traumatologie de la face est fréquente du fait de sa situation anatomique exposée aux diverses agressions
la gravite de certains traumatismes exposent le blessé à des séquelles, malgré le développement des moyens diagnostiques et thérapeutiques
La connaissance de ces séquelles est indispensable pour l’indemnisation du dommage corporel
Planification familiale en situations de crise et post-crise - AZ.ppt
Réparation du dommage corporel en traumatologie faciale
1. FACULTE DE MEDECINE DE TUNISFACULTE DE MEDECINE DE TUNIS
MASTERE SPECIALISE EN REPARATION JURIDIQUE DU DOMMAGE CORPORELMASTERE SPECIALISE EN REPARATION JURIDIQUE DU DOMMAGE CORPOREL
Année universitaire 2013- 2014
2. La traumatologie de la face est fréquente du fait de sa
situation anatomique exposée aux diverses agressions
la gravite de certains traumatismes exposent le blessé à
des séquelles, malgré le développement des moyens
diagnostiques et thérapeutiques
La connaissance de ces séquelles est indispensable
pour l’indemnisation du dommage corporel
3.
4. AVP : cause la plus fréquente des traumatismes de la faceAVP : cause la plus fréquente des traumatismes de la face
Violences : rixes et agressions par arme blanche ou parViolences : rixes et agressions par arme blanche ou par
des objets contendantsdes objets contendants
Accidents domestiques : plaies et fractures suites à desAccidents domestiques : plaies et fractures suites à des
chutes, morsures animales, brûlures…chutes, morsures animales, brûlures…
Accidents de travail, accidents de sport…Accidents de travail, accidents de sport…
5. Des lésions des parties mollesDes lésions des parties molles
› plaies, contusions, abrasions
› lésions vasculaires et nerveuses: paralysies,
› troubles sensitifs
› atteinte d’un organe noble : l’oeil
6. Des fractures faciales:Des fractures faciales:
› nez, mandibule, maxillaires, zygomatiques ou
complexes
Des lésions dentaires :Des lésions dentaires :
› fractures, luxations, pertes
Association de lésionsAssociation de lésions
7. Corps ou portion dentée
› symphyse, parasymphyse,
› branche horizontale
› fr. alvéolaire
› Angles
Ramus ou portion non dentée
› Condyles
› Processus coronoïde
› Branches montantes
Association de fractures :
› condyle + symphyse
› condyle + angle
› fr. bi angulaire…
36%2%
3%
20%
21%
14%
3%
8. Fracture ouverte:
› plaie de la gencive attachée
(saignement et infection)
Déformation de
l’arcade dentaire
› Décalage
› Chevauchement
› Rotation
9. fractures de l’angle
Traumatisme à distance sur le menton ou direct
DDS Incluse
Tuméfaction douloureuse de l’angle
F. déplacées
› hypoesthésie labiomentonnière +++
› trouble de l’occlusion dentaire :
Latérodéviation mandibulaire
Déviation du PII du coté fracturé
Béance controlatérale
Trismus
10. Fractures des condyles mandibulaires
Traumatisme portant sur le menton
Fréquente chez l’enfant : chute
Douleur pré auriculaire
trismus+++
Otorragie (fracture du tympanal)
11. Trouble de l’occlusion
dentaire :
› F. unilatérale:
contact molaire homolat. et
béance controlat.
› F. bilatérale:
contact molaire bilatéral et
béance quasi-totale
13. 1) F. latéro faciales
* os zygomatique
* plancher orbite isolé
* arcade zygomatique
2) F. centro faciales (OPN; CNEMFO)
3) F. occluso faciales ( Le Fort I, II et III)
4) F. cranio-faciales
5) F. combinées : fracas médiofacial
6) F. Panfaciales :
* F. combinées + F. Mandibulaires
* F. combinées + F. cranio-faciales
14. F. de l’os zygomatique
* les plus fréquentes
* Ecchymose palpèprale et
conjonctivale
* Enophtalmie
* Pseudoptosis
15. F. de l’os zygomatique
* Diplopie ( si incarcération musculaire ou graisseuse)
* Hypoesthésie sous orbitaire
* Épistaxis homolatérale
* Limitation de l’ouverture buccale
* Pas de trouble de l’occlusion dentaire
Rx Blondeau peu suffire au diagnostic
TDM ++
16. F. de l’arcade zygomatique
* Affaissement du relief de l’arcade
zygomatique
« Coup de hache »
* Limitation de l’ouverture buccale
* Association avec f processus coronoïde
* Incidence de Hirtz latéralisée du côté
traumatisé
Blocage du processus
coronoïde
17. Fracture isolée du
plancher de l’orbite :
* Déficit de l’élévation du globe par
incarcération du m. droit inférieur :
DIPLOPIE
* Hgie sous conj, hématome palpébral,
énophtalmie
* Intégrité du cadre orbitaire+
18. Fracture isolée du plancher de
l’orbite :
Test de duction forcée (sous AG)
Examen de LANCASTER
F. Blowout: TDM en urgence différée
F. en trappe Diplopie douloureuse
TDM en extrême urgence
19. Fractures des OPN
Déformation nasale: ensellure, déviation
douleur, mobilité
Épistaxis, Obstruction nasale
Chercher un hématome de la cloison
20. Cliché des OPN de profil
Déplacement antéropostérieur
Incidence de Gosserez
Déplacement latéral
Incidence De Blondeau
22. Fractures du CNEMFO
Épistaxis
Obstruction nasale
Déformation nasale
› Large et aplatie
› Enfoncée sous la glabelle
(angle frontonasal creusé)
› Angle nasolabial plus
ouvert
Anosmie :
23. Fractures du CNEMFO
Élargissement inter orbitaire:
Télécanthus
Dystopie canthale
médialeDiplopie (transitoire)
Lésion des M Oculomoteurs
médiaux ou inf
Enophtalmie
Effondrement des parois Int et px
du plancher orbitaire
Exophtalmie progressive:
Hématome intraorbitaire expansif
Cécité post traumatique
24. Fractures du CNEMFO
Brèche Ostéoméningée
› Rhinorrhée cérébrospinale (Fx étage ant base du
crâne)
Signe du halo
50 à 60 % ferment spontanément en 15 jours
› Méningite post-traumatique
Précoce 12% cas ou tardive (qlq mois ou années)
récidivante à pneumocoque
25. Incidence de Blondeau
TDM+++
IRM
› Bréche ostéoméningée
› Lésion du nerf optique
26. Le Fort I : fr. maxillaire basse
Le Fort II : fr. maxillaire intermédiaire
Le Fort III : disjonction craniofaciale
DIM : F. Sagittale
Clinique
Mobilité du massif facial
Trouble de l’occlusion dentaire
27.
28. Luxations dentaires
luxation avec égression
› vestibulo, linguo- ou platoversion
luxation avec ingression
luxation totale :
› alvéole déshabitée
29. Fractures dentaires
1. Fracture coronaire parcellaire
sans atteinte pulpaire
2. fracture coronaire parcellaire
avec atteinte pulpaire
4
30. Les séquelles sont les lésions organiques et lesLes séquelles sont les lésions organiques et les
troubles fonctionnels qui persistent après unetroubles fonctionnels qui persistent après une
maladie ou un traumatismemaladie ou un traumatisme
On ne parle de séquelles qu’à partir de la date deOn ne parle de séquelles qu’à partir de la date de
consolidation : date où plus aucun traitement n’estconsolidation : date où plus aucun traitement n’est
susceptible de faire évoluer les lésions.susceptible de faire évoluer les lésions.
31. Séquelles fonctionnellesSéquelles fonctionnelles
› Incapacité Partielle Permanente ou incapacité physiologique
› traduite en taux d’incapacité, exprimé en pourcentage
Séquelles esthétiquesSéquelles esthétiques
› Préjudice esthétique : qualitatif
Les souffrances endurées ou quantum doloris :Les souffrances endurées ou quantum doloris :
› Souffrances générées par les lésions, les traitements,
l’immobilisation (blocage bimaxillaire), la rééducation et les
douleurs séquellaires
Le préjudice d’agrément :Le préjudice d’agrément :
› Impossibilité des activités de loisir
32. Quelques étapes de l’expertise nous paraissent particulièrement
importantes dans l’évaluation du dommage labial:
Examen clinique du patientExamen clinique du patient
Discussion de l’imputabilité des séquellesDiscussion de l’imputabilité des séquelles
Détermination de la date de consolidationDétermination de la date de consolidation
Quantification du dommage esthétique ;Quantification du dommage esthétique ;
Évaluation d’un taux de déficit physiologique (incapacitéÉvaluation d’un taux de déficit physiologique (incapacité
permanente partielle ou IPP) ;permanente partielle ou IPP) ;
Mise en évidence de retentissements spécifiques, notammentMise en évidence de retentissements spécifiques, notamment
d’agrément ou professionnel.d’agrément ou professionnel.
33. Il constitue une phase capitale du bilanIl constitue une phase capitale du bilan
L’examen doit être méthodique, étudiantL’examen doit être méthodique, étudiant
tout le visagetout le visage
34. État antérieur du blessé :État antérieur du blessé :
› antécédent de traumatismeantécédent de traumatisme
› déformation préexistante: fr. nasale, zygomatiquedéformation préexistante: fr. nasale, zygomatique
Circonstances du dommage subi, date, lieu,Circonstances du dommage subi, date, lieu,
traitement suivitraitement suivi
Doléances du blessé:Doléances du blessé:
› douleur, trouble de la sensibilitédouleur, trouble de la sensibilité
› difficultés de la masticationdifficultés de la mastication
› gène respiratoiregène respiratoire
› troubles visuels…troubles visuels…
35. Examen facial ou exo buccal :
Inspection et palpation
* morphologie faciale
* aspect des téguments : cicatrices
* reliefs osseux
* vision, perméabilité nasale
* mobilité mandibulaire
* mimique faciale,
* sensibilité faciale : les territoires du V
Examen Endobuccal
* ouverture buccale : normale à 35 mm
constriction des mâchoires?
* état dentaire, vitalité, articulé dentaire
* état des muqueuses
* mobilité linguale et vélaire
36. Panoramique
Incidence de face basse
Incidence de Blondeau
TDM
Révèlent
consolidation du foyer de fracture
Normale
vicieuse
retard de consolidation; pseudarthrose
complications : ostéite
matériel d’ostéosynthèse
37. Étude des documents relatifs au dommage subi parÉtude des documents relatifs au dommage subi par
le blessé:le blessé:
› CMI, certificat de consolidation, dossier médical, radiographies
Interrogatoire :Interrogatoire :
› définir l’état antérieur en soulignant d’éventuels antécédents
traumatiques (plaies, fractures...), malformatifs (fente labiale...),
chirurgicaux, orthodontiques...
Examen cliniqueExamen clinique
Examens complémentairesExamens complémentaires
› radiologiques
38. Il ne paraît donc guère envisageable deIl ne paraît donc guère envisageable de
considérer comme consolidée une lésion facialeconsidérer comme consolidée une lésion faciale
notable avant au moins une année d’évolutionnotable avant au moins une année d’évolution
et, en cas de reprise chirurgicale, au moins un anet, en cas de reprise chirurgicale, au moins un an
après le dernier acte opératoireaprès le dernier acte opératoire
39. On ne fixe pas de date de consolidation chezOn ne fixe pas de date de consolidation chez
l’enfant en raison de l’aggravation ou l’améliorationl’enfant en raison de l’aggravation ou l’amélioration
au cours de la croissanceau cours de la croissance
Dans ce cas: faire des conclusions prévisionnelles quiDans ce cas: faire des conclusions prévisionnelles qui
permettent d’allouer des indemnisationspermettent d’allouer des indemnisations
provisionnellesprovisionnelles
40. Enfin, il faut savoir que certaines lésionsEnfin, il faut savoir que certaines lésions
neurologiques n’atteignent leur stabilisationneurologiques n’atteignent leur stabilisation
clinique et électromyographique que 18 moisclinique et électromyographique que 18 mois
à 2 ans après le traumatismeà 2 ans après le traumatisme
et qu’il faudra savoir attendre la fin de ce délaiet qu’il faudra savoir attendre la fin de ce délai
avant de proposer des conclusions définitives.avant de proposer des conclusions définitives.
41.
42. La quantification du taux d’incapacitéLa quantification du taux d’incapacité
permanente partielle (IPP)permanente partielle (IPP)
Elle s’établit en fonction du barème deElle s’établit en fonction du barème de
référence spécifique à la mission.référence spécifique à la mission.
43. Selon le barème d’évaluation médico-légale desSelon le barème d’évaluation médico-légale des
IPP des victimes d’ AVP (JORT n°49 du 19 juin 2007)IPP des victimes d’ AVP (JORT n°49 du 19 juin 2007)
Parfois le barème d’évaluation des tauxParfois le barème d’évaluation des taux
d’incapacité en Droit Commund’incapacité en Droit Commun
mais certaines missions font référence aux barèmesmais certaines missions font référence aux barèmes
› des accidents du travail,des accidents du travail,
› à celui des pensions militairesà celui des pensions militaires
› ou encore à des barèmes individuels propres àou encore à des barèmes individuels propres à
chaque contrat d’assurancechaque contrat d’assurance
44. Taux d’IPP < 100%Taux d’IPP < 100%
Traumatologie faciale:Traumatologie faciale:
› rare d’atteindre des taux d’incapacité trèsrare d’atteindre des taux d’incapacité très
élevésélevés
› Associations lésionnelles et séquelles:Associations lésionnelles et séquelles:
Pas d’addition des taux (sinon>100%)Pas d’addition des taux (sinon>100%)
Règle de Balthazar: Retenir la plus importanteRègle de Balthazar: Retenir la plus importante
des incapacitésdes incapacités
45. LA VISIONLA VISION
LA RESPIRATIONLA RESPIRATION
LA MASTICATIONLA MASTICATION
AUTRES: L’OLFACTION, L’ÉLOCUTION,AUTRES: L’OLFACTION, L’ÉLOCUTION,
LA SALIVATION, NEUROLOGIQUES…LA SALIVATION, NEUROLOGIQUES…
46. Cécité Complète : taux de 85%Cécité Complète : taux de 85%
Perte de la vision d’un œil : 25%Perte de la vision d’un œil : 25%
(éclatement, section du nerf optique)(éclatement, section du nerf optique)
Ectropion: 5 à 10%Ectropion: 5 à 10%
47. Paralysie oculomotrice et trouble de la visionParalysie oculomotrice et trouble de la vision
binoculaire (diplopie) confirmée par un testbinoculaire (diplopie) confirmée par un test
de LANCASTERde LANCASTER
› en position haute : IPP de 3 à 10%en position haute : IPP de 3 à 10%
› en position basse : 10 à 20 %en position basse : 10 à 20 %
› en position latérale: 10 à 15%en position latérale: 10 à 15%
48. Trouble de l’occlusion dentaireTrouble de l’occlusion dentaire
› déformation de l’arcade dentaire:
› cal vicieux
› pertes dentaires :
diminution du coefficient de
mastication
Perte de substance osseusePerte de substance osseuse
Limitation de l’ouverture buccaleLimitation de l’ouverture buccale
› ankylose temporo-mandibulaire
› fibrose muscles masticateurs, brides
cutanées, muqueuses…
49. Fractures maxillo-mandibulaires compliquéesFractures maxillo-mandibulaires compliquées
› Cals vicieux avec retentissement sur l’articuléCals vicieux avec retentissement sur l’articulé
dentairedentaire
Selon l’importance en étendue: 5 à 15%Selon l’importance en étendue: 5 à 15%
Troubles majeurs avec impossibilité de prothèse: 15 àTroubles majeurs avec impossibilité de prothèse: 15 à
30%30%
50. déformation de l’arcade dentaire:
•Béance inter dentaire
•Décalage (Horiz, Vertic)
•latéro déviation…
51. Fractures maxillo-mandibulaires compliquéesFractures maxillo-mandibulaires compliquées
› PseudarthrosePseudarthrose 10 à 30%10 à 30%
52. Séquelles dentairesSéquelles dentaires
› Perte ou avulsion dentaire:Perte ou avulsion dentaire:
le dommage dentaire est variable selon:le dommage dentaire est variable selon:
Le nombre et la nature des dentsLe nombre et la nature des dents
La possibilité de les remplacer par des prothèsesLa possibilité de les remplacer par des prothèses
mobiles ou fixesmobiles ou fixes
Qualité de la prothèse et l’adaptation du patient à cetteQualité de la prothèse et l’adaptation du patient à cette
prothèseprothèse
53. Séquelles dentairesSéquelles dentaires
› La perte de chaque dent est évaluée par un taux d’IPP de :La perte de chaque dent est évaluée par un taux d’IPP de :
1 %1 % pour chaque incisivepour chaque incisive
1,25 %1,25 % pour chaque prémolairepour chaque prémolaire
1,5 %1,5 % pour chaque canine ou molairepour chaque canine ou molaire
Le taux maximum pour une édentation totale ne peut excéderLe taux maximum pour une édentation totale ne peut excéder 30 %30 %
54. Prothèse amovible prothèse implantoportéeprothèse implantoportée
En cas d’appareillageEn cas d’appareillage
prothétique, les tauxprothétique, les taux
sont réduits :sont réduits :
•de moitié, s’il s’agit dede moitié, s’il s’agit de
prothèse mobileprothèse mobile
•de 2/3, s’il s’agit dede 2/3, s’il s’agit de
prothèse fixeprothèse fixe
55. Perte de substance osseusePerte de substance osseuse
› Selon l’importance :Selon l’importance : 5 à 20%5 à 20%
› PDS alvéolaire ne permettant pas la prothèse :PDS alvéolaire ne permettant pas la prothèse : 15 à 20 %15 à 20 %
› Troubles majeurs avec impossibilité de prothèse:Troubles majeurs avec impossibilité de prothèse: 40%40%
56. Limitation de l’ouverture buccale (OB):Limitation de l’ouverture buccale (OB):
› OB entre 25 et 30 mm:OB entre 25 et 30 mm: 5 à 10%5 à 10%
› OB entre 10 et 25mm:OB entre 10 et 25mm: 10 à 25%10 à 25%
› OB entre 0 et 10 mm:OB entre 0 et 10 mm: 25 à 35%25 à 35%
57. chez l’adulte:
› Constriction des mâchoires isolée
chez l’enfant:
› Constriction +
› Troubles de la croissance mandibulaire
Ankylose unilatérale:Ankylose unilatérale:
Coup de vent latéralCoup de vent latéral
Ankylose bilatérale: micro mandibulieAnkylose bilatérale: micro mandibulie
« profil d’oiseau »« profil d’oiseau »
58. TDM du massif facial avec coupes coronale
(A), axiale (B), et reconstruction 3D (C)
montrant une ankylose temporo-
mandibulaire bilatérale
59. Constriction extra-Constriction extra-
articulaire des mâchoiresarticulaire des mâchoires
› Taux attribués à la limitationTaux attribués à la limitation
de l’OBde l’OB
60. Séquelles articulairesSéquelles articulaires
› Dysfonctionnement résiduel post-traumatique desDysfonctionnement résiduel post-traumatique des
ATM:ATM: 2 à 15%2 à 15%
› Luxation chronique:Luxation chronique: 5 à 10%5 à 10%
› Ankylose temporo-mandibulaire:Ankylose temporo-mandibulaire:
voir limitation de l’OBvoir limitation de l’OB
61. Les troubles de la respiration nasaleLes troubles de la respiration nasale
› Obstruction nasale unilatérale:Obstruction nasale unilatérale: 1à 3 %1à 3 %
› Obstruction nasale bilatérale:Obstruction nasale bilatérale: 2à 5 %2à 5 %
› Obstruction nasale avec retentissementObstruction nasale avec retentissement
tympanique ou sinusien :tympanique ou sinusien : 6 à 10%6 à 10%
62. Atteinte inflammatoire chroniqueAtteinte inflammatoire chronique
› Rhinite chronique post traumatique:Rhinite chronique post traumatique: 4 à 6%4 à 6%
› Sinusite maxillaire unilatérale:Sinusite maxillaire unilatérale: 5%5%
› Sinusite maxillaire bilatérale:Sinusite maxillaire bilatérale: 8%8%
› Sinusite fronto-éthmoidale ou sphénoidale unilatérale:Sinusite fronto-éthmoidale ou sphénoidale unilatérale:15%15%
› Sinusite fronto-éthmoidale ou sphénoidale bilatérale:Sinusite fronto-éthmoidale ou sphénoidale bilatérale: 25%25%
63. Rhinorrhée cérébro-spinaleRhinorrhée cérébro-spinale
(RCS)(RCS)
› RCS simple:RCS simple: 20%20%
› RCS compliquée de méningitesRCS compliquée de méningites
à répétition:à répétition: 40%40%
1.1. Sinus frontalSinus frontal
2.2. Lame criblée de l’ethmoïde (80%)Lame criblée de l’ethmoïde (80%)
3.3. Sinus sphénoïdalSinus sphénoïdal
4.4. Trompe d’EustacheTrompe d’Eustache
Brèche ostéo-duraleBrèche ostéo-durale
64. Troubles de la sensibilité facialeTroubles de la sensibilité faciale
› Hypoesthésie, Anesthésie et Paresthésie :Hypoesthésie, Anesthésie et Paresthésie : 1 à 5 %1 à 5 %
Algies facialesAlgies faciales
› Névralgies du trijumeau :Névralgies du trijumeau : 2 à 5 %2 à 5 %
› cicatrice scléreuse génératrice de douleurscicatrice scléreuse génératrice de douleurs
chroniques:chroniques: 2 à 5 %2 à 5 %
65. Troubles de la motricité faciale :Troubles de la motricité faciale :
› Paralysie faciale périphérique :Paralysie faciale périphérique :
P.F. unilatérale partielle:P.F. unilatérale partielle: 2 à 10 %2 à 10 %
P.F. unilatérale complète et totale:P.F. unilatérale complète et totale: 20 %20 %
P.F bilatérale :P.F bilatérale : 40 %40 %
› Hémispasme facial :Hémispasme facial : 10 à 15 % 10 à 15 %
Fonction olfactiveFonction olfactive
› Hyposmie ou Anosmie :Hyposmie ou Anosmie : 8%8%
› Fonction GustativeFonction Gustative
› Agueusie :Agueusie : 5 à 10 %5 à 10 %
› (taux majoré pour certaines professions : sommelier, cuisinier …)(taux majoré pour certaines professions : sommelier, cuisinier …)
66. Fistule bucco-sinuso-nasale:Fistule bucco-sinuso-nasale: 5 à 20 %5 à 20 %
Paralysie unilatérale du voile:Paralysie unilatérale du voile: 10 à 15 %10 à 15 %
Amputation labiale avec troubles phonatoires:Amputation labiale avec troubles phonatoires: 30 à 40 %30 à 40 %
Amputation linguale avec gêne phonatoire :Amputation linguale avec gêne phonatoire : 5 à 30 %5 à 30 %
69. Une des particularités de l’expertise en traumatologieUne des particularités de l’expertise en traumatologie
faciale est constituée par la grande place qu’occupefaciale est constituée par la grande place qu’occupe
les préjudices surajoutés.les préjudices surajoutés.
Cela est du à la quantité de fonctions assurées auCela est du à la quantité de fonctions assurées au
niveau de la face,niveau de la face,
et à l’importance de l’apparence physique dans leet à l’importance de l’apparence physique dans le
cadre professionnel, social, familial et surtoutcadre professionnel, social, familial et surtout
psychologique.psychologique.
71. Il reste un des éléments essentiels deIl reste un des éléments essentiels de
l’expertise en manière de traumatologiel’expertise en manière de traumatologie
faciale,faciale,
la plupart des traumas de la face se soldentla plupart des traumas de la face se soldent
par des cicatrices cutanés ou despar des cicatrices cutanés ou des
déformations osseuses.déformations osseuses.
73. Évalué sur une échelle de 0 à 7 correspondant auxÉvalué sur une échelle de 0 à 7 correspondant aux
adjectifs suivants :adjectifs suivants :
› 0/7 nul0/7 nul
› 1/7 très léger1/7 très léger
› 2/7 léger2/7 léger
› 3/7 modéré3/7 modéré
› 4/7 moyen4/7 moyen
› 5/7 assez important5/7 assez important
› 6/7 important6/7 important
› 7/7 très important7/7 très important
74. Il faudra détailler les caractéristiques de chacuneIl faudra détailler les caractéristiques de chacune
des lésions :des lésions :
› forme : linéaire, punctiforme, ovalaire, complexe ;forme : linéaire, punctiforme, ovalaire, complexe ;
› dimension : largeur, longueur, surface ;dimension : largeur, longueur, surface ;
› coloration par rapport aux zones voisines : normo ,coloration par rapport aux zones voisines : normo ,
hypo ou hyper-pigmentationhypo ou hyper-pigmentation
› aspect surélevé, normal ou déprimé de laaspect surélevé, normal ou déprimé de la
cicatrice ;cicatrice ;
75. Certains experts notent leurs principales observationsCertains experts notent leurs principales observations
sur des schémas standardisés de la facesur des schémas standardisés de la face
et complètent le bilan du patient par deset complètent le bilan du patient par des
photographies des zones cicatricielles.photographies des zones cicatricielles.
76. Cicatrice de la face peu visible : 1/7Cicatrice de la face peu visible : 1/7
Cicatrice de la face visible au premier regardCicatrice de la face visible au premier regard : 2/7: 2/7
Cicatrice de la face déformant la mimiqueCicatrice de la face déformant la mimique,,
disgracieusedisgracieuse: 3/7: 3/7
81. Facteurs inhérents au patient :Facteurs inhérents au patient :
› Age du patient :Age du patient :
chez la personne âgée, le préjudice n’est pas apprécié de la même façonchez la personne âgée, le préjudice n’est pas apprécié de la même façon
que chez une jeune personneque chez une jeune personne
› Sexe du patient :Sexe du patient :
chez la femme le préjudice est apprécié plus sévèrement que chez l’hommechez la femme le préjudice est apprécié plus sévèrement que chez l’homme
› Profession du patientProfession du patient
si la profession du patient comporte des contacts avec la clientèle, ousi la profession du patient comporte des contacts avec la clientèle, ou
dans d’autres professions telles que : présentateur T.V. ou modèle, ledans d’autres professions telles que : présentateur T.V. ou modèle, le
préjudice est toujours plus lourdpréjudice est toujours plus lourd
82. Facteurs médicaux :Facteurs médicaux :
› possibilités de chirurgie réparatrice ou de méthodespossibilités de chirurgie réparatrice ou de méthodes
prothétiques ou cosmétiques.prothétiques ou cosmétiques.
› L’expert doit donc éclairer le juge, sur les possibilitésL’expert doit donc éclairer le juge, sur les possibilités
d’amélioration du préjudice par la chirurgie plastique.d’amélioration du préjudice par la chirurgie plastique.
Facteurs tempsFacteurs temps
› Il faut savoir qu’une cicatrice acceptable au bout de 1
mois, peut devenir très disgracieuse au bout de 6 mois.
83. En traumatologie faciale, vu l’extrême richesse deEn traumatologie faciale, vu l’extrême richesse de
l’innervation faciale, les phénomènes douloureux sont trèsl’innervation faciale, les phénomènes douloureux sont très
fréquents.fréquents.
certains procédés thérapeutiques, tels que le blocagecertains procédés thérapeutiques, tels que le blocage
bimaxillaire sont difficile à supporter, d’autant plus que labimaxillaire sont difficile à supporter, d’autant plus que la
durée du traitement est d’au moins 1 mois.durée du traitement est d’au moins 1 mois.
Ils imposent par ailleurs une modification du régimeIls imposent par ailleurs une modification du régime
alimentaire (alimentation liquide).alimentaire (alimentation liquide).
84. L’expert devra évaluer le quantum doloris, comme pourL’expert devra évaluer le quantum doloris, comme pour
le préjudice esthétique, sur la même échelle à 7 degrés.le préjudice esthétique, sur la même échelle à 7 degrés.
Contusion bénigne: 0,5/7Contusion bénigne: 0,5/7
Plaie suturée, lésion dentaire avec prothèse: 1/7Plaie suturée, lésion dentaire avec prothèse: 1/7
Fracture mandibulaire avec blocage: 3/7Fracture mandibulaire avec blocage: 3/7
Traumatisme craniofacial grave avec réanimation >1Traumatisme craniofacial grave avec réanimation >1
mois rééducation 4-6 mois:5/7mois rééducation 4-6 mois:5/7
85. L’impossibilité définitive d’exercer une activité spécifique deL’impossibilité définitive d’exercer une activité spécifique de
loisir en raison des séquelles liées aux suites d’un accidentloisir en raison des séquelles liées aux suites d’un accident
Rare en traumatologie faciale, mais cela pourrait être le cas:Rare en traumatologie faciale, mais cela pourrait être le cas:
› d’un chasseur présentant une diplopie résiduelle, secondaire à uned’un chasseur présentant une diplopie résiduelle, secondaire à une
fracture orbitairefracture orbitaire
› ou le cas d’un œnologue présentant une anosmie ou une agueusie.ou le cas d’un œnologue présentant une anosmie ou une agueusie.
86. CONCLUSION
Le dommage facial reste délicat à évaluerLe dommage facial reste délicat à évaluer
le dommage esthétique mérite une attention toutele dommage esthétique mérite une attention toute
particulière car sa quantification reste délicate enparticulière car sa quantification reste délicate en
l’absence de critères analytiques admis par tousl’absence de critères analytiques admis par tous
L’évaluation du déficit physiologique devraL’évaluation du déficit physiologique devra
s’établir en fonction du barème de références’établir en fonction du barème de référence
l’expert n’omettra pas de décrire l’éventuell’expert n’omettra pas de décrire l’éventuel
retentissement des séquelles sur les activitésretentissement des séquelles sur les activités
professionnelles et de loisir du patient.professionnelles et de loisir du patient.
87. Évaluation du dommage labial, A. Rolland / Annales de
Chirurgie Plastique Esthétique 47 (2002) 615–622
Rougé-Maillart, M. Penneau C. Bref mode d’emploi de
l’expertise à l’usage de l’expert stomatologiste et
chirurgien maxillo-facial
L’ Expertise En Chirurgie Maxillo-faciale, Devauchelle
Rev. Stomatol.Chir. Maxillofac. 2003, 104, n° 2,3 et 4