1. EPT MAG’
MAGAZINE DE L’ÉCOLE POLYTECHNIQUE DE TUNISIE
EDITION
2014
NESA SUCCESS STORY
AN ENRICHING EXCHANGE PROGRAM
TACC
TUNISIAN AMERICAN CHAMBER
OF COMMERCE NOW IN TPS
TUNISIE
QUE CACHE LE TAUX DE CROISSANCE
DE 4.3% EN 2012 ?
www.eptmag.org
RoboCOMP’2013
LES EPTIENS CHAMPIONS
3. EDITORIAL
Sommaire Je l’avoue…écrire cet éditorial est sans
doute la chose la plus intéressante qu’il
m’ait jamais été donnée de faire. Prendre
la responsabilité de rédactrice en chef
après deux années de stagnation en
préparatoire est certes une opportunité,
à mon humble avis, qui ne devrait jamais
être ratée…
Cette expérience a éveillé en moi,
en fait, la question de l’éloge des
intellectuels. Notre monde est plein
d’orateurs. Il est plein de prédicateurs.
Il ne manque ni de slogans, ni de
baratins. S’il a besoin de quelque chose,
ce serait certes les intellectuels, les vrais
penseurs. Si on n’est jamais arrivé à
s’opposer à tout cela et à mettre fin à
l’invasion affligeante des stéréotypes,
c’est qu’au fond on vit une véritable
crise intellectuelle voire culturelle. A
cet égard, je ne vais pas opter pour le
pessimisme de Zola ni pour l’optimisme
de Leibnitz, mais personnellement, je
crois qu’il ne faut jamais abandonner
à de mauvais champions l’arène où,
désormais, tout se joue. Car c’est là, où
réside notre responsabilité ; en tant
que futurs polytechniciens, considérés
comme le flambeau de la société. Il est
encore temps de livrer bataille. Soyons
alors les vainqueurs !
La victoire, ayant été l’apanage de
l’EPT, revêt différentes formes dont
l’organisation du forum EPT-entreprises.
Les chers EPTiens qui ne cessent
jamais de nous épater, organisent sa
13éme édition, le 29 Janvier 2013. Cet
évènement, devenu désormais une
tradition, garde toujours son ampleur.
C’est l’occasion pour passer au concret et
dévoiler les compétences cachées. C’est le
moment pour que l’EPTien commence à
écrire l’histoire de sa gloire suprême.
Au moment où je mets un point final
à l’édito, je tiens à remercier tous ceux
qui m’ont soutenue et qui ont cru en moi,
notamment ma chère famille.
Maissa SGHAIER
Promo 2016
Rédactrice en chef
Maissa SGHAIER
Élève-ingénieur à l'École
Polytechnique de Tunisie
Promotion 2016
Designers
Ghaieth ZOUAGHI
Élève-ingénieur à l'École
Polytechnique de Tunisie
Promotion 2015
Ghassen JEBALI
Élève-ingénieur à l'École
Polytechnique de Tunisie
Promotion 2015
Amèn MEMMI
Élève-ingénieur à l'École
Polytechnique de Tunisie
Promotion 2015
EPT 2. Forum EPT-Entrreprises 2013
Le secret d'un évènement couronné de
réussite...
3. National Coding Challenge
De l'idée à l'espoir
4. LABVIEW workshops in TPS
6. AmCham TPS Junior Chapter opening
7. Enactus - EPT
Soyez entrepreneurs de vous-mêmes
8. Les clubs à l'EPT
11.EPTiens polyglottes
SUCCESS STORIES
12.Best graduation projects of 2013 at
Tunisia Polytechnic School
14.Mines Paris ou la fin du début
15.NESA success story
From Tunisia Polytechnic School to
Rochester Institute of Technology:
An enriching exchange program
ACTUALITÉ
17.Que cache le taux de croissance de
4.3% en 2012 de la Tunisie ?
18.Zitouna Takaful
RÉFLEXION
19.À quoi servent les maths?
21.Aphorisme sur la vie..
22.La loi d'attraction
Un grand secret de la vie...
SCIENCE
23.Discovering planet Mars
24.The mysterious Bermuda triangle
26.Fashion
From the evolution to the revolution
DIVERS
27.5 twisted history facts
عتاب المهجور . 29
الارض تبكي فراق وليدها . 30
31.Énigme et mots croisés
4. EPT MAG
MAGAZINE D E L'ÉCOLE
FORUM EPT-ENTREPRISES 2013 POLYTECHNIQUE DE TUNISIE
LE SECRET D'UN ÉVÈNEMENT COURONNÉ DE RÉUSSITE...
Depuis quelques jours, une certaine agitation se remarqua à l’école… Une nouvelle atmosphère de dynamisme et d’enthousiasme
commença à prendre place au milieu d’un rythme journalier classique voire monotone: l’organisation de la nouvelle version du
Forum EPT-Entreprises se prépare !!
Sami GHARDADDOU
Élève-ingénieur à l'École
Polytechnique de Tunisie
Promotion 2014
Dans des jours pareils, le langage de
communication change, une nou-velle
terminologie prend sa place au
milieu de nos causeries. On entend fréquem-ment
parler de sponsoring, de médiatisation
ainsi que de beaucoup d’autres expressions le
secret n’est compréhensible que par
ceux qui se sont pleinement inves-tis,
corps et âme, dans l’organisation
du Forum de l’école. Juste en écriv-ant
ces mots, toute une séquence de
souvenirs me revient à l’esprit. Du
jour où je fus élu président du comi-té
sponsoring jusqu’à l’après-midi
du 16 Janvier 2013, d’importantes
doses d’adrénalines contrôlèrent
mon rituel quotidien et remplirent
mes journées stressantes de mo-ments
forts. Mon implication fut
une sorte d’obsession, une obsession
de vouloir réussir, mais je pense que
ce fut surtout une incroyable obsession de
vouloir rassasier une certaine satisfaction
personnelle.
Tout au long de la période de prépa-ration,
mon seul souci et ma seule
préoccupation furent celles de
trouver du financement pour no-tre
évènement et de veiller à ce que
cette journée soit une vraie réussite
à tous les niveaux. A vrai dire, j’ai
dû sécher une bonne partie de mes
cours durant cette période mais,
après coup, je me suis persuadé
que ceci en valait vraiment la peine !
A mon humble avis, aucun module
scientifique n’aurait su m’enseigner
ce que j’ai pu apprendre en organ-isant
un évènement pareil. Avoir à
écrire des dizaines de méls formels par jour,
savoir communiquer sur son évènement
auprès des professionnels et surtout réussir
à faire convaincre votre vis-à-vis d’un pro-duit
de votre propre création, c’est vraiment
ce côté-là qui manque aux futurs ingénieurs
polytechniciens.
Certes, nombreuses furent les difficultés que
nous avons rencontrées au cours de notre
aventure. Mais, si aujourd’hui je me permets
de saluer nos efforts et de féliciter notre tra-vail,
c’est grâce à notre rigueur, grâce à notre
gestion de temps exemplaire et surtout c’est
grâce à notre perfectionnisme qu’on a su ren-dre
d’un simple évènement la fierté de notre
école. Quand je me rappelle des moments
durs que nous avions endurés, j’ai du mal à
croire qu’on avait pu réussir !!
Au milieu de ce rythme dynamique et
stressant, le jour tant attendu ne s’attarda pas
à venir. Le 16 Janvier 2013 fut le jour de la
manifestation de toutes les sensations fortes,
l’instant où un grand soupir surgit et surtout
le moment où on je me sentis réellement ré-compensé
pour les efforts que j’avais fournis.
Je m’estime chanceux d’avoir eu une pareille
occasion. Ce fut un véritable plaisir de pou-voir
évoluer dans une atmosphère de travail
où complémentarité et solidarité régnèrent.
Avant de finir, je tiens à remercier toute per-sonne
qui s’est impliquée de près ou de loin
dans l’organisation de la version 2013 du pres-tigieux
Forum EPT-Entreprises. Je tiens par-ticulièrement
à rendre hommage à ma chère
Mariem NEFZI avec qui j’ai formé une bonne
équipe pour faire de notre évènement un véri-table
succès.
Un dernier mot à l’attention de la nouvelle
promotion : désormais, la balle est dans
votre camp. Investissez-vous et faites en
sorte que le Forum EPT-Entreprise soit tou-jours
la fierté de notre école.
2 Janvier 2014 | N°18 | EPT-MAG
5. EPT MAG
MAGAZINE D E L'ÉCOLE
NATIONAL CODING CHALLENGE POLYTECHNIQUE DE TUNISIE
DE L'IDÉE À L'ESPOIR
Qu’est ce que l’art si ce n’est pas d’apporter de nouvelles idées. Quoi de plus neuf en Tunisie que le NCC ? National
Coding Challenge ou la compétition nationale de programmation informatique.
Nesrine CHARGUIA
Élève-ingénieur à l'École
Polytechnique de Tunisie
Promotion 2016
La NCC regroupe pour sa première an-née
de plus en plus d’étudiants venus de
tous les coins de la Tunisie et partag-eant
la même passion : l’informatique. Cette
nouvelle compétition technologique est or-ganisée
par un nombre d’associations estudi-antines,
à savoir, l’ENSI Junior Entreprise,
l’association des jeunes polytechniciens (AJP)
et l’INSAT IEEE Student Branch avec l’aide
d’une plateforme d’ingénierie : Etude Info.
Ainsi pour communiquer entre eux, les jeunes
font appel à leur propre langage : celui du
code. Une homogénéité de langue, qui cache
par ailleurs des parcours entièrement dif-férents.
Ce concours aura pour but essentiel
la consolidation des connaissances des par-ticipants
en matière de développement infor-matique
et il leur permettra de s’affronter à
des obstacles auxquels ils pourront faire face
durant leurs vies professionnelles .Encore,
ils seront incités à développer l’esprit créatif.
Le déroulement de la compétition s’effectue en
deux grandes étapes. La première comporte
quatre phases. On commence, tout d’abord,
par une inscription en ligne sur le site web
www.ncc-tunisie.com qui doit se faire en
groupe de deux ou trois personnes au maxi-mum.
Une fois inscrites, les équipes passeront
par une phase de filtration à travers un QCM
varié. Puis une liste de projets proposées par
les entreprises ayant participé au financement
de l’événement seront postés sur le site offi-ciel
de la NCC, chaque équipe ayant dépassé
la phase QCM en choisira un. L’élaboration
des projets s’effectue au cours d’une période
de quatre à cinq mois sous le contrôle d’une
équipe choisie par les organisateurs afin de
s’assurer de l’avancement du travail. Enfin,
chaque équipe présente sa solution et pour
chaque projet, on aura une équipe gagnante.
On passe, ainsi, à la deuxième étape qui con-siste
en un challenge de 24 heures au cours
duquel les équipes gagnantes feront preuve
de leur rage de vaincre tout en résolvant des
problèmes de programmation proposés par
un jury de haute qualité. En définitive, une
seule équipe remportera le prix national.
Il y a un commencement à tout dit un
adage français. C’était un juillet, le juillet de
l’an 2013, l’idée d’organiser une compétition
nationale qui rassemble les jeunes tunisiens
autour d’une même passion : l’informatique
a hanté L’esprit de Mr Hbib Baraket, chef du
projet et membre exécutif de l’ENSI Junior
Entreprise. Malgré les obstacles et grâce à
sa persévérance, il a réussi à convaincre un
certain nombre de membres des associations
citées ci-dessus des bénéfices qu’ils peuvent
tirer d’une telle expérience s’ils s’adhèrent au
comité d’organisation qui se répartie ainsi :
un comité Sponsoring, dirigé par Mr Hbib
Baraket, dont la tâche consiste à préparer un
dossier sponsoring dans le dessein de per-suader
les entreprises d’adopter l’idée de la
compétition, un comité médiatisation, sous
la direction de Mlle Lamia Souissi, membre
du bureau exécutif de l’INSAT IEEE Student
Branch, dont le rôle est de contacter les télévi-sions,
les radios telles que Mosaïque FM,
Ulysse Fm, Radio Monastir, RTCI … et les
grands journaux tunisiens afin que l’évène-ment
soit reconnu dans toute la Tunisie, et
un comité contacts avec les autres écoles,
gérée par Mr Zied Ben Hamouda, membre
du bureau exécutif de l’AJP, qui se charge de
présenter la NCC dans les écoles dans divers
gouvernorats tunisiens à travers des stands.
Finalement, une équipe technique à laquelle
est attribué la fixation des étapes et des dates,
ainsi que la préparation du QCM, du site web,
des pages Facebook assurant l’échange des in-formations
entre les organisateurs.
Bref, impressionnées par l’enthousiasme des
étudiants, plusieurs entreprises viennent sou-tenir
l’événement tel que Microsoft …, plu-sieurs
animateurs radio sont très intéressés à
suivre l’avancement de la compétition jusqu’à
la finale.Dans l’espoir d’une réussite inébran-lable
de la NCC dans sa première édition,
d’autres auront lieu au cours des années pro-chaines
ouvrant des horizons aux étudiants
tunisiens aussi bien dans leurs vies estudi-antines
que dans leurs avenirs profession-nels.
Il suffit de commencer comme le déclare
Pythagore « le commencement est la moitié
de tout. ».
Depuis sa fondation en 2011 au sein de
l’Ecole Polytechnique de Tunisie, l’AJP
vise, essentiellement, à favoriser la réus-site
du parcours de formation des étu-diants
tout en promettant leur vie asso-ciative
et ensemençant leurs aptitudes
managériales en tant que futurs Leaders.
ENSI Junior Entreprise est crée au sein
de l’école nationale des sciences de l’in-for-
matique en 2006, elle réunit les com-pétences
des meilleurs étudiants au sein
de l’ENSI. Son objectif est de promouvoir
l’esprit d’entrepreneuriat chez l’étudiant
et de former des futurs Leaders dans le
domaine des IT.
IEEE INSAT Student Branch est une
branche de l’association IEEE à l’IN-SAT.
Fondée en 2013, elle compte plus
de 50 membres et possède différentes
chapitres. L’IEEE INSAT SB est consti-tuée
d’étudiants électriciens et d’infor-maticiens.
L’organisation a pour but de
promouvoir la connaissance dans le do-maine
de l’ingénierie électrique.
3 Janvier 2014 | N°18 | EPT-MAG
6. LABVIEW WORKSHOPS IN TPS POLYTECHNIQUE DE TUNISIE
“With powerful soft-ware,
we can do amaz-ing
things.”
- Anis Troudi, LVSA
As the first LabVIEW Student Ambassador
in Tunisia Polytechnic School, I am proud to
take care of helping my friends to improve
their skills in mastering one of the most ef-ficient
softwares designed for engineers:
LabVIEW.
LabVIEW stands for Laboratory Virtual
Instrument Engineering Workbench, de-signed
by National Instruments also known
as “NI”.
THE BEGINNING
All begun in February 2013, when the
District Manager at NI Arabia Mr. Ralph
Saab came to our school and gave a pre-sentation
about LabVIEW. He made some
demonstrations about LabVIEW capabili-ties,
then he expressed to select a LabVIEW
Student Ambassador “LVSA” of our School,
as a leading engineering school in Tunisia, to
extend the student ambassadors community
that already exists in many countries and in
different universities: Berkley, MIT and many
other universities all over the world.
I got interested about Ralph’s proposition
and submitted to become a LVSA. After a
technical interview with the Marketing
Manager at NI Arabia, Ms. Nancy Dib, I was
chosen to be the LVSA of NI.
Officially I became LVSA when I suc-ceeded
to get the CLAD (Certified Labview
Associalte developer) certificate, after NI has
covered all the expenses for me to prepare and
pass the exam.
WORKSHOPS COVERED TOPICS
I cover during the training all core1 and core2
topics that make the fellow members be able
to pass the CLAD exam.
During workshops sessions we not only
practice programming aspect of LabVIEW
but also I present, at the end of every work-shop,
applications of what we can perform
using the learned materials with LabVIEW.
CLAD PREPARATION
In order to prepare student to pass the CLAD
exam, I present at the end of every workshop
a variety of review exercises and CLAD sam-ples
according to the tackled topics, then we
try to solve together exercises and discuss
all the issues.
EPT MAG
MAGAZINE D E L'ÉCOLE
GET CERTIFIED
After the training completion, NI provides
free CLAD test attempts to those who attend-ed
all workshops sessions and recommended
by the LVSA, so they can be after being certi-fied,
the next LVSA in TPS.
WHO’S THE NEXT LVSA ?!!
In order to ensure continuity, the next LVSA
is selected from the succeeded students, ac-cording
to their scores in the CLAD exam and
also after getting confirmation from National
Instrument Arabia.
Benefits of Attending LabVIEW Student
Ambassador Workshops
Diversify Your Skill Set
Learn the skills to program in LabVIEW in seven to 10 weeks
Be Trained by the Best
Study with a peer who’s certified in LabVIEW
Achieve LabVIEW Certification
Earn your CLAD designation
Enhance Your Design Projects
From Formula One cars to senior design to advanced research, develop
the skills needed to complete your project fast
Expand Your Network
Connect with a community of students, faculty, and professionals who
use LabVIEW regularly
Anis TROUDI
Élève-ingénieur à l'École
Polytechnique de Tunisie
Promotion 2014
4 Janvier 2014 | N°18 | EPT-MAG
7. Boost Your Resume
Add LabVIEW experience, projects, and certification to your resume
Access Learning Materials
Gain access to exercises, projects, slides, videos, and other learning mate-rials
reserved exclusively for attendees of LabVIEW Student Ambassador
workshops
LabVIEW Stories
EPT MAG
MAGAZINE D E L'ÉCOLE
POLYTECHNIQUE DE TUNISIE
LabVIEW
LabVIEW is a graphical programming
platform that helps engineers scale from
design to test and from small to large
systems.
It offers unprecedented hardware in-tegration
to rapidly design and deploy
measurement and control systems..
LabVIEW provides tools to solve to-day’s
problems and the capacity for fu-ture
innovation faster and more effec-tively.
Brief History
1984: LabVIEW project start up
1986: LabVIEW 1.0 (for Macintosh)
1990: LabVIEW 2.0 (for Macintosh)
1993: LabVIEW 3.0 multiplateform ver-sion
1999: LabVIEW RT (Real Time)
2003: LabVIEW FPGA module
2005: LabVIEW 8.0 (DSP and Embedded
System modules)
2006: LabVIEW 8.2 (20 Years Edition)
2007: LabVIEW 8.5 (Multicore module)
2009: LabVIEW 2009 (WSN and Real Time
Math modules)
2012: LabVIEW 2012 (3D Stereo Vision)
National Instruments
Since 1976, National Instruments has
equipped engineers and scientists with
tools that accelerate productivity, in-novation
and discovery. NI’s graphical
system design approach to engineer-ing
provides an integrated software and
hardware platform that speeds the devel-opment
of any system needing measure-ment
and control. The company’s long-term
vision and focus on improving so-ciety
through its technology supports
the success of its customers, employees,
suppliers and shareholders.
CERN Uses NI LabVIEW Software
and PXI Hardware to Control
World’s Largest Particle Accelerator:
“We selected the LabVIEW and PXI solu-tion
for the deployment platform due to the
small size, ruggedness, and cost savings over
the traditional VME and programmable
logic controller-based model.”
- Roberto Losito, CERN
The Challenge:
Measuring and controlling, in real time,
the position of bulk components to absorb
energetic particles out of the nominal beam
core with high reliability and accuracy at the
world’s most powerful particle accelerator.
The Solution:
Using LabVIEW, the LabVIEW Real-Time
Module, the LabVIEW FPGA Module, and
NI SoftMotion software with NI R Series
reconfigurable I/O hardware for PXI to de-velop
an FPGA-based motion control sys-tem
capable of intercepting misguided or
unstable particle beams.
▲ Superconducting magnets are
used to control the trajectory
of the beams, which contain
enough energy to melt 500 kg
of copper.
Siemens Wind Power Develops a
Simulator for Wind Turbine Control
System Software Testing:
“LabVIEW graphical system design al-lows
us to design modular software that
can be easily scaled to meet the growing
requirements of rapidly evolving wind en-ergy
technology.”
- Samir Bico, Siemens Wind Power A/S
The Challenge:
Improving the automated testing of fre-quent
software releases of Siemens wind
turbine control systems as well as testing
and verifying the wind turbine control sys-tem
components in the development phase.
The Solution:
Creating a new real-time test system for
hardware-in-the-loop (HIL) testing of the
embedded control software releases of
Siemens wind turbine control systems us-ing
NI TestStand, the LabVIEW Real-Time
and LabVIEW FPGA modules, and the NI
PXI platform.
▲ Offshore wind farm Lillgrund in the Øresund
between Malmö and Copenhagen
5 Janvier 2014 | N°18 | EPT-MAG
8. EPT MAG
MAGAZINE D E L'ÉCOLE
AMCHAM TPS JUNIOR CHAPTER OPENING POLYTECHNIQUE DE TUNISIE
BEFORE writing about the opening
day of this promising chapter, it
is crucial to explain to the read-ers
what does the Amcham incorporate.
The Amcham Tunisia, or the American
Chamber of Commerce in Tunisia more
precisely, is a non-governmental organi-zation
operating in Tunisia since 1989. It a
founding member of the MENA Amcham
Council, which groups the chambers of
commerce in the Middle East and North
Africa as well. The priority aim of this
NGO is to promote business and com-merce
exchange between Tunisians and
Americans.
The Amcham Tunisia Board members
took the initiative to launch a first junior
chapter in Tunis Business School in 2012.
The main objective behind creating such
a chapter is to prepare students to em-brace
their roles as future leaders. Since
students at Tunisia Polytechnic School be-lieve
in competition, a healthy one, they
have worked hard to prove to the national
board their endowment to launch and lead
their own junior chapter. A chapter, with-in
which they can bestow their entrepre-neurial
skills, sharpen their decision-mak-ing
process and enhance their innovation
spirit. Therefore, on June 2013, the Tunisia
Polytechnic School and the Amcham
Tunisia signed a Memorandum of under-standing.
On the beginning of the new
school year, elections were held to promote
7 students as the TPS junior chapter board
members. The president is a young 2nd
year student, Dejla Neffati, who leads me to
expect a successful term. The whole team,
actually, holds out hopes of a thriving year.
To proceed toward the TPS junior chap-ter
opening day, the event has occurred at
Tunisia Polytechnic School, on November
29th, 2013, in order to prompt students to
enroll to the chap-ter.
Well, the least I
can say about it, is
that it was a huge
success. The event
gathered students,
board members,
Mrs Bouchamaoui,
the president of
Amcham Tunisia
and general manag-ers
of numerous companies (most of them
are multinationals) to deliver speeches to
pitch the chapter. At the end, the local
board members presented their plan for
the term. I was speechless! It was such a
well elaborated and auspicious program.
They have succeeded to astonish the guests.
Personally, I was stunned. They plan to or-ganize
a TEDx university event in which
international guests will take the floor
and spark the audience with their person-al
experiences, a summer school where
they’ll invite our students along with their
American peers to discuss and debate glob-al
matters, conferences, seminars, work-shops
and other activities. After the brief-ings,
the students rushed in huge numbers
to the enrollment box at the school hall to
fill in the forms and pay their contribu-tions.
Who can blame them? I have high
expectations for the TPS junior chapter. I
am confident that our students are over
achievers and capable of amazing us with
their innovative ideas and plans. I wish
them luck, even though I am sure they
won’t need it!
Sami DABBEGH
Élève-ingénieur à l'École
Polytechnique de Tunisie
Promotion 2014
WELCOME
TO TPS
Mme Bouchameoui ,
President of Amcham
Tunisia
Mr Joseph Gai,
commercial officer at the
embassy of the united states
of america
Mr Salah HANNACHI,
Former Ambassador of Tunisia
in Japan
Presentation of TPS Junior Chapter
6 Janvier 2014 | N°18 | EPT-MAG
9. EPT MAG
MAGAZINE D E L'ÉCOLE
POLYTECHNIQUE DE TUNISIE
soyez entrepreneurs de vous-mêmes
Envie de passer au concret ?
Améliorer les vies et façon-ner
un monde meilleur et
durable ?
L’enactus àl’écolevateplongerdanslavieréelle!
Au sein d’une équipe ambitieuse et dans une
ambiance dynamique et conviviale, tu vivras
une expérience unique. Passer de l’envie à
l’idée, de l’idée au projet, du projet à l’action
c’est le moment pour mettre en valeur tes
compétences cachées.
L’esprit entrepreneur
Tu te sens l’âme d’un manager, tu aimes négo-cier
ou tu te vois traiter d’égal à égal avec les
plus fameux startupiens ? C’est l’occasion de
devenir chef de projet ! Ce poste t’apporte
une expérience fortement valorisante et t’in-itie
aux pratiques du monde de l’entreprise.
Non seulement cela, mais tu découvriras
aussi, à travers le regard croisé d’experts, d’en-trepreneurs
et d’entreprises un panorama des
grands défis de société et des solutions qui y
sont apportées...
Tes compétences valorisées
Tu as des compétences et tu veux les rent-abiliser
? Eh bain ton engagement avec
L’ENACTUS-EPT t’offre cette opportunité.
A travers cette expérience, tu développes
tes qualités et tes compétences humaines,
managériales et entrepreneuriales qui feront
de toi le leader responsable de demain. Tu
peux également tester en équipe, chaque
jeudi, des techniques de créativité pour dével-opper
des idées de projets. Une fois ce derni-er
est choisi, son étude sera approfondie et
consolidée en business model. Cette phase,
déjà, t’apprendras les pas nécessaires à suivre
pour réaliser un projet réussi qui se mette
en oeuvre et capture de la valeur.
Une compétition d’une en-vergure
internationale
Implantée dans 39 pays, Enactus rassemble
plus de 62 000 étudiants et pas moins de 1 600
universités et grandes écoles dans le monde.
C’est le programme estudiantin international
par excellence.
La compétition internationale est une occa-sion
qui vous permet de vous positionner par
rapport à des équipes d’un autre calibre et
d’un autre niveau, de découvrir leurs capacités
et leurs moyens de travailler et d’opérer. C’est
une opportunité pour l’étudiant de booster
son esprit compétitif, de se faire remarquer
devant un jury de très grande qualité.
Sur le plan personnel, l’expérience Enactus
vous garantit un enrichissement sur tous les
niveaux ; vous découvrez d’autres pays, des
équipes de toutes les nationalités et de toutes
les couleurs, vous côtoyez des gens de dif-férents
statuts ; étudiants, journalistes et des
leaders du monde académique et économique
Mais pour y arriver, aussi faut-il passer par
une étape d’une échelle moins important mais
pas moins cruciale pour les participants. Un
évènement national où 1500 étudiants issus
de 50 universitaires de toutes les régions de
la Tunisie compétitionnent pour le titre du
champion de la Tunisie.
en•act•us
Une communauté qui rassem-ble
des étudients, des dirigeants
universitaires ainsi que des
commerciaux engagés à utilis-er
la puissance de l’action entre-preneuriale
afin de transformer
des vies et façonner un monde
meilleur et plus durable.
entrepreneurial : ayant la
perspective de voir une oppor-tunité
et le talent pour en créer
de la valeur.
action : la volonté de faire
quelque chose et l’engagement
de voir à travers, même si le ré-sultat
n’est pas garanti.
us : un groupe de personnes
qui se voient reliées d’une cer-taine
façon importante, indivi-dus
qui font partie d’un ensem-ble
plus vaste.
Maissa SGHAIER
Élève-ingénieur à l'École
Polytechnique de Tunisie
Promotion 2016
Farah AYADI
Élève-ingénieur à l'École
Polytechnique de Tunisie
Promotion 2015
Janvier 2014 | N°18 | EPT-MAG
10. Ept
Clubs
I still remember the first time that I
heard about a 3D modelling software,
it was back when I was in high school
and the software was called “FormZ”. I got
that software a few months later and started
modelling some basic shapes: walls, chairs
& tables. A few years later, I found myself
the president of the TPS 3D club. The
club was the first to teach 3D design
in Tunisia Polytechnic School and one
of its first achievements was the 3D
virtual tour of the school, which was
an impressive project. Last year we
learned the basics of 3D modelling
using 3DS Max, but this year I
decided to switch to blender
and this for many reasons. First,
it’s an open source software
which means that we can use
it and even customize it for
free. Also, there’s a large community
that uses blender as their favorite modelling
software and this helps a lot when looking
for tutorials to learn a new feature. And
most of all, for its ease of use especially for
students with no previous experience with
3D design. The club sessions are held every
Tuesday in our school and each week we
try to learn a new feature about 3D design:
modelling, texturing, camera tracking and
other features. Since last year, the club has
introduced game development to its activities
and one of the first games was an FPS game
played in the school map. To create games, we
EPT MAG
MAGAZINE D E L'ÉCOLE
POLYTECHNIQUE DE TUNISIE
Il est communément admis que le terme
robotique devient de plus en plus présent
même dans notre vie quotidienne. Etant
dans le domaine de l’industrie, de la médecine
ou autre, le besoin en robot devient de plus
en plus incontestable. Un besoin qui a fait
raviver la passion des élèves de
l’Ecole Polytechnique de Tunisie,
de suivre de près l’enchainement
des découvertes de la robotique.
RoboCEPT a pour but de faire le
lien entre les connaissances théoriques
et pratiques. De plus, on réalise au
sein de notre club de divers projets
qui touchent de multiples disciplines
tel que la mécanique, le traitement
d’image, l’électronique, les systèmes
embraqués… On participe chaque année
aux plusieurs évènements et compétitions.
Au cours de cette année, on a eu le premier
prix du concours « robot démineur » de
RoboComp’2013 et on se prépare aux autres
compétitions. On vise à participer à des
projets des entreprises au sein de notre club et
à assister aux grands forums internationaux.
Nidhal Akrout .
Promo 2012-2015
3D CLUB EPT
RoboCEPT
use a game engine software called Unity3D
that offers the possibility to add scripts that
add interactions and player control to the
scene. To conclude, I think that 3D modelling
will someday be open to everyone especially
with the invention of 3D printing that will
allow anyone to transform their ideas to real
objects.
Mohtedi Ben Fredj
Promo 2012-2015
Premier prix du concours « robot démineur »
dans RoboComp’2013
8 Janvier 2014 | N°18 | EPT-MAG
11. EPT MAG
MAGAZINE D E L'ÉCOLE
POLYTECHNIQUE DE TUNISIE
Pour ce faire, des séances de formation,
menées par les membres eux mêmes, sont
organisées afin d’apprendre à manipuler
les instruments d’observation. En effet, le
club dispose d’un télescope professionnel
d’une haute résolution. À l’aide de ce téle-scope,
muni d’un appareil photo numé-rique,
le club est parvenu à construire une
large bibliothèque d’images que ce soit
d’étoiles, de planètes ou de constellations
qu’on peut consulter sur la page officielle
du club sur Facebook « facebook.com/
TPSAstro» .
Grace à la formation scientifique qu’ils
reçoivent, les membres se sont très rapi-dement
intéressés à l’astrophysique. Ainsi,
parallèlement à l’activité d’observation
prévue chaque semaine, un membre se
charge de réaliser un exposé relatif au do-maine
de l’astrophysique, ce qui sous-en-tend
tout le travail de recherche, de docu-mentation
et de présentation. Et après
chaque exposé, les membres se réunissent
pour discuter le sujet évoqué et appro-fondir
ainsi leurs connaissances. Parmi
les sujets traités dernièrement nous citons
la matière noire, la relativité restreinte et
générale toute en les appliquant dans la
théorie des trous noirs.
Zied Ben Hammouda
Promo 2012-2015
The computer and free software club
at Tunisia Polytechnic School also
known as “InfoCept” aims to make
the engineering students in TPS aware and
up-to-date with the ongoing technologies
of development whether it’s web or software
development. We generally have one session
per week in which we try to share knowledge
about a specific subject for instance we’ve
tackled HTML5, CSS3 and JavaScript so
far and we plan to move onto software
development using Java Standard and
Enterprise Edition. As for the last trimester
this year we are going to focus on android
development. In addition to its educative
aspect, InfoCept encourages students to
make use of their knowledge and participate
in contests and challenges to embitter the self-confidence
and to know how to situate one’s
self in this continuously-developing world. In
fact, one of the most important competitions
in which we participated is the ACM TCPC
(Association of Computer Machinery Tunisia
Collegiate Programming Contest) which is
the most known programming challenge
around the world, sponsored by IBM. Two
teams from TPS participated this year and
we had one team qualified to the ACM Arab
Collegiate Programming Contest in Egypt.
Members of the
two teams who
participated in the
ACM TCPC
InfoCEPT
Astro’EPT
Bien que l’astronomie ne soit pas
une discipline d’un grand intérêt
dans le cursus professionnel des
élèves ingénieurs, les polytechniciens y at-tachent
beaucoup d’importance, En effet,
le club ASTRO’EPT a été créé en 2002 par
Marwen SANDID et continue aujourd’hui
ses activités pour sa douzième année.
Depuis, le club n’a pas cessé d’évoluer et ce
en diversifiant ses champs de recherche.
En effet, il s’intéresse non seulement à
l’astronomie mais aussi à l’astrophysique.
Ghaieth ZOUAGHI
Promo 2012-2015
9 Janvier 2014 | N°18 | EPT-MAG
12. Engineers are inventors, designers
and sometimes managers. No
matter what the field is, these
people are supposed to communicate
their ideas and explain their points
of view. Knowing that English is
the language of technology and
international business, TPS students
accord an important consideration to this
language. TPS English Club offers the
opportunity for students to assess their
capabilities and encourages them to acquire
as many skills as possible.
By this report, we will explore the different
activities of the club and the different ideas to
work on in the coming sessions. As a mutual
convention, TPS English Club devotes the
major part for a presentation of an open-choice
topic followed by a debate. The
selected student should announce the topic
he had chosen in advance by a poster to be
sticked as an ad for the next session. This
is an important activity for the performer
as well as for the attendees, as it allows the
former to get used to presenting in front of
an audience, and it provides the opportunity
for other students to practice speaking and
to exchange ideas along the process of
debating. After several verbal surveys about
people’s expectations from the English Club,
the feedback showed an important need
for the speaking activities. Thus, we made
some changes in the Club’s plan. Hence,
every session begins with a fifteen-minute
presentation followed by a short debate. Then
we deal with a vocabulary activity. Vocabulary
is a very crucial for speaking as well as
writing. In fact, one sometimes faces many
problems in finding adequate words to use.
Repetition also really matters! To avoid such
problems, we should expand our lingo. This is
not difficult at all, and it can be done in many
different ways! Every new word encountered
in the session is written down on the board
and people try to find as many related words
as possible: synonyms, antonyms, idiomatic
expression, related quotes etc…
Games also can be a very efficient vocabulary
EPT MAG
MAGAZINE D E L'ÉCOLE
POLYTECHNIQUE DE TUNISIE
Expanding your knowledge,
understanding complicated
phenomena and combining different
sciences from geology to economics passing
by thermodynamics and computational
simulations are all available within PETRO-EPT,
the petroleum club in TPS.
Created in 2007 by a TPS student: Mehdi
SELLAMI, this club has continued every
year to introduce students to oil and gas
industry by organizing thematic sessions
throughout the year according to the
prearranged scheme. The yearly planning is
rich, varied and covers the essential themes
related to oil like petroleum
geology, petro physics, drilling,
refining and even some aspects
of the oil economy. Therefore,
during the club sessions,
students have the opportunity
to make presentations, learn
new concepts, and ask questions
and also to benefit from the TPS
former students experiences
who work in various fields like reservoir
engineering, production, drilling…
Actually, former students of our school are
always our guests, they share with us their
experiences everyone in this field, and are
always ready to answer our questions and
provide us with special training sessions to
enhance students’ skills and prepare them
to professional life.
Yosra Ben Taher
Promo 2012-2015
TPS English Club
PetroEPT
booster. For instance, “Anagram” is a game in
which we give a sequence of random letters
and the goal is to form the longest words
possible. Of course, every new word is defined
by its synonyms and antonyms. “Password”
is another game in which two contestants
face each other; one is given a list of secret
words in sequence and for each word, he must
give clue words for his partner to make him
guess the secret words. Therefore, contestants
should dig in their cerebral dictionary to give
the appropriate words to make the guess faster
and easier. Next, we try to learn new tips for
presentations. It could be about speaking tips
too. For example, in the earlier sessions, a big
part was dedicated for phonetic transcription
and IPA symbols. Such activity allows us to
know how to spell words in the right way in
both American and British English.
Last but not least, we perform one “Pecha
Kucha” presentation which is a Japanese
style of presenting. The concept is
based on a set of 20 slides, each
one takes only 20 seconds. These
slides only contain pictures and
normally, the performer can only
know its topic. The point is, how
to improvise in front of new slides
and how to manage to describe them clearly
and to successfully link between them in the
real time. Surely, this requires a great deal
of concentration, but it helps performers to
forge their vocal abilities and to get used to
public speaking.There are many other ideas,
soon to be realized in the TPS English Club
.For example, how to conceive well-organized
slides and how to animate a live radio station.
In addition, we intend to invite native
speakers, because we believe that hearing a
native speaker will help us pronounce English
correctly. Finally, we intend to build a play
scenario and to perform a scene in
which we mix language skills with
fun and entertainment.
At the end, we are proud of having
in the TPS English Club all kinds of
students, from apprentices to geniuses,
giving all its best to motivate members
and newcomers and welcoming every
new initiative and all innovative ideas.
Mahmoud Masmoudi
Promo 2012-2015
10 Janvier 2014 | N°18 | EPT-MAG
13. EPT MAG
MAGAZINE D E L'ÉCOLE
EPTIENS POLYGLOTTES POLYTECHNIQUE DE TUNISIE
Dans notre monde actuel, la maîtrise de deux ou trois langues étrangères, en plus de la langue maternelle, est devenue incon-tournable.
Toutefois, les élèves tunisiens souffrent énormément de lacunes linguistiques et parfois arrivent à la faculté avec
un niveau lamentable, sachant à peine les bases de l’anglais.
Oumaima MAZIGH
Élève-ingénieur à l'École
Polytechnique de Tunisie
Promotion 2015
L’Ecole Polytechnique de Tunisie, qui
accueille les meilleurs éléments ayant
réussi au concours national à l’entrée
des écoles d’ingénieurs, inclut dans son cursus
des activités visant à perfectionner la maîtrise
que ce soit du français ou de l’anglais. C’est
donc dans cette optique que ses élèves béné-ficient,
durant leurs trois années d’études, de
cours de langues chaque semaine. De plus,
le cursus comprend un module séminaire et
exposé, durant lequel des personnalités sont
invitées pour donner une conférence dans la
langue de leur choix. Les élèves doivent en-suite
rapporter ce qui a été dit sous forme de
compte rendu. En outre, deux semaines lin-guistiques
sont prévues dans le programme
: une en français pour les élèves en première
année et une autre en anglais pour les deux-ièmes
années. Le but de ces semaines est de
consacrer le maximum de temps à la pratique
des langues. Elles incluent aussi des activités
plus ludiques telles que « Le street interview »
qui invite les étudiants à la rencontre de par-faits
inconnus, des interviews des Chefs de
Départements de l’école, des visites de monu-ments
ou encore de la Bourse et de la Banque
Centrale. Ces visites ont pour but de suscit-er
la curiosité, en parallèle au perfectionne-ment
des langues. Il est fort probable de plus,
qu’une entente soit conclue avec l’Amedeast
et le British Council, et que des formations
À la BVMT
soient tenues sur l’enseignement de l’anglais
d’affaire par exemple.
Récemment, l’école a signé un accord avec le
DAAD (Office allemand d’échanges univer-sitaires).
Afin de faciliter l’accès à l’Allemagne
en vue d’effectuer un master par exemple, cet
office propose d’inclure des cours d’allemand,
sous forme d’option. Les étudiants pourront
alors reprendre leurs bases précédemment
acquises lors de leurs études secondaires.
Les deux voyages d’études financés par l’école,
un premier au travers de la Tunisie pour les
élèves en première année et un second à
l’étranger pour ceux de deuxième année, vi-ennent
renforcer le côté pratique des langues.
En effet, les visites d’entreprises lors du pre-mier
voyage se font intégralement en français
et durant le deuxième, c’est l’anglais qui est
de mise.
Dernier point, tout au long de leur formation,
les étudiants sont amenés à préparer des ex-posés
et à les présenter devant un jury, tels que
les soutenances des divers stages (ouvrier, in-génieur
et PFE), des projets à choix libres, des
projets dans des matières bien spécifiques,…
C’est donc ainsi, que l’Ecole Polytechnique
de Tunisie concentre tous ses efforts dans
l’amélioration des compétences linguis-tiques
de ses éléments, ceci dans l’intention
de former des ingénieurs polytechniciens ir-réprochables,
du moins sur ce plan !
Au musée de la monnaie
Radio de l'École Polytechnique de
Tunisie
11 Janvier 2014 | N°18 | EPT-MAG
14. EPT MAG
MAGAZINE D E L'ÉCOLE
BEST GRADUATION PROJECTS OF 2013 AT POLYTECHNIQUE DE TUNISIE
TUNISIA POLYTECHNIC SCHOOL
Simulation of a pari-mutuel option market : the case of HuRLOs
An important challenge facing residents of many of the
world’s coastal regions is how to deal with the risk
of property losses due to storms and hurricanes. While
storms have been omnipresent threats in such areas for
long years, the rapid growth of coastal populations and
wealth has helped to emphasize their financial impact.
One of the most important consequences of these growing
losses has been an increase in the cost and a
reduction in the efficiency of traditional insur-ance
in these regions. Added to that, for a con-ventional
weather derivative, the insurer needs
to find an interested counterparty, i.e., someone to take the opposite
side of a contract. So, to insure that this kind of market, having a bi-lateral
structure, and which is used to hedge against weather risk to
work in a good way, there must be approximately the same numbers
of individuals who will be affected by the occurrence of an event and
its absence. Hurricane risk does not fit this model well.
For all these reasons and to back up the traditional insurance mar-ket,
new financial instruments called Insurance Linked Securities
appeared in the 90s namely catastrophe options and bonds, and in-dustry
loss warranties... One of these new instruments is the HuRLO
(Hurricane Risk Landfall Option). These options are used to hedge
against hurricane landfall. However, it seems that the market for
HuRLOs is not taking off.
The present work aims to simulate the Hurlos market in order to
describe, understand and analyze its functioning which allows us to
explain the lack of interest of insurers in this product, we also focus
on the impact of the players’ investment strategies on their expected
utility. To do so, we elaborated a simulation model which operates
in similar way of the HuRLO market. In this model, a hurricane sea-son
is simulated by a Poisson process which intensity is based on
meteorological studies. Every day during this season, insurers have
the opportunity to buy options in all counties and in different series.
These players supposed to be myopic and risk-averse, only carry out
transactions that increase their utility, but of all the options that cor-respond
to this criterion, the choice of the option purchased depends
on the investment strategy of the insurer. After each transaction, the
market parameters are adjusted : market probability, option prices,
mutual reserve, bonus ... The results show that the HuRLOs market
does not take off because of the principle on which the product is built
and that the players’ investment strategies and the manner in which
orders are placed have a major impact on the insurers’ expected utility.
Also, this work has been used for the submission of a scientific article.
Sahar GUESMI
Option: EGES
Study of 4D X-ray micro tomography imaging for oil and gas industry
In order to ensure a good exploitation of an oil and/or gas reservoir,
a good knowledge of the petrophysical properties of the reservoir
rock and their impact on the efficiency of different recovery tech-niques
should be developed. In the laboratory, experimentation on
cores is the most adopted mean to provide this kind of understand-ing.
Nevertheless, to develop conclusions on what can influence oil
and gas microscopic recovery rates, the option of conventional (and
large) cores experiments is not always the most convenient: a new
technology, a combination of microscopic petrophysics via x-ray
micro-CT scanners and digital image processing, can now offer the
possibility to reach a higher level of understanding. For example, a
high resolution 3D image of residual oil and water within a rock plug
(after oil injection, aging and waterflood) can help petrophysicists
and reservoir engineers to derive interesting conclusions related to
what could happen during secondary recovery inside an oil reservoir.
For this to be achieved, the rock plug has to be imaged, using X-ray
micro tomography, before (in dry state) and after fluids injection (in
“wet” state). Then, the two produced 3D images need to be “registered
The aim of this work is to develop a technique to register such 3D
images, and more specifically the first taken before fluids injection
(“dry”) and one after (“wet”).
In this work:
•First of all 3D micro-CT images acquired at Australian
National University (ANU)
were studied in order to explore the main character-istics
of the datasets.
•Secondly, a good understanding of the different
issues in image registration for 3D micro-CT
tomography was developed.
•Then, an in-house tool (SISMAGE™) was uti-lized
as a development platform to develop an image registration
methodology capable of addressing those issues.
•Finally the results were compared to those of another registration
test (conducted at Australian National University, ANU).
From a visual point of view, it was found that the quality of the im-age
registration work performed in this internship is comparable to
that from established softwares (such as ANU’s): furthermore, it was
found that results can be obtained within an acceptable computation-al
time (6 hours to register two 3D images of 20 Gb). Nevertheless
future work should better address the issue of quantifying (possibly
from a numerical point of view) the quality of the registration pro-cess,
and according to the result, possibly improving the algorithms
developed in this internship.
Chahir JERBI
Option: MEST
12 Janvier 2014 | N°18 | EPT-MAG
15. EPT MAG
MAGAZINE D E L'ÉCOLE
BEST GRADUATION PROJECTS OF 2013 AT POLYTECHNIQUE DE TUNISIE
TUNISIA POLYTECHNIC SCHOOL
During my graduation project internship performed at
King Abdullah University of Science and Technology
(KAUST), I worked with the team of professor Slim
Alouini on a project dealing with wireless sensor net-works.
These new challenging kind of wireless net-works
do not depend on a central infrastructure but
they make use of the networking ability of the
participants in order to overcome the limits of
the traditional infrastructure-based wireless
networks. Wireless sensor networks appeared
decades ago and have been used for several applications in the en-vironmental
monitoring and even in warfare. But, the recent devel-opment
aiming to make the sensor nodes smaller and more efficient
dates back to 1998 with the Smartdust project and the NASA Sensor
Webs project. Nowadays, the wireless sensor networks are beginning
to be deployed at an accelerated pace in the environmental monitor-ing,
the intelligent buildings and even the passive localization and
tracking applications. In the few coming years, they are expected to
become as important as the Internet. This trend is usually described
as the internet becoming a physical network. However, many chal-lenges
need to be met before this technology becomes fully workable
and reliable. In fact, due to the particular structure of these networks,
we face a lack of central entity for organization: the participants must
organize themselves into a network. The resources are consequently
assigned in a distributed fashion. Besides, the communication range
is limited because of distance, obstacles and energy consumption.
Finally, the wireless networks are characterized with batteries with
limited life span and generally much shorter than the life expectan-cies
of the devices using these batteries. One solution that is being
developed in this field is energy-efficient networking protocols and
optimal power allocation among the network nodes.
We notice then that the rapid advances in mobile and wireless tech-nology
and the emergence of smart devices facilitate the access to a
variety of sources of information without the constraints of location
and time. However, this availability of information does not provide
the assurance of advancement in all areas of mobile and wireless
technology as there are still many uncharted research areas and many
arising challenges such as: the Interoperability allowing the interaction
and the inter-connection between several sensor networks and the
adaptability to different hardware characteristics, software systems,
and application requirements. The reliability of the communication
is also very crucial due to the lack of fixed infrastructure and the
mobility of the nodes which makes it very difficult to perform a re-liable
network operation. Finally, the very important issue of energy
efficiency aims to overcome the limited energy resources whether by
enhancing the life span of the batteries or by the efficient use of energy.
In my project I was concerned with the power management and the
estimation efficiency. My objective was to introduce more realism
on existing distributed estimation schemes in wireless sensor net-works
by developing an optimized discrete power allocation model
and also to enhance the estimation performance by investigating a
model based on the innovation variables which are deduced from
the observations made by the sensors and the inter-node correlation
between the sensor nodes.
Taha BOUCHOUCHA
Option: SISY
Decentralized Estimation in Wireless Sensor Networks
Group picture of promo 2013
13 Janvier 2014 | N°18 | EPT-MAG
16. EPT MAG
MAGAZINE D E L'ÉCOLE
MINES PARIS OU LA FIN DU DÉBUT POLYTECHNIQUE DE TUNISIE
Khouloud GHARBI
Élève-ingénieur à l'École
Polytechnique de Tunisie
Promotion 2014
Etudiante à Mines
ParisTech
Les débuts m’ont toujours été les mo-ments
les plus intéressants. Pour les
positivistes, un début incarne l’espoir
de rendre sa vie -ou du moins son quotidi-en
- un endroit meilleur, tandis que pour les
âmes rêveuses, un nouveau départ est tout
simplement l’inspiration d’une renaissance.
Et pour quelqu’un comme moi, situé quelque
part au milieu, un commencement ne signifie
pas seulement, l’embrasement de nouvelles
expériences – que j’appellerais dans d’autres
contextes aventures- mais également l’élar-gissement
de ma façon de voir le monde.
C’est avec cet enthousiasme porté envers
les commencements, que j’ai accueilli ma
première année à l’École Polytechnique de
Tunisie. Une année certes marquée par des
hauts et des bas, mais au même temps riche de
point de vue relationnel et social. Néanmoins,
on ne peut pas parler des débuts sans arriver
aux fins. Et dans ce contexte bien précis, la
fin n’est autre que la fameuse année de remise
des diplômes. Bientôt terminés les cours mag-istraux,
finis les comptes rendus, et il saura
temps de faire ses adieux. Pour moi, autant je
suis charmée par les nouveaux départs, autant
j’ai horreur des fins pareilles.
Heureusement, ce qui rend les fins plus
agréables, c’est qu’ils sont parfois le tremplin
à un nouveau départ. Et encore une fois, dans
ce contexte bien précis, le nouveau départ
n’était autre que conclure ma troisième an-née
d’études ingénieures à MINES ParisTech.
Cher lecteur, je ne fais pas de marketing. Il
sera donc complètement inutile de te « ven-dre
l’école », de te balancer des chiffres sur
ses réalisations, ou de te présenter des don-nées
-que tu peux facilement accueillir- sur sa
qualité de formation. Mais, voici ma version
de cette expérience.
Inscrite en troisième année du cycle d’in-génieur
civil, et suivant le master joint en
stratégies énergétiques, je me trouve la
plupart de mon temps dans un environne-ment
international. Côtoyer de près d’autres
cultures, tout en dehors de la conception
prête-à-penser que certains font circuler,
permet d’avoir plus de recul sur les aléas de
notre vie et sur nos petits soucis quotidi-ens.
Dans cette même perspective, la locali-sation
de l’école au beau milieu de la ville des
Lumières, nous ouvre l’esprit sur l’activité cul-turelle
intense qui anime le quotidien des pa-risiens
: les cinémas, les théâtres et les musées
aident à rompre en beauté et d’une manière
intéressante avec la monotonie de nos jours.
Outre l’ouverture culturelle, l’éducation s’in-scrit
dans tout un nouvel esprit. A mon ar-rivée
aux MINES, j’ai suivi ce qu’on appelle le «
mois d’option », qui est une période de visites
d’entreprises, de conférences, et d’activités col-lectives.
Ces dernières qui m’étaient les plus
intéressantes, ont pris la forme de jeux d’en-treprises.
C’est une simulation du monde pro-fessionnel,
qui met en concurrence plusieurs
groupes d’élèves. Ces exercices, plus qu’une
initiation au monde professionnel permet-tent
de développer plus de compétences en
termes de communication et de négociation.
Après le mois d’option, la formation prend
son cours normal largement semblable à celui
de l’EPT. Néanmoins, une différence en ap-parence
minime -mais à mes yeux majeure-résidait
dans la liberté qu’avaient les élèves à
assister ou pas aux séances de cours. La plus
grande majorité des élèves vient au cours,
non pas par obligation, mais plutôt par choix,
et les salles de cours deviennent comme par
magie des endroits plus intéressants et beau-coup
plus agréables. Être des « bon-vivants »
n’est pas une simple aspiration idéaliste dans
les têtes MINEURS, c’est plutôt un rituel, une
religion, ou encore un mode de vie. Leur
activité englobe communément la lecture,
l’exercice sportif, la participation aux clubs
et aux associations de l’école.
14 Janvier 2014 | N°18 | EPT-MAG
17. EPT MAG
MAGAZINE D E L'ÉCOLE
NESA SUCCESS STORY POLYTECHNIQUE DE TUNISIE
FROM TUNISIA POLYTECHNIC SCHOOL TO ROCHESTER INSTITUTE OF TECHNOLOGY
AN ENRICHING EXCHANGE PROGRAM
Mohamed Ali AKARI
Élève-ingénieur à l'École
Polytechnique de Tunisie
Promotion 2014
Studying in an American university and
being part of this great community was
one of my career goals that I achieved
through the Near East and South Asia
Undergraduate Exchange Program (NESA
UGRAD). It is a program created and funded
by the US Department of State. I was placed
at Rochester Institute of Technology in New
York and I was engaged in one year of un-dergraduate,
non-degree studies in Finance.
This program came after I finished my second
year at Tunisia Polytechnic School and I had
to come back to finish my last year right after
my exchange program. The idea of postpon-ing
my graduation by one year and then com-ing
back to find that my classmates already
left the school and started working kept me
hesitating. Then, I realized that traveling and
studying abroad is really a valuable experience
that should not be missed.
I spent the first two weeks with other students
participating in the same program and com-ing
from many different countries. During
these days, I learnt a lot from these people
and I realized that discovering new cultures
and customs is very important to build one’s
personality. We can never know who we are
until we immerse ourselves in such a diverse
environment. Every time a group sat together,
each student began to portray cultural charac-teristics
of their respective country and, there
was never a time when a table or a gather-ing
was comprised of only students from the
same country. We became friends and best
friends, trusting each other and respecting
one another.
After this welcoming part, each student was
sent to his university. I found myself living
in an apartment with two Americans and a
Jordanian guy that came with me in this pro-gram.
That was my small family for the rest
of the year and with whom I have lived un-forgettable
moments.
Not only had I started living in a new coun-try
and new environment but also the educa-tional
system is totally different. What I liked
most about the American system is the ability
of students to set their schedule the way they
like from the beginning of the term. In ad-dition,
students take maximum 20 hours per
week which means 4 or 5 courses per quar-ter.
Compared to our French system, it looks
like they have a lot of free time but in reality
they don’t. Professors always give homework
and make their students read their textbooks.
You end up with few courses but by the end
of the quarter you find yourself with a good
background. Moreover, students have more
time to do extra-curricular activities, get part-time
jobs and therefore be able to pay their
own living expenses which makes them feel
more independent. Meanwhile, in the French
system, we study at least 30 hours per week
and we don’t get the chance of enjoying our
student life or even have a part-time job and
earn some money.
Furthermore, participants in this exchange
program engage in local community service
projects and take part in cultural enrichment
activities. Rochester Institute of Technology
is a very big university with a huge number
of clubs providing a variety of extra-curric-ular
activities. I tried to participate in several
ones, discover the city of Rochester and at the
same time do well in classes. I got involved
in some volunteering work such as register-ing
students for the presidential elections last
year or helping in the organization of some
15 Janvier 2014 | N°18 | EPT-MAG
18. EPT MAG
MAGAZINE D E L'ÉCOLE
POLYTECHNIQUE DE TUNISIE
NESA SUCCESS STORY
FROM TUNISIA POLYTECHNIC SCHOOL TO ROCHESTER INSTITUTE OF TECHNOLOGY
AN ENRICHING EXCHANGE PROGRAM
events. It was really great because you get to
know new people, have new friends and feel
that you are an active member in your com-munity.
Besides, I had to allocate time for my
studies, the rhythm was very fast. The load of
the homework and projects was big and be-ing
attentive in class helped me a lot reduce
the time needed to accomplish what I have
to do and therefore benefit from this time to
do other activities.
The NESA UGRAD program was a life‐changing
experience, and it definitely helped
me to be the person I am today. One of the
things I learned from it is to get involved as
much as possible. Being involved is the only
way to learn, practice and share with others.
It teaches you not to be selfish, but to care
about others too.
Studying in such a big prestigious university
like RIT showed me the true meaning of stu-dent
life. Moreover, living in a diverse com-munity
such as America shaped my person-ality.
It helped me become more tolerant and
open‐minded. Being surrounded by other
types of people, learning from their culture,
feeding my soul with new ideas, discovering
new beliefs and new ways of thinking, making
lifetime friendships, improving my English
language and at the same time having finance
classes with the best professors made this ex-perience
more than successful.
Throughout the year, I developed a greater
understanding of where I stand and how I
can create the best image of myself. I soon
discovered that there is so much more in the
world, and where we lived is only a portion of
it. I urge every Tunisian student to travel and
explore other cultures. Scholarships are avail-able,
we just need to look for them and apply!
Mohamed Ali with NESA colleagues
Rochester Institute
of Technology
Rochester Institute of Technology (RIT)
is a private university located within the
town of Henrietta in the Rochester, New
York metropolitan area.
RIT is composed of nine academic col-leges,
including the National Technical
Institute for the Deaf. It is most widely
known for its fine arts, computing, engi-neering,
and imaging science programs;
several fine arts programs routinely rank
in the national “Top 10” according to the
US News & World Report.
For more information, visit the instituste
official website: www.rit.edu
16 Janvier 2014 | N°18 | EPT-MAG
19. EPT MAG
MAGAZINE D E L'ÉCOLE
QUE CACHE LE TAUX DE CROISSANCE DE POLYTECHNIQUE DE TUNISIE
4.3% EN 2012 DE LA TUNISIE ?
Après une récession de 2% en 2011, l’année de la révolution, la Tunisie a affiché un taux de croissance de 4.3% en 2012 compara-ble
au taux de croissance d’avant la révolution qui est en moyenne de 4.4% entre 2005 et 2010. Cela semble indiquer, du moins
à première vue, que la crise économique est derrière, et que l’économie du pays aurait retrouvé toute sa vigueur. Toutefois, ce
taux de croissance global de 2012 cache plusieurs disparités sectorielles. Lorsqu’on regarde de près la croissance par secteur, on se rend
compte que cette croissance est relativement faible et que la majorité des secteurs s’enfoncent dans la crise. Certains secteurs semblent
ne pas être affectés par la crise alors que d’autres semblent fluctuer au bon gré de facteurs extêrnes.
Yaovi Gassesse SILIADIN
Ingénieur de l'École
Polytechnique de Tunisie
Promotion 2011
Economiste consultant
à la Banque Africaine de
Développement,
Etudiant en doctorat
ingénierie financière à
HEC Montréal.
Source des statistiques :
Calculs de l’auteur à partir
des données de l’Institut
National de la Statistique
(INS). Les pertes en
valeurs monétaires sont
en Dinars de 2005. Cela ne
biaise pas notre analyse,
mais la renforce au
contraire. Vu la chute du
dinar, les pertes en Dinars
de 2013 sont plus élevées.
Les poids des secteurs
dans le PIB sont ceux de
2010.
Note :
Les opinions présentées
dans cet article
n’engagent que l’auteur.
Elles n’engagent en
aucun cas les institutions
auxquelles il est affilié.
€€Une reprise timide
Les secteurs qui ont enregistré une forte
croissance en 2012 sont ceux-là même qui
ont subi les pertes les plus importantes en
2011. Ces secteurs représentent 27% du PIB. Il
ne s’agit en fait que d’une reprise timide dans
ces secteurs. Ces secteurs incluent l’ industrie
chimique avec, en 2011, une chute de 39.86%
soit près de 276 MDT, matériaux de construc-tion
céramique et verre avec une baisse de
4.13% soit près de 30 MDT, l’extraction de
pétrole et de gaz naturel avec une chute de
21.77% soit près de 464 MDT, les mines avec
une chute de 53.74% soit près de 144MDT,
bâtiment et génie civil avec une chute de
2.76% soit 65 MDT, services d’hôtellerie et
de restauration avec une baisse de 18.24%
soit 471 MDT, le transport avec une baisse de
13.77% soit près de 592MDT. Ces secteurs
ont connus en 2012, des taux de croissance
de 15.35%, 3.18%, -7.21%, 1.37%, 1.45%,
11.69% et 9.72% respectivement. Ces chif-fres
semblent élevés mais sont, de toute évi-dence,
faibles par rapport aux contractions de
2011. En conséquence, ces secteurs n’ont pas
encore retrouvés leur niveau d’avant la crise.
€€Des secteurs qui s’enfoncent
Le taux de croissance global de 2012 cache
une autre triste réalité. Plusieurs secteurs
clés de l’économie tunisienne connaissent
un sérieux ralentissement. Ces secteurs ne
se sont pas contractés en 2011 mais ont con-nu
un taux de croissance beaucoup plus faible
qu’en 2010. En 2012, ces secteurs se sont
soit enfoncés dans la crise soit ont continué
à tourner au ralenti. Ils représentent 59%
du PIB. Les industries mécaniques et élec-triques
qui ont cru de 25.95% en 2010, n’ont
crû que de 6.57% en 2011 pour connaître
une contraction de 1.51% en 2012. Les in-dustries
agro-alimentaires ont enregistré une
croissance de 5.15% en 2011 et 2.58% en 2012
de moins que les 6.25% réalisés en 2010. Le
secteur de l’entretien et de la réparation s’est
contenté d’une croissance de 1.7% en 2011
et 2.88% en 2012 au lieu de 5.96% en 2010.
Le secteur des postes et télécommunication
a cru de près de 21% en 2011 et en 2012 de
moins qu’en 2010. D’autres secteurs sont dans
la même situation : le commerce, les services
financiers, les services d’administrations pub-liques
et les services domestiques.
€€Des secteurs épargnés
Certains secteurs semblent ne pas être af-fectés
par la crise. Ces secteurs ne représen-tent
que 1% du PIB. Il s’agit du secteur de
l’eau qui a connu une croissance de 0.35% en
2011 et de 4.58% en 2012 par rapport à une
contraction de -1.53% en 2010 et du secteur
de l’électricité et gaz qui a cru de 3.89% en
2011 et de 10.32% en 2012, se relevant d’une
contraction de 7.48% en 2010. Les services
fournis par les organisations associatives af-fichent
des taux de croissances relativement
stables de 4.88% en 2010, 5.5% en 2011 et de
4.61% en 2012.
€€Des secteurs affectés par des
facteurs exogènes
La croissance dans les secteurs de l’agricul-ture,
les industries textiles et le raffinage du
pétrole semblent être déterminée par des fac-teurs
autres que la révolution. Le secteur de
l’agriculture et de la pêche a connu une crois-sance
de 10.33% en 2011, par rapport à une
récession de -0.54% en 2010. Cette croissance
a rechuté à 3.92% en 2012. Les industries tex-tiles,
habillement et cuir ont cru de -2.56% en
2010, 1.2% en 2011 et de -3.84% en 2012. Le
taux de croissance du secteur du raffinage de
pétrole était de -61.72% en 2010, de 283.86%
en 2011 puis de 47.68% en 2012. On voit que
les taux de croissances de ces secteurs fluct-uent
beaucoup. Ceci n’est pas étonnant puis-que
la production agricole dépend du taux
de précipitation, les industries textiles sont
liées à la conjoncture en Europe et le raffinage
du pétrole est tributaire des fluctuations du
marché du pétrole. Ces secteurs représentent
13% du PIB.
€€Relancer les secteurs ralentis
En somme, si l’économie dans l’ensemble
semble se rétablir, la réalité au niveau sectoriel
est tout autre. Les secteurs qui se rétablissent
ne représentent que 27% du PIB. La majorité
des secteurs, représentant près de 59% du PIB,
sont en sérieux ralentissement, de quoi inter-peler
les leaders du pays. Des mesures doivent
être prises pour stopper le ralentissement de
ces secteurs et les relancer. Deux ans après
la révolution, le pays peine à se doter d’une
nouvelle constitution. Il est peut-être temps
que les acteurs politiques tunisiens mettent de
côté leurs intérêts partisans et mettent la pri-orité
sur la croissance économique car un sage
disait « Ventre affamé n’a point d’oreilles ! »
17 Janvier 2014 | N°18 | EPT-MAG
20. EPT MAG
MAGAZINE D E L'ÉCOLE
ZITOUNA TAKAFUL POLYTECHNIQUE DE TUNISIE
Depuis quelques années, les tunisiens ont commencé à découvrir la notion de finance islamique sur le marché local. Après la
création de la banque Zitouna, l’année 2012 a été l’année de la découverte de l’assurance islamique ou Takaful.
Najed KSOURI
Ingénieur de l'École
Polytechnique de Tunisie
Promotion 2007
Senior Manager at
SolvaRisk
Le Takaful est un concept et une vision
de la relation que devraient avoir les
assurés avec leurs assureurs. Au delà de
l’aspect conformité avec la doctrine islamique
(la sharia), les assureurs qui adoptent l’ap-proche
du Takaful jouent la carte marketing
de l’assurance éthique.
En effet, les assureurs sont souvent (à tort ou
à raison) associés par leurs clients à des ar-naqueurs
dont le rôle consiste à vous soutir-er
une prime et ne vous rembourser votre
argent qu’après un long parcours du com-battant.
Certains assurés en arrivent même à
confondre les primes d’assurance et les taxes
de l’état.
Au vu de la doctrine islamique, l’assurance
classique comporte 3 aspects qui sont en con-flit
avec les règles islamiques. Les principaux
aspects interdits sont :
▶▶Le riba (l’intérêt garanti) : les compagnies
placent dans des actifs à taux garantis (com-me
les obligations, les bons du trésor,...) et
proposent des contrats d’assurance vie à
taux garantis ;
▶▶Le maysir (le hasard) : selon le contrat
classique d’assurance, le paiement d’une
prime d’assurance par l’assuré ne lui ga-rantit
pas forcément une prestation de la
part de l’assureur (mais uniquement en cas
de sinistre);
▶▶Le gharar (le flou juridique) : les contrats
l’assurance sont juridiquement des contrats
de vente où les échanges sont conditionnés
par des évènements aléatoires (les sinistres)
et donc non définis explicitement.
Pour éviter ces interdictions, le contrat d’as-surance
est un contrat de don à un fond ap-pelé
fond des participants, dont le solde ex-cédentaire
(déficitaire) est remboursé aux as-surés
(refinancé par les assurés).
L’assureur Takaful est donc un prestataire de
service et non un vendeur de couverture de
risque. Le respect de ces interdictions est as-suré
par un « Sharia Board » qui contrôle la
conformité de ses opérations avec la doctrine
islamique.
Une compagnie Takaful s’apparente finale-ment
à une mutuelle d’assurances qui ne place
pas dans des produits à intérêts et qui possède
un « Sharia Board ».
Dans le monde, les primes des opérateurs
Takaful ont atteint 11 Milliards de dollars en
2012 et font depuis 2007 un taux de crois-sance
entre 16% et 22%. Les principaux pays
où le Takaful a connu un essor important
sont l’Arabie Saoudite, la Malaisie, Les EAU
et l’Indonésie.
Pour ce qui est de la Tunisie, trois opérateurs
Takaful ont vu le jour (Zitouna Takaful, Al
Amana Takaful et Takafulia) pour un marché
qui réalise environ un milliard de dinars de
primes d’assurance, ces compagnies ambi-tionnent
de capter à court terme 10% du
marché des assurés. Un travail énorme reste
toutefois à faire sur l’aspect de l’information
aux assurés tunisiens qui viennent de décou-vrir
ce nouveau concept.
Schéma explicitant le fonctionnement de la compagnie
Zitouna Takaful (extrait de son site web)
18 Janvier 2014 | N°18 | EPT-MAG
21. EPT MAG
MAGAZINE D E L'ÉCOLE
POLYTECHNIQUE DE TUNISIE
À QUOI SERVENT LES MATHS?
A quoi servent les Maths ? Voilà une question qui fait débat. « A rien ! » diront certains… « C’est une gymnastique de l’esprit
» diront d’autres. Cet article ne répond pas à la question. Il ne fait que reporter le point de vue et l’expérience d’un ancien de
l’EPT qui fait des maths tous les jours en pensant à des usines…
Walid BEN ROMDHANE
Ingénieur de l'École
Polytechnique de Tunisie
Promotion 2008
Se demander à quoi servent les Maths
revient à se demander à quoi sert
un outil : à faciliter la résolution de
certains problèmes qui auraient été plus
difficiles à résoudre sans cet outil. Or les
Mathématiques sont des outils incroyable-ment
efficaces pour la résolution des prob-lèmes
ou la modélisation des phénomènes.
Modéliser mathématiquement un phénomène
naturel, économique ou social revient à cher-cher
les outils mathématiques qui le décrivent
le mieux. Pour cela, la bonne connaissance
de ces outils est plus que nécessaire, elle est
obligatoire.
Dans mon poste actuel d’ingénieur, je tra-vaille
sur un projet de mathématiques ap-pliquées
à l’industrie. La première partie du
projet concerne l’analyse des données et des
mesures obtenues à partir du système de con-trôle
d’une usine, la deuxième partie focalise
sur la conception d’indicateurs de perfor-mance
pour les équipements et les unités de
cette usine et la dernière partie vise la détec-tion
des activités anormales et la prévention
d’accidents.
Le premier volet (celui de l’analyse des don-nées)
nécessite, entre autre, d’étudier la ma-trice
de covariance des variables mesurées ou
calculées. Vu le très grand nombre de vari-ables,
mes collègues et moi étions amenés à
diagonaliser cette matrice et ne garder que
les vecteurs propres qui ont les valeurs pro-pres
les plus élevées. C’est ainsi que nous
avons éliminé les variables sans intérêt pour
l’analyse et que nous n’avons gardé que celles
qui sont significatives: c’est l’analyse en com-posantes
principales. Ensuite, nous avons dû
chercher l’impact de certaines variables sur
notre indicateur de performance en leur af-fectant
à ces variables un certain poids dans
la formule de l’indicateur. Ces poids étaient
obtenus en inversant la matrice de covari-ance
et en la multipliant par un autre vecteur.
Mais comme cette matrice est de grande taille,
son inversion n’était pas une chose éviden-te.
Heureusement qu’elle était symétrique et
définie positive, ce qui nous a permis d’utiliser
la méthode du gradient conjugué (qui est très
rapide et très facile à implémenter)!
Ces deux exemples montrent comment des
problèmes complexes d’ingénierie, comme
la conception et l’étude d’indicateurs de per-formance
pour une usine, peuvent se rame-ner
à des problèmes basiques de mathéma-tique
appliquée (recherche de valeurs/vec-teurs
propres, inversion de matrices, etc.).
Cela aurait été facile avec des logiciels comme
E-views, SPSS ou Matlab. Il aurait suffi d’en-trer
les données et de cliquer sur quelques
boutons… Sauf que notre entreprise dével-oppe
son propre outil d’analyse statistique
pour les données industrielles. Notre équipe
est donc amenée à concevoir et à implément-er
elle-même les algorithmes que je viens de
citer mais aussi d’autres comme la méthode
de Newton-Raphson pour la recherche d’un
optimum d’une fonction à plusieurs variables,
ou les régressions polynomiales à degré élevé
pour la prévision de l’état de l’usine dans un
futur proche, etc.
D’autres exemples pourraient être cités dans
d’autres domaines… Que ce soit en ingénierie
financière, en études quantitatives, en génie
civile, en automatique ou en traitement du
signal, un bon ingénieur est celui qui maî-trise
les outils mathématiques qui lui permet-tent
d’aller plus loin dans la compréhension
et l’analyse des phénomènes qu’il rencontre.
Maitriser les logiciels n’est pas suffisant pour
un ingénieur car ce dernier doit connaitre
les limites du logiciel, savoir pourquoi il se
plante lorsqu’il se plante et trouver des solu-tions
lorsque l’interface du logiciel n’offre pas
le bouton qu’il faut... L’ingénieur doit parfois
inventer de nouvelles méthodes, écrire son
propre code, adapter une méthode à un cas
particulier, bref faire preuve d’ingéniosité!
Malheureusement, dans les écoles d’in-génieur,
il est un fait indéniable: les élèves-in-
19 Janvier 2014 | N°18 | EPT-MAG
22. génieurs ne voient pas l’utilité de la plupart
des modules de mathématiques enseignés.
Je ne prétends pas en connaitre les raisons.
Je propose cependant de faire un sondage
auprès des élèves-ingénieurs de l’EPT pour
avoir leur point de vue. On pourrait leur poser
des questions du type : donnez une note entre
0 et 5 pour exprimer votre intérêt pour tels ou
tels modules. Quels modules de maths pen-sez-
vous pouvoir utiliser lorsque vous serez
ingénieur? Quels sont ceux qui, d’après vous,
ne vous serviront à rien? Ensuite, un travail
pédagogique devrait être fait par les profes-seurs
pour montrer aux élèves-ingénieurs
que même les modules qu’ils trouvent peu
intéressants peuvent leur servir dans leur
parcours professionnel quel que soit l’option
qu’ils choisissent.
Un autre point désolant dans la formation
des ingénieurs de l’EPT est que les techniques
mathématiques les plus puissantes – comme
la logique floue et les réseaux de neurones
– ne sont pas enseignées. Et celles qui sont
enseignées ne sont pas retenues parce que
trop abstraite pour quelqu’un qui ne ressent
ni le besoin immédiat de les utiliser ni l’envie
pressante de les comprendre.
Les mathématiques sont une discipline où
les connaissances sont pyramidales. Pour al-ler
vers les sommets et commencer à faire
des choses intéressantes, il est nécessaire de
passer par la base. Parmi ces connaissances de
base, deux sont essentielles: l’algèbre linéaire
(les matrices, les espaces vectoriels …) et le
calcul différentiel (dérivée, intégration, équa-tions
différentielles…)
Ces concepts sont les pierres angulaires des
mathématiques à partir desquelles se constru-isent
des outils puissants, tels ceux de la prob-
EPT MAG
MAGAZINE D E L'ÉCOLE
À QUOI SERVENT LES MATHS? POLYTECHNIQUE DE TUNISIE
abilité, de l’analyse numérique et des systèmes
dynamiques qui interviennent dans de plus
en plus de domaines. Mais la manipulation
de ces outils est assez technique et leur usage
n’est pas facile à enseigner. L’une des solutions
pour intéresser les étudiants serait de combin-er
un enseignement technique avec un ensei-gnement
où l’accès à la beauté de la théorie
est plus aisé tout en donnant son importance
à l’aspect pratique, c’est-à-dire à l’application
des connaissances sur des cas concrets.
Ce que je peux conseiller aux
élèves-ingénieurs de l’EPT c’est
d’être patients, de comprendre le
fond des théories et des techniques
et de s’exercer. La patience est néces-saire
parce que, comme j’ai dit au
début de cet article, les mathéma-tiques
sont une discipline où les
connaissances sont pyramidales.
Comprendre le fond des théories,
des techniques et des algorithmes
est obligatoire pour savoir comment
les utiliser : insistez auprès des profs
pour qu’ils vous expliquent l’inter-prétation
de chaque équation et ce
qu’il y a derrière. Ne laissez pas pass-er
un détail sans lui associer une im-age
ou une figure qui vous aide à le
retenir... Enfin, l’exercice est ce qui
permet à la connaissance de persist-er
dans la mémoire. Je sais par ex-périence
qu’on ne peut dire qu’on a
vraiment compris une technique ou
un algorithme que si on est capable
de le coder soi-même, de préférence
de mémoire et sans suivre un pseu-do-
algorithme écrit sur une fiche
de TP…
La trigonométrie
20 Janvier 2014 | N°18 | EPT-MAG
23. EPT MAG
MAGAZINE D E L'ÉCOLE
POLYTECHNIQUE DE TUNISIE APHORISME SUR LA VIE...
Hazem KRICHENE.
Ingénieur de l'École
Polytechnique de Tunisie
à la BIAT
Promotion 2007
Lorsque je me perds dans les futilités
de la vie, c’est la musique qui me tient
la main, pour m’emmener vers le ciel
où je pourrais danser avec les dieux, les an-ges
et les diables. Quelle méchanceté, quelle
bonté, quel malheur et quelle joie m’appor-tent
la musique. Est ce la tristesse de la joie
de vivre? Ou est ce la grandeur de mon âme
qui cherche les profondeurs pour monter à la
création des dieux, à leur danse folle, ivre par
le poison diabolique et par la bonté angélique?
C’est la musique emportée dans le vent du
sud qui m’a permis de faire la connaissance
des dieux. Ils étaient fous, créateurs et amou-reux:
ils étaient poètes! Mais qui a écouté avec
moi la mélodie du nord, celle qui m’a parlé
d’un dieu mort par la sagesse des hommes?
C’est cette mélodie qui m’a appris la fuite vers
les oasis déserts du sud, où les humains craig-nent
la solitude et les vents du sud, car ils
préfèrent la douceur du nord! Et c’est là que
j’ai pu apprendre la vie.
Mes amis, la vie n’est qu’une découverte, une
simple découverte. Un voyage dans le temps,
dans l’espace ou encore dans l’éternel espoir
de triomphe parmi les grands rêveurs. La vie
est l’art de penser, de respirer, de voyager, de
créer ou tout court de rêver. Qui parmi vous
a essayé de vivre en rêvant? Est-ce une malé-diction
d’être un grand rêveur? D’être un voya-geur
parmi les humains, de les regarder pour
ne rien dire, pour passer inaperçu en gardant
ses pensées les plus intimes à la nature qui sait
lui parler et l’écouter.
Voyager, c’est le grand mystère de la vie.
Voyager c’est lire dans l’histoire, c’est décou-vrir
ce que la vie a fait pour pouvoir arriver à
nous, c’est s’arrêter sur les guerres et les crimes
qu’a vécus l’humanité pour qu’elle puisse aujo-urd’hui
vivre en paix. Voyager, c’est ce silence
qu’on garde dans notre esprit pour pouvoir
parcourir le futur, pour pouvoir réfléchir et
discuter avec les êtres qui ne savent pas répon-dre.
Ce voyageur a besoin de rouler dans la
nature, dans le désert, dans les grandes villes
ou dans les grands mausolées de l’histoire hu-maine.
Ce voyageur nous fera voir la vie dans
sa beauté artistique, dans sa musique, dans ses
chalets ou encore dans sa nature mystérieuse.
Mais ouvrez bien les oreilles, car je vais vous
parler d’un des voyages les plus mystérieux
dans la vie. Voyager, mes amis, n’est pas
uniquement traverser le monde dans son es-pace.
Voyager c’est commencer par parcourir
son âme dans sa profondeur en quête de son
vrai Moi. C’est ainsi que les dieux danseurs
m’ont appris à être ce chamelier qui voyage
depuis son premier soupir en quête de son
“Moi”, en quête de ce qu’il est en vrai. Ce cha-melier
espère trouver son oasis éternel, dans
lequel il se posera en toute liberté loin des
cactus, des serpents et des tempêtes de sable
qui accompagnent son voyage. Ce chamelier
vit le chagrin avec le sourire comme arme de
combat, et il avance dans le but de parvenir
à son paradis ultime. Mais, est-il aussi cer-tain
qu’il arrivera un jour? La réponse, est
NON... Mais c’est ce qu’il a appris du désert
et des voyages dangereux: Rien n’est acquis!
Tout dans ce voyage est risqué, mais il faut
garder son sourire et son espoir, car s’il les
perde, il perdra son étoile de bonheur qui ne
cesse de l’orienter lorsqu’il perd la solitude
du lourd chemin.
Qui connait parmi vous Christopher
McCandless? Ce jeune Chamelier qui a rêvé
de parcourir la vie dans sa vraie splendeur na-turelle
pour découvrir son vrai Moi, a certes,
vu ses jours s’envoler en l’air, mais il doit savoir
après plus de 20 ans de sa mort que son ex-périence
a écrit de nouvelles lignes en or dans
l’histoire des grands rêveurs de l’univers. Etre
un rêveur et un voyageur c’est un art de vie et
un art de penser. Pour être bref, c’est l’art de
savoir déguster les moments de notre souffle
coupé par la peur de l’inconnu. C’est ce que j’ai
appris de Christopher McCandless. J’aimerai
le rencontrer, lui serrer la main et lui dévoil-er
ma gratitude. Hélas, il fait partie d’un au-tre
monde, celui ce qu’on a appelé, le monde
des morts! Mais il doit savoir, que grâce à
lui j’ai pu voir ce que l’être peut désirer et ce
que l’amour de la nature peut nous donner.
Christopher McCandless est un parmi tant
d’auteurs de cette vie qui m’ont beaucoup ap-pris,
pour vous dire que ma vie a commencé
avant ma naissance, bien avant! Car grâce aux
vécus des autres, j’ai construit le mien.
Mon vécu que j’ai construit et que je suis en
train de construire, n’est qu’une pièce du puz-zle
qui doit exister. Car si on perd une pièce,
la vie ne s’achèvera pas comme prévu. Mais je
crois que nul ne meurt. Il s’agit juste d’un état
transitoire entre la construction de la pièce
du puzzle et sa mise en place. Car juste après
notre vécu, la pièce du puzzle doit être mise
à sa place, et à ce moment là, notre mission
serait bel et bien finie!
Aujourd’hui c’est le Samedi 02/11/2013, et
cette réflexion est propre à chaque moment
vécu par ma vie depuis sa création. Chaque
événement, chaque création et chaque pensée,
ont fait en sorte qu’à ce moment précis je dé-sire
réfléchir ainsi. Mais au moment où ceci
sera lu, mon vécu, qui a permis cet écrit, aurait
déjà passé, car il s’est envolé avec le temps, et
peut être au cours de ce temps je verrais d’au-tres
créations qui me donneraient l’envie de
réfléchir autrement. Finalement, peu importe
sur quoi porte la réflexion, il suffit de réfléchir
continuellement pour faire partie un jour des
grands rêveurs de l’univers et pour que sa
pièce de puzzle soit placée au centre du jeu.
21 Janvier 2014 | N°18 | EPT-MAG
24. EPT MAG
MAGAZINE D E L'ÉCOLE
LA LOI D’ATTRACTION POLYTECHNIQUE DE TUNISIE
UN GRAND SECRET DE LA VIE...
Il y a un mensonge qui circule comme un virus dans l’esprit de l’humanité : il n’y a pas assez de biens pour tout le monde, il y a un manque,
il y a des limitations. Mais un esprit conscient de sa propre nature infinie, voit bien qu’il y a suffisamment d’idées créatives, de puissance et
de joie. Quoi qu’il se passe dans notre vie, c’est nous qui attirons tout ce qui nous arrive et nous l’attirons
par la seule force des images mentales que nous créons dans notre esprit. Ce dernier est modélisé, selon la loi d’attraction, par un aimant.
Contrairement à la physique où les contraires s’attirent, ici l’égal attire son égal car l’énergie coule là où l’attention va.
Chaque pensée a une fréquence qu’on
peut mesurer. Lorsqu’on se sent bien,
on se met dans la fréquence de ce
qu’on veut. Ainsi, les pensées deviennent des
faits.
Mais un problème majeur est que les gens
pensent à ce qu’ils ne veulent pas et se de-mandent
pourquoi les idées qu’ils craignent
deviennent une réalité et se produisent en-core
et encore. Ils les affirment à eux-mêmes
jusqu’à les ressentir profondément et ils en ont
beaucoup plus. Plus on dit que tout va mal et
plus on crée des motifs de drame.
C’est pourquoi il faut nous accrocher aux cho-ses
que nous voulons. La loi ne distingue pas
entre ce que nous voulons et ce que nous ne
voulons pas. Elle manifeste ce à quoi on pense.
Elle est toujours présente tout comme nos
pensées. Si on commence bien sa journée,
avec un réel sentiment de bonheur, et si on
ne laisse rien entamer cette bonne humeur,
nous allons remarquer que notre univers va
correspondre à la nature de notre choix et
que nous allons rencontrer des gens ou des
circonstances qui soutiendront ce bonheur.
Pour changer notre émotion, on peut penser à
quelque chose de merveilleux, quelque chose
que nous aimons et on ne pense à rien d’autre.
Le processus créatif de la loi d’attraction se
base sur trois étapes:
1. La première consiste à demander ou
savoir ce qu’on veut. C’est comme si on a
un catalogue entre les mains. Sauf qu’un
grand nombre d’entre nous ne s’autoris-ent
jamais à dire réellement ce qu’ils veu-lent
parce qu’ils ignorent comment cela
pourrait se manifester. Cela ne sert à rien
de savoir comment les choses vont se
produire. Il suffit de faire ce premier pas.
2. La deuxième doit nous faire croire que
les choses sont déjà à nous avec une foi
immense et grandiose. Mais la plupart
du temps quand on ne voit pas venir les
choses qu’on a demandées, on est frus-tré
et on est déçu. Il faut remplacer le
sentiment de doute par un sentiment de
foi inébranlable. Ceci nous aidera à être
bien inspiré et à choisir la bonne action
à entreprendre.
3. Et la troisième repose sur le fait de
ressentir la joie que nous aurons quand
cela arrivera. Il est important de se sen-tir
bien, de se sentir heureux. Si on se
contente de croire intellectuellement
à un phénomène mais qu’on n’a pas le
moindre sentiment correspondant pour
fortifier ce concept, on n’aura pas toujo-urs
suffisamment de pouvoir pour man-ifester
ce que l’on veut dans sa vie.
Une fois qu’on est arrivé à concrétiser un rêve,
on peut bâtir encore d’autres car plus on uti-lise
cette loi, mieux on la comprend. Et si on
l’a vécue dans notre esprit, on la vivra dans
notre corps puisque notre être corporel est
le produit de nos pensées. D’ailleurs, l’esprit
humain est un vrai facteur agissant des arts
de la guérison.
C’est à nous donc de choisir. On mérite d’être
heureux et on est créé pour ajouter de la val-eur
à ce monde et pour donner le meilleur
de nous-mêmes.
Mohamed Ali BELAID
Élève-ingénieur à l'École
Polytechnique de Tunisie
Promotion 2016
22 Janvier 2014 | N°18 | EPT-MAG
25. Discovering planet MARS
EPT MAG
MAGAZINE D E L'ÉCOLE
POLYTECHNIQUE DE TUNISIE
their way around in the hostile Martian
environment.
•Curiosity rover:
Curiosity-the $2.5 billion rover -was
launched on November 26, 2011 from Cape
Canaveral and landed on Mars on August
6, 2012 aboard the
MSL (Mars Science
Laboratory) space-craft.
The mission
of this later was
to safely land on
mars with the rov-er.
Curiosity rover
weights approxi-mately
900 Kg and
it’s 2.9 m long, 2.7
m wide and 2.2 m
Opportunity rover on the left with
curiosity on the right
with the rover. Curiosity rover weights ap-proximately
900 Kg and it’s 2.9 m long, 2.7
m wide and 2.2 m high. The rover gets its
energy from a radioisotope thermoelec-tric
generator which is supposed to last
for 23 months. Curiosity is equipped with
10 different scientific instruments to help
in exploring the planet, but SAM (Sample
Analysis at Mars) is the most important
one, taking up more than half of its scien-tific
instruments weight. SAM takes the
measure of Red Planet air and analyzes
soil samples and sends the results back
to earth.
• Does Mars exploration worth
the investment:
The Martian exploration missions are
extremely expensive; the curiosity rover
cost the US government $ 2.5 billion while
Spirit and opportunity rovers had an $800
million price tag and $265 million for the
pathfinder rover. Furthermore, maintain-ing
the ongoing operations costs $2.6 mil-lion
per month. So the red planet explo-ration
comes along with huge bills and
“insignificant” results which will oblige
the US government reconsider their future
options and missions.
Mars is the fourth planet from the
sun and it’s probably the planet
we pay the most attention to.
Scientists are trying to reveal the mystery
of whether there is life on the red planet
or not. Whatever secrets lies in the Red
Planet will probably be uncovered soon
because of the fast growth of our technol-ogy
and curiosity.
•What is the source of methane
on Mars?
Methane is the simplest organic molecule .
it was first discovered in the Martian atmo-sphere
by the European Space Agency in
2003. On Earth, most of the atmospheric
methane is produced by life. Methane is
suspected to be conserved by the Martian
atmosphere for no longer than 300 years, so
this gas was generated recently. However,
there are ways to produce methane without
life, such as volcanic activity.
•Does liquid water run on the sur-face
of Mars now?
Although large
amounts of evi-dence
prove that
liquid water once
ran on the surface
of Mars, it remains
inevident that wa-ter
is flows on the
surface of the Red
Planet now. The
Martian atmo-spheric
pressure is
Self -portrait of the curiosity rover
too low( 1/100th of Earth’s pressure ),for
liquid water to last on the surface but in-stead
it vanish into outer space and dis-appear.
However ,there are dark lines on
Martian surface suggests that saltwater
could be running under it every spring.
•Is there life on Mars?
The surface of Mars is very hostile for life
as we know it, in fact,it’s too cold because
Mars is far from the sun-the only source of
heat in our solar system. Also , the hyper-aridity
and the huge amount of radiation
on the Martian surface. Still, there are sev-eral
examples of life surviving in extreme
conditions on Earth, such as the cold of
the Antarctic poles and the hyper-aridity
of the Desert.
There is life wherever there is water on
Earth, and the possibility that there were
once oceans on Mars leads many to won-der
if life existed on Mars. Answering this
question will help
us to find out if
humans are able to
live on Mars or not,
which is the main
reason that encour-ages
us to discover
the red planet.
• Opportunity
and Spirit rov-ers:
Opportunity and Spirit, the twin Mars
Exploration Rovers, landed on Mars in
early 2004. It was first designed to last 90
days but the two robots surprised everyone
by surviving for many
years. And they’ve sent
back amazing data, in-cluding
hundreds of
thousands of imag-es,
many of which in-clude
signs that water
once flowed on the red
planet. Sadly, no com-munication
has been
received from Spirit
since March 2010.
Spirit landed in a 100-mile-wide basin
thought to have once contained a body
of water. On the opposite side of Mars,
Opportunity landed on a flat plain that
when viewed from orbit seemed to be cov-ered
in iron. The landing sites were chosen
to help the rovers achieve their primary sci-entific
goal: to examine rocks and soil for
evidence that there had been liquid water
on the Martian surface.
Rolling on six wheels, these golf-cart-sized
rovers can travel more than 100 meters a
day using navigational and danger-avoid-ance
cameras that help the rovers make
Ghassen JBALI
Élève-ingénieur à l'École
Polytechnique de Tunisie
Promotion 2015
23 Janvier 2014 | N°18 | EPT-MAG
26. The mysterious
Dajla NEFFATI
Élève-ingénieur à l'École
Polytechnique de Tunisie
Promotion 2015
Bermuda triangle
The Bermuda triangle is an aqua-tic
area situated in the Atlan-tic
Ocean, between Bermuda,
Miami Florida USA and San Juan
Puerto Rico. The mystery of the Ber-muda
Triangle lies in the unexplainable
disappearances of planes, people and
ships in that exact area.
The possibility of mysterious powers
intervention in the Bermuda triangle
is not excluded. Some speculate that
extraterrestrial creatures use it to cap-ture
humans for study, while others link
it to the lost continent of Atlantis and
vortices that suck people to parallel
universes.
The theories explaining this phenome-non
are very diverse. Environmental
specialists succeeded to explain in a
logical way many of the disappea-rances.
The majority of the Atlantic
tropical storms and hurricanes cross the
Bermuda triangle, causing dangerous
storms, the destruction of ships and
many people’s death and disappearance
in the Atlantic Ocean. In addition to
that, The Gulf Stream can cause rapid
and sudden violent weather changes.
Also, the large number of islands in the
Caribbean Sea creates many areas of
shallow water that can be treacherous
to ship navigation. And, it has been
proven that the Bermuda triangle is
situated in a place where the magnetic
compass points towards the true north
instead of the terrestrial north.
Another explanation of the phenome-non
is the methane gas created in large
quantities in the bottom of the ocean
and transported in bubbles ignited
by electrical or lightning spark to
the surface, causing the vanishing of
many ships and planes. The limits of
this theory are the abundance of the
methane in the atmosphere and that has
never caused such an incident.
Physicists relate the disappearance of
planes in the Bermuda triangle to the
abnormal geomagnetic field causing
confusion to the aerodynamic instru-ments
that calculate the atmospheric
EPT MAG
MAGAZINE D E L'ÉCOLE
POLYTECHNIQUE DE TUNISIE
pressure, the altitude… However, this
theory doesn’t explain the ships’ disap-pearance.
All of these facts seem to reveal the
mystery of the Bermuda triangle, as
they gave logical scientific explana-tions
to the disappearances, making
of it a distinguished natural and dan-gerous
phenomenon but not a myste-rious,
especially that the disappearing
ships, persons and planes mentioned
during history are only hypothetical
and never been proved real, and that
they disappeared during bad weather
conditions.
The U.S. Navy and U.S. Coast Guard
claim that there are no supernatural
explanations for disasters at sea. Their
experience suggests that the combi-ned
forces of nature and human falli-bility
outdo even the most incredulous
science fiction. It is also important to
mention that the area is not exactly
delimited on official maps.
The seas have always been full of
mystery and caused many damages
and tragedies to the human race, and
when a bad weather and a bad naviga-tion
combine, there can be a disaster.
Concerning the Bermuda Triangle,
there is no concrete evidence that the
disappearances occur there in a higher
frequency than any other aquatic area
on earth. The Bermuda Triangle is only
the most known and the largest one
discovered yet.
24 Janvier 2014 | N°18 | EPT-MAG