Qu'est-ce que le papier électronique par le Labo de la BNF
1. Cette installation vous propose de tester de
nouveaux appareils de lecture : les liseuses
électroniques. Le mot liseuse désigne le contenant,
le matériel permettant de lire un livre numérique.
Il existe plusieurs synonymes plus ou moins
employés comme reader, eReader, tablette de
lecture, ou lecteur de livres numériques.
Une liseuse peut être tactile ou non et peut être
connectée à Internet grâce au système 3G et/ou
Wifi.
2. Le livre numérique désigne le contenu de lecture
que l’on intègre dans ces liseuses. Ses synonymes
sont : le livre électronique, l’ebook et le livrel.
Lorsqu’un livre numérique est la copie conforme
d’un livre imprimé on dit qu’il est homothétique.
3. Le papier électronique, ou e-paper, se compose de
deux feuilles de plastique entre lesquelles se
trouvent des milliers de micro-capsules qui
renferment des pigments électro-sensibles noirs et
blancs comparables aux pigments d'encre du papier
imprimé.
Quand les pigments blancs reçoivent une intention
électrique, ils montent à la surface et reflètent la
lumière ; même chose pour les pigments noirs qui,
eux, absorbent la lumière. On parle alors d’encre
électronique, ou e-ink. Cette technique permet
d’afficher un texte, mais aussi une image.
4. Contrairement aux écrans à cristaux liquides
rétro-éclairés des télévisions, des ordinateurs ou
des tablettes, le papier électronique ne produit
aucune lumière ; il la reflète ou l’absorbe.
Grâce à cette technologie, plus le lieu dans lequel
on se trouve est lumineux plus la lisibilité est
bonne, tout spécialement en plein soleil !
5. Sur le schéma, quand les pigments noirs sont en haut (état sombre),
la lumière est absorbée et l’oeil voit du noir. À l’inverse, les pigments
blancs reflètent la lumière et l’oeil voit alors du blanc. Le fluide
transparent permet aux particules de bouger librement dans la micro-
capsule.
6. Les liseuses sont de nouveaux supports de lecture
respectueux de l'environnement car elles
permettent d’économiser de la place et du papier.
Elles pèsent en moyenne 200 grammes et peuvent
contenir des milliers de livres numériques (plusieurs
Giga octets).
7. Une liseuse ne consomme que peu d’énergie, car
son mode d’affichage est persistant, ce qui signifie
que seul le moment correspondant au chargement
ou à l’actualisation d’une page est consommateur
d’énergie.
On peut donc lire plusieurs heures par jour et
n’avoir besoin de recharger son appareil qu’une
fois par mois en moyenne.
8. Comparée aux écrans rétro-éclairés, une liseuse
offre un grand confort de lecture. La finesse de
rendu du texte donne l’impression de lire une feuille
de papier imprimé.
On peut agrandir la taille des caractères, souligner
des passages, prendre des notes, accéder à un
dictionnaire à partir du livre et même marquer une
page.
9. Pour le moment, les liseuses commercialisées sont
principalement en noir et blanc, mais des essais en
couleur sont en cours.
Les évolutions sur la couleur, le format et la flexibilité
dessinent l’avenir du papier électronique.
10. ePub : le format des livres numériques
Afin de permettre l’interopérabilité des livres
électroniques, c’est-à-dire leur lecture sur les
différentes liseuses du marché, un organisme de
normalisation, l’IDPF (International Digital
Publishing Forum), a créé un format standard :
l’ePub.
11. Les contenus consultables sur ces liseuses sont
des livres numériques au format ePub extraits de
Gallica, la bibliothèque numérique de la
Bibliothèque nationale de France, qui offre par
ailleurs plus de 1 600 000 documents accessibles
gratuitement.
Avant d’être publiés au format ePub, les ouvrages
ont été numérisés (scannés en mode image) puis
traités par OCR (reconnaissance optique de
caractères). L’OCR permet de reconnaître le texte
contenu dans une image et de le traduire en fichier
texte, comme s’il avait été tapé sur un ordinateur.
12. Depuis la fondation du dépôt légal au XVIe siècle, la
Bibliothèque nationale de France n’a cessé
d’accompagner la mutation des supports : du livre
imprimé au web, en passant par la photographie, le
multimédia et l’édition électronique, elle a épousé
les évolutions de son temps dans un souci de
collecte, de conservation et de communication du
patrimoine national.
13. Texte mythologique, hiéroglyphes sur papyrus
Thèbes (Haute Égypte), XXe-XXIe dynastie, 1185-950 av. J.-C.
BnF, Manuscrits, égyptien 158
14. Stèle votive, caractères grecs sur calcaire
Égypte, époque ptolémaïque, 247-221 av. J.-C.
BnF, Monnaies, Médailles et Antiques
15. Bible latine sur parchemin
Paris, vers 1240-1255.
BnF, Manuscrits, latin 16265
16. Rouleau ou volumen imprimé sur vélin
Paris, 1521.
BnF, Réserve des livres rares, vélins 15 et 16