Chapitre 26: II. De nombreuses formes; une seule correction
1. Chapitre 26
LA TRANSITION
II. De nombreuses
formes; une seule
correction (1)
Il n’est pas difficile de comprendre les
raisons pour lesquelles tu ne demandes
pas au Saint-Esprit de résoudre tous les
problèmes pour toi. Il n’a pas une plus
grande difficulté à en résoudre certains
que d’autres. Tous les problèmes sont les
mêmes pour Lui, parce que chacun est
résolu exactement sous le même angle et
par la même approche. Les aspects qui ont
besoin d’être résolus ne changent pas,
quelle que soit la forme que le problème
semble prendre. Un problème peut
apparaître sous de nombreuses formes, et
il le fera tant que le problème durera. Il ne
sert à rien de tenter de le résoudre sous
une forme particulière. Il reviendra et
reviendra encore et encore, jusqu’à ce qu’il
ait trouvé réponse pour toujours et ne
surgisse plus sous aucune forme. Et alors
seulement en es-tu délivré.
2. Chapitre 26
LA TRANSITION
II. De nombreuses
formes; une seule
correction (2)
Le Saint-Esprit t’offre délivrance de chaque
problème que tu penses avoir. Ils sont les
mêmes pour Lui parce que chacun, peu
importe la forme qu’il semble prendre, est
une demande que quelqu’un subisse une
perte et fasse un sacrifice pour que tu
puisses gagner. Et quand la situation est
résolue de façon que personne ne perde,
le problème disparaît, parce que c’était
une erreur de perception qui a maintenant
été corrigée. Une erreur n’est pas plus
difficile pour Lui à porter à la vérité qu’une
autre. Car il y a une seule erreur : toute
l’idée que la perte est possible, et qu’il
pourrait en résulter un gain pour qui que
ce soit. Si cela était vrai, alors Dieu serait
inéquitable; le péché serait possible,
l’attaque justifiée et la vengeance juste.
3. Chapitre 26
LA TRANSITION
II. De nombreuses
formes; une seule
correction (3)
Cette seule erreur, sous toutes ses
formes, a une seule correction. Il
n’y a pas de perte; penser qu’il y en
a est une erreur. Tu n’as pas de
problèmes, bien que tu penses en
avoir. Et pourtant tu ne pourrais pas
penser ainsi si tu les voyais
disparaître un à un, sans égard à la
taille, la complexité, le lieu et le
temps, ni aucun des attributs que tu
perçois et qui font paraître chacun
différent des autres. Ne pense pas
que les limites que tu imposes à ce
que tu vois puissent limiter Dieu en
aucune façon.
4. Chapitre 26
LA TRANSITION
II. De nombreuses
formes; une seule
correction (4)
Le miracle de la justice peut corriger
toutes les erreurs. Chaque problème
est une erreur. C’est une injustice faite
au Fils de Dieu, et par conséquent il
n’est pas vrai. Le Saint-Esprit n’évalue
pas les injustices comme grandes ou
petites, ou plus ou moins. Elles n’ont
pas de propriétés pour Lui. Ce sont
des erreurs dont souffre le Fils de
Dieu, mais inutilement. Alors Il retire
les épines et les clous. Il ne S’arrête
pas pour juger si la blessure est
grande ou petite. Il porte un seul
jugement : que blesser le Fils de Dieu
doit être inéquitable et que par
conséquent il n’en est rien.
5. Chapitre 26
LA TRANSITION
II. De nombreuses
formes; une seule
correction (5)
Toi qui crois plus sûr de ne donner que
certaines erreurs à corriger tout en
gardant les autres pour toi, souviens-toi de
ceci : la justice est totale. Une justice
partielle, cela n’existe pas. Si le Fils de Dieu
est coupable, alors il est condamné et il ne
mérite aucune miséricorde du Dieu de
justice. Mais ne demande pas à Dieu de le
punir parce que tu le trouves coupable et
voudrais qu’il meure. Dieu t’offre les
moyens de voir son innocence. Serait-il
équitable de le punir parce que tu ne veux
pas regarder ce qu’il y a à voir? Chaque
fois que tu gardes un problème pour le
résoudre toi-même, ou juges que c’en est
un qui n’a pas de résolution, tu l’as rendu
grand et sans espoir de guérison. Tu nies
que le miracle de la justice puisse être
équitable.
6. Chapitre 26
LA TRANSITION
II. De nombreuses
formes; une seule
correction (6)
Si Dieu est juste, alors il ne peut y avoir de
problèmes que la justice ne puisse résoudre.
Mais tu crois que certaines injustices sont
équitables et bonnes, et nécessaires pour te
préserver toi-même. Ce sont ces problèmes
dont tu penses qu’ils sont grands et qu’ils ne
peuvent être résolus. Car il y a ceux dont tu
veux qu’ils subissent une perte, et il n’en est
pas un à qui tu souhaites d’être entièrement
préservé du sacrifice. Considère encore une
fois ta fonction particulière. L’un t’est donné
pour que tu voies en lui sa parfaite
impeccabilité. Et de lui tu ne demanderas
aucun sacrifice parce que tu ne pourrais pas
avoir pour volonté qu’il subisse une perte. Le
miracle de justice que tu appelles reposera
sur toi aussi sûrement que sur lui. Et le Saint-
Esprit ne sera pas satisfait non plus jusqu’à ce
qu’il ait été reçu par chacun. Car ce que tu Lui
donnes est à tous, et par toi le donnant Il peut
S’assurer que chacun le reçoit également.
7. Chapitre 26
LA TRANSITION
II. De nombreuses
formes; une seule
correction (7)
Pense, donc, comme ta propre délivrance
sera grande quand tu seras désireux de
recevoir la correction pour tous tes
problèmes. Tu n’en garderas pas un, car de
la douleur, sous toutes ses formes, tu ne
voudras plus. Et tu verras chaque petite
blessure résolue sous le doux regard du
Saint-Esprit. Car toutes sont petites à Ses
yeux et ne valent pas plus qu’un minuscule
soupir avant que de disparaître et d’être à
jamais défaites et oubliées. Ce qui
auparavant semblait être un problème
particulier, une erreur sans remède, ou
une affliction incurable, a été transformé
en bénédiction universelle. Le sacrifice a
disparu. Et à sa place l’Amour de Dieu peut
remonter à la mémoire, Qui dissipera tout
souvenir de sacrifice et de perte.
8. Chapitre 26
LA TRANSITION
II. De nombreuses
formes; une seule
correction (8)
Le souvenir de Dieu ne peut pas revenir
jusqu’à ce que la justice soit aimée au lieu de
crainte. Il ne peut être injuste envers qui ou
quoi que ce soit, parce qu’il connaît que tout
ce qui est Lui appartient, et sera à jamais tel
qu’il l’a créé. Tout ce qu’il aime ne peut être
que sans péché et au-delà de l’attaque. Ta
fonction particulière ouvre grand la porte
derrière laquelle la mémoire de Son Amour.
est gardée parfaitement intacte et non
profanée. Et tout ce que tu as besoin de faire,
c’est de souhaiter que le Ciel te soit donné au
lieu de l’enfer, et chaque verrou et chaque
barrière qui semblaient tenir la porte
solidement barrée et verrouillée tomberont et
disparaîtront tout simplement. Car ce n’est
pas la Volonté de ton Père que tu offres ou
reçoives moins qu’il n’a donné, quand Il t’a
créé dans l’amour parfait.