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EPT MAG’ 
MAGAZINE DE L’ÉCOLE POLYTECHNIQUE DE TUNISIE 
EDITION 
2014 
NESA SUCCESS STORY 
AN ENRICHING EXCHANGE PROGRAM 
TACC 
TUNISIAN AMERICAN CHAMBER 
OF COMMERCE NOW IN TPS 
TUNISIE 
QUE CACHE LE TAUX DE CROISSANCE 
DE 4.3% EN 2012 ? 
www.eptmag.org 
RoboCOMP’2013 
LES EPTIENS CHAMPIONS
edition 2014
EDITORIAL 
Sommaire Je l’avoue…écrire cet éditorial est sans 
doute la chose la plus intéressante qu’il 
m’ait jamais été donnée de faire. Prendre 
la responsabilité de rédactrice en chef 
après deux années de stagnation en 
préparatoire est certes une opportunité, 
à mon humble avis, qui ne devrait jamais 
être ratée… 
Cette expérience a éveillé en moi, 
en fait, la question de l’éloge des 
intellectuels. Notre monde est plein 
d’orateurs. Il est plein de prédicateurs. 
Il ne manque ni de slogans, ni de 
baratins. S’il a besoin de quelque chose, 
ce serait certes les intellectuels, les vrais 
penseurs. Si on n’est jamais arrivé à 
s’opposer à tout cela et à mettre fin à 
l’invasion affligeante des stéréotypes, 
c’est qu’au fond on vit une véritable 
crise intellectuelle voire culturelle. A 
cet égard, je ne vais pas opter pour le 
pessimisme de Zola ni pour l’optimisme 
de Leibnitz, mais personnellement, je 
crois qu’il ne faut jamais abandonner 
à de mauvais champions l’arène où, 
désormais, tout se joue. Car c’est là, où 
réside notre responsabilité ; en tant 
que futurs polytechniciens, considérés 
comme le flambeau de la société. Il est 
encore temps de livrer bataille. Soyons 
alors les vainqueurs ! 
La victoire, ayant été l’apanage de 
l’EPT, revêt différentes formes dont 
l’organisation du forum EPT-entreprises. 
Les chers EPTiens qui ne cessent 
jamais de nous épater, organisent sa 
13éme édition, le 29 Janvier 2013. Cet 
évènement, devenu désormais une 
tradition, garde toujours son ampleur. 
C’est l’occasion pour passer au concret et 
dévoiler les compétences cachées. C’est le 
moment pour que l’EPTien commence à 
écrire l’histoire de sa gloire suprême. 
Au moment où je mets un point final 
à l’édito, je tiens à remercier tous ceux 
qui m’ont soutenue et qui ont cru en moi, 
notamment ma chère famille. 
Maissa SGHAIER 
Promo 2016 
Rédactrice en chef 
Maissa SGHAIER 
Élève-ingénieur à l'École 
Polytechnique de Tunisie 
Promotion 2016 
Designers 
Ghaieth ZOUAGHI 
Élève-ingénieur à l'École 
Polytechnique de Tunisie 
Promotion 2015 
Ghassen JEBALI 
Élève-ingénieur à l'École 
Polytechnique de Tunisie 
Promotion 2015 
Amèn MEMMI 
Élève-ingénieur à l'École 
Polytechnique de Tunisie 
Promotion 2015 
EPT 2. Forum EPT-Entrreprises 2013 
Le secret d'un évènement couronné de 
réussite... 
3. National Coding Challenge 
De l'idée à l'espoir 
4. LABVIEW workshops in TPS 
6. AmCham TPS Junior Chapter opening 
7. Enactus - EPT 
Soyez entrepreneurs de vous-mêmes 
8. Les clubs à l'EPT 
11.EPTiens polyglottes 
SUCCESS STORIES 
12.Best graduation projects of 2013 at 
Tunisia Polytechnic School 
14.Mines Paris ou la fin du début 
15.NESA success story 
From Tunisia Polytechnic School to 
Rochester Institute of Technology: 
An enriching exchange program 
ACTUALITÉ 
17.Que cache le taux de croissance de 
4.3% en 2012 de la Tunisie ? 
18.Zitouna Takaful 
RÉFLEXION 
19.À quoi servent les maths? 
21.Aphorisme sur la vie.. 
22.La loi d'attraction 
Un grand secret de la vie... 
SCIENCE 
23.Discovering planet Mars 
24.The mysterious Bermuda triangle 
26.Fashion 
From the evolution to the revolution 
DIVERS 
27.5 twisted history facts 
عتاب المهجور . 29 
الارض تبكي فراق وليدها . 30 
31.Énigme et mots croisés
EPT MAG 
MAGAZINE D E L'ÉCOLE 
FORUM EPT-ENTREPRISES 2013 POLYTECHNIQUE DE TUNISIE 
LE SECRET D'UN ÉVÈNEMENT COURONNÉ DE RÉUSSITE... 
Depuis quelques jours, une certaine agitation se remarqua à l’école… Une nouvelle atmosphère de dynamisme et d’enthousiasme 
commença à prendre place au milieu d’un rythme journalier classique voire monotone: l’organisation de la nouvelle version du 
Forum EPT-Entreprises se prépare !! 
Sami GHARDADDOU 
Élève-ingénieur à l'École 
Polytechnique de Tunisie 
Promotion 2014 
Dans des jours pareils, le langage de 
communication change, une nou-velle 
terminologie prend sa place au 
milieu de nos causeries. On entend fréquem-ment 
parler de sponsoring, de médiatisation 
ainsi que de beaucoup d’autres expressions le 
secret n’est compréhensible que par 
ceux qui se sont pleinement inves-tis, 
corps et âme, dans l’organisation 
du Forum de l’école. Juste en écriv-ant 
ces mots, toute une séquence de 
souvenirs me revient à l’esprit. Du 
jour où je fus élu président du comi-té 
sponsoring jusqu’à l’après-midi 
du 16 Janvier 2013, d’importantes 
doses d’adrénalines contrôlèrent 
mon rituel quotidien et remplirent 
mes journées stressantes de mo-ments 
forts. Mon implication fut 
une sorte d’obsession, une obsession 
de vouloir réussir, mais je pense que 
ce fut surtout une incroyable obsession de 
vouloir rassasier une certaine satisfaction 
personnelle. 
Tout au long de la période de prépa-ration, 
mon seul souci et ma seule 
préoccupation furent celles de 
trouver du financement pour no-tre 
évènement et de veiller à ce que 
cette journée soit une vraie réussite 
à tous les niveaux. A vrai dire, j’ai 
dû sécher une bonne partie de mes 
cours durant cette période mais, 
après coup, je me suis persuadé 
que ceci en valait vraiment la peine ! 
A mon humble avis, aucun module 
scientifique n’aurait su m’enseigner 
ce que j’ai pu apprendre en organ-isant 
un évènement pareil. Avoir à 
écrire des dizaines de méls formels par jour, 
savoir communiquer sur son évènement 
auprès des professionnels et surtout réussir 
à faire convaincre votre vis-à-vis d’un pro-duit 
de votre propre création, c’est vraiment 
ce côté-là qui manque aux futurs ingénieurs 
polytechniciens. 
Certes, nombreuses furent les difficultés que 
nous avons rencontrées au cours de notre 
aventure. Mais, si aujourd’hui je me permets 
de saluer nos efforts et de féliciter notre tra-vail, 
c’est grâce à notre rigueur, grâce à notre 
gestion de temps exemplaire et surtout c’est 
grâce à notre perfectionnisme qu’on a su ren-dre 
d’un simple évènement la fierté de notre 
école. Quand je me rappelle des moments 
durs que nous avions endurés, j’ai du mal à 
croire qu’on avait pu réussir !! 
Au milieu de ce rythme dynamique et 
stressant, le jour tant attendu ne s’attarda pas 
à venir. Le 16 Janvier 2013 fut le jour de la 
manifestation de toutes les sensations fortes, 
l’instant où un grand soupir surgit et surtout 
le moment où on je me sentis réellement ré-compensé 
pour les efforts que j’avais fournis. 
Je m’estime chanceux d’avoir eu une pareille 
occasion. Ce fut un véritable plaisir de pou-voir 
évoluer dans une atmosphère de travail 
où complémentarité et solidarité régnèrent. 
Avant de finir, je tiens à remercier toute per-sonne 
qui s’est impliquée de près ou de loin 
dans l’organisation de la version 2013 du pres-tigieux 
Forum EPT-Entreprises. Je tiens par-ticulièrement 
à rendre hommage à ma chère 
Mariem NEFZI avec qui j’ai formé une bonne 
équipe pour faire de notre évènement un véri-table 
succès. 
Un dernier mot à l’attention de la nouvelle 
promotion : désormais, la balle est dans 
votre camp. Investissez-vous et faites en 
sorte que le Forum EPT-Entreprise soit tou-jours 
la fierté de notre école. 
2 Janvier 2014 | N°18 | EPT-MAG
EPT MAG 
MAGAZINE D E L'ÉCOLE 
NATIONAL CODING CHALLENGE POLYTECHNIQUE DE TUNISIE 
DE L'IDÉE À L'ESPOIR 
Qu’est ce que l’art si ce n’est pas d’apporter de nouvelles idées. Quoi de plus neuf en Tunisie que le NCC ? National 
Coding Challenge ou la compétition nationale de programmation informatique. 
Nesrine CHARGUIA 
Élève-ingénieur à l'École 
Polytechnique de Tunisie 
Promotion 2016 
La NCC regroupe pour sa première an-née 
de plus en plus d’étudiants venus de 
tous les coins de la Tunisie et partag-eant 
la même passion : l’informatique. Cette 
nouvelle compétition technologique est or-ganisée 
par un nombre d’associations estudi-antines, 
à savoir, l’ENSI Junior Entreprise, 
l’association des jeunes polytechniciens (AJP) 
et l’INSAT IEEE Student Branch avec l’aide 
d’une plateforme d’ingénierie : Etude Info. 
Ainsi pour communiquer entre eux, les jeunes 
font appel à leur propre langage : celui du 
code. Une homogénéité de langue, qui cache 
par ailleurs des parcours entièrement dif-férents. 
Ce concours aura pour but essentiel 
la consolidation des connaissances des par-ticipants 
en matière de développement infor-matique 
et il leur permettra de s’affronter à 
des obstacles auxquels ils pourront faire face 
durant leurs vies professionnelles .Encore, 
ils seront incités à développer l’esprit créatif. 
Le déroulement de la compétition s’effectue en 
deux grandes étapes. La première comporte 
quatre phases. On commence, tout d’abord, 
par une inscription en ligne sur le site web 
www.ncc-tunisie.com qui doit se faire en 
groupe de deux ou trois personnes au maxi-mum. 
Une fois inscrites, les équipes passeront 
par une phase de filtration à travers un QCM 
varié. Puis une liste de projets proposées par 
les entreprises ayant participé au financement 
de l’événement seront postés sur le site offi-ciel 
de la NCC, chaque équipe ayant dépassé 
la phase QCM en choisira un. L’élaboration 
des projets s’effectue au cours d’une période 
de quatre à cinq mois sous le contrôle d’une 
équipe choisie par les organisateurs afin de 
s’assurer de l’avancement du travail. Enfin, 
chaque équipe présente sa solution et pour 
chaque projet, on aura une équipe gagnante. 
On passe, ainsi, à la deuxième étape qui con-siste 
en un challenge de 24 heures au cours 
duquel les équipes gagnantes feront preuve 
de leur rage de vaincre tout en résolvant des 
problèmes de programmation proposés par 
un jury de haute qualité. En définitive, une 
seule équipe remportera le prix national. 
Il y a un commencement à tout dit un 
adage français. C’était un juillet, le juillet de 
l’an 2013, l’idée d’organiser une compétition 
nationale qui rassemble les jeunes tunisiens 
autour d’une même passion : l’informatique 
a hanté L’esprit de Mr Hbib Baraket, chef du 
projet et membre exécutif de l’ENSI Junior 
Entreprise. Malgré les obstacles et grâce à 
sa persévérance, il a réussi à convaincre un 
certain nombre de membres des associations 
citées ci-dessus des bénéfices qu’ils peuvent 
tirer d’une telle expérience s’ils s’adhèrent au 
comité d’organisation qui se répartie ainsi : 
un comité Sponsoring, dirigé par Mr Hbib 
Baraket, dont la tâche consiste à préparer un 
dossier sponsoring dans le dessein de per-suader 
les entreprises d’adopter l’idée de la 
compétition, un comité médiatisation, sous 
la direction de Mlle Lamia Souissi, membre 
du bureau exécutif de l’INSAT IEEE Student 
Branch, dont le rôle est de contacter les télévi-sions, 
les radios telles que Mosaïque FM, 
Ulysse Fm, Radio Monastir, RTCI … et les 
grands journaux tunisiens afin que l’évène-ment 
soit reconnu dans toute la Tunisie, et 
un comité contacts avec les autres écoles, 
gérée par Mr Zied Ben Hamouda, membre 
du bureau exécutif de l’AJP, qui se charge de 
présenter la NCC dans les écoles dans divers 
gouvernorats tunisiens à travers des stands. 
Finalement, une équipe technique à laquelle 
est attribué la fixation des étapes et des dates, 
ainsi que la préparation du QCM, du site web, 
des pages Facebook assurant l’échange des in-formations 
entre les organisateurs. 
Bref, impressionnées par l’enthousiasme des 
étudiants, plusieurs entreprises viennent sou-tenir 
l’événement tel que Microsoft …, plu-sieurs 
animateurs radio sont très intéressés à 
suivre l’avancement de la compétition jusqu’à 
la finale.Dans l’espoir d’une réussite inébran-lable 
de la NCC dans sa première édition, 
d’autres auront lieu au cours des années pro-chaines 
ouvrant des horizons aux étudiants 
tunisiens aussi bien dans leurs vies estudi-antines 
que dans leurs avenirs profession-nels. 
Il suffit de commencer comme le déclare 
Pythagore « le commencement est la moitié 
de tout. ». 
Depuis sa fondation en 2011 au sein de 
l’Ecole Polytechnique de Tunisie, l’AJP 
vise, essentiellement, à favoriser la réus-site 
du parcours de formation des étu-diants 
tout en promettant leur vie asso-ciative 
et ensemençant leurs aptitudes 
managériales en tant que futurs Leaders. 
ENSI Junior Entreprise est crée au sein 
de l’école nationale des sciences de l’in-for- 
matique en 2006, elle réunit les com-pétences 
des meilleurs étudiants au sein 
de l’ENSI. Son objectif est de promouvoir 
l’esprit d’entrepreneuriat chez l’étudiant 
et de former des futurs Leaders dans le 
domaine des IT. 
IEEE INSAT Student Branch est une 
branche de l’association IEEE à l’IN-SAT. 
Fondée en 2013, elle compte plus 
de 50 membres et possède différentes 
chapitres. L’IEEE INSAT SB est consti-tuée 
d’étudiants électriciens et d’infor-maticiens. 
L’organisation a pour but de 
promouvoir la connaissance dans le do-maine 
de l’ingénierie électrique. 
3 Janvier 2014 | N°18 | EPT-MAG
LABVIEW WORKSHOPS IN TPS POLYTECHNIQUE DE TUNISIE 
“With powerful soft-ware, 
we can do amaz-ing 
things.” 
- Anis Troudi, LVSA 
As the first LabVIEW Student Ambassador 
in Tunisia Polytechnic School, I am proud to 
take care of helping my friends to improve 
their skills in mastering one of the most ef-ficient 
softwares designed for engineers: 
LabVIEW. 
LabVIEW stands for Laboratory Virtual 
Instrument Engineering Workbench, de-signed 
by National Instruments also known 
as “NI”. 
THE BEGINNING 
All begun in February 2013, when the 
District Manager at NI Arabia Mr. Ralph 
Saab came to our school and gave a pre-sentation 
about LabVIEW. He made some 
demonstrations about LabVIEW capabili-ties, 
then he expressed to select a LabVIEW 
Student Ambassador “LVSA” of our School, 
as a leading engineering school in Tunisia, to 
extend the student ambassadors community 
that already exists in many countries and in 
different universities: Berkley, MIT and many 
other universities all over the world. 
I got interested about Ralph’s proposition 
and submitted to become a LVSA. After a 
technical interview with the Marketing 
Manager at NI Arabia, Ms. Nancy Dib, I was 
chosen to be the LVSA of NI. 
Officially I became LVSA when I suc-ceeded 
to get the CLAD (Certified Labview 
Associalte developer) certificate, after NI has 
covered all the expenses for me to prepare and 
pass the exam. 
WORKSHOPS COVERED TOPICS 
I cover during the training all core1 and core2 
topics that make the fellow members be able 
to pass the CLAD exam. 
During workshops sessions we not only 
practice programming aspect of LabVIEW 
but also I present, at the end of every work-shop, 
applications of what we can perform 
using the learned materials with LabVIEW. 
CLAD PREPARATION 
In order to prepare student to pass the CLAD 
exam, I present at the end of every workshop 
a variety of review exercises and CLAD sam-ples 
according to the tackled topics, then we 
try to solve together exercises and discuss 
all the issues. 
EPT MAG 
MAGAZINE D E L'ÉCOLE 
GET CERTIFIED 
After the training completion, NI provides 
free CLAD test attempts to those who attend-ed 
all workshops sessions and recommended 
by the LVSA, so they can be after being certi-fied, 
the next LVSA in TPS. 
WHO’S THE NEXT LVSA ?!! 
In order to ensure continuity, the next LVSA 
is selected from the succeeded students, ac-cording 
to their scores in the CLAD exam and 
also after getting confirmation from National 
Instrument Arabia. 
Benefits of Attending LabVIEW Student 
Ambassador Workshops 
Diversify Your Skill Set 
Learn the skills to program in LabVIEW in seven to 10 weeks 
Be Trained by the Best 
Study with a peer who’s certified in LabVIEW 
Achieve LabVIEW Certification 
Earn your CLAD designation 
Enhance Your Design Projects 
From Formula One cars to senior design to advanced research, develop 
the skills needed to complete your project fast 
Expand Your Network 
Connect with a community of students, faculty, and professionals who 
use LabVIEW regularly 
Anis TROUDI 
Élève-ingénieur à l'École 
Polytechnique de Tunisie 
Promotion 2014 
4 Janvier 2014 | N°18 | EPT-MAG
Boost Your Resume 
Add LabVIEW experience, projects, and certification to your resume 
Access Learning Materials 
Gain access to exercises, projects, slides, videos, and other learning mate-rials 
reserved exclusively for attendees of LabVIEW Student Ambassador 
workshops 
LabVIEW Stories 
EPT MAG 
MAGAZINE D E L'ÉCOLE 
POLYTECHNIQUE DE TUNISIE 
LabVIEW 
LabVIEW is a graphical programming 
platform that helps engineers scale from 
design to test and from small to large 
systems. 
It offers unprecedented hardware in-tegration 
to rapidly design and deploy 
measurement and control systems.. 
LabVIEW provides tools to solve to-day’s 
problems and the capacity for fu-ture 
innovation faster and more effec-tively. 
Brief History 
1984: LabVIEW project start up 
1986: LabVIEW 1.0 (for Macintosh) 
1990: LabVIEW 2.0 (for Macintosh) 
1993: LabVIEW 3.0 multiplateform ver-sion 
1999: LabVIEW RT (Real Time) 
2003: LabVIEW FPGA module 
2005: LabVIEW 8.0 (DSP and Embedded 
System modules) 
2006: LabVIEW 8.2 (20 Years Edition) 
2007: LabVIEW 8.5 (Multicore module) 
2009: LabVIEW 2009 (WSN and Real Time 
Math modules) 
2012: LabVIEW 2012 (3D Stereo Vision) 
National Instruments 
Since 1976, National Instruments has 
equipped engineers and scientists with 
tools that accelerate productivity, in-novation 
and discovery. NI’s graphical 
system design approach to engineer-ing 
provides an integrated software and 
hardware platform that speeds the devel-opment 
of any system needing measure-ment 
and control. The company’s long-term 
vision and focus on improving so-ciety 
through its technology supports 
the success of its customers, employees, 
suppliers and shareholders. 
CERN Uses NI LabVIEW Software 
and PXI Hardware to Control 
World’s Largest Particle Accelerator: 
“We selected the LabVIEW and PXI solu-tion 
for the deployment platform due to the 
small size, ruggedness, and cost savings over 
the traditional VME and programmable 
logic controller-based model.” 
- Roberto Losito, CERN 
The Challenge: 
Measuring and controlling, in real time, 
the position of bulk components to absorb 
energetic particles out of the nominal beam 
core with high reliability and accuracy at the 
world’s most powerful particle accelerator. 
The Solution: 
Using LabVIEW, the LabVIEW Real-Time 
Module, the LabVIEW FPGA Module, and 
NI SoftMotion software with NI R Series 
reconfigurable I/O hardware for PXI to de-velop 
an FPGA-based motion control sys-tem 
capable of intercepting misguided or 
unstable particle beams. 
▲ Superconducting magnets are 
used to control the trajectory 
of the beams, which contain 
enough energy to melt 500 kg 
of copper. 
Siemens Wind Power Develops a 
Simulator for Wind Turbine Control 
System Software Testing: 
“LabVIEW graphical system design al-lows 
us to design modular software that 
can be easily scaled to meet the growing 
requirements of rapidly evolving wind en-ergy 
technology.” 
- Samir Bico, Siemens Wind Power A/S 
The Challenge: 
Improving the automated testing of fre-quent 
software releases of Siemens wind 
turbine control systems as well as testing 
and verifying the wind turbine control sys-tem 
components in the development phase. 
The Solution: 
Creating a new real-time test system for 
hardware-in-the-loop (HIL) testing of the 
embedded control software releases of 
Siemens wind turbine control systems us-ing 
NI TestStand, the LabVIEW Real-Time 
and LabVIEW FPGA modules, and the NI 
PXI platform. 
▲ Offshore wind farm Lillgrund in the Øresund 
between Malmö and Copenhagen 
5 Janvier 2014 | N°18 | EPT-MAG
EPT MAG 
MAGAZINE D E L'ÉCOLE 
AMCHAM TPS JUNIOR CHAPTER OPENING POLYTECHNIQUE DE TUNISIE 
BEFORE writing about the opening 
day of this promising chapter, it 
is crucial to explain to the read-ers 
what does the Amcham incorporate. 
The Amcham Tunisia, or the American 
Chamber of Commerce in Tunisia more 
precisely, is a non-governmental organi-zation 
operating in Tunisia since 1989. It a 
founding member of the MENA Amcham 
Council, which groups the chambers of 
commerce in the Middle East and North 
Africa as well. The priority aim of this 
NGO is to promote business and com-merce 
exchange between Tunisians and 
Americans. 
The Amcham Tunisia Board members 
took the initiative to launch a first junior 
chapter in Tunis Business School in 2012. 
The main objective behind creating such 
a chapter is to prepare students to em-brace 
their roles as future leaders. Since 
students at Tunisia Polytechnic School be-lieve 
in competition, a healthy one, they 
have worked hard to prove to the national 
board their endowment to launch and lead 
their own junior chapter. A chapter, with-in 
which they can bestow their entrepre-neurial 
skills, sharpen their decision-mak-ing 
process and enhance their innovation 
spirit. Therefore, on June 2013, the Tunisia 
Polytechnic School and the Amcham 
Tunisia signed a Memorandum of under-standing. 
On the beginning of the new 
school year, elections were held to promote 
7 students as the TPS junior chapter board 
members. The president is a young 2nd 
year student, Dejla Neffati, who leads me to 
expect a successful term. The whole team, 
actually, holds out hopes of a thriving year. 
To proceed toward the TPS junior chap-ter 
opening day, the event has occurred at 
Tunisia Polytechnic School, on November 
29th, 2013, in order to prompt students to 
enroll to the chap-ter. 
Well, the least I 
can say about it, is 
that it was a huge 
success. The event 
gathered students, 
board members, 
Mrs Bouchamaoui, 
the president of 
Amcham Tunisia 
and general manag-ers 
of numerous companies (most of them 
are multinationals) to deliver speeches to 
pitch the chapter. At the end, the local 
board members presented their plan for 
the term. I was speechless! It was such a 
well elaborated and auspicious program. 
They have succeeded to astonish the guests. 
Personally, I was stunned. They plan to or-ganize 
a TEDx university event in which 
international guests will take the floor 
and spark the audience with their person-al 
experiences, a summer school where 
they’ll invite our students along with their 
American peers to discuss and debate glob-al 
matters, conferences, seminars, work-shops 
and other activities. After the brief-ings, 
the students rushed in huge numbers 
to the enrollment box at the school hall to 
fill in the forms and pay their contribu-tions. 
Who can blame them? I have high 
expectations for the TPS junior chapter. I 
am confident that our students are over 
achievers and capable of amazing us with 
their innovative ideas and plans. I wish 
them luck, even though I am sure they 
won’t need it! 
Sami DABBEGH 
Élève-ingénieur à l'École 
Polytechnique de Tunisie 
Promotion 2014 
WELCOME 
TO TPS 
Mme Bouchameoui , 
President of Amcham 
Tunisia 
Mr Joseph Gai, 
commercial officer at the 
embassy of the united states 
of america 
Mr Salah HANNACHI, 
Former Ambassador of Tunisia 
in Japan 
Presentation of TPS Junior Chapter 
6 Janvier 2014 | N°18 | EPT-MAG
EPT MAG 
MAGAZINE D E L'ÉCOLE 
POLYTECHNIQUE DE TUNISIE 
soyez entrepreneurs de vous-mêmes 
Envie de passer au concret ? 
Améliorer les vies et façon-ner 
un monde meilleur et 
durable ? 
L’enactus àl’écolevateplongerdanslavieréelle! 
Au sein d’une équipe ambitieuse et dans une 
ambiance dynamique et conviviale, tu vivras 
une expérience unique. Passer de l’envie à 
l’idée, de l’idée au projet, du projet à l’action 
c’est le moment pour mettre en valeur tes 
compétences cachées. 
L’esprit entrepreneur 
Tu te sens l’âme d’un manager, tu aimes négo-cier 
ou tu te vois traiter d’égal à égal avec les 
plus fameux startupiens ? C’est l’occasion de 
devenir chef de projet ! Ce poste t’apporte 
une expérience fortement valorisante et t’in-itie 
aux pratiques du monde de l’entreprise. 
Non seulement cela, mais tu découvriras 
aussi, à travers le regard croisé d’experts, d’en-trepreneurs 
et d’entreprises un panorama des 
grands défis de société et des solutions qui y 
sont apportées... 
Tes compétences valorisées 
Tu as des compétences et tu veux les rent-abiliser 
? Eh bain ton engagement avec 
L’ENACTUS-EPT t’offre cette opportunité. 
A travers cette expérience, tu développes 
tes qualités et tes compétences humaines, 
managériales et entrepreneuriales qui feront 
de toi le leader responsable de demain. Tu 
peux également tester en équipe, chaque 
jeudi, des techniques de créativité pour dével-opper 
des idées de projets. Une fois ce derni-er 
est choisi, son étude sera approfondie et 
consolidée en business model. Cette phase, 
déjà, t’apprendras les pas nécessaires à suivre 
pour réaliser un projet réussi qui se mette 
en oeuvre et capture de la valeur. 
Une compétition d’une en-vergure 
internationale 
Implantée dans 39 pays, Enactus rassemble 
plus de 62 000 étudiants et pas moins de 1 600 
universités et grandes écoles dans le monde. 
C’est le programme estudiantin international 
par excellence. 
La compétition internationale est une occa-sion 
qui vous permet de vous positionner par 
rapport à des équipes d’un autre calibre et 
d’un autre niveau, de découvrir leurs capacités 
et leurs moyens de travailler et d’opérer. C’est 
une opportunité pour l’étudiant de booster 
son esprit compétitif, de se faire remarquer 
devant un jury de très grande qualité. 
Sur le plan personnel, l’expérience Enactus 
vous garantit un enrichissement sur tous les 
niveaux ; vous découvrez d’autres pays, des 
équipes de toutes les nationalités et de toutes 
les couleurs, vous côtoyez des gens de dif-férents 
statuts ; étudiants, journalistes et des 
leaders du monde académique et économique 
Mais pour y arriver, aussi faut-il passer par 
une étape d’une échelle moins important mais 
pas moins cruciale pour les participants. Un 
évènement national où 1500 étudiants issus 
de 50 universitaires de toutes les régions de 
la Tunisie compétitionnent pour le titre du 
champion de la Tunisie. 
en•act•us 
Une communauté qui rassem-ble 
des étudients, des dirigeants 
universitaires ainsi que des 
commerciaux engagés à utilis-er 
la puissance de l’action entre-preneuriale 
afin de transformer 
des vies et façonner un monde 
meilleur et plus durable. 
entrepreneurial : ayant la 
perspective de voir une oppor-tunité 
et le talent pour en créer 
de la valeur. 
action : la volonté de faire 
quelque chose et l’engagement 
de voir à travers, même si le ré-sultat 
n’est pas garanti. 
us : un groupe de personnes 
qui se voient reliées d’une cer-taine 
façon importante, indivi-dus 
qui font partie d’un ensem-ble 
plus vaste. 
Maissa SGHAIER 
Élève-ingénieur à l'École 
Polytechnique de Tunisie 
Promotion 2016 
Farah AYADI 
Élève-ingénieur à l'École 
Polytechnique de Tunisie 
Promotion 2015 
Janvier 2014 | N°18 | EPT-MAG
Ept 
Clubs 
I still remember the first time that I 
heard about a 3D modelling software, 
it was back when I was in high school 
and the software was called “FormZ”. I got 
that software a few months later and started 
modelling some basic shapes: walls, chairs 
& tables. A few years later, I found myself 
the president of the TPS 3D club. The 
club was the first to teach 3D design 
in Tunisia Polytechnic School and one 
of its first achievements was the 3D 
virtual tour of the school, which was 
an impressive project. Last year we 
learned the basics of 3D modelling 
using 3DS Max, but this year I 
decided to switch to blender 
and this for many reasons. First, 
it’s an open source software 
which means that we can use 
it and even customize it for 
free. Also, there’s a large community 
that uses blender as their favorite modelling 
software and this helps a lot when looking 
for tutorials to learn a new feature. And 
most of all, for its ease of use especially for 
students with no previous experience with 
3D design. The club sessions are held every 
Tuesday in our school and each week we 
try to learn a new feature about 3D design: 
modelling, texturing, camera tracking and 
other features. Since last year, the club has 
introduced game development to its activities 
and one of the first games was an FPS game 
played in the school map. To create games, we 
EPT MAG 
MAGAZINE D E L'ÉCOLE 
POLYTECHNIQUE DE TUNISIE 
Il est communément admis que le terme 
robotique devient de plus en plus présent 
même dans notre vie quotidienne. Etant 
dans le domaine de l’industrie, de la médecine 
ou autre, le besoin en robot devient de plus 
en plus incontestable. Un besoin qui a fait 
raviver la passion des élèves de 
l’Ecole Polytechnique de Tunisie, 
de suivre de près l’enchainement 
des découvertes de la robotique. 
RoboCEPT a pour but de faire le 
lien entre les connaissances théoriques 
et pratiques. De plus, on réalise au 
sein de notre club de divers projets 
qui touchent de multiples disciplines 
tel que la mécanique, le traitement 
d’image, l’électronique, les systèmes 
embraqués… On participe chaque année 
aux plusieurs évènements et compétitions. 
Au cours de cette année, on a eu le premier 
prix du concours « robot démineur » de 
RoboComp’2013 et on se prépare aux autres 
compétitions. On vise à participer à des 
projets des entreprises au sein de notre club et 
à assister aux grands forums internationaux. 
Nidhal Akrout . 
Promo 2012-2015 
3D CLUB EPT 
RoboCEPT 
use a game engine software called Unity3D 
that offers the possibility to add scripts that 
add interactions and player control to the 
scene. To conclude, I think that 3D modelling 
will someday be open to everyone especially 
with the invention of 3D printing that will 
allow anyone to transform their ideas to real 
objects. 
Mohtedi Ben Fredj 
Promo 2012-2015 
Premier prix du concours « robot démineur » 
dans RoboComp’2013 
8 Janvier 2014 | N°18 | EPT-MAG
EPT MAG 
MAGAZINE D E L'ÉCOLE 
POLYTECHNIQUE DE TUNISIE 
Pour ce faire, des séances de formation, 
menées par les membres eux mêmes, sont 
organisées afin d’apprendre à manipuler 
les instruments d’observation. En effet, le 
club dispose d’un télescope professionnel 
d’une haute résolution. À l’aide de ce téle-scope, 
muni d’un appareil photo numé-rique, 
le club est parvenu à construire une 
large bibliothèque d’images que ce soit 
d’étoiles, de planètes ou de constellations 
qu’on peut consulter sur la page officielle 
du club sur Facebook « facebook.com/ 
TPSAstro» . 
Grace à la formation scientifique qu’ils 
reçoivent, les membres se sont très rapi-dement 
intéressés à l’astrophysique. Ainsi, 
parallèlement à l’activité d’observation 
prévue chaque semaine, un membre se 
charge de réaliser un exposé relatif au do-maine 
de l’astrophysique, ce qui sous-en-tend 
tout le travail de recherche, de docu-mentation 
et de présentation. Et après 
chaque exposé, les membres se réunissent 
pour discuter le sujet évoqué et appro-fondir 
ainsi leurs connaissances. Parmi 
les sujets traités dernièrement nous citons 
la matière noire, la relativité restreinte et 
générale toute en les appliquant dans la 
théorie des trous noirs. 
Zied Ben Hammouda 
Promo 2012-2015 
The computer and free software club 
at Tunisia Polytechnic School also 
known as “InfoCept” aims to make 
the engineering students in TPS aware and 
up-to-date with the ongoing technologies 
of development whether it’s web or software 
development. We generally have one session 
per week in which we try to share knowledge 
about a specific subject for instance we’ve 
tackled HTML5, CSS3 and JavaScript so 
far and we plan to move onto software 
development using Java Standard and 
Enterprise Edition. As for the last trimester 
this year we are going to focus on android 
development. In addition to its educative 
aspect, InfoCept encourages students to 
make use of their knowledge and participate 
in contests and challenges to embitter the self-confidence 
and to know how to situate one’s 
self in this continuously-developing world. In 
fact, one of the most important competitions 
in which we participated is the ACM TCPC 
(Association of Computer Machinery Tunisia 
Collegiate Programming Contest) which is 
the most known programming challenge 
around the world, sponsored by IBM. Two 
teams from TPS participated this year and 
we had one team qualified to the ACM Arab 
Collegiate Programming Contest in Egypt. 
Members of the 
two teams who 
participated in the 
ACM TCPC 
InfoCEPT 
Astro’EPT 
Bien que l’astronomie ne soit pas 
une discipline d’un grand intérêt 
dans le cursus professionnel des 
élèves ingénieurs, les polytechniciens y at-tachent 
beaucoup d’importance, En effet, 
le club ASTRO’EPT a été créé en 2002 par 
Marwen SANDID et continue aujourd’hui 
ses activités pour sa douzième année. 
Depuis, le club n’a pas cessé d’évoluer et ce 
en diversifiant ses champs de recherche. 
En effet, il s’intéresse non seulement à 
l’astronomie mais aussi à l’astrophysique. 
Ghaieth ZOUAGHI 
Promo 2012-2015 
9 Janvier 2014 | N°18 | EPT-MAG
Engineers are inventors, designers 
and sometimes managers. No 
matter what the field is, these 
people are supposed to communicate 
their ideas and explain their points 
of view. Knowing that English is 
the language of technology and 
international business, TPS students 
accord an important consideration to this 
language. TPS English Club offers the 
opportunity for students to assess their 
capabilities and encourages them to acquire 
as many skills as possible. 
By this report, we will explore the different 
activities of the club and the different ideas to 
work on in the coming sessions. As a mutual 
convention, TPS English Club devotes the 
major part for a presentation of an open-choice 
topic followed by a debate. The 
selected student should announce the topic 
he had chosen in advance by a poster to be 
sticked as an ad for the next session. This 
is an important activity for the performer 
as well as for the attendees, as it allows the 
former to get used to presenting in front of 
an audience, and it provides the opportunity 
for other students to practice speaking and 
to exchange ideas along the process of 
debating. After several verbal surveys about 
people’s expectations from the English Club, 
the feedback showed an important need 
for the speaking activities. Thus, we made 
some changes in the Club’s plan. Hence, 
every session begins with a fifteen-minute 
presentation followed by a short debate. Then 
we deal with a vocabulary activity. Vocabulary 
is a very crucial for speaking as well as 
writing. In fact, one sometimes faces many 
problems in finding adequate words to use. 
Repetition also really matters! To avoid such 
problems, we should expand our lingo. This is 
not difficult at all, and it can be done in many 
different ways! Every new word encountered 
in the session is written down on the board 
and people try to find as many related words 
as possible: synonyms, antonyms, idiomatic 
expression, related quotes etc… 
Games also can be a very efficient vocabulary 
EPT MAG 
MAGAZINE D E L'ÉCOLE 
POLYTECHNIQUE DE TUNISIE 
Expanding your knowledge, 
understanding complicated 
phenomena and combining different 
sciences from geology to economics passing 
by thermodynamics and computational 
simulations are all available within PETRO-EPT, 
the petroleum club in TPS. 
Created in 2007 by a TPS student: Mehdi 
SELLAMI, this club has continued every 
year to introduce students to oil and gas 
industry by organizing thematic sessions 
throughout the year according to the 
prearranged scheme. The yearly planning is 
rich, varied and covers the essential themes 
related to oil like petroleum 
geology, petro physics, drilling, 
refining and even some aspects 
of the oil economy. Therefore, 
during the club sessions, 
students have the opportunity 
to make presentations, learn 
new concepts, and ask questions 
and also to benefit from the TPS 
former students experiences 
who work in various fields like reservoir 
engineering, production, drilling… 
Actually, former students of our school are 
always our guests, they share with us their 
experiences everyone in this field, and are 
always ready to answer our questions and 
provide us with special training sessions to 
enhance students’ skills and prepare them 
to professional life. 
Yosra Ben Taher 
Promo 2012-2015 
TPS English Club 
PetroEPT 
booster. For instance, “Anagram” is a game in 
which we give a sequence of random letters 
and the goal is to form the longest words 
possible. Of course, every new word is defined 
by its synonyms and antonyms. “Password” 
is another game in which two contestants 
face each other; one is given a list of secret 
words in sequence and for each word, he must 
give clue words for his partner to make him 
guess the secret words. Therefore, contestants 
should dig in their cerebral dictionary to give 
the appropriate words to make the guess faster 
and easier. Next, we try to learn new tips for 
presentations. It could be about speaking tips 
too. For example, in the earlier sessions, a big 
part was dedicated for phonetic transcription 
and IPA symbols. Such activity allows us to 
know how to spell words in the right way in 
both American and British English. 
Last but not least, we perform one “Pecha 
Kucha” presentation which is a Japanese 
style of presenting. The concept is 
based on a set of 20 slides, each 
one takes only 20 seconds. These 
slides only contain pictures and 
normally, the performer can only 
know its topic. The point is, how 
to improvise in front of new slides 
and how to manage to describe them clearly 
and to successfully link between them in the 
real time. Surely, this requires a great deal 
of concentration, but it helps performers to 
forge their vocal abilities and to get used to 
public speaking.There are many other ideas, 
soon to be realized in the TPS English Club 
.For example, how to conceive well-organized 
slides and how to animate a live radio station. 
In addition, we intend to invite native 
speakers, because we believe that hearing a 
native speaker will help us pronounce English 
correctly. Finally, we intend to build a play 
scenario and to perform a scene in 
which we mix language skills with 
fun and entertainment. 
At the end, we are proud of having 
in the TPS English Club all kinds of 
students, from apprentices to geniuses, 
giving all its best to motivate members 
and newcomers and welcoming every 
new initiative and all innovative ideas. 
Mahmoud Masmoudi 
Promo 2012-2015 
10 Janvier 2014 | N°18 | EPT-MAG
EPT MAG 
MAGAZINE D E L'ÉCOLE 
EPTIENS POLYGLOTTES POLYTECHNIQUE DE TUNISIE 
Dans notre monde actuel, la maîtrise de deux ou trois langues étrangères, en plus de la langue maternelle, est devenue incon-tournable. 
Toutefois, les élèves tunisiens souffrent énormément de lacunes linguistiques et parfois arrivent à la faculté avec 
un niveau lamentable, sachant à peine les bases de l’anglais. 
Oumaima MAZIGH 
Élève-ingénieur à l'École 
Polytechnique de Tunisie 
Promotion 2015 
L’Ecole Polytechnique de Tunisie, qui 
accueille les meilleurs éléments ayant 
réussi au concours national à l’entrée 
des écoles d’ingénieurs, inclut dans son cursus 
des activités visant à perfectionner la maîtrise 
que ce soit du français ou de l’anglais. C’est 
donc dans cette optique que ses élèves béné-ficient, 
durant leurs trois années d’études, de 
cours de langues chaque semaine. De plus, 
le cursus comprend un module séminaire et 
exposé, durant lequel des personnalités sont 
invitées pour donner une conférence dans la 
langue de leur choix. Les élèves doivent en-suite 
rapporter ce qui a été dit sous forme de 
compte rendu. En outre, deux semaines lin-guistiques 
sont prévues dans le programme 
: une en français pour les élèves en première 
année et une autre en anglais pour les deux-ièmes 
années. Le but de ces semaines est de 
consacrer le maximum de temps à la pratique 
des langues. Elles incluent aussi des activités 
plus ludiques telles que « Le street interview » 
qui invite les étudiants à la rencontre de par-faits 
inconnus, des interviews des Chefs de 
Départements de l’école, des visites de monu-ments 
ou encore de la Bourse et de la Banque 
Centrale. Ces visites ont pour but de suscit-er 
la curiosité, en parallèle au perfectionne-ment 
des langues. Il est fort probable de plus, 
qu’une entente soit conclue avec l’Amedeast 
et le British Council, et que des formations 
À la BVMT 
soient tenues sur l’enseignement de l’anglais 
d’affaire par exemple. 
Récemment, l’école a signé un accord avec le 
DAAD (Office allemand d’échanges univer-sitaires). 
Afin de faciliter l’accès à l’Allemagne 
en vue d’effectuer un master par exemple, cet 
office propose d’inclure des cours d’allemand, 
sous forme d’option. Les étudiants pourront 
alors reprendre leurs bases précédemment 
acquises lors de leurs études secondaires. 
Les deux voyages d’études financés par l’école, 
un premier au travers de la Tunisie pour les 
élèves en première année et un second à 
l’étranger pour ceux de deuxième année, vi-ennent 
renforcer le côté pratique des langues. 
En effet, les visites d’entreprises lors du pre-mier 
voyage se font intégralement en français 
et durant le deuxième, c’est l’anglais qui est 
de mise. 
Dernier point, tout au long de leur formation, 
les étudiants sont amenés à préparer des ex-posés 
et à les présenter devant un jury, tels que 
les soutenances des divers stages (ouvrier, in-génieur 
et PFE), des projets à choix libres, des 
projets dans des matières bien spécifiques,… 
C’est donc ainsi, que l’Ecole Polytechnique 
de Tunisie concentre tous ses efforts dans 
l’amélioration des compétences linguis-tiques 
de ses éléments, ceci dans l’intention 
de former des ingénieurs polytechniciens ir-réprochables, 
du moins sur ce plan ! 
Au musée de la monnaie 
Radio de l'École Polytechnique de 
Tunisie 
11 Janvier 2014 | N°18 | EPT-MAG
EPT MAG 
MAGAZINE D E L'ÉCOLE 
BEST GRADUATION PROJECTS OF 2013 AT POLYTECHNIQUE DE TUNISIE 
TUNISIA POLYTECHNIC SCHOOL 
Simulation of a pari-mutuel option market : the case of HuRLOs 
An important challenge facing residents of many of the 
world’s coastal regions is how to deal with the risk 
of property losses due to storms and hurricanes. While 
storms have been omnipresent threats in such areas for 
long years, the rapid growth of coastal populations and 
wealth has helped to emphasize their financial impact. 
One of the most important consequences of these growing 
losses has been an increase in the cost and a 
reduction in the efficiency of traditional insur-ance 
in these regions. Added to that, for a con-ventional 
weather derivative, the insurer needs 
to find an interested counterparty, i.e., someone to take the opposite 
side of a contract. So, to insure that this kind of market, having a bi-lateral 
structure, and which is used to hedge against weather risk to 
work in a good way, there must be approximately the same numbers 
of individuals who will be affected by the occurrence of an event and 
its absence. Hurricane risk does not fit this model well. 
For all these reasons and to back up the traditional insurance mar-ket, 
new financial instruments called Insurance Linked Securities 
appeared in the 90s namely catastrophe options and bonds, and in-dustry 
loss warranties... One of these new instruments is the HuRLO 
(Hurricane Risk Landfall Option). These options are used to hedge 
against hurricane landfall. However, it seems that the market for 
HuRLOs is not taking off. 
The present work aims to simulate the Hurlos market in order to 
describe, understand and analyze its functioning which allows us to 
explain the lack of interest of insurers in this product, we also focus 
on the impact of the players’ investment strategies on their expected 
utility. To do so, we elaborated a simulation model which operates 
in similar way of the HuRLO market. In this model, a hurricane sea-son 
is simulated by a Poisson process which intensity is based on 
meteorological studies. Every day during this season, insurers have 
the opportunity to buy options in all counties and in different series. 
These players supposed to be myopic and risk-averse, only carry out 
transactions that increase their utility, but of all the options that cor-respond 
to this criterion, the choice of the option purchased depends 
on the investment strategy of the insurer. After each transaction, the 
market parameters are adjusted : market probability, option prices, 
mutual reserve, bonus ... The results show that the HuRLOs market 
does not take off because of the principle on which the product is built 
and that the players’ investment strategies and the manner in which 
orders are placed have a major impact on the insurers’ expected utility. 
Also, this work has been used for the submission of a scientific article. 
Sahar GUESMI 
Option: EGES 
Study of 4D X-ray micro tomography imaging for oil and gas industry 
In order to ensure a good exploitation of an oil and/or gas reservoir, 
a good knowledge of the petrophysical properties of the reservoir 
rock and their impact on the efficiency of different recovery tech-niques 
should be developed. In the laboratory, experimentation on 
cores is the most adopted mean to provide this kind of understand-ing. 
Nevertheless, to develop conclusions on what can influence oil 
and gas microscopic recovery rates, the option of conventional (and 
large) cores experiments is not always the most convenient: a new 
technology, a combination of microscopic petrophysics via x-ray 
micro-CT scanners and digital image processing, can now offer the 
possibility to reach a higher level of understanding. For example, a 
high resolution 3D image of residual oil and water within a rock plug 
(after oil injection, aging and waterflood) can help petrophysicists 
and reservoir engineers to derive interesting conclusions related to 
what could happen during secondary recovery inside an oil reservoir. 
For this to be achieved, the rock plug has to be imaged, using X-ray 
micro tomography, before (in dry state) and after fluids injection (in 
“wet” state). Then, the two produced 3D images need to be “registered 
The aim of this work is to develop a technique to register such 3D 
images, and more specifically the first taken before fluids injection 
(“dry”) and one after (“wet”). 
In this work: 
•First of all 3D micro-CT images acquired at Australian 
National University (ANU) 
were studied in order to explore the main character-istics 
of the datasets. 
•Secondly, a good understanding of the different 
issues in image registration for 3D micro-CT 
tomography was developed. 
•Then, an in-house tool (SISMAGE™) was uti-lized 
as a development platform to develop an image registration 
methodology capable of addressing those issues. 
•Finally the results were compared to those of another registration 
test (conducted at Australian National University, ANU). 
From a visual point of view, it was found that the quality of the im-age 
registration work performed in this internship is comparable to 
that from established softwares (such as ANU’s): furthermore, it was 
found that results can be obtained within an acceptable computation-al 
time (6 hours to register two 3D images of 20 Gb). Nevertheless 
future work should better address the issue of quantifying (possibly 
from a numerical point of view) the quality of the registration pro-cess, 
and according to the result, possibly improving the algorithms 
developed in this internship. 
Chahir JERBI 
Option: MEST 
12 Janvier 2014 | N°18 | EPT-MAG
EPT MAG 
MAGAZINE D E L'ÉCOLE 
BEST GRADUATION PROJECTS OF 2013 AT POLYTECHNIQUE DE TUNISIE 
TUNISIA POLYTECHNIC SCHOOL 
During my graduation project internship performed at 
King Abdullah University of Science and Technology 
(KAUST), I worked with the team of professor Slim 
Alouini on a project dealing with wireless sensor net-works. 
These new challenging kind of wireless net-works 
do not depend on a central infrastructure but 
they make use of the networking ability of the 
participants in order to overcome the limits of 
the traditional infrastructure-based wireless 
networks. Wireless sensor networks appeared 
decades ago and have been used for several applications in the en-vironmental 
monitoring and even in warfare. But, the recent devel-opment 
aiming to make the sensor nodes smaller and more efficient 
dates back to 1998 with the Smartdust project and the NASA Sensor 
Webs project. Nowadays, the wireless sensor networks are beginning 
to be deployed at an accelerated pace in the environmental monitor-ing, 
the intelligent buildings and even the passive localization and 
tracking applications. In the few coming years, they are expected to 
become as important as the Internet. This trend is usually described 
as the internet becoming a physical network. However, many chal-lenges 
need to be met before this technology becomes fully workable 
and reliable. In fact, due to the particular structure of these networks, 
we face a lack of central entity for organization: the participants must 
organize themselves into a network. The resources are consequently 
assigned in a distributed fashion. Besides, the communication range 
is limited because of distance, obstacles and energy consumption. 
Finally, the wireless networks are characterized with batteries with 
limited life span and generally much shorter than the life expectan-cies 
of the devices using these batteries. One solution that is being 
developed in this field is energy-efficient networking protocols and 
optimal power allocation among the network nodes. 
We notice then that the rapid advances in mobile and wireless tech-nology 
and the emergence of smart devices facilitate the access to a 
variety of sources of information without the constraints of location 
and time. However, this availability of information does not provide 
the assurance of advancement in all areas of mobile and wireless 
technology as there are still many uncharted research areas and many 
arising challenges such as: the Interoperability allowing the interaction 
and the inter-connection between several sensor networks and the 
adaptability to different hardware characteristics, software systems, 
and application requirements. The reliability of the communication 
is also very crucial due to the lack of fixed infrastructure and the 
mobility of the nodes which makes it very difficult to perform a re-liable 
network operation. Finally, the very important issue of energy 
efficiency aims to overcome the limited energy resources whether by 
enhancing the life span of the batteries or by the efficient use of energy. 
In my project I was concerned with the power management and the 
estimation efficiency. My objective was to introduce more realism 
on existing distributed estimation schemes in wireless sensor net-works 
by developing an optimized discrete power allocation model 
and also to enhance the estimation performance by investigating a 
model based on the innovation variables which are deduced from 
the observations made by the sensors and the inter-node correlation 
between the sensor nodes. 
Taha BOUCHOUCHA 
Option: SISY 
Decentralized Estimation in Wireless Sensor Networks 
Group picture of promo 2013 
13 Janvier 2014 | N°18 | EPT-MAG
EPT MAG 
MAGAZINE D E L'ÉCOLE 
MINES PARIS OU LA FIN DU DÉBUT POLYTECHNIQUE DE TUNISIE 
Khouloud GHARBI 
Élève-ingénieur à l'École 
Polytechnique de Tunisie 
Promotion 2014 
Etudiante à Mines 
ParisTech 
Les débuts m’ont toujours été les mo-ments 
les plus intéressants. Pour les 
positivistes, un début incarne l’espoir 
de rendre sa vie -ou du moins son quotidi-en 
- un endroit meilleur, tandis que pour les 
âmes rêveuses, un nouveau départ est tout 
simplement l’inspiration d’une renaissance. 
Et pour quelqu’un comme moi, situé quelque 
part au milieu, un commencement ne signifie 
pas seulement, l’embrasement de nouvelles 
expériences – que j’appellerais dans d’autres 
contextes aventures- mais également l’élar-gissement 
de ma façon de voir le monde. 
C’est avec cet enthousiasme porté envers 
les commencements, que j’ai accueilli ma 
première année à l’École Polytechnique de 
Tunisie. Une année certes marquée par des 
hauts et des bas, mais au même temps riche de 
point de vue relationnel et social. Néanmoins, 
on ne peut pas parler des débuts sans arriver 
aux fins. Et dans ce contexte bien précis, la 
fin n’est autre que la fameuse année de remise 
des diplômes. Bientôt terminés les cours mag-istraux, 
finis les comptes rendus, et il saura 
temps de faire ses adieux. Pour moi, autant je 
suis charmée par les nouveaux départs, autant 
j’ai horreur des fins pareilles. 
Heureusement, ce qui rend les fins plus 
agréables, c’est qu’ils sont parfois le tremplin 
à un nouveau départ. Et encore une fois, dans 
ce contexte bien précis, le nouveau départ 
n’était autre que conclure ma troisième an-née 
d’études ingénieures à MINES ParisTech. 
Cher lecteur, je ne fais pas de marketing. Il 
sera donc complètement inutile de te « ven-dre 
l’école », de te balancer des chiffres sur 
ses réalisations, ou de te présenter des don-nées 
-que tu peux facilement accueillir- sur sa 
qualité de formation. Mais, voici ma version 
de cette expérience. 
Inscrite en troisième année du cycle d’in-génieur 
civil, et suivant le master joint en 
stratégies énergétiques, je me trouve la 
plupart de mon temps dans un environne-ment 
international. Côtoyer de près d’autres 
cultures, tout en dehors de la conception 
prête-à-penser que certains font circuler, 
permet d’avoir plus de recul sur les aléas de 
notre vie et sur nos petits soucis quotidi-ens. 
Dans cette même perspective, la locali-sation 
de l’école au beau milieu de la ville des 
Lumières, nous ouvre l’esprit sur l’activité cul-turelle 
intense qui anime le quotidien des pa-risiens 
: les cinémas, les théâtres et les musées 
aident à rompre en beauté et d’une manière 
intéressante avec la monotonie de nos jours. 
Outre l’ouverture culturelle, l’éducation s’in-scrit 
dans tout un nouvel esprit. A mon ar-rivée 
aux MINES, j’ai suivi ce qu’on appelle le « 
mois d’option », qui est une période de visites 
d’entreprises, de conférences, et d’activités col-lectives. 
Ces dernières qui m’étaient les plus 
intéressantes, ont pris la forme de jeux d’en-treprises. 
C’est une simulation du monde pro-fessionnel, 
qui met en concurrence plusieurs 
groupes d’élèves. Ces exercices, plus qu’une 
initiation au monde professionnel permet-tent 
de développer plus de compétences en 
termes de communication et de négociation. 
Après le mois d’option, la formation prend 
son cours normal largement semblable à celui 
de l’EPT. Néanmoins, une différence en ap-parence 
minime -mais à mes yeux majeure-résidait 
dans la liberté qu’avaient les élèves à 
assister ou pas aux séances de cours. La plus 
grande majorité des élèves vient au cours, 
non pas par obligation, mais plutôt par choix, 
et les salles de cours deviennent comme par 
magie des endroits plus intéressants et beau-coup 
plus agréables. Être des « bon-vivants » 
n’est pas une simple aspiration idéaliste dans 
les têtes MINEURS, c’est plutôt un rituel, une 
religion, ou encore un mode de vie. Leur 
activité englobe communément la lecture, 
l’exercice sportif, la participation aux clubs 
et aux associations de l’école. 
14 Janvier 2014 | N°18 | EPT-MAG
EPT MAG 
MAGAZINE D E L'ÉCOLE 
NESA SUCCESS STORY POLYTECHNIQUE DE TUNISIE 
FROM TUNISIA POLYTECHNIC SCHOOL TO ROCHESTER INSTITUTE OF TECHNOLOGY 
AN ENRICHING EXCHANGE PROGRAM 
Mohamed Ali AKARI 
Élève-ingénieur à l'École 
Polytechnique de Tunisie 
Promotion 2014 
Studying in an American university and 
being part of this great community was 
one of my career goals that I achieved 
through the Near East and South Asia 
Undergraduate Exchange Program (NESA 
UGRAD). It is a program created and funded 
by the US Department of State. I was placed 
at Rochester Institute of Technology in New 
York and I was engaged in one year of un-dergraduate, 
non-degree studies in Finance. 
This program came after I finished my second 
year at Tunisia Polytechnic School and I had 
to come back to finish my last year right after 
my exchange program. The idea of postpon-ing 
my graduation by one year and then com-ing 
back to find that my classmates already 
left the school and started working kept me 
hesitating. Then, I realized that traveling and 
studying abroad is really a valuable experience 
that should not be missed. 
I spent the first two weeks with other students 
participating in the same program and com-ing 
from many different countries. During 
these days, I learnt a lot from these people 
and I realized that discovering new cultures 
and customs is very important to build one’s 
personality. We can never know who we are 
until we immerse ourselves in such a diverse 
environment. Every time a group sat together, 
each student began to portray cultural charac-teristics 
of their respective country and, there 
was never a time when a table or a gather-ing 
was comprised of only students from the 
same country. We became friends and best 
friends, trusting each other and respecting 
one another. 
After this welcoming part, each student was 
sent to his university. I found myself living 
in an apartment with two Americans and a 
Jordanian guy that came with me in this pro-gram. 
That was my small family for the rest 
of the year and with whom I have lived un-forgettable 
moments. 
Not only had I started living in a new coun-try 
and new environment but also the educa-tional 
system is totally different. What I liked 
most about the American system is the ability 
of students to set their schedule the way they 
like from the beginning of the term. In ad-dition, 
students take maximum 20 hours per 
week which means 4 or 5 courses per quar-ter. 
Compared to our French system, it looks 
like they have a lot of free time but in reality 
they don’t. Professors always give homework 
and make their students read their textbooks. 
You end up with few courses but by the end 
of the quarter you find yourself with a good 
background. Moreover, students have more 
time to do extra-curricular activities, get part-time 
jobs and therefore be able to pay their 
own living expenses which makes them feel 
more independent. Meanwhile, in the French 
system, we study at least 30 hours per week 
and we don’t get the chance of enjoying our 
student life or even have a part-time job and 
earn some money. 
Furthermore, participants in this exchange 
program engage in local community service 
projects and take part in cultural enrichment 
activities. Rochester Institute of Technology 
is a very big university with a huge number 
of clubs providing a variety of extra-curric-ular 
activities. I tried to participate in several 
ones, discover the city of Rochester and at the 
same time do well in classes. I got involved 
in some volunteering work such as register-ing 
students for the presidential elections last 
year or helping in the organization of some 
15 Janvier 2014 | N°18 | EPT-MAG
EPT MAG 
MAGAZINE D E L'ÉCOLE 
POLYTECHNIQUE DE TUNISIE 
NESA SUCCESS STORY 
FROM TUNISIA POLYTECHNIC SCHOOL TO ROCHESTER INSTITUTE OF TECHNOLOGY 
AN ENRICHING EXCHANGE PROGRAM 
events. It was really great because you get to 
know new people, have new friends and feel 
that you are an active member in your com-munity. 
Besides, I had to allocate time for my 
studies, the rhythm was very fast. The load of 
the homework and projects was big and be-ing 
attentive in class helped me a lot reduce 
the time needed to accomplish what I have 
to do and therefore benefit from this time to 
do other activities. 
The NESA UGRAD program was a life‐changing 
experience, and it definitely helped 
me to be the person I am today. One of the 
things I learned from it is to get involved as 
much as possible. Being involved is the only 
way to learn, practice and share with others. 
It teaches you not to be selfish, but to care 
about others too. 
Studying in such a big prestigious university 
like RIT showed me the true meaning of stu-dent 
life. Moreover, living in a diverse com-munity 
such as America shaped my person-ality. 
It helped me become more tolerant and 
open‐minded. Being surrounded by other 
types of people, learning from their culture, 
feeding my soul with new ideas, discovering 
new beliefs and new ways of thinking, making 
lifetime friendships, improving my English 
language and at the same time having finance 
classes with the best professors made this ex-perience 
more than successful. 
Throughout the year, I developed a greater 
understanding of where I stand and how I 
can create the best image of myself. I soon 
discovered that there is so much more in the 
world, and where we lived is only a portion of 
it. I urge every Tunisian student to travel and 
explore other cultures. Scholarships are avail-able, 
we just need to look for them and apply! 
Mohamed Ali with NESA colleagues 
Rochester Institute 
of Technology 
Rochester Institute of Technology (RIT) 
is a private university located within the 
town of Henrietta in the Rochester, New 
York metropolitan area. 
RIT is composed of nine academic col-leges, 
including the National Technical 
Institute for the Deaf. It is most widely 
known for its fine arts, computing, engi-neering, 
and imaging science programs; 
several fine arts programs routinely rank 
in the national “Top 10” according to the 
US News & World Report. 
For more information, visit the instituste 
official website: www.rit.edu 
16 Janvier 2014 | N°18 | EPT-MAG
EPT MAG 
MAGAZINE D E L'ÉCOLE 
QUE CACHE LE TAUX DE CROISSANCE DE POLYTECHNIQUE DE TUNISIE 
4.3% EN 2012 DE LA TUNISIE ? 
Après une récession de 2% en 2011, l’année de la révolution, la Tunisie a affiché un taux de croissance de 4.3% en 2012 compara-ble 
au taux de croissance d’avant la révolution qui est en moyenne de 4.4% entre 2005 et 2010. Cela semble indiquer, du moins 
à première vue, que la crise économique est derrière, et que l’économie du pays aurait retrouvé toute sa vigueur. Toutefois, ce 
taux de croissance global de 2012 cache plusieurs disparités sectorielles. Lorsqu’on regarde de près la croissance par secteur, on se rend 
compte que cette croissance est relativement faible et que la majorité des secteurs s’enfoncent dans la crise. Certains secteurs semblent 
ne pas être affectés par la crise alors que d’autres semblent fluctuer au bon gré de facteurs extêrnes. 
Yaovi Gassesse SILIADIN 
Ingénieur de l'École 
Polytechnique de Tunisie 
Promotion 2011 
Economiste consultant 
à la Banque Africaine de 
Développement, 
Etudiant en doctorat 
ingénierie financière à 
HEC Montréal. 
Source des statistiques : 
Calculs de l’auteur à partir 
des données de l’Institut 
National de la Statistique 
(INS). Les pertes en 
valeurs monétaires sont 
en Dinars de 2005. Cela ne 
biaise pas notre analyse, 
mais la renforce au 
contraire. Vu la chute du 
dinar, les pertes en Dinars 
de 2013 sont plus élevées. 
Les poids des secteurs 
dans le PIB sont ceux de 
2010. 
Note : 
Les opinions présentées 
dans cet article 
n’engagent que l’auteur. 
Elles n’engagent en 
aucun cas les institutions 
auxquelles il est affilié. 
€€Une reprise timide 
Les secteurs qui ont enregistré une forte 
croissance en 2012 sont ceux-là même qui 
ont subi les pertes les plus importantes en 
2011. Ces secteurs représentent 27% du PIB. Il 
ne s’agit en fait que d’une reprise timide dans 
ces secteurs. Ces secteurs incluent l’ industrie 
chimique avec, en 2011, une chute de 39.86% 
soit près de 276 MDT, matériaux de construc-tion 
céramique et verre avec une baisse de 
4.13% soit près de 30 MDT, l’extraction de 
pétrole et de gaz naturel avec une chute de 
21.77% soit près de 464 MDT, les mines avec 
une chute de 53.74% soit près de 144MDT, 
bâtiment et génie civil avec une chute de 
2.76% soit 65 MDT, services d’hôtellerie et 
de restauration avec une baisse de 18.24% 
soit 471 MDT, le transport avec une baisse de 
13.77% soit près de 592MDT. Ces secteurs 
ont connus en 2012, des taux de croissance 
de 15.35%, 3.18%, -7.21%, 1.37%, 1.45%, 
11.69% et 9.72% respectivement. Ces chif-fres 
semblent élevés mais sont, de toute évi-dence, 
faibles par rapport aux contractions de 
2011. En conséquence, ces secteurs n’ont pas 
encore retrouvés leur niveau d’avant la crise. 
€€Des secteurs qui s’enfoncent 
Le taux de croissance global de 2012 cache 
une autre triste réalité. Plusieurs secteurs 
clés de l’économie tunisienne connaissent 
un sérieux ralentissement. Ces secteurs ne 
se sont pas contractés en 2011 mais ont con-nu 
un taux de croissance beaucoup plus faible 
qu’en 2010. En 2012, ces secteurs se sont 
soit enfoncés dans la crise soit ont continué 
à tourner au ralenti. Ils représentent 59% 
du PIB. Les industries mécaniques et élec-triques 
qui ont cru de 25.95% en 2010, n’ont 
crû que de 6.57% en 2011 pour connaître 
une contraction de 1.51% en 2012. Les in-dustries 
agro-alimentaires ont enregistré une 
croissance de 5.15% en 2011 et 2.58% en 2012 
de moins que les 6.25% réalisés en 2010. Le 
secteur de l’entretien et de la réparation s’est 
contenté d’une croissance de 1.7% en 2011 
et 2.88% en 2012 au lieu de 5.96% en 2010. 
Le secteur des postes et télécommunication 
a cru de près de 21% en 2011 et en 2012 de 
moins qu’en 2010. D’autres secteurs sont dans 
la même situation : le commerce, les services 
financiers, les services d’administrations pub-liques 
et les services domestiques. 
€€Des secteurs épargnés 
Certains secteurs semblent ne pas être af-fectés 
par la crise. Ces secteurs ne représen-tent 
que 1% du PIB. Il s’agit du secteur de 
l’eau qui a connu une croissance de 0.35% en 
2011 et de 4.58% en 2012 par rapport à une 
contraction de -1.53% en 2010 et du secteur 
de l’électricité et gaz qui a cru de 3.89% en 
2011 et de 10.32% en 2012, se relevant d’une 
contraction de 7.48% en 2010. Les services 
fournis par les organisations associatives af-fichent 
des taux de croissances relativement 
stables de 4.88% en 2010, 5.5% en 2011 et de 
4.61% en 2012. 
€€Des secteurs affectés par des 
facteurs exogènes 
La croissance dans les secteurs de l’agricul-ture, 
les industries textiles et le raffinage du 
pétrole semblent être déterminée par des fac-teurs 
autres que la révolution. Le secteur de 
l’agriculture et de la pêche a connu une crois-sance 
de 10.33% en 2011, par rapport à une 
récession de -0.54% en 2010. Cette croissance 
a rechuté à 3.92% en 2012. Les industries tex-tiles, 
habillement et cuir ont cru de -2.56% en 
2010, 1.2% en 2011 et de -3.84% en 2012. Le 
taux de croissance du secteur du raffinage de 
pétrole était de -61.72% en 2010, de 283.86% 
en 2011 puis de 47.68% en 2012. On voit que 
les taux de croissances de ces secteurs fluct-uent 
beaucoup. Ceci n’est pas étonnant puis-que 
la production agricole dépend du taux 
de précipitation, les industries textiles sont 
liées à la conjoncture en Europe et le raffinage 
du pétrole est tributaire des fluctuations du 
marché du pétrole. Ces secteurs représentent 
13% du PIB. 
€€Relancer les secteurs ralentis 
En somme, si l’économie dans l’ensemble 
semble se rétablir, la réalité au niveau sectoriel 
est tout autre. Les secteurs qui se rétablissent 
ne représentent que 27% du PIB. La majorité 
des secteurs, représentant près de 59% du PIB, 
sont en sérieux ralentissement, de quoi inter-peler 
les leaders du pays. Des mesures doivent 
être prises pour stopper le ralentissement de 
ces secteurs et les relancer. Deux ans après 
la révolution, le pays peine à se doter d’une 
nouvelle constitution. Il est peut-être temps 
que les acteurs politiques tunisiens mettent de 
côté leurs intérêts partisans et mettent la pri-orité 
sur la croissance économique car un sage 
disait « Ventre affamé n’a point d’oreilles ! » 
17 Janvier 2014 | N°18 | EPT-MAG
EPT MAG 
MAGAZINE D E L'ÉCOLE 
ZITOUNA TAKAFUL POLYTECHNIQUE DE TUNISIE 
Depuis quelques années, les tunisiens ont commencé à découvrir la notion de finance islamique sur le marché local. Après la 
création de la banque Zitouna, l’année 2012 a été l’année de la découverte de l’assurance islamique ou Takaful. 
Najed KSOURI 
Ingénieur de l'École 
Polytechnique de Tunisie 
Promotion 2007 
Senior Manager at 
SolvaRisk 
Le Takaful est un concept et une vision 
de la relation que devraient avoir les 
assurés avec leurs assureurs. Au delà de 
l’aspect conformité avec la doctrine islamique 
(la sharia), les assureurs qui adoptent l’ap-proche 
du Takaful jouent la carte marketing 
de l’assurance éthique. 
En effet, les assureurs sont souvent (à tort ou 
à raison) associés par leurs clients à des ar-naqueurs 
dont le rôle consiste à vous soutir-er 
une prime et ne vous rembourser votre 
argent qu’après un long parcours du com-battant. 
Certains assurés en arrivent même à 
confondre les primes d’assurance et les taxes 
de l’état. 
Au vu de la doctrine islamique, l’assurance 
classique comporte 3 aspects qui sont en con-flit 
avec les règles islamiques. Les principaux 
aspects interdits sont : 
▶▶Le riba (l’intérêt garanti) : les compagnies 
placent dans des actifs à taux garantis (com-me 
les obligations, les bons du trésor,...) et 
proposent des contrats d’assurance vie à 
taux garantis ; 
▶▶Le maysir (le hasard) : selon le contrat 
classique d’assurance, le paiement d’une 
prime d’assurance par l’assuré ne lui ga-rantit 
pas forcément une prestation de la 
part de l’assureur (mais uniquement en cas 
de sinistre); 
▶▶Le gharar (le flou juridique) : les contrats 
l’assurance sont juridiquement des contrats 
de vente où les échanges sont conditionnés 
par des évènements aléatoires (les sinistres) 
et donc non définis explicitement. 
Pour éviter ces interdictions, le contrat d’as-surance 
est un contrat de don à un fond ap-pelé 
fond des participants, dont le solde ex-cédentaire 
(déficitaire) est remboursé aux as-surés 
(refinancé par les assurés). 
L’assureur Takaful est donc un prestataire de 
service et non un vendeur de couverture de 
risque. Le respect de ces interdictions est as-suré 
par un « Sharia Board » qui contrôle la 
conformité de ses opérations avec la doctrine 
islamique. 
Une compagnie Takaful s’apparente finale-ment 
à une mutuelle d’assurances qui ne place 
pas dans des produits à intérêts et qui possède 
un « Sharia Board ». 
Dans le monde, les primes des opérateurs 
Takaful ont atteint 11 Milliards de dollars en 
2012 et font depuis 2007 un taux de crois-sance 
entre 16% et 22%. Les principaux pays 
où le Takaful a connu un essor important 
sont l’Arabie Saoudite, la Malaisie, Les EAU 
et l’Indonésie. 
Pour ce qui est de la Tunisie, trois opérateurs 
Takaful ont vu le jour (Zitouna Takaful, Al 
Amana Takaful et Takafulia) pour un marché 
qui réalise environ un milliard de dinars de 
primes d’assurance, ces compagnies ambi-tionnent 
de capter à court terme 10% du 
marché des assurés. Un travail énorme reste 
toutefois à faire sur l’aspect de l’information 
aux assurés tunisiens qui viennent de décou-vrir 
ce nouveau concept. 
Schéma explicitant le fonctionnement de la compagnie 
Zitouna Takaful (extrait de son site web) 
18 Janvier 2014 | N°18 | EPT-MAG
EPT MAG 
MAGAZINE D E L'ÉCOLE 
POLYTECHNIQUE DE TUNISIE 
À QUOI SERVENT LES MATHS? 
A quoi servent les Maths ? Voilà une question qui fait débat. « A rien ! » diront certains… « C’est une gymnastique de l’esprit 
» diront d’autres. Cet article ne répond pas à la question. Il ne fait que reporter le point de vue et l’expérience d’un ancien de 
l’EPT qui fait des maths tous les jours en pensant à des usines… 
Walid BEN ROMDHANE 
Ingénieur de l'École 
Polytechnique de Tunisie 
Promotion 2008 
Se demander à quoi servent les Maths 
revient à se demander à quoi sert 
un outil : à faciliter la résolution de 
certains problèmes qui auraient été plus 
difficiles à résoudre sans cet outil. Or les 
Mathématiques sont des outils incroyable-ment 
efficaces pour la résolution des prob-lèmes 
ou la modélisation des phénomènes. 
Modéliser mathématiquement un phénomène 
naturel, économique ou social revient à cher-cher 
les outils mathématiques qui le décrivent 
le mieux. Pour cela, la bonne connaissance 
de ces outils est plus que nécessaire, elle est 
obligatoire. 
Dans mon poste actuel d’ingénieur, je tra-vaille 
sur un projet de mathématiques ap-pliquées 
à l’industrie. La première partie du 
projet concerne l’analyse des données et des 
mesures obtenues à partir du système de con-trôle 
d’une usine, la deuxième partie focalise 
sur la conception d’indicateurs de perfor-mance 
pour les équipements et les unités de 
cette usine et la dernière partie vise la détec-tion 
des activités anormales et la prévention 
d’accidents. 
Le premier volet (celui de l’analyse des don-nées) 
nécessite, entre autre, d’étudier la ma-trice 
de covariance des variables mesurées ou 
calculées. Vu le très grand nombre de vari-ables, 
mes collègues et moi étions amenés à 
diagonaliser cette matrice et ne garder que 
les vecteurs propres qui ont les valeurs pro-pres 
les plus élevées. C’est ainsi que nous 
avons éliminé les variables sans intérêt pour 
l’analyse et que nous n’avons gardé que celles 
qui sont significatives: c’est l’analyse en com-posantes 
principales. Ensuite, nous avons dû 
chercher l’impact de certaines variables sur 
notre indicateur de performance en leur af-fectant 
à ces variables un certain poids dans 
la formule de l’indicateur. Ces poids étaient 
obtenus en inversant la matrice de covari-ance 
et en la multipliant par un autre vecteur. 
Mais comme cette matrice est de grande taille, 
son inversion n’était pas une chose éviden-te. 
Heureusement qu’elle était symétrique et 
définie positive, ce qui nous a permis d’utiliser 
la méthode du gradient conjugué (qui est très 
rapide et très facile à implémenter)! 
Ces deux exemples montrent comment des 
problèmes complexes d’ingénierie, comme 
la conception et l’étude d’indicateurs de per-formance 
pour une usine, peuvent se rame-ner 
à des problèmes basiques de mathéma-tique 
appliquée (recherche de valeurs/vec-teurs 
propres, inversion de matrices, etc.). 
Cela aurait été facile avec des logiciels comme 
E-views, SPSS ou Matlab. Il aurait suffi d’en-trer 
les données et de cliquer sur quelques 
boutons… Sauf que notre entreprise dével-oppe 
son propre outil d’analyse statistique 
pour les données industrielles. Notre équipe 
est donc amenée à concevoir et à implément-er 
elle-même les algorithmes que je viens de 
citer mais aussi d’autres comme la méthode 
de Newton-Raphson pour la recherche d’un 
optimum d’une fonction à plusieurs variables, 
ou les régressions polynomiales à degré élevé 
pour la prévision de l’état de l’usine dans un 
futur proche, etc. 
D’autres exemples pourraient être cités dans 
d’autres domaines… Que ce soit en ingénierie 
financière, en études quantitatives, en génie 
civile, en automatique ou en traitement du 
signal, un bon ingénieur est celui qui maî-trise 
les outils mathématiques qui lui permet-tent 
d’aller plus loin dans la compréhension 
et l’analyse des phénomènes qu’il rencontre. 
Maitriser les logiciels n’est pas suffisant pour 
un ingénieur car ce dernier doit connaitre 
les limites du logiciel, savoir pourquoi il se 
plante lorsqu’il se plante et trouver des solu-tions 
lorsque l’interface du logiciel n’offre pas 
le bouton qu’il faut... L’ingénieur doit parfois 
inventer de nouvelles méthodes, écrire son 
propre code, adapter une méthode à un cas 
particulier, bref faire preuve d’ingéniosité! 
Malheureusement, dans les écoles d’in-génieur, 
il est un fait indéniable: les élèves-in- 
19 Janvier 2014 | N°18 | EPT-MAG
génieurs ne voient pas l’utilité de la plupart 
des modules de mathématiques enseignés. 
Je ne prétends pas en connaitre les raisons. 
Je propose cependant de faire un sondage 
auprès des élèves-ingénieurs de l’EPT pour 
avoir leur point de vue. On pourrait leur poser 
des questions du type : donnez une note entre 
0 et 5 pour exprimer votre intérêt pour tels ou 
tels modules. Quels modules de maths pen-sez- 
vous pouvoir utiliser lorsque vous serez 
ingénieur? Quels sont ceux qui, d’après vous, 
ne vous serviront à rien? Ensuite, un travail 
pédagogique devrait être fait par les profes-seurs 
pour montrer aux élèves-ingénieurs 
que même les modules qu’ils trouvent peu 
intéressants peuvent leur servir dans leur 
parcours professionnel quel que soit l’option 
qu’ils choisissent. 
Un autre point désolant dans la formation 
des ingénieurs de l’EPT est que les techniques 
mathématiques les plus puissantes – comme 
la logique floue et les réseaux de neurones 
– ne sont pas enseignées. Et celles qui sont 
enseignées ne sont pas retenues parce que 
trop abstraite pour quelqu’un qui ne ressent 
ni le besoin immédiat de les utiliser ni l’envie 
pressante de les comprendre. 
Les mathématiques sont une discipline où 
les connaissances sont pyramidales. Pour al-ler 
vers les sommets et commencer à faire 
des choses intéressantes, il est nécessaire de 
passer par la base. Parmi ces connaissances de 
base, deux sont essentielles: l’algèbre linéaire 
(les matrices, les espaces vectoriels …) et le 
calcul différentiel (dérivée, intégration, équa-tions 
différentielles…) 
Ces concepts sont les pierres angulaires des 
mathématiques à partir desquelles se constru-isent 
des outils puissants, tels ceux de la prob- 
EPT MAG 
MAGAZINE D E L'ÉCOLE 
À QUOI SERVENT LES MATHS? POLYTECHNIQUE DE TUNISIE 
abilité, de l’analyse numérique et des systèmes 
dynamiques qui interviennent dans de plus 
en plus de domaines. Mais la manipulation 
de ces outils est assez technique et leur usage 
n’est pas facile à enseigner. L’une des solutions 
pour intéresser les étudiants serait de combin-er 
un enseignement technique avec un ensei-gnement 
où l’accès à la beauté de la théorie 
est plus aisé tout en donnant son importance 
à l’aspect pratique, c’est-à-dire à l’application 
des connaissances sur des cas concrets. 
Ce que je peux conseiller aux 
élèves-ingénieurs de l’EPT c’est 
d’être patients, de comprendre le 
fond des théories et des techniques 
et de s’exercer. La patience est néces-saire 
parce que, comme j’ai dit au 
début de cet article, les mathéma-tiques 
sont une discipline où les 
connaissances sont pyramidales. 
Comprendre le fond des théories, 
des techniques et des algorithmes 
est obligatoire pour savoir comment 
les utiliser : insistez auprès des profs 
pour qu’ils vous expliquent l’inter-prétation 
de chaque équation et ce 
qu’il y a derrière. Ne laissez pas pass-er 
un détail sans lui associer une im-age 
ou une figure qui vous aide à le 
retenir... Enfin, l’exercice est ce qui 
permet à la connaissance de persist-er 
dans la mémoire. Je sais par ex-périence 
qu’on ne peut dire qu’on a 
vraiment compris une technique ou 
un algorithme que si on est capable 
de le coder soi-même, de préférence 
de mémoire et sans suivre un pseu-do- 
algorithme écrit sur une fiche 
de TP… 
La trigonométrie 
20 Janvier 2014 | N°18 | EPT-MAG
EPT MAG 
MAGAZINE D E L'ÉCOLE 
POLYTECHNIQUE DE TUNISIE APHORISME SUR LA VIE... 
Hazem KRICHENE. 
Ingénieur de l'École 
Polytechnique de Tunisie 
à la BIAT 
Promotion 2007 
Lorsque je me perds dans les futilités 
de la vie, c’est la musique qui me tient 
la main, pour m’emmener vers le ciel 
où je pourrais danser avec les dieux, les an-ges 
et les diables. Quelle méchanceté, quelle 
bonté, quel malheur et quelle joie m’appor-tent 
la musique. Est ce la tristesse de la joie 
de vivre? Ou est ce la grandeur de mon âme 
qui cherche les profondeurs pour monter à la 
création des dieux, à leur danse folle, ivre par 
le poison diabolique et par la bonté angélique? 
C’est la musique emportée dans le vent du 
sud qui m’a permis de faire la connaissance 
des dieux. Ils étaient fous, créateurs et amou-reux: 
ils étaient poètes! Mais qui a écouté avec 
moi la mélodie du nord, celle qui m’a parlé 
d’un dieu mort par la sagesse des hommes? 
C’est cette mélodie qui m’a appris la fuite vers 
les oasis déserts du sud, où les humains craig-nent 
la solitude et les vents du sud, car ils 
préfèrent la douceur du nord! Et c’est là que 
j’ai pu apprendre la vie. 
Mes amis, la vie n’est qu’une découverte, une 
simple découverte. Un voyage dans le temps, 
dans l’espace ou encore dans l’éternel espoir 
de triomphe parmi les grands rêveurs. La vie 
est l’art de penser, de respirer, de voyager, de 
créer ou tout court de rêver. Qui parmi vous 
a essayé de vivre en rêvant? Est-ce une malé-diction 
d’être un grand rêveur? D’être un voya-geur 
parmi les humains, de les regarder pour 
ne rien dire, pour passer inaperçu en gardant 
ses pensées les plus intimes à la nature qui sait 
lui parler et l’écouter. 
Voyager, c’est le grand mystère de la vie. 
Voyager c’est lire dans l’histoire, c’est décou-vrir 
ce que la vie a fait pour pouvoir arriver à 
nous, c’est s’arrêter sur les guerres et les crimes 
qu’a vécus l’humanité pour qu’elle puisse aujo-urd’hui 
vivre en paix. Voyager, c’est ce silence 
qu’on garde dans notre esprit pour pouvoir 
parcourir le futur, pour pouvoir réfléchir et 
discuter avec les êtres qui ne savent pas répon-dre. 
Ce voyageur a besoin de rouler dans la 
nature, dans le désert, dans les grandes villes 
ou dans les grands mausolées de l’histoire hu-maine. 
Ce voyageur nous fera voir la vie dans 
sa beauté artistique, dans sa musique, dans ses 
chalets ou encore dans sa nature mystérieuse. 
Mais ouvrez bien les oreilles, car je vais vous 
parler d’un des voyages les plus mystérieux 
dans la vie. Voyager, mes amis, n’est pas 
uniquement traverser le monde dans son es-pace. 
Voyager c’est commencer par parcourir 
son âme dans sa profondeur en quête de son 
vrai Moi. C’est ainsi que les dieux danseurs 
m’ont appris à être ce chamelier qui voyage 
depuis son premier soupir en quête de son 
“Moi”, en quête de ce qu’il est en vrai. Ce cha-melier 
espère trouver son oasis éternel, dans 
lequel il se posera en toute liberté loin des 
cactus, des serpents et des tempêtes de sable 
qui accompagnent son voyage. Ce chamelier 
vit le chagrin avec le sourire comme arme de 
combat, et il avance dans le but de parvenir 
à son paradis ultime. Mais, est-il aussi cer-tain 
qu’il arrivera un jour? La réponse, est 
NON... Mais c’est ce qu’il a appris du désert 
et des voyages dangereux: Rien n’est acquis! 
Tout dans ce voyage est risqué, mais il faut 
garder son sourire et son espoir, car s’il les 
perde, il perdra son étoile de bonheur qui ne 
cesse de l’orienter lorsqu’il perd la solitude 
du lourd chemin. 
Qui connait parmi vous Christopher 
McCandless? Ce jeune Chamelier qui a rêvé 
de parcourir la vie dans sa vraie splendeur na-turelle 
pour découvrir son vrai Moi, a certes, 
vu ses jours s’envoler en l’air, mais il doit savoir 
après plus de 20 ans de sa mort que son ex-périence 
a écrit de nouvelles lignes en or dans 
l’histoire des grands rêveurs de l’univers. Etre 
un rêveur et un voyageur c’est un art de vie et 
un art de penser. Pour être bref, c’est l’art de 
savoir déguster les moments de notre souffle 
coupé par la peur de l’inconnu. C’est ce que j’ai 
appris de Christopher McCandless. J’aimerai 
le rencontrer, lui serrer la main et lui dévoil-er 
ma gratitude. Hélas, il fait partie d’un au-tre 
monde, celui ce qu’on a appelé, le monde 
des morts! Mais il doit savoir, que grâce à 
lui j’ai pu voir ce que l’être peut désirer et ce 
que l’amour de la nature peut nous donner. 
Christopher McCandless est un parmi tant 
d’auteurs de cette vie qui m’ont beaucoup ap-pris, 
pour vous dire que ma vie a commencé 
avant ma naissance, bien avant! Car grâce aux 
vécus des autres, j’ai construit le mien. 
Mon vécu que j’ai construit et que je suis en 
train de construire, n’est qu’une pièce du puz-zle 
qui doit exister. Car si on perd une pièce, 
la vie ne s’achèvera pas comme prévu. Mais je 
crois que nul ne meurt. Il s’agit juste d’un état 
transitoire entre la construction de la pièce 
du puzzle et sa mise en place. Car juste après 
notre vécu, la pièce du puzzle doit être mise 
à sa place, et à ce moment là, notre mission 
serait bel et bien finie! 
Aujourd’hui c’est le Samedi 02/11/2013, et 
cette réflexion est propre à chaque moment 
vécu par ma vie depuis sa création. Chaque 
événement, chaque création et chaque pensée, 
ont fait en sorte qu’à ce moment précis je dé-sire 
réfléchir ainsi. Mais au moment où ceci 
sera lu, mon vécu, qui a permis cet écrit, aurait 
déjà passé, car il s’est envolé avec le temps, et 
peut être au cours de ce temps je verrais d’au-tres 
créations qui me donneraient l’envie de 
réfléchir autrement. Finalement, peu importe 
sur quoi porte la réflexion, il suffit de réfléchir 
continuellement pour faire partie un jour des 
grands rêveurs de l’univers et pour que sa 
pièce de puzzle soit placée au centre du jeu. 
21 Janvier 2014 | N°18 | EPT-MAG
EPT MAG 
MAGAZINE D E L'ÉCOLE 
LA LOI D’ATTRACTION POLYTECHNIQUE DE TUNISIE 
UN GRAND SECRET DE LA VIE... 
Il y a un mensonge qui circule comme un virus dans l’esprit de l’humanité : il n’y a pas assez de biens pour tout le monde, il y a un manque, 
il y a des limitations. Mais un esprit conscient de sa propre nature infinie, voit bien qu’il y a suffisamment d’idées créatives, de puissance et 
de joie. Quoi qu’il se passe dans notre vie, c’est nous qui attirons tout ce qui nous arrive et nous l’attirons 
par la seule force des images mentales que nous créons dans notre esprit. Ce dernier est modélisé, selon la loi d’attraction, par un aimant. 
Contrairement à la physique où les contraires s’attirent, ici l’égal attire son égal car l’énergie coule là où l’attention va. 
Chaque pensée a une fréquence qu’on 
peut mesurer. Lorsqu’on se sent bien, 
on se met dans la fréquence de ce 
qu’on veut. Ainsi, les pensées deviennent des 
faits. 
Mais un problème majeur est que les gens 
pensent à ce qu’ils ne veulent pas et se de-mandent 
pourquoi les idées qu’ils craignent 
deviennent une réalité et se produisent en-core 
et encore. Ils les affirment à eux-mêmes 
jusqu’à les ressentir profondément et ils en ont 
beaucoup plus. Plus on dit que tout va mal et 
plus on crée des motifs de drame. 
C’est pourquoi il faut nous accrocher aux cho-ses 
que nous voulons. La loi ne distingue pas 
entre ce que nous voulons et ce que nous ne 
voulons pas. Elle manifeste ce à quoi on pense. 
Elle est toujours présente tout comme nos 
pensées. Si on commence bien sa journée, 
avec un réel sentiment de bonheur, et si on 
ne laisse rien entamer cette bonne humeur, 
nous allons remarquer que notre univers va 
correspondre à la nature de notre choix et 
que nous allons rencontrer des gens ou des 
circonstances qui soutiendront ce bonheur. 
Pour changer notre émotion, on peut penser à 
quelque chose de merveilleux, quelque chose 
que nous aimons et on ne pense à rien d’autre. 
Le processus créatif de la loi d’attraction se 
base sur trois étapes: 
1. La première consiste à demander ou 
savoir ce qu’on veut. C’est comme si on a 
un catalogue entre les mains. Sauf qu’un 
grand nombre d’entre nous ne s’autoris-ent 
jamais à dire réellement ce qu’ils veu-lent 
parce qu’ils ignorent comment cela 
pourrait se manifester. Cela ne sert à rien 
de savoir comment les choses vont se 
produire. Il suffit de faire ce premier pas. 
2. La deuxième doit nous faire croire que 
les choses sont déjà à nous avec une foi 
immense et grandiose. Mais la plupart 
du temps quand on ne voit pas venir les 
choses qu’on a demandées, on est frus-tré 
et on est déçu. Il faut remplacer le 
sentiment de doute par un sentiment de 
foi inébranlable. Ceci nous aidera à être 
bien inspiré et à choisir la bonne action 
à entreprendre. 
3. Et la troisième repose sur le fait de 
ressentir la joie que nous aurons quand 
cela arrivera. Il est important de se sen-tir 
bien, de se sentir heureux. Si on se 
contente de croire intellectuellement 
à un phénomène mais qu’on n’a pas le 
moindre sentiment correspondant pour 
fortifier ce concept, on n’aura pas toujo-urs 
suffisamment de pouvoir pour man-ifester 
ce que l’on veut dans sa vie. 
Une fois qu’on est arrivé à concrétiser un rêve, 
on peut bâtir encore d’autres car plus on uti-lise 
cette loi, mieux on la comprend. Et si on 
l’a vécue dans notre esprit, on la vivra dans 
notre corps puisque notre être corporel est 
le produit de nos pensées. D’ailleurs, l’esprit 
humain est un vrai facteur agissant des arts 
de la guérison. 
C’est à nous donc de choisir. On mérite d’être 
heureux et on est créé pour ajouter de la val-eur 
à ce monde et pour donner le meilleur 
de nous-mêmes. 
Mohamed Ali BELAID 
Élève-ingénieur à l'École 
Polytechnique de Tunisie 
Promotion 2016 
22 Janvier 2014 | N°18 | EPT-MAG
Discovering planet MARS 
EPT MAG 
MAGAZINE D E L'ÉCOLE 
POLYTECHNIQUE DE TUNISIE 
their way around in the hostile Martian 
environment. 
•Curiosity rover: 
Curiosity-the $2.5 billion rover -was 
launched on November 26, 2011 from Cape 
Canaveral and landed on Mars on August 
6, 2012 aboard the 
MSL (Mars Science 
Laboratory) space-craft. 
The mission 
of this later was 
to safely land on 
mars with the rov-er. 
Curiosity rover 
weights approxi-mately 
900 Kg and 
it’s 2.9 m long, 2.7 
m wide and 2.2 m 
Opportunity rover on the left with 
curiosity on the right 
with the rover. Curiosity rover weights ap-proximately 
900 Kg and it’s 2.9 m long, 2.7 
m wide and 2.2 m high. The rover gets its 
energy from a radioisotope thermoelec-tric 
generator which is supposed to last 
for 23 months. Curiosity is equipped with 
10 different scientific instruments to help 
in exploring the planet, but SAM (Sample 
Analysis at Mars) is the most important 
one, taking up more than half of its scien-tific 
instruments weight. SAM takes the 
measure of Red Planet air and analyzes 
soil samples and sends the results back 
to earth. 
• Does Mars exploration worth 
the investment: 
The Martian exploration missions are 
extremely expensive; the curiosity rover 
cost the US government $ 2.5 billion while 
Spirit and opportunity rovers had an $800 
million price tag and $265 million for the 
pathfinder rover. Furthermore, maintain-ing 
the ongoing operations costs $2.6 mil-lion 
per month. So the red planet explo-ration 
comes along with huge bills and 
“insignificant” results which will oblige 
the US government reconsider their future 
options and missions. 
Mars is the fourth planet from the 
sun and it’s probably the planet 
we pay the most attention to. 
Scientists are trying to reveal the mystery 
of whether there is life on the red planet 
or not. Whatever secrets lies in the Red 
Planet will probably be uncovered soon 
because of the fast growth of our technol-ogy 
and curiosity. 
•What is the source of methane 
on Mars? 
Methane is the simplest organic molecule . 
it was first discovered in the Martian atmo-sphere 
by the European Space Agency in 
2003. On Earth, most of the atmospheric 
methane is produced by life. Methane is 
suspected to be conserved by the Martian 
atmosphere for no longer than 300 years, so 
this gas was generated recently. However, 
there are ways to produce methane without 
life, such as volcanic activity. 
•Does liquid water run on the sur-face 
of Mars now? 
Although large 
amounts of evi-dence 
prove that 
liquid water once 
ran on the surface 
of Mars, it remains 
inevident that wa-ter 
is flows on the 
surface of the Red 
Planet now. The 
Martian atmo-spheric 
pressure is 
Self -portrait of the curiosity rover 
too low( 1/100th of Earth’s pressure ),for 
liquid water to last on the surface but in-stead 
it vanish into outer space and dis-appear. 
However ,there are dark lines on 
Martian surface suggests that saltwater 
could be running under it every spring. 
•Is there life on Mars? 
The surface of Mars is very hostile for life 
as we know it, in fact,it’s too cold because 
Mars is far from the sun-the only source of 
heat in our solar system. Also , the hyper-aridity 
and the huge amount of radiation 
on the Martian surface. Still, there are sev-eral 
examples of life surviving in extreme 
conditions on Earth, such as the cold of 
the Antarctic poles and the hyper-aridity 
of the Desert. 
There is life wherever there is water on 
Earth, and the possibility that there were 
once oceans on Mars leads many to won-der 
if life existed on Mars. Answering this 
question will help 
us to find out if 
humans are able to 
live on Mars or not, 
which is the main 
reason that encour-ages 
us to discover 
the red planet. 
• Opportunity 
and Spirit rov-ers: 
Opportunity and Spirit, the twin Mars 
Exploration Rovers, landed on Mars in 
early 2004. It was first designed to last 90 
days but the two robots surprised everyone 
by surviving for many 
years. And they’ve sent 
back amazing data, in-cluding 
hundreds of 
thousands of imag-es, 
many of which in-clude 
signs that water 
once flowed on the red 
planet. Sadly, no com-munication 
has been 
received from Spirit 
since March 2010. 
Spirit landed in a 100-mile-wide basin 
thought to have once contained a body 
of water. On the opposite side of Mars, 
Opportunity landed on a flat plain that 
when viewed from orbit seemed to be cov-ered 
in iron. The landing sites were chosen 
to help the rovers achieve their primary sci-entific 
goal: to examine rocks and soil for 
evidence that there had been liquid water 
on the Martian surface. 
Rolling on six wheels, these golf-cart-sized 
rovers can travel more than 100 meters a 
day using navigational and danger-avoid-ance 
cameras that help the rovers make 
Ghassen JBALI 
Élève-ingénieur à l'École 
Polytechnique de Tunisie 
Promotion 2015 
23 Janvier 2014 | N°18 | EPT-MAG
The mysterious 
Dajla NEFFATI 
Élève-ingénieur à l'École 
Polytechnique de Tunisie 
Promotion 2015 
Bermuda triangle 
The Bermuda triangle is an aqua-tic 
area situated in the Atlan-tic 
Ocean, between Bermuda, 
Miami Florida USA and San Juan 
Puerto Rico. The mystery of the Ber-muda 
Triangle lies in the unexplainable 
disappearances of planes, people and 
ships in that exact area. 
The possibility of mysterious powers 
intervention in the Bermuda triangle 
is not excluded. Some speculate that 
extraterrestrial creatures use it to cap-ture 
humans for study, while others link 
it to the lost continent of Atlantis and 
vortices that suck people to parallel 
universes. 
The theories explaining this phenome-non 
are very diverse. Environmental 
specialists succeeded to explain in a 
logical way many of the disappea-rances. 
The majority of the Atlantic 
tropical storms and hurricanes cross the 
Bermuda triangle, causing dangerous 
storms, the destruction of ships and 
many people’s death and disappearance 
in the Atlantic Ocean. In addition to 
that, The Gulf Stream can cause rapid 
and sudden violent weather changes. 
Also, the large number of islands in the 
Caribbean Sea creates many areas of 
shallow water that can be treacherous 
to ship navigation. And, it has been 
proven that the Bermuda triangle is 
situated in a place where the magnetic 
compass points towards the true north 
instead of the terrestrial north. 
Another explanation of the phenome-non 
is the methane gas created in large 
quantities in the bottom of the ocean 
and transported in bubbles ignited 
by electrical or lightning spark to 
the surface, causing the vanishing of 
many ships and planes. The limits of 
this theory are the abundance of the 
methane in the atmosphere and that has 
never caused such an incident. 
Physicists relate the disappearance of 
planes in the Bermuda triangle to the 
abnormal geomagnetic field causing 
confusion to the aerodynamic instru-ments 
that calculate the atmospheric 
EPT MAG 
MAGAZINE D E L'ÉCOLE 
POLYTECHNIQUE DE TUNISIE 
pressure, the altitude… However, this 
theory doesn’t explain the ships’ disap-pearance. 
All of these facts seem to reveal the 
mystery of the Bermuda triangle, as 
they gave logical scientific explana-tions 
to the disappearances, making 
of it a distinguished natural and dan-gerous 
phenomenon but not a myste-rious, 
especially that the disappearing 
ships, persons and planes mentioned 
during history are only hypothetical 
and never been proved real, and that 
they disappeared during bad weather 
conditions. 
The U.S. Navy and U.S. Coast Guard 
claim that there are no supernatural 
explanations for disasters at sea. Their 
experience suggests that the combi-ned 
forces of nature and human falli-bility 
outdo even the most incredulous 
science fiction. It is also important to 
mention that the area is not exactly 
delimited on official maps. 
The seas have always been full of 
mystery and caused many damages 
and tragedies to the human race, and 
when a bad weather and a bad naviga-tion 
combine, there can be a disaster. 
Concerning the Bermuda Triangle, 
there is no concrete evidence that the 
disappearances occur there in a higher 
frequency than any other aquatic area 
on earth. The Bermuda Triangle is only 
the most known and the largest one 
discovered yet. 
24 Janvier 2014 | N°18 | EPT-MAG
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  • 1. EPT MAG’ MAGAZINE DE L’ÉCOLE POLYTECHNIQUE DE TUNISIE EDITION 2014 NESA SUCCESS STORY AN ENRICHING EXCHANGE PROGRAM TACC TUNISIAN AMERICAN CHAMBER OF COMMERCE NOW IN TPS TUNISIE QUE CACHE LE TAUX DE CROISSANCE DE 4.3% EN 2012 ? www.eptmag.org RoboCOMP’2013 LES EPTIENS CHAMPIONS
  • 3. EDITORIAL Sommaire Je l’avoue…écrire cet éditorial est sans doute la chose la plus intéressante qu’il m’ait jamais été donnée de faire. Prendre la responsabilité de rédactrice en chef après deux années de stagnation en préparatoire est certes une opportunité, à mon humble avis, qui ne devrait jamais être ratée… Cette expérience a éveillé en moi, en fait, la question de l’éloge des intellectuels. Notre monde est plein d’orateurs. Il est plein de prédicateurs. Il ne manque ni de slogans, ni de baratins. S’il a besoin de quelque chose, ce serait certes les intellectuels, les vrais penseurs. Si on n’est jamais arrivé à s’opposer à tout cela et à mettre fin à l’invasion affligeante des stéréotypes, c’est qu’au fond on vit une véritable crise intellectuelle voire culturelle. A cet égard, je ne vais pas opter pour le pessimisme de Zola ni pour l’optimisme de Leibnitz, mais personnellement, je crois qu’il ne faut jamais abandonner à de mauvais champions l’arène où, désormais, tout se joue. Car c’est là, où réside notre responsabilité ; en tant que futurs polytechniciens, considérés comme le flambeau de la société. Il est encore temps de livrer bataille. Soyons alors les vainqueurs ! La victoire, ayant été l’apanage de l’EPT, revêt différentes formes dont l’organisation du forum EPT-entreprises. Les chers EPTiens qui ne cessent jamais de nous épater, organisent sa 13éme édition, le 29 Janvier 2013. Cet évènement, devenu désormais une tradition, garde toujours son ampleur. C’est l’occasion pour passer au concret et dévoiler les compétences cachées. C’est le moment pour que l’EPTien commence à écrire l’histoire de sa gloire suprême. Au moment où je mets un point final à l’édito, je tiens à remercier tous ceux qui m’ont soutenue et qui ont cru en moi, notamment ma chère famille. Maissa SGHAIER Promo 2016 Rédactrice en chef Maissa SGHAIER Élève-ingénieur à l'École Polytechnique de Tunisie Promotion 2016 Designers Ghaieth ZOUAGHI Élève-ingénieur à l'École Polytechnique de Tunisie Promotion 2015 Ghassen JEBALI Élève-ingénieur à l'École Polytechnique de Tunisie Promotion 2015 Amèn MEMMI Élève-ingénieur à l'École Polytechnique de Tunisie Promotion 2015 EPT 2. Forum EPT-Entrreprises 2013 Le secret d'un évènement couronné de réussite... 3. National Coding Challenge De l'idée à l'espoir 4. LABVIEW workshops in TPS 6. AmCham TPS Junior Chapter opening 7. Enactus - EPT Soyez entrepreneurs de vous-mêmes 8. Les clubs à l'EPT 11.EPTiens polyglottes SUCCESS STORIES 12.Best graduation projects of 2013 at Tunisia Polytechnic School 14.Mines Paris ou la fin du début 15.NESA success story From Tunisia Polytechnic School to Rochester Institute of Technology: An enriching exchange program ACTUALITÉ 17.Que cache le taux de croissance de 4.3% en 2012 de la Tunisie ? 18.Zitouna Takaful RÉFLEXION 19.À quoi servent les maths? 21.Aphorisme sur la vie.. 22.La loi d'attraction Un grand secret de la vie... SCIENCE 23.Discovering planet Mars 24.The mysterious Bermuda triangle 26.Fashion From the evolution to the revolution DIVERS 27.5 twisted history facts عتاب المهجور . 29 الارض تبكي فراق وليدها . 30 31.Énigme et mots croisés
  • 4. EPT MAG MAGAZINE D E L'ÉCOLE FORUM EPT-ENTREPRISES 2013 POLYTECHNIQUE DE TUNISIE LE SECRET D'UN ÉVÈNEMENT COURONNÉ DE RÉUSSITE... Depuis quelques jours, une certaine agitation se remarqua à l’école… Une nouvelle atmosphère de dynamisme et d’enthousiasme commença à prendre place au milieu d’un rythme journalier classique voire monotone: l’organisation de la nouvelle version du Forum EPT-Entreprises se prépare !! Sami GHARDADDOU Élève-ingénieur à l'École Polytechnique de Tunisie Promotion 2014 Dans des jours pareils, le langage de communication change, une nou-velle terminologie prend sa place au milieu de nos causeries. On entend fréquem-ment parler de sponsoring, de médiatisation ainsi que de beaucoup d’autres expressions le secret n’est compréhensible que par ceux qui se sont pleinement inves-tis, corps et âme, dans l’organisation du Forum de l’école. Juste en écriv-ant ces mots, toute une séquence de souvenirs me revient à l’esprit. Du jour où je fus élu président du comi-té sponsoring jusqu’à l’après-midi du 16 Janvier 2013, d’importantes doses d’adrénalines contrôlèrent mon rituel quotidien et remplirent mes journées stressantes de mo-ments forts. Mon implication fut une sorte d’obsession, une obsession de vouloir réussir, mais je pense que ce fut surtout une incroyable obsession de vouloir rassasier une certaine satisfaction personnelle. Tout au long de la période de prépa-ration, mon seul souci et ma seule préoccupation furent celles de trouver du financement pour no-tre évènement et de veiller à ce que cette journée soit une vraie réussite à tous les niveaux. A vrai dire, j’ai dû sécher une bonne partie de mes cours durant cette période mais, après coup, je me suis persuadé que ceci en valait vraiment la peine ! A mon humble avis, aucun module scientifique n’aurait su m’enseigner ce que j’ai pu apprendre en organ-isant un évènement pareil. Avoir à écrire des dizaines de méls formels par jour, savoir communiquer sur son évènement auprès des professionnels et surtout réussir à faire convaincre votre vis-à-vis d’un pro-duit de votre propre création, c’est vraiment ce côté-là qui manque aux futurs ingénieurs polytechniciens. Certes, nombreuses furent les difficultés que nous avons rencontrées au cours de notre aventure. Mais, si aujourd’hui je me permets de saluer nos efforts et de féliciter notre tra-vail, c’est grâce à notre rigueur, grâce à notre gestion de temps exemplaire et surtout c’est grâce à notre perfectionnisme qu’on a su ren-dre d’un simple évènement la fierté de notre école. Quand je me rappelle des moments durs que nous avions endurés, j’ai du mal à croire qu’on avait pu réussir !! Au milieu de ce rythme dynamique et stressant, le jour tant attendu ne s’attarda pas à venir. Le 16 Janvier 2013 fut le jour de la manifestation de toutes les sensations fortes, l’instant où un grand soupir surgit et surtout le moment où on je me sentis réellement ré-compensé pour les efforts que j’avais fournis. Je m’estime chanceux d’avoir eu une pareille occasion. Ce fut un véritable plaisir de pou-voir évoluer dans une atmosphère de travail où complémentarité et solidarité régnèrent. Avant de finir, je tiens à remercier toute per-sonne qui s’est impliquée de près ou de loin dans l’organisation de la version 2013 du pres-tigieux Forum EPT-Entreprises. Je tiens par-ticulièrement à rendre hommage à ma chère Mariem NEFZI avec qui j’ai formé une bonne équipe pour faire de notre évènement un véri-table succès. Un dernier mot à l’attention de la nouvelle promotion : désormais, la balle est dans votre camp. Investissez-vous et faites en sorte que le Forum EPT-Entreprise soit tou-jours la fierté de notre école. 2 Janvier 2014 | N°18 | EPT-MAG
  • 5. EPT MAG MAGAZINE D E L'ÉCOLE NATIONAL CODING CHALLENGE POLYTECHNIQUE DE TUNISIE DE L'IDÉE À L'ESPOIR Qu’est ce que l’art si ce n’est pas d’apporter de nouvelles idées. Quoi de plus neuf en Tunisie que le NCC ? National Coding Challenge ou la compétition nationale de programmation informatique. Nesrine CHARGUIA Élève-ingénieur à l'École Polytechnique de Tunisie Promotion 2016 La NCC regroupe pour sa première an-née de plus en plus d’étudiants venus de tous les coins de la Tunisie et partag-eant la même passion : l’informatique. Cette nouvelle compétition technologique est or-ganisée par un nombre d’associations estudi-antines, à savoir, l’ENSI Junior Entreprise, l’association des jeunes polytechniciens (AJP) et l’INSAT IEEE Student Branch avec l’aide d’une plateforme d’ingénierie : Etude Info. Ainsi pour communiquer entre eux, les jeunes font appel à leur propre langage : celui du code. Une homogénéité de langue, qui cache par ailleurs des parcours entièrement dif-férents. Ce concours aura pour but essentiel la consolidation des connaissances des par-ticipants en matière de développement infor-matique et il leur permettra de s’affronter à des obstacles auxquels ils pourront faire face durant leurs vies professionnelles .Encore, ils seront incités à développer l’esprit créatif. Le déroulement de la compétition s’effectue en deux grandes étapes. La première comporte quatre phases. On commence, tout d’abord, par une inscription en ligne sur le site web www.ncc-tunisie.com qui doit se faire en groupe de deux ou trois personnes au maxi-mum. Une fois inscrites, les équipes passeront par une phase de filtration à travers un QCM varié. Puis une liste de projets proposées par les entreprises ayant participé au financement de l’événement seront postés sur le site offi-ciel de la NCC, chaque équipe ayant dépassé la phase QCM en choisira un. L’élaboration des projets s’effectue au cours d’une période de quatre à cinq mois sous le contrôle d’une équipe choisie par les organisateurs afin de s’assurer de l’avancement du travail. Enfin, chaque équipe présente sa solution et pour chaque projet, on aura une équipe gagnante. On passe, ainsi, à la deuxième étape qui con-siste en un challenge de 24 heures au cours duquel les équipes gagnantes feront preuve de leur rage de vaincre tout en résolvant des problèmes de programmation proposés par un jury de haute qualité. En définitive, une seule équipe remportera le prix national. Il y a un commencement à tout dit un adage français. C’était un juillet, le juillet de l’an 2013, l’idée d’organiser une compétition nationale qui rassemble les jeunes tunisiens autour d’une même passion : l’informatique a hanté L’esprit de Mr Hbib Baraket, chef du projet et membre exécutif de l’ENSI Junior Entreprise. Malgré les obstacles et grâce à sa persévérance, il a réussi à convaincre un certain nombre de membres des associations citées ci-dessus des bénéfices qu’ils peuvent tirer d’une telle expérience s’ils s’adhèrent au comité d’organisation qui se répartie ainsi : un comité Sponsoring, dirigé par Mr Hbib Baraket, dont la tâche consiste à préparer un dossier sponsoring dans le dessein de per-suader les entreprises d’adopter l’idée de la compétition, un comité médiatisation, sous la direction de Mlle Lamia Souissi, membre du bureau exécutif de l’INSAT IEEE Student Branch, dont le rôle est de contacter les télévi-sions, les radios telles que Mosaïque FM, Ulysse Fm, Radio Monastir, RTCI … et les grands journaux tunisiens afin que l’évène-ment soit reconnu dans toute la Tunisie, et un comité contacts avec les autres écoles, gérée par Mr Zied Ben Hamouda, membre du bureau exécutif de l’AJP, qui se charge de présenter la NCC dans les écoles dans divers gouvernorats tunisiens à travers des stands. Finalement, une équipe technique à laquelle est attribué la fixation des étapes et des dates, ainsi que la préparation du QCM, du site web, des pages Facebook assurant l’échange des in-formations entre les organisateurs. Bref, impressionnées par l’enthousiasme des étudiants, plusieurs entreprises viennent sou-tenir l’événement tel que Microsoft …, plu-sieurs animateurs radio sont très intéressés à suivre l’avancement de la compétition jusqu’à la finale.Dans l’espoir d’une réussite inébran-lable de la NCC dans sa première édition, d’autres auront lieu au cours des années pro-chaines ouvrant des horizons aux étudiants tunisiens aussi bien dans leurs vies estudi-antines que dans leurs avenirs profession-nels. Il suffit de commencer comme le déclare Pythagore « le commencement est la moitié de tout. ». Depuis sa fondation en 2011 au sein de l’Ecole Polytechnique de Tunisie, l’AJP vise, essentiellement, à favoriser la réus-site du parcours de formation des étu-diants tout en promettant leur vie asso-ciative et ensemençant leurs aptitudes managériales en tant que futurs Leaders. ENSI Junior Entreprise est crée au sein de l’école nationale des sciences de l’in-for- matique en 2006, elle réunit les com-pétences des meilleurs étudiants au sein de l’ENSI. Son objectif est de promouvoir l’esprit d’entrepreneuriat chez l’étudiant et de former des futurs Leaders dans le domaine des IT. IEEE INSAT Student Branch est une branche de l’association IEEE à l’IN-SAT. Fondée en 2013, elle compte plus de 50 membres et possède différentes chapitres. L’IEEE INSAT SB est consti-tuée d’étudiants électriciens et d’infor-maticiens. L’organisation a pour but de promouvoir la connaissance dans le do-maine de l’ingénierie électrique. 3 Janvier 2014 | N°18 | EPT-MAG
  • 6. LABVIEW WORKSHOPS IN TPS POLYTECHNIQUE DE TUNISIE “With powerful soft-ware, we can do amaz-ing things.” - Anis Troudi, LVSA As the first LabVIEW Student Ambassador in Tunisia Polytechnic School, I am proud to take care of helping my friends to improve their skills in mastering one of the most ef-ficient softwares designed for engineers: LabVIEW. LabVIEW stands for Laboratory Virtual Instrument Engineering Workbench, de-signed by National Instruments also known as “NI”. THE BEGINNING All begun in February 2013, when the District Manager at NI Arabia Mr. Ralph Saab came to our school and gave a pre-sentation about LabVIEW. He made some demonstrations about LabVIEW capabili-ties, then he expressed to select a LabVIEW Student Ambassador “LVSA” of our School, as a leading engineering school in Tunisia, to extend the student ambassadors community that already exists in many countries and in different universities: Berkley, MIT and many other universities all over the world. I got interested about Ralph’s proposition and submitted to become a LVSA. After a technical interview with the Marketing Manager at NI Arabia, Ms. Nancy Dib, I was chosen to be the LVSA of NI. Officially I became LVSA when I suc-ceeded to get the CLAD (Certified Labview Associalte developer) certificate, after NI has covered all the expenses for me to prepare and pass the exam. WORKSHOPS COVERED TOPICS I cover during the training all core1 and core2 topics that make the fellow members be able to pass the CLAD exam. During workshops sessions we not only practice programming aspect of LabVIEW but also I present, at the end of every work-shop, applications of what we can perform using the learned materials with LabVIEW. CLAD PREPARATION In order to prepare student to pass the CLAD exam, I present at the end of every workshop a variety of review exercises and CLAD sam-ples according to the tackled topics, then we try to solve together exercises and discuss all the issues. EPT MAG MAGAZINE D E L'ÉCOLE GET CERTIFIED After the training completion, NI provides free CLAD test attempts to those who attend-ed all workshops sessions and recommended by the LVSA, so they can be after being certi-fied, the next LVSA in TPS. WHO’S THE NEXT LVSA ?!! In order to ensure continuity, the next LVSA is selected from the succeeded students, ac-cording to their scores in the CLAD exam and also after getting confirmation from National Instrument Arabia. Benefits of Attending LabVIEW Student Ambassador Workshops Diversify Your Skill Set Learn the skills to program in LabVIEW in seven to 10 weeks Be Trained by the Best Study with a peer who’s certified in LabVIEW Achieve LabVIEW Certification Earn your CLAD designation Enhance Your Design Projects From Formula One cars to senior design to advanced research, develop the skills needed to complete your project fast Expand Your Network Connect with a community of students, faculty, and professionals who use LabVIEW regularly Anis TROUDI Élève-ingénieur à l'École Polytechnique de Tunisie Promotion 2014 4 Janvier 2014 | N°18 | EPT-MAG
  • 7. Boost Your Resume Add LabVIEW experience, projects, and certification to your resume Access Learning Materials Gain access to exercises, projects, slides, videos, and other learning mate-rials reserved exclusively for attendees of LabVIEW Student Ambassador workshops LabVIEW Stories EPT MAG MAGAZINE D E L'ÉCOLE POLYTECHNIQUE DE TUNISIE LabVIEW LabVIEW is a graphical programming platform that helps engineers scale from design to test and from small to large systems. It offers unprecedented hardware in-tegration to rapidly design and deploy measurement and control systems.. LabVIEW provides tools to solve to-day’s problems and the capacity for fu-ture innovation faster and more effec-tively. Brief History 1984: LabVIEW project start up 1986: LabVIEW 1.0 (for Macintosh) 1990: LabVIEW 2.0 (for Macintosh) 1993: LabVIEW 3.0 multiplateform ver-sion 1999: LabVIEW RT (Real Time) 2003: LabVIEW FPGA module 2005: LabVIEW 8.0 (DSP and Embedded System modules) 2006: LabVIEW 8.2 (20 Years Edition) 2007: LabVIEW 8.5 (Multicore module) 2009: LabVIEW 2009 (WSN and Real Time Math modules) 2012: LabVIEW 2012 (3D Stereo Vision) National Instruments Since 1976, National Instruments has equipped engineers and scientists with tools that accelerate productivity, in-novation and discovery. NI’s graphical system design approach to engineer-ing provides an integrated software and hardware platform that speeds the devel-opment of any system needing measure-ment and control. The company’s long-term vision and focus on improving so-ciety through its technology supports the success of its customers, employees, suppliers and shareholders. CERN Uses NI LabVIEW Software and PXI Hardware to Control World’s Largest Particle Accelerator: “We selected the LabVIEW and PXI solu-tion for the deployment platform due to the small size, ruggedness, and cost savings over the traditional VME and programmable logic controller-based model.” - Roberto Losito, CERN The Challenge: Measuring and controlling, in real time, the position of bulk components to absorb energetic particles out of the nominal beam core with high reliability and accuracy at the world’s most powerful particle accelerator. The Solution: Using LabVIEW, the LabVIEW Real-Time Module, the LabVIEW FPGA Module, and NI SoftMotion software with NI R Series reconfigurable I/O hardware for PXI to de-velop an FPGA-based motion control sys-tem capable of intercepting misguided or unstable particle beams. ▲ Superconducting magnets are used to control the trajectory of the beams, which contain enough energy to melt 500 kg of copper. Siemens Wind Power Develops a Simulator for Wind Turbine Control System Software Testing: “LabVIEW graphical system design al-lows us to design modular software that can be easily scaled to meet the growing requirements of rapidly evolving wind en-ergy technology.” - Samir Bico, Siemens Wind Power A/S The Challenge: Improving the automated testing of fre-quent software releases of Siemens wind turbine control systems as well as testing and verifying the wind turbine control sys-tem components in the development phase. The Solution: Creating a new real-time test system for hardware-in-the-loop (HIL) testing of the embedded control software releases of Siemens wind turbine control systems us-ing NI TestStand, the LabVIEW Real-Time and LabVIEW FPGA modules, and the NI PXI platform. ▲ Offshore wind farm Lillgrund in the Øresund between Malmö and Copenhagen 5 Janvier 2014 | N°18 | EPT-MAG
  • 8. EPT MAG MAGAZINE D E L'ÉCOLE AMCHAM TPS JUNIOR CHAPTER OPENING POLYTECHNIQUE DE TUNISIE BEFORE writing about the opening day of this promising chapter, it is crucial to explain to the read-ers what does the Amcham incorporate. The Amcham Tunisia, or the American Chamber of Commerce in Tunisia more precisely, is a non-governmental organi-zation operating in Tunisia since 1989. It a founding member of the MENA Amcham Council, which groups the chambers of commerce in the Middle East and North Africa as well. The priority aim of this NGO is to promote business and com-merce exchange between Tunisians and Americans. The Amcham Tunisia Board members took the initiative to launch a first junior chapter in Tunis Business School in 2012. The main objective behind creating such a chapter is to prepare students to em-brace their roles as future leaders. Since students at Tunisia Polytechnic School be-lieve in competition, a healthy one, they have worked hard to prove to the national board their endowment to launch and lead their own junior chapter. A chapter, with-in which they can bestow their entrepre-neurial skills, sharpen their decision-mak-ing process and enhance their innovation spirit. Therefore, on June 2013, the Tunisia Polytechnic School and the Amcham Tunisia signed a Memorandum of under-standing. On the beginning of the new school year, elections were held to promote 7 students as the TPS junior chapter board members. The president is a young 2nd year student, Dejla Neffati, who leads me to expect a successful term. The whole team, actually, holds out hopes of a thriving year. To proceed toward the TPS junior chap-ter opening day, the event has occurred at Tunisia Polytechnic School, on November 29th, 2013, in order to prompt students to enroll to the chap-ter. Well, the least I can say about it, is that it was a huge success. The event gathered students, board members, Mrs Bouchamaoui, the president of Amcham Tunisia and general manag-ers of numerous companies (most of them are multinationals) to deliver speeches to pitch the chapter. At the end, the local board members presented their plan for the term. I was speechless! It was such a well elaborated and auspicious program. They have succeeded to astonish the guests. Personally, I was stunned. They plan to or-ganize a TEDx university event in which international guests will take the floor and spark the audience with their person-al experiences, a summer school where they’ll invite our students along with their American peers to discuss and debate glob-al matters, conferences, seminars, work-shops and other activities. After the brief-ings, the students rushed in huge numbers to the enrollment box at the school hall to fill in the forms and pay their contribu-tions. Who can blame them? I have high expectations for the TPS junior chapter. I am confident that our students are over achievers and capable of amazing us with their innovative ideas and plans. I wish them luck, even though I am sure they won’t need it! Sami DABBEGH Élève-ingénieur à l'École Polytechnique de Tunisie Promotion 2014 WELCOME TO TPS Mme Bouchameoui , President of Amcham Tunisia Mr Joseph Gai, commercial officer at the embassy of the united states of america Mr Salah HANNACHI, Former Ambassador of Tunisia in Japan Presentation of TPS Junior Chapter 6 Janvier 2014 | N°18 | EPT-MAG
  • 9. EPT MAG MAGAZINE D E L'ÉCOLE POLYTECHNIQUE DE TUNISIE soyez entrepreneurs de vous-mêmes Envie de passer au concret ? Améliorer les vies et façon-ner un monde meilleur et durable ? L’enactus àl’écolevateplongerdanslavieréelle! Au sein d’une équipe ambitieuse et dans une ambiance dynamique et conviviale, tu vivras une expérience unique. Passer de l’envie à l’idée, de l’idée au projet, du projet à l’action c’est le moment pour mettre en valeur tes compétences cachées. L’esprit entrepreneur Tu te sens l’âme d’un manager, tu aimes négo-cier ou tu te vois traiter d’égal à égal avec les plus fameux startupiens ? C’est l’occasion de devenir chef de projet ! Ce poste t’apporte une expérience fortement valorisante et t’in-itie aux pratiques du monde de l’entreprise. Non seulement cela, mais tu découvriras aussi, à travers le regard croisé d’experts, d’en-trepreneurs et d’entreprises un panorama des grands défis de société et des solutions qui y sont apportées... Tes compétences valorisées Tu as des compétences et tu veux les rent-abiliser ? Eh bain ton engagement avec L’ENACTUS-EPT t’offre cette opportunité. A travers cette expérience, tu développes tes qualités et tes compétences humaines, managériales et entrepreneuriales qui feront de toi le leader responsable de demain. Tu peux également tester en équipe, chaque jeudi, des techniques de créativité pour dével-opper des idées de projets. Une fois ce derni-er est choisi, son étude sera approfondie et consolidée en business model. Cette phase, déjà, t’apprendras les pas nécessaires à suivre pour réaliser un projet réussi qui se mette en oeuvre et capture de la valeur. Une compétition d’une en-vergure internationale Implantée dans 39 pays, Enactus rassemble plus de 62 000 étudiants et pas moins de 1 600 universités et grandes écoles dans le monde. C’est le programme estudiantin international par excellence. La compétition internationale est une occa-sion qui vous permet de vous positionner par rapport à des équipes d’un autre calibre et d’un autre niveau, de découvrir leurs capacités et leurs moyens de travailler et d’opérer. C’est une opportunité pour l’étudiant de booster son esprit compétitif, de se faire remarquer devant un jury de très grande qualité. Sur le plan personnel, l’expérience Enactus vous garantit un enrichissement sur tous les niveaux ; vous découvrez d’autres pays, des équipes de toutes les nationalités et de toutes les couleurs, vous côtoyez des gens de dif-férents statuts ; étudiants, journalistes et des leaders du monde académique et économique Mais pour y arriver, aussi faut-il passer par une étape d’une échelle moins important mais pas moins cruciale pour les participants. Un évènement national où 1500 étudiants issus de 50 universitaires de toutes les régions de la Tunisie compétitionnent pour le titre du champion de la Tunisie. en•act•us Une communauté qui rassem-ble des étudients, des dirigeants universitaires ainsi que des commerciaux engagés à utilis-er la puissance de l’action entre-preneuriale afin de transformer des vies et façonner un monde meilleur et plus durable. entrepreneurial : ayant la perspective de voir une oppor-tunité et le talent pour en créer de la valeur. action : la volonté de faire quelque chose et l’engagement de voir à travers, même si le ré-sultat n’est pas garanti. us : un groupe de personnes qui se voient reliées d’une cer-taine façon importante, indivi-dus qui font partie d’un ensem-ble plus vaste. Maissa SGHAIER Élève-ingénieur à l'École Polytechnique de Tunisie Promotion 2016 Farah AYADI Élève-ingénieur à l'École Polytechnique de Tunisie Promotion 2015 Janvier 2014 | N°18 | EPT-MAG
  • 10. Ept Clubs I still remember the first time that I heard about a 3D modelling software, it was back when I was in high school and the software was called “FormZ”. I got that software a few months later and started modelling some basic shapes: walls, chairs & tables. A few years later, I found myself the president of the TPS 3D club. The club was the first to teach 3D design in Tunisia Polytechnic School and one of its first achievements was the 3D virtual tour of the school, which was an impressive project. Last year we learned the basics of 3D modelling using 3DS Max, but this year I decided to switch to blender and this for many reasons. First, it’s an open source software which means that we can use it and even customize it for free. Also, there’s a large community that uses blender as their favorite modelling software and this helps a lot when looking for tutorials to learn a new feature. And most of all, for its ease of use especially for students with no previous experience with 3D design. The club sessions are held every Tuesday in our school and each week we try to learn a new feature about 3D design: modelling, texturing, camera tracking and other features. Since last year, the club has introduced game development to its activities and one of the first games was an FPS game played in the school map. To create games, we EPT MAG MAGAZINE D E L'ÉCOLE POLYTECHNIQUE DE TUNISIE Il est communément admis que le terme robotique devient de plus en plus présent même dans notre vie quotidienne. Etant dans le domaine de l’industrie, de la médecine ou autre, le besoin en robot devient de plus en plus incontestable. Un besoin qui a fait raviver la passion des élèves de l’Ecole Polytechnique de Tunisie, de suivre de près l’enchainement des découvertes de la robotique. RoboCEPT a pour but de faire le lien entre les connaissances théoriques et pratiques. De plus, on réalise au sein de notre club de divers projets qui touchent de multiples disciplines tel que la mécanique, le traitement d’image, l’électronique, les systèmes embraqués… On participe chaque année aux plusieurs évènements et compétitions. Au cours de cette année, on a eu le premier prix du concours « robot démineur » de RoboComp’2013 et on se prépare aux autres compétitions. On vise à participer à des projets des entreprises au sein de notre club et à assister aux grands forums internationaux. Nidhal Akrout . Promo 2012-2015 3D CLUB EPT RoboCEPT use a game engine software called Unity3D that offers the possibility to add scripts that add interactions and player control to the scene. To conclude, I think that 3D modelling will someday be open to everyone especially with the invention of 3D printing that will allow anyone to transform their ideas to real objects. Mohtedi Ben Fredj Promo 2012-2015 Premier prix du concours « robot démineur » dans RoboComp’2013 8 Janvier 2014 | N°18 | EPT-MAG
  • 11. EPT MAG MAGAZINE D E L'ÉCOLE POLYTECHNIQUE DE TUNISIE Pour ce faire, des séances de formation, menées par les membres eux mêmes, sont organisées afin d’apprendre à manipuler les instruments d’observation. En effet, le club dispose d’un télescope professionnel d’une haute résolution. À l’aide de ce téle-scope, muni d’un appareil photo numé-rique, le club est parvenu à construire une large bibliothèque d’images que ce soit d’étoiles, de planètes ou de constellations qu’on peut consulter sur la page officielle du club sur Facebook « facebook.com/ TPSAstro» . Grace à la formation scientifique qu’ils reçoivent, les membres se sont très rapi-dement intéressés à l’astrophysique. Ainsi, parallèlement à l’activité d’observation prévue chaque semaine, un membre se charge de réaliser un exposé relatif au do-maine de l’astrophysique, ce qui sous-en-tend tout le travail de recherche, de docu-mentation et de présentation. Et après chaque exposé, les membres se réunissent pour discuter le sujet évoqué et appro-fondir ainsi leurs connaissances. Parmi les sujets traités dernièrement nous citons la matière noire, la relativité restreinte et générale toute en les appliquant dans la théorie des trous noirs. Zied Ben Hammouda Promo 2012-2015 The computer and free software club at Tunisia Polytechnic School also known as “InfoCept” aims to make the engineering students in TPS aware and up-to-date with the ongoing technologies of development whether it’s web or software development. We generally have one session per week in which we try to share knowledge about a specific subject for instance we’ve tackled HTML5, CSS3 and JavaScript so far and we plan to move onto software development using Java Standard and Enterprise Edition. As for the last trimester this year we are going to focus on android development. In addition to its educative aspect, InfoCept encourages students to make use of their knowledge and participate in contests and challenges to embitter the self-confidence and to know how to situate one’s self in this continuously-developing world. In fact, one of the most important competitions in which we participated is the ACM TCPC (Association of Computer Machinery Tunisia Collegiate Programming Contest) which is the most known programming challenge around the world, sponsored by IBM. Two teams from TPS participated this year and we had one team qualified to the ACM Arab Collegiate Programming Contest in Egypt. Members of the two teams who participated in the ACM TCPC InfoCEPT Astro’EPT Bien que l’astronomie ne soit pas une discipline d’un grand intérêt dans le cursus professionnel des élèves ingénieurs, les polytechniciens y at-tachent beaucoup d’importance, En effet, le club ASTRO’EPT a été créé en 2002 par Marwen SANDID et continue aujourd’hui ses activités pour sa douzième année. Depuis, le club n’a pas cessé d’évoluer et ce en diversifiant ses champs de recherche. En effet, il s’intéresse non seulement à l’astronomie mais aussi à l’astrophysique. Ghaieth ZOUAGHI Promo 2012-2015 9 Janvier 2014 | N°18 | EPT-MAG
  • 12. Engineers are inventors, designers and sometimes managers. No matter what the field is, these people are supposed to communicate their ideas and explain their points of view. Knowing that English is the language of technology and international business, TPS students accord an important consideration to this language. TPS English Club offers the opportunity for students to assess their capabilities and encourages them to acquire as many skills as possible. By this report, we will explore the different activities of the club and the different ideas to work on in the coming sessions. As a mutual convention, TPS English Club devotes the major part for a presentation of an open-choice topic followed by a debate. The selected student should announce the topic he had chosen in advance by a poster to be sticked as an ad for the next session. This is an important activity for the performer as well as for the attendees, as it allows the former to get used to presenting in front of an audience, and it provides the opportunity for other students to practice speaking and to exchange ideas along the process of debating. After several verbal surveys about people’s expectations from the English Club, the feedback showed an important need for the speaking activities. Thus, we made some changes in the Club’s plan. Hence, every session begins with a fifteen-minute presentation followed by a short debate. Then we deal with a vocabulary activity. Vocabulary is a very crucial for speaking as well as writing. In fact, one sometimes faces many problems in finding adequate words to use. Repetition also really matters! To avoid such problems, we should expand our lingo. This is not difficult at all, and it can be done in many different ways! Every new word encountered in the session is written down on the board and people try to find as many related words as possible: synonyms, antonyms, idiomatic expression, related quotes etc… Games also can be a very efficient vocabulary EPT MAG MAGAZINE D E L'ÉCOLE POLYTECHNIQUE DE TUNISIE Expanding your knowledge, understanding complicated phenomena and combining different sciences from geology to economics passing by thermodynamics and computational simulations are all available within PETRO-EPT, the petroleum club in TPS. Created in 2007 by a TPS student: Mehdi SELLAMI, this club has continued every year to introduce students to oil and gas industry by organizing thematic sessions throughout the year according to the prearranged scheme. The yearly planning is rich, varied and covers the essential themes related to oil like petroleum geology, petro physics, drilling, refining and even some aspects of the oil economy. Therefore, during the club sessions, students have the opportunity to make presentations, learn new concepts, and ask questions and also to benefit from the TPS former students experiences who work in various fields like reservoir engineering, production, drilling… Actually, former students of our school are always our guests, they share with us their experiences everyone in this field, and are always ready to answer our questions and provide us with special training sessions to enhance students’ skills and prepare them to professional life. Yosra Ben Taher Promo 2012-2015 TPS English Club PetroEPT booster. For instance, “Anagram” is a game in which we give a sequence of random letters and the goal is to form the longest words possible. Of course, every new word is defined by its synonyms and antonyms. “Password” is another game in which two contestants face each other; one is given a list of secret words in sequence and for each word, he must give clue words for his partner to make him guess the secret words. Therefore, contestants should dig in their cerebral dictionary to give the appropriate words to make the guess faster and easier. Next, we try to learn new tips for presentations. It could be about speaking tips too. For example, in the earlier sessions, a big part was dedicated for phonetic transcription and IPA symbols. Such activity allows us to know how to spell words in the right way in both American and British English. Last but not least, we perform one “Pecha Kucha” presentation which is a Japanese style of presenting. The concept is based on a set of 20 slides, each one takes only 20 seconds. These slides only contain pictures and normally, the performer can only know its topic. The point is, how to improvise in front of new slides and how to manage to describe them clearly and to successfully link between them in the real time. Surely, this requires a great deal of concentration, but it helps performers to forge their vocal abilities and to get used to public speaking.There are many other ideas, soon to be realized in the TPS English Club .For example, how to conceive well-organized slides and how to animate a live radio station. In addition, we intend to invite native speakers, because we believe that hearing a native speaker will help us pronounce English correctly. Finally, we intend to build a play scenario and to perform a scene in which we mix language skills with fun and entertainment. At the end, we are proud of having in the TPS English Club all kinds of students, from apprentices to geniuses, giving all its best to motivate members and newcomers and welcoming every new initiative and all innovative ideas. Mahmoud Masmoudi Promo 2012-2015 10 Janvier 2014 | N°18 | EPT-MAG
  • 13. EPT MAG MAGAZINE D E L'ÉCOLE EPTIENS POLYGLOTTES POLYTECHNIQUE DE TUNISIE Dans notre monde actuel, la maîtrise de deux ou trois langues étrangères, en plus de la langue maternelle, est devenue incon-tournable. Toutefois, les élèves tunisiens souffrent énormément de lacunes linguistiques et parfois arrivent à la faculté avec un niveau lamentable, sachant à peine les bases de l’anglais. Oumaima MAZIGH Élève-ingénieur à l'École Polytechnique de Tunisie Promotion 2015 L’Ecole Polytechnique de Tunisie, qui accueille les meilleurs éléments ayant réussi au concours national à l’entrée des écoles d’ingénieurs, inclut dans son cursus des activités visant à perfectionner la maîtrise que ce soit du français ou de l’anglais. C’est donc dans cette optique que ses élèves béné-ficient, durant leurs trois années d’études, de cours de langues chaque semaine. De plus, le cursus comprend un module séminaire et exposé, durant lequel des personnalités sont invitées pour donner une conférence dans la langue de leur choix. Les élèves doivent en-suite rapporter ce qui a été dit sous forme de compte rendu. En outre, deux semaines lin-guistiques sont prévues dans le programme : une en français pour les élèves en première année et une autre en anglais pour les deux-ièmes années. Le but de ces semaines est de consacrer le maximum de temps à la pratique des langues. Elles incluent aussi des activités plus ludiques telles que « Le street interview » qui invite les étudiants à la rencontre de par-faits inconnus, des interviews des Chefs de Départements de l’école, des visites de monu-ments ou encore de la Bourse et de la Banque Centrale. Ces visites ont pour but de suscit-er la curiosité, en parallèle au perfectionne-ment des langues. Il est fort probable de plus, qu’une entente soit conclue avec l’Amedeast et le British Council, et que des formations À la BVMT soient tenues sur l’enseignement de l’anglais d’affaire par exemple. Récemment, l’école a signé un accord avec le DAAD (Office allemand d’échanges univer-sitaires). Afin de faciliter l’accès à l’Allemagne en vue d’effectuer un master par exemple, cet office propose d’inclure des cours d’allemand, sous forme d’option. Les étudiants pourront alors reprendre leurs bases précédemment acquises lors de leurs études secondaires. Les deux voyages d’études financés par l’école, un premier au travers de la Tunisie pour les élèves en première année et un second à l’étranger pour ceux de deuxième année, vi-ennent renforcer le côté pratique des langues. En effet, les visites d’entreprises lors du pre-mier voyage se font intégralement en français et durant le deuxième, c’est l’anglais qui est de mise. Dernier point, tout au long de leur formation, les étudiants sont amenés à préparer des ex-posés et à les présenter devant un jury, tels que les soutenances des divers stages (ouvrier, in-génieur et PFE), des projets à choix libres, des projets dans des matières bien spécifiques,… C’est donc ainsi, que l’Ecole Polytechnique de Tunisie concentre tous ses efforts dans l’amélioration des compétences linguis-tiques de ses éléments, ceci dans l’intention de former des ingénieurs polytechniciens ir-réprochables, du moins sur ce plan ! Au musée de la monnaie Radio de l'École Polytechnique de Tunisie 11 Janvier 2014 | N°18 | EPT-MAG
  • 14. EPT MAG MAGAZINE D E L'ÉCOLE BEST GRADUATION PROJECTS OF 2013 AT POLYTECHNIQUE DE TUNISIE TUNISIA POLYTECHNIC SCHOOL Simulation of a pari-mutuel option market : the case of HuRLOs An important challenge facing residents of many of the world’s coastal regions is how to deal with the risk of property losses due to storms and hurricanes. While storms have been omnipresent threats in such areas for long years, the rapid growth of coastal populations and wealth has helped to emphasize their financial impact. One of the most important consequences of these growing losses has been an increase in the cost and a reduction in the efficiency of traditional insur-ance in these regions. Added to that, for a con-ventional weather derivative, the insurer needs to find an interested counterparty, i.e., someone to take the opposite side of a contract. So, to insure that this kind of market, having a bi-lateral structure, and which is used to hedge against weather risk to work in a good way, there must be approximately the same numbers of individuals who will be affected by the occurrence of an event and its absence. Hurricane risk does not fit this model well. For all these reasons and to back up the traditional insurance mar-ket, new financial instruments called Insurance Linked Securities appeared in the 90s namely catastrophe options and bonds, and in-dustry loss warranties... One of these new instruments is the HuRLO (Hurricane Risk Landfall Option). These options are used to hedge against hurricane landfall. However, it seems that the market for HuRLOs is not taking off. The present work aims to simulate the Hurlos market in order to describe, understand and analyze its functioning which allows us to explain the lack of interest of insurers in this product, we also focus on the impact of the players’ investment strategies on their expected utility. To do so, we elaborated a simulation model which operates in similar way of the HuRLO market. In this model, a hurricane sea-son is simulated by a Poisson process which intensity is based on meteorological studies. Every day during this season, insurers have the opportunity to buy options in all counties and in different series. These players supposed to be myopic and risk-averse, only carry out transactions that increase their utility, but of all the options that cor-respond to this criterion, the choice of the option purchased depends on the investment strategy of the insurer. After each transaction, the market parameters are adjusted : market probability, option prices, mutual reserve, bonus ... The results show that the HuRLOs market does not take off because of the principle on which the product is built and that the players’ investment strategies and the manner in which orders are placed have a major impact on the insurers’ expected utility. Also, this work has been used for the submission of a scientific article. Sahar GUESMI Option: EGES Study of 4D X-ray micro tomography imaging for oil and gas industry In order to ensure a good exploitation of an oil and/or gas reservoir, a good knowledge of the petrophysical properties of the reservoir rock and their impact on the efficiency of different recovery tech-niques should be developed. In the laboratory, experimentation on cores is the most adopted mean to provide this kind of understand-ing. Nevertheless, to develop conclusions on what can influence oil and gas microscopic recovery rates, the option of conventional (and large) cores experiments is not always the most convenient: a new technology, a combination of microscopic petrophysics via x-ray micro-CT scanners and digital image processing, can now offer the possibility to reach a higher level of understanding. For example, a high resolution 3D image of residual oil and water within a rock plug (after oil injection, aging and waterflood) can help petrophysicists and reservoir engineers to derive interesting conclusions related to what could happen during secondary recovery inside an oil reservoir. For this to be achieved, the rock plug has to be imaged, using X-ray micro tomography, before (in dry state) and after fluids injection (in “wet” state). Then, the two produced 3D images need to be “registered The aim of this work is to develop a technique to register such 3D images, and more specifically the first taken before fluids injection (“dry”) and one after (“wet”). In this work: •First of all 3D micro-CT images acquired at Australian National University (ANU) were studied in order to explore the main character-istics of the datasets. •Secondly, a good understanding of the different issues in image registration for 3D micro-CT tomography was developed. •Then, an in-house tool (SISMAGE™) was uti-lized as a development platform to develop an image registration methodology capable of addressing those issues. •Finally the results were compared to those of another registration test (conducted at Australian National University, ANU). From a visual point of view, it was found that the quality of the im-age registration work performed in this internship is comparable to that from established softwares (such as ANU’s): furthermore, it was found that results can be obtained within an acceptable computation-al time (6 hours to register two 3D images of 20 Gb). Nevertheless future work should better address the issue of quantifying (possibly from a numerical point of view) the quality of the registration pro-cess, and according to the result, possibly improving the algorithms developed in this internship. Chahir JERBI Option: MEST 12 Janvier 2014 | N°18 | EPT-MAG
  • 15. EPT MAG MAGAZINE D E L'ÉCOLE BEST GRADUATION PROJECTS OF 2013 AT POLYTECHNIQUE DE TUNISIE TUNISIA POLYTECHNIC SCHOOL During my graduation project internship performed at King Abdullah University of Science and Technology (KAUST), I worked with the team of professor Slim Alouini on a project dealing with wireless sensor net-works. These new challenging kind of wireless net-works do not depend on a central infrastructure but they make use of the networking ability of the participants in order to overcome the limits of the traditional infrastructure-based wireless networks. Wireless sensor networks appeared decades ago and have been used for several applications in the en-vironmental monitoring and even in warfare. But, the recent devel-opment aiming to make the sensor nodes smaller and more efficient dates back to 1998 with the Smartdust project and the NASA Sensor Webs project. Nowadays, the wireless sensor networks are beginning to be deployed at an accelerated pace in the environmental monitor-ing, the intelligent buildings and even the passive localization and tracking applications. In the few coming years, they are expected to become as important as the Internet. This trend is usually described as the internet becoming a physical network. However, many chal-lenges need to be met before this technology becomes fully workable and reliable. In fact, due to the particular structure of these networks, we face a lack of central entity for organization: the participants must organize themselves into a network. The resources are consequently assigned in a distributed fashion. Besides, the communication range is limited because of distance, obstacles and energy consumption. Finally, the wireless networks are characterized with batteries with limited life span and generally much shorter than the life expectan-cies of the devices using these batteries. One solution that is being developed in this field is energy-efficient networking protocols and optimal power allocation among the network nodes. We notice then that the rapid advances in mobile and wireless tech-nology and the emergence of smart devices facilitate the access to a variety of sources of information without the constraints of location and time. However, this availability of information does not provide the assurance of advancement in all areas of mobile and wireless technology as there are still many uncharted research areas and many arising challenges such as: the Interoperability allowing the interaction and the inter-connection between several sensor networks and the adaptability to different hardware characteristics, software systems, and application requirements. The reliability of the communication is also very crucial due to the lack of fixed infrastructure and the mobility of the nodes which makes it very difficult to perform a re-liable network operation. Finally, the very important issue of energy efficiency aims to overcome the limited energy resources whether by enhancing the life span of the batteries or by the efficient use of energy. In my project I was concerned with the power management and the estimation efficiency. My objective was to introduce more realism on existing distributed estimation schemes in wireless sensor net-works by developing an optimized discrete power allocation model and also to enhance the estimation performance by investigating a model based on the innovation variables which are deduced from the observations made by the sensors and the inter-node correlation between the sensor nodes. Taha BOUCHOUCHA Option: SISY Decentralized Estimation in Wireless Sensor Networks Group picture of promo 2013 13 Janvier 2014 | N°18 | EPT-MAG
  • 16. EPT MAG MAGAZINE D E L'ÉCOLE MINES PARIS OU LA FIN DU DÉBUT POLYTECHNIQUE DE TUNISIE Khouloud GHARBI Élève-ingénieur à l'École Polytechnique de Tunisie Promotion 2014 Etudiante à Mines ParisTech Les débuts m’ont toujours été les mo-ments les plus intéressants. Pour les positivistes, un début incarne l’espoir de rendre sa vie -ou du moins son quotidi-en - un endroit meilleur, tandis que pour les âmes rêveuses, un nouveau départ est tout simplement l’inspiration d’une renaissance. Et pour quelqu’un comme moi, situé quelque part au milieu, un commencement ne signifie pas seulement, l’embrasement de nouvelles expériences – que j’appellerais dans d’autres contextes aventures- mais également l’élar-gissement de ma façon de voir le monde. C’est avec cet enthousiasme porté envers les commencements, que j’ai accueilli ma première année à l’École Polytechnique de Tunisie. Une année certes marquée par des hauts et des bas, mais au même temps riche de point de vue relationnel et social. Néanmoins, on ne peut pas parler des débuts sans arriver aux fins. Et dans ce contexte bien précis, la fin n’est autre que la fameuse année de remise des diplômes. Bientôt terminés les cours mag-istraux, finis les comptes rendus, et il saura temps de faire ses adieux. Pour moi, autant je suis charmée par les nouveaux départs, autant j’ai horreur des fins pareilles. Heureusement, ce qui rend les fins plus agréables, c’est qu’ils sont parfois le tremplin à un nouveau départ. Et encore une fois, dans ce contexte bien précis, le nouveau départ n’était autre que conclure ma troisième an-née d’études ingénieures à MINES ParisTech. Cher lecteur, je ne fais pas de marketing. Il sera donc complètement inutile de te « ven-dre l’école », de te balancer des chiffres sur ses réalisations, ou de te présenter des don-nées -que tu peux facilement accueillir- sur sa qualité de formation. Mais, voici ma version de cette expérience. Inscrite en troisième année du cycle d’in-génieur civil, et suivant le master joint en stratégies énergétiques, je me trouve la plupart de mon temps dans un environne-ment international. Côtoyer de près d’autres cultures, tout en dehors de la conception prête-à-penser que certains font circuler, permet d’avoir plus de recul sur les aléas de notre vie et sur nos petits soucis quotidi-ens. Dans cette même perspective, la locali-sation de l’école au beau milieu de la ville des Lumières, nous ouvre l’esprit sur l’activité cul-turelle intense qui anime le quotidien des pa-risiens : les cinémas, les théâtres et les musées aident à rompre en beauté et d’une manière intéressante avec la monotonie de nos jours. Outre l’ouverture culturelle, l’éducation s’in-scrit dans tout un nouvel esprit. A mon ar-rivée aux MINES, j’ai suivi ce qu’on appelle le « mois d’option », qui est une période de visites d’entreprises, de conférences, et d’activités col-lectives. Ces dernières qui m’étaient les plus intéressantes, ont pris la forme de jeux d’en-treprises. C’est une simulation du monde pro-fessionnel, qui met en concurrence plusieurs groupes d’élèves. Ces exercices, plus qu’une initiation au monde professionnel permet-tent de développer plus de compétences en termes de communication et de négociation. Après le mois d’option, la formation prend son cours normal largement semblable à celui de l’EPT. Néanmoins, une différence en ap-parence minime -mais à mes yeux majeure-résidait dans la liberté qu’avaient les élèves à assister ou pas aux séances de cours. La plus grande majorité des élèves vient au cours, non pas par obligation, mais plutôt par choix, et les salles de cours deviennent comme par magie des endroits plus intéressants et beau-coup plus agréables. Être des « bon-vivants » n’est pas une simple aspiration idéaliste dans les têtes MINEURS, c’est plutôt un rituel, une religion, ou encore un mode de vie. Leur activité englobe communément la lecture, l’exercice sportif, la participation aux clubs et aux associations de l’école. 14 Janvier 2014 | N°18 | EPT-MAG
  • 17. EPT MAG MAGAZINE D E L'ÉCOLE NESA SUCCESS STORY POLYTECHNIQUE DE TUNISIE FROM TUNISIA POLYTECHNIC SCHOOL TO ROCHESTER INSTITUTE OF TECHNOLOGY AN ENRICHING EXCHANGE PROGRAM Mohamed Ali AKARI Élève-ingénieur à l'École Polytechnique de Tunisie Promotion 2014 Studying in an American university and being part of this great community was one of my career goals that I achieved through the Near East and South Asia Undergraduate Exchange Program (NESA UGRAD). It is a program created and funded by the US Department of State. I was placed at Rochester Institute of Technology in New York and I was engaged in one year of un-dergraduate, non-degree studies in Finance. This program came after I finished my second year at Tunisia Polytechnic School and I had to come back to finish my last year right after my exchange program. The idea of postpon-ing my graduation by one year and then com-ing back to find that my classmates already left the school and started working kept me hesitating. Then, I realized that traveling and studying abroad is really a valuable experience that should not be missed. I spent the first two weeks with other students participating in the same program and com-ing from many different countries. During these days, I learnt a lot from these people and I realized that discovering new cultures and customs is very important to build one’s personality. We can never know who we are until we immerse ourselves in such a diverse environment. Every time a group sat together, each student began to portray cultural charac-teristics of their respective country and, there was never a time when a table or a gather-ing was comprised of only students from the same country. We became friends and best friends, trusting each other and respecting one another. After this welcoming part, each student was sent to his university. I found myself living in an apartment with two Americans and a Jordanian guy that came with me in this pro-gram. That was my small family for the rest of the year and with whom I have lived un-forgettable moments. Not only had I started living in a new coun-try and new environment but also the educa-tional system is totally different. What I liked most about the American system is the ability of students to set their schedule the way they like from the beginning of the term. In ad-dition, students take maximum 20 hours per week which means 4 or 5 courses per quar-ter. Compared to our French system, it looks like they have a lot of free time but in reality they don’t. Professors always give homework and make their students read their textbooks. You end up with few courses but by the end of the quarter you find yourself with a good background. Moreover, students have more time to do extra-curricular activities, get part-time jobs and therefore be able to pay their own living expenses which makes them feel more independent. Meanwhile, in the French system, we study at least 30 hours per week and we don’t get the chance of enjoying our student life or even have a part-time job and earn some money. Furthermore, participants in this exchange program engage in local community service projects and take part in cultural enrichment activities. Rochester Institute of Technology is a very big university with a huge number of clubs providing a variety of extra-curric-ular activities. I tried to participate in several ones, discover the city of Rochester and at the same time do well in classes. I got involved in some volunteering work such as register-ing students for the presidential elections last year or helping in the organization of some 15 Janvier 2014 | N°18 | EPT-MAG
  • 18. EPT MAG MAGAZINE D E L'ÉCOLE POLYTECHNIQUE DE TUNISIE NESA SUCCESS STORY FROM TUNISIA POLYTECHNIC SCHOOL TO ROCHESTER INSTITUTE OF TECHNOLOGY AN ENRICHING EXCHANGE PROGRAM events. It was really great because you get to know new people, have new friends and feel that you are an active member in your com-munity. Besides, I had to allocate time for my studies, the rhythm was very fast. The load of the homework and projects was big and be-ing attentive in class helped me a lot reduce the time needed to accomplish what I have to do and therefore benefit from this time to do other activities. The NESA UGRAD program was a life‐changing experience, and it definitely helped me to be the person I am today. One of the things I learned from it is to get involved as much as possible. Being involved is the only way to learn, practice and share with others. It teaches you not to be selfish, but to care about others too. Studying in such a big prestigious university like RIT showed me the true meaning of stu-dent life. Moreover, living in a diverse com-munity such as America shaped my person-ality. It helped me become more tolerant and open‐minded. Being surrounded by other types of people, learning from their culture, feeding my soul with new ideas, discovering new beliefs and new ways of thinking, making lifetime friendships, improving my English language and at the same time having finance classes with the best professors made this ex-perience more than successful. Throughout the year, I developed a greater understanding of where I stand and how I can create the best image of myself. I soon discovered that there is so much more in the world, and where we lived is only a portion of it. I urge every Tunisian student to travel and explore other cultures. Scholarships are avail-able, we just need to look for them and apply! Mohamed Ali with NESA colleagues Rochester Institute of Technology Rochester Institute of Technology (RIT) is a private university located within the town of Henrietta in the Rochester, New York metropolitan area. RIT is composed of nine academic col-leges, including the National Technical Institute for the Deaf. It is most widely known for its fine arts, computing, engi-neering, and imaging science programs; several fine arts programs routinely rank in the national “Top 10” according to the US News & World Report. For more information, visit the instituste official website: www.rit.edu 16 Janvier 2014 | N°18 | EPT-MAG
  • 19. EPT MAG MAGAZINE D E L'ÉCOLE QUE CACHE LE TAUX DE CROISSANCE DE POLYTECHNIQUE DE TUNISIE 4.3% EN 2012 DE LA TUNISIE ? Après une récession de 2% en 2011, l’année de la révolution, la Tunisie a affiché un taux de croissance de 4.3% en 2012 compara-ble au taux de croissance d’avant la révolution qui est en moyenne de 4.4% entre 2005 et 2010. Cela semble indiquer, du moins à première vue, que la crise économique est derrière, et que l’économie du pays aurait retrouvé toute sa vigueur. Toutefois, ce taux de croissance global de 2012 cache plusieurs disparités sectorielles. Lorsqu’on regarde de près la croissance par secteur, on se rend compte que cette croissance est relativement faible et que la majorité des secteurs s’enfoncent dans la crise. Certains secteurs semblent ne pas être affectés par la crise alors que d’autres semblent fluctuer au bon gré de facteurs extêrnes. Yaovi Gassesse SILIADIN Ingénieur de l'École Polytechnique de Tunisie Promotion 2011 Economiste consultant à la Banque Africaine de Développement, Etudiant en doctorat ingénierie financière à HEC Montréal. Source des statistiques : Calculs de l’auteur à partir des données de l’Institut National de la Statistique (INS). Les pertes en valeurs monétaires sont en Dinars de 2005. Cela ne biaise pas notre analyse, mais la renforce au contraire. Vu la chute du dinar, les pertes en Dinars de 2013 sont plus élevées. Les poids des secteurs dans le PIB sont ceux de 2010. Note : Les opinions présentées dans cet article n’engagent que l’auteur. Elles n’engagent en aucun cas les institutions auxquelles il est affilié. €€Une reprise timide Les secteurs qui ont enregistré une forte croissance en 2012 sont ceux-là même qui ont subi les pertes les plus importantes en 2011. Ces secteurs représentent 27% du PIB. Il ne s’agit en fait que d’une reprise timide dans ces secteurs. Ces secteurs incluent l’ industrie chimique avec, en 2011, une chute de 39.86% soit près de 276 MDT, matériaux de construc-tion céramique et verre avec une baisse de 4.13% soit près de 30 MDT, l’extraction de pétrole et de gaz naturel avec une chute de 21.77% soit près de 464 MDT, les mines avec une chute de 53.74% soit près de 144MDT, bâtiment et génie civil avec une chute de 2.76% soit 65 MDT, services d’hôtellerie et de restauration avec une baisse de 18.24% soit 471 MDT, le transport avec une baisse de 13.77% soit près de 592MDT. Ces secteurs ont connus en 2012, des taux de croissance de 15.35%, 3.18%, -7.21%, 1.37%, 1.45%, 11.69% et 9.72% respectivement. Ces chif-fres semblent élevés mais sont, de toute évi-dence, faibles par rapport aux contractions de 2011. En conséquence, ces secteurs n’ont pas encore retrouvés leur niveau d’avant la crise. €€Des secteurs qui s’enfoncent Le taux de croissance global de 2012 cache une autre triste réalité. Plusieurs secteurs clés de l’économie tunisienne connaissent un sérieux ralentissement. Ces secteurs ne se sont pas contractés en 2011 mais ont con-nu un taux de croissance beaucoup plus faible qu’en 2010. En 2012, ces secteurs se sont soit enfoncés dans la crise soit ont continué à tourner au ralenti. Ils représentent 59% du PIB. Les industries mécaniques et élec-triques qui ont cru de 25.95% en 2010, n’ont crû que de 6.57% en 2011 pour connaître une contraction de 1.51% en 2012. Les in-dustries agro-alimentaires ont enregistré une croissance de 5.15% en 2011 et 2.58% en 2012 de moins que les 6.25% réalisés en 2010. Le secteur de l’entretien et de la réparation s’est contenté d’une croissance de 1.7% en 2011 et 2.88% en 2012 au lieu de 5.96% en 2010. Le secteur des postes et télécommunication a cru de près de 21% en 2011 et en 2012 de moins qu’en 2010. D’autres secteurs sont dans la même situation : le commerce, les services financiers, les services d’administrations pub-liques et les services domestiques. €€Des secteurs épargnés Certains secteurs semblent ne pas être af-fectés par la crise. Ces secteurs ne représen-tent que 1% du PIB. Il s’agit du secteur de l’eau qui a connu une croissance de 0.35% en 2011 et de 4.58% en 2012 par rapport à une contraction de -1.53% en 2010 et du secteur de l’électricité et gaz qui a cru de 3.89% en 2011 et de 10.32% en 2012, se relevant d’une contraction de 7.48% en 2010. Les services fournis par les organisations associatives af-fichent des taux de croissances relativement stables de 4.88% en 2010, 5.5% en 2011 et de 4.61% en 2012. €€Des secteurs affectés par des facteurs exogènes La croissance dans les secteurs de l’agricul-ture, les industries textiles et le raffinage du pétrole semblent être déterminée par des fac-teurs autres que la révolution. Le secteur de l’agriculture et de la pêche a connu une crois-sance de 10.33% en 2011, par rapport à une récession de -0.54% en 2010. Cette croissance a rechuté à 3.92% en 2012. Les industries tex-tiles, habillement et cuir ont cru de -2.56% en 2010, 1.2% en 2011 et de -3.84% en 2012. Le taux de croissance du secteur du raffinage de pétrole était de -61.72% en 2010, de 283.86% en 2011 puis de 47.68% en 2012. On voit que les taux de croissances de ces secteurs fluct-uent beaucoup. Ceci n’est pas étonnant puis-que la production agricole dépend du taux de précipitation, les industries textiles sont liées à la conjoncture en Europe et le raffinage du pétrole est tributaire des fluctuations du marché du pétrole. Ces secteurs représentent 13% du PIB. €€Relancer les secteurs ralentis En somme, si l’économie dans l’ensemble semble se rétablir, la réalité au niveau sectoriel est tout autre. Les secteurs qui se rétablissent ne représentent que 27% du PIB. La majorité des secteurs, représentant près de 59% du PIB, sont en sérieux ralentissement, de quoi inter-peler les leaders du pays. Des mesures doivent être prises pour stopper le ralentissement de ces secteurs et les relancer. Deux ans après la révolution, le pays peine à se doter d’une nouvelle constitution. Il est peut-être temps que les acteurs politiques tunisiens mettent de côté leurs intérêts partisans et mettent la pri-orité sur la croissance économique car un sage disait « Ventre affamé n’a point d’oreilles ! » 17 Janvier 2014 | N°18 | EPT-MAG
  • 20. EPT MAG MAGAZINE D E L'ÉCOLE ZITOUNA TAKAFUL POLYTECHNIQUE DE TUNISIE Depuis quelques années, les tunisiens ont commencé à découvrir la notion de finance islamique sur le marché local. Après la création de la banque Zitouna, l’année 2012 a été l’année de la découverte de l’assurance islamique ou Takaful. Najed KSOURI Ingénieur de l'École Polytechnique de Tunisie Promotion 2007 Senior Manager at SolvaRisk Le Takaful est un concept et une vision de la relation que devraient avoir les assurés avec leurs assureurs. Au delà de l’aspect conformité avec la doctrine islamique (la sharia), les assureurs qui adoptent l’ap-proche du Takaful jouent la carte marketing de l’assurance éthique. En effet, les assureurs sont souvent (à tort ou à raison) associés par leurs clients à des ar-naqueurs dont le rôle consiste à vous soutir-er une prime et ne vous rembourser votre argent qu’après un long parcours du com-battant. Certains assurés en arrivent même à confondre les primes d’assurance et les taxes de l’état. Au vu de la doctrine islamique, l’assurance classique comporte 3 aspects qui sont en con-flit avec les règles islamiques. Les principaux aspects interdits sont : ▶▶Le riba (l’intérêt garanti) : les compagnies placent dans des actifs à taux garantis (com-me les obligations, les bons du trésor,...) et proposent des contrats d’assurance vie à taux garantis ; ▶▶Le maysir (le hasard) : selon le contrat classique d’assurance, le paiement d’une prime d’assurance par l’assuré ne lui ga-rantit pas forcément une prestation de la part de l’assureur (mais uniquement en cas de sinistre); ▶▶Le gharar (le flou juridique) : les contrats l’assurance sont juridiquement des contrats de vente où les échanges sont conditionnés par des évènements aléatoires (les sinistres) et donc non définis explicitement. Pour éviter ces interdictions, le contrat d’as-surance est un contrat de don à un fond ap-pelé fond des participants, dont le solde ex-cédentaire (déficitaire) est remboursé aux as-surés (refinancé par les assurés). L’assureur Takaful est donc un prestataire de service et non un vendeur de couverture de risque. Le respect de ces interdictions est as-suré par un « Sharia Board » qui contrôle la conformité de ses opérations avec la doctrine islamique. Une compagnie Takaful s’apparente finale-ment à une mutuelle d’assurances qui ne place pas dans des produits à intérêts et qui possède un « Sharia Board ». Dans le monde, les primes des opérateurs Takaful ont atteint 11 Milliards de dollars en 2012 et font depuis 2007 un taux de crois-sance entre 16% et 22%. Les principaux pays où le Takaful a connu un essor important sont l’Arabie Saoudite, la Malaisie, Les EAU et l’Indonésie. Pour ce qui est de la Tunisie, trois opérateurs Takaful ont vu le jour (Zitouna Takaful, Al Amana Takaful et Takafulia) pour un marché qui réalise environ un milliard de dinars de primes d’assurance, ces compagnies ambi-tionnent de capter à court terme 10% du marché des assurés. Un travail énorme reste toutefois à faire sur l’aspect de l’information aux assurés tunisiens qui viennent de décou-vrir ce nouveau concept. Schéma explicitant le fonctionnement de la compagnie Zitouna Takaful (extrait de son site web) 18 Janvier 2014 | N°18 | EPT-MAG
  • 21. EPT MAG MAGAZINE D E L'ÉCOLE POLYTECHNIQUE DE TUNISIE À QUOI SERVENT LES MATHS? A quoi servent les Maths ? Voilà une question qui fait débat. « A rien ! » diront certains… « C’est une gymnastique de l’esprit » diront d’autres. Cet article ne répond pas à la question. Il ne fait que reporter le point de vue et l’expérience d’un ancien de l’EPT qui fait des maths tous les jours en pensant à des usines… Walid BEN ROMDHANE Ingénieur de l'École Polytechnique de Tunisie Promotion 2008 Se demander à quoi servent les Maths revient à se demander à quoi sert un outil : à faciliter la résolution de certains problèmes qui auraient été plus difficiles à résoudre sans cet outil. Or les Mathématiques sont des outils incroyable-ment efficaces pour la résolution des prob-lèmes ou la modélisation des phénomènes. Modéliser mathématiquement un phénomène naturel, économique ou social revient à cher-cher les outils mathématiques qui le décrivent le mieux. Pour cela, la bonne connaissance de ces outils est plus que nécessaire, elle est obligatoire. Dans mon poste actuel d’ingénieur, je tra-vaille sur un projet de mathématiques ap-pliquées à l’industrie. La première partie du projet concerne l’analyse des données et des mesures obtenues à partir du système de con-trôle d’une usine, la deuxième partie focalise sur la conception d’indicateurs de perfor-mance pour les équipements et les unités de cette usine et la dernière partie vise la détec-tion des activités anormales et la prévention d’accidents. Le premier volet (celui de l’analyse des don-nées) nécessite, entre autre, d’étudier la ma-trice de covariance des variables mesurées ou calculées. Vu le très grand nombre de vari-ables, mes collègues et moi étions amenés à diagonaliser cette matrice et ne garder que les vecteurs propres qui ont les valeurs pro-pres les plus élevées. C’est ainsi que nous avons éliminé les variables sans intérêt pour l’analyse et que nous n’avons gardé que celles qui sont significatives: c’est l’analyse en com-posantes principales. Ensuite, nous avons dû chercher l’impact de certaines variables sur notre indicateur de performance en leur af-fectant à ces variables un certain poids dans la formule de l’indicateur. Ces poids étaient obtenus en inversant la matrice de covari-ance et en la multipliant par un autre vecteur. Mais comme cette matrice est de grande taille, son inversion n’était pas une chose éviden-te. Heureusement qu’elle était symétrique et définie positive, ce qui nous a permis d’utiliser la méthode du gradient conjugué (qui est très rapide et très facile à implémenter)! Ces deux exemples montrent comment des problèmes complexes d’ingénierie, comme la conception et l’étude d’indicateurs de per-formance pour une usine, peuvent se rame-ner à des problèmes basiques de mathéma-tique appliquée (recherche de valeurs/vec-teurs propres, inversion de matrices, etc.). Cela aurait été facile avec des logiciels comme E-views, SPSS ou Matlab. Il aurait suffi d’en-trer les données et de cliquer sur quelques boutons… Sauf que notre entreprise dével-oppe son propre outil d’analyse statistique pour les données industrielles. Notre équipe est donc amenée à concevoir et à implément-er elle-même les algorithmes que je viens de citer mais aussi d’autres comme la méthode de Newton-Raphson pour la recherche d’un optimum d’une fonction à plusieurs variables, ou les régressions polynomiales à degré élevé pour la prévision de l’état de l’usine dans un futur proche, etc. D’autres exemples pourraient être cités dans d’autres domaines… Que ce soit en ingénierie financière, en études quantitatives, en génie civile, en automatique ou en traitement du signal, un bon ingénieur est celui qui maî-trise les outils mathématiques qui lui permet-tent d’aller plus loin dans la compréhension et l’analyse des phénomènes qu’il rencontre. Maitriser les logiciels n’est pas suffisant pour un ingénieur car ce dernier doit connaitre les limites du logiciel, savoir pourquoi il se plante lorsqu’il se plante et trouver des solu-tions lorsque l’interface du logiciel n’offre pas le bouton qu’il faut... L’ingénieur doit parfois inventer de nouvelles méthodes, écrire son propre code, adapter une méthode à un cas particulier, bref faire preuve d’ingéniosité! Malheureusement, dans les écoles d’in-génieur, il est un fait indéniable: les élèves-in- 19 Janvier 2014 | N°18 | EPT-MAG
  • 22. génieurs ne voient pas l’utilité de la plupart des modules de mathématiques enseignés. Je ne prétends pas en connaitre les raisons. Je propose cependant de faire un sondage auprès des élèves-ingénieurs de l’EPT pour avoir leur point de vue. On pourrait leur poser des questions du type : donnez une note entre 0 et 5 pour exprimer votre intérêt pour tels ou tels modules. Quels modules de maths pen-sez- vous pouvoir utiliser lorsque vous serez ingénieur? Quels sont ceux qui, d’après vous, ne vous serviront à rien? Ensuite, un travail pédagogique devrait être fait par les profes-seurs pour montrer aux élèves-ingénieurs que même les modules qu’ils trouvent peu intéressants peuvent leur servir dans leur parcours professionnel quel que soit l’option qu’ils choisissent. Un autre point désolant dans la formation des ingénieurs de l’EPT est que les techniques mathématiques les plus puissantes – comme la logique floue et les réseaux de neurones – ne sont pas enseignées. Et celles qui sont enseignées ne sont pas retenues parce que trop abstraite pour quelqu’un qui ne ressent ni le besoin immédiat de les utiliser ni l’envie pressante de les comprendre. Les mathématiques sont une discipline où les connaissances sont pyramidales. Pour al-ler vers les sommets et commencer à faire des choses intéressantes, il est nécessaire de passer par la base. Parmi ces connaissances de base, deux sont essentielles: l’algèbre linéaire (les matrices, les espaces vectoriels …) et le calcul différentiel (dérivée, intégration, équa-tions différentielles…) Ces concepts sont les pierres angulaires des mathématiques à partir desquelles se constru-isent des outils puissants, tels ceux de la prob- EPT MAG MAGAZINE D E L'ÉCOLE À QUOI SERVENT LES MATHS? POLYTECHNIQUE DE TUNISIE abilité, de l’analyse numérique et des systèmes dynamiques qui interviennent dans de plus en plus de domaines. Mais la manipulation de ces outils est assez technique et leur usage n’est pas facile à enseigner. L’une des solutions pour intéresser les étudiants serait de combin-er un enseignement technique avec un ensei-gnement où l’accès à la beauté de la théorie est plus aisé tout en donnant son importance à l’aspect pratique, c’est-à-dire à l’application des connaissances sur des cas concrets. Ce que je peux conseiller aux élèves-ingénieurs de l’EPT c’est d’être patients, de comprendre le fond des théories et des techniques et de s’exercer. La patience est néces-saire parce que, comme j’ai dit au début de cet article, les mathéma-tiques sont une discipline où les connaissances sont pyramidales. Comprendre le fond des théories, des techniques et des algorithmes est obligatoire pour savoir comment les utiliser : insistez auprès des profs pour qu’ils vous expliquent l’inter-prétation de chaque équation et ce qu’il y a derrière. Ne laissez pas pass-er un détail sans lui associer une im-age ou une figure qui vous aide à le retenir... Enfin, l’exercice est ce qui permet à la connaissance de persist-er dans la mémoire. Je sais par ex-périence qu’on ne peut dire qu’on a vraiment compris une technique ou un algorithme que si on est capable de le coder soi-même, de préférence de mémoire et sans suivre un pseu-do- algorithme écrit sur une fiche de TP… La trigonométrie 20 Janvier 2014 | N°18 | EPT-MAG
  • 23. EPT MAG MAGAZINE D E L'ÉCOLE POLYTECHNIQUE DE TUNISIE APHORISME SUR LA VIE... Hazem KRICHENE. Ingénieur de l'École Polytechnique de Tunisie à la BIAT Promotion 2007 Lorsque je me perds dans les futilités de la vie, c’est la musique qui me tient la main, pour m’emmener vers le ciel où je pourrais danser avec les dieux, les an-ges et les diables. Quelle méchanceté, quelle bonté, quel malheur et quelle joie m’appor-tent la musique. Est ce la tristesse de la joie de vivre? Ou est ce la grandeur de mon âme qui cherche les profondeurs pour monter à la création des dieux, à leur danse folle, ivre par le poison diabolique et par la bonté angélique? C’est la musique emportée dans le vent du sud qui m’a permis de faire la connaissance des dieux. Ils étaient fous, créateurs et amou-reux: ils étaient poètes! Mais qui a écouté avec moi la mélodie du nord, celle qui m’a parlé d’un dieu mort par la sagesse des hommes? C’est cette mélodie qui m’a appris la fuite vers les oasis déserts du sud, où les humains craig-nent la solitude et les vents du sud, car ils préfèrent la douceur du nord! Et c’est là que j’ai pu apprendre la vie. Mes amis, la vie n’est qu’une découverte, une simple découverte. Un voyage dans le temps, dans l’espace ou encore dans l’éternel espoir de triomphe parmi les grands rêveurs. La vie est l’art de penser, de respirer, de voyager, de créer ou tout court de rêver. Qui parmi vous a essayé de vivre en rêvant? Est-ce une malé-diction d’être un grand rêveur? D’être un voya-geur parmi les humains, de les regarder pour ne rien dire, pour passer inaperçu en gardant ses pensées les plus intimes à la nature qui sait lui parler et l’écouter. Voyager, c’est le grand mystère de la vie. Voyager c’est lire dans l’histoire, c’est décou-vrir ce que la vie a fait pour pouvoir arriver à nous, c’est s’arrêter sur les guerres et les crimes qu’a vécus l’humanité pour qu’elle puisse aujo-urd’hui vivre en paix. Voyager, c’est ce silence qu’on garde dans notre esprit pour pouvoir parcourir le futur, pour pouvoir réfléchir et discuter avec les êtres qui ne savent pas répon-dre. Ce voyageur a besoin de rouler dans la nature, dans le désert, dans les grandes villes ou dans les grands mausolées de l’histoire hu-maine. Ce voyageur nous fera voir la vie dans sa beauté artistique, dans sa musique, dans ses chalets ou encore dans sa nature mystérieuse. Mais ouvrez bien les oreilles, car je vais vous parler d’un des voyages les plus mystérieux dans la vie. Voyager, mes amis, n’est pas uniquement traverser le monde dans son es-pace. Voyager c’est commencer par parcourir son âme dans sa profondeur en quête de son vrai Moi. C’est ainsi que les dieux danseurs m’ont appris à être ce chamelier qui voyage depuis son premier soupir en quête de son “Moi”, en quête de ce qu’il est en vrai. Ce cha-melier espère trouver son oasis éternel, dans lequel il se posera en toute liberté loin des cactus, des serpents et des tempêtes de sable qui accompagnent son voyage. Ce chamelier vit le chagrin avec le sourire comme arme de combat, et il avance dans le but de parvenir à son paradis ultime. Mais, est-il aussi cer-tain qu’il arrivera un jour? La réponse, est NON... Mais c’est ce qu’il a appris du désert et des voyages dangereux: Rien n’est acquis! Tout dans ce voyage est risqué, mais il faut garder son sourire et son espoir, car s’il les perde, il perdra son étoile de bonheur qui ne cesse de l’orienter lorsqu’il perd la solitude du lourd chemin. Qui connait parmi vous Christopher McCandless? Ce jeune Chamelier qui a rêvé de parcourir la vie dans sa vraie splendeur na-turelle pour découvrir son vrai Moi, a certes, vu ses jours s’envoler en l’air, mais il doit savoir après plus de 20 ans de sa mort que son ex-périence a écrit de nouvelles lignes en or dans l’histoire des grands rêveurs de l’univers. Etre un rêveur et un voyageur c’est un art de vie et un art de penser. Pour être bref, c’est l’art de savoir déguster les moments de notre souffle coupé par la peur de l’inconnu. C’est ce que j’ai appris de Christopher McCandless. J’aimerai le rencontrer, lui serrer la main et lui dévoil-er ma gratitude. Hélas, il fait partie d’un au-tre monde, celui ce qu’on a appelé, le monde des morts! Mais il doit savoir, que grâce à lui j’ai pu voir ce que l’être peut désirer et ce que l’amour de la nature peut nous donner. Christopher McCandless est un parmi tant d’auteurs de cette vie qui m’ont beaucoup ap-pris, pour vous dire que ma vie a commencé avant ma naissance, bien avant! Car grâce aux vécus des autres, j’ai construit le mien. Mon vécu que j’ai construit et que je suis en train de construire, n’est qu’une pièce du puz-zle qui doit exister. Car si on perd une pièce, la vie ne s’achèvera pas comme prévu. Mais je crois que nul ne meurt. Il s’agit juste d’un état transitoire entre la construction de la pièce du puzzle et sa mise en place. Car juste après notre vécu, la pièce du puzzle doit être mise à sa place, et à ce moment là, notre mission serait bel et bien finie! Aujourd’hui c’est le Samedi 02/11/2013, et cette réflexion est propre à chaque moment vécu par ma vie depuis sa création. Chaque événement, chaque création et chaque pensée, ont fait en sorte qu’à ce moment précis je dé-sire réfléchir ainsi. Mais au moment où ceci sera lu, mon vécu, qui a permis cet écrit, aurait déjà passé, car il s’est envolé avec le temps, et peut être au cours de ce temps je verrais d’au-tres créations qui me donneraient l’envie de réfléchir autrement. Finalement, peu importe sur quoi porte la réflexion, il suffit de réfléchir continuellement pour faire partie un jour des grands rêveurs de l’univers et pour que sa pièce de puzzle soit placée au centre du jeu. 21 Janvier 2014 | N°18 | EPT-MAG
  • 24. EPT MAG MAGAZINE D E L'ÉCOLE LA LOI D’ATTRACTION POLYTECHNIQUE DE TUNISIE UN GRAND SECRET DE LA VIE... Il y a un mensonge qui circule comme un virus dans l’esprit de l’humanité : il n’y a pas assez de biens pour tout le monde, il y a un manque, il y a des limitations. Mais un esprit conscient de sa propre nature infinie, voit bien qu’il y a suffisamment d’idées créatives, de puissance et de joie. Quoi qu’il se passe dans notre vie, c’est nous qui attirons tout ce qui nous arrive et nous l’attirons par la seule force des images mentales que nous créons dans notre esprit. Ce dernier est modélisé, selon la loi d’attraction, par un aimant. Contrairement à la physique où les contraires s’attirent, ici l’égal attire son égal car l’énergie coule là où l’attention va. Chaque pensée a une fréquence qu’on peut mesurer. Lorsqu’on se sent bien, on se met dans la fréquence de ce qu’on veut. Ainsi, les pensées deviennent des faits. Mais un problème majeur est que les gens pensent à ce qu’ils ne veulent pas et se de-mandent pourquoi les idées qu’ils craignent deviennent une réalité et se produisent en-core et encore. Ils les affirment à eux-mêmes jusqu’à les ressentir profondément et ils en ont beaucoup plus. Plus on dit que tout va mal et plus on crée des motifs de drame. C’est pourquoi il faut nous accrocher aux cho-ses que nous voulons. La loi ne distingue pas entre ce que nous voulons et ce que nous ne voulons pas. Elle manifeste ce à quoi on pense. Elle est toujours présente tout comme nos pensées. Si on commence bien sa journée, avec un réel sentiment de bonheur, et si on ne laisse rien entamer cette bonne humeur, nous allons remarquer que notre univers va correspondre à la nature de notre choix et que nous allons rencontrer des gens ou des circonstances qui soutiendront ce bonheur. Pour changer notre émotion, on peut penser à quelque chose de merveilleux, quelque chose que nous aimons et on ne pense à rien d’autre. Le processus créatif de la loi d’attraction se base sur trois étapes: 1. La première consiste à demander ou savoir ce qu’on veut. C’est comme si on a un catalogue entre les mains. Sauf qu’un grand nombre d’entre nous ne s’autoris-ent jamais à dire réellement ce qu’ils veu-lent parce qu’ils ignorent comment cela pourrait se manifester. Cela ne sert à rien de savoir comment les choses vont se produire. Il suffit de faire ce premier pas. 2. La deuxième doit nous faire croire que les choses sont déjà à nous avec une foi immense et grandiose. Mais la plupart du temps quand on ne voit pas venir les choses qu’on a demandées, on est frus-tré et on est déçu. Il faut remplacer le sentiment de doute par un sentiment de foi inébranlable. Ceci nous aidera à être bien inspiré et à choisir la bonne action à entreprendre. 3. Et la troisième repose sur le fait de ressentir la joie que nous aurons quand cela arrivera. Il est important de se sen-tir bien, de se sentir heureux. Si on se contente de croire intellectuellement à un phénomène mais qu’on n’a pas le moindre sentiment correspondant pour fortifier ce concept, on n’aura pas toujo-urs suffisamment de pouvoir pour man-ifester ce que l’on veut dans sa vie. Une fois qu’on est arrivé à concrétiser un rêve, on peut bâtir encore d’autres car plus on uti-lise cette loi, mieux on la comprend. Et si on l’a vécue dans notre esprit, on la vivra dans notre corps puisque notre être corporel est le produit de nos pensées. D’ailleurs, l’esprit humain est un vrai facteur agissant des arts de la guérison. C’est à nous donc de choisir. On mérite d’être heureux et on est créé pour ajouter de la val-eur à ce monde et pour donner le meilleur de nous-mêmes. Mohamed Ali BELAID Élève-ingénieur à l'École Polytechnique de Tunisie Promotion 2016 22 Janvier 2014 | N°18 | EPT-MAG
  • 25. Discovering planet MARS EPT MAG MAGAZINE D E L'ÉCOLE POLYTECHNIQUE DE TUNISIE their way around in the hostile Martian environment. •Curiosity rover: Curiosity-the $2.5 billion rover -was launched on November 26, 2011 from Cape Canaveral and landed on Mars on August 6, 2012 aboard the MSL (Mars Science Laboratory) space-craft. The mission of this later was to safely land on mars with the rov-er. Curiosity rover weights approxi-mately 900 Kg and it’s 2.9 m long, 2.7 m wide and 2.2 m Opportunity rover on the left with curiosity on the right with the rover. Curiosity rover weights ap-proximately 900 Kg and it’s 2.9 m long, 2.7 m wide and 2.2 m high. The rover gets its energy from a radioisotope thermoelec-tric generator which is supposed to last for 23 months. Curiosity is equipped with 10 different scientific instruments to help in exploring the planet, but SAM (Sample Analysis at Mars) is the most important one, taking up more than half of its scien-tific instruments weight. SAM takes the measure of Red Planet air and analyzes soil samples and sends the results back to earth. • Does Mars exploration worth the investment: The Martian exploration missions are extremely expensive; the curiosity rover cost the US government $ 2.5 billion while Spirit and opportunity rovers had an $800 million price tag and $265 million for the pathfinder rover. Furthermore, maintain-ing the ongoing operations costs $2.6 mil-lion per month. So the red planet explo-ration comes along with huge bills and “insignificant” results which will oblige the US government reconsider their future options and missions. Mars is the fourth planet from the sun and it’s probably the planet we pay the most attention to. Scientists are trying to reveal the mystery of whether there is life on the red planet or not. Whatever secrets lies in the Red Planet will probably be uncovered soon because of the fast growth of our technol-ogy and curiosity. •What is the source of methane on Mars? Methane is the simplest organic molecule . it was first discovered in the Martian atmo-sphere by the European Space Agency in 2003. On Earth, most of the atmospheric methane is produced by life. Methane is suspected to be conserved by the Martian atmosphere for no longer than 300 years, so this gas was generated recently. However, there are ways to produce methane without life, such as volcanic activity. •Does liquid water run on the sur-face of Mars now? Although large amounts of evi-dence prove that liquid water once ran on the surface of Mars, it remains inevident that wa-ter is flows on the surface of the Red Planet now. The Martian atmo-spheric pressure is Self -portrait of the curiosity rover too low( 1/100th of Earth’s pressure ),for liquid water to last on the surface but in-stead it vanish into outer space and dis-appear. However ,there are dark lines on Martian surface suggests that saltwater could be running under it every spring. •Is there life on Mars? The surface of Mars is very hostile for life as we know it, in fact,it’s too cold because Mars is far from the sun-the only source of heat in our solar system. Also , the hyper-aridity and the huge amount of radiation on the Martian surface. Still, there are sev-eral examples of life surviving in extreme conditions on Earth, such as the cold of the Antarctic poles and the hyper-aridity of the Desert. There is life wherever there is water on Earth, and the possibility that there were once oceans on Mars leads many to won-der if life existed on Mars. Answering this question will help us to find out if humans are able to live on Mars or not, which is the main reason that encour-ages us to discover the red planet. • Opportunity and Spirit rov-ers: Opportunity and Spirit, the twin Mars Exploration Rovers, landed on Mars in early 2004. It was first designed to last 90 days but the two robots surprised everyone by surviving for many years. And they’ve sent back amazing data, in-cluding hundreds of thousands of imag-es, many of which in-clude signs that water once flowed on the red planet. Sadly, no com-munication has been received from Spirit since March 2010. Spirit landed in a 100-mile-wide basin thought to have once contained a body of water. On the opposite side of Mars, Opportunity landed on a flat plain that when viewed from orbit seemed to be cov-ered in iron. The landing sites were chosen to help the rovers achieve their primary sci-entific goal: to examine rocks and soil for evidence that there had been liquid water on the Martian surface. Rolling on six wheels, these golf-cart-sized rovers can travel more than 100 meters a day using navigational and danger-avoid-ance cameras that help the rovers make Ghassen JBALI Élève-ingénieur à l'École Polytechnique de Tunisie Promotion 2015 23 Janvier 2014 | N°18 | EPT-MAG
  • 26. The mysterious Dajla NEFFATI Élève-ingénieur à l'École Polytechnique de Tunisie Promotion 2015 Bermuda triangle The Bermuda triangle is an aqua-tic area situated in the Atlan-tic Ocean, between Bermuda, Miami Florida USA and San Juan Puerto Rico. The mystery of the Ber-muda Triangle lies in the unexplainable disappearances of planes, people and ships in that exact area. The possibility of mysterious powers intervention in the Bermuda triangle is not excluded. Some speculate that extraterrestrial creatures use it to cap-ture humans for study, while others link it to the lost continent of Atlantis and vortices that suck people to parallel universes. The theories explaining this phenome-non are very diverse. Environmental specialists succeeded to explain in a logical way many of the disappea-rances. The majority of the Atlantic tropical storms and hurricanes cross the Bermuda triangle, causing dangerous storms, the destruction of ships and many people’s death and disappearance in the Atlantic Ocean. In addition to that, The Gulf Stream can cause rapid and sudden violent weather changes. Also, the large number of islands in the Caribbean Sea creates many areas of shallow water that can be treacherous to ship navigation. And, it has been proven that the Bermuda triangle is situated in a place where the magnetic compass points towards the true north instead of the terrestrial north. Another explanation of the phenome-non is the methane gas created in large quantities in the bottom of the ocean and transported in bubbles ignited by electrical or lightning spark to the surface, causing the vanishing of many ships and planes. The limits of this theory are the abundance of the methane in the atmosphere and that has never caused such an incident. Physicists relate the disappearance of planes in the Bermuda triangle to the abnormal geomagnetic field causing confusion to the aerodynamic instru-ments that calculate the atmospheric EPT MAG MAGAZINE D E L'ÉCOLE POLYTECHNIQUE DE TUNISIE pressure, the altitude… However, this theory doesn’t explain the ships’ disap-pearance. All of these facts seem to reveal the mystery of the Bermuda triangle, as they gave logical scientific explana-tions to the disappearances, making of it a distinguished natural and dan-gerous phenomenon but not a myste-rious, especially that the disappearing ships, persons and planes mentioned during history are only hypothetical and never been proved real, and that they disappeared during bad weather conditions. The U.S. Navy and U.S. Coast Guard claim that there are no supernatural explanations for disasters at sea. Their experience suggests that the combi-ned forces of nature and human falli-bility outdo even the most incredulous science fiction. It is also important to mention that the area is not exactly delimited on official maps. The seas have always been full of mystery and caused many damages and tragedies to the human race, and when a bad weather and a bad naviga-tion combine, there can be a disaster. Concerning the Bermuda Triangle, there is no concrete evidence that the disappearances occur there in a higher frequency than any other aquatic area on earth. The Bermuda Triangle is only the most known and the largest one discovered yet. 24 Janvier 2014 | N°18 | EPT-MAG