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    Compte-rendu de la réunion du conseil municipal
                  du 31 août 2009

DATE DE LA CONVOCATION                                :        24 août 2009

DATE D'AFFICHAGE                                      :        07 septembre 2009

NOMBRE DE CONSEILLERS EN EXERCICE                     :        29

NOMBRE DE CONSEILLERS PRESENTS                        :        22

NOMBRE DE CONSEILLERS ABSENTS
AYANT DONNE POUVOIR                                   :        06

NOMBRE DE CONSEILLERS ABSENTS
N'AYANT PAS DONNE POUVOIR                             :        01

L'an deux mille neuf et le trente et un du mois d’août à 19 H 30, le Conseil Municipal de la
Commune de BOURG-SAINT-MAURICE, dûment convoqué par le Maire, s'est réuni au lieu
ordinaire de ses séances, sous la présidence de Monsieur le Maire.

PRÉSENTS :
M. Damien PERRY, Maire M. Daniel PAYOT, 1er Adjoint, Mme Laurence
BOCIANOWSKI, 2ème Adjoint, Mme Nelly MARMOTTAN, 4ème Adjoint, M. Jean-Michel
MAGNIETTE, 5ème Adjoint, Mme Françoise GONGUET, 6ème Adjoint.

Mme Catherine DEFOURNY, M. Olivier BEGUE, Mme Estelle MERCIER, M. Mathieu
FOURNET, Mme Dominique HYVERT-PELLEGRIN, M. Guillaume CRAMPE, Melle
Sophie COCHET, M. Thierry DAVID, Melle Souad BOUSSAHA, M. Vincent BAMMEZ,
M. Louis GARNIER, Mme Anne-Marie ARPIN, Mme Brigitte PERRISSIN-FABERT, Mr
Claude GERMAIN, Mr Jean-Pierre BOUHOURS, M. Jean-Louis JUGLARET.

EXCUSÉS :
Monsieur Jean JOVET qui a donné procuration à Mademoiselle Sophie COCHET.
Monsieur Jean-Louis NARQUIN qui a donné procuration à Madame Catherine DEFOURNY.
Monsieur Jean-Paul MENGEON qui a donné procuration à Monsieur Jean-Pierre
BOUHOURS.
Monsieur Frédéric BUTHOD qui a donné procuration à Madame Laurence BOCIANOWSKI
Monsieur Jean Luc IEROPOLI qui a donné procuration à Monsieur Louis GARNIER
Madame Christine REVIAL qui a donné procuration à Monsieur Jean-Louis JUGLARET

ABSENTS :
Madame Nathalie MARLIAC

En conformité avec l’article L 2121-15 du code général des collectivités territoriales,
Monsieur Mathieu FOURNET et Madame Dominique HYVERT ont été désignés pour
remplir les fonctions de Secrétaires de l'Assemblée.



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Damien PERRY :
Est-ce qu’il y a des remarques sur les comptes-rendus des séances du 8 juin
2009 et 27 juillet 2009 ?
Pas de remarque.

Monsieur le Maire sollicite l’inscription en ordre du jour complémentaire des
questions suivantes :

0.5. Pouvoirs du Maire en matière d’emprunts – Délibération
     complémentaire à celles des 31 mars 2008 et 30 mars 2009 en
     vue de l’utilisation d’instruments de couverture
     Délégation du Conseil Municipal

Rapporteur : Laurence BOCIANOWSKI
Affaire suivie par : Gérard VERNAY

8.5. Convention relative au partenariat entre l’Organisme de Gestion
     de l’Enseignement Catholique et la Commune de Bourg-Saint-
     Maurice pour la restauration scolaire des élèves de l’école
     Sainte-Bernadette et de l’école primaire du Centre

Rapporteur : Jean-Michel MAGNIETTE
Affaire suivie par : Jean-Luc HAMELIN, Hamida REHMAN


Le Conseil Municipal, après en avoir délibéré et à l’unanimité, accepte
l’inscription de ces questions en ordre du jour complémentaire.

0 – CONSEIL MUNICIPAL

0.1.    Création du Syndicat mixte de redynamisation du site de défense
        de Haute-Tarentaise – Complément à la délibération n° 0.2. du 8
        juin 2009 et désignation des délégués auprès du futur syndicat

Rapporteur : Monsieur le Maire
Affaire suivie par : Gérard VERNAY

Monsieur le Maire rappelle au Conseil municipal sa délibération n° 0.2. du 8 juin 2009.

Il indique que les termes de cette délibération visaient à la fois l’autorisation donnée à la
Maison de l’Intercommunalité de Haute Tarentaise d’adhérer au syndicat mixte et l’adhésion
directe de la commune audit syndicat. Néanmoins, afin de clarifier la décision, il apparaît
opportun de délibérer à nouveau sur le point particulier de l’adhésion de la commune au
syndicat, l’autorisation donnée à la MIHT résultant de la délibération n° 0.2. du 8 juin 2009.

Il précise que la commune pourrait décider d’adhérer à ce Syndicat mixte,

Il présente et donne à nouveau lecture au Conseil municipal du projet de statuts du Syndicat
Mixte de Redynamisation du Site de Défense de Haute Tarentaise, annexé à la présente
délibération,




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Il invite ensuite le Conseil municipal à statuer sur le principe de l’adhésion au Syndicat Mixte
de Redynamisation du Site de Défense de Haute Tarentaise.
Enfin, sera nécessaire de désigner 3 représentants titulaires et 3 suppléants pour siéger au sein
de ce syndicat.

Claude GERMAIN :
J’ai une question sur les effets induits par la création du syndicat mixte. En
effet, si les statuts précisent la mission qui concerne, l’animation, la réflexion
et les études préalables, les statuts indiquent également que c’est le syndicat
mixte qui sera signataire du contrat. Par ces délégations le Conseil Municipal
de Bourg-St-Maurice ne validera pas les propositions d’actions qui sont
prévues au contrat. Ce seront nos représentants, qu’on nous demande de
désigner ce soir, qui le feront au sein de ce syndicat. La question est la
suivante : après l’élaboration du projet et avant sa validation, est-il prévu une
présentation au Conseil Municipal, car ce projet va déterminer le
développement futur de Bourg-St-Maurice et les actions à conduire pendant de
nombreuses années ? Et le deuxième point est : comment se fera l’information
à la population ?

Damien PERRY :
Je vais commencer à répondre mais je pense qu’il y en a peut-être d’autres
autour de la table qui peuvent compléter. Je pense, en effet qu’il est très
important pour Bourg-St-Maurice qu’il y ait une discussion à plusieurs étages,
déjà dans les groupes qui sont constitués, il y a le comité consultatif, il y a le
Conseil Municipal. Je pense qu’il sera absolument nécessaire avant que ce
syndicat mixte valide que nous soyons d’accord. Je pense sincèrement que les
projets qui vont être débattus sont des projets qui sont pour l’avenir de la
commune, pour les décennies à venir et qu’il serait mal venu que soit le Maire,
soit le Bureau Municipal décide seul de ce qu’il faut faire sur la commune. Je
pense que les décisions seront prises à plusieurs étages et je pense que la
concertation est vraiment très importante. Pour l’instant il n’y a pas de date
prévue pour faire une réunion publique avec la population mais je pense que
cela sera utile de faire une présentation et pas trop tard, de pouvoir engendrer
un certain nombre de questions, de réflexions de la part de la population
également. Je ne sais pas si quelqu’un veut rajouter quelque chose et si vous
voulez réagir à ce que j’ai dit ?

Daniel PAYOT :
Le projet de redynamisation ne concerne pas uniquement Bourg-St-Maurice,
c’est pour ça que le syndicat mixte est créé entre la Mairie de Bourg-St-Maurice
qui est la plus impactée et je dirais les structures qui l’entourent et ce contrat
de redynamisation, je parle bien du contrat pas du contenu, doit être signé par
une entité qui rassemble toutes les entités qui sont impactées. Ça veut dire
que, bien évidemment, je pense que Monsieur le Maire, dès lors où l’on aura
validé philosophiquement un projet, il sera mis autour de la table et puis
communiqué aux élus et validé par les élus de Bourg-St-Maurice. Mais dans le
cadre du projet, je dirais des écritures du contrat, ça sera le syndicat mixte qui
signera tout simplement. Puisqu’aujourd’hui il y a plusieurs comités qui
travaillent, ce que disait Monsieur le Maire, à plusieurs étages. C’est ce travail-



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là qui va être ramené autour de la table et qui constituera le projet de
redynamisation.

Damien PERRY :
Je pense qu’il serait même peut-être utile, je réfléchis vraiment tout haut parce
qu’on n’en a pas parlé pour l’instant dans ce syndicat mixte, étant donné qu’il
ne s’est pas encore réuni. Je pense que ce serait utile qu’on fasse peut être un
ou plusieurs Conseils Municipaux privés pour qu’on puisse largement débattre
entre nous. Je fais vraiment une proposition comme ça au pied levé, on n’en a
absolument pas parlé dans la liste majoritaire, mais il me semble que c’est
tellement important que je crois que cela serait utile que chacun puisse
s’exprimer et dire là où ça coince. On n’aura peut-être pas l’unanimité sur le
projet, mais moi je serais content si on avait une bonne majorité et bien au-
delà de la liste majoritaire, ça va sans dire.

Jean-Louis JUGLARET :
Je rejoins ton analyse Damien, mais cela aurait été pas mal d’ouvrir aussi à la
minorité dans ce syndicat, parce que je pense qu’on participe beaucoup dans
les réunions, souvent la minorité est majoritaire et chaque fois on est mis sur
la touche.

Daniel PAYOT :
Ce syndicat, il n’a pas vocation de travailler, il a vocation à être créé pour
signer un contrat, le travail c’est vous qui le faites aujourd’hui. Il y a deux
représentants de la communauté de communes de Haute-Tarentaise, 2 de la
communauté de communes d’Aime, 2 ou 3 de la commune de Bourg-St-
Maurice, 1 ou 2 de la commune de Séez, un certain nombre qui représente le
Conseil Général, puisque les frais d’études vont être financés à 75 % par le
Conseil Général, à 20 % par la commune de Bourg-St-Maurice et à 5 % par la
commune de Séez. Donc c’est surtout un outil de signature et non pas de
travail. Le travail, c’est vous qui le faites en ce moment dans les différents
organismes qui se réunissent pour essayer de trouver des idées, pour essayer
de dépatouiller tout ça et c’est le résultat de ce travail qui va constituer le
projet de redynamisation, en partie en tout cas.

Damien PERRY :
Ça va être aussi un groupe quand même assez politique, c’est sûr. Donc il va
falloir que Bourg-St-Maurice trouve un juste milieu entre la défense de sa place
en tant que chef lieu de canton. En tant aussi que commune très impactée,
comme Daniel le disait tout à l’heure et néanmoins, je crois qu’il faut en
profiter aussi pour se rapprocher de tous nos partenaires de la communauté
de communes à laquelle on appartient évidemment, mais aussi de celle
d’Aime. La décision qui était prise pour le centre de ski de haut niveau a eu un
impact bénéfique à ce niveau-là, puisque les élus de la communauté d’Aime se
sont vraiment rapprochés de nous et nous ont soutenus, vous l’avez vu. On a
un certain nombre de rendez-vous qui sont prévus avec Corinne Maironi, avec
le représentant. Je pense que ce sera aussi très important et une tâche difficile
de négociations certes, mais en même temps d’assemblage d’un puzzle qui va
au-delà de notre communauté de communes.



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Daniel PAYOT :
Jean-Louis, pour être plus large, je crois que les trois élus justement qui
représentent la commune de Bourg-St-Maurice, sont là pour défendre le travail
que vous allez faire justement. C’est un adjoint à l’urbanisme parce que
forcement l’urbanisme vous allez aussi travailler dessus, je présume, le Maire
ça va de soi et Vincent Bammez qui est responsable du groupe de travail au
niveau de la commune. C’était d’avoir notre représentativité de trois personnes
qui maîtrisent bien le travail que vous allez faire.

Damien PERRY :
Et d’ailleurs, vous savez que vous êtes invités à aller dans ce groupe. Je pense
que ce serait pas mal qu’il soit étoffé encore de quelques élus.

Vincent BAMMEZ :
Après, pour répondre à vos attentes, on avait convenu lors d’un bureau, que
lors du prochain conseil municipal, il y aurait un conseil municipal privé avant,
donc à 18h, de manière à ce que le groupe de travail restitue l’avancée de ces
travaux, donc c’est ce qu’on avait convenu entre nous et c’est peut-être
l’occasion de l’annoncer à tout le monde.

Damien PERRY :
C’est vrai que je l’avais oublié, mais tu fais bien de le préciser.

Vincent BAMMEZ :
Donc à cette occasion on vous présentera l’avancée des travaux du groupe de
travail et j’espère que ça incitera certains d’entre vous à nous rejoindre.

Claude GERMAIN :
Ma question, c’était surtout parce que le contrat doit être signé d’ici la fin de
l’année, enfin c’est ce qui est prévu en théorie.

Damien PERRY :
Vous savez que depuis le début on dit à Monsieur le Préfet que c’est quand
même très court, on l’a dit aussi à Madame la sous-préfète. Et en fait je crois
que les décisions qui vont être prises qui vont avoir un impact sur les 20, 30 ou
40 ans pour nous, ne peuvent pas forcément se décider comme ça en quelques
mois, si nous pensons que nous ne sommes pas prêts, je pense que vous serez
tous d’accord avec moi pour dire qu’on le dira et qu’on ne va pas aller signer
quelque chose qui ne nous convient pas.

Claude GERMAIN :
Oui, c’était aussi pour dire qu’il y a des bureaux d’études qui travaillent sur le
dossier et le rendu qui sera fait par ces bureaux d’études. Est-ce qu’il y aura
une présentation au Conseil Municipal ou uniquement au syndicat mixte ?
C’était sur la méthode de travail pour l’information des élus de Bourg-St-
Maurice que je posais cette question.




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Daniel PAYOT :
Alors le rendu qui va être fait, c’est le croisement entre l’étude ASADAC et
l’étude de la société SODIE SEMAPHORE qui a été missionnée par l’Etat. Donc
le rendu ne va pas dire ce qu’il faut faire, il a fait une analyse du territoire sur
tous les moins qu’on pourrait avoir en terme d’industrie, c’est là où on n’est
pas toujours d’accord, c’est là où on s’échauffe. Donc on va nous faire ce
rendu-là. Il croise les dossiers demain, les deux cabinets, Vincent Bammez y
va, c’est plutôt technique. Par contre, il y aura un rendu le 10 septembre, on
aura une vue du croisement des deux analyses qui ont été faites. Après,
Monsieur le Maire décidera si c’est intéressant de vous communiquer le fait
qu’il manque un peu de filière de telle ou telle industrie sur la commune. Ce qui
est très important, c’est que nous soyons en phase sur ce qu’on veut mettre à
la place du bataillon. Après ce qu’on nous propose ne correspondra peut-être
pas du tout à ce qu’on attend, nous, de faire de ce foncier, de ces 15 hectares.

Damien PERRY :
On verra. En tout cas, s’ils nous ont déjà écoutés parce qu’on a eu quand
même le rendu de l’ASADAC maintenant SODIE, ils ont fait des interviews, il y
en a peut-être parmi vous qui ont été interviewés, on ne sait pas du tout, on ne
les a pas du tout dirigé. Ils voulaient être absolument libres d’interviewer
toutes celles et ceux qui le souhaitaient, donc je sais qu’il y a des gens qui l’ont
été, maintenant je leur ai dit aussi ce que j’en pensais. Mais ce sera
intéressant quand même je pense d’avoir leur point de vue. J’ai hâte de le voir.

Claude GERMAIN :
C’était plus une question de méthode et de calendrier, de manière à savoir si
les élus borains auront à valider un projet ou pas ?

Damien PERRY :
C’est incontournable. Sincèrement, je ne voudrais pas porter cette
responsabilité tout seul. Il faut vraiment que chacun puisse apporter sa pierre
à l’édifice. On a déjà travaillé beaucoup depuis un an mais je pense que
maintenant il faut l’affiner, il faut qu’il y ait des restitutions, il y a plusieurs
restitutions, il y a aussi un groupe d’étudiants qui doit nous apporter un avis
complètement extérieur, peut-être que ça ne donnera rien, ça ne nous a rien
coûté, mais peut-être qu’il y aura des choses intéressantes. Donc on va croiser
un petit peu tout cela pour affiner un projet qui, je l’espère, sera le meilleur
possible pour nous.


Le Conseil municipal, après en avoir délibéré et à la majorité sauf Monsieur Jean JOVET qui
vote contre, Madame Dominique HYVERT, Mademoiselle Sophie COCHET, Monsieur
Guillaume CRAMPE, Monsieur Jean-Paul MENGEON, Monsieur Jean-Louis
JUGLARET, Monsieur Jean-Pierre BOUHOURS et Madame Christine REVIAL qui
s’abstiennent :

VU notamment les articles L.5721-2 et suivants du code général des collectivités territoriales,

-   APPROUVE le principe de l’adhésion de la commune au Syndicat Mixte de
    Redynamisation du Site de Défense de Haute Tarentaise,


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-   APPROUVE le projet de statuts du Syndicat mixte de redynamisation du site de défense
    de Haute Tarentaise selon le texte joint en annexe,

-   SOLLICITE de Monsieur le Préfet de la Savoie la création du syndicat,

-   DESIGNE ses représentants qui seront appelés à siéger au Conseil Syndical à compter de
    la création du Syndicat Mixte :

                  - Monsieur le Maire, représentant titulaire
                  - Monsieur Jean-Michel MAGNIETTE, représentant titulaire
                  - Monsieur Vincent BAMMEZ, représentant titulaire

                  - Madame Laurence BOCIANOWSKI, représentant suppléant
                  - Madame Nelly MARMOTTAN, représentant suppléant
                  - Monsieur Mathieu FOURNET, représentant suppléant

-   AUTORISE à prendre toutes dispositions nécessaires à l’application de la présente
    délibération.

0.2. Contournement urbain de Bourg saint Maurice – Délibération de
     principe

Rapporteur : Monsieur le Maire
Affaire suivie par : Gérard VERNAY

Monsieur le Maire rappelle au Conseil Municipal l’historique du projet initialement
dénommé « délestage » et qui est maintenant réétudié dans une optique totalement différente
d’où la nouvelle dénomination de « contournement urbain de Bourg Saint Maurice » qui est
proposée.

Il rappelle que les premières réflexions ont débuté en 1990 puis ont abouti à un premier projet
chiffré à 8,8 millions d’euros. Ce projet n’intégrait qu’une fonction de délestage en direction
du trafic vers la haute vallée.

Au fil de son évolution et des différentes concertations qui avaient été menées par le Conseil
Général, le projet soumis à déclaration d’utilité publique (DUP) le 9 décembre 2003 était
réévalué à 24 millions d’euros. Les concertations se poursuivant et intégrant une meilleure
insertion du projet dans l’environnement, l’enveloppe fut portée à 60 millions d’euros.

Diverses associations et riverains ayant formé un recours contre l’arrêté préfectoral de DUP
du 11 janvier 2005, celui-ci fut suspendu par ordonnance du juge des référés du Tribunal
Administratif de Grenoble du 1er octobre 2006 avant d’être annulé par ce même Tribunal le 11
mars 2008, ces deux décisions n’ayant pas fait l’objet d’appel ou de pourvoi. Le Tribunal a en
effet jugé, du fait de la très forte augmentation du coût estimatif du projet, que le rapport
« coût-avantages » était démesuré.

Le Conseil Général a décidé de reprendre l’étude du dossier.

A l’issue d’une première réunion entre le Président du Conseil Général et les Maires le 27
mars 2009, une mission a été confiée par le Conseil Général à Jean-Claude BOMPAS, ancien


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cadre de la DDE, qui avait accepté après son départ à la retraite cette mission. Jean-Claude
BOMPAS est décédé l’hiver dernier et Monsieur le Maire tient à honorer sa mémoire au nom
de tout de Conseil Municipal.
Jean-Claude BOMPAS a tiré les conclusions suivantes de l’échec du projet précédent:
   • Le précédent projet a échoué à cause d’un manque de volonté politique claire ;
   • La durée de réflexion s’est étalée sur une trop longue durée (1990-2004) et n’a pas
       permis notamment aux habitants de s’approprier le projet dont ils ont eu une
       perception floue ;
   • Le projet était techniquement parfait mais ne prenait pas en compte les impératifs
       d’aménagement du territoire qu’il traversait.

Il préconisait de mettre en œuvre un nouveau projet plus précis, plus ramassé et plus facile à
mettre en œuvre et prenant en compte l’hypothèse d’un passage dans l’emprise actuelle du
7ème Bataillon de Chasseurs Alpins.

Une nouvelle concertation a eu lieu avec les élus locaux qui ont fait connaître leurs attentes :
   • Dévier le trafic de transit global ;
   • Limiter les impacts agricoles et environnementaux ;
   • Limiter les nuisances sonores liées au projet ;
   • Privilégier la fluidité à la vitesse ;
   • Requalifier les traversées urbaines en prenant en compte les circulations piétonnes ;
   • Examen en priorité l’hypothèse d’un passage dans l’emprise actuelle du 7ème Bataillon
      de Chasseurs Alpins.

Afin de vérifier si, d’un point de vue technique et urbanistique, une traversée de l’emprise
actuelle du 7ème Bataillon de Chasseurs Alpins, était possible, le Conseil général a confié une
mission de réflexion à un architecte. Celui-ci a présenté une esquisse qui a été commentée au
conseil municipal lors d’une réunion privée qui s’est tenue le 6 août dernier à 20 heures.

Cette esquisse est bien entendue une philosophie. Elle permet néanmoins de vérifier la
faisabilité d’une telle traversée et de dégager les premiers principes d’aménagement :
    • Voirie de 7 m à deux voies conçue pour générer une fluidité du trafic en continu (20 à
        40 km/h) compatible avec l’existence de traversées et de plateaux piétonniers ;
    • Liaison en trois endroits avec la voirie urbaine de Bourg Saint Maurice ;
    • Pente maximale de 6,5% ;
    • Réutilisation maximale de voiries existantes (RD 84c, ponts sur l’Isère) ;
    • Carrefours plans avec bretelles directes pour privilégier certains axes de circulation
        (sortie de la route des Arcs par exemple)
    • Suppression des impacts environnementaux et sur les terres agricoles.
Monsieur le Maire, se faisant le porte-parole de l’ensemble du Conseil Municipal, indique
que, lors de cette réunion de présentation, un consensus s’est dégagé sur le principe de
fonctionnement proposé. Ont été évoquées de nécessaires compensations attendues du Conseil
Général portant sur des dossiers qui pourraient être activés ou débloqués.

Dans la mesure où un accord pourrait se faire sur un ensemble de compensations qui
viendraient accompagner le projet, et sous réserve de leur obtention, Monsieur le Maire
propose au Conseil Municipal de valider les orientations qui viennent d’être présentées.




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Claude GERMAIN :
Avant de valider le texte qui nous est présenté, nous nous sommes réunis avec
notre groupe qui tient à préciser qu’il a toujours été favorable à un tracé en
fond de vallée qui doit s’inscrire dans un plan d’ensemble de désenclavement
de la vallée de Tarentaise. Aujourd’hui, on ne nous parle plus de « délestage »
mais d’un contournement urbain avec l’examen, en priorité, d’un passage
dans l’emprise du 7ème BCA. Cette fonction de déserte urbaine semble mieux
correspondre aux attentes formulées lors des enquêtes publiques. Ce que nous
demandons, c’est que les engagements pris lors de la signature du plan
qualité route en 1999 soient respectés. Jusqu’à ce jour nous n’avons pas été
associés dans les réunions de travail afin de donner notre avis et formuler nos
observations. Nous rendons également un hommage à Jean-Claude BOMPAS,
pour le travail de proposition qu’il a fait au Conseil Général. Nous n’avons pas
eu connaissance de son rapport. Lors de la réunion du 6 août 2009, on nous a
présenté les résultats de la concertation avec les élus locaux du canton qui ont
fait connaître leurs attentes. Parmi ces attentes, nous pensons qu’il convient
de les compléter par deux propositions : la première, c’est d’indiquer la
limitation des nuisances sonores qui seront liées au projet. Et la deuxième,
c’est de compléter le texte « requalifier les traversées urbaines » avec la
mention de prise en compte des piétons.
Ce que nous tenons également à dire, c’est que nous n’étions pas présents
lorsque Monsieur TOGNINI, le paysagiste du Conseil Général, a présenté son
projet dans le 7ème BCA, notamment avec les mesures paysagères et
d’intégration au site. Nous avons également pris note que cette esquisse est
une philosophie et qu’une étude technique et urbanistique est nécessaire pour
préciser le tracé dans le 7ème BCA. Nous rappelons qu’il s’agissait d’une
première réunion d’information, nous avons posé des questions, pourtant deux
n’ont pas été reprises et nous semblent essentielles et nous les recitons ce
soir. Elles concernent de ne pas enclaver le quartier des Epines et de
privilégier l’accès aux écoles et la deuxième question, c’est d’apporter une
solution au trafic généré par la zone artisanale des Colombières, avec un
raccordement satisfaisant à la voirie départementale. Avant d’approuver le
texte, nous demandons que ces quatre observations soient prises en compte.

Daniel PAYOT :
Juste pour revenir à la présentation qui a été faite, où vous n’étiez pas
présents. A juste titre parce que c’était le comité de pilotage qui a été mis en
place par le préfet qui a été réuni, dont faisaient partie Jean Michel
MAGNIETTE, Monsieur le Maire et moi-même et d’autres élus. Ce jour-là, il y
avait le Maire de Landry, de Séez, des gens qui ont été invités par la
préfecture et non pas par le Maire. Il nous a été présenté différentes choses et
une image, qui a fait débat d’ailleurs, que personne n’a et tant mieux. Une
image d’une réflexion d’un urbanisme que tu as cité, que nous avons repris
justement pour présenter le 6 août à l’ensemble du Conseil Municipal. Il n’y a
pas eu de présentation concrète aux élus de Bourg-St-Maurice en dehors de ce
que nous avons fait avec le Conseil Général le jour où on a invité l’ensemble
du Conseil à visionner la philosophie du projet. Et j’avais même dit qu’il avait
été assez maladroit de présenter cela dans un comité qui n’avait rien à voir
avec Bourg-St-Maurice directement. Je crois que ça a été la remise à plat de



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l’analyse qui avait été faite par l’ASADAC. Il n’y avait pas volonté de cacher
quoi que ce soit parce qu’on était que trois. Après, pour les observations, les
deux qui sont citées en premier paraissent utiles bien évidemment, si tu veux
me les reciter Claude.

Claude GERMAIN :
Oui la première, c’est de limiter les nuisances sonores liées au projet, on
connaît les problèmes d’Albertville.

Daniel PAYOT :
C’est incontournable.

Claude GERMAIN :
Et la deuxième, c’est de préciser la requalification des traversées urbaines par
la prise en compte des piétons qui sont importants, l’écrire.

Daniel PAYOT :
La proposition qui est faite pour que justement il y ait un travail collégial, c’est
qu’il y ait une commission qui se crée entre l’urbanisme et les travaux,
puisqu’on retrouve à peu près les mêmes, pour travailler sur le sujet et puis,
bien évidemment, pour faire avancer le dossier, parce qu’il y a un gros travail
technique à effectuer par les élus de Bourg-St-Maurice. L’intérêt de ces deux
commissions, c’est qu’on retrouve des gens de tout bord, de chez vous, de chez
nous et de vraiment s’associer à cette réflexion parce qu’il y a vraiment un
travail énorme. Par contre, je crains que d’associer, on peut toujours, la partie
ZAC des Colombières, il n’y a pas de rapport direct. Par contre ce qu’on peut
proposer, c’est de l’associer dans la réflexion des compensations du travail qui
a été effectué, d’ailleurs je crois que c’est spécifié dans certains nombres de
compensations, on n’a pas voulu les citer parce que cela n’avait pas de sens,
mais ça fait partie du travail que vous allez avoir à fournir, de travail avec le
Conseil Général, de compensations qu’on va demander bien évidemment.
Après, comme ça va s’inscrire dans un projet futur, je ne sais pas.

Claude GERMAIN :
Disons que le texte est quand même important pour bien préciser le point de
vue de la commune, puisqu’il s’agit bien de l’impact sur Bourg-St-Maurice et le
projet tel qu’il est, par le 7ème BCA, crée un problème nouveau notamment sur
le quartier des Epines. Moi, j’aurais souhaité et notre groupe souhaitait, qu’on
le précise dans le bloc d’observation. C'est-à-dire qu’un travail particulier doit
être fait en terme d’intégration dans ce quartier, dans la vie et les échanges
avec le centre, donc c’est une chose qu’on voudrait voir écrite.

Damien PERRY :
On est d’accord. Ce que je peux vous dire, c’est qu’il y a une semaine environ
j’ai reçu une petite délégation du Neptune, donc je les ai rassurés dans ce
sens et je leur ai proposé qu’ils rencontrent les autres représentants des
autres copropriétés, car le Neptune est une copropriété privée, donc des OPAC,
pour qu’ils essaient d’avoir une personne référente qu’on pourrait aussi inviter
de temps en temps sur des groupes de travail et je leur ai demandé aussi



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qu’ils m’écrivent dans ce sens pour nous dire leurs craintes que j’ai
complètement ressenties mais ce sont des gens qui sont constructifs, on a cette
chance, je crois. Je pense que si on va dans ce sens et qu’on leur explique les
choses, on pourra avancer tous ensemble. Néanmoins, il faut tenir compte de
leurs peurs, c’est tout à fait normal.

Daniel PAYOT :
Dans le dossier des Epines, je crois qu’on a une réelle opportunité de donner
une image différente et d’associer le quartier des Epines et de le rapprocher du
centre-ville. Alors, après, bien évidemment il y a un gros travail urbain, mais je
pense que cela va être très positif, sachant que d’après ce qu’on a vu et
d’après ce qu’on pourrait travailler, ce sont des voiries différentes, c'est-à-dire
qu’il n’y aurait pas la circulation, fort heureusement d’ailleurs. Mais si on fait
un bon travail et je compte sur tous les gens qui sont techniques, on devrait
ramener quelque chose de positif au site. C'est-à-dire de le marier avec un
projet comme ce qui va être dans l’enceinte du 7 à terme, devrait être bien plus
profitable qu’aujourd’hui, si cela est bien fait. Par contre il va falloir être très
prudent.

Claude GERMAIN :
Pour l’intégration, on sait que les urbanismes savent faire et ça demande
aussi des moyens financiers et il sera certainement nécessaire, parce que le
Conseil Général va prendre en charge sa partie routière, mais l’autre partie
comme elle va être partagée financièrement.

Damien PERRY :
Ça sera à nous, justement, de travailler dans ce domaine. Si vous me
comprenez bien.

Claude GERMAIN :
Maintenant sur la zone artisanale des Colombières. On a fait allusion aux
engagements de 1999 et lorsqu’il y avait le premier tracé de 1999, dans son
principe, il était bien parti à l’aval de l’agglomération, pour se terminer à l’aval
de l’agglomération de Séez. C'est-à-dire que cette voie, qui était une voie de
délestage, prenait en compte l’ensemble des problèmes de voirie qui étaient
liés et de circulation qui étaient dans le secteur. Donc on s’aperçoit
actuellement que la zone des Colombières est en train de s’agrandir, c’est
quelque chose qui est en cours et qu’on aura toujours le même support au
niveau de la voirie, c'est-à-dire le CD220 d’Hauteville-Gondon avec un
carrefour sur l’ancienne nationale qui n’est pas des plus satisfaisants et on
s’aperçoit, que lors de la dernière commission d’urbanisme, on avait proposé
l’acquisition du bâtiment Rulier et le Conseil Général a dit « non », c’est
certainement qu’il a des idées pour aménager le CD220 et on est quand même
inquiet par le trafic qui sera induit et non traité au niveau local.

Daniel PAYOT :
C’est sûr que nous, en tout cas sur Bourg-St-Maurice, il va falloir dans la
réflexion de compensation, discuter avec le Conseil Général, des possibilités
de réaménagement de l’accès à la zone des Colombières. L’ancien projet



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n’existe plus, il a été attaqué. La nouvelle donne est ce qu’elle est aujourd’hui,
c’est vrai que c’est plus facile dans l’enceinte du 7ème BCA de passer sans
risque du recours, c’est ce qui fait que ce projet aura aussi un sens. Par contre
dans les compensations qui ont été citées avec le Conseil Général puisqu’il y a
un travail qui va être fourni dans les jours qui viennent, ça fait partie de ce qui
est réclamé. Après ils n’ont aucune obligation directe ou indirecte de répondre
favorablement à notre demande. A nous d’être suffisamment persuasifs pour
montrer qu’il y a un réel intérêt d’organisation de cette zone. Chaque personne
qui a connaissance de la circulation dans la zone, il va falloir travailler avec et
qu’on argumente et qu’on prouve qu’il y a une vraie nécessité à organiser. La
circulation comme elle va se produire au niveau de la zone des Colombières,
ne sera pas viable, à terme, en état.

Mathieu FOURNET :
Je voudrais juste préciser, comme je l’avais fait d’ailleurs à la réunion de
présentation du 6 août, que pour moi, effectivement, ça ne prend pas. Je
rejoins Claude GERMAIN sur certains points, que ça ne prend pas en compte
l’ensemble des problématiques, aujourd’hui on nous met un peu le couteau
sous la gorge de la part du Conseil Général en nous disant « c’est ça ou ça ne
sera rien d’autre ». Moi je suis désolé, la commune cotise à ce plan routier
depuis très longtemps, je ne vois pas pourquoi la commune de Bourg-St-
Maurice ferait forcément toujours toutes les concessions. Et je me demande si
derrière tout ça, il n’y a pas une volonté de boucler ce projet avant certaines
échéances électorales. Donc je voterai contre cette délibération.

Louis GARNIER :
Dans le droit fil de ce que vient d’évoquer notre ami Mathieu, on n’a pas du
tout parlé financement. Il y a un élément qui a complètement disparu de la
conversation, du raisonnement, c’est les exigences passées des stations
voisines, de Tignes et de Val d’Isère, qui voulaient quasiment une voie
express, elles avaient droit d’avoir des exigences. Est-ce que ça signifie,
n’ayant plus d’exigence, qu’elles ne financent plus ? C’est vrai que le plan
qualité route est derrière nous.

Daniel PAYOT :
Non, le plan qualité route est devant nous.

Louis GARNIER :
Financièrement, il est en plein dedans, mais le programme est terminé.

Daniel PAYOT :
Oui, en partie en tout cas. Mais il faut ramener le plan qualité route à sa juste
valeur. Le plan qualité route n’est pas un investissement direct pour la
déviation ou le délestage ou le contournement de Bourg-St-Maurice. Par
exemple, je cite toujours un exemple qui est assez flagrant, vous prenez Macot-
La Plagne, ils payent comme Bourg-St-Maurice – Les Arcs, mais ils ont eu
l’équivalent, je crois, de 200 000 € de travaux alors qu’ils payent pas loin de
250 000 €/an, pendant 30 ans. Je veux dire qu’on a participé à un moment
donné, au même titre qu’à l’époque dans le premier plan qualité route qui était



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fait pour les Jeux Olympiques, on a décidé de suivre le Conseil Général sur
leur aménagement routier moyennant finances, avec les remontées
mécaniques. Donc il ne faut pas qu’on fasse une liaison directe avec le
financement même si aujourd’hui on paye et, à juste titre, on a un droit
notamment qu’on est impacté, on a un droit de regard sur ce qui va se faire. La
deuxième chose, c’est que moi ça me gêne toujours quand on parle des
stations du haut, je vous explique pourquoi. On a toujours ramené ça aux
stations du haut au besoin, je vous rappelle que Bourg-St-Maurice – Les Arcs,
c’est 36 000 lits, Val d’Isère ça doit être 27 ou 28, Tignes à peu près pareil.
Donc je crois qu’aujourd’hui on a un réel devoir, en tout cas en ce qui nous
concerne, à faire en sorte que nos clients gagnent ces deux heures de
circulation qu’on leur promet dans le cadre de ce dégagement urbain. Mais on
a un réel besoin pour notre clientèle, on fait partie des plus grosses stations
après la Plagne sur la Haute Tarentaise. Juste pour une notion de temps, il
faut savoir qu’aujourd’hui les gens des stations n’ont pas vu ce que vous avez
vu. Ça va se faire je crois, Monsieur le Maire, le 24 septembre, il faut savoir
que le tracé aujourd’hui n’a pas été approuvé, c’est une délibération de
principe sur l’éventualité philosophique de ça, mais par contre derrière, il y a
tout le travail à fournir.

Louis GARNIER :
Vous avez quand même évoqué, lors de cette réunion de présentation, un
consensus qui avait été obtenu au mois de mars 2009 avec toutes les
communes environnantes. Donc je considérais qu’il y avait les communes que
j’ai citées tout à l’heure. Après, que j’évoque très clairement Tignes et Val
d’Isère, je ne pense pas avoir de remords à avoir, je m’explique très
clairement, la question que j’ai posée, c’est celle-ci : est-ce qu’elles sont
toujours concernées par ce projet et est-ce qu’elles vont le financer en partie ?

Daniel PAYOT :
Mais elles le payent toujours, comme nous. On paye le plan routier donc
pendant 30 ans.

Louis GARNIER :
Il y a toujours de l’argent dans l’enveloppe ?

Daniel PAYOT :
Mais bien sûr.

Louis GARNIER :
C’est au Président du Conseil Général que je devrais poser la question.

Daniel PAYOT :
Oui parce que ça ce n’est pas la commune de Bourg-St-Maurice. Mais au même
titre que nous participons au plan qualité route, eux continueront à participer
jusqu’au bout. Après, je ne dis pas que s’il n’y avait pas un délestage ou un
contournement ou une déviation, il n’y aurait pas de débats sur les
financements. Pour revenir à la rapidité du projet, il n’y a pas eu de
consensus, il y a suite à la question qu’a posée Monsieur BOMPAS, on était



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autour de la table avec Monsieur le Maire. Il y a eu un accord de principe que
l’étude soit faite dans le cadre du passage éventuel dans l’enceinte du 7ème
BCA. Monsieur le Maire a dit très clairement, à une condition c’est que ça ne
traverse pas le 7ème BCA au milieu. Qu’il y ait une réflexion dans le contour de
l’enceinte mais pas au milieu de l’enceinte. C’est ce qui a été réfléchi, mais il
faut savoir que ce contournement permet un gain de 2 heures. Je te rapporte
ce que disent les techniciens, je n’en suis pas un, je ne peux faire que dire ce
que disent les techniciens des routes, notamment Monsieur MISTRAL du
Conseil Général, qui est là depuis une bonne dizaine d’années, qui connaît
plutôt bien la Tarentaise. Aujourd’hui, on gagne 2 heures et demie jusqu’à la
sortie de Bourg-St-Maurice, on reperd une demi-heure au Tunnel du Siaix
parce que, malheureusement les voitures arrivent plus vite et donc, on
augmente le bouchon en bas. Mais on gagne 2 heures sur la globalité. Ce qui
est recherché aujourd’hui, ce n’est pas la rapidité mais c’est la fluidité.
Souvent Monsieur BOMPAS comparait ça aux zones de jeux, style Walibi ou
autres, quand il y a des queues on fait des serpentins, où les gens continuent
toujours à avancer.

Louis GARNIER :
Donc si Jean-Claude BOMPAS a obtenu un consensus sur la traversée du
quartier du 7ème BCA à 20 ou 40 kms/heure, c’est bien, c’est une avancée
assez exceptionnelle, donc bravo Jean-Claude. Pour revenir à la réunion que
vous avez organisée, je rejoins un petit peu ce qu’a dit Jean-Louis tout à
l’heure. C'est-à-dire que cette réunion, elle était purement d’information, vous
nous avez évité de venir travailler à vos cotés, et effectivement, tous ceux qui
sont autour de la table y étaient, ce n’est pas uniquement le comité de
pilotage. Donc nous, on est vraiment arrivé en queue de réunion, c’est bien
comme ça, tout était décidé, vous nous avez fait part de ce que vous aviez vu
comme projet. On pensait avoir plusieurs projets qui étaient à choisir plus ou
moins. Donc un consensus, c’est facile sur un projet. Je continue sur ce que j’ai
dit à ce moment-là, moi je suis quelqu’un d’assez consensuel de toute façon.
J’ai trouvé que ce projet était vraiment réaliste en terme d’économie, de
foncier, d’économie budgétaire aussi. J’ai émis quelques réserves sur la
traversée du quartier, l’insécurité et nuisances sonores et je demandais à voir.
Donc globalement, on a donné effectivement un avis relativement favorable à
ce projet mais sachant bien que c’est une philosophie, comme est souvent
évoqué le mot, et que, de toute façon, tout reste à faire et à valider.

Damien PERRY :
Je ne peux pas accepter ce que tu dis Louis, parce qu’en fait, d’abord quand
ça nous a été présenté ici, je peux vous dire que, avant de le voir, j’ai rué dans
les brancards, parce que comme le disait tout à l’heure Daniel, j’estimais qu’on
aurait dû nous le présenter en petit comité avant. C’est ce qui est ressorti de la
réunion. Du reste, après avoir, dans la presse notamment par personnes
interposées, vu le projet, il m’a semblé intéressant de le voir. Ensuite je suis
allé voir tout seul avec ce paysagiste et puis ensuite il y a eu cette réunion.
Mais ce qui a été dit avec la liste de majorité, je peux vous dire que c’est du
mot à mot qui a été refait, si ce n’est qu’on est, peut-être, rentré un petit peu
moins dans le détail parce qu’il y avait une révision et vous avez dû voir



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d’ailleurs qu’il y avait certains élus de la majorité qui n’y sont pas restés,
parce que c’était vraiment une redite.

Louis GARNIER :
Tu nous convoquais 2 heures plus tôt c’était bien. Mais tu nous a évité de la
fatigue c’est bien, on te remercie.

Daniel PAYOT :
Louis, je vais te faire passer le document que je n’ai pas voulu qu’on distribue
le jour de cette réunion pour éviter la déformation. Il y avait 30 dossiers
comme celui-là que j’ai demandé à Monsieur le Maire de garder, pour qu’aucun
document de travail ne circule dans la ville. Donc je vais te le montrer. C’est
« Présentation au Conseil Municipal de Bourg-St-Maurice du 6 août 2009 ». Tu
verras que ce qu’on t’a expliqué, ce qu’on t’a montré, ce que tu as appris, est
tout à fait concentré dans ce document. C’est important, pour pas que tu crois
qu’il y ait eu un autre débat, sur d’autres sujets.

Louis GARNIER :
Non, vous nous avez tout dit, j’en prends acte et je vous fais confiance.
Cependant, vous avez affirmé, à côté de moi, que vous nous avez fait une
réunion spéciale pour nous.

Damien PERRY
Vous avez le droit de vous exprimer évidemment, mais je crois qu’il ne faut pas
polémiquer là où il n’y a pas besoin. Sincèrement, il n’y a pas matière à
polémique. Sachez quand même que les élus de la liste majoritaire n’étaient
absolument pas au courant du projet, donc c’est tout à fait normal qu’on leur
en ait parlé avant. Politiquement, c’est quand même recevable. Imaginons que
les élus de la liste majoritaire, nous aient dit : on n’est pas du tout d’accord
avec votre truc. Je pense qu’on se serait revu encore entre élus de la majorité
pour prendre une décision et pour dire : est-ce qu’on y va, est-ce qu’on fait
marche arrière … On n’en avait absolument pas parlé avec eux donc accordez-
nous ce droit quand même. Ce n’est pas du tout pour vous exclure.

Daniel PAYOT :
Je trouve cela dommage, le futur nous le prouvera.

Damien PERRY :
Je voulais simplement rajouter une petite image qui nous a été donnée à vous
comme à nous, c’est l’image des techniciens qui nous disent ce qu’on pourrait
réaliser, c’est un petit peu à l’image de ce qu’il y a à Chambéry au Carré
Curial. Donc je crois que c’est important d’avoir cela dans la tête parce qu’on
connaît tous la traversée du Carré Curial et c’est un endroit où il passe, je
crois, plus de 3 mille véhicules, mais c’est quelque chose de très important,
c’est en pleine ville, je connais des gens qui habitent dans ce quartier, les gens
traversent très facilement, ça ne coupe pas la ville en deux. Et je crois que
c’est un bon exemple d’adaptation, je dirais, et d’intégration du quartier des
Epines au centre-ville.




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Daniel PAYOT :
Je récupérerai le document à la fin du conseil, Louis, c’est juste pour te le
laisser, pour que tu puisses t’inspirer des choses qu’on a dites.

Louis GARNIER :
Non, je vais en parler dans Bourg-St-Maurice, je n’aime mieux pas le regarder.
Damien, j’espère que tu viens de comprendre que le contenu ce n’est pas
vraiment un problème, il nous convient relativement bien, on a exprimé nos
doutes, c’est tout. C’est la méthode, vous continuez à faire de la ségrégation
entre cette minorité qui sera restée jusqu’au bout, on le ressent comme ça tant
pis, ce n’est pas grave, ça n’empêche pas d’avancer la caravane. Et
maintenant je pense qu’on a perdu assez de temps.

Damien PERRY :
Je pense que c’est polémiquer pour rien, parce que franchement ce n’était pas
du tout le but du jeu, on ne veut pas s’amuser à faire de la politique
politicienne sur ce genre de dossier. Si on ne vous avait pas invité, qu’on vous
invite un autre jour ou 8 – 15 jours après, j’aurais compris. Vous nous
reprochez toujours de ne pas faire d’ouverture, de ne pas aller vers vous.
Jeudi dernier, on a décidé en bureau municipal d’accorder deux postes à la
minorité pour l’EPIC.

Daniel PAYOT :
Je trouve ton intervention maladroite aussi. C’est de dire que tu as
l’impression qu’on te cache des choses, alors qu’on fait tout pour se rapprocher
du groupe minoritaire pour, justement, qu’il y ait une intégration complète
dans le travail, alors c’est pour ça que je t’ai donné le document, pour que tu
vois que tout ce qui s’est dit ne ressort pas du tout à un demi-centimètre de
tout ce qui a été dit, puisque c’est écrit. Je n’ai pas peur que tu diffuses quoi
que ce soit.

Damien PERRY :
Je rappelle que c’est une délibération de principe et que, bien entendu, tout le
monde sera autour des tables pour travailler sur ce projet. Qu’il est essentiel
pour Bourg-St-Maurice comme pour la Haute Tarentaise et on sait que le tracé
n’est pas facile à trouver et à choisir. Donc tous les techniciens, toutes celles et
ceux qui auront de bonnes idées qui voudront aller dans ce sens-là, seront
invités à travailler avec nous et avec le Conseil Général.

Le Conseil Municipal, après en avoir délibéré et à la majorité sauf Monsieur Mathieu
FOURNET qui vote contre et Madame Françoise GONGUET et Monsieur Olivier BEGUE
qui s’abstiennent :

-   APPROUVE le principe du passage de l’itinéraire du futur contournement urbain de
    Bourg Saint Maurice dans l’emprise actuelle du 7ème Bataillon de Chasseurs Alpins;

-   LIE cette approbation à la mise en œuvre effective d’un ensemble de compensations en
    faveur de la commune de Bourg Saint Maurice qui seront négociées parallèlement avec le
    Conseil Général à partir de la liste rappelée dans l’exposé des motifs.



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0.3.    Plan Communal de sauvegarde - Approbation
Rapporteur : Monsieur le Maire
Affaire suivie par : Gérard VERNAY

Monsieur le Maire indique au conseil municipal que, dans le cadre de la loi de modernisation
de la Sécurité Civile (n° 2004-811 du 13 août 2004), les communes dites « à risques » doivent
mettre en place un Plan Communal de Sauvegarde.
Celui-ci prévoit, en cas de situation de crise à caractère naturel ou accidentel, la mise en
œuvre de moyens spécifiques d'information, de protection, d'accompagnement et de soutien à
la population.
A Bourg Saint Maurice, divers risques ont été identifiés et des dispositions spécifiques ont été
mises en place concernant :
    • L’hébergement d’urgence
    • Les catastrophes naturelles (coulées de boues, crues torrentielles…) : un plan de
       prévention des risques naturels prévisibles a été publié par arrêté préfectoral du 3
       novembre 2004. Il est pris en compte dans le Plan Local d’Urbanisme
    • Le plan canicule
    • Le plan de distribution de pastilles d’iode
    • Les risques industriels (barrage de Tignes, retenu collinaire d’Arc 2000)
    • usine de Pomblière classée SEVESO)
    • Les pandémies
    • Les feux de forêt (un important feu de forêt a eu lieu en août 2003 à Champagny)
    • etc.
Dans un passé récent, la commune a été frappée par des événements qui ont nécessité la
mobilisation de tous : crue de l’Arbonne en juillet 1996, crue du saint Panthaléon en octobre
2000, crue aux Chapieux en juin 2003, plan d’hébergement d’urgence en mars 2006 (4 000
personnes logées en deux jours).

Le Plan Communal de sauvegarde a pour objet :

    •   de regrouper l'ensemble des éléments nécessaires à l'information et à la protection de
        la population.
    •   De recenser les moyens disponibles pour la sauvegarde, la protection et
        l'accompagnement des personnes.
    •   D’assurer la permanence du fonctionnement des services publics en mettant en oeuvre
        des actions autonomes mais coordonnées. En cas de besoin, le plan prévoit la mise en
        place d'une cellule de crise dirigée par le Maire ou l'un de ses adjoints et chargée de
        pourvoir aux mesures immédiates de sauvegarde des personnes et des biens. Un
        dispositif d'alerte est mis en place.

Un résumé du Plan est disponible auprès du public : il s’agit du Document d’Information
Communal sur les Risques Majeurs (DICRIM).

La loi « sécurité civile » prévoit d’autre part la création d’une réserve communale de
sécurité civile, pratique qui n’est pas inconnue à Bourg Saint Maurice puisque de nombreux
bénévoles aident la commune lors d’événements, la plupart du temps festifs heureusement,
tels que les compétitions sportives, tel le Tour de France cette année.

Le Conseil Municipal, après en avoir délibéré et à l’unanimité :


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-     APPROUVE le Plan Communal de sauvegarde (sommaire joint en annexe) ;

-     AUTORISE Monsieur le maire à signer tous documents et à prendre toutes mesures
      nécessaires à la mise en œuvre de la présente délibération.

NB : le document intégral faisant environ 400 pages, il est consultable auprès du secrétariat
général

    0.4. Communication faite au Conseil Municipal de la lettre
         d’observations définitives en date du 3 août 2009 de la Chambre
         Régionale des Comptes portant sur les exercices 2003 et suivants

Rapporteur : Monsieur le Maire
Affaire suivie par : Gérard VERNAY

En application de l’article L 241-11 du Code des juridictions financières, Monsieur le Maire
donne connaissance du contenu des observations définitives de la Chambre Régionale des
Comptes de Rhône-Alpes en date du 3 août 2009 portant sur les exercices 2003 et suivants.

Louis GARNIER :
La seule observation que je ferais, c’est que toutes les remarques de cette
chambre régionale, ce qui serait bien c’est qu’elles soient entendues mais aussi
peut être appliquer ces recommandations.

Damien PERRY :
Oui on va dans ce sens.


0.5.     Pouvoirs du Maire en matière d’emprunts – Délibération
         complémentaire à celles des 31 mars 2008 et 30 mars 2009 en
         vue de l’utilisation d’instruments de couverture - Délégation du
         Conseil Municipal

Rapporteur : Laurence BOCIANOWSKI
Affaire suivie par : Gérard VERNAY

Madame Laurence BOCIANOWSKI, Adjointe, expose qu’il a lieu de compléter les
délibérations n° 0.2 du 31 mars 2008 et du 30 mars 2009, par laquelle le Conseil Municipal a
donné délégation de pouvoirs au Maire en application des articles L 2122-22 et L 2122-23 du
code général des collectivités territoriales pour les opérations financières utiles à la gestion
des emprunts.
La commune de Bourg-St-Maurice souhaite continuer à mener une politique de gestion active
de sa dette, avec l’objectif de minimiser la charge financière supportée par la collectivité.

L’autorisation de l'assemblée délibérante est sollicitée pour mettre en place, pour le présent
exercice budgétaire, une opération de macro-couverture (contrats d’échange de taux d’intérêt :
SWAP) pour deux emprunts qui se rajoutent aux deux contrats faisant l’objet de la
délibération du 30 mars 2009 :




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        Emprunt au capital restant dû de 694 375.61 €, durée résiduelle de 12 ans, 3 mois et
        26 jours à la date du vote, index : moyenne des Euribors 12 mois + 0.30 de marge
        Emprunt au capital restant dû de 543 401.51 €, durée résiduelle de 10 ans, 3 mois et
        16 jours à la date du vote, moyenne des Euribors 12 mois + 0.30 de marge

En toute hypothèse, les opérations de couverture sont toujours adossées aux emprunts
constitutifs de la dette et le montant de l’encours de la dette sur lequel portent les opérations
de couverture ne peut excéder l’encours global de la dette de la collectivité.

Les dispositions prévues dans la délibération du 30 mars 2009 sont applicables pour ces deux
emprunts complémentaires.

Le Conseil Municipal, après en avoir délibéré et à l’unanimité :

-   DECIDE de déléguer au Maire les attributions visées aux articles L 2122-22 et L 2122-23
    du Code Général des Collectivités Territoriales selon les conditions précisées dans la
    présente délibération.

1 – AFFAIRES BUDGETAIRES ET FINANCIERES

1.1. Dissolution du syndicat Intercommunal « Espace Mont blanc » :
     acceptation du déficit par la commune de Bourg-Saint-Maurice

Rapporteur : Laurence BOCIANOWSKI
Affaire suivie par : Stéphanie DAUPHIN

Madame Laurence BOCIANOWSKI, Adjointe, rappelle tout d’abord les actes suivants :

    -   délibération du Syndicat Intercommunal Espace Mont Blanc du 9 octobre 2007
        proposant la dissolution de l’Espace Mont Blanc
    -   délibération de la commune de Bourg-Saint-Maurice du 12 novembre 2007 demandant
        la dissolution de l’Espace Mont Blanc et le transfert de ses compétences au SIVOM du
        pays du Mont Blanc
    -   délibération du Syndicat Intercommunal Espace Mont Blanc du 21 février 2008 sur la
        répartition de l’actif et du passif
    -   arrêté préfectoral du 8 avril 2008 n°63 modifiant les statuts du SIVOM Pays du Mont
        Blanc
    -   arrêté préfectoral du 8 avril 2008 n°1080 actant la dissolution

Madame Laurence BOCIANOWSKI explique que par délibération du Syndicat
Intercommunal Espace Mont Blanc du 21 février 2008, confirmé par arrêté préfectoral du 8
avril 2008, le conseil syndical, a décidé la répartition des biens du Syndicat Intercommunal de
l’Espace Mont Blanc suite à sa dissolution. Il indique que le résultat budgétaire de l’exercice
2008 du Syndicat Intercommunal Espace Mont Blanc étant déficitaire, une répartition a été
faite entre le SIVOM Pays du Mont Blanc et les communes membres. Le déficit à prendre en
considération par la commune de Bourg-Saint-Maurice s’élève à 346,38 €.
Madame Laurence BOCIANOWSKI propose ainsi d’accepter le déficit de l’Espace Mont
Blanc et de l’intégrer dans la comptabilité du budget principal.




                                                                                                    19
20

Afin de pouvoir passer les écritures nécessaires et mouvementer le 002, il est proposé la
décision modificative suivante :

Article 002 « Résultat de fonctionnement reporté » : - 346.38 €
Chapitre 022 « Dépenses imprévues » : -346.38 €

Elle précise que le résultat de fonctionnement reporté est ainsi ramené de 527.247,90 € à la
somme de 526.901,52 €.

Jean-Louis JUGLARET :
J’aurai juste une précision, l’espace Mont-Blanc continue ?

Damien PERRY :
L’espace naturel il existe, ensuite la volonté politique de refaire quelque chose
qui fonctionne aussi bien qu’il a fonctionné pendant des années, j’espère
qu’elle existe. Je n’ai pas encore rencontré le Maire de Chamonix, je lui ai
envoyé un mot dernièrement, évidemment c’est un petit peu compliqué avec
Chamonix en ce moment, vous comprendrez pourquoi. Mais bon comme c’est
quelqu'un d’intelligent, de dynamique et de jeune, j’ose espérer qu’il va
toujours aller dans le même sens.

Jean-Louis JUGLARET :
Je pense qu’il va passer par-dessus, Eric, il est sportif.


Le Conseil Municipal, après en avoir délibéré et à l’unanimité :

   -   ACCEPTE d’intégrer dans son résultat, dans le budget principal, le déficit de
       l’Espace Mont Blanc,
   -   APPROUVE la décision modificative du budget.

1.2.   Garantie de la commune de BOURG-ST-MAURICE pour le
       remboursement par l’OPAC de la Savoie de la somme de 44 500 €
       représentant 50 % d’un emprunt d’un montant de 89.000 € que
       l’OPAC de la Savoie se propose de contracter auprès de la Caisse
       des Dépôts pour financer les travaux d’amélioration de
       29 logements locatifs à BOURG-SAINT-MAURICE – Les Arcades
Rapporteur : Nelly MARMOTTAN
Affaire suivie par : Marie-Agnès PERCHE

Le Conseil Municipal :

VU la demande formulée par l’OPAC de la SAVOIE et tendant à obtenir la garantie à hauteur
de 50 % d’un emprunt de 89 000 €, finançant les travaux d’amélioration de 29 logements
locatifs à BOURG SAINT MAURICE – Les Arcades,
VU le rapport établi par Madame MARMOTTAN et concluant à accorder la garantie
demandée par l’OPAC de la SAVOIE afin de favoriser les travaux d’amélioration de
logements sociaux,

VU l’article R221-19 du Code Monétaire et Financier ;


                                                                                               20
21



VU les articles L 2252-1 et L 2252-2 du Code Général des Collectivités territoriales,

VU l’article 2298 du Code Civil ;

Louis GARNIER :
Est-ce que dans le contrat de prêt le mot « caution solidaire » apparaît, entre le
Conseil Général et la commune de Bourg-St-Maurice ?

Monsieur le Maire ferme la séance.

Réouverture de la séance.


Après en avoir délibéré et à la majorité sauf Monsieur Jean JOVET, Monsieur Daniel
PAYOT, Mademoiselle Sophie COCHET, Mademoiselle Souad BOUSSAHA, Madame
Dominique HYVERT, Madame Laurence BOCIANOWSKI, Monsieur Jean-Michel
MAGNIETTE, Monsieur Vincent BAMMEZ, Monsieur Olivier BEGUE, Monsieur
Thierry DAVID, Madame Estelle MERCIER et Monsieur Guillaume CRAMPE qui
s’abstiennent et Monsieur Louis GARNIER, Madame Anne-Marie ARPIN, Monsieur
Claude GERMAIN, Monsieur Jean-Luc IEROPOLI et Madame Brigitte PERRISSIN-
FABERT qui votent contrent,

DECIDE :

Article 1 : La Commune de BOURG SAINT MAURICE accorde sa garantie pour le
remboursement de la somme de 44 500 € représentant 50 % d’un emprunt d’un montant de 89
000 € que l’O.P.A.C. de la Savoie se propose de contracter auprès de la Caisse des Dépôts.

Ce prêt est destiné à financer les travaux d’amélioration de 29 logements locatifs à
BOURG SAINT MAURICE – Les Arcades.

Le Conseil Général accepte de garantir à hauteur de 50 % ce prêt d’un montant de 89 000 €,
soit respectivement 44 500 €.

Article 2 : Les caractéristiques du prêt consenti par la Caisse des Dépôts sont les suivantes :

               Echéances :                                   Annuelles
               Durée de la période d’amortissement :         20 ans
               Différé d’amortissement :                     2 ans
               Taux d’intérêt actuariel annuel :             1.85 %
               Taux annuel de progressivité :                0%
               Révisabilité des taux d’intérêt et de progressivité : en fonction de la variation du
               taux du Livret A, sans que le taux de progressivité révisé puisse être inférieur à
               0 %.

               Le taux d’intérêt et de progressivité indiqués ci-dessus sont susceptibles de varier en
               fonction de la variation du taux du livret A et/ou du taux de commissionnement des
               réseaux collecteurs. En conséquence, les taux du livret A et de commissionnement des
               réseaux collecteurs effectivement appliqués au prêt seront ceux en vigueur à la date
               d’effet du contrat de prêt garanti par la présente délibération.


                                                                                                         21
22




Article 3 : Au cas où l’emprunteur, pour quelque motif que ce soit ne s’acquitterait pas des
sommes devenues exigibles ou des intérêts moratoires qu’il aurait encourus, la commune de
BOURG SAINT MAURICE s’engage à en effectuer le paiement en ses lieu et place, sur simple
demande de la Caisse des Dépôts adressée par lettre missive, en renonçant au bénéfice de
discussion et sans jamais opposer le défaut de ressources nécessaires à ces règlements.

Article 4 : Le Conseil Municipal s’engage pendant toute la durée du prêt à libérer, en cas de
besoin, des ressources suffisantes pour couvrir les charges de l’emprunt.

Article 5 : Le Conseil autorise le Maire à intervenir au contrat de prêt qui sera passé entre la
CAISSE des DEPOTS et l’emprunteur, ainsi que la convention à intervenir avec le Conseil
Général de la Savoie.

Louis GARNIER :
Je suis toujours très étonné qu’il n’y ait pas d’argument de la part des gens qui
s’abstiennent ou qui votent contre, ils pourraient peut-être influencer le débat,
ils ont des raisons.

Daniel PAYOT :
On vient de te la donner. C'est-à-dire qu’aujourd’hui on n’est pas d’accord sur le
fond, sauf qu’on hypothéquerait, on ferait arrêter les travaux, ce qui serait
préjudiciable pour les gens qui habitent dans les appartements.

Louis GARNIER :
Donc tu prends ce risque-là en votant contre.

Daniel PAYOT :
On s’est abstenu nous. Donc ça veut dire très clairement que le débat est
engagé sur le bien fondé.

Louis GARNIER :
C’est un débat constructif, on avance, on ne retient pas ces arguments.

Damien PERRY :
C’est ce qu’on souhaite avec l’OPAC.

Jean-Michel MAGNIETTE :
Je vais m’exprimer aussi, puisque je m’abstiens, on est en négociation pour
renégocier les loyers de la Roselière avec l’OPAC, c’est un moyen de pression
aussi pour les années futures de discuter. On peut avoir des moyens de
pression comme ça.

1.3.    Refacturation par le Foyer Logement « La Roselière » du salaire
        d’un agent à la commune de Bourg-Saint-Maurice
Rapporteur : Nelly MARMOTTAN
Affaire suivie par : Stéphanie DAUPHIN




                                                                                                   22
23

Madame Nelly MARMOTTAN, Adjointe, expose qu’un agent du Foyer Logement
« La Roselière » travaille au service de la restauration scolaire de la Mairie de Bourg-Saint-
Maurice depuis le 1er Avril 2009 pour effectuer des remplacements de personnes absentes.
Elle précise que depuis le 1er Août 2009, cet agent est définitivement affecté au service de la
restauration scolaire de la commune.

Elle explique que le budget du Foyer Logement « La Roselière » (budget annexe du C.C.A.S.)
a supporté en intégralité le salaire de cet agent durant ces 4 mois. Or, il s’agit d’entités
juridiques totalement distinctes (la commune et le CCAS), et le salaire de cet agent aurait dû
être pris en charge par le Budget principal de la commune de Bourg-Saint-Maurice.

Madame MARMOTTAN propose donc de reverser au Foyer Logement « La Roselière », la
somme correspondant à ces 4 mois de salaires, soit un montant total de 8.721.66 €.

Anne-Marie ARPIN :
Le 1er août la cantine scolaire ne fonctionnait pas, donc cette personne elle
était affectée à une autre tâche ?

Nelly MARMOTTAN :
Non mais c’est affectation annuelle sur l’année en remplacement d’une autre
affectation d’une autre salariée à autre chose.


Le Conseil Municipal après en avoir délibéré et à l’unanimité :

   -   AUTORISE le mandatement de la somme de 8.721,66 € au Foyer Logement la
       Roselière à l’imputation ci-dessus,

   -   DIT que cette dépense sera imputée sur le budget principal de la commune au
       chapitre 012 « Charges de personnel», article 6218 « Autre personnel extérieur »,
       fonction 2510 « Restauration scolaire », service COM/PAY par transfert de crédits
       ouverts au chapitre 022 « Dépenses imprévues de la section de fonctionnement» de
       8.722 €.

1.4. Versement d’une subvention complémentaire de 4.000 €                                         à
     l’association « Comité d’Organisation de Manifestations Sportives »

Rapporteur : Vincent BAMMEZ
Affaire suivie par : Gérard VERNAY, Stéphanie DAUPHIN, Christel AURAND

Monsieur Vincent BAMMEZ, Conseiller délégué aux Sports, rappelle au Conseil Municipal sa
délibération 1.16. du 22 décembre 2008 approuvant la convention d’objectifs 2009 avec
l’association « Comité d’Organisation de Manifestations Sportives » et lui allouant une subvention
de 27.000 € au titre de 2009.
Dans le cadre de son objet statutaire, cette association organise chaque année différentes
manifestations sportives.

Ainsi, depuis plusieurs années, l’association organise durant la période estivale des montées
pédestres. Jusqu’alors, la commune prenait en charge une partie des prestations de cet évènement
en parallèle avec l’association.



                                                                                                      23
24

Pour plus de traçabilité et de clarté dans le suivi des comptes relatifs à cet évènement, la Commune
souhaite que l’association prenne désormais en charge l’intégralité financière de la manifestation
sportive « montées pédestres ». En contrepartie, une subvention complémentaire de 4.000 € sera
versée à l’association pour 2009 en compensation des prestations habituellement financées par la
commune.
Tel est l’objet de l’avenant n° 1 à la convention d’objectifs 2009 entre la commune et l’association
« Comité d’Organisation de Manifestations Sportives » proposé ce jour à l’approbation du Conseil
Municipal.

Le Conseil Municipal, après en avoir délibéré et à l’unanimité :

    -     APPROUVE le projet d’avenant n° 1 à la convention d’objectifs 2009 avec l’association
          « Comité d’Organisation de Manifestations Sportives » et autorise Monsieur le Maire à le
          signer (projet joint en annexe),

    -     DIT que cette dépense complémentaire de 4.000 € sera imputée au chapitre 65 « autres
          charges de gestion courantes », article 6574 « subvention de fonctionnement aux
          associations et autres organismes de droit privé », fonction 4007 « soutien aux
          compétitions de sports pédestres » du budget principal 2009 par transfert de crédits ouverts
          au chapitre 011, article 6257, fonction 4007, service COM/EVE de la section de
          fonctionnement du budget principal 2009.

2 – OPERATIONS D’INVESTISSEMENTS - DEMANDES DE SUBVENTION

2.1.      Demande de subventions pour l’étude de faisabilité pour la
          réalisation d’un réseau d’irrigation agricole par forage sur la zone
          des Journaux

Rapporteur : Sophie COCHET
Affaire suivie Pa r : Claire MAUDUIT


Mademoiselle Sophie COCHET, Conseillère Municipale, rappelle qu’une grande partie de la
zone des Journaux a été classée en Zone Agricole Protégée (ZAP).

Cette zone possède de nombreux avantages au niveau agricole. Elle permet aux agriculteurs
de tendre vers l’autonomie fourragère imposée par l’AOC Beaufort.

Il apparaît cependant indispensable de mettre en place un système d’irrigation performant afin
d’optimiser le rendement de la zone et d’anticiper sur des périodes de sécheresse.

Il a donc été décidé de lancer une étude de faisabilité.

Le coût de l’opération s’élève à :

        • 13 870 € HT pour l’étude de faisabilité
        • 25 279 € HT pour les forages

Claude GERMAIN :
Je note que c’est une demande de subvention mais qui engage également la
commune pour la réalisation des travaux ou pas ?


                                                                                                         24
25



Jean-Michel MAGNIETTE :
Pour le moment, c’est l’étude de faisabilité, ensuite les forages pour savoir s’il
y a de l’eau et après, il y aura certainement la constitution d’un syndicat
d’arrosage qui prendra en partie les dépenses, peut-être la commune, ça
restera à définir.

Jean-Louis JUGLARET :
Oui on en avait discuté avec Jean JOVET, c’était une compensation, on a
laissé une partie des terres irriguées pour la zone artisanale, c’est pour ça
qu’on a eu des terres sur la zone des Journaux.

Daniel PAYOT :
Oui mais je crois que j’ai un coût de réirrigation de la zone, la communauté de
communes je sais qu’elle a obligation d’enlever les réseaux d’irrigation actuels
et de les déplacer.

Jean-Louis JUGLARET :
Mais ça c’est le dévoiement des réseaux, ce qui est normal pour continuer à les
utiliser sur la partie restante et ça c’est un autre projet de compensation et les
investissements seront faits, sous réserve, par la commune parce que ce sont
des terrains communaux.


Le Conseil Municipal, après en avoir délibéré et à l’unanimité :

    -   AUTORISE Monsieur le Maire à déposer un dossier de demande de subventions,

    -   SOLLICITE la subvention la plus élevée possible auprès de l’Europe, de l’Etat, de la
        Région Rhône-Alpes et du Conseil Général,

    -   SOLLICITE l’autorisation de commencer l’étude de faisabilité sans perdre le
        bénéfice de la subvention qui pourrait être octroyée,

    -   AUTORISE Monsieur le Maire à signer toutes les pièces qui découleront de la
        présente.

2.2.    Demande de subventions pour l’acquisition d’une étrave de
        déneigement transformable

Rapporteur : Sophie COCHET
Affaire suivie par : Claire MAUDUIT


Mademoiselle Sophie COCHET, Conseillère Municipale, rappelle que la taille de la
commune est importante et qu’elle est soumise à de nombreuses chutes de neige.

La commune est située dans une zone où les chutes deviennent très abondantes du mois de
novembre au mois d’avril.




                                                                                               25
26

La commune est composée du chef-lieu, de quatre stations de ski et de nombreux villages. Il
est donc indispensable que le Centre Technique Communal soit équipé convenablement pour
assurer le déneigement et améliorer la sécurité des citoyens.

Afin de mener cette mission, il est nécessaire d’acquérir une étrave de déneigement
transformable.

Le coût de l’opération s’élève à 10 984 € HT.

Le Conseil Municipal, après en avoir délibéré et à l’unanimité :

    -   AUTORISE Monsieur le Maire à déposer un dossier de demande de subventions,

    -   SOLLICITE la subvention la plus élevée possible auprès de l’Europe, de l’Etat, de la
        Région Rhône-Alpes et du Conseil Général,

    -   SOLLICITE l’autorisation d’acquérir l’étrave en septembre 2009 sans perdre le
        bénéfice de la subvention qui pourrait être octroyée,

    -   AUTORISE Monsieur le Maire à signer toutes les pièces qui découleront de la
        présente.

3 – MARCHES PUBLICS ET DELEGATIONS DE SERVICES PUBLICS

Néant.

4 – URBANISME

4.1. Taxe forfaitaire sur les cessions à titre onéreux des terrains nus
     devenus constructibles
Rapporteur : Jean-Michel MAGNIETTE
Affaire suivie par : Guillaume LAVIALE

Monsieur Jean-Michel MAGNIETTE, 5ème Adjoint au Conseil Municipal en charge de
l’Urbanisme et des Affaires Foncières expose à l’Assemblée que l’article 26 de la loi
n° 2006-872 du 13 juillet 2006 portant engagement national pour le logement codifié à
l’article 1529 du Code Général des Impôts dispose que :
-   Les communes peuvent, sur délibération du Conseil Municipal, instituer une taxe
    forfaitaire sur la cession à titre onéreux des terrains nus qui ont été rendus constructibles
    du fait de leur classement par un plan local d’urbanisme dans une zone urbaine ou dans
    une zone à urbaniser ouverte à l’urbanisation ou par une carte communale dans une zone
    constructible.
-   La taxe s’applique aux cessions réalisées par les personnes physiques et les sociétés et
    groupements, soumis à l’impôt sur le revenu afférent à la plus-value dans les conditions
    prévues à l’article 150 U dudit Code, et par les contribuables qui ne sont pas fiscalement
    domiciliés en France assujettis à l’impôt sur le revenu, soumis au prélèvement.




                                                                                                    26
27

-   Elle ne s’applique pas, entre autres, aux cessions portant sur des terrains qui sont classés
    en terrains constructibles depuis plus de dix-huit ans ou lorsque le prix de cession du
    terrain, défini à l’article 150 VA, est inférieur au prix d’acquisition, effectivement
    acquitté par le cédant et tel qu’il a été stipulé dans l’acte de cession, majoré de 200 % de
    ce prix.
-   La taxe est assise sur un montant égal aux deux tiers du prix de cession du terrain, défini
    à l’article 150 VA dudit Code, à savoir le prix réel tel qu’il figure dans l’acte de cession.
-   La taxe est égale à 10 % de ce montant.
-   Elle est exigible lors de la première cession à titre onéreux du terrain intervenue après son
    classement en terrain constructible et elle est due par le cédant.
Monsieur Jean-Michel MAGNIETTE précise à l’Assemblée que la délibération instituant
ladite taxe s’applique aux cessions réalisées à compter du premier jour du troisième mois qui
suit la date à laquelle cette délibération est intervenue et qu’elle doit être notifiée aux services
fiscaux au plus tard le premier jour du deuxième mois qui suit la date à laquelle elle est
intervenue, faute de quoi la taxe n’est pas due.
Monsieur Jean-Michel MAGNIETTE propose donc aux membres du Conseil Municipal de
procéder à l’institution de la taxe forfaitaire sur la cession à titre onéreux de terrains nus
rendus constructibles.
Monsieur Jean-Michel MAGNIETTE informe l’Assemblée que la Commission
d’Urbanisme a donné un avis favorable à la création de cette taxe lors de sa réunion du 4 août
2009. Aussi il invite les membres du Conseil Municipal à se prononcer sur cette question.

Jean-Pierre BOUHOURS :
Ne penses-tu pas qu’il est complètement antinomique d’exiger une taxe
forfaitaire alors que cette même personne va payer la taxe d’habitation
comme les autres concitoyens pour les gens du lotissement de Courbaton ?

Jean-Michel MAGNIETTE :
Non le vendeur va faire une plus-value de ce que son terrain de non
constructible va devenir constructible, donc il ne va pas le vendre le même
prix et la commune, en contrepartie, va être chargée de réaliser la voirie, de
monter des réseaux, donc d’engager des frais. Donc il est normal qu’il y ait
une taxe qui s’applique. Au lieu de prendre 100 % de la plus-value ils en
prendront que 90 %.

Jean-Pierre BOUHOURS :
Est-ce que tu penses que cette personne va comprendre qu’elle va payer une
taxe alors que les gens du lotissement de Courbaton, ne la paye pas et lui-
même en paye déjà une partie ?

Jean-Michel MAGNIETTE :
Courbaton, ce sont des locations de terrains sous forme de bail à construction
et là, on parle de vente de terrain.

Jean-Pierre BOUHOURS :



                                                                                                       27
28

Et moi je te parle de paiement de taxe. A la sortie c’est pareil.

Jean-Michel MAGNIETTE :
Ce n’est pas la même chose, là c’est une taxe sur la plus-value.

Jean-Pierre BOUHOURS :
A la sortie c’est une taxe.

Jean-Michel MAGNIETTE :
C’est une taxe sur la plus-value réalisée pour des terrains qui deviennent
constructibles.

Jean-Pierre BOUHOURS :
On ne doit pas avoir la même sémantique des mots.

Jean-Michel MAGNIETTE :
Tout à fait, je pense être clair. A Courbaton c’est de la location donc la taxe
sur les plus-values, sur les ventes, ne s’applique pas sur la location. C’est
peut-être une taxe mais ce n’est pas la même chose. La taxe d’habitation n’a
rien à voir avec la plus-value.

Jean-Louis JUGLARET :
Tu parlais de 18 ans, ce sont les terrains qui sont classés depuis 18 ans ?

Jean-Michel MAGNIETTE :
Oui c'est-à-dire que les terrains, on va l’appliquer aujourd’hui, la
neutralisation pour les plus-values qui ont été faites depuis 18 ans. Ce n’est
pas rétroactif. Ça ne concerne pas les terrains qui ont été classés ou
déclassés ces dernières années. Quelqu’un a bénéficié d’un terrain non
constructible, devenu constructible qui le vend dans les années qui viennent,
il y a une neutralisation de 18 ans pour y parvenir. Par contre pour les
terrains qu’on va déclasser maintenant, ça sera tout de suite applicable si le
terrain est revendu.

Jean-Louis JUGLARET :
S’il est revendu mais si on le met constructible et qu’il le vend jamais ?

Jean-Michel MAGNIETTE :
Et bien s’il ne le vend jamais, on n’applique pas la taxe, c’est uniquement
dans le cas de la vente. Et pour ne pas pénaliser les gens qui ont eu des
terrains devenus constructibles, s’ils ne le vendent pas pendant 18 ans, ils ne
payeront pas la taxe.

Louis GARNIER :
En commission d’urbanisme tu nous avais expliqué que la commune devait
faire face à d’autres obligations en terme d’aménagement surtout sur le plan
de l’électricité.




                                                                                   28
29



Jean-Michel MAGNIETTE :
Oui c’est ce que j’ai dit. Je ne suis pas rentré dans le détail. Il est normal qu’il
y ait une contrepartie qui revienne à la commune puisque les gens qui
bénéficient de terrain constructible, la commune en face, il y a des réseaux
électriques, il y a des voiries à faire, tout un tas d’aménagement. Ça sera, en
partie, financé par cette plus-value.

Damien PERRY :
Pour juste finir là-dessus, j’ai eu la visite de la Directrice Régionale d’EDF qui
m’a expliqué cela et je me suis dit que c’était vraiment incroyable parce qu’en
fait ça va coûter de plus en plus cher aux communes. Donc c’est pour ça que
j’en ai parlé à Jean-Michel et je pense que c’est tout à fait normal que la
commune se couvre dans ces cas-là.

Le Conseil Municipal, après avoir ouï l’exposé de Monsieur Jean-Michel MAGNIETTE et
en avoir délibéré et à la majorité sauf Monsieur Jean-Pierre BOUHOURS, Monsieur Jean-
Louis JUGLARET, Madame Christine REVIAL et Monsieur Jean-Paul MENGEON qui
votent contrent :

DECIDE,
-   d’INSTITUER une taxe forfaitaire sur les cessions à titre onéreux de terrains nus
    constructibles telle que prévue par l’article 1529 du Code Général des Impôts ;

-   de CHARGER Monsieur Jean-Michel MAGNIETTE de notifier cette décision à la
    Direction des services fiscaux de Savoie, par l’intermédiaire des services préfectoraux ;

5 – AFFAIRES FONCIERES et AGRICOLES

5.1. Régularisation de l’assiette foncière de la route pastorale de
     Prainan - Cession de terrain par Monsieur TRESALLET Yohann.

Rapporteur : Jean Michel MAGNIETTE
Affaire suivie par : Guillaume LAVIALE

Monsieur Jean-Michel MAGNIETTE, 5ème Adjoint au Conseil Municipal en charge de
l’Urbanisme et des Affaires Foncières, présente à l’Assemblée le projet de cession de terrains
de Monsieur TRESALLET Yohann, pour la régularisation de l’assiette foncière de la route
pastorale de Prainan.

L’opération est résumée dans le tableau suivant :




                                                                                                 29
30

       Parcelles actuelles
                                            Parcelles objets de la cession               Parcelles restant au cédant
     appartenant au cédant
                  Contenance                                   Contenance                                 Contenance
   Sect.  N°                                Sect.     N°                                Sect.     N°
                 ha     a ca                                   ha   a   ca                               ha   a    ca
                                             C        1966     00    01       56         C       1965    00   01       58
    C       215       00        37    65                                                 C       1967    00   29       71
                                             C        1968     00    04       49
                                                                                         C       1969    00   00       31
                                             C        1961     00    06       80         C       1960    00   15       05
    C       248       00        27    60                                                 C   1962        00   03       95
                                             C        1963     00    01       47
                                                                                         C   1964        00   00       33
                                                                                         C   1970        00   36       41
    C       270       02        31    00     C        1971     00    10       79         C   1972        00   03       32
                                                                                         C   1973        01   80       48
        TOTAL         02        96    25      TOTAL            00    25       11          TOTAL          02   71       14
Cette cession concerne une surface de 25 a 11 ca, cédée à titre gratuit.
L’évaluation du terrain est estimée à 260 euros pour le salaire du Conservateur des
Hypothèques.

La Commission d’urbanisme a émis un avis favorable de principe, lors de la réunion du
23 juillet 2009.

Le Conseil Municipal, après avoir délibéré et à l’unanimité :

    -     AUTORISE Monsieur le Maire à signer l’acte authentique.

5.2.      Régularisation de l’assiette foncière de la route pastorale de
          Prainan - Cession de terrain par Mademoiselle Marie-Ange
          VILLIEN.

Rapporteur : Jean Michel MAGNIETTE
Affaire suivie par : Guillaume LAVIALE

Monsieur Jean-Michel MAGNIETTE, 5eme Adjoint au Conseil Municipal en charge de
l’Urbanisme et des Affaires Foncières présente à l’Assemblée le compromis de cession de
terrains consenti par Mademoiselle VILLIEN Marie-Ange, pour la régularisation de l’assiette
foncière de la route pastorale de Prainan.
L’opération est résumée dans le tableau suivant :

Parcelle actuelle appartenant au
                                                 Parcelle objet de la cession                Parcelles restant au cédant
             cédant
                     Contenance                                     Contenance                                Contenance
Section      N°                               Section        N°                           Section       N°
                    ha a ca                                         ha    a        ca                         ha   a        ca
                                                                                                C    1902     00   11       19
                                                  C          1903   00    01       71
    C           303        00    61    60                                                       C    1904     00   09       14
                                                                                                C    1906     00   00       68
                                                  C          1905   00    07       87
                                                                                                C    1907     00   31       01
        TOTAL              00    61    60           TOTAL           00    09       58            TOTAL        00   52       02

Cette cession concerne une surface de 9 a 58 ca, cédée à titre gratuit.




                                                                                                                                 30
31

L’évaluation du terrain est estimée à 100 euros pour le salaire du Conservateur des
Hypothèques.

La Commission d’urbanisme a émis un avis favorable de principe, lors de la réunion du
23 juillet 2009.

Le Conseil Municipal, après avoir délibéré et à l’unanimité :

    -   AUTORISE Monsieur le Maire à signer le compromis de cession précité, et l’acte
        authentique.

5.3.    Achat par la Commune de parcelles à usage de source et conduite
        d’eau

Rapporteur : Estelle MERCIER
Affaire suivie par : Guillaume LAVIALE

Madame Estelle MERCIER, Conseillère Municipale, présente à l’Assemblée le courrier de
France Domaine en date du 21 juillet proposant le rachat par la Commune de parcelles à
usage de source et conduite d’eau.

Il s’agit des parcelles suivantes vendues par l’Etat :

-   E 1149 à « Les Grands Communaux » et F 963 à « Les Anus » à usage de source et
    conduite d’eau dénommée « Conduite d’eau des Grands Communaux » pour 600 m².

-   I 1208, I 2528, I 2530, I 2532, I 2534, I 2535, I 3101, et I 3102 à « Les Achères » ; I 2541
    et I 3099 à “Les Chenets d’en haut” ; et I 2543 à « Chalenterme » à usage de source et
    conduite d’eau dénommée « Conduite d’eau de Champ Seigneur » pour 2150 m².

L’ensemble de ces parcelles composant les conduites d’eau « Des Grands Communaux » et de
« Champ Seigneur » sera cédé à la Commune pour un prix total de mille cinq cent euros
(1.500 €).

La Commission d’urbanisme a émis un avis favorable de principe, lors de la réunion du 4 août
2009.

Le Conseil Municipal, après avoir délibéré et à l’unanimité :

    -   AUTORISE Monsieur le Maire à signer l’acte authentique à venir portant transfert de
        propriété.

5.4.    Acquisition du lot n° 2 d’un ensemble immobilier cadastré Section
        K N° 1118 lieudit « Le Drosset » dénommé parking « d’Arc 2000 »
        dit Lac des Combes
Rapporteur : Laurence BOCIANOWSKI
Affaire suivie par : Séverine BRUN

Vu le projet de vente de Maître MARTIN, Notaire à Chambéry,
Vu la saisine de France Domaine en date du 9 juillet 2009,



                                                                                                   31
32

Vu l’avis favorable de la commission d’urbanisme en date du 25 août 2009,

Madame Laurence BOCIANOWSKI, Adjointe, présente au Conseil Municipal le projet
d’acquisition suivant :

La S.M.A. cède dans un ensemble immobilier situé à Bourg-Saint-Maurice (73700), lieudit
« Le Drosset », cadastré Section K n° 1118 le lot n° 2, comportant le droit de construire un
bâtiment à usage de parkings publics élevés sur quatre niveaux, sur sous-sol, représentant une
superficie hors œuvre globale d’environ 18 310,92 m2 situé au nord ouest du terrain sus
désigné.

Il est précisé que les emplacements de stationnement construits à l’intérieur de ce lot, l’ont été
par la commune et exploités par elle de manière continue depuis leur construction ; ils ont
donc été considérés par les parties comme étant la propriété de la commune depuis leur
construction, alors même que cette dernière n’était pas à ce jour propriétaire du lot 2.

S’agissant d’une régularisation, la présente vente est consentie et acceptée moyennant un
euros (1,00 €) pour tout prix.

Elle précise que la Commission d’Urbanisme a donné un avis favorable en date du 25 Août
2009 et invite donc l’Assemblée à approuver cette acquisition.
Pour la perception du salaire du conservateur des hypothèques, la valeur vénale du bien est
estimée à 173 000 €.

Louis GARNIER :
Comme il y a deux délibérations qui se suivent, qui sont même concomitantes,
comme c’est écrit. Est-ce qu’on ne peut pas les globaliser en terme de débat
déjà, parce qu’on sera peut-être un petit peu plus éclairé sur l’échange
marchandise qui a lieu ?

Jean-Michel MAGNIETTE :
Non il ne faut pas les globaliser, parce que c’est deux choses différentes. Il y
en a un c’est un échange, on va le voir après, qui vient en compensation de
travaux qui restent à faire et la première délibération c’est sur la cession d’une
partie du parking. Donc c’est deux choses complètement différentes au niveau
des actes.


Le Conseil Municipal, après en avoir délibéré et à la majorité sauf Monsieur Louis
GARNIER qui vote contre et Monsieur Jean-Luc IEROPOLI, Monsieur Claude
GERMAIN, Madame Anne-Marie ARPIN et Madame Brigitte PERISSIN-FABERT qui
s’abstiennent

-   APPROUVE l’acquisition du lot 2 représentant le droit de construire un bâtiment à usage
    de parkings publics élevés sur quatre niveaux, sur sous-sol, représentant une superficie
    hors œuvre globale d’environ 18 310.92 m2 situé au Nord Ouest du terrain sus désigné,
    dans un ensemble immobilier cadastré Section K n°1118,

-   AUTORISE le Maire à signer l’acte authentique ainsi que tout document nécessaire.




                                                                                                     32
33



5.5.    Parking du « Lac des Combes » : projet de protocole concomitant
        de rétrocession de droits à construire d’Arc 2000 à la commune

Rapporteur : Jean-Michel MAGNIETTE
Affaire suivie par : Séverine BRUN


QUESTION REPORTEE.


5.6.    Approbation de l’acte de vente notarié passé entre la SAEM
        SACODARC et la commune de Bourg Saint Maurice, concernant le
        centre de première intervention avancé d’Arc 2000, et
        autorisation de signature par Monsieur le Maire.

Rapporteur : Laurence BOCIANOWSKI
Affaire suivie par : Séverine BRUN

Madame Laurence BOCIANOWSKI, adjointe rappelle au Conseil Municipal le compromis
de vente concernant l’acquisition du centre de première intervention avancée d’Arc 2000.

Il s’agit de l’achat d’un bâtiment construit sur la parcelle cadastrée section K n° 1122 de
8 ares 00 ca au lieu dit « Varet».

Le montant de l’acquisition s’élève à la somme de : 550 000 € HT.

Le service France Domaines a été saisi de l’estimation du bien par courrier en date du
1er juillet 2009. En l’absence de réponse, l’article L 2241-1 du code général des collectivités
territoriales répute cet avis tacite.

La Commission d’Urbanisme a donné un avis favorable en date du 07.07.2009 et invite donc
l’Assemblée à approuver cette acquisition.

Le Conseil Municipal, après en avoir délibéré et à la majorité sauf Monsieur Mathieu
FOURNET, Monsieur Jean-Pierre BOUHOURS, Monsieur Jean-Paul MENGEON,
Monsieur Jean-Louis JUGLARET et Madame Christine REVIAL qui s’abstiennent et
Monsieur Jean JOVET, Monsieur Guillaume CRAMPE, Monsieur Louis GARNIER,
Madame Anne-Marie ARPIN, Monsieur Claude GERMAIN, Monsieur Jean-Luc
IEROPOLI et Madame Brigitte PERRISSIN-FABERT qui votent contre :

-   APPROUVE l’acquisition d’un bâtiment à usage de centre de première intervention
    avancée à Arc 2000 pour un montant de : 550 000 € HT,

-   AUTORISE le Maire à signer l’acte de vente rédigé par l’office notarial de Bourg Saint
    Maurice, ainsi que tous les actes subséquents.

5.7.    Ventes immobilières concernant des biens privés appartenant à la
        commune : délibération concernant la composition des élus
        siégeant à l’adjudication publique

Rapporteur : Monsieur le Maire




                                                                                                  33
34

Affaire suivie par : Séverine BRUN

Vu les articles L 2241-1 et s. du code général des collectivités territoriales,
Vu l’article L 2241-6 du code général des collectivités territoriales,
Vu l’avis favorable de la commission immobilière en date du 11 août 2009,

Monsieur le Maire rappelle au Conseil Municipal            la volonté de vendre une partie du
patrimoine immobilier de la commune.

L’article L 2241-6 du code général des collectivités territoriales dispose :

« Lorsque le maire procède à une adjudication publique pour le compte de la commune, il est
assisté de deux membres du conseil municipal désignés d’avance par le conseil, ou, à défaut
de cette désignation, appelés dans l’ordre du tableau. Le receveur municipal est appelé à
toutes les adjudications. Toutes les difficultés qui peuvent s’élever sur des opérations
préparatoires de l’adjudication sont résolues, séance tenante, par le maire et les deux
assistants, à la majorité des voix, sauf le recours de droit ».

Se portent candidats pour siéger à la procédure d’adjudication publique :

    -   Mme la conseillère municipale, Madame Anne-Marie ARPIN,
    -   Mr le conseiller municipal, Monsieur Jean-Pierre BOUHOURS,
    -   Mr l’adjoint à l’urbanisme et aux affaires foncières, Monsieur Jean-Michel
        MAGNIETTE

Ont obtenu à la majorité moins deux abstentions (Monsieur Guillaume CRAMPE et
Monsieur Thierry DAVID) :
  - Madame Anne-Marie ARPIN : 26 voix
  - Monsieur Jean-Pierre BOUHOURS : 26 voix
  - Monsieur Jean-Michel MAGNIETTE : 26 voix

En conséquence, les délégués du Maire dans la procédure d’adjudication publique à
l’amiable sont :
   - Madame Anne-Marie ARPIN
   - Monsieur Jean-Pierre BOUHOURS
   - Monsieur Jean-Michel MAGNIETTE

5.8.    Ventes immobilières concernant des biens privés appartenant à la
        commune : délibération concernant le déclassement du domaine
        public de l’ex-école de Montrigon.

Rapporteur : Jean-Michel MAGNIETTE
Affaire suivie par : Séverine BRUN

Vu le code général des collectivités territoriales,
Vu le code général de la propriété des personnes publiques, et notamment les articles L 2141 -
1 et s.
Vu l’arrêté de désaffectation de l’école de Montrigon, pris par la préfecture de la Savoie-
Inspection Académique, du 20 septembre 1984,
Vu la saisine de France Domaine en date du 19 janvier 2009
Vu l’avis favorable de la commission immobilière en date du 11 août 2009,


                                                                                                 34
CM 090831
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CM 090831

  • 1. 1 Compte-rendu de la réunion du conseil municipal du 31 août 2009 DATE DE LA CONVOCATION : 24 août 2009 DATE D'AFFICHAGE : 07 septembre 2009 NOMBRE DE CONSEILLERS EN EXERCICE : 29 NOMBRE DE CONSEILLERS PRESENTS : 22 NOMBRE DE CONSEILLERS ABSENTS AYANT DONNE POUVOIR : 06 NOMBRE DE CONSEILLERS ABSENTS N'AYANT PAS DONNE POUVOIR : 01 L'an deux mille neuf et le trente et un du mois d’août à 19 H 30, le Conseil Municipal de la Commune de BOURG-SAINT-MAURICE, dûment convoqué par le Maire, s'est réuni au lieu ordinaire de ses séances, sous la présidence de Monsieur le Maire. PRÉSENTS : M. Damien PERRY, Maire M. Daniel PAYOT, 1er Adjoint, Mme Laurence BOCIANOWSKI, 2ème Adjoint, Mme Nelly MARMOTTAN, 4ème Adjoint, M. Jean-Michel MAGNIETTE, 5ème Adjoint, Mme Françoise GONGUET, 6ème Adjoint. Mme Catherine DEFOURNY, M. Olivier BEGUE, Mme Estelle MERCIER, M. Mathieu FOURNET, Mme Dominique HYVERT-PELLEGRIN, M. Guillaume CRAMPE, Melle Sophie COCHET, M. Thierry DAVID, Melle Souad BOUSSAHA, M. Vincent BAMMEZ, M. Louis GARNIER, Mme Anne-Marie ARPIN, Mme Brigitte PERRISSIN-FABERT, Mr Claude GERMAIN, Mr Jean-Pierre BOUHOURS, M. Jean-Louis JUGLARET. EXCUSÉS : Monsieur Jean JOVET qui a donné procuration à Mademoiselle Sophie COCHET. Monsieur Jean-Louis NARQUIN qui a donné procuration à Madame Catherine DEFOURNY. Monsieur Jean-Paul MENGEON qui a donné procuration à Monsieur Jean-Pierre BOUHOURS. Monsieur Frédéric BUTHOD qui a donné procuration à Madame Laurence BOCIANOWSKI Monsieur Jean Luc IEROPOLI qui a donné procuration à Monsieur Louis GARNIER Madame Christine REVIAL qui a donné procuration à Monsieur Jean-Louis JUGLARET ABSENTS : Madame Nathalie MARLIAC En conformité avec l’article L 2121-15 du code général des collectivités territoriales, Monsieur Mathieu FOURNET et Madame Dominique HYVERT ont été désignés pour remplir les fonctions de Secrétaires de l'Assemblée. 1
  • 2. 2 Damien PERRY : Est-ce qu’il y a des remarques sur les comptes-rendus des séances du 8 juin 2009 et 27 juillet 2009 ? Pas de remarque. Monsieur le Maire sollicite l’inscription en ordre du jour complémentaire des questions suivantes : 0.5. Pouvoirs du Maire en matière d’emprunts – Délibération complémentaire à celles des 31 mars 2008 et 30 mars 2009 en vue de l’utilisation d’instruments de couverture Délégation du Conseil Municipal Rapporteur : Laurence BOCIANOWSKI Affaire suivie par : Gérard VERNAY 8.5. Convention relative au partenariat entre l’Organisme de Gestion de l’Enseignement Catholique et la Commune de Bourg-Saint- Maurice pour la restauration scolaire des élèves de l’école Sainte-Bernadette et de l’école primaire du Centre Rapporteur : Jean-Michel MAGNIETTE Affaire suivie par : Jean-Luc HAMELIN, Hamida REHMAN Le Conseil Municipal, après en avoir délibéré et à l’unanimité, accepte l’inscription de ces questions en ordre du jour complémentaire. 0 – CONSEIL MUNICIPAL 0.1. Création du Syndicat mixte de redynamisation du site de défense de Haute-Tarentaise – Complément à la délibération n° 0.2. du 8 juin 2009 et désignation des délégués auprès du futur syndicat Rapporteur : Monsieur le Maire Affaire suivie par : Gérard VERNAY Monsieur le Maire rappelle au Conseil municipal sa délibération n° 0.2. du 8 juin 2009. Il indique que les termes de cette délibération visaient à la fois l’autorisation donnée à la Maison de l’Intercommunalité de Haute Tarentaise d’adhérer au syndicat mixte et l’adhésion directe de la commune audit syndicat. Néanmoins, afin de clarifier la décision, il apparaît opportun de délibérer à nouveau sur le point particulier de l’adhésion de la commune au syndicat, l’autorisation donnée à la MIHT résultant de la délibération n° 0.2. du 8 juin 2009. Il précise que la commune pourrait décider d’adhérer à ce Syndicat mixte, Il présente et donne à nouveau lecture au Conseil municipal du projet de statuts du Syndicat Mixte de Redynamisation du Site de Défense de Haute Tarentaise, annexé à la présente délibération, 2
  • 3. 3 Il invite ensuite le Conseil municipal à statuer sur le principe de l’adhésion au Syndicat Mixte de Redynamisation du Site de Défense de Haute Tarentaise. Enfin, sera nécessaire de désigner 3 représentants titulaires et 3 suppléants pour siéger au sein de ce syndicat. Claude GERMAIN : J’ai une question sur les effets induits par la création du syndicat mixte. En effet, si les statuts précisent la mission qui concerne, l’animation, la réflexion et les études préalables, les statuts indiquent également que c’est le syndicat mixte qui sera signataire du contrat. Par ces délégations le Conseil Municipal de Bourg-St-Maurice ne validera pas les propositions d’actions qui sont prévues au contrat. Ce seront nos représentants, qu’on nous demande de désigner ce soir, qui le feront au sein de ce syndicat. La question est la suivante : après l’élaboration du projet et avant sa validation, est-il prévu une présentation au Conseil Municipal, car ce projet va déterminer le développement futur de Bourg-St-Maurice et les actions à conduire pendant de nombreuses années ? Et le deuxième point est : comment se fera l’information à la population ? Damien PERRY : Je vais commencer à répondre mais je pense qu’il y en a peut-être d’autres autour de la table qui peuvent compléter. Je pense, en effet qu’il est très important pour Bourg-St-Maurice qu’il y ait une discussion à plusieurs étages, déjà dans les groupes qui sont constitués, il y a le comité consultatif, il y a le Conseil Municipal. Je pense qu’il sera absolument nécessaire avant que ce syndicat mixte valide que nous soyons d’accord. Je pense sincèrement que les projets qui vont être débattus sont des projets qui sont pour l’avenir de la commune, pour les décennies à venir et qu’il serait mal venu que soit le Maire, soit le Bureau Municipal décide seul de ce qu’il faut faire sur la commune. Je pense que les décisions seront prises à plusieurs étages et je pense que la concertation est vraiment très importante. Pour l’instant il n’y a pas de date prévue pour faire une réunion publique avec la population mais je pense que cela sera utile de faire une présentation et pas trop tard, de pouvoir engendrer un certain nombre de questions, de réflexions de la part de la population également. Je ne sais pas si quelqu’un veut rajouter quelque chose et si vous voulez réagir à ce que j’ai dit ? Daniel PAYOT : Le projet de redynamisation ne concerne pas uniquement Bourg-St-Maurice, c’est pour ça que le syndicat mixte est créé entre la Mairie de Bourg-St-Maurice qui est la plus impactée et je dirais les structures qui l’entourent et ce contrat de redynamisation, je parle bien du contrat pas du contenu, doit être signé par une entité qui rassemble toutes les entités qui sont impactées. Ça veut dire que, bien évidemment, je pense que Monsieur le Maire, dès lors où l’on aura validé philosophiquement un projet, il sera mis autour de la table et puis communiqué aux élus et validé par les élus de Bourg-St-Maurice. Mais dans le cadre du projet, je dirais des écritures du contrat, ça sera le syndicat mixte qui signera tout simplement. Puisqu’aujourd’hui il y a plusieurs comités qui travaillent, ce que disait Monsieur le Maire, à plusieurs étages. C’est ce travail- 3
  • 4. 4 là qui va être ramené autour de la table et qui constituera le projet de redynamisation. Damien PERRY : Je pense qu’il serait même peut-être utile, je réfléchis vraiment tout haut parce qu’on n’en a pas parlé pour l’instant dans ce syndicat mixte, étant donné qu’il ne s’est pas encore réuni. Je pense que ce serait utile qu’on fasse peut être un ou plusieurs Conseils Municipaux privés pour qu’on puisse largement débattre entre nous. Je fais vraiment une proposition comme ça au pied levé, on n’en a absolument pas parlé dans la liste majoritaire, mais il me semble que c’est tellement important que je crois que cela serait utile que chacun puisse s’exprimer et dire là où ça coince. On n’aura peut-être pas l’unanimité sur le projet, mais moi je serais content si on avait une bonne majorité et bien au- delà de la liste majoritaire, ça va sans dire. Jean-Louis JUGLARET : Je rejoins ton analyse Damien, mais cela aurait été pas mal d’ouvrir aussi à la minorité dans ce syndicat, parce que je pense qu’on participe beaucoup dans les réunions, souvent la minorité est majoritaire et chaque fois on est mis sur la touche. Daniel PAYOT : Ce syndicat, il n’a pas vocation de travailler, il a vocation à être créé pour signer un contrat, le travail c’est vous qui le faites aujourd’hui. Il y a deux représentants de la communauté de communes de Haute-Tarentaise, 2 de la communauté de communes d’Aime, 2 ou 3 de la commune de Bourg-St- Maurice, 1 ou 2 de la commune de Séez, un certain nombre qui représente le Conseil Général, puisque les frais d’études vont être financés à 75 % par le Conseil Général, à 20 % par la commune de Bourg-St-Maurice et à 5 % par la commune de Séez. Donc c’est surtout un outil de signature et non pas de travail. Le travail, c’est vous qui le faites en ce moment dans les différents organismes qui se réunissent pour essayer de trouver des idées, pour essayer de dépatouiller tout ça et c’est le résultat de ce travail qui va constituer le projet de redynamisation, en partie en tout cas. Damien PERRY : Ça va être aussi un groupe quand même assez politique, c’est sûr. Donc il va falloir que Bourg-St-Maurice trouve un juste milieu entre la défense de sa place en tant que chef lieu de canton. En tant aussi que commune très impactée, comme Daniel le disait tout à l’heure et néanmoins, je crois qu’il faut en profiter aussi pour se rapprocher de tous nos partenaires de la communauté de communes à laquelle on appartient évidemment, mais aussi de celle d’Aime. La décision qui était prise pour le centre de ski de haut niveau a eu un impact bénéfique à ce niveau-là, puisque les élus de la communauté d’Aime se sont vraiment rapprochés de nous et nous ont soutenus, vous l’avez vu. On a un certain nombre de rendez-vous qui sont prévus avec Corinne Maironi, avec le représentant. Je pense que ce sera aussi très important et une tâche difficile de négociations certes, mais en même temps d’assemblage d’un puzzle qui va au-delà de notre communauté de communes. 4
  • 5. 5 Daniel PAYOT : Jean-Louis, pour être plus large, je crois que les trois élus justement qui représentent la commune de Bourg-St-Maurice, sont là pour défendre le travail que vous allez faire justement. C’est un adjoint à l’urbanisme parce que forcement l’urbanisme vous allez aussi travailler dessus, je présume, le Maire ça va de soi et Vincent Bammez qui est responsable du groupe de travail au niveau de la commune. C’était d’avoir notre représentativité de trois personnes qui maîtrisent bien le travail que vous allez faire. Damien PERRY : Et d’ailleurs, vous savez que vous êtes invités à aller dans ce groupe. Je pense que ce serait pas mal qu’il soit étoffé encore de quelques élus. Vincent BAMMEZ : Après, pour répondre à vos attentes, on avait convenu lors d’un bureau, que lors du prochain conseil municipal, il y aurait un conseil municipal privé avant, donc à 18h, de manière à ce que le groupe de travail restitue l’avancée de ces travaux, donc c’est ce qu’on avait convenu entre nous et c’est peut-être l’occasion de l’annoncer à tout le monde. Damien PERRY : C’est vrai que je l’avais oublié, mais tu fais bien de le préciser. Vincent BAMMEZ : Donc à cette occasion on vous présentera l’avancée des travaux du groupe de travail et j’espère que ça incitera certains d’entre vous à nous rejoindre. Claude GERMAIN : Ma question, c’était surtout parce que le contrat doit être signé d’ici la fin de l’année, enfin c’est ce qui est prévu en théorie. Damien PERRY : Vous savez que depuis le début on dit à Monsieur le Préfet que c’est quand même très court, on l’a dit aussi à Madame la sous-préfète. Et en fait je crois que les décisions qui vont être prises qui vont avoir un impact sur les 20, 30 ou 40 ans pour nous, ne peuvent pas forcément se décider comme ça en quelques mois, si nous pensons que nous ne sommes pas prêts, je pense que vous serez tous d’accord avec moi pour dire qu’on le dira et qu’on ne va pas aller signer quelque chose qui ne nous convient pas. Claude GERMAIN : Oui, c’était aussi pour dire qu’il y a des bureaux d’études qui travaillent sur le dossier et le rendu qui sera fait par ces bureaux d’études. Est-ce qu’il y aura une présentation au Conseil Municipal ou uniquement au syndicat mixte ? C’était sur la méthode de travail pour l’information des élus de Bourg-St- Maurice que je posais cette question. 5
  • 6. 6 Daniel PAYOT : Alors le rendu qui va être fait, c’est le croisement entre l’étude ASADAC et l’étude de la société SODIE SEMAPHORE qui a été missionnée par l’Etat. Donc le rendu ne va pas dire ce qu’il faut faire, il a fait une analyse du territoire sur tous les moins qu’on pourrait avoir en terme d’industrie, c’est là où on n’est pas toujours d’accord, c’est là où on s’échauffe. Donc on va nous faire ce rendu-là. Il croise les dossiers demain, les deux cabinets, Vincent Bammez y va, c’est plutôt technique. Par contre, il y aura un rendu le 10 septembre, on aura une vue du croisement des deux analyses qui ont été faites. Après, Monsieur le Maire décidera si c’est intéressant de vous communiquer le fait qu’il manque un peu de filière de telle ou telle industrie sur la commune. Ce qui est très important, c’est que nous soyons en phase sur ce qu’on veut mettre à la place du bataillon. Après ce qu’on nous propose ne correspondra peut-être pas du tout à ce qu’on attend, nous, de faire de ce foncier, de ces 15 hectares. Damien PERRY : On verra. En tout cas, s’ils nous ont déjà écoutés parce qu’on a eu quand même le rendu de l’ASADAC maintenant SODIE, ils ont fait des interviews, il y en a peut-être parmi vous qui ont été interviewés, on ne sait pas du tout, on ne les a pas du tout dirigé. Ils voulaient être absolument libres d’interviewer toutes celles et ceux qui le souhaitaient, donc je sais qu’il y a des gens qui l’ont été, maintenant je leur ai dit aussi ce que j’en pensais. Mais ce sera intéressant quand même je pense d’avoir leur point de vue. J’ai hâte de le voir. Claude GERMAIN : C’était plus une question de méthode et de calendrier, de manière à savoir si les élus borains auront à valider un projet ou pas ? Damien PERRY : C’est incontournable. Sincèrement, je ne voudrais pas porter cette responsabilité tout seul. Il faut vraiment que chacun puisse apporter sa pierre à l’édifice. On a déjà travaillé beaucoup depuis un an mais je pense que maintenant il faut l’affiner, il faut qu’il y ait des restitutions, il y a plusieurs restitutions, il y a aussi un groupe d’étudiants qui doit nous apporter un avis complètement extérieur, peut-être que ça ne donnera rien, ça ne nous a rien coûté, mais peut-être qu’il y aura des choses intéressantes. Donc on va croiser un petit peu tout cela pour affiner un projet qui, je l’espère, sera le meilleur possible pour nous. Le Conseil municipal, après en avoir délibéré et à la majorité sauf Monsieur Jean JOVET qui vote contre, Madame Dominique HYVERT, Mademoiselle Sophie COCHET, Monsieur Guillaume CRAMPE, Monsieur Jean-Paul MENGEON, Monsieur Jean-Louis JUGLARET, Monsieur Jean-Pierre BOUHOURS et Madame Christine REVIAL qui s’abstiennent : VU notamment les articles L.5721-2 et suivants du code général des collectivités territoriales, - APPROUVE le principe de l’adhésion de la commune au Syndicat Mixte de Redynamisation du Site de Défense de Haute Tarentaise, 6
  • 7. 7 - APPROUVE le projet de statuts du Syndicat mixte de redynamisation du site de défense de Haute Tarentaise selon le texte joint en annexe, - SOLLICITE de Monsieur le Préfet de la Savoie la création du syndicat, - DESIGNE ses représentants qui seront appelés à siéger au Conseil Syndical à compter de la création du Syndicat Mixte : - Monsieur le Maire, représentant titulaire - Monsieur Jean-Michel MAGNIETTE, représentant titulaire - Monsieur Vincent BAMMEZ, représentant titulaire - Madame Laurence BOCIANOWSKI, représentant suppléant - Madame Nelly MARMOTTAN, représentant suppléant - Monsieur Mathieu FOURNET, représentant suppléant - AUTORISE à prendre toutes dispositions nécessaires à l’application de la présente délibération. 0.2. Contournement urbain de Bourg saint Maurice – Délibération de principe Rapporteur : Monsieur le Maire Affaire suivie par : Gérard VERNAY Monsieur le Maire rappelle au Conseil Municipal l’historique du projet initialement dénommé « délestage » et qui est maintenant réétudié dans une optique totalement différente d’où la nouvelle dénomination de « contournement urbain de Bourg Saint Maurice » qui est proposée. Il rappelle que les premières réflexions ont débuté en 1990 puis ont abouti à un premier projet chiffré à 8,8 millions d’euros. Ce projet n’intégrait qu’une fonction de délestage en direction du trafic vers la haute vallée. Au fil de son évolution et des différentes concertations qui avaient été menées par le Conseil Général, le projet soumis à déclaration d’utilité publique (DUP) le 9 décembre 2003 était réévalué à 24 millions d’euros. Les concertations se poursuivant et intégrant une meilleure insertion du projet dans l’environnement, l’enveloppe fut portée à 60 millions d’euros. Diverses associations et riverains ayant formé un recours contre l’arrêté préfectoral de DUP du 11 janvier 2005, celui-ci fut suspendu par ordonnance du juge des référés du Tribunal Administratif de Grenoble du 1er octobre 2006 avant d’être annulé par ce même Tribunal le 11 mars 2008, ces deux décisions n’ayant pas fait l’objet d’appel ou de pourvoi. Le Tribunal a en effet jugé, du fait de la très forte augmentation du coût estimatif du projet, que le rapport « coût-avantages » était démesuré. Le Conseil Général a décidé de reprendre l’étude du dossier. A l’issue d’une première réunion entre le Président du Conseil Général et les Maires le 27 mars 2009, une mission a été confiée par le Conseil Général à Jean-Claude BOMPAS, ancien 7
  • 8. 8 cadre de la DDE, qui avait accepté après son départ à la retraite cette mission. Jean-Claude BOMPAS est décédé l’hiver dernier et Monsieur le Maire tient à honorer sa mémoire au nom de tout de Conseil Municipal. Jean-Claude BOMPAS a tiré les conclusions suivantes de l’échec du projet précédent: • Le précédent projet a échoué à cause d’un manque de volonté politique claire ; • La durée de réflexion s’est étalée sur une trop longue durée (1990-2004) et n’a pas permis notamment aux habitants de s’approprier le projet dont ils ont eu une perception floue ; • Le projet était techniquement parfait mais ne prenait pas en compte les impératifs d’aménagement du territoire qu’il traversait. Il préconisait de mettre en œuvre un nouveau projet plus précis, plus ramassé et plus facile à mettre en œuvre et prenant en compte l’hypothèse d’un passage dans l’emprise actuelle du 7ème Bataillon de Chasseurs Alpins. Une nouvelle concertation a eu lieu avec les élus locaux qui ont fait connaître leurs attentes : • Dévier le trafic de transit global ; • Limiter les impacts agricoles et environnementaux ; • Limiter les nuisances sonores liées au projet ; • Privilégier la fluidité à la vitesse ; • Requalifier les traversées urbaines en prenant en compte les circulations piétonnes ; • Examen en priorité l’hypothèse d’un passage dans l’emprise actuelle du 7ème Bataillon de Chasseurs Alpins. Afin de vérifier si, d’un point de vue technique et urbanistique, une traversée de l’emprise actuelle du 7ème Bataillon de Chasseurs Alpins, était possible, le Conseil général a confié une mission de réflexion à un architecte. Celui-ci a présenté une esquisse qui a été commentée au conseil municipal lors d’une réunion privée qui s’est tenue le 6 août dernier à 20 heures. Cette esquisse est bien entendue une philosophie. Elle permet néanmoins de vérifier la faisabilité d’une telle traversée et de dégager les premiers principes d’aménagement : • Voirie de 7 m à deux voies conçue pour générer une fluidité du trafic en continu (20 à 40 km/h) compatible avec l’existence de traversées et de plateaux piétonniers ; • Liaison en trois endroits avec la voirie urbaine de Bourg Saint Maurice ; • Pente maximale de 6,5% ; • Réutilisation maximale de voiries existantes (RD 84c, ponts sur l’Isère) ; • Carrefours plans avec bretelles directes pour privilégier certains axes de circulation (sortie de la route des Arcs par exemple) • Suppression des impacts environnementaux et sur les terres agricoles. Monsieur le Maire, se faisant le porte-parole de l’ensemble du Conseil Municipal, indique que, lors de cette réunion de présentation, un consensus s’est dégagé sur le principe de fonctionnement proposé. Ont été évoquées de nécessaires compensations attendues du Conseil Général portant sur des dossiers qui pourraient être activés ou débloqués. Dans la mesure où un accord pourrait se faire sur un ensemble de compensations qui viendraient accompagner le projet, et sous réserve de leur obtention, Monsieur le Maire propose au Conseil Municipal de valider les orientations qui viennent d’être présentées. 8
  • 9. 9 Claude GERMAIN : Avant de valider le texte qui nous est présenté, nous nous sommes réunis avec notre groupe qui tient à préciser qu’il a toujours été favorable à un tracé en fond de vallée qui doit s’inscrire dans un plan d’ensemble de désenclavement de la vallée de Tarentaise. Aujourd’hui, on ne nous parle plus de « délestage » mais d’un contournement urbain avec l’examen, en priorité, d’un passage dans l’emprise du 7ème BCA. Cette fonction de déserte urbaine semble mieux correspondre aux attentes formulées lors des enquêtes publiques. Ce que nous demandons, c’est que les engagements pris lors de la signature du plan qualité route en 1999 soient respectés. Jusqu’à ce jour nous n’avons pas été associés dans les réunions de travail afin de donner notre avis et formuler nos observations. Nous rendons également un hommage à Jean-Claude BOMPAS, pour le travail de proposition qu’il a fait au Conseil Général. Nous n’avons pas eu connaissance de son rapport. Lors de la réunion du 6 août 2009, on nous a présenté les résultats de la concertation avec les élus locaux du canton qui ont fait connaître leurs attentes. Parmi ces attentes, nous pensons qu’il convient de les compléter par deux propositions : la première, c’est d’indiquer la limitation des nuisances sonores qui seront liées au projet. Et la deuxième, c’est de compléter le texte « requalifier les traversées urbaines » avec la mention de prise en compte des piétons. Ce que nous tenons également à dire, c’est que nous n’étions pas présents lorsque Monsieur TOGNINI, le paysagiste du Conseil Général, a présenté son projet dans le 7ème BCA, notamment avec les mesures paysagères et d’intégration au site. Nous avons également pris note que cette esquisse est une philosophie et qu’une étude technique et urbanistique est nécessaire pour préciser le tracé dans le 7ème BCA. Nous rappelons qu’il s’agissait d’une première réunion d’information, nous avons posé des questions, pourtant deux n’ont pas été reprises et nous semblent essentielles et nous les recitons ce soir. Elles concernent de ne pas enclaver le quartier des Epines et de privilégier l’accès aux écoles et la deuxième question, c’est d’apporter une solution au trafic généré par la zone artisanale des Colombières, avec un raccordement satisfaisant à la voirie départementale. Avant d’approuver le texte, nous demandons que ces quatre observations soient prises en compte. Daniel PAYOT : Juste pour revenir à la présentation qui a été faite, où vous n’étiez pas présents. A juste titre parce que c’était le comité de pilotage qui a été mis en place par le préfet qui a été réuni, dont faisaient partie Jean Michel MAGNIETTE, Monsieur le Maire et moi-même et d’autres élus. Ce jour-là, il y avait le Maire de Landry, de Séez, des gens qui ont été invités par la préfecture et non pas par le Maire. Il nous a été présenté différentes choses et une image, qui a fait débat d’ailleurs, que personne n’a et tant mieux. Une image d’une réflexion d’un urbanisme que tu as cité, que nous avons repris justement pour présenter le 6 août à l’ensemble du Conseil Municipal. Il n’y a pas eu de présentation concrète aux élus de Bourg-St-Maurice en dehors de ce que nous avons fait avec le Conseil Général le jour où on a invité l’ensemble du Conseil à visionner la philosophie du projet. Et j’avais même dit qu’il avait été assez maladroit de présenter cela dans un comité qui n’avait rien à voir avec Bourg-St-Maurice directement. Je crois que ça a été la remise à plat de 9
  • 10. 10 l’analyse qui avait été faite par l’ASADAC. Il n’y avait pas volonté de cacher quoi que ce soit parce qu’on était que trois. Après, pour les observations, les deux qui sont citées en premier paraissent utiles bien évidemment, si tu veux me les reciter Claude. Claude GERMAIN : Oui la première, c’est de limiter les nuisances sonores liées au projet, on connaît les problèmes d’Albertville. Daniel PAYOT : C’est incontournable. Claude GERMAIN : Et la deuxième, c’est de préciser la requalification des traversées urbaines par la prise en compte des piétons qui sont importants, l’écrire. Daniel PAYOT : La proposition qui est faite pour que justement il y ait un travail collégial, c’est qu’il y ait une commission qui se crée entre l’urbanisme et les travaux, puisqu’on retrouve à peu près les mêmes, pour travailler sur le sujet et puis, bien évidemment, pour faire avancer le dossier, parce qu’il y a un gros travail technique à effectuer par les élus de Bourg-St-Maurice. L’intérêt de ces deux commissions, c’est qu’on retrouve des gens de tout bord, de chez vous, de chez nous et de vraiment s’associer à cette réflexion parce qu’il y a vraiment un travail énorme. Par contre, je crains que d’associer, on peut toujours, la partie ZAC des Colombières, il n’y a pas de rapport direct. Par contre ce qu’on peut proposer, c’est de l’associer dans la réflexion des compensations du travail qui a été effectué, d’ailleurs je crois que c’est spécifié dans certains nombres de compensations, on n’a pas voulu les citer parce que cela n’avait pas de sens, mais ça fait partie du travail que vous allez avoir à fournir, de travail avec le Conseil Général, de compensations qu’on va demander bien évidemment. Après, comme ça va s’inscrire dans un projet futur, je ne sais pas. Claude GERMAIN : Disons que le texte est quand même important pour bien préciser le point de vue de la commune, puisqu’il s’agit bien de l’impact sur Bourg-St-Maurice et le projet tel qu’il est, par le 7ème BCA, crée un problème nouveau notamment sur le quartier des Epines. Moi, j’aurais souhaité et notre groupe souhaitait, qu’on le précise dans le bloc d’observation. C'est-à-dire qu’un travail particulier doit être fait en terme d’intégration dans ce quartier, dans la vie et les échanges avec le centre, donc c’est une chose qu’on voudrait voir écrite. Damien PERRY : On est d’accord. Ce que je peux vous dire, c’est qu’il y a une semaine environ j’ai reçu une petite délégation du Neptune, donc je les ai rassurés dans ce sens et je leur ai proposé qu’ils rencontrent les autres représentants des autres copropriétés, car le Neptune est une copropriété privée, donc des OPAC, pour qu’ils essaient d’avoir une personne référente qu’on pourrait aussi inviter de temps en temps sur des groupes de travail et je leur ai demandé aussi 10
  • 11. 11 qu’ils m’écrivent dans ce sens pour nous dire leurs craintes que j’ai complètement ressenties mais ce sont des gens qui sont constructifs, on a cette chance, je crois. Je pense que si on va dans ce sens et qu’on leur explique les choses, on pourra avancer tous ensemble. Néanmoins, il faut tenir compte de leurs peurs, c’est tout à fait normal. Daniel PAYOT : Dans le dossier des Epines, je crois qu’on a une réelle opportunité de donner une image différente et d’associer le quartier des Epines et de le rapprocher du centre-ville. Alors, après, bien évidemment il y a un gros travail urbain, mais je pense que cela va être très positif, sachant que d’après ce qu’on a vu et d’après ce qu’on pourrait travailler, ce sont des voiries différentes, c'est-à-dire qu’il n’y aurait pas la circulation, fort heureusement d’ailleurs. Mais si on fait un bon travail et je compte sur tous les gens qui sont techniques, on devrait ramener quelque chose de positif au site. C'est-à-dire de le marier avec un projet comme ce qui va être dans l’enceinte du 7 à terme, devrait être bien plus profitable qu’aujourd’hui, si cela est bien fait. Par contre il va falloir être très prudent. Claude GERMAIN : Pour l’intégration, on sait que les urbanismes savent faire et ça demande aussi des moyens financiers et il sera certainement nécessaire, parce que le Conseil Général va prendre en charge sa partie routière, mais l’autre partie comme elle va être partagée financièrement. Damien PERRY : Ça sera à nous, justement, de travailler dans ce domaine. Si vous me comprenez bien. Claude GERMAIN : Maintenant sur la zone artisanale des Colombières. On a fait allusion aux engagements de 1999 et lorsqu’il y avait le premier tracé de 1999, dans son principe, il était bien parti à l’aval de l’agglomération, pour se terminer à l’aval de l’agglomération de Séez. C'est-à-dire que cette voie, qui était une voie de délestage, prenait en compte l’ensemble des problèmes de voirie qui étaient liés et de circulation qui étaient dans le secteur. Donc on s’aperçoit actuellement que la zone des Colombières est en train de s’agrandir, c’est quelque chose qui est en cours et qu’on aura toujours le même support au niveau de la voirie, c'est-à-dire le CD220 d’Hauteville-Gondon avec un carrefour sur l’ancienne nationale qui n’est pas des plus satisfaisants et on s’aperçoit, que lors de la dernière commission d’urbanisme, on avait proposé l’acquisition du bâtiment Rulier et le Conseil Général a dit « non », c’est certainement qu’il a des idées pour aménager le CD220 et on est quand même inquiet par le trafic qui sera induit et non traité au niveau local. Daniel PAYOT : C’est sûr que nous, en tout cas sur Bourg-St-Maurice, il va falloir dans la réflexion de compensation, discuter avec le Conseil Général, des possibilités de réaménagement de l’accès à la zone des Colombières. L’ancien projet 11
  • 12. 12 n’existe plus, il a été attaqué. La nouvelle donne est ce qu’elle est aujourd’hui, c’est vrai que c’est plus facile dans l’enceinte du 7ème BCA de passer sans risque du recours, c’est ce qui fait que ce projet aura aussi un sens. Par contre dans les compensations qui ont été citées avec le Conseil Général puisqu’il y a un travail qui va être fourni dans les jours qui viennent, ça fait partie de ce qui est réclamé. Après ils n’ont aucune obligation directe ou indirecte de répondre favorablement à notre demande. A nous d’être suffisamment persuasifs pour montrer qu’il y a un réel intérêt d’organisation de cette zone. Chaque personne qui a connaissance de la circulation dans la zone, il va falloir travailler avec et qu’on argumente et qu’on prouve qu’il y a une vraie nécessité à organiser. La circulation comme elle va se produire au niveau de la zone des Colombières, ne sera pas viable, à terme, en état. Mathieu FOURNET : Je voudrais juste préciser, comme je l’avais fait d’ailleurs à la réunion de présentation du 6 août, que pour moi, effectivement, ça ne prend pas. Je rejoins Claude GERMAIN sur certains points, que ça ne prend pas en compte l’ensemble des problématiques, aujourd’hui on nous met un peu le couteau sous la gorge de la part du Conseil Général en nous disant « c’est ça ou ça ne sera rien d’autre ». Moi je suis désolé, la commune cotise à ce plan routier depuis très longtemps, je ne vois pas pourquoi la commune de Bourg-St- Maurice ferait forcément toujours toutes les concessions. Et je me demande si derrière tout ça, il n’y a pas une volonté de boucler ce projet avant certaines échéances électorales. Donc je voterai contre cette délibération. Louis GARNIER : Dans le droit fil de ce que vient d’évoquer notre ami Mathieu, on n’a pas du tout parlé financement. Il y a un élément qui a complètement disparu de la conversation, du raisonnement, c’est les exigences passées des stations voisines, de Tignes et de Val d’Isère, qui voulaient quasiment une voie express, elles avaient droit d’avoir des exigences. Est-ce que ça signifie, n’ayant plus d’exigence, qu’elles ne financent plus ? C’est vrai que le plan qualité route est derrière nous. Daniel PAYOT : Non, le plan qualité route est devant nous. Louis GARNIER : Financièrement, il est en plein dedans, mais le programme est terminé. Daniel PAYOT : Oui, en partie en tout cas. Mais il faut ramener le plan qualité route à sa juste valeur. Le plan qualité route n’est pas un investissement direct pour la déviation ou le délestage ou le contournement de Bourg-St-Maurice. Par exemple, je cite toujours un exemple qui est assez flagrant, vous prenez Macot- La Plagne, ils payent comme Bourg-St-Maurice – Les Arcs, mais ils ont eu l’équivalent, je crois, de 200 000 € de travaux alors qu’ils payent pas loin de 250 000 €/an, pendant 30 ans. Je veux dire qu’on a participé à un moment donné, au même titre qu’à l’époque dans le premier plan qualité route qui était 12
  • 13. 13 fait pour les Jeux Olympiques, on a décidé de suivre le Conseil Général sur leur aménagement routier moyennant finances, avec les remontées mécaniques. Donc il ne faut pas qu’on fasse une liaison directe avec le financement même si aujourd’hui on paye et, à juste titre, on a un droit notamment qu’on est impacté, on a un droit de regard sur ce qui va se faire. La deuxième chose, c’est que moi ça me gêne toujours quand on parle des stations du haut, je vous explique pourquoi. On a toujours ramené ça aux stations du haut au besoin, je vous rappelle que Bourg-St-Maurice – Les Arcs, c’est 36 000 lits, Val d’Isère ça doit être 27 ou 28, Tignes à peu près pareil. Donc je crois qu’aujourd’hui on a un réel devoir, en tout cas en ce qui nous concerne, à faire en sorte que nos clients gagnent ces deux heures de circulation qu’on leur promet dans le cadre de ce dégagement urbain. Mais on a un réel besoin pour notre clientèle, on fait partie des plus grosses stations après la Plagne sur la Haute Tarentaise. Juste pour une notion de temps, il faut savoir qu’aujourd’hui les gens des stations n’ont pas vu ce que vous avez vu. Ça va se faire je crois, Monsieur le Maire, le 24 septembre, il faut savoir que le tracé aujourd’hui n’a pas été approuvé, c’est une délibération de principe sur l’éventualité philosophique de ça, mais par contre derrière, il y a tout le travail à fournir. Louis GARNIER : Vous avez quand même évoqué, lors de cette réunion de présentation, un consensus qui avait été obtenu au mois de mars 2009 avec toutes les communes environnantes. Donc je considérais qu’il y avait les communes que j’ai citées tout à l’heure. Après, que j’évoque très clairement Tignes et Val d’Isère, je ne pense pas avoir de remords à avoir, je m’explique très clairement, la question que j’ai posée, c’est celle-ci : est-ce qu’elles sont toujours concernées par ce projet et est-ce qu’elles vont le financer en partie ? Daniel PAYOT : Mais elles le payent toujours, comme nous. On paye le plan routier donc pendant 30 ans. Louis GARNIER : Il y a toujours de l’argent dans l’enveloppe ? Daniel PAYOT : Mais bien sûr. Louis GARNIER : C’est au Président du Conseil Général que je devrais poser la question. Daniel PAYOT : Oui parce que ça ce n’est pas la commune de Bourg-St-Maurice. Mais au même titre que nous participons au plan qualité route, eux continueront à participer jusqu’au bout. Après, je ne dis pas que s’il n’y avait pas un délestage ou un contournement ou une déviation, il n’y aurait pas de débats sur les financements. Pour revenir à la rapidité du projet, il n’y a pas eu de consensus, il y a suite à la question qu’a posée Monsieur BOMPAS, on était 13
  • 14. 14 autour de la table avec Monsieur le Maire. Il y a eu un accord de principe que l’étude soit faite dans le cadre du passage éventuel dans l’enceinte du 7ème BCA. Monsieur le Maire a dit très clairement, à une condition c’est que ça ne traverse pas le 7ème BCA au milieu. Qu’il y ait une réflexion dans le contour de l’enceinte mais pas au milieu de l’enceinte. C’est ce qui a été réfléchi, mais il faut savoir que ce contournement permet un gain de 2 heures. Je te rapporte ce que disent les techniciens, je n’en suis pas un, je ne peux faire que dire ce que disent les techniciens des routes, notamment Monsieur MISTRAL du Conseil Général, qui est là depuis une bonne dizaine d’années, qui connaît plutôt bien la Tarentaise. Aujourd’hui, on gagne 2 heures et demie jusqu’à la sortie de Bourg-St-Maurice, on reperd une demi-heure au Tunnel du Siaix parce que, malheureusement les voitures arrivent plus vite et donc, on augmente le bouchon en bas. Mais on gagne 2 heures sur la globalité. Ce qui est recherché aujourd’hui, ce n’est pas la rapidité mais c’est la fluidité. Souvent Monsieur BOMPAS comparait ça aux zones de jeux, style Walibi ou autres, quand il y a des queues on fait des serpentins, où les gens continuent toujours à avancer. Louis GARNIER : Donc si Jean-Claude BOMPAS a obtenu un consensus sur la traversée du quartier du 7ème BCA à 20 ou 40 kms/heure, c’est bien, c’est une avancée assez exceptionnelle, donc bravo Jean-Claude. Pour revenir à la réunion que vous avez organisée, je rejoins un petit peu ce qu’a dit Jean-Louis tout à l’heure. C'est-à-dire que cette réunion, elle était purement d’information, vous nous avez évité de venir travailler à vos cotés, et effectivement, tous ceux qui sont autour de la table y étaient, ce n’est pas uniquement le comité de pilotage. Donc nous, on est vraiment arrivé en queue de réunion, c’est bien comme ça, tout était décidé, vous nous avez fait part de ce que vous aviez vu comme projet. On pensait avoir plusieurs projets qui étaient à choisir plus ou moins. Donc un consensus, c’est facile sur un projet. Je continue sur ce que j’ai dit à ce moment-là, moi je suis quelqu’un d’assez consensuel de toute façon. J’ai trouvé que ce projet était vraiment réaliste en terme d’économie, de foncier, d’économie budgétaire aussi. J’ai émis quelques réserves sur la traversée du quartier, l’insécurité et nuisances sonores et je demandais à voir. Donc globalement, on a donné effectivement un avis relativement favorable à ce projet mais sachant bien que c’est une philosophie, comme est souvent évoqué le mot, et que, de toute façon, tout reste à faire et à valider. Damien PERRY : Je ne peux pas accepter ce que tu dis Louis, parce qu’en fait, d’abord quand ça nous a été présenté ici, je peux vous dire que, avant de le voir, j’ai rué dans les brancards, parce que comme le disait tout à l’heure Daniel, j’estimais qu’on aurait dû nous le présenter en petit comité avant. C’est ce qui est ressorti de la réunion. Du reste, après avoir, dans la presse notamment par personnes interposées, vu le projet, il m’a semblé intéressant de le voir. Ensuite je suis allé voir tout seul avec ce paysagiste et puis ensuite il y a eu cette réunion. Mais ce qui a été dit avec la liste de majorité, je peux vous dire que c’est du mot à mot qui a été refait, si ce n’est qu’on est, peut-être, rentré un petit peu moins dans le détail parce qu’il y avait une révision et vous avez dû voir 14
  • 15. 15 d’ailleurs qu’il y avait certains élus de la majorité qui n’y sont pas restés, parce que c’était vraiment une redite. Louis GARNIER : Tu nous convoquais 2 heures plus tôt c’était bien. Mais tu nous a évité de la fatigue c’est bien, on te remercie. Daniel PAYOT : Louis, je vais te faire passer le document que je n’ai pas voulu qu’on distribue le jour de cette réunion pour éviter la déformation. Il y avait 30 dossiers comme celui-là que j’ai demandé à Monsieur le Maire de garder, pour qu’aucun document de travail ne circule dans la ville. Donc je vais te le montrer. C’est « Présentation au Conseil Municipal de Bourg-St-Maurice du 6 août 2009 ». Tu verras que ce qu’on t’a expliqué, ce qu’on t’a montré, ce que tu as appris, est tout à fait concentré dans ce document. C’est important, pour pas que tu crois qu’il y ait eu un autre débat, sur d’autres sujets. Louis GARNIER : Non, vous nous avez tout dit, j’en prends acte et je vous fais confiance. Cependant, vous avez affirmé, à côté de moi, que vous nous avez fait une réunion spéciale pour nous. Damien PERRY Vous avez le droit de vous exprimer évidemment, mais je crois qu’il ne faut pas polémiquer là où il n’y a pas besoin. Sincèrement, il n’y a pas matière à polémique. Sachez quand même que les élus de la liste majoritaire n’étaient absolument pas au courant du projet, donc c’est tout à fait normal qu’on leur en ait parlé avant. Politiquement, c’est quand même recevable. Imaginons que les élus de la liste majoritaire, nous aient dit : on n’est pas du tout d’accord avec votre truc. Je pense qu’on se serait revu encore entre élus de la majorité pour prendre une décision et pour dire : est-ce qu’on y va, est-ce qu’on fait marche arrière … On n’en avait absolument pas parlé avec eux donc accordez- nous ce droit quand même. Ce n’est pas du tout pour vous exclure. Daniel PAYOT : Je trouve cela dommage, le futur nous le prouvera. Damien PERRY : Je voulais simplement rajouter une petite image qui nous a été donnée à vous comme à nous, c’est l’image des techniciens qui nous disent ce qu’on pourrait réaliser, c’est un petit peu à l’image de ce qu’il y a à Chambéry au Carré Curial. Donc je crois que c’est important d’avoir cela dans la tête parce qu’on connaît tous la traversée du Carré Curial et c’est un endroit où il passe, je crois, plus de 3 mille véhicules, mais c’est quelque chose de très important, c’est en pleine ville, je connais des gens qui habitent dans ce quartier, les gens traversent très facilement, ça ne coupe pas la ville en deux. Et je crois que c’est un bon exemple d’adaptation, je dirais, et d’intégration du quartier des Epines au centre-ville. 15
  • 16. 16 Daniel PAYOT : Je récupérerai le document à la fin du conseil, Louis, c’est juste pour te le laisser, pour que tu puisses t’inspirer des choses qu’on a dites. Louis GARNIER : Non, je vais en parler dans Bourg-St-Maurice, je n’aime mieux pas le regarder. Damien, j’espère que tu viens de comprendre que le contenu ce n’est pas vraiment un problème, il nous convient relativement bien, on a exprimé nos doutes, c’est tout. C’est la méthode, vous continuez à faire de la ségrégation entre cette minorité qui sera restée jusqu’au bout, on le ressent comme ça tant pis, ce n’est pas grave, ça n’empêche pas d’avancer la caravane. Et maintenant je pense qu’on a perdu assez de temps. Damien PERRY : Je pense que c’est polémiquer pour rien, parce que franchement ce n’était pas du tout le but du jeu, on ne veut pas s’amuser à faire de la politique politicienne sur ce genre de dossier. Si on ne vous avait pas invité, qu’on vous invite un autre jour ou 8 – 15 jours après, j’aurais compris. Vous nous reprochez toujours de ne pas faire d’ouverture, de ne pas aller vers vous. Jeudi dernier, on a décidé en bureau municipal d’accorder deux postes à la minorité pour l’EPIC. Daniel PAYOT : Je trouve ton intervention maladroite aussi. C’est de dire que tu as l’impression qu’on te cache des choses, alors qu’on fait tout pour se rapprocher du groupe minoritaire pour, justement, qu’il y ait une intégration complète dans le travail, alors c’est pour ça que je t’ai donné le document, pour que tu vois que tout ce qui s’est dit ne ressort pas du tout à un demi-centimètre de tout ce qui a été dit, puisque c’est écrit. Je n’ai pas peur que tu diffuses quoi que ce soit. Damien PERRY : Je rappelle que c’est une délibération de principe et que, bien entendu, tout le monde sera autour des tables pour travailler sur ce projet. Qu’il est essentiel pour Bourg-St-Maurice comme pour la Haute Tarentaise et on sait que le tracé n’est pas facile à trouver et à choisir. Donc tous les techniciens, toutes celles et ceux qui auront de bonnes idées qui voudront aller dans ce sens-là, seront invités à travailler avec nous et avec le Conseil Général. Le Conseil Municipal, après en avoir délibéré et à la majorité sauf Monsieur Mathieu FOURNET qui vote contre et Madame Françoise GONGUET et Monsieur Olivier BEGUE qui s’abstiennent : - APPROUVE le principe du passage de l’itinéraire du futur contournement urbain de Bourg Saint Maurice dans l’emprise actuelle du 7ème Bataillon de Chasseurs Alpins; - LIE cette approbation à la mise en œuvre effective d’un ensemble de compensations en faveur de la commune de Bourg Saint Maurice qui seront négociées parallèlement avec le Conseil Général à partir de la liste rappelée dans l’exposé des motifs. 16
  • 17. 17 0.3. Plan Communal de sauvegarde - Approbation Rapporteur : Monsieur le Maire Affaire suivie par : Gérard VERNAY Monsieur le Maire indique au conseil municipal que, dans le cadre de la loi de modernisation de la Sécurité Civile (n° 2004-811 du 13 août 2004), les communes dites « à risques » doivent mettre en place un Plan Communal de Sauvegarde. Celui-ci prévoit, en cas de situation de crise à caractère naturel ou accidentel, la mise en œuvre de moyens spécifiques d'information, de protection, d'accompagnement et de soutien à la population. A Bourg Saint Maurice, divers risques ont été identifiés et des dispositions spécifiques ont été mises en place concernant : • L’hébergement d’urgence • Les catastrophes naturelles (coulées de boues, crues torrentielles…) : un plan de prévention des risques naturels prévisibles a été publié par arrêté préfectoral du 3 novembre 2004. Il est pris en compte dans le Plan Local d’Urbanisme • Le plan canicule • Le plan de distribution de pastilles d’iode • Les risques industriels (barrage de Tignes, retenu collinaire d’Arc 2000) • usine de Pomblière classée SEVESO) • Les pandémies • Les feux de forêt (un important feu de forêt a eu lieu en août 2003 à Champagny) • etc. Dans un passé récent, la commune a été frappée par des événements qui ont nécessité la mobilisation de tous : crue de l’Arbonne en juillet 1996, crue du saint Panthaléon en octobre 2000, crue aux Chapieux en juin 2003, plan d’hébergement d’urgence en mars 2006 (4 000 personnes logées en deux jours). Le Plan Communal de sauvegarde a pour objet : • de regrouper l'ensemble des éléments nécessaires à l'information et à la protection de la population. • De recenser les moyens disponibles pour la sauvegarde, la protection et l'accompagnement des personnes. • D’assurer la permanence du fonctionnement des services publics en mettant en oeuvre des actions autonomes mais coordonnées. En cas de besoin, le plan prévoit la mise en place d'une cellule de crise dirigée par le Maire ou l'un de ses adjoints et chargée de pourvoir aux mesures immédiates de sauvegarde des personnes et des biens. Un dispositif d'alerte est mis en place. Un résumé du Plan est disponible auprès du public : il s’agit du Document d’Information Communal sur les Risques Majeurs (DICRIM). La loi « sécurité civile » prévoit d’autre part la création d’une réserve communale de sécurité civile, pratique qui n’est pas inconnue à Bourg Saint Maurice puisque de nombreux bénévoles aident la commune lors d’événements, la plupart du temps festifs heureusement, tels que les compétitions sportives, tel le Tour de France cette année. Le Conseil Municipal, après en avoir délibéré et à l’unanimité : 17
  • 18. 18 - APPROUVE le Plan Communal de sauvegarde (sommaire joint en annexe) ; - AUTORISE Monsieur le maire à signer tous documents et à prendre toutes mesures nécessaires à la mise en œuvre de la présente délibération. NB : le document intégral faisant environ 400 pages, il est consultable auprès du secrétariat général 0.4. Communication faite au Conseil Municipal de la lettre d’observations définitives en date du 3 août 2009 de la Chambre Régionale des Comptes portant sur les exercices 2003 et suivants Rapporteur : Monsieur le Maire Affaire suivie par : Gérard VERNAY En application de l’article L 241-11 du Code des juridictions financières, Monsieur le Maire donne connaissance du contenu des observations définitives de la Chambre Régionale des Comptes de Rhône-Alpes en date du 3 août 2009 portant sur les exercices 2003 et suivants. Louis GARNIER : La seule observation que je ferais, c’est que toutes les remarques de cette chambre régionale, ce qui serait bien c’est qu’elles soient entendues mais aussi peut être appliquer ces recommandations. Damien PERRY : Oui on va dans ce sens. 0.5. Pouvoirs du Maire en matière d’emprunts – Délibération complémentaire à celles des 31 mars 2008 et 30 mars 2009 en vue de l’utilisation d’instruments de couverture - Délégation du Conseil Municipal Rapporteur : Laurence BOCIANOWSKI Affaire suivie par : Gérard VERNAY Madame Laurence BOCIANOWSKI, Adjointe, expose qu’il a lieu de compléter les délibérations n° 0.2 du 31 mars 2008 et du 30 mars 2009, par laquelle le Conseil Municipal a donné délégation de pouvoirs au Maire en application des articles L 2122-22 et L 2122-23 du code général des collectivités territoriales pour les opérations financières utiles à la gestion des emprunts. La commune de Bourg-St-Maurice souhaite continuer à mener une politique de gestion active de sa dette, avec l’objectif de minimiser la charge financière supportée par la collectivité. L’autorisation de l'assemblée délibérante est sollicitée pour mettre en place, pour le présent exercice budgétaire, une opération de macro-couverture (contrats d’échange de taux d’intérêt : SWAP) pour deux emprunts qui se rajoutent aux deux contrats faisant l’objet de la délibération du 30 mars 2009 : 18
  • 19. 19 Emprunt au capital restant dû de 694 375.61 €, durée résiduelle de 12 ans, 3 mois et 26 jours à la date du vote, index : moyenne des Euribors 12 mois + 0.30 de marge Emprunt au capital restant dû de 543 401.51 €, durée résiduelle de 10 ans, 3 mois et 16 jours à la date du vote, moyenne des Euribors 12 mois + 0.30 de marge En toute hypothèse, les opérations de couverture sont toujours adossées aux emprunts constitutifs de la dette et le montant de l’encours de la dette sur lequel portent les opérations de couverture ne peut excéder l’encours global de la dette de la collectivité. Les dispositions prévues dans la délibération du 30 mars 2009 sont applicables pour ces deux emprunts complémentaires. Le Conseil Municipal, après en avoir délibéré et à l’unanimité : - DECIDE de déléguer au Maire les attributions visées aux articles L 2122-22 et L 2122-23 du Code Général des Collectivités Territoriales selon les conditions précisées dans la présente délibération. 1 – AFFAIRES BUDGETAIRES ET FINANCIERES 1.1. Dissolution du syndicat Intercommunal « Espace Mont blanc » : acceptation du déficit par la commune de Bourg-Saint-Maurice Rapporteur : Laurence BOCIANOWSKI Affaire suivie par : Stéphanie DAUPHIN Madame Laurence BOCIANOWSKI, Adjointe, rappelle tout d’abord les actes suivants : - délibération du Syndicat Intercommunal Espace Mont Blanc du 9 octobre 2007 proposant la dissolution de l’Espace Mont Blanc - délibération de la commune de Bourg-Saint-Maurice du 12 novembre 2007 demandant la dissolution de l’Espace Mont Blanc et le transfert de ses compétences au SIVOM du pays du Mont Blanc - délibération du Syndicat Intercommunal Espace Mont Blanc du 21 février 2008 sur la répartition de l’actif et du passif - arrêté préfectoral du 8 avril 2008 n°63 modifiant les statuts du SIVOM Pays du Mont Blanc - arrêté préfectoral du 8 avril 2008 n°1080 actant la dissolution Madame Laurence BOCIANOWSKI explique que par délibération du Syndicat Intercommunal Espace Mont Blanc du 21 février 2008, confirmé par arrêté préfectoral du 8 avril 2008, le conseil syndical, a décidé la répartition des biens du Syndicat Intercommunal de l’Espace Mont Blanc suite à sa dissolution. Il indique que le résultat budgétaire de l’exercice 2008 du Syndicat Intercommunal Espace Mont Blanc étant déficitaire, une répartition a été faite entre le SIVOM Pays du Mont Blanc et les communes membres. Le déficit à prendre en considération par la commune de Bourg-Saint-Maurice s’élève à 346,38 €. Madame Laurence BOCIANOWSKI propose ainsi d’accepter le déficit de l’Espace Mont Blanc et de l’intégrer dans la comptabilité du budget principal. 19
  • 20. 20 Afin de pouvoir passer les écritures nécessaires et mouvementer le 002, il est proposé la décision modificative suivante : Article 002 « Résultat de fonctionnement reporté » : - 346.38 € Chapitre 022 « Dépenses imprévues » : -346.38 € Elle précise que le résultat de fonctionnement reporté est ainsi ramené de 527.247,90 € à la somme de 526.901,52 €. Jean-Louis JUGLARET : J’aurai juste une précision, l’espace Mont-Blanc continue ? Damien PERRY : L’espace naturel il existe, ensuite la volonté politique de refaire quelque chose qui fonctionne aussi bien qu’il a fonctionné pendant des années, j’espère qu’elle existe. Je n’ai pas encore rencontré le Maire de Chamonix, je lui ai envoyé un mot dernièrement, évidemment c’est un petit peu compliqué avec Chamonix en ce moment, vous comprendrez pourquoi. Mais bon comme c’est quelqu'un d’intelligent, de dynamique et de jeune, j’ose espérer qu’il va toujours aller dans le même sens. Jean-Louis JUGLARET : Je pense qu’il va passer par-dessus, Eric, il est sportif. Le Conseil Municipal, après en avoir délibéré et à l’unanimité : - ACCEPTE d’intégrer dans son résultat, dans le budget principal, le déficit de l’Espace Mont Blanc, - APPROUVE la décision modificative du budget. 1.2. Garantie de la commune de BOURG-ST-MAURICE pour le remboursement par l’OPAC de la Savoie de la somme de 44 500 € représentant 50 % d’un emprunt d’un montant de 89.000 € que l’OPAC de la Savoie se propose de contracter auprès de la Caisse des Dépôts pour financer les travaux d’amélioration de 29 logements locatifs à BOURG-SAINT-MAURICE – Les Arcades Rapporteur : Nelly MARMOTTAN Affaire suivie par : Marie-Agnès PERCHE Le Conseil Municipal : VU la demande formulée par l’OPAC de la SAVOIE et tendant à obtenir la garantie à hauteur de 50 % d’un emprunt de 89 000 €, finançant les travaux d’amélioration de 29 logements locatifs à BOURG SAINT MAURICE – Les Arcades, VU le rapport établi par Madame MARMOTTAN et concluant à accorder la garantie demandée par l’OPAC de la SAVOIE afin de favoriser les travaux d’amélioration de logements sociaux, VU l’article R221-19 du Code Monétaire et Financier ; 20
  • 21. 21 VU les articles L 2252-1 et L 2252-2 du Code Général des Collectivités territoriales, VU l’article 2298 du Code Civil ; Louis GARNIER : Est-ce que dans le contrat de prêt le mot « caution solidaire » apparaît, entre le Conseil Général et la commune de Bourg-St-Maurice ? Monsieur le Maire ferme la séance. Réouverture de la séance. Après en avoir délibéré et à la majorité sauf Monsieur Jean JOVET, Monsieur Daniel PAYOT, Mademoiselle Sophie COCHET, Mademoiselle Souad BOUSSAHA, Madame Dominique HYVERT, Madame Laurence BOCIANOWSKI, Monsieur Jean-Michel MAGNIETTE, Monsieur Vincent BAMMEZ, Monsieur Olivier BEGUE, Monsieur Thierry DAVID, Madame Estelle MERCIER et Monsieur Guillaume CRAMPE qui s’abstiennent et Monsieur Louis GARNIER, Madame Anne-Marie ARPIN, Monsieur Claude GERMAIN, Monsieur Jean-Luc IEROPOLI et Madame Brigitte PERRISSIN- FABERT qui votent contrent, DECIDE : Article 1 : La Commune de BOURG SAINT MAURICE accorde sa garantie pour le remboursement de la somme de 44 500 € représentant 50 % d’un emprunt d’un montant de 89 000 € que l’O.P.A.C. de la Savoie se propose de contracter auprès de la Caisse des Dépôts. Ce prêt est destiné à financer les travaux d’amélioration de 29 logements locatifs à BOURG SAINT MAURICE – Les Arcades. Le Conseil Général accepte de garantir à hauteur de 50 % ce prêt d’un montant de 89 000 €, soit respectivement 44 500 €. Article 2 : Les caractéristiques du prêt consenti par la Caisse des Dépôts sont les suivantes : Echéances : Annuelles Durée de la période d’amortissement : 20 ans Différé d’amortissement : 2 ans Taux d’intérêt actuariel annuel : 1.85 % Taux annuel de progressivité : 0% Révisabilité des taux d’intérêt et de progressivité : en fonction de la variation du taux du Livret A, sans que le taux de progressivité révisé puisse être inférieur à 0 %. Le taux d’intérêt et de progressivité indiqués ci-dessus sont susceptibles de varier en fonction de la variation du taux du livret A et/ou du taux de commissionnement des réseaux collecteurs. En conséquence, les taux du livret A et de commissionnement des réseaux collecteurs effectivement appliqués au prêt seront ceux en vigueur à la date d’effet du contrat de prêt garanti par la présente délibération. 21
  • 22. 22 Article 3 : Au cas où l’emprunteur, pour quelque motif que ce soit ne s’acquitterait pas des sommes devenues exigibles ou des intérêts moratoires qu’il aurait encourus, la commune de BOURG SAINT MAURICE s’engage à en effectuer le paiement en ses lieu et place, sur simple demande de la Caisse des Dépôts adressée par lettre missive, en renonçant au bénéfice de discussion et sans jamais opposer le défaut de ressources nécessaires à ces règlements. Article 4 : Le Conseil Municipal s’engage pendant toute la durée du prêt à libérer, en cas de besoin, des ressources suffisantes pour couvrir les charges de l’emprunt. Article 5 : Le Conseil autorise le Maire à intervenir au contrat de prêt qui sera passé entre la CAISSE des DEPOTS et l’emprunteur, ainsi que la convention à intervenir avec le Conseil Général de la Savoie. Louis GARNIER : Je suis toujours très étonné qu’il n’y ait pas d’argument de la part des gens qui s’abstiennent ou qui votent contre, ils pourraient peut-être influencer le débat, ils ont des raisons. Daniel PAYOT : On vient de te la donner. C'est-à-dire qu’aujourd’hui on n’est pas d’accord sur le fond, sauf qu’on hypothéquerait, on ferait arrêter les travaux, ce qui serait préjudiciable pour les gens qui habitent dans les appartements. Louis GARNIER : Donc tu prends ce risque-là en votant contre. Daniel PAYOT : On s’est abstenu nous. Donc ça veut dire très clairement que le débat est engagé sur le bien fondé. Louis GARNIER : C’est un débat constructif, on avance, on ne retient pas ces arguments. Damien PERRY : C’est ce qu’on souhaite avec l’OPAC. Jean-Michel MAGNIETTE : Je vais m’exprimer aussi, puisque je m’abstiens, on est en négociation pour renégocier les loyers de la Roselière avec l’OPAC, c’est un moyen de pression aussi pour les années futures de discuter. On peut avoir des moyens de pression comme ça. 1.3. Refacturation par le Foyer Logement « La Roselière » du salaire d’un agent à la commune de Bourg-Saint-Maurice Rapporteur : Nelly MARMOTTAN Affaire suivie par : Stéphanie DAUPHIN 22
  • 23. 23 Madame Nelly MARMOTTAN, Adjointe, expose qu’un agent du Foyer Logement « La Roselière » travaille au service de la restauration scolaire de la Mairie de Bourg-Saint- Maurice depuis le 1er Avril 2009 pour effectuer des remplacements de personnes absentes. Elle précise que depuis le 1er Août 2009, cet agent est définitivement affecté au service de la restauration scolaire de la commune. Elle explique que le budget du Foyer Logement « La Roselière » (budget annexe du C.C.A.S.) a supporté en intégralité le salaire de cet agent durant ces 4 mois. Or, il s’agit d’entités juridiques totalement distinctes (la commune et le CCAS), et le salaire de cet agent aurait dû être pris en charge par le Budget principal de la commune de Bourg-Saint-Maurice. Madame MARMOTTAN propose donc de reverser au Foyer Logement « La Roselière », la somme correspondant à ces 4 mois de salaires, soit un montant total de 8.721.66 €. Anne-Marie ARPIN : Le 1er août la cantine scolaire ne fonctionnait pas, donc cette personne elle était affectée à une autre tâche ? Nelly MARMOTTAN : Non mais c’est affectation annuelle sur l’année en remplacement d’une autre affectation d’une autre salariée à autre chose. Le Conseil Municipal après en avoir délibéré et à l’unanimité : - AUTORISE le mandatement de la somme de 8.721,66 € au Foyer Logement la Roselière à l’imputation ci-dessus, - DIT que cette dépense sera imputée sur le budget principal de la commune au chapitre 012 « Charges de personnel», article 6218 « Autre personnel extérieur », fonction 2510 « Restauration scolaire », service COM/PAY par transfert de crédits ouverts au chapitre 022 « Dépenses imprévues de la section de fonctionnement» de 8.722 €. 1.4. Versement d’une subvention complémentaire de 4.000 € à l’association « Comité d’Organisation de Manifestations Sportives » Rapporteur : Vincent BAMMEZ Affaire suivie par : Gérard VERNAY, Stéphanie DAUPHIN, Christel AURAND Monsieur Vincent BAMMEZ, Conseiller délégué aux Sports, rappelle au Conseil Municipal sa délibération 1.16. du 22 décembre 2008 approuvant la convention d’objectifs 2009 avec l’association « Comité d’Organisation de Manifestations Sportives » et lui allouant une subvention de 27.000 € au titre de 2009. Dans le cadre de son objet statutaire, cette association organise chaque année différentes manifestations sportives. Ainsi, depuis plusieurs années, l’association organise durant la période estivale des montées pédestres. Jusqu’alors, la commune prenait en charge une partie des prestations de cet évènement en parallèle avec l’association. 23
  • 24. 24 Pour plus de traçabilité et de clarté dans le suivi des comptes relatifs à cet évènement, la Commune souhaite que l’association prenne désormais en charge l’intégralité financière de la manifestation sportive « montées pédestres ». En contrepartie, une subvention complémentaire de 4.000 € sera versée à l’association pour 2009 en compensation des prestations habituellement financées par la commune. Tel est l’objet de l’avenant n° 1 à la convention d’objectifs 2009 entre la commune et l’association « Comité d’Organisation de Manifestations Sportives » proposé ce jour à l’approbation du Conseil Municipal. Le Conseil Municipal, après en avoir délibéré et à l’unanimité : - APPROUVE le projet d’avenant n° 1 à la convention d’objectifs 2009 avec l’association « Comité d’Organisation de Manifestations Sportives » et autorise Monsieur le Maire à le signer (projet joint en annexe), - DIT que cette dépense complémentaire de 4.000 € sera imputée au chapitre 65 « autres charges de gestion courantes », article 6574 « subvention de fonctionnement aux associations et autres organismes de droit privé », fonction 4007 « soutien aux compétitions de sports pédestres » du budget principal 2009 par transfert de crédits ouverts au chapitre 011, article 6257, fonction 4007, service COM/EVE de la section de fonctionnement du budget principal 2009. 2 – OPERATIONS D’INVESTISSEMENTS - DEMANDES DE SUBVENTION 2.1. Demande de subventions pour l’étude de faisabilité pour la réalisation d’un réseau d’irrigation agricole par forage sur la zone des Journaux Rapporteur : Sophie COCHET Affaire suivie Pa r : Claire MAUDUIT Mademoiselle Sophie COCHET, Conseillère Municipale, rappelle qu’une grande partie de la zone des Journaux a été classée en Zone Agricole Protégée (ZAP). Cette zone possède de nombreux avantages au niveau agricole. Elle permet aux agriculteurs de tendre vers l’autonomie fourragère imposée par l’AOC Beaufort. Il apparaît cependant indispensable de mettre en place un système d’irrigation performant afin d’optimiser le rendement de la zone et d’anticiper sur des périodes de sécheresse. Il a donc été décidé de lancer une étude de faisabilité. Le coût de l’opération s’élève à : • 13 870 € HT pour l’étude de faisabilité • 25 279 € HT pour les forages Claude GERMAIN : Je note que c’est une demande de subvention mais qui engage également la commune pour la réalisation des travaux ou pas ? 24
  • 25. 25 Jean-Michel MAGNIETTE : Pour le moment, c’est l’étude de faisabilité, ensuite les forages pour savoir s’il y a de l’eau et après, il y aura certainement la constitution d’un syndicat d’arrosage qui prendra en partie les dépenses, peut-être la commune, ça restera à définir. Jean-Louis JUGLARET : Oui on en avait discuté avec Jean JOVET, c’était une compensation, on a laissé une partie des terres irriguées pour la zone artisanale, c’est pour ça qu’on a eu des terres sur la zone des Journaux. Daniel PAYOT : Oui mais je crois que j’ai un coût de réirrigation de la zone, la communauté de communes je sais qu’elle a obligation d’enlever les réseaux d’irrigation actuels et de les déplacer. Jean-Louis JUGLARET : Mais ça c’est le dévoiement des réseaux, ce qui est normal pour continuer à les utiliser sur la partie restante et ça c’est un autre projet de compensation et les investissements seront faits, sous réserve, par la commune parce que ce sont des terrains communaux. Le Conseil Municipal, après en avoir délibéré et à l’unanimité : - AUTORISE Monsieur le Maire à déposer un dossier de demande de subventions, - SOLLICITE la subvention la plus élevée possible auprès de l’Europe, de l’Etat, de la Région Rhône-Alpes et du Conseil Général, - SOLLICITE l’autorisation de commencer l’étude de faisabilité sans perdre le bénéfice de la subvention qui pourrait être octroyée, - AUTORISE Monsieur le Maire à signer toutes les pièces qui découleront de la présente. 2.2. Demande de subventions pour l’acquisition d’une étrave de déneigement transformable Rapporteur : Sophie COCHET Affaire suivie par : Claire MAUDUIT Mademoiselle Sophie COCHET, Conseillère Municipale, rappelle que la taille de la commune est importante et qu’elle est soumise à de nombreuses chutes de neige. La commune est située dans une zone où les chutes deviennent très abondantes du mois de novembre au mois d’avril. 25
  • 26. 26 La commune est composée du chef-lieu, de quatre stations de ski et de nombreux villages. Il est donc indispensable que le Centre Technique Communal soit équipé convenablement pour assurer le déneigement et améliorer la sécurité des citoyens. Afin de mener cette mission, il est nécessaire d’acquérir une étrave de déneigement transformable. Le coût de l’opération s’élève à 10 984 € HT. Le Conseil Municipal, après en avoir délibéré et à l’unanimité : - AUTORISE Monsieur le Maire à déposer un dossier de demande de subventions, - SOLLICITE la subvention la plus élevée possible auprès de l’Europe, de l’Etat, de la Région Rhône-Alpes et du Conseil Général, - SOLLICITE l’autorisation d’acquérir l’étrave en septembre 2009 sans perdre le bénéfice de la subvention qui pourrait être octroyée, - AUTORISE Monsieur le Maire à signer toutes les pièces qui découleront de la présente. 3 – MARCHES PUBLICS ET DELEGATIONS DE SERVICES PUBLICS Néant. 4 – URBANISME 4.1. Taxe forfaitaire sur les cessions à titre onéreux des terrains nus devenus constructibles Rapporteur : Jean-Michel MAGNIETTE Affaire suivie par : Guillaume LAVIALE Monsieur Jean-Michel MAGNIETTE, 5ème Adjoint au Conseil Municipal en charge de l’Urbanisme et des Affaires Foncières expose à l’Assemblée que l’article 26 de la loi n° 2006-872 du 13 juillet 2006 portant engagement national pour le logement codifié à l’article 1529 du Code Général des Impôts dispose que : - Les communes peuvent, sur délibération du Conseil Municipal, instituer une taxe forfaitaire sur la cession à titre onéreux des terrains nus qui ont été rendus constructibles du fait de leur classement par un plan local d’urbanisme dans une zone urbaine ou dans une zone à urbaniser ouverte à l’urbanisation ou par une carte communale dans une zone constructible. - La taxe s’applique aux cessions réalisées par les personnes physiques et les sociétés et groupements, soumis à l’impôt sur le revenu afférent à la plus-value dans les conditions prévues à l’article 150 U dudit Code, et par les contribuables qui ne sont pas fiscalement domiciliés en France assujettis à l’impôt sur le revenu, soumis au prélèvement. 26
  • 27. 27 - Elle ne s’applique pas, entre autres, aux cessions portant sur des terrains qui sont classés en terrains constructibles depuis plus de dix-huit ans ou lorsque le prix de cession du terrain, défini à l’article 150 VA, est inférieur au prix d’acquisition, effectivement acquitté par le cédant et tel qu’il a été stipulé dans l’acte de cession, majoré de 200 % de ce prix. - La taxe est assise sur un montant égal aux deux tiers du prix de cession du terrain, défini à l’article 150 VA dudit Code, à savoir le prix réel tel qu’il figure dans l’acte de cession. - La taxe est égale à 10 % de ce montant. - Elle est exigible lors de la première cession à titre onéreux du terrain intervenue après son classement en terrain constructible et elle est due par le cédant. Monsieur Jean-Michel MAGNIETTE précise à l’Assemblée que la délibération instituant ladite taxe s’applique aux cessions réalisées à compter du premier jour du troisième mois qui suit la date à laquelle cette délibération est intervenue et qu’elle doit être notifiée aux services fiscaux au plus tard le premier jour du deuxième mois qui suit la date à laquelle elle est intervenue, faute de quoi la taxe n’est pas due. Monsieur Jean-Michel MAGNIETTE propose donc aux membres du Conseil Municipal de procéder à l’institution de la taxe forfaitaire sur la cession à titre onéreux de terrains nus rendus constructibles. Monsieur Jean-Michel MAGNIETTE informe l’Assemblée que la Commission d’Urbanisme a donné un avis favorable à la création de cette taxe lors de sa réunion du 4 août 2009. Aussi il invite les membres du Conseil Municipal à se prononcer sur cette question. Jean-Pierre BOUHOURS : Ne penses-tu pas qu’il est complètement antinomique d’exiger une taxe forfaitaire alors que cette même personne va payer la taxe d’habitation comme les autres concitoyens pour les gens du lotissement de Courbaton ? Jean-Michel MAGNIETTE : Non le vendeur va faire une plus-value de ce que son terrain de non constructible va devenir constructible, donc il ne va pas le vendre le même prix et la commune, en contrepartie, va être chargée de réaliser la voirie, de monter des réseaux, donc d’engager des frais. Donc il est normal qu’il y ait une taxe qui s’applique. Au lieu de prendre 100 % de la plus-value ils en prendront que 90 %. Jean-Pierre BOUHOURS : Est-ce que tu penses que cette personne va comprendre qu’elle va payer une taxe alors que les gens du lotissement de Courbaton, ne la paye pas et lui- même en paye déjà une partie ? Jean-Michel MAGNIETTE : Courbaton, ce sont des locations de terrains sous forme de bail à construction et là, on parle de vente de terrain. Jean-Pierre BOUHOURS : 27
  • 28. 28 Et moi je te parle de paiement de taxe. A la sortie c’est pareil. Jean-Michel MAGNIETTE : Ce n’est pas la même chose, là c’est une taxe sur la plus-value. Jean-Pierre BOUHOURS : A la sortie c’est une taxe. Jean-Michel MAGNIETTE : C’est une taxe sur la plus-value réalisée pour des terrains qui deviennent constructibles. Jean-Pierre BOUHOURS : On ne doit pas avoir la même sémantique des mots. Jean-Michel MAGNIETTE : Tout à fait, je pense être clair. A Courbaton c’est de la location donc la taxe sur les plus-values, sur les ventes, ne s’applique pas sur la location. C’est peut-être une taxe mais ce n’est pas la même chose. La taxe d’habitation n’a rien à voir avec la plus-value. Jean-Louis JUGLARET : Tu parlais de 18 ans, ce sont les terrains qui sont classés depuis 18 ans ? Jean-Michel MAGNIETTE : Oui c'est-à-dire que les terrains, on va l’appliquer aujourd’hui, la neutralisation pour les plus-values qui ont été faites depuis 18 ans. Ce n’est pas rétroactif. Ça ne concerne pas les terrains qui ont été classés ou déclassés ces dernières années. Quelqu’un a bénéficié d’un terrain non constructible, devenu constructible qui le vend dans les années qui viennent, il y a une neutralisation de 18 ans pour y parvenir. Par contre pour les terrains qu’on va déclasser maintenant, ça sera tout de suite applicable si le terrain est revendu. Jean-Louis JUGLARET : S’il est revendu mais si on le met constructible et qu’il le vend jamais ? Jean-Michel MAGNIETTE : Et bien s’il ne le vend jamais, on n’applique pas la taxe, c’est uniquement dans le cas de la vente. Et pour ne pas pénaliser les gens qui ont eu des terrains devenus constructibles, s’ils ne le vendent pas pendant 18 ans, ils ne payeront pas la taxe. Louis GARNIER : En commission d’urbanisme tu nous avais expliqué que la commune devait faire face à d’autres obligations en terme d’aménagement surtout sur le plan de l’électricité. 28
  • 29. 29 Jean-Michel MAGNIETTE : Oui c’est ce que j’ai dit. Je ne suis pas rentré dans le détail. Il est normal qu’il y ait une contrepartie qui revienne à la commune puisque les gens qui bénéficient de terrain constructible, la commune en face, il y a des réseaux électriques, il y a des voiries à faire, tout un tas d’aménagement. Ça sera, en partie, financé par cette plus-value. Damien PERRY : Pour juste finir là-dessus, j’ai eu la visite de la Directrice Régionale d’EDF qui m’a expliqué cela et je me suis dit que c’était vraiment incroyable parce qu’en fait ça va coûter de plus en plus cher aux communes. Donc c’est pour ça que j’en ai parlé à Jean-Michel et je pense que c’est tout à fait normal que la commune se couvre dans ces cas-là. Le Conseil Municipal, après avoir ouï l’exposé de Monsieur Jean-Michel MAGNIETTE et en avoir délibéré et à la majorité sauf Monsieur Jean-Pierre BOUHOURS, Monsieur Jean- Louis JUGLARET, Madame Christine REVIAL et Monsieur Jean-Paul MENGEON qui votent contrent : DECIDE, - d’INSTITUER une taxe forfaitaire sur les cessions à titre onéreux de terrains nus constructibles telle que prévue par l’article 1529 du Code Général des Impôts ; - de CHARGER Monsieur Jean-Michel MAGNIETTE de notifier cette décision à la Direction des services fiscaux de Savoie, par l’intermédiaire des services préfectoraux ; 5 – AFFAIRES FONCIERES et AGRICOLES 5.1. Régularisation de l’assiette foncière de la route pastorale de Prainan - Cession de terrain par Monsieur TRESALLET Yohann. Rapporteur : Jean Michel MAGNIETTE Affaire suivie par : Guillaume LAVIALE Monsieur Jean-Michel MAGNIETTE, 5ème Adjoint au Conseil Municipal en charge de l’Urbanisme et des Affaires Foncières, présente à l’Assemblée le projet de cession de terrains de Monsieur TRESALLET Yohann, pour la régularisation de l’assiette foncière de la route pastorale de Prainan. L’opération est résumée dans le tableau suivant : 29
  • 30. 30 Parcelles actuelles Parcelles objets de la cession Parcelles restant au cédant appartenant au cédant Contenance Contenance Contenance Sect. N° Sect. N° Sect. N° ha a ca ha a ca ha a ca C 1966 00 01 56 C 1965 00 01 58 C 215 00 37 65 C 1967 00 29 71 C 1968 00 04 49 C 1969 00 00 31 C 1961 00 06 80 C 1960 00 15 05 C 248 00 27 60 C 1962 00 03 95 C 1963 00 01 47 C 1964 00 00 33 C 1970 00 36 41 C 270 02 31 00 C 1971 00 10 79 C 1972 00 03 32 C 1973 01 80 48 TOTAL 02 96 25 TOTAL 00 25 11 TOTAL 02 71 14 Cette cession concerne une surface de 25 a 11 ca, cédée à titre gratuit. L’évaluation du terrain est estimée à 260 euros pour le salaire du Conservateur des Hypothèques. La Commission d’urbanisme a émis un avis favorable de principe, lors de la réunion du 23 juillet 2009. Le Conseil Municipal, après avoir délibéré et à l’unanimité : - AUTORISE Monsieur le Maire à signer l’acte authentique. 5.2. Régularisation de l’assiette foncière de la route pastorale de Prainan - Cession de terrain par Mademoiselle Marie-Ange VILLIEN. Rapporteur : Jean Michel MAGNIETTE Affaire suivie par : Guillaume LAVIALE Monsieur Jean-Michel MAGNIETTE, 5eme Adjoint au Conseil Municipal en charge de l’Urbanisme et des Affaires Foncières présente à l’Assemblée le compromis de cession de terrains consenti par Mademoiselle VILLIEN Marie-Ange, pour la régularisation de l’assiette foncière de la route pastorale de Prainan. L’opération est résumée dans le tableau suivant : Parcelle actuelle appartenant au Parcelle objet de la cession Parcelles restant au cédant cédant Contenance Contenance Contenance Section N° Section N° Section N° ha a ca ha a ca ha a ca C 1902 00 11 19 C 1903 00 01 71 C 303 00 61 60 C 1904 00 09 14 C 1906 00 00 68 C 1905 00 07 87 C 1907 00 31 01 TOTAL 00 61 60 TOTAL 00 09 58 TOTAL 00 52 02 Cette cession concerne une surface de 9 a 58 ca, cédée à titre gratuit. 30
  • 31. 31 L’évaluation du terrain est estimée à 100 euros pour le salaire du Conservateur des Hypothèques. La Commission d’urbanisme a émis un avis favorable de principe, lors de la réunion du 23 juillet 2009. Le Conseil Municipal, après avoir délibéré et à l’unanimité : - AUTORISE Monsieur le Maire à signer le compromis de cession précité, et l’acte authentique. 5.3. Achat par la Commune de parcelles à usage de source et conduite d’eau Rapporteur : Estelle MERCIER Affaire suivie par : Guillaume LAVIALE Madame Estelle MERCIER, Conseillère Municipale, présente à l’Assemblée le courrier de France Domaine en date du 21 juillet proposant le rachat par la Commune de parcelles à usage de source et conduite d’eau. Il s’agit des parcelles suivantes vendues par l’Etat : - E 1149 à « Les Grands Communaux » et F 963 à « Les Anus » à usage de source et conduite d’eau dénommée « Conduite d’eau des Grands Communaux » pour 600 m². - I 1208, I 2528, I 2530, I 2532, I 2534, I 2535, I 3101, et I 3102 à « Les Achères » ; I 2541 et I 3099 à “Les Chenets d’en haut” ; et I 2543 à « Chalenterme » à usage de source et conduite d’eau dénommée « Conduite d’eau de Champ Seigneur » pour 2150 m². L’ensemble de ces parcelles composant les conduites d’eau « Des Grands Communaux » et de « Champ Seigneur » sera cédé à la Commune pour un prix total de mille cinq cent euros (1.500 €). La Commission d’urbanisme a émis un avis favorable de principe, lors de la réunion du 4 août 2009. Le Conseil Municipal, après avoir délibéré et à l’unanimité : - AUTORISE Monsieur le Maire à signer l’acte authentique à venir portant transfert de propriété. 5.4. Acquisition du lot n° 2 d’un ensemble immobilier cadastré Section K N° 1118 lieudit « Le Drosset » dénommé parking « d’Arc 2000 » dit Lac des Combes Rapporteur : Laurence BOCIANOWSKI Affaire suivie par : Séverine BRUN Vu le projet de vente de Maître MARTIN, Notaire à Chambéry, Vu la saisine de France Domaine en date du 9 juillet 2009, 31
  • 32. 32 Vu l’avis favorable de la commission d’urbanisme en date du 25 août 2009, Madame Laurence BOCIANOWSKI, Adjointe, présente au Conseil Municipal le projet d’acquisition suivant : La S.M.A. cède dans un ensemble immobilier situé à Bourg-Saint-Maurice (73700), lieudit « Le Drosset », cadastré Section K n° 1118 le lot n° 2, comportant le droit de construire un bâtiment à usage de parkings publics élevés sur quatre niveaux, sur sous-sol, représentant une superficie hors œuvre globale d’environ 18 310,92 m2 situé au nord ouest du terrain sus désigné. Il est précisé que les emplacements de stationnement construits à l’intérieur de ce lot, l’ont été par la commune et exploités par elle de manière continue depuis leur construction ; ils ont donc été considérés par les parties comme étant la propriété de la commune depuis leur construction, alors même que cette dernière n’était pas à ce jour propriétaire du lot 2. S’agissant d’une régularisation, la présente vente est consentie et acceptée moyennant un euros (1,00 €) pour tout prix. Elle précise que la Commission d’Urbanisme a donné un avis favorable en date du 25 Août 2009 et invite donc l’Assemblée à approuver cette acquisition. Pour la perception du salaire du conservateur des hypothèques, la valeur vénale du bien est estimée à 173 000 €. Louis GARNIER : Comme il y a deux délibérations qui se suivent, qui sont même concomitantes, comme c’est écrit. Est-ce qu’on ne peut pas les globaliser en terme de débat déjà, parce qu’on sera peut-être un petit peu plus éclairé sur l’échange marchandise qui a lieu ? Jean-Michel MAGNIETTE : Non il ne faut pas les globaliser, parce que c’est deux choses différentes. Il y en a un c’est un échange, on va le voir après, qui vient en compensation de travaux qui restent à faire et la première délibération c’est sur la cession d’une partie du parking. Donc c’est deux choses complètement différentes au niveau des actes. Le Conseil Municipal, après en avoir délibéré et à la majorité sauf Monsieur Louis GARNIER qui vote contre et Monsieur Jean-Luc IEROPOLI, Monsieur Claude GERMAIN, Madame Anne-Marie ARPIN et Madame Brigitte PERISSIN-FABERT qui s’abstiennent - APPROUVE l’acquisition du lot 2 représentant le droit de construire un bâtiment à usage de parkings publics élevés sur quatre niveaux, sur sous-sol, représentant une superficie hors œuvre globale d’environ 18 310.92 m2 situé au Nord Ouest du terrain sus désigné, dans un ensemble immobilier cadastré Section K n°1118, - AUTORISE le Maire à signer l’acte authentique ainsi que tout document nécessaire. 32
  • 33. 33 5.5. Parking du « Lac des Combes » : projet de protocole concomitant de rétrocession de droits à construire d’Arc 2000 à la commune Rapporteur : Jean-Michel MAGNIETTE Affaire suivie par : Séverine BRUN QUESTION REPORTEE. 5.6. Approbation de l’acte de vente notarié passé entre la SAEM SACODARC et la commune de Bourg Saint Maurice, concernant le centre de première intervention avancé d’Arc 2000, et autorisation de signature par Monsieur le Maire. Rapporteur : Laurence BOCIANOWSKI Affaire suivie par : Séverine BRUN Madame Laurence BOCIANOWSKI, adjointe rappelle au Conseil Municipal le compromis de vente concernant l’acquisition du centre de première intervention avancée d’Arc 2000. Il s’agit de l’achat d’un bâtiment construit sur la parcelle cadastrée section K n° 1122 de 8 ares 00 ca au lieu dit « Varet». Le montant de l’acquisition s’élève à la somme de : 550 000 € HT. Le service France Domaines a été saisi de l’estimation du bien par courrier en date du 1er juillet 2009. En l’absence de réponse, l’article L 2241-1 du code général des collectivités territoriales répute cet avis tacite. La Commission d’Urbanisme a donné un avis favorable en date du 07.07.2009 et invite donc l’Assemblée à approuver cette acquisition. Le Conseil Municipal, après en avoir délibéré et à la majorité sauf Monsieur Mathieu FOURNET, Monsieur Jean-Pierre BOUHOURS, Monsieur Jean-Paul MENGEON, Monsieur Jean-Louis JUGLARET et Madame Christine REVIAL qui s’abstiennent et Monsieur Jean JOVET, Monsieur Guillaume CRAMPE, Monsieur Louis GARNIER, Madame Anne-Marie ARPIN, Monsieur Claude GERMAIN, Monsieur Jean-Luc IEROPOLI et Madame Brigitte PERRISSIN-FABERT qui votent contre : - APPROUVE l’acquisition d’un bâtiment à usage de centre de première intervention avancée à Arc 2000 pour un montant de : 550 000 € HT, - AUTORISE le Maire à signer l’acte de vente rédigé par l’office notarial de Bourg Saint Maurice, ainsi que tous les actes subséquents. 5.7. Ventes immobilières concernant des biens privés appartenant à la commune : délibération concernant la composition des élus siégeant à l’adjudication publique Rapporteur : Monsieur le Maire 33
  • 34. 34 Affaire suivie par : Séverine BRUN Vu les articles L 2241-1 et s. du code général des collectivités territoriales, Vu l’article L 2241-6 du code général des collectivités territoriales, Vu l’avis favorable de la commission immobilière en date du 11 août 2009, Monsieur le Maire rappelle au Conseil Municipal la volonté de vendre une partie du patrimoine immobilier de la commune. L’article L 2241-6 du code général des collectivités territoriales dispose : « Lorsque le maire procède à une adjudication publique pour le compte de la commune, il est assisté de deux membres du conseil municipal désignés d’avance par le conseil, ou, à défaut de cette désignation, appelés dans l’ordre du tableau. Le receveur municipal est appelé à toutes les adjudications. Toutes les difficultés qui peuvent s’élever sur des opérations préparatoires de l’adjudication sont résolues, séance tenante, par le maire et les deux assistants, à la majorité des voix, sauf le recours de droit ». Se portent candidats pour siéger à la procédure d’adjudication publique : - Mme la conseillère municipale, Madame Anne-Marie ARPIN, - Mr le conseiller municipal, Monsieur Jean-Pierre BOUHOURS, - Mr l’adjoint à l’urbanisme et aux affaires foncières, Monsieur Jean-Michel MAGNIETTE Ont obtenu à la majorité moins deux abstentions (Monsieur Guillaume CRAMPE et Monsieur Thierry DAVID) : - Madame Anne-Marie ARPIN : 26 voix - Monsieur Jean-Pierre BOUHOURS : 26 voix - Monsieur Jean-Michel MAGNIETTE : 26 voix En conséquence, les délégués du Maire dans la procédure d’adjudication publique à l’amiable sont : - Madame Anne-Marie ARPIN - Monsieur Jean-Pierre BOUHOURS - Monsieur Jean-Michel MAGNIETTE 5.8. Ventes immobilières concernant des biens privés appartenant à la commune : délibération concernant le déclassement du domaine public de l’ex-école de Montrigon. Rapporteur : Jean-Michel MAGNIETTE Affaire suivie par : Séverine BRUN Vu le code général des collectivités territoriales, Vu le code général de la propriété des personnes publiques, et notamment les articles L 2141 - 1 et s. Vu l’arrêté de désaffectation de l’école de Montrigon, pris par la préfecture de la Savoie- Inspection Académique, du 20 septembre 1984, Vu la saisine de France Domaine en date du 19 janvier 2009 Vu l’avis favorable de la commission immobilière en date du 11 août 2009, 34