8. L’INDIVIDU AU TRAVAIL – QU’EST-CE QUI CHANGE ?
Aspirations à la réalisation de soi, à l’autonomie,
à la personnalisation du travail…
Indépendant
Autonomie sous
contrôle
Auto-entrepreneur
Slashers
Multi-activités
Génération Y
Traçabilité
Bring your own device
Personal cloud
Individualisation des tâches
Agilité
Reporting
Contrôle
Flexibilité
Environnement numérique de travail
9. L’INDIVIDU AU TRAVAIL – QU’EST-CE QUI CHANGE ?
Aspirations relationnelles, nouvelle sociabilité au travail
Réseaux sociaux
Appartenance
Publicisation de soi
Influence
Identité
Engagement
E-portfolio
Réseaux sociaux professionnels
Burn out
Génération Y
Communauté d’intérêts
Isolement
Open Badge Mozilla
10. L’INDIVIDU AU TRAVAIL – QU’EST-CE QUI CHANGE ?
Nouveau rapport au temps, nouvelle gestion des temps sociaux
Gestion des temps plus souple
Occuper son temps
Vie personnelle au bureau
Vie professionnelle au domicile
Gestion des temps de vie depuis les mêmes
supports
Porosité
Accélération des temps
Temps « vide »
13. CONSTRUIRE SON ÉCOSYSTÈME D’ACTIVITÉS : LE TERRITOIRE
D’INNOVATION
Finie l’usine, fini le bureau ! L’individu en activité est maintenant immergé
dans un écosystème à la fois informationnel, cognitif, relationnel,
technique, qu’il doit construire lui-même en partie, et affiner au fil de
ses expériences. A la fois environnement de travail, bagage
personnel, capitalisation des savoirs et expertises personnels, ces
écosystèmes imbriquent de manière totale vie professionnelle et
personnelle. Bien maîtrisés – du point de la technique comme des codes
sociologiques, ils sont capacitants : participant de la construction de l’identité, de
l’employabilité, de la formation continue, du développement personnel. A l’inverse,
mal maîtrisés, ils coupent l’individu de la vie active rémunérée. Fluides, mobiles,
et reliés aux individus, ces écosystèmes s’incarnent physiquement
et virtuellement, et doivent se rendre interopérables – aux autres individus, aux
collectifs productifs, aux organisations...
Ils nécessitent autonomie, réflexivité, et apprentissage, et impactent directement les
trajectoires professionnelles.
L’individu est devenu gestionnaire de son propre capital, l’artisan de
lui-même.
14. CONSTRUIRE SON ÉCOSYSTÈME D’ACTIVITÉS : LES TENSIONS
Entre
publicisa2on
de
soi
et
construc2on
de
l’iden2té
Entre
vie
personnelle
et
vie
privée
Entre
culture
technique
et
culture
numérique
Entre
marchandisa2on
ou
libéra2on
du
capital
humain
Entre
sécurisa2on
et
précarisa2on
des
parcours
Entre
sociabilité,
capacité
de
réseau
et
isolement
Entre
rôles,
savoir-‐faire,
compétences
15. CONSTRUIRE SON ÉCOSYSTÈME D’ACTIVITÉS : DES PISTES D’ACTIONS…
ET SI …
l’on définissait les Conditions d’Hygiène, de Sécurité et
de Bien-être de l’écosystème individuel d’activités ?
Et si l’on développait le “Self-RH” ?
- Apprendre à se construire un environnement infiniment respectueux de sa
santé, de son identité et facteur d’épanouissement.
- Définir des règles d’accompagnement, de sécurité, de bien-être via des
règles, des chartes, des outils de mesure personnelle, de la formation, du
coaching…
=> pour aider l’individu à mieux gérer son écosystème d’activités, son
évolution personnelle, son itinéraire.
16. CONSTRUIRE SON ÉCOSYSTÈME D’ACTIVITÉS : DES PISTES D’ACTIONS…
ET SI …
l’on arrivait à rendre plus explicite et plus visible le
travail dématérialisé/abstrait/numérique ?
- Rematérialisation de certains process ;
- Représentation graphique du travail intellectuel ;
- De nouvelles modélisation des tâches ;
=> Pour aider l’individu à mieux partager ses activités, interagir avec le
collectif, travailler à distance, etc.
17. CONSTRUIRE SON ÉCOSYSTÈME D’ACTIVITÉS : DES PISTES D’ACTIONS…
ET SI …
l’on créait un statut de l’actif et son pack autonomie ?
- droits et protections associés au statut : par exemple droit à la formation
continue, droit à un lieu de travail connecté, environnement de travail
numérique minimum, self-RH, ….
=> Pour reconnaître les potentialités de l’individu, caractéristiques de son
employabilité
19. NOUVEAUX COLLECTIFS, NOUVEAUX MANAGEMENTS – QU’EST-CE
QUI CHANGE ?
Entreprises étendues…
Individualisation des tâches
Sous/co-traitance
Compartimentation de la chaîne de production
Externalisation
Agilité
Continuité
Inter-dépendance
Co-production
Réseaux
Cloud computing
20. NOUVEAUX COLLECTIFS, NOUVEAUX MANAGEMENTS – QU’EST-CE QUI
CHANGE ?
Innovation ouverte et management agile
Intra-entreprenariat
Hackathon
Plateforme d’applications
Knowledge broker
Concours « data »
Co-production
FabLab, TechShop
Co-working
Scrum, Lean, Extreme programming management
Cultiver les émergences
Usagers-contributeurs
Entreprise sans employé
Intrapreunariat
21. NOUVEAUX COLLECTIFS, NOUVEAUX MANAGEMENTS – QU’EST-CE QUI
CHANGE ?
Production en dehors des organisations
Individualisation des tâches
Agilité
Communautés d’intérêt
Logiciels libres
FabLab
Du collaboratif au nouveau collectif
Makerspaces
Wikispeed
Co-production
Wikipédia
Spip, Mozilla, Linux
Association
Réseaux
24. MANAGER L’ACTIVITÉ COLLABORATIVE PRODUCTIVE INVENTIVE : LE TERRITOIRE
D’INNOVATION
Les technologies ont permis le développement d’activités collaboratives (impliquant
parfois plusieurs milliers de personnes), productives (produisant des biens et des services
ayant une vraie valeur économique) et inventives (source de créativité et d’innovations),
d’un genre nouveau, que ce soit dans ou hors des organisations, dans le champ
professionnel ou extra-professionnel.
Ces activités collaboratives se structurent autour de finalités, d’enjeux ou de valeurs
partagés entre les contributeurs, et se développent sur la base d’espaces de confiance.
Les niveaux d’engagement, de productivité et de responsabilité peuvent être alors
variables selon l’envie, le temps que les personnes peuvent y consacrer, ou les besoins de
rémunération.
Une nouvelle figure managériale est nécessaire pour gérer le fonctionnement et l’évolution
de ces collectifs : en particulier la dimension de coopération, et de formation en continu des
individus. Elle nécessaire aussi pour donner du sens à l’ensemble, mais aussi pour articuler
les collectifs à la stratégie globale d’une organisation, ou pour veiller aux modes de
rétributions (financière ou symbolique).
Cela en appelle à de nouvelles gestions des “ressources humaines” prenant en compte
les différents statuts de personnes constituant l’écosystème étendu de l’organisation (interne/
externe, permanent/temporaire, individuel/structure, etc.).
25. MANAGER L’ACTIVITÉ COLLABORATIVE PRODUCTIVE INVENTIVE :
LES TENSIONS
Entre
travail
subi
(gagne-‐
pain)
et
travail
choisi
(communautés
d’intérêt)
Entre
intérieur
et
extérieur
de
l’organisa2on
Entre
communautés
plurielles
de
travail
et
stratégie
d’entreprise
Entre
appel
à
contribu2on
et
usures
des
contributeurs
Entre
le
management
interne
(équipe)
et
externe
(sous-‐traitants,
partenaires…)
Entre
subordina2on
et
confiance
réciproque
Entre
contribu2ons
extérieures
et
propriété
intellectuelle
26. MANAGER L’ACTIVITÉ COLLABORATIVE PRODUCTIVE INVENTIVE :
DES PISTES D’ACTIONS
ET SI …
l’on donnait à voir les vraies frontières des
organisations ?
- Mise en visibilité des vrais réseaux professionnels : des interactions réelles
des collaborateurs, incluant interne - externe ;
- Représentation du graphe social de l’organisation ;
=> pour alimenter la réflexion stratégique, analyser et mieux comprendre les
interdépendances, pour une meilleure communication publique…
27. MANAGER L’ACTIVITÉ COLLABORATIVE PRODUCTIVE INVENTIVE :
DES PISTES D’ACTIONS
ET SI …
l’on créait l’espace Shenghen de l’entreprise étendue ?
- Définition d’un espace de circulation des personnes, des idées, des brevets
au sein des organisations partenaires de l’entreprise étendue ;
- Promouvoir une diaspora salariale,
=> pour faciliter la mobilité professionnelle « sécurisée », l’évolutivité et la
formation continue, l’innovation ouverte ;
28. MANAGER L’ACTIVITÉ COLLABORATIVE PRODUCTIVE INVENTIVE :
DES PISTES D’ACTIONS
ET SI …
l’on définissait les « nouveaux objets du dialogue
social »… ?
- Redéfinir les modes du vivre-ensemble dans l’organisation respectueux des
nouvelles pratiques de travail (mobilité, nomadisme, porosité des temps de
vie, employés internes – externes, etc.).
- Ré-expliciter les objets de négociation (temps, lieu, subordination,
confiance)
=> Pour adapter les fonctionnements collectifs des organisations aux
nouvelles pratiques de travail, aux nouveaux besoins des organisations, et
dans le respect du code du travail.
30. ESPACE, TEMPORALITÉ, CONTENU – QU’EST-CE QUI CHANGE ?
Des contenus de travail de plus en plus dématérialisés, interfacés par
des machines ou des écrans
Individualisation des tâches
Personal cloud
Robotisation
Dématérialisation
Flexibilité
Informatisation
Contrôle
Bring your own device
31. ESPACE, TEMPORALITÉ, CONTENU – QU’EST-CE QUI CHANGE ?
Des lieux de travail multiples, formels et informels
Paradis fiscaux
Mobilité
Bureaux à partager
Crise du logement
FabLab
Tiers-lieu
Aménagement du territoire
Espace de coworking
Télétravail
Cloud computing
Cantine
Déplacements pendulaires
Territorialisation
32. ESPACE, TEMPORALITÉ, CONTENU – QU’EST-CE QUI CHANGE ?
Porosité des temps professionnels et personnels
Personal cloud
Accélération des rythmes de vie
Multi-activité
Slow Life
Congés illimités
24/24
Sécurisation des données
Formation
Droit à la
déconnexion
Porosité
35. RÉAMÉNAGER SPACIALEMENT L’ACTIVITÉ COLLABORATIVE INVENTIVE :
Territoire d’innovation
L’intégration progressive des TIC aux entreprises a durablement modifié les
modes de travail et d’organisation, fait voler en éclat les frontières spatio‐
temporelles des organisations et ainsi recomposé la géographie des
entreprises et l’immobilier de bureau.
L’espace-temps du travail de demain est profondément modifié par le
numérique, mais cela n’est pas pris en compte dans les façons dont on
programme les lieux de travail du travailleur, qu’il soit salarié ou non, dans des
mobilités subie ou choisie, avec des distances domicile-travail plus ou moins
fortes. Il est donc nécessaire de repenser l’aménagement de l’activité
collective et inventive, sur les réseaux et sur les territoires, dans le but
d’anticiper et favoriser une activité économique, à la fois physique et
numérique, afin de résoudre le paradoxe entre la décentralisation politique
souhaitée et la non décentralisation économique vécue (concentration sur
des pôles régionaux, enregistrement de la valeur créée par les télétravailleurs
au lieu du siège, …)
36. RÉAMÉNAGER SPACIALEMENT L’ACTIVITÉ COLLABORATIVE INVENTIVE :
LES TENSIONS
Territorialisa2on
du
développement
économique
Problèmes
écologiques
de
l’aménagement
physique
Perte
iden2taire
Entre
vie
personnelle
et
vie
privée
Confiden2alité
et
sécurité
des
données
Coût
de
la
mobilité
37. RÉAMÉNAGER SPACIALEMENT L’ACTIVITÉ COLLABORATIVE INVENTIVE :
DES PISTES D’ACTIONS
ET SI …
l’on mettait en place une stratégie des espaces
partagés de travail
- Rationalisation des lieux utilisés partiellement dans une journée
- Création de nouveaux espaces de travail incluant des paramètres tels que la
mobilité, l’éphémèrité
- Création d’espace pour encourager l’innovation en interne
38. RÉAMÉNAGER SPACIALEMENT L’ACTIVITÉ COLLABORATIVE INVENTIVE :
DES PISTES D’ACTIONS
ET SI …
l’on repensait la fiscalité des entreprises
- Création de la GPS taxe, qui prendrait en compte la mobilité des travailleurs
- Assise de la fiscalité des entreprises sur le lieu d’habitation du travailleur
40. VALEUR DU TRAVAIL, MESURE DE L’ACTIVITÉ, RÉTRIBUTION –
QU’EST-CE QUI CHANGE ?
Emergence de nouveaux modèles économiques…
Economie de la
connaissance
Création / destruction d’emploi
Economie
contributive
Modèle économique bi-face
Datas
Croissance économique
Productivité
Economie
collaborative
Mechanical Türk
Economie des
communs
Travail gratuit
41. VALEUR DU TRAVAIL, MESURE DE L’ACTIVITÉ, RÉTRIBUTION
DE QUOI ON PARLE ?
Emergence de nouvelles formes de rétribution, valorisation et
de partage de la valeur …
Nouvelle fiscalité du numérique
Captation de la valeur
Mesurer les externalités positives
Fin du salariat
Crowdfounding
Evaluation et rémunération par
les pairs
Monnaies sociales
Monopole
Revenu d’existence
Monnaies complémentaires
Valorisation des
compétences
Pay with a tweet
44. LE NUMÉRIQUE, A LA BASE DE NOUVEAUX REVENUS D’ACTIVITÉS : LE TERRITOIRE D’INNOVATION
Aujourd’hui, par la notion de travail productif, c’est essentiellement le travail
rémunéré au sein des entreprises/organisations qui est désigné. Or beaucoup
d’autres formes de “travail” produisent de la valeur (notamment
l’économie domestique). Mais, via les outils numériques, toutes les formes
d’interaction (don/contre-don, transactions, échanges, partages) qui s’y
déroulent sont désormais traçables, mesurables.
L’économie des principaux géants du web est même basée en partie sur la
captation et l’exploitation des données personnelles, des traces
d’usage, des contributions volontaires, - et qui sont vues comme du
“travail gratuit”. A l’opposé de ce modèle, les réseaux produisent aussi une
économie de “biens communs” (logiciels libres, wikipedia, contenus en
Creative Commons...) !
Le numérique joue ainsi un double rôle : celui de moyen de production, et
celui de mesure de la valeur. Mais il est aussi le support à de nouvelles
formes de rétribution de l’activité (monnaies complémentaires,
crowdfunding, évaluation par les pairs, etc.). Tout cela pourrait faire évoluer la
manière dont, demain, on mesure la valeur de l’activité productive et dont on
la rétribue.
45. LE NUMÉRIQUE, NOUVEAU MOYEN DE PRODUCTION, DE MESURE DE LA VALEUR, ET DE
RÉTRIBUTION : LES TENSIONS
Entre
travail
rémunéré
et
ac2vité
non-‐rémunérée
Entre
consomma2on
et
contribu2on-‐produc2on
Entre
marchand
et
non-‐
marchand
Entre
capta2on
et
préda2on
Entre
produc2on
de
valeur
et
destruc2on
créatrice
Entre
bien
privé,
bien
public,
bien
commun
Entre
gratuité
et
marchandisa2on
46. RÉAMÉNAGER SPACIALEMENT L’ACTIVITÉ COLLABORATIVE INVENTIVE :
DES PISTES D’ACTIONS
ET SI …
l’on valorisait, sans les monétiser, les compétences les
savoir-faire, les activités complémentaires ?
- Valorisation symbolique (e-réputation, diaspora d’entreprises, appartenance
réseau) ;
- Formes de reconnaissance individuelle et collective du capital humain ;
- En créant une nouvelle métrologie, et donnant une intelligibilité nouvelle de la
valeur
- => pour contrebalancer les évaluations quantitatives du travail (productivité,
rendement) par des approches plus qualitatives.
47. RÉAMÉNAGER SPACIALEMENT L’ACTIVITÉ COLLABORATIVE INVENTIVE :
DES PISTES D’ACTIONS
ET SI …
l’on étendait le système de Value Driven Network aux
contributions internes comme externes ?
- En acceptant apriori les contributions, internes comme externes ;
- En les faisant évaluer par la communauté ;
- En proposant le cas échéant des rémunérations ou la possibilité de devenir
sociétaire ;
48. RÉAMÉNAGER SPACIALEMENT L’ACTIVITÉ COLLABORATIVE INVENTIVE :
DES PISTES D’ACTIONS
ET SI …
l’on valorisait la gratuité et son « business » ?
=> Pour de nouvelles formes de création de valeurs ;
49. RÉAMÉNAGER SPACIALEMENT L’ACTIVITÉ COLLABORATIVE INVENTIVE :
DES PISTES D’ACTIONS
ET SI …
l’on passait au revenu d’activités ?
- lié à un statut de l’actif ;
50. CONTACTS
Equipe DIGIWORK
/// FING
Amandine Brugière
Aurialie Jublin
Jacques-François Marchandise
/// PLAUSIBLE POSSIBLE
Yoan Ollivier
Pour suivre les travaux :
http://www.reseaufing.org/pg/groups/98977/digiwork/
#digiwork
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