2. Vue générale
• Un ganglion lymphatique
coupé sagittalement
montre deux zones
distinctes dans la
répartition du tissu
lymphoïde (en 1, la zone
périphérique plus claire, est
le cortex ; en 2, le centre est
appelé zone médullaire). La
partie conjonctive, fléchée
en 3 est le hile. C'est là que
se trouvent les vaisseaux
sanguins et lymphatiques,
de même que les nerfs. Une
capsule conjonctive, fléchée
en 4, emballe l'organe
3. Voies lymphatiques
• Détaillons les voies
lymphatiques du ganglion. La
lymphe est amenée par les
vaisseaux lymphatiques
afférents, fléchés en 1,
localisés dans la capsule
conjonctive. Puis elle est
déversée dans les sinus
ganglionnaires,
communiquant tous entre eux.
Nous avons :
- en 2 le sinus sous-capsulaire
- en 3, le sinus trabéculaire
- en 4, le sinus médullaire.
4. Vaisseau lymphatique afférent et sinus
sous-capillaire
• Un gros plan nous montre
en 1, un vaisseau
lymphatique afférent, muni
de valvules qui traverse la
capsule conjonctive pour
déverser la lymphe dans le
sinus sous-capillaire situé
en 2. Ces sinus ne sont pas
bordés par un endothélium.
Toutefois, en 3, des cellules
à aspect endothéliforme
peuvent se disposer en
périphérie. On les appelle
quelquefois "cellules
littorales".
5. Hile du ganglion lymphatique
• Après avoir traversé les
différents sinus
ganglionnaires, la lymphe est
canalisée en 1, dans les
vaisseaux lymphatiques
efférents, situés dans le hile-
conjonctif. Comme tout
lymphatique, ils se
caractérisent par la présence
de valvules. En 2, nous avons
dans ce hile un nerf, en
incidence longitudinale et en
3, du tissu graisseux
secondaire.
•
6. Organisation du tissu lymphoïde
• Observons de plus près
l'organisation du tissu
lymphoïde. Directement sous
la capsule conjonctive, la zone
corticale se caractérise par la
présence en 1 de follicules
lymphoïdes encore appelés
nodules lymphoïdes
En 2, la zone paracorticale
contient du tissu lymphoïde
diffus et dense. La zone
médullaire présente en 3, une
disposition en cordons formés
de tissu lymphoïde diffus.
7. Cortex
• Le cortex se compose donc
de la zone corticale
proprement dite qui
contient, en 1 des nodules
lymphoides constitués
entre autres de
lymphocytes B. Ces nodules
sont séparés par du tissu
lymphoïde diffus. Il se
compose aussi en 2, de la
zone paracorticale qui
héberge un grand nombre
de lymphocytes T.
8. Follicule lymphoïde
• Dans un follicule lymphoïde
en coupe longitudinale
parfaite, on distingue
nettement en 1, une zone
sombre qui occupe la moitié
la plus profonde du nodule.
Elle est surmontée, en 2,
d'une zone claire. Cet
ensemble est partiellement
recouvert, en 3 d'une coiffe
de petits lymphocytes,
orientée face au sinus sous-
capsulaire où elle est la plus
épaisse. Elle s'affine sur les
flans de la zone claire.
9. Follicule lymphoïde et sinus cortical
• Une vue analogue nous
montre:- en 1, la zone sombre,
zone de prolifération intense
qui contient diverses cellules
lymphoïdes à cytoplasme
basophile ; - en 2, la zone
claire héberge surtout des
petits lymphocytes et des
cellules dendritiques à
cytoplasme plus éosinophile :
- en 3, la coiffe, encore
appelée cape lymphocytaire,
est uniquement constitué de
petits lymphocytes ;
- en 4, est fléché le sinus
trabéculaire ou cortical.
10. Macrophages
• Le follicule lymphoïde
présente, plus
particulièrement dans sa zone
foncée, des cellules de type
macrophagique, marquées par
les flèches. Ces cellules
phagocytent des lymphocytes
dégénérés. Leur cytoplasme,
clair, contient des résidus de
ces lymphocytes appelés corps
tingibles de Flemming. Elles
sont le plus souvent entourées
d'un halo clair.
•
11. Incidences de coupe des nodules
lymphoïdes
• Une coupe un peu plus
oblique du cortex
ganglionnaire montre
différentes incidences de
coupe des nodules
lymphoîdes. Une
incidence longitudinale
ou oblique laisse voir en 1
la zone foncée et en 2 la
zone claire. En 3, d'autres
incidences transversales
ne passent que dans l'une
ou l'autre zone.
12. Incidences de coupe de nodules
lymphoïdes
• En 1, une incidence
oblique laisse
apparaître une zone
sombre, une zone claire
et une coiffe, à la pointe
de la flèche. En 2, sur
une section
transversale, la coiffe
apparaît circulaire. Elle
est assez épaisse autour
de la zone claire.
13. Médullaire
• La zone médullaire est moins
riche en cellules lymphoïdes
qui se disposent sous forme de
cordons, fléchés en 1, dits
cordons médullaires. En 1,
nous en avons une section
longitudinale ; en 2, une
section transversale ; en 3,
plusieurs travées conjonctives
ou septa se dirigent vers le
hile. C'est au niveau de la zone
médullaire que la trame
conjonctive est la mieux
visible, vu la faible population
lymphoïde.
14. Trame conjonctive
• La trame conjonctive est formée
en partie de cellules, fléchées en
1, qui s'anastomosent par de fins
prolongements cytoplasmiques.
Ce sont les cellules réticulaires
qui forment un réseau dont les
mailles accrochent les cellules
lymphoïdes. En 2, nous trouvons
des cellules à caractère
macrophagique qui ont, dans leur
cytoplasme, des granulations de
phagocytose. Elles sont
responsables du rôle d'épuration
accordé au ganglion.
15. Anthracose
• Une autre illustration
du rôle d'épuration joué
par le ganglion
lymphatique nous est
donnée sur ce
prélèvement d'un
ganglion anthracosique.
La flèche indique
plusieurs macrophages
qui ont phagocyté des
poussières de charbon.
16. Trame conjonctive
• Le réseau de cellules
réticulaires est doublé
par un réseau de fibres
réticuliniques, marquées
par la flèche. Elles sont
mises en évidence en noir
par une imprégnation
argentique de type
Wilder. Ce double réseau
constitue la trame de
base de l'ensemble du
ganglion, supportant les
cellules lymphoïdes.
17. Vue générale
• La rate, organe lymphoïde
périphérique, est bordée en 1
par une capsule conjonctive.
Nous y voyons, en 2, de
nombreux nodules lymphoïdes
traversés par une artériole. Ils
forment la pulpe blanche et
sont disséminés dans la pulpe
rouge, en 3, constituée par le
reste du parenchyme. La rate
est le seul organe lymphoïde
qui présente une telle
irrigation artériolaire ( ses
nodules, plus spécifiquement
appelés corpuscules de
Malpighi).
18. Trame conjonctive
• En 1, le feuillet
péritonéal, épithélium
cubique simple, recouvre
la capsule conjonctive qui
enveloppe la rate. En 2,
cette capsule s'invagine
pour former de grosses
travées fibreuses qui
cloisonnent ainsi la rate
en aréoles spléniques. En
3, est fléchée une de ces
travées conjonctives.
19. Pulpe blanche
• La pulpe blanche se
compose en 1, de l'artériole
folliculaire. Elle est
entourée, en 2, de sa gaine
lymphoïde périartériolaire,
constituée de lymphocytes
T. Cette gaine se distend car
en son sein se développe un
nodule lymphoïde, noté en
3, surmonté côté pulpe
rouge, donc en 4, par la
coiffe lymphocytaire,
constituée de lymphocytes
B. En 5, se localise la zone
marginale.
20. Pulpe blanche
• Nous voyons: en 1, l'artère
folliculaire, le plus souvent
excentrique. Elle est entourée,
en 2, de sa gaine lymphoïde
périartériolaire que l'on
retrouve en 3, autour du
nodule lymphoïde situé en 4.
En 5, la couronne de
lymphocytes B est polarisée
vers la pulpe rouge. En 6, la
zone marginale constituée de
cellules réticulaires et de
fibres réticuliniques
concentriques est une zone de
transition où s'ouvrent de
nombreux vaisseaux sanguins.
21. Pulpe blanche
• En 1, l'artériole folliculaire est
coupée transversalement.
Dans sa gaine lymphoïde
périartériolaire, fléchée en 2,
se localise, en 3, un follicule
lymphoïde, constitué
classiquement d'une zone
sombre et d'une zone claire,
surmontée,en 4 de la coiffe
orientée face à la pulpe rouge.
En 5, nous localisons la zone
marginale, véritable zone
d'échange qui fait la jonction
entre la pulpe rouge et la
pulpe blanche.
22. Artérioles à housse
• Dans une rate de chien,
nous localisons en 1 un
corpuscule de Malpighi. Le
sang, après avoir traversé le
nodule lymphoïde dans
l'artère folliculaire, passe
dans des formations
spéciales fléchées en 2. Ce
sont les segments à housse,
parfois appelés artérioles à
housse. Chez le chien, ils
contrastent très bien avec
la pulpe rouge.
23. Artérioles à housse
• Deux segments à housse
sont fléchés en 1. La
lumière de ces vaisseaux est
tellement petite qu'elle est
rarement visible sur les
sections. On devine ici les
noyaux endothéliaux,
entourés par un manchon
de cellules disposées
concentriquement, à la
manière d'un tourbillon. Ils
jouent un rôle de sphincter
au niveau de la circulation
de la rate. En 2, est fléché
un mégacaryocyte.
24. Mégacaryocytes
• Les mégacaryocytes fléchés
en 1 sont très nombreux
dans la rate de chien. Le
mégacaryocyte est la
cellule-mère des plaquettes
sanguines. Il se caractérise
par sa taille importante, un
noyau plurilobé et un
cytoplasme abondant. En 2,
les travées conjonctives
contiennent, en rose, des
cellules musculaires lisses,
autre particularité de la rate
de chien. En 3, nous avons
un segment à housse.
25. Artérioles à housse
• Dans une rate humaine,
les segments à housse
s'individualisent moins
facilement. Ils se
recherchent à proximité
des corpuscules de
Malpighi. Ils apparaissent,
comme l'indiquent les
flèches comme de petites
formations rosées
prenant l'aspect d'un
tourbillon.
26. Artérioles à housse
• Voici plusieurs segments
à housse observés dans
une rate humaine. Sur
une section, nous voyons
de façon très nette la
lumière, en 1 par des
noyaux endothéliaux. La
paroi est constituée, en 2,
d'un tourbillon de cellules
très petite, bordée. Les
sections voisines, en 3, ne
dévoilent pas la lumière.
27. Veines sinusoïdes
• Le sang, après passage dans
les segments à housse,
passe dans les capillaires
terminaux, les cordons de
Bilroth puis au niveau des
structures marquées par les
flèches, qui sont les veines
sinusoïdes. Elles
apparaissent comme des
fentes claires dans la pulpe
rouge de la rate bordées
par des cellules à noyau
arrondi. Remarquez l'aspect
discontinu de cet
endothélium.
28. Charpente réticulinique
• Les veines sinusoïdes
s'appuient sur une fine
charpente réticulinique. Ce
grillage réticulinique est
souligné ici par le Wilder. En
1, en incidence transversale
de la veine sinusoïde, il
apparaît sous forme
annulaire. En 2, sur une
incidence longitudinale,
nous le voyons sous forme
de pointillés et en 3, en
coupe tangentielle, sous
forme d'échelons parallèles.
29. Dégragation de l'hémoglobine
• La rate est le siège de
destruction des globules
rouges âgés. Ce rôle
érythrolytique est illustré
au niveau de la flèche par
les dépôts
d'hémosidérine, qui
résulte de la dégradation
de l'hémoglobine. Ces
pigments sont accumulés
dans des cellules
macrophagiques.
30. Dégragation de l'hémoglobine
• Cette hémosidérine,
présente dans les cellules
macrophagiques de la
rate est mise en évidence
ici par une coloration de
Perls, réaction qui se
produit au niveau des
sels ferriques présents
dans le complexe de
l'hémosidérine.