Projet de loi de finances 2014 : Le Medef s'inquiète d'une taxation renforcée des entreprises et des ménages due à des efforts insuffisants du gouvernement sur les dépenses publiques. Il appelle à une remise à plat de la fiscalité couplée à un
PLF14 : Le Medef s'inquiète d'une taxation renforcée des entreprises et des ménages due à des efforts insuffisants du gouvernement sur les dépenses publiques.
Il appelle à une remise à plat de la fiscalité couplée à un véritable mouvement de baisse structurelle des dépenses publiques.
Projet de loi de finances 2014 : Le Medef s'inquiète d'une taxation renforcée des entreprises et des ménages due à des efforts insuffisants du gouvernement sur les dépenses publiques. Il appelle à une remise à plat de la fiscalité couplée à un
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10 septembre 2013
PLF 2014 :
Le Medef s'inquiète d'une taxation renforcée des entreprises et des ménages
due à des efforts insuffisants du gouvernement sur les dépenses publiques.
Il appelle à une remise à plat de la fiscalité couplée à un véritable mouvement
de baisse structurelle des dépenses publiques.
Le Medef constate que, en contradiction avec les annonces du Président de la
République promettant, le 31 août dernier, une « pause fiscale » dès l'année prochaine,
le projet de loi de finances 2014 risque de se traduire par un alourdissement
substantiel de la fiscalité pour les entreprises et les ménages.
Le Medef dénonce une fuite en avant du gouvernement sur la fiscalité qui traduit avant
tout son incapacité à baisser de manière structurelle les dépenses publiques. Pour les
entreprises, cela se traduirait par une augmentation de 2,5 milliards de prélèvements
supplémentaires.
Le Medef constate que, malgré un « ras-le-bol » fiscal reconnu par tous, le
gouvernement choisit malheureusement de céder à la facilité et d'augmenter à nouveau
les prélèvements sur les entreprises et les ménages. Il rappelle que l'urgence est
d'enclencher une véritable baisse des dépenses publiques qui, seule, permettra
d'alléger la pression fiscale française tant pour les ménages que pour les entreprises.
Il pèse aujourd'hui sur les entreprises françaises 100 milliards de charges diverses de
plus que la moyenne européenne. Il existe ainsi 147 taxes diverses qui pèsent sur les
facteurs de production. Cette surtaxation généralisée des entreprises entretient de
manière dramatique la dynamique de création de chômage à l'œuvre dans notre pays.
« La priorité du gouvernement devrait être l'emploi. Or, il existe 100 milliards de
charges pesant sur les entreprises françaises en trop par rapport à la moyenne
européenne, dont 50 milliards de fiscalité sur la production. L'urgence est la
baisse des dépenses publiques qui permettra d'alléger la fiscalité globale sur les
entreprises et les ménages. Toute réforme fiscale d'ampleur doit bien se faire en
mesurant les conséquences sur chaque entreprise et s'inscrire dans une
démarche de baisse des charges. Nous sommes prêts à travailler avec le
gouvernement dans cette voie », indique Pierre Gattaz, Président du Medef.
Le Medef est prêt à s'engager dans une réflexion construite sur des nouveaux principes
fiscaux, par exemple sous la forme d'Assises de la fiscalité. Il rappelle cependant
qu'une telle démarche ne peut s'envisager qu'aux conditions :
- d'évaluer clairement les impacts pour chaque entreprise. La situation
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économique des entreprises est trop fragile pour lancer une réforme sans avoir une
connaissance pointue des conséquences pour chaque entreprise ;
- d'être dans une dynamique de baisse massive et rapide des charges pesant
sur les entreprises.
« Au global, ce que les entreprises comprennent du PLF 2014, c'est qu'il se
traduit par 2,5 milliards d'euros de plus pour l'Etat, et donc par un
alourdissement de la fiscalité globale pesant sur les entreprises. Le Medef est
prêt à travailler pour réformer la fiscalité des entreprises avec le gouvernement
pour améliorer notre système, mais cela ne peut se faire que dans une
démarche de baisse des prélèvements obligatoires pesant sur les entreprises,
elle-même conditionnée par une baisse des dépenses publiques » souligne
Geoffroy Roux de Bézieux, Vice-Président du Medef en charge du pôle
Economique, fiscale, innovation, numérique.
Contact presse : Arnaud Delaunay - adelaunay@medef.fr - 01.53.59.17.77
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