Dossier de presse de l’exposition de photographies Sakra Kouroubi de Raymond Dakoua à l’hôtel Onomo Abidjan Airport du 15 février au 15 juillet 2013 présenté par le label Onomo Visual Art
Exposition Raymond Dakoua @ Onomo hotel Abidjan Airport - Dossier de presse
1. DOSSIER DE PRESSE
L’hôtel Onomo Abidjan Airport
Présente
Sakra Kouroubi: chantons,
dansons!
De
Raymond DAKOUA
Du 15 Février au 15 Juillet 2013
Boulevard de l’aéroport FHB
07 BP 435 Abidjan 07
Côte d'Ivoire
Tel : 00 225- 21-21-21-91
www.onomohotel.com
2. SOMMAIRE
AVANT PROPOS 3
L’ARTISTE RAYMOND DAKOUA 4
L’EXPOSITION SAKRA KOUROUBI: chantons, dansons! 5
ONOMO VISUAL ART 7
ONOMO INTERNATIONAL 10
2
3. AVANT-PROPOS
Ouvert en Décembre 2012, Onomo Abidjan Airport est le troisième hôtel du
nouveau concept hôtelier d’Onomo International.
Des hôtels au cœur de l’Afrique, l’Afrique au cœur de l’hôtel est le credo de
cette nouvelle chaîne hôtelière.
Onomo se veut économique dans sa conception, interactif dans sa commu-
nication, écologique dans son ambition et culturel dans sa vocation.
3
4. L’ARTISTE RAYMOND DAKOUA
Diplômé de l’Ecole de photographie de la ville de Bruxelles, Raymond Da-
koua promène son regard sur de multiples sujets concernant l’homme et
ses situations politiques et géographiques. Attentif à la permanence des
traditions comme à l’évolution des cultures et de la vie sociale, le photogra-
phe espère que ses clichés inviteront au débat et aux échanges.
En 2003 avec le collectif Luna, il part en Côte d’ivoire avec la Croix-Rouge
International afin de réaliser un reportage dans des villages de déplacés.
Il part en 2004 au Kosovo dans le cadre d’un projet commun dans les Bal-
kans, en collaboration avec Handicap International et qui fera l’objet d’une
publication et d’une exposition tournante, en Europe de l’Est et à Lyon.
Fin 2004, il fait un reportage sur une équipe de football de la première ligue
belge, composée à 95% de jeunes ivoiriens.
Puis en 2005 il réalise un reportage dans un quartier de Bruxelles qui fut ex-
posé au Centre Culturel de Schaerbeek. Il aborde la cohabitation entre les
prostitués, les rues commerçantes et ses habitants.
Sa série de photos sur les nouvelles églises « Effervescences » en 2007
remporta un franc succès. Exposé au Botanique, au Parlement Bruxellois,
au Zuiderpershuis (Anvers), en Hollande et en Côte d’Ivoire, un livre fut éga-
ment édité chez HUSSON.
En Octobre 2010 « le Djoliba et les gens du Fleuve » réalisé au Mali fut sé-
lectionné à la Biennale Africaine de Bamako. Cette série fut également ex-
posée en juin 2012 à Bruxelles lors de Tour & Taxi.
Raymond Dakoua a été publié dans différents magazines et journaux (Le
Soir, la Libre Match, L'Express, le respect, Culture démocratie, Enjeux Inter-
nationaux) Mö Magasine, De Morgren , De Standard.
4
5. L’EXPOSITION SAKRA KOUROUBI: dansons, chantons!
Ivoirien établi à Bruxelles, Raymond Dakoua n'a jamais perdu de vue la terre
qui le vit grandir. « Kouroubi, Sakraboutou : chantons, dansons ! » est une
série hommage à sa ville d'enfance, Boudoukou ; la chaleureuse, la multi-
lingue, la multiculturelle surtout. Les images qu'il y a faites du Kouroubi et
du Sakraboutou, deux fêtes traditionnelles au parfum carnavalesque, sont
une opportunité pour la ville, une fenêtre ouverte sur un monde qui n'aspire
qu'à partager sa beauté et son ambiance festive.
Le photographe connaît très bien ces fêtes; jeune garçon, il a souvent as-
sisté à ces célébrations. Il le respecte pour y être né et l'avoir parcouru.
Partout où il pose son objectif, Raymond Dakoua regarde les traditions
d'une part, l'évolution des sociétés et des cultures de l'autre.
De minuit à midi, le Kouroubi, étonnant rituel de fin de ramadan où, au mi-
lieu de la liesse populaire, des danses, de la musique et de la joie, l'on tient
éveillées les filles vierges ou les jeunes femmes n'ayant jamais enfanté.
Puis, juste après, le Sakraboutou, fête des chasseurs Dozo originaires de la
ville de Kong et qui se disent habillés d'un gilet pare-balles mystique. Même
si les deux célébrations sont aujourd'hui associées au monde musulman,
elles ne le sont pas à l'origine et sont largement partagées par les autres
populations.
Montrer les photos de Boudoukou, c'est aussi faire perdurer des fêtes qui,
depuis son jeune âge, ont quelque peu perdu de leur vigueur. Y sont pas-
sées non seulement la modernité avec son nouveau style de vie, mais aussi
la crise ivoirienne.
Vingt œuvres sont réparties au niveau de la mezzanine de l’hôtel. Ces pho-
tographies ont toutes été prises en 2003.
5
7. ONOMO VISUAL ART
L’hôtel Onomo est une fenêtre sur l’Afrique dynamique, ouverte aux
échanges et respectueuse de ses cultures. Hall, jardin, chambres sont des
lieux privilégiés qui donnent la parole aux artistes africains contemporains
– photographes, designers, décorateurs – et développent des partenariats
avec les principaux acteurs culturels.
”Dans le domaine culturel nous pensons qu’il est JUSTE de témoigner de la di-
versité culturelle et de respecter le pays d’implantation.
La politique culturelle que Onomo va mettre en place est basée sur la création
contemporaine africaine et s’appuie sur l’image à travers des œuvres de photo-
graphes et de cinéastes. Nous souhaitons offrir à nos clients le visage d’une Afri-
que qui bouge, créative car nous sommes persuadés qu’un enjeu important de
la mondialisation se fera par le respect et la connaissance des autres cultures.”
Philippe Colleu, Président Onomo International
« Onomo Visual Art » représente et concrétise la volonté et la philosophie
du groupe Onomo International. Il est le label culturel du groupe Onomo
International. Il promeut l’art lié à l’image, la photo et la vidéo d’artistes
contemporains africains.
Les objectifs étant de :
Faire d’Onomo un espace de diffusion des photographes contem-
porains africains,
Faire d’Onomo un lieu de diffusion de films d’auteurs et des vi-
déastes africains,
S’inscrire dans le paysage artistique en partenariat avec les struc-
tures artistiques et culturelles locales,
7
8. Chaque hôtel Onomo prévoit d’exposer des artistes photographes durant
l’année à raison d’au moins deux expositions par an. La parole est don-
née aux photographes, cinéastes, vidéastes à la recherche d’un espace
de diffusion.
Le principe est d’avoir un échange équitable avec l’artiste. Les hôtels
Onomo mettent à disposition des espaces de diffusion privilégiés et atypi-
ques.
« Onomo Visual Art » n’impose pas de thématique. L’artiste présente la sé-
rie de photos de son choix. Un comité de sélection sera mis en place pour
étudier et valider la candidature pour tous les hôtels du groupe tous les six
mois.
« Onomo Visual Art » souhaite simplement montrer une Afrique dynamique
et tournée vers l’avenir. L’artiste sélectionné travaillera en lien avec la
chargée de développement culturel sur la scénographie et la production
des œuvres.
Les œuvres sont en dépôt vente. « Onomo Visual Art » prend en charge
les frais de production et de scénographie liés à l’exposition.
Cependant afin de financer les frais de productions des expositions sui-
vantes, 25% sur le montant total des ventes seront restitués à l’hôtel ex-
posant.
Les photographies seront numérotées et le tirage limité à 10 exemplaires
selon les formats retenus pour l’exposition.
8
9. Une collaboration tout au long de l’exposition est demandée au photogra-
phe afin de participer et d’encourager la médiation avec la clientèle et le pu-
blic extérieur.
Une collaboration équitable donc, dans le plus grand respect des droits de
l’artiste.
Tout au long de l’année, des évènements culturels en lien avec l’image
ponctueront la vie de l’hôtel. L’intérêt étant d’être actif et de travailler en lien
avec les artistes et les structures locales.
« Onomo Visual Art » encourage la création et participe à l’actualité artisti-
que en soutenant la production et l’organisation d’une exposition dans ses
murs.
« Onomo Visual Art » souhaite devenir à long terme une vitrine de la
création et de l’art africain contemporain liée à l’image en Afrique.
9
10. ONOMO INTERNATIONAL
Onomo International développe une hôtellerie simple, innovante, écologi-
que, technologique et culturelle en Afrique. Présidé par Philippe Colleu le
groupe bénéficie de capitaux africains et européens et soutient une ambi-
tion forte sur le continent africain. Trois hôtels Onomo sont ouverts à Da-
kar, Libreville et Abidjan et un autre en construction à Bamako. Une vingtai-
ne de nouveaux projets sont à l’étude dont près de la moitié sont en cours
de négociation.
10