1. Concertation et numérique :
entre évitement craintif et
engouement naïf
28 février 2014
Présentation faite par M. Houssais, directeur
Prospective et Dialogue Public du Grand Lyon
2. 2
Carte d’identité1 Le Grand Lyon
Le Grand Lyon c’est :
• 58 communes,
• représentées par 156 élus,
• 4700 agents,
• budget : 1 665 millions d’euros.
Le Grand Lyon est présidé
par Gérard Collomb,
Sénateur, Maire de Lyon.
Le Grand Lyon, une institution
• 1969 : 55 communes.
• 2010 : intégration de Givors
et Grigny.
• 2011 : intégration de Lissieu.
3. 3
Entre le Grand Lyon et les citoyens sur :
• les orientations et l’avenir du territoire,
• les projets d’aménagement,
• les services à la population.
• Conseil de développement : 6 collèges, 260 membres,
55 « citoyens volontaires » tirés au sort, 4 séances
plénières par an (2010).
• 60 % du budget prévu à la Programmation Pluriannuelle
des Investissements concerne des projets soumis
à concertation citoyenne.
• Commission consultative des services publics locaux :
5 séances plénières par an (2010).
• Commission de concertation sur l'accessibilité.
• Charte de la participation, acte 2 en cours.
Animer le territoire3 Le Grand Lyon
Renforcer les lieux
de dialogue
4. 4
Que trouve-t-on en ligne ?
• Sur site Grand Lyon, rubrique « j’agis » :
http://www.grandlyon.com
• Interactivité plus forte sur site du magazine :
http://www.magazine.grandlyon.com/
• Ex du plan local d’urbanisme :
http://blogs.grandlyon.com
5. 5
Expérimentation d’une plateforme collaborative
• Attente récurrente des associations de la CCSPL de pouvoir
disposer d’un outil pour échanger ensemble hors temps de
réunion, de façon complémentaire à l’outil Extranet existant
• Juillet 2011 : saisine des associations membres de la CCSPL
pour élaboration d’une contribution collective à l’attention des
élus et services du Grand Lyon sur les enjeux du prochain service
de l’eau potable (politique tarifaire et qualité de service)
è Opportunité d’expérimenter une plateforme collaborative
intégrée à une démarche de participation citoyenne dans des
conditions favorables : public restreint avec bonne connaissance
et interconnaissance des acteurs, durée de la démarche définie et
suffisamment longue (9 mois), conception et administration par
prestataire animateur de la démarche (Kaléido’Scop) avec absence
de surcoût supplémentaire pour la démarche
è Septembre 2011 : Lancement d’une expérimentation
externalisée après sollicitation et accord de la Direction des
Systèmes d’Information et de Télécommunications
6. 6
La plateforme en quelques chiffres
• 4 mois d’activité
• 24 membres inscrits – 11 membres actifs
(14 représentants associatifs, 5 techniciens Grand
Lyon, 3 Kaléido’scop, 4 intervenants extérieurs au sein
de l’atelier)
• 58 documents
• 19 commentaires
• 25 envois mensuels en moyenne
• 40 visites / jour en amont/aval immédiat des ateliers
= un élément de succès de la démarche au prix d’un
important travail d’animation pour un résultat qui s’est
d’abord joué dans les réunions
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Société : des potentialités contradictoires
Points de vigilance
> Infobésité
> Fatigue cognitive, Manque de recul
> Recul de la pensée profonde
> Intimité dévoilée, Société de la
surveillance
> Relation à l’autre et à l’urbain à travers
des filtres
> Confidentialité, Remise en cause du
modèle économique de certains
secteurs
Opportunités
> Bibliothèque universelle, Accès à
la connaissance
> Temps réel, Flux continu,
Réactivité
> Hypertexte, Décloisonnement,
Innovation
> Réseaux sociaux, Elargissement
des liens faibles, Renouvellement
des liens forts
> Réalité virtuelle, Réalité
augmentée,
Pratiques urbaines enrichies
Ø Modèles ouverts, Crowdsourcing,
« Prom-am », Biens communs
informationnels, Innovation ouverte
Prospective2010
12. 12
« J’estime qu’il vaut mieux s’appuyer sur l’antique tradition
rhétorique, pour laquelle la délibération est la réflexion,
individuelle ou collective, ainsi que le débat en vue de la
prise de décision. La délibération n’exige pas que les gens
soient sincères, soucieux de la vérité, parfaitement
argumentatifs, ni que tous le monde parle ou écoute. Elle
reconnait l’asymétrie entre orateurs et auditeurs et l’inégalité
dans l’influence. (…)
La délibération n’exige pas non plus comme condition de
possibilité la prévalence de la coopération sur
l’antagonisme.
Il convient seulement qu’existe la possibilité de prise de
parole, ainsi qu’un critère minimal, mais constitutif :
quelques personnes dans l’auditoire sont susceptibles de
changer d’avis à la suite de l’audition d’un certain nombre de
discours. » Philippe Urfalino (sociologue)