3. Le président des Etats-Unis, Barack Obama, et son épouse
Michelle, accueillent les troupes revenues d’Irak après presque 9
ans de guerre, le 14 décembre 2011, à Fort Bragg, une base
militaire de Caroline du Nord, photo Davis Turner, Getty Images.
4. Les Etats-Unis d’Amérique restent la puissance dominante de
la planète en 2011, une puissance sans véritable rival.
Voir la mise en scène au moment du discours
d’Obama: les soldats , les Etats majors et
l’immense drapeau américain
5. (Phrase amorce : ici cadrage de la question sur
le plan chronologique et explication rapide du sens
du chapitre)
Cette leçon a pour but d’analyser l’évolution et les
chemins empruntés par la puissance des Etats-Unis
dans le monde depuis avril 1945, date à laquelle le
vice-président démocrate Harry Truman accédait à
la présidence (décès de Franklin Delanoë Roosevelt
le 12/04/1945), au moment où débutait la
conférence de San Francisco (avril à juin 1945) qui
donnera naissance à l’ONU (26/06/1945). Les Etats-
Unis intervenaient à l’échelle mondiale et
s’affirmaient comme puissance dominante dans le
monde.
(Définition des mots clé)
6. Puissance d’un Etat : sa capacité à « faire » (exercer
un pouvoir sur un espace déterminé), à « ne pas faire »
(affirmer son indépendance et la faire respecter), et à
« faire faire » (être capable d’imposer sa volonté à
d’autres Etats placés dans sa sphère d’influence).
Superpuissance : puissance au rayonnement
planétaire par ses capacités humaines, économiques
et militaires et par son aptitude à diffuser un modèle
socioculturel.
Hyperpuissance : (selon l’expression popularisée par
l’ancien ministre français des Affaires étrangères
Hubert VEDRINES) est une superpuissance qui n’a
pas de rivale dans le monde.
7. Comment les Etats-Unis sont-ils devenus une
hyperpuissance ? Cette expression est-elle encore
adaptée aujourd’hui pour désigner la place des Etats-
Unis dans le monde ?
Problématique
I Les Etats-Unis à la tête du « monde libre », 1945 à
1962/63.
II Le leadership des Etats-Unis contesté puis restauré,
1962/63 à 1990/91.
III Les Etats-Unis « gendarmes du monde » ?, 1990/91
à nos jours.
8. 1945 : création de l’ONU.
1947 : doctrine Truman.
1949 : Pacte atlantique.
1950 : création de l’OTAN.
1962 : crise de Cuba.
1981 : Ronald Reagan 40e président des Etats-
Unis.
1987 : accords de Washington.
1991 : dissolution de l’URSS.
1990-1991 : guerre du Golfe.
1993-1995 : accords d’Oslo.
1995 : accords de Dayton.
2001 : attentats à New York et Washington.
2003-2012 : intervention militaire en Irak.
2009 : Barack Obama 44e président des Etats-
Unis.
9. I Les Etats-Unis à a tête du « monde libre »,
1945 à 1962/63.
I.1 Les Etats-Unis vainqueurs de la Seconde Guerre
mondiale, 1945.
I.2 Les Etats-Unis organisent la paix, 1945 à 1947.
I.3 Les Etats-Unis organisent le bloc occidental, 1947
à 1962/63.
Guerre froide : période de tensions dans les
relations internationales, opposant les deux
« Grands » (Etats-Unis et URSS) mais sans
affrontement direct.
10. I.1) Les Etats-Unis, vainqueurs de la Seconde Guerre mondiale
(1945).
Les Etats-Unis, à la tête des Nations Unies, ont gagné la guerre de
l’armement grâce au Victory Program, et la guerre des sorciers
avec l’invention de la bombe atomique. .
11. I.2) Les Etats-Unis organisent la paix, 1945 à 1947.
Les conférences de Yalta (février 1945), San Francisco (avril à juin 1945), et
Potsdam (juillet et août 1945) organisent le monde d’après-guerre.
12. L’Organisation des Nations Unies nait lors de la
Conférence de San Francisco tenue d’avril à juin
1945.
C’est l’œuvre des membres de la Grande Alliance
(Etats-Unis, Royaume-Uni, U.R.S.S.) réunis lors des
conférences de Yalta (février 1945, Staline,
Roosevelt, Churchill) et Potsdam (juillet et août
1945, Staline, Truman, Churchill puis Attlee). Voir
caricature de Yalta.
L’O.N.U. est chargée du maintien de la paix : née
le 26 juin 1945 à San Francisco (Charte des
Nations Unies signée par les 51 Etats fondateurs),
elle vise aussi au respect des droits de l’Homme
(Déclaration universelle des Droits de l’Homme,
affirmant des droits nouveaux
13. Les Etats-Unis organisent le système financier du monde
capitaliste à Bretton Woods (22 juillet 1944)
14. Les Etats-Unis est la puissance dominante
dans le monde de 1945 à 1947 car ils sont la
seule puissance nucléaire, la seule puissance
financière détentrice des ¾ de l’or mondial. Grâce
aux accords de Bretton Woods (signés par 45
Etats capitalistes le 22 juillet 1944) établissant un
nouveau système monétaire international : le dollar
devient la seule monnaie convertible en or
(cela signifie qu’il n’y a qu’une seule monnaie reconnue
dans les échanges internationaux, le dollar, qui peut être
échangé contre de l’or avec un taux fixe car l’or était la
seule référence monétaire internationale. Cela signifie que
les autres monnaies ne peuvent être converties qu’en
dollar, tout le monde veut acheter du dollar, donc la
valeur du dollar monte (le dollar gap : pénurie du dollar).
Par contre ce qui pose problème c’est que le dollar est à
la fois une monnaie internationale et une monnaie des EU
d’où la confusion car les EU vont faire des billets verts mais
pas en fonction de l’intérêt de l’économie mondiale).
15. Le FMI[1] et la Banque mondiale (BIRD[2]) établis
à Washington font des EU le pays modèle du
capitalisme et de la démocratie libérale. Les Etats-
Unis sont désormais la puissance dominante du
monde capitaliste jusqu’en 1971 (date de l’abandon
du système de Bretton Woods et son remplacement
par la libre convertibilité des monnaies ). Deux
superpuissances émergent du conflit, EU et
Russie, que tout oppose (modèles économiques,
sociaux et politiques). L’avènement d’un monde
bipolaire devait conduire à une nouvelle période de
tensions internationales.
[1] FMI : Fonds monétaire international, organisation
internationale chargée d’assurer la stabilité des monnaies.
[2] BIRD : Banque internationale pour la reconstruction et le
développement, chargée du financement des crédits aux Etats
ayant fait la demande d’une aide à la reconstruction.
16. I.3) Les Etats-Unis organisent le bloc occidental,
1947 à 1962/63 :
Harry S. Truman (1945-53)
Dwight R. Eisenhower (1953-61)
John F. Kennedy (1961-63)
17. Président
Chef de l’exécutif
et des armées
Congrès
Sénat
Chambre
des
Représen
tants
C.I.A.
Central Intelligence
Agency
1947
Agence centrale de
renseignement
Département
d’état
Ministère des Affaires
étrangères dirigé par
LE Secrétaire d’Etat
Vice-Président
Département de la
Défense
« Pentagone »
dirigé par le
Secrétaire à la
Défense
Conseil de
Sécurité nationale
(NSC)
créé en 1947,
coordonné par le conseiller à la
Sécurité nationale. Il réunit le
président, le vice-président, le
secrétaire d’Etat, le secrétaire de la
Défense, le conseiller à la Sécurité
nationale et le directeur de la C.I.A.
Contrôle
Ratifie
les traités
Schéma : Les
principaux acteurs de
la politique extérieure
des Etats-Unis
Activité :
Expliquer comment
les Etats-Unis
décident de leur
politique extérieure
18. Un conflit de puissances, l’affrontement des blocs :
La doctrine Truman (12 mars 1947)
conduit les Etats-Unis à intervenir
en Europe économiquement (plan
Marshall juin 1947) et militairement
(OTAN 1949).
22. Les EU organisent le bloc
occidental : affiche de l’association
Paix et Liberté (1952)
30. Des tensions internationales et des conflits en
résultent : le blocus de Berlin (25/06/1948-
05/1949), la guerre civile en Chine (1947-1949),
la guerre de Corée (1950-1953), le mur de Berlin
(nuit du 12 au 13/08/1961), la crise de Cuba
(1962).
Le blocus de Berlin (1948-1949) est le premier
signe d’une tension entre les deux blocs.
Staline ordonne le blocus (fermeture de toutes les
frontières) de Berlin-ouest, mais la ville est sauvée
par les américains (ponts aériens). C’est un échec
pour l’URSS, une réussite diplomatique pour les
Etats-Unis, qui se présentent en protecteurs du
peuple allemand.
31. I.1.3) Un lieu de guerre froide, Berlin (1945 à 1989) :
Carte de « l’Allemagne » de 1945 à 1949
Berlin, zone
d’occupation
quadripartite.
32. Carte de Berlin, zone d’occupation quadripartite de 1945 à 1989.
34. Le « mur de Berlin » est une ligne de barbelés qui
isole Berlin-ouest (nuit du 12 au 13 août 1961).
Nikita Khrouchtchev,
dirigeant de l’URSS
de 1953 à 1964.
36. Berlin est devenue un enjeu entre les
blocs et subit les conséquences du
blocus et de son échec, l’Allemagne
est divisée en deux Etats (RFA et
RDA, 1949). Berlin-Est devient la
capitale de la RDA communiste,
tandis que Berlin-ouest est
rattachée à la RFA capitaliste.
37. Devant l’ampleur du phénomène
d’émigration (plus de 200.000 départs en
1961), Khrouchtchev fit construire par les
soldats de la RDA le mur de Berlin (nuit du
12 au 13 août 1961).
Un no man’s land était mis en place de part
et d’autre du mur, coupant artificiellement la
ville en deux parties distinctes (sans
possibilité de passage d’un territoire à
l’autre).
Mais deux jours plus tard, un garde Konrad
Schumann passait à l’ouest : le mur de
Berlin n’était-il pas un signe de faiblesse du
système, qui devait conduire à la remise en
cause de la présence soviétique en Europe
de l’Est ?
44. Castro se tourna vers l’URSS qui promit de l’aide en
échange de la mise en place d’un régime communiste à
Cuba et de l’installation de missiles nucléaires tournés
vers les Etats-Unis
45. Le 22 octobre 1962 Kennedy révèle au monde
(allocution télévisée) des documents montrant
les rampes de lancement de missiles déjà
installées à Cuba (les missiles se trouvaient sur
des navires soviétiques se dirigeant vers l’île).
Kennedy annonça un blocus sur Cuba et affirma
qu’il était prêt à utiliser la bombe atomique si les
navires soviétiques atteignaient l’île.
La stratégie de l’endiguement était donc
remplacée par celle du refoulement (« roll
back » en américain) selon les principes du
conseiller présidentiel Dulles, qui
recommandait des représailles massives.
46. Kennedy,McNamaraet la guerredu Vietnam
C’est au cours du discours télévisé du 22/10/62, que JFK
s’adressant à la nation américaine prononça cette phrase
célèbre : l’Amérique est « au bord du gouffre » en montrant
des bases de missiles balistiques soviétiques à Cuba, et
menaçant l’URSS de représailles atomiques (22/10/1962).
Robert McNamara, conseiller de Kennedy, préconisait une
riposte graduée si les intérêts des Etats-Unis étaient menacés
47. Après 8 jours de tension extrême,
durant lesquels s’est joué l’avenir
du monde, N. Khrouchtchev
annonça le 28 octobre 1962 qu’il
acceptait le démantèlement des
rampes de lancement des missiles en
échange de la promesse américaine
de ne pas envahir Cuba (qui devenait
une « démocratie populaire »).
48. II Le leadership des Etats-Unis contesté puis
restauré, 1962/63 à 1990/91 :
II.1 Le leadership des Etats-Unis remis en question,
1962/63 à 1978/79.
II.2 Le leadership des Etats-Unis restauré, 1978/79 à
1990/91.
49. II - LE LEADERSHIP DES ETATS-UNIS
CONTESTE PUIS RESTAURE, 1962/63 A
1990/91 :
Deux sous-périodes : le temps du doute et de la
faiblesse (1962/63 à 1979/81) puis le temps du
redressement (1979/81 à 1991).
1 - Le leadership des Etats-Unis remis en
question, 1962/63 à 1978/79 :
Les Etats-Unis doutent de leur puissance au temps
de la détente. La crise de Cuba a permis la mise
en place d’un téléphone rouge entre Washington
et Moscou, permettant un condominium
américano-soviétique, tandis que les essais
nucléaires dans l’atmosphère sont interdits
(1963).
51. En 1969, L. Brejnev (dirigeant soviétique) et R.
Nixon (président des Etats-Unis) ouvrent les
SALT (conversations destinées à limiter la
course aux armements) et signent les accords
S.A.L.T. I (1972) qui limitent les armements
stratégiques aux quantités existant au moment de
l’accord (détente militaire).
Le traité de Moscou, ou traité ABM, impose aux
deux Grands de renoncer à se protéger contre
les missiles nucléaires, ce qui en fait une arme
de dissuasion.
Chacun des deux Grands reconnaît la sphère
d’influence de son adversaire
52. Les deux Grands restent cependant des
concurrents et s’engagent dans la fabrication
d’armes atomiques en accumulant des missiles
I.C.B.M. (missiles intercontinentaux ayant plus de
10.000 km de portée), en lançant des S.L.B.M.
(missiles installés sur des sous-marins à
propulsion nucléaire, indétectables au sonar).
Etats-Unis et U.R.S.S. consacrent des budgets
de plus en plus importants (15 à 25 % du P.N.B.)
à un armement dont l’utilisation serait fatale (une
guerre nucléaire aurait fait un milliard de morts
selon plusieurs experts).
C’est l’escalade nucléaire dénoncée par le
dessinateur israélien Ranan LURIE dans une
caricature parue dans Newsweek en 1972.
53. Les négociations SALT
vues par le caricaturiste
Ranan LURIE,
Newsweek, 1970.
Armements
stratégiques : ogives
nucléaires de longue
portée, plus de 10.000km.
54. Des
missiles
balistiques
de 3.000
km de
portée
(IRBM);
•des missiles intercontinentaux
(ICBM) qui peuvent agir sur
10.000 km de distance;
• des sous-marins nucléaires
lanceurs de missiles balistiques
mer-sol (SLBM) à 2.000 km de
distance de la cible.
•Des missiles à tête multiples
57. Johnson, successeur de Kennedy, prend le
risque d’un engagement massif en 1964 en
application de la théorie des dominos, et son
successeur Nixon décide d’envahir le
Cambodge et le Laos en 1969 pour couper la
piste Hô Chi Minh (neutres).
L’engagement américain devient massif au
Vietnam (1964-1973)
58. Le Vietnam au temps de
l’engagement massif
des Etats-Unis (1964 à
1973).
Un conflit armé de guerre
froide : la guerre du
Vietnam.
Théorie des dominos :
si un Etat devient
communiste, tous les
autres Etats de la
région le deviendront
aussi.
59. L’armée américaine, qui se heurte à une guérilla
insaisissable, tente de briser la résistance des
maquis en utilisant des armes chimiques
(défoliants), des bombes au napalm ou à
fragmentation, en déportant les populations
civiles, en procédant à des exécutions
sommaires dont les civils sont les principales
victimes.
Offensive du Têt menée par l’armée nord-
vietnamienne et le Viêt-Cong sur les villes du
Sud-Vietnam.
Massacre de la population du village de My Lai par
l’armée américaine : 300 à 500 morts (16/03/1968).
Violents bombardements américains sur Hanoï et
Haiphong : 400.000 tonnes de bombes
américaines déversées sur le Nord-Vietnam
(03/1972). Les enfants de Trang Bang, village
bombardé au napalm, dont Kim Phuc (9a), sont
photographiés par Nick Ut (08/06/1972).
60. Les enfants du village de Trang Bang, bombardé au napalm, dont Kim Phuc
âgée de 9 ans, photographiés par Nick Ut, 8 juin 1972.
61. Jane Rose, 17 ans, lors de la manifestation
pacifiste de Washington, photographiée par
Marc Ribout, 21 octobre 1967.
63. 2 - Le leadership des Etats-Unis restauré,
1978/79 à 1990/91 :
Le redressement américain intervient dans le
cadre de la « guerre fraîche », nouvelle période
de tensions, 1978/79 à 1991 : les présidents des
Etats-Unis J. Carter puis R. Reagan et G. Bush
père réagissent à l’expansion soviétique
(Afghanistan 1973, Vietnam réunifié 1975, Laos
et Cambodge 1975, Angola et Mozambique
1975, Somalie 1974, l’Ethiopie 1977, le
Nicaragua 1979 deviennent des pays
communistes),
en s’imposant au Moyen-Orient (signature des,
faisant accords de Camp David entre l’Egypte et
Israël en 1978des deux Etats les alliés privilégiés
des Etats-Unis : Carter, Sadate assassiné par des
fanatiques musulmans en 1981, Begin) et en
relançant l’escalade nucléaire (Carter ne ratifie
pas les accords SALT II de 1979).
66. Le président Ronald
Reagan (1981 à
1989) lance le projet
IDS.
II.2) Le leadership des Etats-Unis restauré,
1978/79 à 1990/91 :
La crise des Euromissiles vue
par Plantu, 1983.
67. Le dernier dirigeant de l’URSS, Mikhaïl Gorbatchev, 1985 à
1991, et le président des Etats-Unis Ronald Reagan 1981 à
1989, signent les accords de Washington sur la destruction
des FNI, forces nucléaires intermédiaires (8 décembre 1987).
68. La chute du Mur de Berlin le
9 novembre 1989 est la
conséquence de la politique
d’ouverture de Gorbatchev.
La chute du Mur de Berlin
fragilise le bloc soviétique,
caricature de Plantu, Le
Monde, 11 novembre 1989.
69. La dissolution de l’URSS, caricature de Plantu, Le Monde,
9 décembre 1991.
70. III Les Etats-Unis « gendarmes du monde » ?,
1991 à nos jours :
III.1 La « destinée manifeste » des Etats-Unis.
III.2 Les éléments de la superpuissance des Etats-
Unis.
Francis Fukuyama, politologue
américain, publie « La fin de
l’Histoire et le dernier homme »,
1992.
71. III.1) La « destinée manifeste » des Etats-Unis :
Les présidents de l’après-guerre froide.
George HW Bush
Bill Clinton
George W Bush
Barack Obama
72. Un conflit armé récent : la guerre du Golfe, 1990-
1991.
Koweït
Irak
Saddam Hussein,
président irakien
de 1979 à 2003.
Une initiative de Saddam
Hussein, 1er au 2 août 1990.
73. L’opération « Tempête du Désert »,
17 janvier au 28 février 1991.
Forces spéciales américaines le 27
février 1991, AFP.
74. Le premier conflit de
l’après-guerre froide.
Multilatéralisme : prise de décision par la communauté
internationale sous l’égide de l’ONU.
76. Un « acte terroriste » : le 11 septembre 2001.
77. L’Islamisme : mouvement qui veut appliquer la loi
coranique comme fondement de l’Etat et de la vie
politique.
Wahhabisme d’Arabie saoudite : mouvement
politico-religieux né au milieu du XVIIIe siècle qui
prône le retour à l’Islam primitif, par l’interdiction du
tabac, de la musique, la séparation stricte entre
hommes et femmes, le port de la barbe, la
dénonciation des musulmans progressistes et des
chiites réputés hérétiques.
78. Unilatéralisme : prise de
décision par une puissance
dont la sécurité est menacée,
sans attendre un consensus
international.
Les troupes américaines
à Bagdad, 9 avril 2003.
79. Le président des Etats-Unis, Barack Obama, et son épouse
Michelle, accueillent les troupes revenues d’Irak après presque 9
ans de guerre, le 14 décembre 2011, à Fort Bragg, une base
militaire de Caroline du Nord, photo Davis Turner, Getty Images.
80. Hard Power : « puissance dure » (qui comprend les
éléments objectifs de la puissance tels que le
rayonnement financier, commercial, militaire).
Soft Power : « puissance douce » (influence
culturelle sur le monde, capacité à persuader le
monde du caractère universel du mode de vie
américain).
III.2) Les éléments de la superpuissance des Etats-
Unis :
Joseph Nye.
81. NYSE à Wall Street.
Chaine de production de
Coca Cola.