1. ÉVALUATION DE LA
SANTÉ MENTALE
Collège de Bois-de-Boulogne
Soins infirmiers psychiatriques, été 2015
Document préparé par Michel Perrier, Inf. B.Sc
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2. Soins infirmiers, santé mentale
et psychiatrie de Fortinash est
votre livre de référence.
Chapitre 11 : Schizophrénie
Chapitre 28 : Troubles sévères
et persistants
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Psychiatrie et société
3. Condition physique et mentale d'une
personne *
Cette activité constitue l'assise de l'exercice infirmier.
Elle est essentielle à la détermination des problèmes de
santé et des besoins de la personne, y compris ceux qui
requièrent un suivi clinique dans le
plan thérapeutique infirmier (PTI). La plupart des
interventions de l'infirmière découlent de cette
évaluation. En effet, évaluer signifie poser un jugement
clinique sur la condition physique et mentale d'une
personne et en communiquer les conclusions. Le
jugement clinique peut mener à exécuter des
interventions complexes, voire à initier des mesures
diagnostiques et thérapeutiques et à ajuster des
médicaments et autres substances selon une
ordonnance.
* http://www.oiiq.org/pratique-infirmiere/activite-reservees/evaluer-la-condition-physique-
4. L’examen mental *
L'énoncé de l'activité signifie que l'évaluation
porte sur l'ensemble de la situation de santé du
client, c'est-à-dire son état de santé physique et
mentale. Cela inclut les facteurs de son
environnement physique, social, culturel et
spirituel qui ont une incidence sur sa situation de
santé. L'évaluation de la condition de santé
mentale comprend, notamment, les paramètres
liés aux aspects cognitifs, perceptifs, émotifs et
relationnels de la personne (Leclerc, 2002)
* http://www.oiiq.org/pratique-infirmiere/activite-reservees/evaluer-la-condition-
physique-et-mentale
5. Maladie et santé sont-ils deux
concepts opposés ?
La maladie consiste en une détérioration de l’état de santé.
La santé et la maladie ne sont pas des concepts
entièrement opposés, la maladie fait partie de la santé et
un symptôme peut être un signal d’alarme qui peut nous
permettre de réagir contre un danger potentiel.
Diagnostic : Acte par laquelle le médecin, groupant les symptômes morbides
chez le patient, les rattaches à une maladie ayant sa place dans la
nosographie.
Pronostic : Fait référence à ce qu’on peut prévoir de l’évolution d’une situation
clinique à partir de ce qu’on connaît et, par extension, peut désigner une
conjecture concernant l’avenir.
Étiologie. : Désigne la recherche des causes d’une maladie, ce terme désigne
également la connaissance de la cause d’une maladie.
6. Normalité et anormalité
La norme repose en médecine somatique sur des tests
et des examens précis qui permettent de préciser l’écart
par rapport à une moyenne.
La norme en psychiatrie repose sur des données
culturelles, géographiques, temporelles etc. La norme
n’est que la convention d’un groupe social en un lieu
donné, à un moment donné.
L’homme oscille entre la normalité et le pathologique, il
s’agit d’un continuum variant selon le moment et les
circonstances de la vie.
7. Anormal et pathologique sont-ils des
concepts synonymes ?
Le terme « normal » est ambiguë et renvoie à des concepts de
normes et de moyenne. Il faut éviter de poser le problème de
normalité et d’anormalité en terme trop généraux. Des conduites
jugées anormal amèneront l’individu è certains comportements
adaptatifs et ayant un sens malgré une perception différentes de
l’extérieur.
Il faut être prudent avant d’accoler « anormalité » au pathologique
et comprendre que la science médicale ne défini pas la normalité.
La psychopathologie s’intéresse plus à l’anomalie qu’à l’anormalité.
L’anomalie est en psychopathologie un « marqueur du
comportement » et d’en trouver une genèse.
8. Principales classifications
Troubles psychotiques
Troubles de l’humeur
Troubles anxieux
Troubles de la personnalité
Troubles de l’adaptation
Troubles somatoformes
Troubles dissociatifs
Troubles factices
Troubles sexuels et troubles de l’identité sexuelle
Trouble de l’alimentation
Démences et troubles cognitifs
Troubles lié à une substance
9. Principaux changements du nouveau
DSM-5
Le diagnostic de trouble dysphorique prémenstruel, classé parmi les
troubles dépressifs. Le syndrome, qui peut être qualifié de forme sévère de
syndrome prémenstruel, est principalement caractérisé par des symptômes
de labilité émotionnelle (variabilité anormale), d'irritabilité et de colère qui
surviennent au cours de la phase lutéale du cycle menstruel (de l'ovulation
au début des règles).
Les termes autisme et syndrome d'Asperger disparaissent. Les troubles
qu'ils désignent sont désormais regroupés sous une seule appellation de
trouble du spectre autistique qui inclut aussi les diagnostics actuels de
trouble désintégratif de l'enfance et de trouble envahissant du
développement non spécifié.
Le diagnostic d’hyperphagie boulimique est un trouble caractérisé par des
épisodes d'orgie alimentaire, mais sans geste compensatoire
(vomissements, usage de laxatifs ou de diurétiques, etc.), suivis également
de sentiments de honte et de culpabilité. Le syndrome d'hyperphagie est
souvent lié aux régimes amaigrissants et/ou à la dépression.
Le diagnostic de trouble d'accumulation compulsive est un trouble qui se
définit par l’accumulation d’objets qu’un œil extérieur jugerait inutiles au
point de causer de la détresse, soit parce que la personne ne peut plus
utiliser certaines pièces de sa maison, trop encombrées, soit parce qu’elle
est incapable de se débarrasser de certains objets sans vivre des épisodes
d’anxiété sévère.
10. Principaux changements du nouveau
DSM-5
La possibilité de poser plus tôt un diagnostic de dépression en cas de deuil
(tout en conseillant aux cliniciens de faire la distinction avec le deuil
normal).
Le diagnostic de trouble de dérégulation dit d'humeur explosive pour les
enfants de plus de 6 ans qui présentent de fréquents accès de colère avec
irritabilité chronique. Ce diagnostic viserait à réduire les surdiagnostics de
trouble bipolaire chez les enfants.
Les critères du stress post-traumatique seront modifiés pour ajouter un
quatrième groupe de symptômes aux trois existants. Ce trouble ne serait
plus classé parmi les troubles anxieux mais constituerait une catégorie en
soi.
Combinaison en un seul diagnostic de trouble d'utilisation de substance les
diagnostics d'abus de substance et de dépendance à une substance du
DSM-IV.
Une nouvelle organisation des diagnostics est proposée pour la nouvelle
édition du Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux, le
DSM-5.
11. Construction du diagnostic
Axe 1 : Trouble mental
Axe 2 : Trouble de la personnalité
Axe 3 : Troubles physiques
Axe 4 : Problèmes psychosociaux
Axe 5 : Échelle du fonctionnement (EGF)
12. Examen mental
L’examen mental se déroule parallèlement à l’entrevue, la description
détaillée des signes et symptômes permet l’établissement d’un
diagnostic médical par le psychiatre. On apporte alors une attention
particulière aux comportements, à l’humeur ainsi qu’à la pensée du
client au cours de la maladie actuelle.
L’examen mental constitue un processus d’analyse, une décomposition
d’un tout en ses diverses parties. L’infirmière en psychiatrie doit être
en mesure d’observer le comportement verbal et non verbal de son
client ainsi que de pouvoir vérifier l’exactitude de ses perceptions. Elle
doit rapporter les faits de façon claire, précise et correspondant à la
réalité vécue et exprimée par le client.
13. Signe et symptôme
Les symptômes sont des problèmes perçus et signalés
par le patient. Il s’agit de plaintes subjectives qui
appartiennent à l’histoire du patient.
Les signes sont des manifestations objectives
découvertes par le médecin au cours d’un examen
mental.
16. Comportement
Langage
verbal
Quantité et qualité Voix, intonation, logorrhée, verbosité, écholalie,
cris, richesse du vocabulaire,
Pression du discours, logorrhée, monologue
Mutisme, dysarthrie, salade de mots, glossolalie,
Langage
non verbal
Signaux Regard, expression faciale, pleurs, rire,
dramatique, malaise, menaçante, contact visuel
Mimique, gestuelle, blocage de la pensée,
bégaiement,, débit, dysarthrie, Aphasie
Coopératio
n
Fiabilité Adéquate, , méfiance, opposition passive,
négativisme
Disposition
générale
Confiance de
base
Estime de soi, pessimiste, autodépréciation, fier
Attitude Optimiste, préoccupé, dégagé, méprisante,
authenticité
17. Humeur : Condition affective constante
Affect : Degré d’expressivité d’une personne qui
traduit l’état émotionnel
18. Continuum de l’humeur
Dépressive > Normale >
Maniaque
La sensation de dépression est
tout à fait normale. Nous vivons
tous de la tristesse et des moments
de dépression au cours de la vie.
Les variation de l’humeur sont
normales. L’intensité des variations
et l’aspect quantitatif devient un
indice important
21. Cours ou forme de la pensée
Le cours de la pensée (ou déroulement de la
pensée) rassemble et organise les idées,
selon un certain déroulement. Le cours de la
pensée peut être logique et cohérent, ou
complètement illogique, voire
incompréhensible. Le patient peut exprimer
une multitude d'idées ou avoir un discours très
pauvre.
22. Associations incohérentes des idées
On parle d’une pensée incohérente quand une partie du
discours ne respecte pas la logique usuelle aisément
compréhensible par l’auditeur.
Formes d’incohérence : Pensée tangentielle et
circonstanciée, associations relâchées, coq à l’âne,fuite
des idées, néologisme, persévération
23. Pensée (cours de la pensée)
Rythme Accéléré Rapide, tachypsychie
Diminué Lente, ralenti, bradypsychie,
Trouble de
logique
Processu
s
Cohérence et incohérence
Associations lâches, coq-à-l’âne
Circonstancié
Tangentielle
Blocage de la pensée
Fuite des idées, néologisme
25. Pensée (fond de la pensée)
Contenu
(fond de la
pensée)
Les obsessions
Les compulsions
Les phobies; spécifiques, sociales,
agoraphobie
symptômes hypochondriaques;
comportements anti-sociaux spécifiques.
Les intentions, idées récurrentes de
suicide ou d'homicide
26. Obsession et compulsion
Une obsession est un symptôme se traduisant par
une idée ou un sentiment qui s'impose à la
conscience du sujet qui le ressent comme
contraignant et absurde, mais ne parvient pas à le
chasser malgré ses efforts pour cela.
Compulsions : rites conjuratoires, pensées
magiques, actes que le sujet sait absurdes mais
qu'il doit accomplir pour soulager son anxiété. Ce
sont souvent des exacerbations d'actes normaux
(par exemple, des lavages longs et très
fréquemment renouvelés, vérifier constamment
que la porte est bien fermée).
27. Le délire
Le délire est une erreur de la logique
de la pensée ou du raisonnement. Il
se définit comme une conviction
absolue, erronée et irréductible par
la logique et l’évidence des faits.
Le délire est également non-
conformes aux croyances du
groupe.
Délire systématisé et non
systématisé
Délire expansif et rétractif
28. Le délire et le contenu de la pensée
On s’intéresse au fond de la pensée,
c’est à dire aux thèmes qui reviennent
dans le discours du client.
Les délires de type Schneidérien se
voient surtout dans la schizophrénie.
Formes : Contrôle de la pensée, vol de
la pensée, divulgation et écho de la
pensée, délire de référence
29. Types définis selon le thème
délirant dominant
• Érotomaniaque: le thème est qu'une personne, habituellement d'un niveau
plus élevé, est amoureuse du sujet.
• Mégalomaniaque: le thème est une idée exagérée de sa propre valeur, de
son pouvoir, de ses connaissances, de son identité ou d'une relation
exceptionnelle avec une divinité ou une personne célèbre.
• Jalousie: le thème est que le partenaire sexuel du sujet lui est infidèle.
• Persécution: le thème est que l'on se conduit d'une façon malveillante
envers le sujet (ou envers une personne qui lui est proche). Ce type est le
plus courant.
• Somatique: le thème est que la personne est atteinte d'une imperfection
physique ou d'une affection médicale générale. Il peut être difficile de
distinguer ce type de trouble délirant avec l'hypocondrie et la peur d'une
dysmorphie corporelle. Ce qui les distingue est l'intensité de la croyance.
Dans le trouble délirant, la personne ne peut admettre la possibilité que la
maladie redoutée ne soit pas présente ou qu'elle a une vision faussée de
son aspect physique.
• Mixte et non spécifié: lorsqu'aucun thème délirant ne prédomine et lorsque
le thème ne peut être clairement identifié ou ne correspond à aucun des
types spécifiés.
30. Trouble de la perception
et les hallucinations
Touche l’un des 5 sens.
Selon les sens en cause, on
parlera d’hallucinations auditives,
visuelles, olfactives, gustatives et
tactiles.
Les hallucinations auditives sont
les plus fréquentes et consistent
en une ou plus voix qui
commentent ses comportements
ou qui parlent de lui en
permanence.
Les voix mandatoires : Ordres
que reçoit le client
31. Pensée et troubles de la
perception
Hallucinatio
n
Perception Visuelles
Auditifs
Olfactifs
Gustatives
Tactiles
Interprétation Illusion
Dépersonnalisati
on
Détachement et étrangeté
Déréalisation Sensation d’étrangeté
33. Fonctions cognitives
Sensorium Clair Éveillé
Somnolence Vigilance
Obnubilation Lucidité diminuée
Stupeur Altération importante
Coma Aucune réaction
Attention Difficulté de concentration, difficulté à
maintenir son attention, vigilance,
34. Fonctions cognitives
Orientation Orientation Temps / espace / personne
Mémoire Encodage Immédiate, récente,
ancienne
Altérations
diverses
Hypermnésie, paramnésie
Dysmnésie, amnésie
Jugement Pratique Administrer ses biens
Insight, autocritique
35. Ce n'est pas du déni*
Les recherchent montrent que ce n'est pas de la négation, mais
qu'environ 50% des personnes atteintes de la schizophrénie ne
savent pas qu'ils ont une maladie, et cette inconscience ne
s'améliore pas avec l'éducation, le temps, ou le traitement.
Volontairement je n'utilise la le terme ''déni'' parce que ce problème
n'est pas de la négation. Le déni est une stratégie d'adaptation pour
faire face à la connaissance douloureuse. les gens en déni savent
à l'intérieur d'eux (inconsciemment) qu'il y a quelque chose, mais ils
se mentent à eux sur le sujet.
Ce dont nous parlons ici, c'est de l'anosognosie. Un syndrome
neurologique qui laisse les patients dans l'ignorance de leur
maladie. Les résultats probants suggèrent que la mauvaise
connaissance est une manifestation de la maladie elle-même,
plutôt que d'une stratégie d'adaptation.
Extrait : leçons apprises sur le déni, Xavier Amador, Université
Columbia
36. Mémoire
Mémoire lointaine (o n de m ande au patie nt de s
re nse ig ne m e nts sur so n e nfance q ue l'o n po urra
vé rifie r par aille urs);
Mémoire du passé récent ou mémoire
intermédiaire (o n de m ande au patie nt de s
é vè ne m e nts im po rtants surve nus au co urs de s
de rnie rs m o is);
Mémoire récente (o n pe ut é value r la m é m o ire
ré ce nte e n de m andant au patie nt si so n appé tit
e st bo n e t ce q u'ila m ang é le m atin au pe tit
dé je une r o u au dîne r la ve ille au so ir);
Mémoire immédiate (o n de m ande au patie nt de
ré pé te r un no m bre à 6 chiffre s dans un se ns e t
dans l'autre ).
Modèle médical : signes et symptômes, diagnostic, traitement.
La limite entre la normalité et le pathologique est difficile à tracer
Qui est toxicomane ? ROH, cigarette, pers.âgée et dépendance jeu et anxiolytique
Qui est anorexique ? Maigreur versus maigre
Qu’elle est la norme en matière sexuelle
Norme et risque de qualifier de pathos toute les différences et marginalité
C’est à l’axe 1 et 2 que le Diagnostic Médicale est posé
AXE 1
Description du trouble mental + toxicomanie à l’aide de critères qui sous-tendent le diagnostic – la personne est plus qu’une série de critères et plus qu’un diagnostic psychiatrique.
Il y a un début et une fin via la crise ou exacerbation d’une maladie existente
AXE 2
Troubles de la personnalité + déficience intellectuelle. la personnalité colore l’axe 1 et permet de comprendre les différence entre des patient souffrant d’une même pathologie.
Permanence dans le temps, rigidité des structures permet d’expliquer le trouble de personnalité.
AXE 3
Troubles physiques associés à l’axe 1 ou 2 ou qui a un impact sur le choix du traitement.
AXE 4
Problèmes psychosociaux et environnementaux soient les problèmes économiques, d’hébergement, occupationnel, judiciaires etc.
AXE 5
Échelle global du fonctionnement – note de l’examinateur sur le fonctionnement du patient face à lui-même dans les différentes phases de sa maladie
. Fait intéressant, la possibilité d’intégrer un 6E axe fut envisagée afin d’y inclure une dimension culturelle au diagnostique psychiatrique. Cette proposition fut cependant rejetée lors de la création du DSM-4 comme le souligne Bibeau.
Traitement bio-psycho-social
Biologie : Un symptôme clinique observable du fonctionnement cérébral et qui débouche sur un traitement médicamenteux.
Psychologique : Le sens du symptôme est propre à chaque individu et repose sur une théorie psychologique et renvoie à une forme de psychothérapie.
Social : Analyse des systèmes de communication du client et approche thérapeutiques systémiques, familiale ou de couples.
Comportement : hygiène douteuse, trop ou mal vêtu pour la saison, tics et stéréotypie, maniérisme et échopraxie( répétions des gestes)
Affect : Plat ou émoussé, inapproprié, éléments de dépression dans 25 % des cas
Pensée : Hallucination principalement auditives, et autres hallucinations présentes, délire, idée de référence, délire schneiderien, idée suicidaire ( 50 % font une tentative suicidaire)
Fonction mentale supérieure : bien orienté, mémoire intacte, attention et concentration souvent diminués, peu d’insight et de jugement
Ataxique : consiste en un manque de coordination fine des mouvements volontaires
L'akathisie est un symptôme qui se définit par l'impossibilité de s'asseoir ou de rester dans la position assise.
Catalepsie :'attitude qui s'en dégage est celle d'une statue ou d'un mime conservant une position figée en pleine action. Ce symptôme psychiatrique se retrouve dans des maladies telle la schizophrénie, l'hystérie, ou dans certains états hypnotiques. La catalepsie peut également résulter d'affections neurologiques (Parkinson, épilepsie)1
Stéréotypie : Automatismes apparaissant au cours de certaines maladies touchant le système nerveux et consistant en une exagération ou une répétition continuelle des mêmes mots (écholalie), des mêmes gestes (échopraxie), et parfois de tics.
Écholalie : Une écholalie est une tendance spontanée à répéter systématiquement tout ou une partie des phrases, habituellement de l'interlocuteur, en guise de réponse verbale.
Une logorrhée (de logo-, la « parole » et de -rrhée, tiré du grec rheî, « couler ») est un flux de paroles.
glossolalie,suite de syllabes incompréhensibles mais revêtant l'aspect d'une langue véritable
La dysarthrie (du grec dys-, préfixe qui exprime l'idée de mal ou de manque + grec -arthron, jointure) est un trouble de l'articulation de la parole, d'origine centrale (c'est le système nerveux qui est lésé).
Aphasie : Il est question d'aphasie lorsqu'un individu a perdu totalement ou partiellement la capacité de communiquer par le langage
Pensée tangentielle et circonstanciée
Associations relâchées
Fuite des idées
Néologisme
Jargonnage
Difficulter èa décoder le message
La tachypsychie (du grec tachy = rapide et psyche = âme) est un symptôme psychopathologique caractérisé par une accélération anormale du rythme de la pensée créant un état de surexcitation. Le symptôme opposé est appelé bradypsychie.
La pensée abstraite est la capacité du patient d'utiliser des concepts. Par exemple, on demande au patient d'expliquer les similitudes entre une pêche et une poire, ou entre la vérité et la beauté.
triade dépressive : perte estime de soi, désespoir, autodévalorisation
La mégalomanie consiste en la surestimation de ses capacités, elle se traduit par un désir immodéré de puissance
Systématique : cohérence interne
Ablutophobie - Peur de se baigner. Cette phobie est plus une peur de la noyade qu'une peur de l'eau. Acarophobie - Peur des parasites de la peau, des acariens3. Acérophobie - Peur de ce qui a un goût sur (acide). Achluophobie - Peur de l'obscurité et du noir. Achmophobie / Aichmophobie - Peur des aiguilles et des objets pointus (ciseaux, couteaux, seringues par exemple). Acrophobie - Peur des hauteurs ; s'accompagne souvent de vertiges. Aérophobie - Peur de l'air et du vent4. Aérodromphobie - Peur de l'avion, des voyages en avion5. Agoraphobie - Peur des espaces libres ou des lieux publics. Algophobie - Peur de la douleur. Anginophobie - Peur de l’étouffement, notamment par des angines de poitrine. Anthropophobie - Peur des gens ou d'être en leur compagnie, une forme de phobie sociale6. Anuptaphobie - Peur du célibat7. Apéirophobie - Peur de l'infini. Aphenphosmophobie - Peur d'être touché. Apopathodiaphulatophobie - Peur d'être constipé ou de la constipation en elle-même8. Astraphobie - Peur du tonnerre. Aquaphobie - Peur de l'eau9. Automysophobie - Peur d'être sale, de sentir mauvais10 Autophobie - Peur de la solitude11. Aviophobie - Peur de prendre l'avion12. Bacillophobie - Peur des bacilles, des bactéries13,14. Basophobie - Peur de marcher. Bélénophobie - Peur des aiguilles (cf. achmophobie). Borbophobie - Peur des gargouillements. Cancérophobie - Peur du cancer15.
Soins inf :
Ne pas dire que ça n’a pas de bon sens
Faire alliance thérapeutique
Accéder a la souffrance que lui procure ses idées
Tacher de convaincre le patient de prendre sa rx
Ayez une position intermédiaires donc sans confrontation ni adhésion
Soyez l’ambassadeur de la réalité
Respect de l’opinion et des perceptions de l’autre
Émettre le doute par un approche socratique
‘qu’est-ce qui vous fait croire que…’
Degré de certitude
Comment en êtres-vous venus à penser cela
Pouvez-vous m’expliquer pourquoi vous continuer à croire
avez-vous chercher à avoir des preuves
existe t’il des indices permettant de croire cela
Contrôle de la pensée
Vol de la pensée
Divulgation et écho de la pensée
Délire de référence
EX ; président du gouvernement parallèle de l’univers
Univers est un monde virtuel
Délire systématique : plausible
Délire non systématique; bizarre
Les voix mandatoires : ordres que reçoit le client > déshabille-toi, marche, salaud, tu es nuls
Hallu mental : ne passe pas par les 2 oreilles
Perception sans objet
Hallu visuel : ne voit pas son nez dans le miroir
déformation, plus grand ou plus petit
Illusion : dans le delirium tremens voir des monstres dans des ombres
L'hypermnésie (du grec huper, avec excès, et mnesis, mémoire), appelée également exaltation de la mémoire, désigne en médecine une condition psychologique caractérisée par une mémoire exceptionnelle due à une suractivité du cerveau
Paramnésie est la sensation d'avoir déjà été témoin ou d'avoir déjà vécu une situation présente, accompagné d'une sensation d'irréalité, d'étrangeté.
La dysmnésie est un trouble de la mémoire consistant dans l'évocation difficile ou incomplète des souvenirs.
L’amnésie (du grec Ἀμνησία) est une perte partielle ou totale de la mémoire
Mémoire récente ancienne :