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GAZETTELA
Reportage dans le quartier
du rond-point du Meir
partons à la découverte du
quartier du rond-point du Meir
à Anderlecht.
Nous arrivons dans un beau
quartier calme et sympathique
où s'alignent de grosses
maisons bourgeoises.
Nous avons tous l'habitude de
passer régulièrement dans ce
quartier, mais nous n'avions
jamais regardé ces maisons
comme aujourd'hui. § p.3
L’Art Déco, c’est un mouvement
artistique qui est né dans les
années 1910.
Le nom Art Déco vient de
l’exposition internationale des
arts décoratifs et industriels
modernes qui a eu lieu à Paris
en 1925.
Les caractéristiques de l’Art
Déco, ce sont des formes
épurées qui deviennent
géométriques.
Sans chef, ce style a été
critiqué dès ses premières
années pour sa superficialité.
L’Art Déco était utilisé par des
gens riches, mais par la suite
il se propagea dans l’ensemble
du corps social.
I Filipe
ART DECO
Reportage
Interview
Balade
p.1à8 p.6 p.7 p.8
QUARTIER LIBRE PORTRAIT CINEMA FAITS DIVERS
Q U A R T I E R L I B R E
Un exemple
d’Art Déco dans
le monde:
la flèche du
Chrysler
Building
à New York
M A G A Z I N E D ’ I N F O R M A T I O N D E L A P O R T E B L E U E - A V R I L 2 0 1 3
Il y a des quartiers qui
sont calmes où il demeure
une certaine sérénité.
Des quartiers que l'on aime,
qu'on aime pas, des quartiers
qu'on appréhende et ceux où
on se sent comme en famille.
Il y a des quartiers qu'on ne
supporte pas et ceux qui
sont agités, bruyants, sales
et ceux qui sont beaux et
bien entretenus, ceux où il
n'y a pas de plus pauvres ou
de plus riches que soi, ceux
dont on rêve et tous ceux
qu'on aimerait garder intacts.
Et puis, il y a le quartier
que nous avons été visiter.
Ce jour-là, il faisait froid.
Bien emmintouflés, envahis
par le bruit des travaux, nous
Benoît Coppée
un écrivain
hors pair
femme, femme, femme
Richard dans
tous ses états
GAZETTELA
Q U A R T I E R L I B R Ep.2
C
’est comme dans tous les
quartiers du Centre de
Bruxelles, précise l’un
d’eux avec un fort accent
bruxellois.
Lors de notre balade, nous avons croisé deux promeneurs et nous ne pouvions pas mieux
tomber. Tous deux habitent depuis très longtemps dans le quartier. Ils ont accepté de
répondre à nos questions tout en souhaitant garder l’anonymat. Car ils ont beaucoup de
choses à dire (et à regretter) à propos de leur quartier. Selon eux, celui-ci a beaucoup changé.
Avant, on comparait la rue Wayez
à la rue Neuve. Maintenant, tous
les commerces tels que C… ou Y…
R… sont partis. C’est comme à la
rue du Brabant. Il n’y a plus que
des magasins de chaussures.
Je crois qu’il y en une vingtaine à
la rue Wayez, tous avec le même
patron.
• A la question de savoir s’il
existe des aspects positifs dans
leur quartier, l’atmosphère se
détend. Les deux hommes se
regardent, complices. Mais très
vite, le sentiment d’insécurité
refait surface :
- Oui, il y a des voisins qui sont
sympas. Mais comme le quartier
change, il y a beaucoup de gens
qui partent. D’ailleurs, il y a
beaucoup de maisons à vendre…
Avant, j’habitais là bas près de la
rue d’Aumale et là, c’est encore
pire qu’ici, on n’oserait même
plus aller jusque là…
• Nous voulons savoir s’il y a
parfois des fêtes de quartier, de
l’animation. Parce qu’il y a
quand même le foot dans le
Parc Astrid, dit l’un d’entre nous.
- Il n’y a pas vraiment
d’animation, précise le vieil
homme. Les animations, c’est
plutôt sur la place de la Vaillance
même ou dans le parc Astrid,
quand il y a la journée sans
voiture.
• Amusé, l’autre poursuit :
- Le foot, ça ne crée pas de
problèmes dans le quartier
sauf que les gens ne sont pas
contents de perdre leur place de
parking mais bon, on ne peut pas
râler tout le temps… Et puis moi,
je suis supporter d’Anderlecht !
• L’homme à l’accent bruxellois
secoue la tête :
- Les matches, ça fait quand
même beaucoup de nuisance et
de vandalisme. A 4 heures du
matin, y en a qui sont plus très
frais… Ceux qui habitent tout
près du stade sont réticents. Des
pétitions circulent, on a voulu
ajouter 5000 places au stade.
• Lorsque nous leur demandons
s’ils sortent volontiers de chez
eux pour se promener dans le
bel espace vert qu’est le parc
Astrid, le vieil homme nous laisse
à peine terminer notre phrase :
- Moi, ça ne me dérange pas du
tout ! clame-t-il avec assurance.
- Avec ses chiens, ça ne peut
mal! précise l’autre en riant.
- Avec ou sans mes chiens, je
sors sans problème, je n’ai
jamais hésité ! précise-t-il.
- Moi non plus, ça ne me
dérange pas de sortir, j’ai plus
peur pour ma fille qui a 16 ans…
• Manifestement, la peur n’a pas
réussi à paralyser les deux
hommes. L’homme à l’accent
bruxellois continue à se
promener tous les jours, y
compris le soir et la nuit.
- Avec ses chiens, y a pas de
souci, personne ne va jamais
l’approcher ! précise l’autre
promeneur, avec un grand
sourire. C’est un berger malinois,
comme ceux de la police.
• Cet homme, lui aussi profite
des espaces verts, mais
seulement en journée. Il y fait
du jogging et du vélo. Il
reconnaît que la proximité du
parc est un atout. Quand nous
voulons savoir ce qu’ils
considèrent exactement comme
leur quartier, nous comprenons
qu’aucun d’entre eux ne
s’aventure très loin. Le périmètre
du quartier reste étroit, il
comprend quelques rues.
- Moi, ce que je considère
comme mon quartier ? C’est la
rue Wayez jusqu’au stade
d’Anderlecht, ça c’est mon
quartier !
• Et pour finir, nous voulons
savoir ce qu’ils préfèrent dans
leur quartier.
- Le stade ! s’exclame notre
supporter d’Anderlecht.
- Pour moi, dit l’autre, c’est les
voisins qu’on connaît depuis
longtemps. Je suis le plus vieux
du quartier. Si quelqu’un a
besoin d’aide, je l’aide. Quand
les gens partent en vacances, j’ai
les clefs. Je prends le courrier, je
regarde si tout va bien.
• Nous partons, soulagés d’avoir
senti l’enthousiasme de ce vieux
monsieur. Plus loin, alléchés par
une vitrine appétissante, nous
entrons dans le commerce de
Rosa situé en face du métro
Saint-Guidon. Rosa n’habite
pas à Anderlecht, elle y tient
ce magasin depuis 20 ans. Si
autrefois elle vivait à Anderlecht,
elle a quitté le quartier voilà
7 ans.
- Le quartier est agité, dit-elle.
Les commerçants de la rue Saint-
Guidon ferment leurs portes à 17
heures parce qu’ils paniquent.
Interviewdanslequartier
delaPlacedelaVaillanceàAnderlecht
Moi personnellement, je n’ai
jamais eu de soucis mais des
fois, tu vois de ces bandes, ils
essayent… Je n’aime plus ce
quartier.
• Pour Rosa, tout a changé.
- Faut retourner 20 ans en
arrière, c’était bien plus calme,
pas comme aujourd’hui, ça n’a
plus rien à voir. Même les écoles
sont différentes. Les gens sont
différents. Les commerçants sont
beaucoup plus nombreux, mis les
uns à côté des autres.
• Rosa ne parvient pas à dire ce
qu’elle aime encore dans ce
quartier. C’est alors que nous
lui disons avoir rencontré deux
promeneurs qui soulignent
l’entraide entre voisins. Rosa
s’agite :
- Convivial ? Hou lala, ça vous dit
à peine bonjour, ça ne vous
regarde même pas…
• A la question de savoir s’il existe
une certaine solidarité entre les
commerçants, Rosa dit que ceux-ci
changent trop souvent.
- Avant, je connaissais Francis
de la boulangerie. Aujourd’hui, il
y a juste la femme de la crèmerie,
qui est là depuis longtemps. Elle,
Anne de la boucherie et moi on
est des… intruses. Les autres, je
ne connais plus rien. Le quartier,
c’est un peu heu…
Si c’était à refaire, Rosa ne
s’installerait plus dans ce
quartier. Toute souriante, elle
nous dit au revoir et accepte
que nous la prenions en photo.
- Si dans la journée, ça va
relativement bien, le soir ou la
nuit, c’est autre chose, c’est
agité. Et c’est de pire en pire. Il y
a beaucoup de vandalisme, des
gens qui se font agresser. Après
une certaine heure, on ne voit
plus personne dans la rue, on ne
se balade plus la nuit…
• L’autre promeneur, un homme
plus jeune, renchérit en souriant:
- Moi, j’habite près du Parc
Astrid et là, il y a tout. Si vous
avez besoin de quelque chose,
vous allez dans le parc !
Lorsque nous leur demandons
s’ils aiment néanmoins leur
quartier, tous deux acquiescent.
- Oui oui, dit le dernier en riant,
ça fait 25 ans que je vis ici, alors
oui bien sûr, j’aime mon
quartier… Peut-être qu’avec la
pension, quand je ne devrai plus
travailler, j’irai vivre plus loin
qu’Anderlecht parce que j’en ai
un peu marre de cet endroit.
• L’homme à l’accent bruxellois
précise qu’il est né dans ce
quartier, qu’il y vit depuis 45
ans. Pour lui, le quartier est
aussi beaucoup moins tranquille
qu’avant, il y a beaucoup plus
d’insécurité. Lorsque nous lui
demandons si d’autres choses
ont changé en dehors de
l’insécurité, l’autre homme
éclate de rire :
- Euh oui, le bourgmestre ! Mais
on ne va pas parler politique
sinon on en a pour deux heures…
Oui, les choses ont changé.
Merci Rosa. Merci à notre
supporter d’Anderlecht et merci
à notre vieux monsieur qui veille
très gentiment sur le quartier.
I Morgan, Soumaya, Filipe, Lidia,
Cristian,Anissa,Dorian,etKristian
Dessin de Morgan
Dessin de Morgan
GAZETTELA
Q U A R T I E R L I B R E p.3
Dessin de Morgan
Le marché
d’Anderlecht
D’où vient- il ?
Son origine remonte avant la création
de la Belgique. Au XIX s, les habitants
de la commune avaient l’habitude
d’aller à la Grand Place pour y vendre
leurs biens. Vu la distance qu’ils
devaient à chaque fois parcourir, ils
demandèrent l’aval de Guillaume
d’Orange pour organiser un marché
annuel sur le territoire d’Anderlecht.
Quand ? Où ?
Le marché est né en 1825, et se
déroule le mardi qui suit le dimanche
après la date de la mort de Saint-
Guidon. Il se déroule bien évidement à
Anderlecht vers l’église de Saint-
Guidon. Il
commence
tôt le matin
à 9h et dure
jusqu’au
soir. On y
trouve pas
moins de
600 emplacements qui envahissent le
centre de la commune, et s’étendent
sur 4,5km.
Comment la journée se déroule ?
Les deux activités principales sont les
concours et
la kermesse
qui se
déroule un
peu partout
dans le
marché.
Il ya des
concours de chevaux, volailles, chiens,
et aussi un concours d’horticulture
qui commence lundi à 10 h et finit
seulement le mardi soir. On y vend des
fleurs et des plantes durant ces deux
jours.
Le marché annuel est devenu
l’événement festif d’Anderlecht.
I Lola
C’est le jour du marché annuel
d’Anderlecht, ensemble on a vu des
chevaux, des vendeurs de parfums et
de vêtements, et une petite voiture.
Forget your scooter !
Monsieur, madame
grâce à la petite
voiture on est
protégé de la pluie,
de la neige, et du
froid. Avec cette
petite voiture, on
risque moins de
tomber.
Mais un motard intervient : “La moto
c’est moins cher, on prend l’air et on
roule plus vite et en plus dans la petite
voiture on risque de vomir !”
I Lidia
La rue est couverte de sable et de foin.
Un cheval
robuste et
musclé,
accompagné
de son
maître,
défilait
devant le
public.
Une odeur désagréable envahissait
toute la rue.
I Soumaya
Quartier en fête
(suite)
§ A notre grand étonnement,
on découvre des façades Art
Déco (à ne pas confondre avec
Art Nouveau).
Au fil de notre balade, nous
repérons l'Art Déco avec ses
formes géométriques
un magnifique pélican,
des hiboux et aussi un escalier
coulant
Dessin de Kristian.
On découvre même une maison
qui date d'avant la première
geurre mondiale. Sa façade est
recouverte de briques
vernissées jaunâtres qui ont
traversé le temps de manière
remarquable.
et ses petites particularités
qui nous ont enchantés:
les volutes, un bas-relief
représentant une femme
portant le feu,
un visage grimaçant,
et pour finir une petite boîte
mystérieuse. Cette boîte, vous
ne devinerez jamais à quoi elle
servait... Elle servait jadis à y
déposer le lait!
Reportage dans le quartier
du rond-point du Meir
Voilà donc un quartier méconnu,
mais riche en surprises. Durant
cette balade, les rencontres
furent elles aussi étonnantes.
I Morgan, Filipe, Kristian
GAZETTELA
Q U A R T I E R L I B R Ep.4
PATRICKen balade
GAZETTELA
Q U A R T I E R L I B R E p.5
I Photos : Morgan, Soumaya, Filipe, Cristian et Lidia • Script et montage : Anissa, Dorian, Kristian et Lidia
GAZETTELA
P O R T R A I Tp.6
Extrait du texte de
Benoît Coppée:
«Les blessures inutiles»
Parce que les limites réveillent
toujours quelque chose - mais
quoi ? - : une
porte. Il y a tou-
jours une porte,
oui. Il y a tou-
jours une porte,
redit Lionel,
l’homme aux
trois colères
dans chacun de
ses poings.
Mais cette porte
est toujours une
porte fermée.
Là, dans la prison, il n’y a pas de
poignée. Juste
des rivets. Un
tout petit hu-
blot. Cette porte
est une sen-
tence.
Cette porte,
mille personnes
en détiennent la
clé. Peut-être
dix mille. Peut-
être cent mille
personnes. Des millions de mains
possèdent la clé
de cette porte,
mais face à elle,
du côté où il n’y
a pas de ser-
rure, on est tel-
lement seul.
B comme Bruxelles
Né à Etterbeek le 22 avril 1964, il fait ses études à l'école Saint-Julien d'Auderghem et ses
humanités au collège Saint-Hubert de Watermael-Boitsfort.
De 1982 à 1995, il travaille comme infirmier. Durant ses études d'infirmier, il rencontra sa femme:
«Je suis rentré dans l'auditoire, il n'y avait que des filles et là parmi tous ces regards, j’ai eu un
coup de foudre qui dure toujours».
Il vit toujours à Bruxelles et donc il nous semble qu'il n'aime pas beaucoup voyager !
E comme écriture
Très jeune, il se met à écrire, une facon pour lui de sortir ses émotions. «Au début, j'écrivais dans
un cahier et je gardais tout pour moi». Pour écrire ses chansons et ses textes, il essaie de sortir ses
émotions, ses sentiments. Cela le soulage. «Quand il y a trop d'émotions à l'intérieur de moi, ça
m'encombre».
Dans tous ses textes, chacun des personnages est une partie de lui. Il est un peu tous ses personnages.
Ncomme Nikita
Il aborde toutes les formes d'écriture : récit, conte, comptine, chanson, pièce de théatre, roman,
poésie , scénario.
Nikita, une série d'albums pour tout le monde autour duquel chacun peut réfléchir.
Son livre «Secrets à dire» est traduit en 12 langues et dépasse le million d'exemplaires.
Ocomme oser
En 1996, Benoît décide de vivre de sa plume.
Le désir de devenir écrivain était intense. Comme pour lui parler était difficile, alors il écrivait.
A 17, 18 ans, il ose partager ses textes, ses chansons. Son audace a porté ses fruits.
I comme invité
A trois reprises, Benoît a été notre invité.
Il a eu la gentillesse et l'ouverture d'esprit de répondre à nos questions parfois personnelles.
Nous avons en effet lu des textes de Benoît Coppée à partir desquels nous lui avons posé des
questions. La chanson «Mais qu'est-ce que t'étais belle» nous a fait penser qu'il parlait de sa maman.
«Non, ma maman n'est pas décédée, elle vit avec mon papa dans les Ardennes. Elle a 75 ans.
Elle était belle quand elle était jeune; j'étais très amoureux d'elle quand j'avais 4 - 5 ans».
A partir de sa nouvelle «Les Stabilo's de Luz», Benoît Coppée nous dit :
«J'aime beaucoup la solitude, être seul. Petit, j'avais l'impression de ne pas avoir beaucoup de contacts
avec mes parents». Pour lui, la solitude est nécessaire à la créativité, c'est aussi un refuge, une protection.
T comme tendresse
Il y a beaucoup de tendresse dans les écrits de Benoît Coppée.
«Une des plus fortes images que j'ai, c'est celle de ma femme tenant dans ses bras notre
4ème
enfant. La tendresse, c'est créer un climat qui protège, qui entoure, j'en ai besoin».
I Cristian, Khalid
Portrait
chinois
Si Benoît Coppée était...
• un animal, il serait un lion
• un parfum, une odeur sucrée de
vanille
• un vêtement, un chapeau de zorro
• un tissu, lin souple et léger
• un bijou, un collier d'or beau et
jeune
• un chanteur, Michaël Jackson c'est
aussi un artiste
• un aliment, un gâteau aux fraises
avec de la mousse c'est bon c'est
frais
• une couleur, bleu c'est une couleur
de garçon
• un lieu, Paris pour l'animation
• un moyen de transport, train on
peut aller où on veut
I Lidia
Benoît Coppée
un écrivain
hors pair
Après une interview réalisée
par Mamadou, Erhan, Lidia,
Soumaya, Luis et Cristian,
voici un “acrostiche”
concernant l’écrivain
Dessin de Lidia
Dessin de Cristian
Dessin de Luis
Dessin de Luis
GAZETTELA
C I N E M A p.7
L’éducation
“la source des femmes”
L’éducation, c’est la nouveauté
des idées, la liberté, l’appren-
tissage, l’instruction et l’ou-
verture d’esprit.
Cette petite fille voulait aller à
l’école, pour apprendre plein
de nouveaux mots, pour avoir
plein d’idées, pour pouvoir vivre,
imaginer des histoires, les écrire,
ne plus rester enfermée dans sa
pauvre vie.
Elle voulait être libre, pouvoir ap-
prendre en liberté et pouvoir
s’instruire en liberté.
La liberté d’apprendre, la li-
berté d’aller où elle veut, que
personne ne l’empêche de faire
ce qu’elle désire, partir à l’aven-
ture et voyager où elle veut.
La liberté, c’est pouvoir expri-
mer ses idées, s’habiller comme
on a envie, vivre comme on a
envie.
Et cette petite fille, elle, voulait
cette liberté.
I Nouhaila
Les caractéristiques de
Schéhérazade
Elle est intelligente, belle, ver-
tueuse, instruite (elle a étudié la
médecine, la philosophie, la
poésie) et elle lit beaucoup.
Elle est courageuse, elle a de
l’empathie par rapport à son
peuple. Elle est révoltée contre
l’injustice, le sultan et l’autori-
tarisme incarné par ce dernier.
Mais elle est respectueuse des
règles en général et de la tradi-
tion. Elle a un idéal de la justice
et de ce qui est juste.
I Cristian
Conte oriental, à l'image des Contes des Mille et Une nuits,
mais ancré dans la réalité, la Source des
Femmes, puise son inspiration de deux
sources: un fait divers lu dans un
journal turc et la pièce d'Aristophane,
Lysistrata.
Leila, tout comme Schéhérazade, se
distingue des autres femmes par son
éducation. Elle fait preuve du même
héroïsme que la fille du Vizir. Leur
sacrifice vise le bien public à travers la
protection des femmes: Schéréhazade
veut protéger les mères et les filles de
la barbarie du Sultan et Leila veut
protéger les femmes du sort inique que
les hommes leur réservent.
Leila apparaît comme le double de Lysistrata. Elles s'occu-
pent toutes les deux des affaires de la
cité. La détermination et le courage de
leila évoquent ceux de Lysistrata.
Le film s'attarde sur la dureté des
tâches quotidiennes auxquelles sont as-
treintes les femmes (tissage des tapis,
transport de l'eau...) d'un petit village
enclavé dans le monde moderne. Leila
propose aux femmes de faire la grève
de l'amour tant que les hommes n'ap-
porteront pas l'eau au village. Si les
femmes se décident de se refuser à leur
mari c'est que l'amour est tari et que ce
tarissement- comme celui des champs-
menace la vie elle-même.
Petit conte inspiré par le film “La Source des Femmes”
C’est l’histoire d’une petite fille
qui avant sa naissance était
déjà mariée. Mon histoire se
passe en Inde. Un des pays au
monde où l’on marie les filles
très jeunes sans même leur
demander leur avis.
Rares étaient les filles qui se
mariaient de leur plein gré.
Dans un petit village un couple
eut un enfant, mais cette enfant
a une histoire peu commune
pour nous Européens !
Lorsque cette enfant fut âgée de
trois mois, un homme est venu
demander sa main. Mais quand
je dis trois mois,c'est trois mois
de grossesse…
La coutume aurait voulu qu’elle
soit ainsi dévolue à cet homme.
Les parents souhaitaient
ardemment que leur petite fille
bénéficie d’un avenir fait de
liberté et de bonheur. Mais rien
n’était simple.
Pas simple car l’homme eut des
rapports avec cette petite fille,
dès l’âge de 12 ans. Je me
demande comment c’est possible
lorsqu’on a une vingtaine
d’années de différence. A cet âge,
elle n’a pas pu se révolter, ni en
parler à ses parents.
Bien souvent elle se disait qu’elle
n’avait pas de parents.
En y repensant un peu, on se
demande quels parents
pourraient vendre leur fille.
Cet homme âgé et violent croyait
s’approprier cette belle jeune fille
pour toute sa vie, mais un
évènement fit tout changer.
Un jour qu’elle était en train de
faire à manger avec sa maman
dans la cuisine, elle vit les yeux
humides de celle-ci. Intriguée,
elle lui demanda pourquoi cette
peine.
- Je te sens triste, lui dit sa mère.
Et c’est alors que la jeune fille
répondit :
- Mère, pourquoi m’avoir mariée
avant ma naissance
- Pour assurer ton avenir, ma
chérie.
- Mère, si un homme touche une
jeune fille, que doit faire cette
jeune fille?
- Elle doit en parler à ses parents
pour qu’ils portent plainte
ensemble.
- Mère, c’est ce qui m’arrive...
La mère ne put retenir ses
larmes.
Le soir même, elle en parla à
son mari et le lendemain ils
partirent au poste de police.
Cette affaire finit au tribunal.
Un mois plus tard, la petite
fille passa sur toutes les
chaînes d’information et elle
servit d’exemple aux autres
filles.
La morale de cette histoire est
qu’aucune personne ne peut
vous obliger à faire quelque
chose...
I Khalid
Schéhérazade...Elle est l’énergie qui fait avancer le temps. C’est une femme vertueuse, intelligente,
instruite et belle. Elle a fait des études de médecine à Bagdad auprès de son père qui
estministre.Elleestprochedeluietilsparlentbeaucoupensemble.Sonpèrelametau
courant de toutes les difficultés du peuple. Il est ministre, mais n’a pas beaucoup de
pouvoir,car le sultan décide de tout. Actuellement, son pèreest en difficulté parce qu’il
voit le sultan tuer ses femmes. Ce sultan a été trahi
par sa femme bien aimée et depuis lors, pour se
venger, il se marie et après une nuit d’amour, il
tue sa nouvelle femme. Il raconte ce problème
àsafilleetSchéhérazadeestrévoltéedecette
situation. Shéhérazade se marie avec le
sultan et lui raconte des histoires sans
finpourfuirlamort.
I Nouhaila.
F A I T S D I V E R SQ U A R T I E R L I B R Ep.8
MOI,etmonquartier
J’habite rue Blaes dans le quartier des
Marolles.
Tout près, il y a une piscine près de la
place du Jeu de Balle.
A quelques pas il y a l’école maternelle
Dachsbeek; plus loin en continuant tout
droit, il y a un bowling.
C’est un quartier assez tranquille, je m’y
sens bien. Enfin du moins pour la partie
qui se trouve près de la Chapelle.
Par contre, quand je me rends chez le
coiffeur près de la Porte de Hal, j’ai un
peu peur. Il y a souvent des bandes de
jeunes qui traînent à cette heure-là.
De plus dans ce quartier, je ne
rencontre pas souvent les mêmes
gens car il y a beaucoup de
touristes qui viennent le
visiter et il y a aussi
l’hôpital Saint-Pierre
où se rendent de
nombreuses
personnes.
I Cristian
A Molenbeek, tout le monde se connaît
c’est un quartier ou règne la solidarité.
Où on ne parle plus de voisins mais de
cousins, de frères, en gros d’une grande
famille.
C’est là où tout le monde est au même
niveau, on ne parle jamais d’infériorité !
Mon quartier, c’est une grande famille !
Mon quartier c’est pas un quartier, c’est
un foyer.
I Bouchra
I Maycki
Je suis sortie du centre, je suis allée vers le
rond-point et après vers le parc. Je me suis
promenée et il neigeait.
Puis je suis retournée au centre.
Pendant que je me promenais, j’ai vu un tram et
un bus, je n’ai croisé personne. C’est un
quartier calme. J’ai aimé cette balade.
I Soumaya
Voleur volé
Ce vendredi, Richard un jeune
homme de vingt ans, a commis
un braquage dans une
bijouterie du centre ville. Il a
raflé des diamants et des
montres Rolex.
Une fois rentré chez lui, il a
l’idée de cacher son butin dans
un sac poubelle, sûr que
personne ne le trouvera.
Le lendemain matin, en allant
rendre visite à son cousin, il se
rappelle que la femme de
ménage doit passer ce jour-là.
Pris d’inquiétude, il retourne
chez lui en courant.
Essoufflé, il se précipite à
l’endroit où il avait mis le
précieux sac poubelle…
Et il s’effondre, victime d’un
malaise lorsque la femme de
ménage lui dit que le camion
poubelle est déjà passé.
Dans l’ambulance, il crie “Où
est mon sac poubelle ? Où est
mon sac poubelle ?...”
Et on l’emmène à l’hôpital
psychiatrique.
I Khalid
Ecrasé par sa
voiture
Richard, un homme de 33 ans
rentrait chez lui vers 22 heures
hier soir.
On est en février et il neige. Il
se trouvait à Chickenstreet, à
Bruxelles dans la commune
d’Anderlecht.
Il était tombé en panne
d’essence et poussait sa
voiture le long de la route.
A un moment donné, la route
était bordée d’un talus et
la voiture s’y engagea et
prit de la vitesse.
Paniqué, Richard court
vers l’avant de sa
voiture et essaie de la
retenir.
La voiture l’emporte
et il finit écrasé
au bas du talus contre un
arbre.
I Cristian
La bonne
décédée dans la
piscine
La bonne de Monsieur Richard
est décédée le vendredi 1
février dans une villa située
dans le quartier Saint -Guidon.
Elle a été poussée par un
enfant de 3 ans dans la piscine
de la villa ; Il voulait jouer
.Personne n’a pu sauver cette
bonne, car seulement deux
enfants de 5 ans et de 3 ans
étaient présents.
Richard est dans tous ses états.
I Nouhaila

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Journalistes en herbe 2012-2013 : coup de coeur du jury en secondaires

  • 1. GAZETTELA Reportage dans le quartier du rond-point du Meir partons à la découverte du quartier du rond-point du Meir à Anderlecht. Nous arrivons dans un beau quartier calme et sympathique où s'alignent de grosses maisons bourgeoises. Nous avons tous l'habitude de passer régulièrement dans ce quartier, mais nous n'avions jamais regardé ces maisons comme aujourd'hui. § p.3 L’Art Déco, c’est un mouvement artistique qui est né dans les années 1910. Le nom Art Déco vient de l’exposition internationale des arts décoratifs et industriels modernes qui a eu lieu à Paris en 1925. Les caractéristiques de l’Art Déco, ce sont des formes épurées qui deviennent géométriques. Sans chef, ce style a été critiqué dès ses premières années pour sa superficialité. L’Art Déco était utilisé par des gens riches, mais par la suite il se propagea dans l’ensemble du corps social. I Filipe ART DECO Reportage Interview Balade p.1à8 p.6 p.7 p.8 QUARTIER LIBRE PORTRAIT CINEMA FAITS DIVERS Q U A R T I E R L I B R E Un exemple d’Art Déco dans le monde: la flèche du Chrysler Building à New York M A G A Z I N E D ’ I N F O R M A T I O N D E L A P O R T E B L E U E - A V R I L 2 0 1 3 Il y a des quartiers qui sont calmes où il demeure une certaine sérénité. Des quartiers que l'on aime, qu'on aime pas, des quartiers qu'on appréhende et ceux où on se sent comme en famille. Il y a des quartiers qu'on ne supporte pas et ceux qui sont agités, bruyants, sales et ceux qui sont beaux et bien entretenus, ceux où il n'y a pas de plus pauvres ou de plus riches que soi, ceux dont on rêve et tous ceux qu'on aimerait garder intacts. Et puis, il y a le quartier que nous avons été visiter. Ce jour-là, il faisait froid. Bien emmintouflés, envahis par le bruit des travaux, nous Benoît Coppée un écrivain hors pair femme, femme, femme Richard dans tous ses états
  • 2. GAZETTELA Q U A R T I E R L I B R Ep.2 C ’est comme dans tous les quartiers du Centre de Bruxelles, précise l’un d’eux avec un fort accent bruxellois. Lors de notre balade, nous avons croisé deux promeneurs et nous ne pouvions pas mieux tomber. Tous deux habitent depuis très longtemps dans le quartier. Ils ont accepté de répondre à nos questions tout en souhaitant garder l’anonymat. Car ils ont beaucoup de choses à dire (et à regretter) à propos de leur quartier. Selon eux, celui-ci a beaucoup changé. Avant, on comparait la rue Wayez à la rue Neuve. Maintenant, tous les commerces tels que C… ou Y… R… sont partis. C’est comme à la rue du Brabant. Il n’y a plus que des magasins de chaussures. Je crois qu’il y en une vingtaine à la rue Wayez, tous avec le même patron. • A la question de savoir s’il existe des aspects positifs dans leur quartier, l’atmosphère se détend. Les deux hommes se regardent, complices. Mais très vite, le sentiment d’insécurité refait surface : - Oui, il y a des voisins qui sont sympas. Mais comme le quartier change, il y a beaucoup de gens qui partent. D’ailleurs, il y a beaucoup de maisons à vendre… Avant, j’habitais là bas près de la rue d’Aumale et là, c’est encore pire qu’ici, on n’oserait même plus aller jusque là… • Nous voulons savoir s’il y a parfois des fêtes de quartier, de l’animation. Parce qu’il y a quand même le foot dans le Parc Astrid, dit l’un d’entre nous. - Il n’y a pas vraiment d’animation, précise le vieil homme. Les animations, c’est plutôt sur la place de la Vaillance même ou dans le parc Astrid, quand il y a la journée sans voiture. • Amusé, l’autre poursuit : - Le foot, ça ne crée pas de problèmes dans le quartier sauf que les gens ne sont pas contents de perdre leur place de parking mais bon, on ne peut pas râler tout le temps… Et puis moi, je suis supporter d’Anderlecht ! • L’homme à l’accent bruxellois secoue la tête : - Les matches, ça fait quand même beaucoup de nuisance et de vandalisme. A 4 heures du matin, y en a qui sont plus très frais… Ceux qui habitent tout près du stade sont réticents. Des pétitions circulent, on a voulu ajouter 5000 places au stade. • Lorsque nous leur demandons s’ils sortent volontiers de chez eux pour se promener dans le bel espace vert qu’est le parc Astrid, le vieil homme nous laisse à peine terminer notre phrase : - Moi, ça ne me dérange pas du tout ! clame-t-il avec assurance. - Avec ses chiens, ça ne peut mal! précise l’autre en riant. - Avec ou sans mes chiens, je sors sans problème, je n’ai jamais hésité ! précise-t-il. - Moi non plus, ça ne me dérange pas de sortir, j’ai plus peur pour ma fille qui a 16 ans… • Manifestement, la peur n’a pas réussi à paralyser les deux hommes. L’homme à l’accent bruxellois continue à se promener tous les jours, y compris le soir et la nuit. - Avec ses chiens, y a pas de souci, personne ne va jamais l’approcher ! précise l’autre promeneur, avec un grand sourire. C’est un berger malinois, comme ceux de la police. • Cet homme, lui aussi profite des espaces verts, mais seulement en journée. Il y fait du jogging et du vélo. Il reconnaît que la proximité du parc est un atout. Quand nous voulons savoir ce qu’ils considèrent exactement comme leur quartier, nous comprenons qu’aucun d’entre eux ne s’aventure très loin. Le périmètre du quartier reste étroit, il comprend quelques rues. - Moi, ce que je considère comme mon quartier ? C’est la rue Wayez jusqu’au stade d’Anderlecht, ça c’est mon quartier ! • Et pour finir, nous voulons savoir ce qu’ils préfèrent dans leur quartier. - Le stade ! s’exclame notre supporter d’Anderlecht. - Pour moi, dit l’autre, c’est les voisins qu’on connaît depuis longtemps. Je suis le plus vieux du quartier. Si quelqu’un a besoin d’aide, je l’aide. Quand les gens partent en vacances, j’ai les clefs. Je prends le courrier, je regarde si tout va bien. • Nous partons, soulagés d’avoir senti l’enthousiasme de ce vieux monsieur. Plus loin, alléchés par une vitrine appétissante, nous entrons dans le commerce de Rosa situé en face du métro Saint-Guidon. Rosa n’habite pas à Anderlecht, elle y tient ce magasin depuis 20 ans. Si autrefois elle vivait à Anderlecht, elle a quitté le quartier voilà 7 ans. - Le quartier est agité, dit-elle. Les commerçants de la rue Saint- Guidon ferment leurs portes à 17 heures parce qu’ils paniquent. Interviewdanslequartier delaPlacedelaVaillanceàAnderlecht Moi personnellement, je n’ai jamais eu de soucis mais des fois, tu vois de ces bandes, ils essayent… Je n’aime plus ce quartier. • Pour Rosa, tout a changé. - Faut retourner 20 ans en arrière, c’était bien plus calme, pas comme aujourd’hui, ça n’a plus rien à voir. Même les écoles sont différentes. Les gens sont différents. Les commerçants sont beaucoup plus nombreux, mis les uns à côté des autres. • Rosa ne parvient pas à dire ce qu’elle aime encore dans ce quartier. C’est alors que nous lui disons avoir rencontré deux promeneurs qui soulignent l’entraide entre voisins. Rosa s’agite : - Convivial ? Hou lala, ça vous dit à peine bonjour, ça ne vous regarde même pas… • A la question de savoir s’il existe une certaine solidarité entre les commerçants, Rosa dit que ceux-ci changent trop souvent. - Avant, je connaissais Francis de la boulangerie. Aujourd’hui, il y a juste la femme de la crèmerie, qui est là depuis longtemps. Elle, Anne de la boucherie et moi on est des… intruses. Les autres, je ne connais plus rien. Le quartier, c’est un peu heu… Si c’était à refaire, Rosa ne s’installerait plus dans ce quartier. Toute souriante, elle nous dit au revoir et accepte que nous la prenions en photo. - Si dans la journée, ça va relativement bien, le soir ou la nuit, c’est autre chose, c’est agité. Et c’est de pire en pire. Il y a beaucoup de vandalisme, des gens qui se font agresser. Après une certaine heure, on ne voit plus personne dans la rue, on ne se balade plus la nuit… • L’autre promeneur, un homme plus jeune, renchérit en souriant: - Moi, j’habite près du Parc Astrid et là, il y a tout. Si vous avez besoin de quelque chose, vous allez dans le parc ! Lorsque nous leur demandons s’ils aiment néanmoins leur quartier, tous deux acquiescent. - Oui oui, dit le dernier en riant, ça fait 25 ans que je vis ici, alors oui bien sûr, j’aime mon quartier… Peut-être qu’avec la pension, quand je ne devrai plus travailler, j’irai vivre plus loin qu’Anderlecht parce que j’en ai un peu marre de cet endroit. • L’homme à l’accent bruxellois précise qu’il est né dans ce quartier, qu’il y vit depuis 45 ans. Pour lui, le quartier est aussi beaucoup moins tranquille qu’avant, il y a beaucoup plus d’insécurité. Lorsque nous lui demandons si d’autres choses ont changé en dehors de l’insécurité, l’autre homme éclate de rire : - Euh oui, le bourgmestre ! Mais on ne va pas parler politique sinon on en a pour deux heures… Oui, les choses ont changé. Merci Rosa. Merci à notre supporter d’Anderlecht et merci à notre vieux monsieur qui veille très gentiment sur le quartier. I Morgan, Soumaya, Filipe, Lidia, Cristian,Anissa,Dorian,etKristian Dessin de Morgan Dessin de Morgan
  • 3. GAZETTELA Q U A R T I E R L I B R E p.3 Dessin de Morgan Le marché d’Anderlecht D’où vient- il ? Son origine remonte avant la création de la Belgique. Au XIX s, les habitants de la commune avaient l’habitude d’aller à la Grand Place pour y vendre leurs biens. Vu la distance qu’ils devaient à chaque fois parcourir, ils demandèrent l’aval de Guillaume d’Orange pour organiser un marché annuel sur le territoire d’Anderlecht. Quand ? Où ? Le marché est né en 1825, et se déroule le mardi qui suit le dimanche après la date de la mort de Saint- Guidon. Il se déroule bien évidement à Anderlecht vers l’église de Saint- Guidon. Il commence tôt le matin à 9h et dure jusqu’au soir. On y trouve pas moins de 600 emplacements qui envahissent le centre de la commune, et s’étendent sur 4,5km. Comment la journée se déroule ? Les deux activités principales sont les concours et la kermesse qui se déroule un peu partout dans le marché. Il ya des concours de chevaux, volailles, chiens, et aussi un concours d’horticulture qui commence lundi à 10 h et finit seulement le mardi soir. On y vend des fleurs et des plantes durant ces deux jours. Le marché annuel est devenu l’événement festif d’Anderlecht. I Lola C’est le jour du marché annuel d’Anderlecht, ensemble on a vu des chevaux, des vendeurs de parfums et de vêtements, et une petite voiture. Forget your scooter ! Monsieur, madame grâce à la petite voiture on est protégé de la pluie, de la neige, et du froid. Avec cette petite voiture, on risque moins de tomber. Mais un motard intervient : “La moto c’est moins cher, on prend l’air et on roule plus vite et en plus dans la petite voiture on risque de vomir !” I Lidia La rue est couverte de sable et de foin. Un cheval robuste et musclé, accompagné de son maître, défilait devant le public. Une odeur désagréable envahissait toute la rue. I Soumaya Quartier en fête (suite) § A notre grand étonnement, on découvre des façades Art Déco (à ne pas confondre avec Art Nouveau). Au fil de notre balade, nous repérons l'Art Déco avec ses formes géométriques un magnifique pélican, des hiboux et aussi un escalier coulant Dessin de Kristian. On découvre même une maison qui date d'avant la première geurre mondiale. Sa façade est recouverte de briques vernissées jaunâtres qui ont traversé le temps de manière remarquable. et ses petites particularités qui nous ont enchantés: les volutes, un bas-relief représentant une femme portant le feu, un visage grimaçant, et pour finir une petite boîte mystérieuse. Cette boîte, vous ne devinerez jamais à quoi elle servait... Elle servait jadis à y déposer le lait! Reportage dans le quartier du rond-point du Meir Voilà donc un quartier méconnu, mais riche en surprises. Durant cette balade, les rencontres furent elles aussi étonnantes. I Morgan, Filipe, Kristian
  • 4. GAZETTELA Q U A R T I E R L I B R Ep.4 PATRICKen balade
  • 5. GAZETTELA Q U A R T I E R L I B R E p.5 I Photos : Morgan, Soumaya, Filipe, Cristian et Lidia • Script et montage : Anissa, Dorian, Kristian et Lidia
  • 6. GAZETTELA P O R T R A I Tp.6 Extrait du texte de Benoît Coppée: «Les blessures inutiles» Parce que les limites réveillent toujours quelque chose - mais quoi ? - : une porte. Il y a tou- jours une porte, oui. Il y a tou- jours une porte, redit Lionel, l’homme aux trois colères dans chacun de ses poings. Mais cette porte est toujours une porte fermée. Là, dans la prison, il n’y a pas de poignée. Juste des rivets. Un tout petit hu- blot. Cette porte est une sen- tence. Cette porte, mille personnes en détiennent la clé. Peut-être dix mille. Peut- être cent mille personnes. Des millions de mains possèdent la clé de cette porte, mais face à elle, du côté où il n’y a pas de ser- rure, on est tel- lement seul. B comme Bruxelles Né à Etterbeek le 22 avril 1964, il fait ses études à l'école Saint-Julien d'Auderghem et ses humanités au collège Saint-Hubert de Watermael-Boitsfort. De 1982 à 1995, il travaille comme infirmier. Durant ses études d'infirmier, il rencontra sa femme: «Je suis rentré dans l'auditoire, il n'y avait que des filles et là parmi tous ces regards, j’ai eu un coup de foudre qui dure toujours». Il vit toujours à Bruxelles et donc il nous semble qu'il n'aime pas beaucoup voyager ! E comme écriture Très jeune, il se met à écrire, une facon pour lui de sortir ses émotions. «Au début, j'écrivais dans un cahier et je gardais tout pour moi». Pour écrire ses chansons et ses textes, il essaie de sortir ses émotions, ses sentiments. Cela le soulage. «Quand il y a trop d'émotions à l'intérieur de moi, ça m'encombre». Dans tous ses textes, chacun des personnages est une partie de lui. Il est un peu tous ses personnages. Ncomme Nikita Il aborde toutes les formes d'écriture : récit, conte, comptine, chanson, pièce de théatre, roman, poésie , scénario. Nikita, une série d'albums pour tout le monde autour duquel chacun peut réfléchir. Son livre «Secrets à dire» est traduit en 12 langues et dépasse le million d'exemplaires. Ocomme oser En 1996, Benoît décide de vivre de sa plume. Le désir de devenir écrivain était intense. Comme pour lui parler était difficile, alors il écrivait. A 17, 18 ans, il ose partager ses textes, ses chansons. Son audace a porté ses fruits. I comme invité A trois reprises, Benoît a été notre invité. Il a eu la gentillesse et l'ouverture d'esprit de répondre à nos questions parfois personnelles. Nous avons en effet lu des textes de Benoît Coppée à partir desquels nous lui avons posé des questions. La chanson «Mais qu'est-ce que t'étais belle» nous a fait penser qu'il parlait de sa maman. «Non, ma maman n'est pas décédée, elle vit avec mon papa dans les Ardennes. Elle a 75 ans. Elle était belle quand elle était jeune; j'étais très amoureux d'elle quand j'avais 4 - 5 ans». A partir de sa nouvelle «Les Stabilo's de Luz», Benoît Coppée nous dit : «J'aime beaucoup la solitude, être seul. Petit, j'avais l'impression de ne pas avoir beaucoup de contacts avec mes parents». Pour lui, la solitude est nécessaire à la créativité, c'est aussi un refuge, une protection. T comme tendresse Il y a beaucoup de tendresse dans les écrits de Benoît Coppée. «Une des plus fortes images que j'ai, c'est celle de ma femme tenant dans ses bras notre 4ème enfant. La tendresse, c'est créer un climat qui protège, qui entoure, j'en ai besoin». I Cristian, Khalid Portrait chinois Si Benoît Coppée était... • un animal, il serait un lion • un parfum, une odeur sucrée de vanille • un vêtement, un chapeau de zorro • un tissu, lin souple et léger • un bijou, un collier d'or beau et jeune • un chanteur, Michaël Jackson c'est aussi un artiste • un aliment, un gâteau aux fraises avec de la mousse c'est bon c'est frais • une couleur, bleu c'est une couleur de garçon • un lieu, Paris pour l'animation • un moyen de transport, train on peut aller où on veut I Lidia Benoît Coppée un écrivain hors pair Après une interview réalisée par Mamadou, Erhan, Lidia, Soumaya, Luis et Cristian, voici un “acrostiche” concernant l’écrivain Dessin de Lidia Dessin de Cristian Dessin de Luis Dessin de Luis
  • 7. GAZETTELA C I N E M A p.7 L’éducation “la source des femmes” L’éducation, c’est la nouveauté des idées, la liberté, l’appren- tissage, l’instruction et l’ou- verture d’esprit. Cette petite fille voulait aller à l’école, pour apprendre plein de nouveaux mots, pour avoir plein d’idées, pour pouvoir vivre, imaginer des histoires, les écrire, ne plus rester enfermée dans sa pauvre vie. Elle voulait être libre, pouvoir ap- prendre en liberté et pouvoir s’instruire en liberté. La liberté d’apprendre, la li- berté d’aller où elle veut, que personne ne l’empêche de faire ce qu’elle désire, partir à l’aven- ture et voyager où elle veut. La liberté, c’est pouvoir expri- mer ses idées, s’habiller comme on a envie, vivre comme on a envie. Et cette petite fille, elle, voulait cette liberté. I Nouhaila Les caractéristiques de Schéhérazade Elle est intelligente, belle, ver- tueuse, instruite (elle a étudié la médecine, la philosophie, la poésie) et elle lit beaucoup. Elle est courageuse, elle a de l’empathie par rapport à son peuple. Elle est révoltée contre l’injustice, le sultan et l’autori- tarisme incarné par ce dernier. Mais elle est respectueuse des règles en général et de la tradi- tion. Elle a un idéal de la justice et de ce qui est juste. I Cristian Conte oriental, à l'image des Contes des Mille et Une nuits, mais ancré dans la réalité, la Source des Femmes, puise son inspiration de deux sources: un fait divers lu dans un journal turc et la pièce d'Aristophane, Lysistrata. Leila, tout comme Schéhérazade, se distingue des autres femmes par son éducation. Elle fait preuve du même héroïsme que la fille du Vizir. Leur sacrifice vise le bien public à travers la protection des femmes: Schéréhazade veut protéger les mères et les filles de la barbarie du Sultan et Leila veut protéger les femmes du sort inique que les hommes leur réservent. Leila apparaît comme le double de Lysistrata. Elles s'occu- pent toutes les deux des affaires de la cité. La détermination et le courage de leila évoquent ceux de Lysistrata. Le film s'attarde sur la dureté des tâches quotidiennes auxquelles sont as- treintes les femmes (tissage des tapis, transport de l'eau...) d'un petit village enclavé dans le monde moderne. Leila propose aux femmes de faire la grève de l'amour tant que les hommes n'ap- porteront pas l'eau au village. Si les femmes se décident de se refuser à leur mari c'est que l'amour est tari et que ce tarissement- comme celui des champs- menace la vie elle-même. Petit conte inspiré par le film “La Source des Femmes” C’est l’histoire d’une petite fille qui avant sa naissance était déjà mariée. Mon histoire se passe en Inde. Un des pays au monde où l’on marie les filles très jeunes sans même leur demander leur avis. Rares étaient les filles qui se mariaient de leur plein gré. Dans un petit village un couple eut un enfant, mais cette enfant a une histoire peu commune pour nous Européens ! Lorsque cette enfant fut âgée de trois mois, un homme est venu demander sa main. Mais quand je dis trois mois,c'est trois mois de grossesse… La coutume aurait voulu qu’elle soit ainsi dévolue à cet homme. Les parents souhaitaient ardemment que leur petite fille bénéficie d’un avenir fait de liberté et de bonheur. Mais rien n’était simple. Pas simple car l’homme eut des rapports avec cette petite fille, dès l’âge de 12 ans. Je me demande comment c’est possible lorsqu’on a une vingtaine d’années de différence. A cet âge, elle n’a pas pu se révolter, ni en parler à ses parents. Bien souvent elle se disait qu’elle n’avait pas de parents. En y repensant un peu, on se demande quels parents pourraient vendre leur fille. Cet homme âgé et violent croyait s’approprier cette belle jeune fille pour toute sa vie, mais un évènement fit tout changer. Un jour qu’elle était en train de faire à manger avec sa maman dans la cuisine, elle vit les yeux humides de celle-ci. Intriguée, elle lui demanda pourquoi cette peine. - Je te sens triste, lui dit sa mère. Et c’est alors que la jeune fille répondit : - Mère, pourquoi m’avoir mariée avant ma naissance - Pour assurer ton avenir, ma chérie. - Mère, si un homme touche une jeune fille, que doit faire cette jeune fille? - Elle doit en parler à ses parents pour qu’ils portent plainte ensemble. - Mère, c’est ce qui m’arrive... La mère ne put retenir ses larmes. Le soir même, elle en parla à son mari et le lendemain ils partirent au poste de police. Cette affaire finit au tribunal. Un mois plus tard, la petite fille passa sur toutes les chaînes d’information et elle servit d’exemple aux autres filles. La morale de cette histoire est qu’aucune personne ne peut vous obliger à faire quelque chose... I Khalid Schéhérazade...Elle est l’énergie qui fait avancer le temps. C’est une femme vertueuse, intelligente, instruite et belle. Elle a fait des études de médecine à Bagdad auprès de son père qui estministre.Elleestprochedeluietilsparlentbeaucoupensemble.Sonpèrelametau courant de toutes les difficultés du peuple. Il est ministre, mais n’a pas beaucoup de pouvoir,car le sultan décide de tout. Actuellement, son pèreest en difficulté parce qu’il voit le sultan tuer ses femmes. Ce sultan a été trahi par sa femme bien aimée et depuis lors, pour se venger, il se marie et après une nuit d’amour, il tue sa nouvelle femme. Il raconte ce problème àsafilleetSchéhérazadeestrévoltéedecette situation. Shéhérazade se marie avec le sultan et lui raconte des histoires sans finpourfuirlamort. I Nouhaila.
  • 8. F A I T S D I V E R SQ U A R T I E R L I B R Ep.8 MOI,etmonquartier J’habite rue Blaes dans le quartier des Marolles. Tout près, il y a une piscine près de la place du Jeu de Balle. A quelques pas il y a l’école maternelle Dachsbeek; plus loin en continuant tout droit, il y a un bowling. C’est un quartier assez tranquille, je m’y sens bien. Enfin du moins pour la partie qui se trouve près de la Chapelle. Par contre, quand je me rends chez le coiffeur près de la Porte de Hal, j’ai un peu peur. Il y a souvent des bandes de jeunes qui traînent à cette heure-là. De plus dans ce quartier, je ne rencontre pas souvent les mêmes gens car il y a beaucoup de touristes qui viennent le visiter et il y a aussi l’hôpital Saint-Pierre où se rendent de nombreuses personnes. I Cristian A Molenbeek, tout le monde se connaît c’est un quartier ou règne la solidarité. Où on ne parle plus de voisins mais de cousins, de frères, en gros d’une grande famille. C’est là où tout le monde est au même niveau, on ne parle jamais d’infériorité ! Mon quartier, c’est une grande famille ! Mon quartier c’est pas un quartier, c’est un foyer. I Bouchra I Maycki Je suis sortie du centre, je suis allée vers le rond-point et après vers le parc. Je me suis promenée et il neigeait. Puis je suis retournée au centre. Pendant que je me promenais, j’ai vu un tram et un bus, je n’ai croisé personne. C’est un quartier calme. J’ai aimé cette balade. I Soumaya Voleur volé Ce vendredi, Richard un jeune homme de vingt ans, a commis un braquage dans une bijouterie du centre ville. Il a raflé des diamants et des montres Rolex. Une fois rentré chez lui, il a l’idée de cacher son butin dans un sac poubelle, sûr que personne ne le trouvera. Le lendemain matin, en allant rendre visite à son cousin, il se rappelle que la femme de ménage doit passer ce jour-là. Pris d’inquiétude, il retourne chez lui en courant. Essoufflé, il se précipite à l’endroit où il avait mis le précieux sac poubelle… Et il s’effondre, victime d’un malaise lorsque la femme de ménage lui dit que le camion poubelle est déjà passé. Dans l’ambulance, il crie “Où est mon sac poubelle ? Où est mon sac poubelle ?...” Et on l’emmène à l’hôpital psychiatrique. I Khalid Ecrasé par sa voiture Richard, un homme de 33 ans rentrait chez lui vers 22 heures hier soir. On est en février et il neige. Il se trouvait à Chickenstreet, à Bruxelles dans la commune d’Anderlecht. Il était tombé en panne d’essence et poussait sa voiture le long de la route. A un moment donné, la route était bordée d’un talus et la voiture s’y engagea et prit de la vitesse. Paniqué, Richard court vers l’avant de sa voiture et essaie de la retenir. La voiture l’emporte et il finit écrasé au bas du talus contre un arbre. I Cristian La bonne décédée dans la piscine La bonne de Monsieur Richard est décédée le vendredi 1 février dans une villa située dans le quartier Saint -Guidon. Elle a été poussée par un enfant de 3 ans dans la piscine de la villa ; Il voulait jouer .Personne n’a pu sauver cette bonne, car seulement deux enfants de 5 ans et de 3 ans étaient présents. Richard est dans tous ses états. I Nouhaila