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Mohsen Ngazou - Qu’enseignent les Frères musulmans à nos jeunes en France ?Mohsen ngazou pdf
1. Qu’enseignent les Frères musulmans à nos jeunes en France ?
Un Musulman de France, nous éclaire sur son blog mediapart des agissements de missionnaires de
l’UOIF (Union des organisations islamiques de France), après une plongée dans l’enfer des Frères
musulmans.
Mohammed Louizi, ex-membre de l’UOIF de 2002 à 2006 qu’il a quittée en claquant la porte, nous
révèle quelques détails sur l’islam de France sous la coupe des Frères musulmans. Contacté pendant ses
études à Lille par un « recruteur », Louizi raconte sur son blog quelle est la mission cachée de la
Confrérie de l’UOIF sur le sol français et européen.
« Il nous disait que le « frère musulman » devait s’engager, une fois cette allégeance attestée, à
observer ces dix piliers, qui sont : La compréhension (Fahm en arabe) ; la sincérité ; l’action ; le Jihad,
y compris le recours aux armes ; le sacrifice ; l’obéissance totale ; la persistance ; la fidélité à
l’engagement ; la fraternité et la confiance totale placée à l’endroit de la direction et du
commandement. Il nous expliquait les vingt principes de la compréhension et insistait, bizarrement, sur
deux piliers en particulier, à savoir : « l’obéissance » et « la confiance totale en la direction ». Il nous
expliquait les trente-huit devoirs que chaque « frère » devait accomplir, au quotidien, en nom de son
allégeance à l’UOIF. Ce sont les mêmes trente-huit devoirs qu’Hassan Al Banna exigeaient aux
membres de son bras armé » . Un peu plus loin, après une explication très détaillée de l’organisation et
des actions de ses disciples, des règles dictées à tous les missionnaires, qui en apparence inspirent la
confiance et prône un islam « citoyen », il écrit : « Lorsque j’avais intégré l’UOIF, une organisation
française visiblement civile, j’avais prononcé exactement les mêmes mots que prononçaient, jadis,
uniquement les « frères soldats », les « frères moujahidouns » d’ « al-Tanzim al-Khas » ! ».
Si la connaissance de Louizi de ce monde nous éclaire un peu plus sur les méthodes des Frères,
implantés en France via l’UOIF, un petit tour des institutions soutenues par l’Etat français est
nécessaire pour comprendre les menaces qui pèsent sur les musulmans de France, ceux qui ne prônent
pas le jihad, se sentent français, et s’indignent du radicalisme des « autres ».
Un « Frère », renommé dans le sud de la France, à Marseille, vient de son côté de remporter une petite
victoire. En juin dernier, Mohsen, N’gazou s’est vu remettre une récompense des plus prestigieuses : le
collège-lycée privé musulman qu’il a fondé et fait grandir est passé sous contrat avec l’Etat, après de
longues années d’attente. Si la plupart des fonctionnaires de l’établissement sont des enseignants et
personnels éducatifs tout à fait respectables, le proviseur lui, a un passé sombre.
Arrêté en Tunisie en 2007 et libéré mystérieusement , l’ex-membre de l’UOIF, président du RAMS qui
organise annuellement des conférences sur l’islam, mais aussi imam d’une mosquée très fréquentée par
2. les jeunes, président de l’Association islamique Clémence dans la ville de Woippy, Ngazou a bien
intégré le règlement des Frères.
Exhortant au bien vivre ensemble, à la tolérance, il incite en secret à la prise de pouvoir des jeunes
musulmans sur la France, tout en faisant circuler, bien dissimulée, la morale de Hassan al-Banna, père
des Frères musulmans en Egypte.
Dans une conférence, après avoir expliqué les conditions difficiles que subit la « Oumma »islamique, «
sous l’ombre d’une mondialisation envahissante et d’un matérialisme tyrannique » il explique comment
trouver dans le Coran et la sunna du Prophète la promesse divine du Tamkine (force et réussite dans
l’application de leur but final, la charia en Europe). N’gazou s’appuie pour ce faire sur ce verset : «
Allah a promis à ceux d’entre vous qui ont cru et fait les bonnes œuvres qu’Il leur donnerait la
succession sur terre comme Il l’a donné à ceux qui les ont précédés. Il donnerait force et suprématie à
leur religion qu’Il a agréé pour eux … » (Coran, 24, 55).
Aujourd’hui encore il bénéficie de postes honorifiques au sein de l’UOIF, et de la fédération des
organisations islamiques d’Europe, dans sa spécialisation, la jeunesse et l’éducation. Fin démagogue, il
sait trouver les mots, pour enrôler sans trop effrayer.
Dans un article publié en mai 2006, en arabe, intitulé : « Les défis éducatifs que rencontrent la jeunesse
musulmane en Occident », Ngazou fait référence à Hassan Al-Banna et à son règlement strict à
appliquer pour parvenir à un califat. Les institutions musulmanes doivent être un tremplin pour
atteindre le tamkine (la force, réussite), et vivre selon la guidance de l’islam, imposée au monde.
De la même manière, au cours d’une conférence relayée sur YouTube , il déclare : « je me demande
aujourd’hui ce qui empêche les jeunes, les enfants d’immigrés, à conquérir les sphères de la
magistrature, à conquérir les sphères des grands décideurs. Il faut penser à maîtriser le discours général
».
Ngazou, comme tant d’autre, est dangereux pour les musulmans de France. Il leur fait prendre une voie,
en faisant déraper avec lui l’Etat français et ses institutions, qu’ils n’ont pas choisie, sans le voir,
aveuglé par de beaux pétales.
Le danger du djihadisme en France n’est plus à prouver, mais il en est un qui n’a jamais été évoqué. Par
sa popularité, l’Etat islamique fait de l’ombre aux autres organisations, qui tout aussi radicales, mais
dont la stratégie moins ouvertement djihadiste est de conquérir le peuple « par en bas », par
l’éducation, la contamination de la politique, et de toutes les sphères de la société, avant de, lentement,
imposer la charia sur la société.