discours
composite à dimension relationnelle. (PAVEAU 2015).
38. + 3. Questions de recherche et propositions
3.1 Délinéarisation du discours
! Éléments technolangagiers délinéarisateurs
technomots (PAVEAU 2015 [2014]) :
– segments nativement et directement cliquables, à partir des
programmes d’écriture des plateformes (noms de comptes de
réseaux sociaux, pseudos Twitter, résultats de recherche,
mots-consignes), ou à partir d’un geste d’écriture (confection
d’un tag, hashtag)
– dirigent l’internaute vers des comptes, des fils, des
redocuments, etc.
=> exemple technomots sur compte Twitter site « Ars technica »
39.
40.
41. + 3. Questions de recherche et propositions
3.1 Délinéarisation du discours
! Éléments technolangagiers délinéarisateurs
hyperliens (ERTZSCHEID 2002, SAEMMER 2015)
– URL directement cliquables sous cette forme, en version
longue ou réduite
– URL indirectement cliquable si discursivisée dans un texte par
exemple, apparaissant alors sous la forme discursive d’un mot
ou d’un énoncé
⇒ exemple opération de création d’un lien
42. + Le lien. Étape 1 surligner le segment à
marquer
43. + Le lien. Étape 2 ouvrir la fenêtre « insérer/
modérer un lien »
47. + 3. Questions de recherche et propositions
3.1 Délinéarisation du discours
! Délinéarisation discursive élargie
– web comme réseau de liens (≠ lieu, espace), maillage
conversationnel
– délinéarisation au niveau des unités textuelles
conversationnalisées – ex : billet + commentaires
– mais déinéarisation du fil du discours produit sur plusieurs
pages ou plateformes ou réseau
– exemple du commentaire lui-même – cas de la vidéo sur une
plateforme de vlogs (travail de COMBE-CELIK), partagé sur un
réseau social : aux commentaires du billet sur le blog s’ajoutent
les commentaires sur le ou les réseaux (partage sur Twitter,
Facebook, Google, Reddit, Tumblr, etc.)
48.
49.
50.
51.
52.
53. + 3. Questions de recherche et propositions
3.1 Délinéarisation du discours
! conséquence méthodologique importante : la circonscription
de l’élément de corpus et sa clôture : la vidéo seule ? la
vidéo + ses commentaires sur la plateforme d’origine ? la vidéo
+ commentaires sur plateforme d’origine + commentaires sur
plateforme de partage, +… ? – idem tweet, billet, etc.
! méthode extraction vidéo, ou billet, ou tweet, ou statut : ne rend
pas compte de la réalité profondément relationnelle des DNW
! repenser la constitution et la clôture pour les corpus de DNW
sur les RSN ?
54. + 3. Questions de recherche et propositions
3.2 Variabilité et convertibilité technodiscursive
! question 1 : variabilité énonciation éditoriale : variations
des formes technodiscursives selon appareils et applications
modifient la forme des et notre rapport aux énoncés
⇒ variabilité production-réception des DNW
⇒ conséquence sur la construction des corpus et observables
(PIEROZAC 2011)
⇒ conséquences sur les analyses linguistiques/discursives
(contextes individuels, énoncés matériellement subjectivisés,
intégrité informationnelle variable, etc.)
! exemple clients twitter et appareils
55.
56.
57.
58. + 3. Questions de recherche et propositions
3.2 Variabilité et convertibilité technodiscursive
! question 2 : contextualisation technorelationnelle
– plan réalité discursive elle-même : pages des comptes de RSN
intrinsèquement subjectives, n’existent que pour leur
propriétaire, des hapax – sur un RSN, personne ne voit le
même énoncé, puisque les comptes sont des annuaires
– cette subjectivité inscrite explicitement dans l’énonciation
NW : phénomènes technodiscursifs, technoconversationnels
– trait majeur, structurel et définitoire d’un énoncé de RSN
– Ex. deux comptes Facebook
59. + 3. Questions de recherche et propositions
3.2 Variabilité et convertibilité technodiscursive
! conséquences théoriques/méthodologiques
– il n’existe pas d’énoncé en soi, qui puisse être extractible et
analysé pour lui-même : énoncé décontextualisé sorte de non-
sens théorique et méthodologique puisque ne correspond à
aucun énoncé empirique
– accessibilité / représentativité des corpus – corpus
subjectifs, formats hétérogènes des conversations
– interrogation sur les grands corpus quand les énoncés sont
des liens
– nécessité d’être usager.e/praticien.ne pour étude DNW
60. + 3. Questions de recherche et propositions
3.3 Discursivité algorithmique
! imprévisibilité technodiscursive : différence imprévisible
entre le produit prévu par mon geste d’écriture et le produit
effectivement réalisé – intentionnalité scripturale : je ne
maîtrise pas toujours la forme donnée à mon écrit numérique
natif – inédit ? spécifique internet/web ?
! exemple 1. convertibilité des formats – phénomène du
partage – exemple d’action très banale : d’un message
électronique à une page Facebook par copie de contenu
61.
62.
63.
64. + 3. Questions de recherche et propositions
3.3 Discursivité algorithmique
! exemple 2. Présence (identité) numérique
– « identité calculée » (GEORGES 2009) semi-subjective
– DNW produits par des algorithmes à partir du calcul des
traces (mes achats sur amazon, à la sncf, etc.) :
recommandations sites commerciaux (sur sites, RSN ou
messageries), quantification de mes traces (quantified self) – +
question des DNW produits par robots
– quel statut linguistique / discursif pour la discursivité
algorithmique ?
65. +
Références
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