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ÉVALUATION DE LA
SANTÉ MENTALE
Collège de Bois-de-Boulogne
Soins infirmiers psychiatriques, été 2015
Document préparé par Michel Perrier, Inf. B.Sc
La reproduction et l’utilisation de ce document est interdite
sans la permission de l’auteur.
Soins infirmiers, santé mentale
et psychiatrie de Fortinash est
votre livre de référence.
Chapitre 11 : Schizophrénie
Chapitre 28 : Troubles sévères
et persistants
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Psychiatrie et société
Condition physique et mentale d'une
personne *
Cette activité constitue l'assise de l'exercice infirmier.
Elle est essentielle à la détermination des problèmes de
santé et des besoins de la personne, y compris ceux qui
requièrent un suivi clinique dans le
plan thérapeutique infirmier (PTI). La plupart des
interventions de l'infirmière découlent de cette
évaluation. En effet, évaluer signifie poser un jugement
clinique sur la condition physique et mentale d'une
personne et en communiquer les conclusions. Le
jugement clinique peut mener à exécuter des
interventions complexes, voire à initier des mesures
diagnostiques et thérapeutiques et à ajuster des
médicaments et autres substances selon une
ordonnance.
* http://www.oiiq.org/pratique-infirmiere/activite-reservees/evaluer-la-condition-physique-
L’examen mental *
L'énoncé de l'activité signifie que l'évaluation
porte sur l'ensemble de la situation de santé du
client, c'est-à-dire son état de santé physique et
mentale. Cela inclut les facteurs de son
environnement physique, social, culturel et
spirituel qui ont une incidence sur sa situation de
santé. L'évaluation de la condition de santé
mentale comprend, notamment, les paramètres
liés aux aspects cognitifs, perceptifs, émotifs et
relationnels de la personne (Leclerc, 2002)
* http://www.oiiq.org/pratique-infirmiere/activite-reservees/evaluer-la-condition-
physique-et-mentale
Maladie et santé sont-ils deux
concepts opposés ?
La maladie consiste en une détérioration de l’état de santé.
La santé et la maladie ne sont pas des concepts
entièrement opposés, la maladie fait partie de la santé et
un symptôme peut être un signal d’alarme qui peut nous
permettre de réagir contre un danger potentiel.
Diagnostic : Acte par laquelle le médecin, groupant les symptômes morbides
chez le patient, les rattaches à une maladie ayant sa place dans la
nosographie.
Pronostic : Fait référence à ce qu’on peut prévoir de l’évolution d’une situation
clinique à partir de ce qu’on connaît et, par extension, peut désigner une
conjecture concernant l’avenir.
Étiologie. : Désigne la recherche des causes d’une maladie, ce terme désigne
également la connaissance de la cause d’une maladie.
Normalité et anormalité
 La norme repose en médecine somatique sur des tests
et des examens précis qui permettent de préciser l’écart
par rapport à une moyenne.
 La norme en psychiatrie repose sur des données
culturelles, géographiques, temporelles etc. La norme
n’est que la convention d’un groupe social en un lieu
donné, à un moment donné.
 L’homme oscille entre la normalité et le pathologique, il
s’agit d’un continuum variant selon le moment et les
circonstances de la vie.
Anormal et pathologique sont-ils des
concepts synonymes ?
 Le terme « normal » est ambiguë et renvoie à des concepts de
normes et de moyenne. Il faut éviter de poser le problème de
normalité et d’anormalité en terme trop généraux. Des conduites
jugées anormal amèneront l’individu è certains comportements
adaptatifs et ayant un sens malgré une perception différentes de
l’extérieur.
 Il faut être prudent avant d’accoler « anormalité » au pathologique
et comprendre que la science médicale ne défini pas la normalité.
 La psychopathologie s’intéresse plus à l’anomalie qu’à l’anormalité.
L’anomalie est en psychopathologie un « marqueur du
comportement » et d’en trouver une genèse.
Principales classifications
 Troubles psychotiques
 Troubles de l’humeur
 Troubles anxieux
 Troubles de la personnalité
 Troubles de l’adaptation
 Troubles somatoformes
 Troubles dissociatifs
 Troubles factices
 Troubles sexuels et troubles de l’identité sexuelle
 Trouble de l’alimentation
 Démences et troubles cognitifs
 Troubles lié à une substance
Principaux changements du nouveau
DSM-5
 Le diagnostic de trouble dysphorique prémenstruel, classé parmi les
troubles dépressifs. Le syndrome, qui peut être qualifié de forme sévère de
syndrome prémenstruel, est principalement caractérisé par des symptômes
de labilité émotionnelle (variabilité anormale), d'irritabilité et de colère qui
surviennent au cours de la phase lutéale du cycle menstruel (de l'ovulation
au début des règles).
 Les termes autisme et syndrome d'Asperger disparaissent. Les troubles
qu'ils désignent sont désormais regroupés sous une seule appellation de
trouble du spectre autistique qui inclut aussi les diagnostics actuels de
trouble désintégratif de l'enfance et de trouble envahissant du
développement non spécifié.
 Le diagnostic d’hyperphagie boulimique est un trouble caractérisé par des
épisodes d'orgie alimentaire, mais sans geste compensatoire
(vomissements, usage de laxatifs ou de diurétiques, etc.), suivis également
de sentiments de honte et de culpabilité. Le syndrome d'hyperphagie est
souvent lié aux régimes amaigrissants et/ou à la dépression.
 Le diagnostic de trouble d'accumulation compulsive est un trouble qui se
définit par l’accumulation d’objets qu’un œil extérieur jugerait inutiles au
point de causer de la détresse, soit parce que la personne ne peut plus
utiliser certaines pièces de sa maison, trop encombrées, soit parce qu’elle
est incapable de se débarrasser de certains objets sans vivre des épisodes
d’anxiété sévère.
Principaux changements du nouveau
DSM-5
 La possibilité de poser plus tôt un diagnostic de dépression en cas de deuil
(tout en conseillant aux cliniciens de faire la distinction avec le deuil
normal).
 Le diagnostic de trouble de dérégulation dit d'humeur explosive pour les
enfants de plus de 6 ans qui présentent de fréquents accès de colère avec
irritabilité chronique. Ce diagnostic viserait à réduire les surdiagnostics de
trouble bipolaire chez les enfants.
 Les critères du stress post-traumatique seront modifiés pour ajouter un
quatrième groupe de symptômes aux trois existants. Ce trouble ne serait
plus classé parmi les troubles anxieux mais constituerait une catégorie en
soi.
 Combinaison en un seul diagnostic de trouble d'utilisation de substance les
diagnostics d'abus de substance et de dépendance à une substance du
DSM-IV.
 Une nouvelle organisation des diagnostics est proposée pour la nouvelle
édition du Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux, le
DSM-5.
Construction du diagnostic
 Axe 1 : Trouble mental
 Axe 2 : Trouble de la personnalité
 Axe 3 : Troubles physiques
 Axe 4 : Problèmes psychosociaux
 Axe 5 : Échelle du fonctionnement (EGF)
Examen mental
 L’examen mental se déroule parallèlement à l’entrevue, la description
détaillée des signes et symptômes permet l’établissement d’un
diagnostic médical par le psychiatre. On apporte alors une attention
particulière aux comportements, à l’humeur ainsi qu’à la pensée du
client au cours de la maladie actuelle.
 L’examen mental constitue un processus d’analyse, une décomposition
d’un tout en ses diverses parties. L’infirmière en psychiatrie doit être
en mesure d’observer le comportement verbal et non verbal de son
client ainsi que de pouvoir vérifier l’exactitude de ses perceptions. Elle
doit rapporter les faits de façon claire, précise et correspondant à la
réalité vécue et exprimée par le client.
Signe et symptôme
 Les symptômes sont des problèmes perçus et signalés
par le patient. Il s’agit de plaintes subjectives qui
appartiennent à l’histoire du patient.
 Les signes sont des manifestations objectives
découvertes par le médecin au cours d’un examen
mental.
Examen mental
Comportement
Apparence
générale
Hygiène générale Négligée / soignée/exagéré
Handicap Amaigri, fatigué,
    Tenue
vestimentaire
Négligée / soignée
    Démarche
/posture
Ébrieuse, lente, traînante, ataxique, figé,
nonchalante,
  Niveau
d’activité
psychomotrice
Exagéré Hyperactivité psychomotrice, Akathisie,
agitation
    Diminué Ralentissement moteur, bradykinésie,
catatonie
    Divers Compulsion, rituel divers, tics, bizarrerie,
stéréotypie, catalepsie,
      Mimétisme, maniérisme, répétition
      Impulsivité, violence, ambivalence
Comportement
  Langage
verbal
Quantité et qualité Voix, intonation, logorrhée, verbosité, écholalie,
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      Pression du discours, logorrhée, monologue
  Mutisme, dysarthrie, salade de mots, glossolalie,
 
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      Mimique, gestuelle, blocage de la pensée,
bégaiement,, débit, dysarthrie, Aphasie
  Coopératio
n
Fiabilité Adéquate, , méfiance, opposition passive,
négativisme
  Disposition
générale
Confiance de
base
Estime de soi, pessimiste, autodépréciation, fier
  Attitude   Optimiste, préoccupé, dégagé, méprisante,
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Humeur : Condition affective constante
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Continuum de l’humeur
Dépressive > Normale >
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La sensation de dépression est
tout à fait normale. Nous vivons
tous de la tristesse et des moments
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Les variation de l’humeur sont
normales. L’intensité des variations
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indice important
Différentes sortes d’affect
Syntone
Inadéquate
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Exalté
Déprimé
Émoussé
Plat
Humeur et affect
Affect
/Humeur
Dépressive Tristesse Irritabilité, colère, apathie, honte,
souffrance morale, morosité, désespoir,
pleurs, chagrin, dysphorie, perte
d’intérêts, découragement
    Atténuée Émoussée, plat, perplexité, spleen
  Expansive Euphorique Exubérance, exaltation
    Concordance Inappropriée , labile, théâtralisme,
discordant
  Euthymique Positive Syntone, joie, plaisir, espoir
  Anxiété Intensité Légère, modérée, sévère, panique
    Pathologique Psychotique, morcelant, panique
homosexuelle, angoisse de séparation
      Phobie, évitement, préoccupation,
    Normale Peur adéquate, inquiétude, désarroi,
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Cours ou forme de la pensée
 Le cours de la pensée (ou déroulement de la
pensée) rassemble et organise les idées,
selon un certain déroulement. Le cours de la
pensée peut être logique et cohérent, ou
complètement illogique, voire
incompréhensible. Le patient peut exprimer
une multitude d'idées ou avoir un discours très
pauvre.
Associations incohérentes des idées
 On parle d’une pensée incohérente quand une partie du
discours ne respecte pas la logique usuelle aisément
compréhensible par l’auditeur.
 Formes d’incohérence : Pensée tangentielle et
circonstanciée, associations relâchées, coq à l’âne,fuite
des idées, néologisme, persévération
Pensée (cours de la pensée)
Rythme Accéléré Rapide, tachypsychie
    Diminué Lente, ralenti, bradypsychie,
 
 
 
  Trouble de
logique
Processu
s
Cohérence et incohérence
      Associations lâches, coq-à-l’âne
      Circonstancié
Tangentielle
     
     
  Blocage de la pensée
  Fuite des idées, néologisme
Pensée (fond de la pensée)
Forme Concrète Pensée magique
    Abstraite Autisme, fantaisiste, énigmatique,
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  Contenu
(fond de la
pensée)
Préoccupations excessives, culpabilité,
triade dépressive, mythomanie,
mensonge pathologique, peur phobique
(agoraphobie, claustrophobie phobie
sociale etc)
  Délire Systématisé/ non-systématisé
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mégalomanie
    Rétractif : persécution, indignité, jalousie
    Type
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Vol, écho, référence, divulgation,
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  Idéation
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Pensée (fond de la pensée)
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(fond de la
pensée)
Les obsessions
Les compulsions
Les phobies; spécifiques, sociales,
agoraphobie
symptômes hypochondriaques;
comportements anti-sociaux spécifiques.
Les intentions, idées récurrentes de
suicide ou d'homicide
 
 
   
   
 
 
Obsession et compulsion
 Une obsession est un symptôme se traduisant par
une idée ou un sentiment qui s'impose à la
conscience du sujet qui le ressent comme
contraignant et absurde, mais ne parvient pas à le
chasser malgré ses efforts pour cela.
 Compulsions : rites conjuratoires, pensées
magiques, actes que le sujet sait absurdes mais
qu'il doit accomplir pour soulager son anxiété. Ce
sont souvent des exacerbations d'actes normaux
(par exemple, des lavages longs et très
fréquemment renouvelés, vérifier constamment
que la porte est bien fermée).
Le délire
 Le délire est une erreur de la logique
de la pensée ou du raisonnement. Il
se définit comme une conviction
absolue, erronée et irréductible par
la logique et l’évidence des faits.
 Le délire est également non-
conformes aux croyances du
groupe.
 Délire systématisé et non
systématisé
 Délire expansif et rétractif
Le délire et le contenu de la pensée
 On s’intéresse au fond de la pensée,
c’est à dire aux thèmes qui reviennent
dans le discours du client.
 Les délires de type Schneidérien se
voient surtout dans la schizophrénie.
 Formes : Contrôle de la pensée, vol de
la pensée, divulgation et écho de la
pensée, délire de référence
Types définis selon le thème
délirant dominant
• Érotomaniaque: le thème est qu'une personne, habituellement d'un niveau
plus élevé, est amoureuse du sujet.
• Mégalomaniaque: le thème est une idée exagérée de sa propre valeur, de
son pouvoir, de ses connaissances, de son identité ou d'une relation
exceptionnelle avec une divinité ou une personne célèbre.
• Jalousie: le thème est que le partenaire sexuel du sujet lui est infidèle.
• Persécution: le thème est que l'on se conduit d'une façon malveillante
envers le sujet (ou envers une personne qui lui est proche). Ce type est le
plus courant.
• Somatique: le thème est que la personne est atteinte d'une imperfection
physique ou d'une affection médicale générale. Il peut être difficile de
distinguer ce type de trouble délirant avec l'hypocondrie et la peur d'une
dysmorphie corporelle. Ce qui les distingue est l'intensité de la croyance.
Dans le trouble délirant, la personne ne peut admettre la possibilité que la
maladie redoutée ne soit pas présente ou qu'elle a une vision faussée de
son aspect physique.
• Mixte et non spécifié: lorsqu'aucun thème délirant ne prédomine et lorsque
le thème ne peut être clairement identifié ou ne correspond à aucun des
types spécifiés.
Trouble de la perception
et les hallucinations
 Touche l’un des 5 sens.
 Selon les sens en cause, on
parlera d’hallucinations auditives,
visuelles, olfactives, gustatives et
tactiles.
 Les hallucinations auditives sont
les plus fréquentes et consistent
en une ou plus voix qui
commentent ses comportements
ou qui parlent de lui en
permanence.
 Les voix mandatoires : Ordres
que reçoit le client
Pensée et troubles de la
perception
   
  Hallucinatio
n
Perception Visuelles
Auditifs
Olfactifs
Gustatives
Tactiles
    Interprétation Illusion
    Dépersonnalisati
on
Détachement et étrangeté
    Déréalisation Sensation d’étrangeté
Hallucinations auditives
Fonctions cognitives
Sensorium Clair Éveillé
    Somnolence Vigilance
    Obnubilation Lucidité diminuée
    Stupeur Altération importante
    Coma Aucune réaction
  Attention   Difficulté de concentration, difficulté à
maintenir son attention, vigilance,
 
Fonctions cognitives
Orientation Orientation Temps / espace / personne
Mémoire Encodage Immédiate, récente,
ancienne
  Altérations
diverses
Hypermnésie, paramnésie
    Dysmnésie, amnésie
Jugement Pratique Administrer ses biens
    Insight, autocritique
Ce n'est pas du déni*
 Les recherchent montrent que ce n'est pas de la négation, mais
qu'environ 50% des personnes atteintes de la schizophrénie ne
savent pas qu'ils ont une maladie, et cette inconscience ne
s'améliore pas avec l'éducation, le temps, ou le traitement.
Volontairement je n'utilise la le terme ''déni'' parce que ce problème
n'est pas de la négation. Le déni est une stratégie d'adaptation pour
faire face à la connaissance douloureuse. les gens en déni savent
à l'intérieur d'eux (inconsciemment) qu'il y a quelque chose, mais ils
se mentent à eux sur le sujet.
 Ce dont nous parlons ici, c'est de l'anosognosie. Un syndrome
neurologique qui laisse les patients dans l'ignorance de leur
maladie. Les résultats probants suggèrent que la mauvaise
connaissance est une manifestation de la maladie elle-même,
plutôt que d'une stratégie d'adaptation.
Extrait : leçons apprises sur le déni, Xavier Amador, Université
Columbia
Mémoire
 Mémoire lointaine (o n de m ande au patie nt de s
re nse ig ne m e nts sur so n e nfance q ue l'o n po urra
vé rifie r par aille urs);
 Mémoire du passé récent ou mémoire
intermédiaire (o n de m ande au patie nt de s
é vè ne m e nts im po rtants surve nus au co urs de s
de rnie rs m o is);
 Mémoire récente (o n pe ut é value r la m é m o ire
ré ce nte e n de m andant au patie nt si so n appé tit
e st bo n e t ce q u'ila m ang é le m atin au pe tit
dé je une r o u au dîne r la ve ille au so ir);
 Mémoire immédiate (o n de m ande au patie nt de
ré pé te r un no m bre à 6 chiffre s dans un se ns e t
dans l'autre ).
Mini mentale
 http://www.douglas.qc.ca/news/1046
 http://www.douglas.qc.ca/page/repertoire-
outils-cliniques
 http://www.oiiq.org/pratique-infirmiere/activite-rese
 http://www.la.refer.org/psychiatrie_4.5/Cours/e
xamenMental.htm

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Cours évaluation de santé mentale

  • 1. ÉVALUATION DE LA SANTÉ MENTALE Collège de Bois-de-Boulogne Soins infirmiers psychiatriques, été 2015 Document préparé par Michel Perrier, Inf. B.Sc La reproduction et l’utilisation de ce document est interdite sans la permission de l’auteur.
  • 2. Soins infirmiers, santé mentale et psychiatrie de Fortinash est votre livre de référence. Chapitre 11 : Schizophrénie Chapitre 28 : Troubles sévères et persistants Ma page Facebook Psychiatrie et société
  • 3. Condition physique et mentale d'une personne * Cette activité constitue l'assise de l'exercice infirmier. Elle est essentielle à la détermination des problèmes de santé et des besoins de la personne, y compris ceux qui requièrent un suivi clinique dans le plan thérapeutique infirmier (PTI). La plupart des interventions de l'infirmière découlent de cette évaluation. En effet, évaluer signifie poser un jugement clinique sur la condition physique et mentale d'une personne et en communiquer les conclusions. Le jugement clinique peut mener à exécuter des interventions complexes, voire à initier des mesures diagnostiques et thérapeutiques et à ajuster des médicaments et autres substances selon une ordonnance. * http://www.oiiq.org/pratique-infirmiere/activite-reservees/evaluer-la-condition-physique-
  • 4. L’examen mental * L'énoncé de l'activité signifie que l'évaluation porte sur l'ensemble de la situation de santé du client, c'est-à-dire son état de santé physique et mentale. Cela inclut les facteurs de son environnement physique, social, culturel et spirituel qui ont une incidence sur sa situation de santé. L'évaluation de la condition de santé mentale comprend, notamment, les paramètres liés aux aspects cognitifs, perceptifs, émotifs et relationnels de la personne (Leclerc, 2002) * http://www.oiiq.org/pratique-infirmiere/activite-reservees/evaluer-la-condition- physique-et-mentale
  • 5. Maladie et santé sont-ils deux concepts opposés ? La maladie consiste en une détérioration de l’état de santé. La santé et la maladie ne sont pas des concepts entièrement opposés, la maladie fait partie de la santé et un symptôme peut être un signal d’alarme qui peut nous permettre de réagir contre un danger potentiel. Diagnostic : Acte par laquelle le médecin, groupant les symptômes morbides chez le patient, les rattaches à une maladie ayant sa place dans la nosographie. Pronostic : Fait référence à ce qu’on peut prévoir de l’évolution d’une situation clinique à partir de ce qu’on connaît et, par extension, peut désigner une conjecture concernant l’avenir. Étiologie. : Désigne la recherche des causes d’une maladie, ce terme désigne également la connaissance de la cause d’une maladie.
  • 6. Normalité et anormalité  La norme repose en médecine somatique sur des tests et des examens précis qui permettent de préciser l’écart par rapport à une moyenne.  La norme en psychiatrie repose sur des données culturelles, géographiques, temporelles etc. La norme n’est que la convention d’un groupe social en un lieu donné, à un moment donné.  L’homme oscille entre la normalité et le pathologique, il s’agit d’un continuum variant selon le moment et les circonstances de la vie.
  • 7. Anormal et pathologique sont-ils des concepts synonymes ?  Le terme « normal » est ambiguë et renvoie à des concepts de normes et de moyenne. Il faut éviter de poser le problème de normalité et d’anormalité en terme trop généraux. Des conduites jugées anormal amèneront l’individu è certains comportements adaptatifs et ayant un sens malgré une perception différentes de l’extérieur.  Il faut être prudent avant d’accoler « anormalité » au pathologique et comprendre que la science médicale ne défini pas la normalité.  La psychopathologie s’intéresse plus à l’anomalie qu’à l’anormalité. L’anomalie est en psychopathologie un « marqueur du comportement » et d’en trouver une genèse.
  • 8. Principales classifications  Troubles psychotiques  Troubles de l’humeur  Troubles anxieux  Troubles de la personnalité  Troubles de l’adaptation  Troubles somatoformes  Troubles dissociatifs  Troubles factices  Troubles sexuels et troubles de l’identité sexuelle  Trouble de l’alimentation  Démences et troubles cognitifs  Troubles lié à une substance
  • 9. Principaux changements du nouveau DSM-5  Le diagnostic de trouble dysphorique prémenstruel, classé parmi les troubles dépressifs. Le syndrome, qui peut être qualifié de forme sévère de syndrome prémenstruel, est principalement caractérisé par des symptômes de labilité émotionnelle (variabilité anormale), d'irritabilité et de colère qui surviennent au cours de la phase lutéale du cycle menstruel (de l'ovulation au début des règles).  Les termes autisme et syndrome d'Asperger disparaissent. Les troubles qu'ils désignent sont désormais regroupés sous une seule appellation de trouble du spectre autistique qui inclut aussi les diagnostics actuels de trouble désintégratif de l'enfance et de trouble envahissant du développement non spécifié.  Le diagnostic d’hyperphagie boulimique est un trouble caractérisé par des épisodes d'orgie alimentaire, mais sans geste compensatoire (vomissements, usage de laxatifs ou de diurétiques, etc.), suivis également de sentiments de honte et de culpabilité. Le syndrome d'hyperphagie est souvent lié aux régimes amaigrissants et/ou à la dépression.  Le diagnostic de trouble d'accumulation compulsive est un trouble qui se définit par l’accumulation d’objets qu’un œil extérieur jugerait inutiles au point de causer de la détresse, soit parce que la personne ne peut plus utiliser certaines pièces de sa maison, trop encombrées, soit parce qu’elle est incapable de se débarrasser de certains objets sans vivre des épisodes d’anxiété sévère.
  • 10. Principaux changements du nouveau DSM-5  La possibilité de poser plus tôt un diagnostic de dépression en cas de deuil (tout en conseillant aux cliniciens de faire la distinction avec le deuil normal).  Le diagnostic de trouble de dérégulation dit d'humeur explosive pour les enfants de plus de 6 ans qui présentent de fréquents accès de colère avec irritabilité chronique. Ce diagnostic viserait à réduire les surdiagnostics de trouble bipolaire chez les enfants.  Les critères du stress post-traumatique seront modifiés pour ajouter un quatrième groupe de symptômes aux trois existants. Ce trouble ne serait plus classé parmi les troubles anxieux mais constituerait une catégorie en soi.  Combinaison en un seul diagnostic de trouble d'utilisation de substance les diagnostics d'abus de substance et de dépendance à une substance du DSM-IV.  Une nouvelle organisation des diagnostics est proposée pour la nouvelle édition du Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux, le DSM-5.
  • 11. Construction du diagnostic  Axe 1 : Trouble mental  Axe 2 : Trouble de la personnalité  Axe 3 : Troubles physiques  Axe 4 : Problèmes psychosociaux  Axe 5 : Échelle du fonctionnement (EGF)
  • 12. Examen mental  L’examen mental se déroule parallèlement à l’entrevue, la description détaillée des signes et symptômes permet l’établissement d’un diagnostic médical par le psychiatre. On apporte alors une attention particulière aux comportements, à l’humeur ainsi qu’à la pensée du client au cours de la maladie actuelle.  L’examen mental constitue un processus d’analyse, une décomposition d’un tout en ses diverses parties. L’infirmière en psychiatrie doit être en mesure d’observer le comportement verbal et non verbal de son client ainsi que de pouvoir vérifier l’exactitude de ses perceptions. Elle doit rapporter les faits de façon claire, précise et correspondant à la réalité vécue et exprimée par le client.
  • 13. Signe et symptôme  Les symptômes sont des problèmes perçus et signalés par le patient. Il s’agit de plaintes subjectives qui appartiennent à l’histoire du patient.  Les signes sont des manifestations objectives découvertes par le médecin au cours d’un examen mental.
  • 15. Comportement Apparence générale Hygiène générale Négligée / soignée/exagéré Handicap Amaigri, fatigué,     Tenue vestimentaire Négligée / soignée     Démarche /posture Ébrieuse, lente, traînante, ataxique, figé, nonchalante,   Niveau d’activité psychomotrice Exagéré Hyperactivité psychomotrice, Akathisie, agitation     Diminué Ralentissement moteur, bradykinésie, catatonie     Divers Compulsion, rituel divers, tics, bizarrerie, stéréotypie, catalepsie,       Mimétisme, maniérisme, répétition       Impulsivité, violence, ambivalence
  • 16. Comportement   Langage verbal Quantité et qualité Voix, intonation, logorrhée, verbosité, écholalie, cris, richesse du vocabulaire,       Pression du discours, logorrhée, monologue   Mutisme, dysarthrie, salade de mots, glossolalie,     Langage non verbal Signaux Regard, expression faciale, pleurs, rire, dramatique, malaise, menaçante, contact visuel       Mimique, gestuelle, blocage de la pensée, bégaiement,, débit, dysarthrie, Aphasie   Coopératio n Fiabilité Adéquate, , méfiance, opposition passive, négativisme   Disposition générale Confiance de base Estime de soi, pessimiste, autodépréciation, fier   Attitude   Optimiste, préoccupé, dégagé, méprisante, authenticité        
  • 17. Humeur : Condition affective constante Affect : Degré d’expressivité d’une personne qui traduit l’état émotionnel
  • 18. Continuum de l’humeur Dépressive > Normale > Maniaque La sensation de dépression est tout à fait normale. Nous vivons tous de la tristesse et des moments de dépression au cours de la vie. Les variation de l’humeur sont normales. L’intensité des variations et l’aspect quantitatif devient un indice important
  • 20. Humeur et affect Affect /Humeur Dépressive Tristesse Irritabilité, colère, apathie, honte, souffrance morale, morosité, désespoir, pleurs, chagrin, dysphorie, perte d’intérêts, découragement     Atténuée Émoussée, plat, perplexité, spleen   Expansive Euphorique Exubérance, exaltation     Concordance Inappropriée , labile, théâtralisme, discordant   Euthymique Positive Syntone, joie, plaisir, espoir   Anxiété Intensité Légère, modérée, sévère, panique     Pathologique Psychotique, morcelant, panique homosexuelle, angoisse de séparation       Phobie, évitement, préoccupation,     Normale Peur adéquate, inquiétude, désarroi, détresse,
  • 21. Cours ou forme de la pensée  Le cours de la pensée (ou déroulement de la pensée) rassemble et organise les idées, selon un certain déroulement. Le cours de la pensée peut être logique et cohérent, ou complètement illogique, voire incompréhensible. Le patient peut exprimer une multitude d'idées ou avoir un discours très pauvre.
  • 22. Associations incohérentes des idées  On parle d’une pensée incohérente quand une partie du discours ne respecte pas la logique usuelle aisément compréhensible par l’auditeur.  Formes d’incohérence : Pensée tangentielle et circonstanciée, associations relâchées, coq à l’âne,fuite des idées, néologisme, persévération
  • 23. Pensée (cours de la pensée) Rythme Accéléré Rapide, tachypsychie     Diminué Lente, ralenti, bradypsychie,         Trouble de logique Processu s Cohérence et incohérence       Associations lâches, coq-à-l’âne       Circonstancié Tangentielle               Blocage de la pensée   Fuite des idées, néologisme
  • 24. Pensée (fond de la pensée) Forme Concrète Pensée magique     Abstraite Autisme, fantaisiste, énigmatique, hermétique, pauvre       Contenu (fond de la pensée) Préoccupations excessives, culpabilité, triade dépressive, mythomanie, mensonge pathologique, peur phobique (agoraphobie, claustrophobie phobie sociale etc)   Délire Systématisé/ non-systématisé Expansif : grandiose, puissance, mégalomanie     Rétractif : persécution, indignité, jalousie     Type Schneidériens Vol, écho, référence, divulgation, contrôle, diffusion   Idéation délirante Autocritique partielle (insight)
  • 25. Pensée (fond de la pensée) Contenu (fond de la pensée) Les obsessions Les compulsions Les phobies; spécifiques, sociales, agoraphobie symptômes hypochondriaques; comportements anti-sociaux spécifiques. Les intentions, idées récurrentes de suicide ou d'homicide                
  • 26. Obsession et compulsion  Une obsession est un symptôme se traduisant par une idée ou un sentiment qui s'impose à la conscience du sujet qui le ressent comme contraignant et absurde, mais ne parvient pas à le chasser malgré ses efforts pour cela.  Compulsions : rites conjuratoires, pensées magiques, actes que le sujet sait absurdes mais qu'il doit accomplir pour soulager son anxiété. Ce sont souvent des exacerbations d'actes normaux (par exemple, des lavages longs et très fréquemment renouvelés, vérifier constamment que la porte est bien fermée).
  • 27. Le délire  Le délire est une erreur de la logique de la pensée ou du raisonnement. Il se définit comme une conviction absolue, erronée et irréductible par la logique et l’évidence des faits.  Le délire est également non- conformes aux croyances du groupe.  Délire systématisé et non systématisé  Délire expansif et rétractif
  • 28. Le délire et le contenu de la pensée  On s’intéresse au fond de la pensée, c’est à dire aux thèmes qui reviennent dans le discours du client.  Les délires de type Schneidérien se voient surtout dans la schizophrénie.  Formes : Contrôle de la pensée, vol de la pensée, divulgation et écho de la pensée, délire de référence
  • 29. Types définis selon le thème délirant dominant • Érotomaniaque: le thème est qu'une personne, habituellement d'un niveau plus élevé, est amoureuse du sujet. • Mégalomaniaque: le thème est une idée exagérée de sa propre valeur, de son pouvoir, de ses connaissances, de son identité ou d'une relation exceptionnelle avec une divinité ou une personne célèbre. • Jalousie: le thème est que le partenaire sexuel du sujet lui est infidèle. • Persécution: le thème est que l'on se conduit d'une façon malveillante envers le sujet (ou envers une personne qui lui est proche). Ce type est le plus courant. • Somatique: le thème est que la personne est atteinte d'une imperfection physique ou d'une affection médicale générale. Il peut être difficile de distinguer ce type de trouble délirant avec l'hypocondrie et la peur d'une dysmorphie corporelle. Ce qui les distingue est l'intensité de la croyance. Dans le trouble délirant, la personne ne peut admettre la possibilité que la maladie redoutée ne soit pas présente ou qu'elle a une vision faussée de son aspect physique. • Mixte et non spécifié: lorsqu'aucun thème délirant ne prédomine et lorsque le thème ne peut être clairement identifié ou ne correspond à aucun des types spécifiés.
  • 30. Trouble de la perception et les hallucinations  Touche l’un des 5 sens.  Selon les sens en cause, on parlera d’hallucinations auditives, visuelles, olfactives, gustatives et tactiles.  Les hallucinations auditives sont les plus fréquentes et consistent en une ou plus voix qui commentent ses comportements ou qui parlent de lui en permanence.  Les voix mandatoires : Ordres que reçoit le client
  • 31. Pensée et troubles de la perception       Hallucinatio n Perception Visuelles Auditifs Olfactifs Gustatives Tactiles     Interprétation Illusion     Dépersonnalisati on Détachement et étrangeté     Déréalisation Sensation d’étrangeté
  • 33. Fonctions cognitives Sensorium Clair Éveillé     Somnolence Vigilance     Obnubilation Lucidité diminuée     Stupeur Altération importante     Coma Aucune réaction   Attention   Difficulté de concentration, difficulté à maintenir son attention, vigilance,  
  • 34. Fonctions cognitives Orientation Orientation Temps / espace / personne Mémoire Encodage Immédiate, récente, ancienne   Altérations diverses Hypermnésie, paramnésie     Dysmnésie, amnésie Jugement Pratique Administrer ses biens     Insight, autocritique
  • 35. Ce n'est pas du déni*  Les recherchent montrent que ce n'est pas de la négation, mais qu'environ 50% des personnes atteintes de la schizophrénie ne savent pas qu'ils ont une maladie, et cette inconscience ne s'améliore pas avec l'éducation, le temps, ou le traitement. Volontairement je n'utilise la le terme ''déni'' parce que ce problème n'est pas de la négation. Le déni est une stratégie d'adaptation pour faire face à la connaissance douloureuse. les gens en déni savent à l'intérieur d'eux (inconsciemment) qu'il y a quelque chose, mais ils se mentent à eux sur le sujet.  Ce dont nous parlons ici, c'est de l'anosognosie. Un syndrome neurologique qui laisse les patients dans l'ignorance de leur maladie. Les résultats probants suggèrent que la mauvaise connaissance est une manifestation de la maladie elle-même, plutôt que d'une stratégie d'adaptation. Extrait : leçons apprises sur le déni, Xavier Amador, Université Columbia
  • 36. Mémoire  Mémoire lointaine (o n de m ande au patie nt de s re nse ig ne m e nts sur so n e nfance q ue l'o n po urra vé rifie r par aille urs);  Mémoire du passé récent ou mémoire intermédiaire (o n de m ande au patie nt de s é vè ne m e nts im po rtants surve nus au co urs de s de rnie rs m o is);  Mémoire récente (o n pe ut é value r la m é m o ire ré ce nte e n de m andant au patie nt si so n appé tit e st bo n e t ce q u'ila m ang é le m atin au pe tit dé je une r o u au dîne r la ve ille au so ir);  Mémoire immédiate (o n de m ande au patie nt de ré pé te r un no m bre à 6 chiffre s dans un se ns e t dans l'autre ).
  • 38.  http://www.douglas.qc.ca/news/1046  http://www.douglas.qc.ca/page/repertoire- outils-cliniques  http://www.oiiq.org/pratique-infirmiere/activite-rese  http://www.la.refer.org/psychiatrie_4.5/Cours/e xamenMental.htm

Notes de l'éditeur

  1. Modèle médical : signes et symptômes, diagnostic, traitement. La limite entre la normalité et le pathologique est difficile à tracer Qui est toxicomane ? ROH, cigarette, pers.âgée et dépendance jeu et anxiolytique Qui est anorexique ? Maigreur versus maigre Qu’elle est la norme en matière sexuelle Norme et risque de qualifier de pathos toute les différences et marginalité
  2. C’est à l’axe 1 et 2 que le Diagnostic Médicale est posé AXE 1 Description du trouble mental + toxicomanie à l’aide de critères qui sous-tendent le diagnostic – la personne est plus qu’une série de critères et plus qu’un diagnostic psychiatrique. Il y a un début et une fin via la crise ou exacerbation d’une maladie existente  AXE 2 Troubles de la personnalité + déficience intellectuelle. la personnalité colore l’axe 1 et permet de comprendre les différence entre des patient souffrant d’une même pathologie. Permanence dans le temps, rigidité des structures permet d’expliquer le trouble de personnalité. AXE 3 Troubles physiques associés à l’axe 1 ou 2 ou qui a un impact sur le choix du traitement. AXE 4  Problèmes psychosociaux et environnementaux soient les problèmes économiques, d’hébergement, occupationnel, judiciaires etc. AXE 5  Échelle global du fonctionnement – note de l’examinateur sur le fonctionnement du patient face à lui-même dans les différentes phases de sa maladie . Fait intéressant, la possibilité d’intégrer un 6E axe fut envisagée afin d’y inclure une dimension culturelle au diagnostique psychiatrique. Cette proposition fut cependant rejetée lors de la création du DSM-4 comme le souligne Bibeau.
  3. Traitement bio-psycho-social Biologie : Un symptôme clinique observable du fonctionnement cérébral et qui débouche sur un traitement médicamenteux. Psychologique : Le sens du symptôme est propre à chaque individu et repose sur une théorie psychologique et renvoie à une forme de psychothérapie. Social : Analyse des systèmes de communication du client et approche thérapeutiques systémiques, familiale ou de couples.
  4. Comportement : hygiène douteuse, trop ou mal vêtu pour la saison, tics et stéréotypie, maniérisme et échopraxie( répétions des gestes) Affect : Plat ou émoussé, inapproprié, éléments de dépression dans 25 % des cas Pensée : Hallucination principalement auditives, et autres hallucinations présentes, délire, idée de référence, délire schneiderien, idée suicidaire ( 50 % font une tentative suicidaire) Fonction mentale supérieure : bien orienté, mémoire intacte, attention et concentration souvent diminués, peu d’insight et de jugement
  5. Ataxique : consiste en un manque de coordination fine des mouvements volontaires L'akathisie est un symptôme qui se définit par l'impossibilité de s'asseoir ou de rester dans la position assise. Catalepsie :'attitude qui s'en dégage est celle d'une statue ou d'un mime conservant une position figée en pleine action. Ce symptôme psychiatrique se retrouve dans des maladies telle la schizophrénie, l'hystérie, ou dans certains états hypnotiques. La catalepsie peut également résulter d'affections neurologiques (Parkinson, épilepsie)1 Stéréotypie : Automatismes apparaissant au cours de certaines maladies touchant le système nerveux et consistant en une exagération ou une répétition continuelle des mêmes mots (écholalie), des mêmes gestes (échopraxie), et parfois de tics.
  6. Écholalie : Une écholalie est une tendance spontanée à répéter systématiquement tout ou une partie des phrases, habituellement de l'interlocuteur, en guise de réponse verbale. Une logorrhée (de logo-, la « parole » et de -rrhée, tiré du grec rheî, « couler ») est un flux de paroles. glossolalie,suite de syllabes incompréhensibles mais revêtant l'aspect d'une langue véritable La dysarthrie (du grec dys-, préfixe qui exprime l'idée de mal ou de manque + grec -arthron, jointure) est un trouble de l'articulation de la parole, d'origine centrale (c'est le système nerveux qui est lésé). Aphasie : Il est question d'aphasie lorsqu'un individu a perdu totalement ou partiellement la capacité de communiquer par le langage
  7. Syntone Inadéquate Labile Exalté Déprimé Émoussé Plat
  8. Pensée tangentielle et circonstanciée Associations relâchées Fuite des idées Néologisme Jargonnage Difficulter èa décoder le message
  9. La tachypsychie (du grec tachy = rapide et psyche = âme) est un symptôme psychopathologique caractérisé par une accélération anormale du rythme de la pensée créant un état de surexcitation. Le symptôme opposé est appelé bradypsychie.
  10. La pensée abstraite est la capacité du patient d'utiliser des concepts. Par exemple, on demande au patient d'expliquer les similitudes entre une pêche et une poire, ou entre la vérité et la beauté. triade dépressive : perte estime de soi, désespoir, autodévalorisation La mégalomanie consiste en la surestimation de ses capacités, elle se traduit par un désir immodéré de puissance Systématique : cohérence interne
  11. Ablutophobie - Peur de se baigner. Cette phobie est plus une peur de la noyade qu'une peur de l'eau. Acarophobie - Peur des parasites de la peau, des acariens3. Acérophobie - Peur de ce qui a un goût sur (acide). Achluophobie - Peur de l'obscurité et du noir. Achmophobie / Aichmophobie - Peur des aiguilles et des objets pointus (ciseaux, couteaux, seringues par exemple). Acrophobie - Peur des hauteurs ; s'accompagne souvent de vertiges. Aérophobie - Peur de l'air et du vent4. Aérodromphobie - Peur de l'avion, des voyages en avion5. Agoraphobie - Peur des espaces libres ou des lieux publics. Algophobie - Peur de la douleur. Anginophobie - Peur de l’étouffement, notamment par des angines de poitrine. Anthropophobie - Peur des gens ou d'être en leur compagnie, une forme de phobie sociale6. Anuptaphobie - Peur du célibat7. Apéirophobie - Peur de l'infini. Aphenphosmophobie - Peur d'être touché. Apopathodiaphulatophobie - Peur d'être constipé ou de la constipation en elle-même8. Astraphobie - Peur du tonnerre. Aquaphobie - Peur de l'eau9. Automysophobie - Peur d'être sale, de sentir mauvais10 Autophobie - Peur de la solitude11. Aviophobie - Peur de prendre l'avion12. Bacillophobie - Peur des bacilles, des bactéries13,14. Basophobie - Peur de marcher. Bélénophobie - Peur des aiguilles (cf. achmophobie). Borbophobie - Peur des gargouillements. Cancérophobie - Peur du cancer15.
  12. Soins inf : Ne pas dire que ça n’a pas de bon sens Faire alliance thérapeutique Accéder a la souffrance que lui procure ses idées Tacher de convaincre le patient de prendre sa rx Ayez une position intermédiaires donc sans confrontation ni adhésion Soyez l’ambassadeur de la réalité Respect de l’opinion et des perceptions de l’autre Émettre le doute par un approche socratique ‘qu’est-ce qui vous fait croire que…’ Degré de certitude Comment en êtres-vous venus à penser cela Pouvez-vous m’expliquer pourquoi vous continuer à croire avez-vous chercher à avoir des preuves existe t’il des indices permettant de croire cela
  13. Contrôle de la pensée Vol de la pensée Divulgation et écho de la pensée Délire de référence EX ; président du gouvernement parallèle de l’univers Univers est un monde virtuel Délire systématique : plausible Délire non systématique; bizarre
  14. Les voix mandatoires : ordres que reçoit le client > déshabille-toi, marche, salaud, tu es nuls Hallu mental : ne passe pas par les 2 oreilles Perception sans objet Hallu visuel : ne voit pas son nez dans le miroir déformation, plus grand ou plus petit Illusion : dans le delirium tremens voir des monstres dans des ombres
  15. L'hypermnésie (du grec huper, avec excès, et mnesis, mémoire), appelée également exaltation de la mémoire, désigne en médecine une condition psychologique caractérisée par une mémoire exceptionnelle due à une suractivité du cerveau Paramnésie est la sensation d'avoir déjà été témoin ou d'avoir déjà vécu une situation présente, accompagné d'une sensation d'irréalité, d'étrangeté. La dysmnésie est un trouble de la mémoire consistant dans l'évocation difficile ou incomplète des souvenirs. L’amnésie (du grec Ἀμνησία) est une perte partielle ou totale de la mémoire Mémoire récente ancienne :