1. G. de Créqui-Montfort
Paul Rivet
Linguistique bolivienne. La langue Uru ou Pukina [suite)
In: Journal de la Société des Américanistes. Tome 19, 1927. pp. 57-116.
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de Créqui-Montfort G., Rivet Paul. Linguistique bolivienne. La langue Uru ou Pukina [suite). In: Journal de la Société des
Américanistes. Tome 19, 1927. pp. 57-116.
doi : 10.3406/jsa.1927.3620
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/jsa_0037-9174_1927_num_19_1_3620
2. LINGUISTIQUE BOLIVIENNE.
LA LANGUE URU OU PUKINA,
menteur
mere
montagne
mouche
mouiller
mourir
nid
nouveau
nuage
obscur
œil
PAR
G. de CRÉQUI-MONTFORT et P. RIVET.
(Suite).
tsaka-san
mayi, maiyi, maa
kuru
sumoya _
ancica
eu - tika - ke , tik -s = mour
ir; tek-sil'a = la mort ;
ni-oraš-tik-ša = agonie
thura
sin,
sinki
s-ukui, č-uki, cuke = œil;
yukx, %uk, yuhi- =.face
čaya, taiga = mentir ; tainga-ri
= menteur (A^ seka (Am)' таг (Аи-А9) te-mahe (Ti) maxi =
femme (Z)
kolu-hû, kolú-hu = forêt (A45)
tama-karu-ku, dama-karu-ku,
dama-kàlla-bo, Mrlo-ko> tama-
kâru, tama-kâru-ku = forêt
( A14) kono-ko, kunnu-ku = forêt
(A18) kanu-ku = forêt (A55)
tomohe = abeille (A29)
asetea, ateti, anhti = se mouiller,
ašeteri = mouiller (At)
tsdh = mort (Pa) tsekâ-ime =
mort (A10) (n)-d%eka-ïme- =
mort (Au) ye-tako-a = il mour
ut(A50)
nó-urd, :%uúra = le nid, urâ,
surd (A48)
e^-/, xekê-te, xke-te, xeké-ti (A48)
sirù-ma (A48) sere-па (A14)
^inkui = noir (Mo) с/Ъ", «fe,ť^ó' == noir (P) tika-iu =
noir (A37) itsinka-rapôko =
ombre (A26) sagi-ri = noir
(A5)
', nu-uki (A4) n-ocki, n-okiyoki^
oke (Aj) nt-n-ôki,ukù, ôki (A26)
%e = mon œil, wfo (A15) n-
oky(A2b)n-ohe (A31) и-ô^o (A28)
n-ukui= œil, n-ôku-i = face
15. 70 SOCIÉTÉ DES AMÉRICANISTES DE PARIS
à": ;
_
•.
■
■'
:
à demain
à la nuit
abandonner
absent
accoucher
s'accroupir (agachar)
accuser (achacar)
acheter
qu'achèterai-je?
adieu
adorer
adosser (arrimar)
agónie
.
aigre ' ч
aiguillonner (arrear)
aile v
aimer
je t'aime
m'aimes-tu?
aîné
ainsi
asi no mas
aisé 1 -
je suis à mon aise
aller
APPENDICE IV.
Vocabulaire Uru-Gjpaya *.
hakhe-khama, haka-huens-kaama (G3)
šestan-kaama (C3)
uka-anhi (C3)
nk-"si-a (G3)
mače, matakièe (G3)
"" •
holšna (C3)
tuan-suanhiuty (G3)stuya [cf. vendre], kay-sH (G3)
'
čnlut-kaiakhi (C3) [cf. payer]
oha-ëai [cf. aller, marcher], cunliapstla
maisila* (C3) [cf. prier]
xixtha-tula (G3)
nioras-tik-ša (G3)
Ascici (Uj) ^
■Ш-Ь (G3)
phasi, pahsi (G3) [cf. plume, plumage]
pekurra (C.j) *
huirimš-pekia (G3)
iuhi (G3)
nušu-guas (G3)
aurîyankai {j)
turatai (U^
,
1." Ui .= Ùru de Polo; U2 = Uru (sans indication dialectale) de Uhle; С^= Čipaya
de Uhle; C2 = Cipaya de Bacarreza ; C3 = Cipaya de Posnansky.
Nous avons marqué d'un astérisque les mots dérivés du Kicua ou de l'Aymara, ou
empruntés à l'Espagnol. ,
Bacarreza distingue trois degrés dans la force explosive des consonnes. Le premier
degré est transcrit par la consonne sans signe diacritique, le deuxième degré est
marqué par un accent (£'), le troisième degré par un doublé accent (&"). Le même
auteur et Polo distinguent le£ ordinaire d'un k plus guttural que nous transcrivons £.
Pour les autres transcriptions, cf. Cbéqui-Montfort (G. de) et Rivet (P.), Linguist
iquebolivienne. Le groupe Otuké. Journal de la Société des Américanistes de Paris.
Paris, nouv. série, t. IX, 1912, p. 318, note 2.
16. LA LANGUE URU OU PUKINA
va vite!
j'irai loin
aller quelque part
où vas-tu ?
quand irons-nous?
nous irons ensemble
où va ce chemin?
s'en aller :
va-t'en ! •
tu t'en vas maintenant
quand t'en vas-tu ?
tu t'en es allé sans m'avi-
ser
amant :
as-tu un amant ?
âme •
ami
amie
an
nouvelle année '
autre année
combien d'années as-tu ?
ancien
âne
animal
anus
appeler :
qui t'a appelé ?
s'appeler :
comment t'appelles-tu ?
apporter ;
apporté !
qu'apportes-tu ?
après
après avoir mangé
araignée
arbre
arc-en-ciel
argent
uri-okha (C3) [cf. marcher]
askil-ok'kaca (G2) ■
ashin-œhoxla (G2)
sekstan-turatai (Uj) haksim-oh (G3)
kanču-okaki (Uj) ' " ■
aka^-oxl'a (G3)
haksit-oxti-hih (G3)
tukhaka oksai
ancls-óka-ki-га (G3)
čul-pačam-okhaki (G3)
č.urakmakuaur (Uj)
рахЫ-сат-Ы%а (G3)
huahuari, hahuari .(Uj),
palitalé, paktak* (Uj)
palitak, paktala* (U^
huata*{C3) /;[.-,eu-huata* (Сг). kax-ma (G3) ,
hasua-Hsam-taa^a (G3)
čačančai (Ji) ■•...,'
tířjwo*
(Uj)
timisu (U2)acaikop-rikum
.
(Uj)
fo«W, kn [cf. .fesse] (Uj)
trou, fenêtre] (G3)
(Uj) [cf. souffrir]
tul-hitu Montais, čulu-Mtu kontais
thu (C3) [cf. quel? quoi?]
*fo (сз). .
čulum-skia (C3)
nekh-stas-ti (G3)
luMl-hiia mahuir
, čiš-pfeta [cf.
j) čulu-amt-
, lakcacui
toto [cf. brillant]
Ma, ïïaya
kurisitsa (G3)
17. г..
72 SOCIÉTÉ DES AMÉRICA.N1STES DE PARIS
argile
arracher
s'arrêter
arriver
à quelle heure arriverai-je
au village?
demain, tu arriveras au
village
tu arriveras vite au vil
lage, il n'est pas loin
tu n'arriveras pas au vil
lage, il est encore très
loin
articulation
asseoir
s'asseoir
c'est assez, suffisant
assiette
attacher, lier s
s'attacher à une chose
attaquer
attendre
qu'attends-tu ?
aujourd'hui
aurore .
autre
une autre fois
un autre jour
une autre année
avant-hier
avare
,
avec :
avec moi
avec toi
veux-tu te marier avec
moi?
averse
aveugle
aviser :
tu t'en es allé sans m'avi-
ser
hoki(C2)
■' '
gala^a, gaîaya, kala-kica (C3)
щпа (С3)
xunti (C3)
■
:
'
■
■
čul-horat-thonasa-huatkis (C3)
■
haka-wensim*tonasa%a (C3)
horalram-thonasaa-anaa-aškín (G3)
anam-tonasa^a-huathin-aškin-aža (C3jmoko* (U2)
hu-ul'sna (C3)
xtilenscai (Uj)
nekás (C3)pjksi* (XJi) Juxsi [ci. cruche, cuiller] (U2)
mokska, juirl (C3)
ut-šinša (G3) ч
:
tansa (C3)
theufyia (G3)
hilun-kîpek[eï. voul oir] , tulun-carlk (Uj)
tonxe-tuňi, tonxe (G3) [cf. jour, soleil]
maycnis-kica (G3)
kpya (Uj) ek-bas (G3)
, ^iš-tam-рекик, neikas-ša (G3)
xe^ TJ-tonxz (C3)
kax-ma (C3)
tukamax, zesgo (C3) [cf. hier]
skoîo (C3)
hueptam (G3)
.
hamptam (C3)
'
.
bnehan-ams-kasars-pehna (G3)
Ш, aknis (UJ [cf. pluie]poyačku (Uj)
curahnakuaur
18. LA LANGUE URU OU PURINA 73
avoir :
j'ai
je n'ai pas "
as-tu des œufs ?
il y a une ou deux lieues
avoisiner (avecindar)
se baigner
balayer
baptiser
bas
en bas
d'en bas
bassin, réservoir
bateau
battre
se battre
beau
beaucoup
beau-père
bêche
bêche lourde toute en fer
(barreta)
bien
je me porte bien
blanc
blessé '
blesser
bleu
boire
bois à brûler
bois (morceau de)
boiteux
boleadora
bon
bonjour
bonne nuit
bonnet
še-elša (G3)
ana-selsa:'(C3)
'
.
sini-šelhia (G3)
'
piškťčel-^egat-čěltax (C3)
huata-časegir (C3) [cf. village]
kakčai, oxenke, oxenïï, axonstai (Uj)
peolo{C,) .;■
thus-khatla (C3) é
oksi*
(Ui)
kosi, huaru-larko, huarsi-carko (Uj) tu-una (C3)ušatá (G3)'
xoci (U2) [cf. lagune]
oca (U{)
kixsasla (G3) •
taras (G3)
'
ъ
.
'*
čuni (Uj)
' .:.-■.
ynk, yuKča, yukca (U^) huakš (C3)
axmis (U2)
lampa*, čebsi{U{)
čekčuaris (Uj)
£/иш, laagi-si* [ci. maladie, plaindre, avoir
de la peine],' khaya, sumagas* [cf. bon] (C3)
mňi-kasi čausiki (Uj) huale-kase (C3)
liksanike [cf. éclairer] (Uj) cm [cf. fromage]
(G3)
■
■ •
mišray (G3)
mišray (C3) '
foydi, larama* (U^
hulsaisi, lieéai (Uj) l'ik-l'a (C3)
.
parna, ekxičukiki (U^ ím/; (G3)
7>лгй (Uj) ,
шгга (Uj)
jfcwí (C3)
tun-skasi-ksi (Uj) Mâ!50, laagi-ši* [cf. maladie,
plaindre, avoir de la peine], khaya, suma-
gas* [cf. bien] (C3)
.
hapya (U|)
jc£&œ similita (Uj)
l'utu*, luktu*, kisi (U-)
26. LA LANGUE URU OU PUEJNA 81
grand'mère
grand père ;
gras
grenouille
griller
grille le maïs !
maïs grillé
gros
guérir (v. a.)
guerre
hache
hanche
hardi
haut
en haut
herbe
heure
à quelle heure pourrai-je
arriver au village ?
hier
■
homme (vir)
homme (homo)
humide
ici
viens ici !
d'ici au village combien
de lieues y-a-t-il?
idoles de bronze
il "
'
:': '
ils
imiter
indien г
indiquer
innocent
inondation (avenida de
agua)
ivresse
jambe ' } -
Société des Amèricanistes de
anci*, apice (Uj) " .■■■■;
epe [cf. père], tuk-ciči, ačatila* (Ut) taukal'ia [cf.
vieux] (G3)
tukîaèerèiti (Uj)' skara (G3) [crapaud, têtard]
urit-^arna (G3)
urit-^arna (G3) »
;
tart-arin (G3)
čok-xa, čok-ya , čok-%i (G3) [cf. grand]
Usa, xïsa (G3) [cf. emporter]
Kest-čai, Tcesl-kasiňa* (Uj)
potsi, Mapsi (Uj)
'
■
■
-
kutli (Uj)
sulioma ralusuliti (Uj) -
sika (Uj) ["cf. se lever] "v
sik-tani, sig-tani, nsu-carko, ura-carho (Uj) ^e.-
eku [cf. ciel], nax-htcaka (G.,)
..-.••■
makla*
(Uj) cis!a (G3) ' :
ora*
(Uj)
èul-horat-thonasa-huaùis (G3)
tulcama-xc, tukanm-e, ze^ku (C3)
.
.
■•'
lukubuamas, .luhuhuahua (Uj) luku, tsohi, sorii
(U2) luktay, luktax (C3)
.
■
sohi (C3)
cui'ami (Uj) aui (U2)
tàksi (G3)
.
.
.
■
ûshai (Uj) pi'ca-taeks (C3)
tekš-tan-huatkin-kaš-tuputa (G3)
xawake, kaua-hukha, laurah (G3)
timilr, timiât (Uj) 77/(5) (U,) ra (G4)
' '
ni-ugic '{Uj) ni-naha (U2)
( f
ciš-niambre (G3)
-"'•■'
yekuskai (Uj)
ninak-hu (G3) '■'■•;
inurin-tims (C3)
huúh-tiša-hias (C3) [cf. beaucoup, eau] ;.
■
'
l'ik-sint-sa (G3) - ' '■
Karu-lise, lise (JJi) lisi (U2) lis (Сг)
Paris. 6
27. SOCIÉIÉ DES AMÉR1CANISTES DE PARIS
jaune
je, moi • ;
avec moi
jeter
jeune
joie
joindre, approcher
jouer, plaisanter
celui qui joue
jour
un autre jour
commencer à faire jour
jupe
jupon (anacu)
labourer
lâche
lâcher
lagune
laid
laine
lama
lama malade
langue
langue aymará
lapin
larmes
laver
se laver
lazo
lécher
léger /
lente de pou
lever
se lever
nous nous levons
lézard
lieue :
d'ici au village combien
de lieues y a-t-il ?
kotsupaku (UJ
;
-,
huai, hui, ami (U J wex (U2) zverél (C J ont (G3)
hueptam (G3) *
toxta (C3)
, xouhue, toue (U J thoa (G3)
tiptip(C3) [cf. gai]
peknafy, apariška (G3) ; ,.
ušima (G3) . :
us-sins (G3)
malmta, maJceňatai (UJ maxeňa, tonxe (G3) [cf.
aujourd'hui]
%i-nonxe, i-tonxe (C3)
ugtaneïï, tainci (UJ maxins-kïsa [cf. aurore] (G3)apaya* (U^ "
■'
urko* (Uj)
skalataki-koliskila (G3) [cf. champj
'
.
"
/
ipâku (UJ /
kutna* (G3) ;
koti (U2) žpti, xoti (C3)
ana-tuni, ana-tutuni (Ut)
tusna, cuma (UJ to-oma (G3) [cf. peau]
xuàla (Cj) xoala (G2-G3) .
•
asinthi* kwako (U2)
;
.
,
natsi, nasi (UJ /úíj (U2) /д^ (G2) /dfj (G3)
/CCJâ! (Gq)
kituana (C2)
kax-hu (G3)
axon-tai, tup-tai, karu-tup-arki, kara-tup-aski
[cf. main] (UJ дхтд, яхшя (С3)
huenoi (UJ ■-■'-«_
«bVř (UJ
tó/7'л (G3)
5^om (C3) [cf. serpent]
xoa-kita,kxaya, kxa-a (G3)
sika-cai (UJ [cf. haut]
siastai (UJ
pj&x (G3) .;
ieks-tan-huatkin-kaš-tuputa (C3)
28. LA LANGUE URU OU PUKINA 83
il y a une ou deux lieues
lit
logement :
donnez-moi un logement !
loger
loin
j'irai loin
tu n'arriveras^pas au vil-
Jage, H est encore très
loin
tu arriveras vite au village,
il n'est pas loin
je reviendrai de si loin
que ce soit
lumière
lune
mâcher
maigre
main
maintenant
tu t'en vas maintenant
maïs
mais grillé
grille le maïs !
maison
mal :
je me porte mal
mal de mer :
j'ai le mal de mer
as-tu le mal de mer ?
malade
lama malade
tomber malade
maladie
maladie contagieuse
manchot í
manger
,
piskt-cel-zegat-čelčax (C3)
ttasi (Uj) taxs (Ц)
Tz oikis-lîusna (C2)
ton-šu-ula (C3)
haske, haskc-cai (Uj) aškin (C3)
askil-ok'kaca (C2)
anani-tonasa{a-huatkin-askin-aa (G3)
horal'am-thonasaa-anaza-askin
^
(G3)
.
.
haxsikis-tanami-kepskil'a (G2)
uxi [cf. feu, foyer] (U,) a%a (U2) te-ešta (C3)
čisij isis, čakaisi, čahuekeksi ([]{) hist (U2) his
(G3)
shoazla (C3)
tčeket^ (Uj) kooi (G3)
Шага, Ыга (U^ kara (U2) tiara (C2) kxàra (G3)
[cf. bras]
ančis-pača, anšas, ančis-pa-ača (C3)
ancis-oha-ki-ia (G3)
tura, turu* (UJ tara (G3)
tart-^arin (C3)
urit-^arna (G3)
liuya*t Koya* (Ut) koya* (U2) ftoya* (G2)
ana čausiki čunte
iptepak-čai
ispai-cai (Uj)hasintinli*
asinthï* kwaho (U2) /
hasintinan*
(J{)
laakicil'a* (G2) la-a-kiči* [cf. avoir de la peine],
#0«tí! (G3)
kunaš-ťanše (G3)
ana-karliciy ana-liartici (Uj)
исй, /мл-//, nhiutsaisi (JA) cairiri-luksla
lux-šna, luma-teri (C3) [cf. nourriture]
29. 84 SOCIÉTÉ DES AMÉRICANISTES DE PARIS /
après avoir mange
veux-tu manger ?
donner à manger
donne-moi du pain * !
marchand •{
marcher
marche !
celui qui marche le premier
marier
se marier : ;
je veux me marier
veux-tu te marier avec moi ?
marmite
matin !'■'■[
étoile du matin
à demain [matin]
demain [matin], tu arri
veras au village
mauvais
mazamorra
menteur
mer ; ;
mère
mine i
moelle
mois
moment :
dans un moment
monsieur
montagne
monter, grimper
mors
jnort (la)
mort, défunt
mou
mouche ;
lukli-hua mahuir (UJ [cf. nourriture] : ::
luli-kunM-pek (Ut) tirim-pekia (G3) [cf. nourri
ture]
:..-.;■"
teri-tha (C3) [cf. nourriture] :
luli-sunnai (Uj) [cf. nourriture] л
tuiňi (G3) .-*''■•
okčai, oxlai, oxčai, okus-čai, okči-kaňani (Uj) okhl'a
(G3) [cf. aller, s'en aller]
uri-ok"a [cf. vite, courir] (C2) okha (G3).
lukis-oxsi (G3)kâsarila* (G3) ; :. .
kasaris*-pekurra (G2)
huektan-amš-kasars*-pekma (C3) ?;
okčos, marka* (JJ^ tux [cf. puits] (G3)
haka-huinčiča (Ut) hake-ven^i (G3) [cf. demain]
vensta-taukua (G3)
haka-huens-kaama (G3) -
'
haka-wmsim-tonasa%a (G3)
llara* (U,)
ha^i-lula, hari-lula (Ç3)
isakasan (UJ
tón (Uj)
ř, maiyi, atan (Uj) я«^д/ (Cj) wàd! (G2-G3)
wiï-й! (C3) : ::
(G3) [cf. maison] ;
his (G3) [cf. lune]
neks-tan (C3)huirax-xoHa* (G3)
oksa, okca (Uj) 05Д (U2)
{ xaua (G3)
likstini, Mslitkana
contai (Uj)
sumoya
teksil'a (G2) í/^í (G3)
(<
'
lorakana (G3)
4 . Vraisemblablement : « donne-moi de la nourriture ! ».
30. LA LANGUE URU OU PUKINA 85
moudre
mouillé
mouiller
mourir
muet
mûr
nager
naître
neige
chute de neige
nerf
neveu
nez
nid
nièce
noir
nom
quel est ton nom ?
non
non plus
nourrisson
nourriture
nous '
nous deux
nouveau
nouvelle année
nuage
nuit
tard, dans la nuit
se faire nuit
obscur
occultement
odorant
œil ' :
'
œuf
as- tu des œufs ?
oiseau
xala, xals, tuax,tua~}a (C3)
ant-si-ca, aučiča (C3)
aučinča (U2) ančiča, aučiča (C3) .
-ču-tika-ke (UJ tiki (C3)
čukčilai (Ui) čx-pača (C3) "■■
sertnič, čunululcoi, tsulsaotčaii, tsulsačau, pokota*
([],) pooler (C3)
hoas-kili [cf. eau], ok-čai à[cf. marcher, aller],
akončika , JcaRak-čai (XJ ))
■
makalačui (Ut)
Jíatňi, kekti (Uj) kxatni (C3)
katňi (Uj)
spôa(G3)
lukuhuai, lukúhuai-suhna [cf. homme, nièce]
osa, cama-osa (UJ osa (U2) Vosa (C.2) osa (C3)
thura, uxt (C3)
suhua (UJčolčiskite* (UJ xpxzj* (C3) [cf. sale]
tuki*, tupi (Uj)
čuluk-hiki* (Uj)
aua-peku-čai[cL vouloir] (Uj)
'
ana{ (C3)
imasïk (G3) [cf. pas encore]' skolta-huahua*, kolta-huahua* (C3)
/и /г (UJ řm (C3) [cf. manger] - •
iïcunïk- (Uj) «от (U2) hues-nàka, učun-kamača
(G3)
huesnik-pîtJcultan (C3)*/TT > //~>^ (Uj) й/м (C3)eu-huata* (C3)
ш (Uj) ^/n (C3)
uyani*, huiyani*b huayani-čai* (Uj) wuena (C3) '
suti-ve-en (C3) [cf. matin]
•
■
:
:
huiyani-č*, huiyani-čai* (Uj)'
;
;
j/яЬ'
(Uj)
jM/яа' (C3)hstan-asna (C3) [cf. cacher]
čonantin (Uj) [cf. puer] '
.
hikui, čuki (Uj) £wfe (Uq) n/À'£ (C|) cWrtî (С2-С3)
j/w, ûhincu (Uj) :сш (C3)
sini-selhia (C3)
J «wj/л (Cj) hae^la (C3) [cf. choca,
chardonneret]
33. t
SOCIÉTÉ DES AMÉRICANISTES DE PARTS
plus, davantage
deux de plus
poing
poisson
poisson suchi
poisson boga
poitrine
pommé de terre
vends-moi des pommes de
terre !
pommes de terre gelées et
séchées au soleil (chuňo)
poncho
pont
porc
porte
se porter :
comment te portes-tu?
comment se porte?
je me porte bien
je me porte mal
poser
pot à anse (jarro)
pou
poumon
pourquoi (porque)
pourquoi (para que)
pourquoi pleures-tu?
pourrir
pousser
pouvoir : )
il ne peut pas [supporter
un poids]
premier :
celui qui marche le premier
prendre
prends !
près
presque
prêter
t-ya
. Xi-pišhs-ta (G3) ...
'
:
aikhara (G3)
hile; hiuli, Jçuli, čiše (Uj) cisi (U2) Uš (G3)
. čisi (U,)
ctskera (Uj)
čukukis, keto (Uj) .
Usa, fosia (Uj) gesa (U2) Jiesa, iïesal'a (C2) hxe'sa
(C3)
Tzcssa-stuya (C2)
,
"kotis (Uj)
,
kutse (Uj) irs [cf. couverture] (C3)
paksi (Uj) khas-pulcha, kuas-puhha [cf. eau] (C3)
ohiili (Uj) ,]
sama (Uj) tax (U2) .
Misyetay, èumlasi (Uj) hualekahay (C3)
hualeka-sakay (C3)
tuňilkasi tausiki (Uj) hualekase (G3)
.
,
ana îausïki tunte (Uj) ; . ..
.,
uc (G3) • ■ ,
liàsiliksi (Uj)
.
sami (Uj-C3) :
tota (U,) [cf. dos]
culïkma (C3)
■
-
, '
cul-xapa (G3) л
culhs-tana-amka-a%a (G3)
tekšna (G3)
anas kuast nipuitit
tukis-oxsi (C3) [cf. par devant]
tausfia (G?) [cf. saisir]
Ma (UrG3)
kesuài, kesuhu, kesus, oh-sai, hihi-motiri
čua-kiše (G3)
.
, .
unfna(G3) '...-.
34. LA LANGUE URU OU PCK.1NA
'
89
prier
prix
prochain, semblable
propre
prudent
puant
puce
puer
puits
punir
quand?
quand t'en vas-tu?
quand irons-nous?
que, quoi?
qu'achèterai-je?
qu'apportes-tu ?
que fais-tu ?
que travailles-tu?
•que veux-tu?
que vends-tu ?
qu'attends-tu ?
de quoi souffres-tu ?
de quoi souffre-t-il?
quel ? :
quel est ton nom?
à quelle heure viens-tu?
à quelle heure pourrai-je
arriver au village ?
de quel pays es-tu?
quenouille
queue
qui?
qui est ton père?
qui t'a appelé ?
quinoa
vends-moi des quinoa!
radeau
ramasser des pierres
rame
rapidement
se rassasier
■ maisila (C3) [cf. adorer] >/ ., ., ■;
kxašua (G3)
.
ičum-sohi (C3) [cf. homme]
,'
cucumki (Ui)
■
■''■'■■■
šiš-ha (C3) [cf. savant] к
ana-cucuni (Ud)
.
Humus (Uj)
'
'
.
■■■•.:.';-.
co-nanža (C3) [cf. odorant] . -...';
lux (C3) [cf. marmite]
xuaxtha (G3)
.
,
culu- (Uj) culu-paca (G3) '
,
cul-pacam-olibaki (G3)
_■.'-.' ' Л -,
kanču-okahi (Uj)
;
,
,
culu- (Ud) hdu (C31
culuî-kaiakhi (C3) ■
.
,
'iulum-skia (G3)
lulu-ox-lay (G3)
'
mlum-lank-šia* (G3)
čulun-liípek [cf. attendre] (Uj) tulum-pekhe (G3)
čulum-tuya (G3)
•
;
.
.
čulun-Mpelí [cf. vouloir], čulun-čaric (Uj)
ye tun tanki[cf. appeler] (Uj) mlut-miš (G3)
iulîit-pu-misi (Uj) . .
Čuluk-tuki*
(Uj)
čulu hora* sampicaki (Uj) •
.
cul-horaf-ihonasa-buatkis (C3)
.
.'■"■-
haksi-huati-čamhta (C3) [cf. où]
theri, khauna [cf. fil, filer]
(C3)' ■-.,."
kurs (C3)
hektay (C3)
heha-am-hephhé (G3) ' ■ :
ye tun ianki (Uj) ' [cf. souffrir]
,
■
:
kuula (G2) ■
kuula-stuya (C2)
.
.
.' "
tusa, tusia (Uj) ' !
il-lamas (C3)
■
teliuse (Ui)
,
л .■■"■■'■■
ox/'a (C3)
èek-tina (C3)
;
_
'
.
;
..
35. 90 SOCIÉTÉ DES ÀMÉRrCANISTES DE' PARIS
redresser j
regarder
reine
remède
répandre
se reposer
restes, reliefs
retirer
réunir
revenir
je reviendrai vite
je reviendrai de si loin que
ce soit
reviendras-tu ?
rêver
riche
rire
rive
rivière
riz ■'.'•'
rompre
rond
rouge
sable
sac
'
]
sac à coca
saisir
■
,
saison des pluies
sale
saline
salive
saluer
je te salue
sandale de cuir
sang
sartanejo (petit rongeur)
phasi-cumaptïla (G3) - '-
ček-šna (C3) -
inkitxun, inktun (C3)
'
• í ;
M'a*
(Uj)
' ■•:■■■■-•
tauk%a, taukya(C3) x
hex-šla (C3j
-
cet-si%a (C<3)
acna (C3)
Xçtàta (C3) ^
.
keps-ka^i (G3)
seiïaœs-kepskil'a (G2) :
haxsikis-tatiami-kepskil'a (C2) -
kepss-ka-khia (G3)
t xihuiiui (Uj)
asgonnai (Uj)
■
■
" -
■
í .
čaMuai, cakeltai, čaMhuai, patel, xaaskin, xas^
; xaskin (Uj) kxasha (G3)
' -
/'о^л (Uj)
huihuï, huehue (U,) />мл"// (G3)
tihui (U}) [cf. viande]
kxosla (G.)
tuan%a (G3)
р/>аид (U,il /л:о^, íoÁ? (G3)tó^* [Щphila (UrC3)
^«e/í (G3)
khati (G3)
tantiňana (U^ tausňa 4 (G2^ tanš-kat (G3) [cf
prendre]
hualxa-axina (G3) [cf. pluie]
ana-tutunih, ana-tuktuniki, tukčunikusi (U^ íoxí
■
.
.
íi* [cf. noir] (G3)
ím/ (G3)
tokaru* (U^
t^a-ana у*з)
%a-anua (G3)
íeto* (G3)
/ofe (U^
oktaka (G2)
1. Faute d'impression évidente pour tanma.
36. LA LANGUE URU OU PUKINA 91
savant
savoir
sec
secouer
sein, mamelle
sein de femme
sel
selle
semence
sentir
serpent -
serpent venimeux
seul
siffler
singe
sœur
soir
au soir
étoile du soir
soleil
sommeil
sorcier
sortir
souffler
souffrir :
de quoi souffres-tu?
de quoi souffre-t-il ?
je souffre de la tête
soulier
soupe
sourcils
sourd
stupide
sucre
suivre
suspendre
table
taille :
taille plus petite
taille*
plus grande
de ma taille
coraxorau {J{) sis-ha [et. prudentj уъ) <■■<>'.
si-sla (G3)
'
;; ■•-■
loni (Uj) kxoňi (G3)
•■■-■-■
ax]ia (C3)
piš, pis (C3) :
pisi {U^tops (G3) l "
•
.. i ,'. :'..
yeko, yeku (U^ yaku (G3) {
taxxe-turses (Uj) [cf. dos]
kesi, caktskana, satsa* (Ud) :
mukusihasiňa*
(Uj) mukhsna*, mukšna*' (G3)
čikorá, tókora (U^) ■'
!
skora (G3) ; ■
sintal'a (C3Ï [cf. un]
smeo^i (G3)
kusil'o (]{)
■:;•' ' ,■
kayo, lippi (U,) .,'... . Г
seheri, seri-čai (Uj)
• ;'
sestan-kaama (G3) (
!sesta-taukùa (G3) -:
■
: ]
stuhui, Ituya (Ui) tuni (112) tůni (G^ thuňi (G3:
lu'usla (Go)
:
" Of
laikampša*,(C3) .
.
'
.
ulna (G3)
;
:
ч ' .■.-.: ■••}
phuaa* (G3)
^ /ми tanki [cf. appeler] (и^ lulut-mis (C3)
;
lulut-pu-misi (Uj) ;:-. :
#/í£útf иг/я (Uj) .
.
p
sapatu*
(Uj)
tahala (Uj)
.
луд* (U4) [cf. front] :■>:.•
хмю [cf. corde] (и^ ош (G3)
anatui (Uj) / «
/M&rc*
(U^
;
:
apšňa (G3)
t%ipsnakit%a (G3)
«тл/ (Ш
skolta-uša (G3) [cf. nourrisson]
pak-usa (G3)
рак-heci (G3) , ; . '
37. ppp
92 SOCIÉTÉ DES AMÉRICANISTES DE PARIS
se taire [".'.}
■
/
tant
tante
taureau
terminer :
chose terminée (cosa he-
cha)
terre
terre (divinité)
terre pour manger les
pommes de terre
tesson
têtard
tête
je souffre de la tête
tête basse
téter
tirer (sacar)
tisser
toit }'•■•;
tomber
nous tombons
totora
toujours
traire
trame d'un tissu )
travailler
que travailles-tu?
trébucher
nous trébuchons
tremblement de terre
trépigner ;
triste
trompe (corneta)
se tromper
trou
trouer
trouver
je trouve
je trouvai
je trouverai :
čupasi, cuppasi (Uj) ana-Ша [cf. parler] (G3)Ьиак-Ы*
(C3)
'
malalia, malaKài, malalbi (XJ{) malahalya (C3)
pul'oosa, tul'uosa* (Uj) [cf. vache, nez]
paacamsa (G3) ..
liuya [cf. maison, village], уоЫ (Uj-
taltila (C3)
čikiče, čako* (U^ -
WS (G3)
skara (G3) [cf. crapaud, grenouille]
atikas misi
thoat-štha (G3)
micna (G3)
huesa (G3)
huaçîa (G3)
siku (Uj) [cf. haut, en haut, ciel]
ts-sinca (C3)
haruhai (U^)
Ihua (U2) ;
nušu-panša (C3)
mus kila (G3)
kxuš (G3)lankšne* (C3)čulum-lank-šia* (G3)
texsku-cai (U^ t ex-tin (C3)
tepku'cai
keskise
thekhua (G3)
custuilki (U^)
/ox// (G3)
pas-sinša (C3)
(Щ-'pfeta (C3) [cf. anus, fenêtre]
/a (G3)
huaku-iai (U^ ja/5, saU-naš, salš-nakVca (G3)
hua-çatai
tuskal-cacai
iWk-caçai
38. V
LA LANGUE URU OU PUKtNA 93
tu, toi
i' x-
avec toi
tuer {
'
}
:"
tumeur
turbulent (revuelto)
uriner
utérus
vache
vaincre
vainement
vapeur (bateau)
veine
■
i
vendre
que vends-tu ?
vends-moi des pommes de
terre !
vends-moi des quinoa !
venir
viens! .
viens ici !
d'où viens-tu ?
à quelle heure viens-tu ?
vent
ventre
vérité
verrue
vert
veste-
vêtement ; •
vêtir
se vêtir
veuve
viande ;
viande boucanée
vide
vie
vieillard cf •
vieillard $
'
[* »
kuasi, kohusi, amxai* (Uj) am* (U2) dmki* (С{)hamptam (G3) s •
kous, kugu (Uj) koonla (G2) konala (G3)
tharsna (G3)
tončikaňani
sipias (Uj)
huaka*, pul'oosa; tuluosa*1.
atipi-šiša* (C3)гпаШ* {C3)
oča (U^ [cf. bateau]
[cf. taureau]
stah{C3)
tulum-tuya (G3)
Kessa-stuyûT(C2) [cf. acheter]
kuula-stuya (C2) ■
pičučain, cucaini (Uj) [cf. voyager] *
.
uru-pica (C2)
askai (Uj) pičá-taeks (G3).sekstan-pici (Uj) haksikis-tanamlon, hahiš-tanam-
tonie (G3) ■'■■',.
čulu hora* sam-pita-Ы (U^
л-^w (Uj) [cf. froid]
čeriy tuksi [cf. estomacJ (Uj)
/>«tó*
(C3)
«7л (G3)skiet-pa (G3)
kayupiti, èaiïni*, lakna* (Uj) ^aw (G3)
skit-h'isiasa* (C2) skiti (C3)istasla* (C3)
čukčoxiski (Hi)
šehua (G3)
xil'i (U^ čisui (U2) čiš-huy (G3)
čiš-hui (G3);
laat-sia (G3)ли*
(Uj) šata-kiča, sata-kit-ša (C3)
сайка (G3)
(G3)
'
л
i
1. Ы'и = os (K),.oja = nez (U-C).
39. 94 SOCIÉTÉ DES AMÉÏUCANISTES DE PARIS
VieUX ; ;■■ , ;
■
vigogne
village í:-) ; ;
d'ici au village, combien
de lieues y a-t-il?
à quelle heure arriverai-je
au village?
tu n'arriveras pas au vil
lage, il est encore très
loin
tu arriveras bientôt au vil
lage, il n'est pas loin
demain [matin] tu arrive
rasau village
violet
vite
va vite !
je reviendrai vite
tu arriveras vite au vil
lage, il n'est pas loin
vivant
vivre /
voici л
voir
voix
voler (avec des ailes)
vouloir
je veux
je voulus
je voudrai
je veux bien
je ne veux pas
je veux dormir
je veux me marier
veux-tu?
veux-tu manger?
veux-tu te marier avec
moi?
que veux-tu?
combien veux-tu?
vous
čiJcni, čakua* (Uj) cauka (C3) ,, .
.
haufi*, huart* (Uj) Ska (Cj) oka (C2)
kol'a [cf. maison], huata (Uj) huatha (G3)
.
Ukš-tan-buaťkin-kaš-tuputa (G3)
hil-horaf-thonasa-huathis (C3)
anam-tonasa%a-hiiutkin-aškin-a%ci (C£)
horal'am* -tbonasaxft-ana^a-askin (G3)
haka-ïvensim-tonasa^a (G3)
čerasiňi (Uj)
uri (G3) [cf. courir]
uri-okha (G3)
sek'atos-kepskil'a (C2)
horal'am-thonasaža-anaža-aškin (G3)
,
set-skaskiu* (U^ . ';
.
.'
.
.:.
šata-kit-ša (G3) [cf. vie]
tit-ša (G3)
cukau (Uj) -
kxauêa (G3) [cf. crier]
latia (C3) -
peka-čai, puetu (Uj) - .
païkucai (Uj) .
luskal-pïktucai (Uj)
iyal-piktu'cai, lipikararig, Hpikasakin (Uj)
pekuča (C3) .
anal-pekuta (C3)
taxs-pekuš (C3) -'
kasaris*-pekurra (G2)
peikia (G3)
luli-kunU-peh (Uj) anm-pekia (C3)
haehtan-amš-'kasars*-pehma (G3)
čulun-M-pek [cf. attendre] (Uj) tulum-pekhe (C3)kaašum-peekia (C)
ančuph, aricupk (Uj) am-čukčuk (U2)
40. v .
LA
voyager
zorrino
zorro
un
il y a une ou deux lieues
une fois
deux
il y a une ou deux lieues
à deux
nous deux
deux de plus
deux fois
trois
trois fois
quatre
à quatre
cinq
six
sept
huit
neuf
dix
onze
douze
treize
dix-neuf
vingt
trente
quarante __
cent
LANGUE URU OU PUKINA
tucaini (UJ [cf. venir]
9S
kxeti (G3)
sipi, ti, ši (Uj sinda (U2) sindâl'a (CJ sintal'a
p'ukt-'cel-xegàt-cdcax (C3)
%ek-has (C3)
piske,.piski (UJ pisk (Ci) pisk (C3)
piskt-tel-^egat-čďcax (C3)
.
pukultan (C3)
huesnik-pukultan (G3)
%i-pišks-ta (C3)
;
,
pišk-wil has (G3)
tepe, tep (UJ tep (и2-СгС3)tep-parie* ? (G3)
páktik, pákpik (V i) pdkpik (Cj) paxkpik (G3)
paxkh-paltan (G3)
paanuku, paknuku, taknuku (UJ
takcuk, paktu, toïsuko, paklui (Uj)
/o№ (UJ
kohonku, koňko, koonku, kohonko
sankau, samako (UJ
kalo, kalu (UJ
kalo-si, kalo-aci, sipi-kalo (UJ
kalo-piski (UJ
kalo-tep (UJ
kalo-sankau (Uj)
pislia-kalo, piski-kalo (UJ
tep-kalo (UJ
páktik-kalo (UJ
Mo-kalo,pak(3{)
;
41. 96 ' SOCIÉTÉ DES AMÉRICANISTES DE PARIS
APPENDICE V.
Extraits des auteurs anciens et modernes
■
. SUR' '"
)
■■ .■■■■■•■
■
■"■■
LES URU, LES ClPAYÀ ET LES CaNGO.
' a. Uru.
«... Mando [Sinchi Roca]...a los inutiles, como eran'los Uros, que es génie safia y
inutil en que cada uno de ellos dièse al mes un caftuto de piojos de tassa, -todo en
orden á que nadie estuuiese oçioso ».
Oliva, op. cit., p. 38.
.
«. ,
« Los indios Vros es gente que bibe en las lagunas, como en la laguna de Chuquito
y en la de Paria y en otras partes. Estos hazen sus casas en el agua sobre vnas bal
sas de heno ó enea, que en el Pirú se llama totora, y en la Nueua Espafia, tule ;
estas balsas con el tienpo crian por Io baxo sus raizes, y se entrapan y texen de
manera qua se convierten en céspedes, y asi, echándoles alguna tierra encima,
siembran en ellas algunas cosillas que comen. Mantiénense del pescado de las lagu
nas, ques muncho, aunque no muy bueno ; y estas casas son algunas vezes de treinta
y quarenta vezinos, más ó menos, como se conciertan ; lléualas y trailas el uiento
de vn cabo á otro. Visten mal y comen, fuera del pescado, lo que pueden hurtar á
los comarcanos de la tierra ; es gente ruda y tosca y casi bestial. No solian pagar
tributo ny seruir, y en la visita general que hizo Don Francisco de Toledo los hizo
enpadronar y poblar fuera del agua, y asi aora tributan y siruen, y biben en do-
trina y algún concierto ».
Ramírez (Balthasar). Description del reyno del Pirù, del silio, temple, prouincias,
obispados y ciudades ; de los naturales, de sus lenguas y traje. Al ilustrísimo Seňor
don Gaspar de Çuniga y Ačeuedo, Conde de Monterrey, Seňor de la Casa de Biezma
y Ulloa, Virrei y Capitán general en la Nueua Espaňa/etc.por — , su criado y capel-
lán. En Mexico, afto de 1597. In Màurtua (Victor M.). Juició de limites entre el Perù
y Bolivia, Prueba peruana presentada al gobierno de la República Argentina, t. I ■:
Virreinato peruano. Barcelone, 1906, p. 295-296.
«... Tiene esta laguna [de Titicaca] de largo treynta y cinco léguas, y quinze de
ancho, cria gran copia de vn junco que llaman Totora, que es comida para cauallos
y. puercos, y les Iudios Vïos hazen dello, casa, comida, y barcos, y quanto han
menester. Estos Vros son tan saluages, que preguntandolos, quienes eran, respon-
dian, que no eran nombres, sino Vros, como si fueran otra especie de animales. En
la laguna se hallaroň pueblos enteros destos, que morauan en ella en balsas
de'
Tolora atadas a vn peflasco, y quando querian, se mudaua todo el pueblo a otra
parte... ».
Herrera, op. cit., 5e décade, liv. Ill, chap. 13, t. III, p. 92.
« Cria [le lac Titicaca] gran copia de un género de junco, que^laman los Indios
Totora, de la quai se sirven para mil cosas, porque es comida para puercos, y para
caballos, y para losmismos hombres ; y de ellahacen casa, yfuego, y barco, y quanto
42. ; LA. LANGUE URU OU PtÍRÍNA 97.,->■—■"..• » -
.
-'
'
es menester : tanto hallan los Uros en su Tótora. Son estos Uros tan brutales, que
ellos mismosno setienen рог hombres. Cuentase de ellos, que preguntados quégente
eran, respondieron, que ellos iio eran hombres, sino Uros, como si fuera otro género
de animales. Hallaronse pueblos enteros de Uros, que moraban en la laguna en sus
balsas de.Tótora, trabadas entre si, y atadas á algun pefiasco, y acaeciales levarse
de alli, y mudarse todo un pùeblo á otro sitio; y asi buscando hoy adonde estaban
■ayer, no hallarse rastro de ellos, ni de su pueblo ».
.
Acosta, op. cit.,. t. I, p. 86. • ;
« A la Provincia de Paria, que nos dio el ilustre bienechor Lorenço de Aldana,
vecino encomenderodeste reparlimiento, que cae eu Potosi i la ciudad de Chuquiago,
i se éstiende asta la villa de Cochabanba con riquisimas administraciones de gana-
dos mayoresi menores, dispuestas para santos efetos, i los mas Indios que las abitan
son Indios Uros, gete la mas barbara del Peru, obeena i renegrida ; сошеп la carne
cruda, abitavan en lagos, i solo se inclinan a lagunas. Los principales pueblos desta
Provincia son, Paria o Challacollo, Toledo, Coa, Vrmiri i otros muchos ane-
jos; a esta predicaciô fueron por Prior el padre fray Gristoval Vadillo, i рог sus
conpaňeros los padres F. Marcos Garcia i Fr. Guillermo Ruiz ».
Calancha, op. cit., t. I, p. 353.
« Este pueblo [de Challacollo] ténia dos mil i quatrocientos Indios tributarios
que dotrinava nuestra Orden... Estos son Indios Uros barbaros, sin policia, rene-
gridos, sin linpieça, enemigos de la comunicaeion, i nada afectos al bulto de nuest
raFè ; tienen por sustento i grapgeria pescar en la laguna de Pariá... ; los que
abitan, en tierra, es en sepulturas debajo de tierra por el frio, i quando viven en
la laguna; son sus casas sobre barbacoas i enea ; vease el encuentro, que siendo
tierra por donde nieva i graniça, duermen en sotanos i viven en el agua ; los
Indios Uros nacen, se crian i viven en esta laguna sobre el agua en la enea, que
acà llaman totorales, son muy espesos, y deste genero de juncos livianos, aqui
'
abitan sin mas ropa ni cubierta (con ser tierra muy fria) que unas esteras desta
enea. Andan alli desnudos o casi en carnes, comen muehas vezes la earne cruda, i
èl pescado casi vivo, i las raizes d6bta totora о enea. No sienbran ni tienen labran-
ças, porque la tierra es fria, i por ser tan Hana i sin serranias baten los víentos
Tomaabis, i la azê deslenplada. Su lengua es la mas escura, corta i barbara de
quantas tiene el Peru toda gutural, i asi no se puede escrivir sin grin confusion. Ay' otro pueblo que es llamado Capinota, es Priorato con un anejo llamado Charamoco
de Indios Uros, al quai dotrina el Religioso dotrinante de Itapaya, por estar una
légua el uno del otro, i tiene otro anejo que llaman Sicaya, que administra el Cura
de Gapinota. Ay un pueblo quatro léguas leste oeste de Challacollo llamado
Toledo, cuyos Indios son lustrosos, abiles, politicos, linpios i bien agestados ;
son los mas destos Indios ricos, porque tionen muchos ganados de la tierra ; vin-
ieron estos Indios de otřas Provincias, i fundôlosalli ellnga, dara que fuesen maest
rosde aquellos Uros, pero no půdo (como ni los Religiosos an podido) aprovechar
jabon para blanquear a un Etiope ; algo menos barbaros estàn oy, pero sienpre sin
policia.
«... No tiene ponderacion lo que entre estos Indios trabajaron los primeros Reli
giosos ; al Padre fray Cristoval Vadillo continuaron en el oíicio de Prior en el Capi-
tulo Provincial siguiente, i entraron por sus conpafieros al trabajo de aquella con- -
version los Padres fray Diego de Valverde, fray Marcos Garcia, fray Guillermo Ruiz
Société des Amcriçanistes de Paris. 7
'
■
43. ■
98 SOCIÉTÉ -DES AMÉRICAN1STES DE PARIS
•
i fxay Rodrigo de Věra, i fue por Vicario de Capinota el Padre fray Geronimo Gava-
rrete, i por su conpauero el Padre Fray Iuan.de Saldaňa. Estos no pretendian con
vertir onbres sino salvages, i рог* estos se puede entender gramatilcamente lo que
Cris to nuestro Redentor dijo a sus Apostoles, i, en ellos a los Predicadorès
'.
del Evangelio, que los aria pescadores de onbres, pues lo ^ mismo à sido
sacar a un Indio Uro de los escondrijos de su laguna que a un pece de
■'.•■'■ los sotanos de sus grutas... Para ganar ,un anima destos Indios, no los an de
aguar^~.7,iqa la plaça, ni esperar à que salgan de sus concavos, sino entrai- a coger-
,
*los en sus viveres. Quantas vezes an entrado nuestros Religiosos con peligro de la
vida (no por la ondura del agua, sino por lo espeso de la totora) a sacar , Indios de
mas de treynta i quarenta aňos sin bautísmo, que nunca salieron a poblado, ni ape-
tecieron comunicacion Cristiana ? algunos an sacado de sesenta i mas anos de edad,
que nunca oyeron una palabra de la Fè de Cristo. Sus idolatrias son adorar al Sol i
a esta laguna, a quien azen adoraciones de sumision, i le ofrecen comidas de maiz,
•
^ pero ellos ensuzian al mesmo Dios que adoran. Sou inclinados a urtar, i muchos, a
quien encierran los dueňos del ganado en corrales, porque siendo pastores no urten
los carneros ; son lobos porque se comen una oveja cfuda, i traen la uňa del dedo
J pulgar de la manb derecha tan larga i tan afilada, que desuellan una sin necesitar
de cuchillo ; son Indios fraudulentos, ingratos i sin amor. Anos à que oia yo decir
en aquella Provincia por refran : De Indio Uro, ningun onbre esté seguro. Fueron-
los sacando de la laguna con amores i amenaças, i con la familiaridad de los otros
Indios convertidos, i la enseftança de los Religiosos se an ido azien'do mas sociables,
algo politicos i menos Uraňos, aunque quando menos se piensa se van a su laguna, *
que como violentados asisten en tierra, i como a su natural entran a deleytarse en
el agua. No ay traça umana que sea sufîciente, ni para sacarlos todos, ni para defen-
derles la buelta ; ya son pocos los fugitivos, pero son muchos los violentados.
Esta à sido la conversion que mayores difîcultades à tenido, tanto por el continuo
trabajo de sacarloš, como el de aprender su escurisima lengua i entenderlos ; pero
■
à mostrado Dios la piedad de su clemencia, favoreciendo la caridad i zelo de sus
ministros, i asi à avido sienpre diestros lenguarazes,' aun mas entëdidos en su len
gua que los mismos Uros, i an llegado los deseos de aquella conversion a escrivir
confesionarios', traduzir la dotrina. Cristiana i predicarla en su natural idioma.
Muchos destos Indios ablan la légua Aymarà casi general en aquellas Provincias ;
. pero ablanla estos Vros quando les conviene, i muestran ignorarla quando les
inporta. Las Indias andan fajadas casi el tercio de su cuerpo, i el comun-èolor de
sus veslidos es negro о pardo escuro, traen en las cabeças unos como turbantes f
Moros, doblada la punta àzia la espalda, crian sus ijos atormentandolos, porque
traen la cuna en las espaldas, parada la criatura i fajada por'toda lacuna, i desde
"el punto que nacen le van apretando la'cabeça para que sea prolongada i noredonda,
que llaman Caytu Uma o Palta Uma, supersticion diabolica i rito, que el segundo
Concilio.declarô por idolatria en el numero ciento i uno »'. '
Calancha, op. cit., t. I, p. 650-651.
« ... Era grande la mies de los Indios Uros de la Provincia de Paria, poco el pro-
vecho, con atender egenplares Reliogiosos al trabajo, entresacavan los Prelados a
los ministros mas fervorosos i ènbiavanlos à esta conquista. Llevaron al Padre fray
Iuan de Saldaňa, à que alli como soldado écho à grandes asaltos, plantase eger-
cito contra aquel barbarismo i lo rindiese à la Fè de la Iglesia ; i como tantos aflos
militô en aquellas comarcas, porque Tapacari, i Capinota, donde tanto sirvio, i;
Paria son côvezinos, como soldado viejo tratô aquelb conversiô i estuvo en el pueblo
44. LA LANGUE U KU OU PUKINA
,
99
de Toledo, donde por ser los Indios abiles i politico*, solo trabajô en introduzirles la
Fè, î mejorar sus costumbres, en que padecio grandes fatigas, si bien logrô algu-
nas medras. Donde echô las vêlas a su caridad, fue en convertir Indios Uros, entran-
dose a la laguna рог sacar algunos i bautizar muchos, aziase buso al modo que dijo
lob de la sabiduria Eterna, que se entra a los ocultos senos de las aguas, i.alli mira,
des'cubre i examina lo que se esconde, i saca à que vea la luz al que en los escuros
sotanos estava escondido. Que parte no examinô este siervo de Dios de lo mas inpe.
netrable de la laguna? Quai Uro se le escondio, que no sacase de lo escuro de su
totoral, ô de lo tenebroso de su idolatria, i le enseňáse la luz de la dotrina, i lo
luciête^claro de la ley deCristo? .».. -], {
■
.
'
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;
.•
■ Calancha, op. cit., t. I, p. 656.
;
.
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■
■
.
' ■.,-.-- .
.
«... A otros Religiosos cometieron el entrar a doctrinar en las Islas de que
tanto dejamos dicho, que estan en la gran Laguna Titicaca donde avia gran multi-
tud de Indios; algunos con titulo de sus labranças o comercios, muchos por huir de
la doctrina, i de el trabajo, otros por asistir en sus guacas, i adoratorios acôpaîiando
a sus idolos, i todos, o los mas, tenian de cristianos solamente ser bautizados...
Grandemente trabaron nuestros Religiosos en aquellas islas, ganaron muchas aimas,
pero siempre,:i asta oy, dura parte de lo málo, i no se a pódido limpiar de el todo.
Que siêpre los q' abitan islas, i solo tratan en pescas, tienen lo indiciplinable de
los peces, Mo indomable de las aguas ; no aman lo politico i es su trato.villano....
Son aquellos pescadores de la Laguna, i los Islenos de aquel archipielago, gente4
beligera, guerrandora, sobervia, inconstante, vil, tematica, temeraria en lo que
intentan, i sin miedo de la justicia en lo que acometen ; о por que tienen facil la
huida,'o porque es a proposito la embuscada, о рог que es difîculluoso el prenderlos
opor que los mas aborrecen de muerte a los Espaííoles, i les enamora poco la lei Evan-
gelica... Esta laguna de Chucuito cria grandes cienegás, i panlanos, i en especial un
totoral de nueve léguas de largo, i una, i dos de ancho, que le cubre casi todo, porque
la totořa es gruesa como la muîïeca i en parte de dos picas de alto. En medio deste
totoral, ay una isleta de très quadras de largo, y dos cortas de ancho, que es la prin
cipal abitacion de los Indios Ochozumas, los quales son seňores deste totoral, le ti
enen todo contraminado, i échos calles, y ocultas sendas рог
:
todo el, por donde con
sus balsas le navegau, cpn grandisima destreza, sin ser vistos, i arman peligrosisimas
celadas a los que ignorando el puesto, se atreven a entrar en el toloral... Estos Indios
Ochozumas, cou la seguridad de la guarida se an atrevido en aftos atras a azer
grandes insolencias, robando, i talando los pueblos, i estancias comarcanas, urtando
ganado, ropa, i los demas, que podian aver a las manos ». , =
. Calancha, op. cit., t. II, p. 78-81. -
^
'
« Casi à la orilla, ó costa [de la lagune de Chucuito], y un poco más adentro, á
légua y más, tiene sus islas pequéňas en donde vivian indios pescadores llamados
en ambas provincias Uros.
.
;; .:
.
Estos no comian jamás maíz, lo cual de fuera parte se traia, ni otra cosa sino pes-
cado, y la raiz desta totora, que es muy blanca, fria y desabrida ; gente barbari-
sima, con lengua diferente de los demás de la tierra' firme y la del Inga ; muy raros
laentendian, ni sabian, рог lo cual dificultosamcnte recibian la fe ; decian eran
como puercos, pues comian totora como ellos ; ya son un poco más polílicos, des-,
pues que los redujeron á pueblos sacándolos de las isletas de la laguna ; van á
Potosí á trabajar á sus tiempos, y hacen sus mitas en los tambos, que es decir
sirven en cllos y dan recado, que es řegularmente por noviembre, pero malo>
45. 100 SOCIÉTÉ DES AMERICANISïES DE PARIS
porque son fallos de carneros para las cargas é para lo demás necesario, aunque se
les paga conforme al'aranccl. Dire lo que me sucedió con uno déstos : yo bajaba de
la ciudad de La Plata рог órden de mi prelado á la de Los Reyes рог este mismo
mes, y vcnia á la ciudad de Arequipa ; llegué á un tambo donde Servian estos Uros,
y habiéndome de partir pedí uno ó dos carneros de carga ; diéronseme, y un indio
que los llevase y volviese ; Uegando al otro tambo, pagando su trabajo y delos
carneros al Uro, dijome : Padre, cómprame un real de pan ; yo le respond! : ve tú
á comprarlo ; respondió : no me lo dará el indio tambero, porque me conoce, soy
Uro ; repliquéle : Pues tú, Uro, ya sabes comer pan? respondió : si padre, despues
que servimos en los tambos. Hales aprovechado la reduccion para que coman pan y
beban vino, y para la doctrina ha sido lo principal. Pero verlos antes que amanesca
en sus balsas de totora, casi desnudos y navegar y pescar y meterse très y cuatro
léguas y más, por una parte es para dar gracias á Dios, por otra se les tiene mucha
lástima, porque caminamos por tierra muy arropados, no nos podemos valer de frio
y éstos, desnudos en el agua no lo sienten, ó si lo sienten lo sufren no con tanta
pesadumbre como nosotros... Los indios en sus balsas tambien usan y se aprovechan
de vêlas conforme á como la balsa la sufre». ■
Lizarraga. Descrtpctón colonial, op. cit., t. Г, p. 213-215. »
~ « Desde el pueblo de Ayaviri, que dijimos ser el primero del Collao, tomando sobre
mano izquierda, comienza el camino y se sigue la provincia llamada Omasuyo, que
corre por la otra parte de la laguna de Chucuito ; esta provincia es muy poblada,
y por la mayor parte son Poquinas ; son recios de ganados de la tierra, y participan
de más maíz é trigo que los de la otra parte, por tener sobre mano izquierda la pro
vincia de Larecaja, abundante de lo uno y de lo otro ».
Lizarraga. Description colonial, op. cit., t. I, p. 227. -
« Repartimiento de Machaca. —... Todos los indios queste repartimiento tiene son
dos mill indios tributaries, con seiscientos questán poblados en el de Santiago de
Mamafieca, que solian estar poblados en quince pueblos. Entre estos indios aymaraes
vivep al présente ducienlos y setenta indios tributarios Uros, que quiere decir
« pescadores », los cuales solian habitar antiguamente en la laguna de Chucuito.
Fueron gente de роса reputacion, á causa de no ser habiles para el trabajo ni para
sembrar, ni tuvieron en su principio pueblos ni concierto en su vivir, ni tenian
caciques que les mandasen, sino que cada uno vivia á su voluntad y se~ sustentaban
de lo que pescaban y de las raices de matara, ques como junco de Espafta y más
grueso ; y cuando los ingas vinieron conquistando esta provincia de los Pacaxes,
hicieron salir á estos indios Uros de junto al agua y les hicieron vivir con los Aymar
aesy les enseîiaron á arar y cultivar la tierra, y les mandaron que pagasen de tri-
buto pescado y hiciesen petacas de paja. Por ser gente muy tosca, no les dieron
órden cómo habian de adorar al sol y servirle, y con la comunicacion que han tenido
con los indios serranos, han venido á hablar la lengua aymará y casi han dejado su
lengua, que era puquina, y al présente tienen pulicia, y viven en casas, y habitan
en pueblos, y tienen sus caciques y principales, y pagan tasa, y sirven como los
demás indios Aymaraes ', aunque, por ser gente para poco, se cuentan dos indios
Uros por un serrano. El modo de pescar destos Uros es una balsa de enea, ques el
junco, con redes de paja, á manera de esparto de Castilla, y se visten al présente
como los demás indios Aymaraes ». -
Relaciones geográficas, op. cit., t. II, p. 54-55. . • ,
46. LA LANGUE URU OU PUKINA 101
« Están en las orillas de esta laguna [de Titicaca] las más poblaciones de indios
que hay en el Collao, los cuales llaman indios Uros, gente inútil y- ociosa рог no
querer más que el pescado y aves de la laguna, y la totora que es la raiz de unos
j uncos que cria la laguna en sus riberas come palmitos, buenos para comer, con que
engordan mucho los puercos. . . ». *■ .
López de Velasco, dp. cit., p. 50b. .
« Los Indios vros, son pescadores biven ordinariamente en la gran laguna de
Chucuito, y en otras, no siembran, ni se mantienen sino de lo que pescan y aves que
matan en la laguna, y de tortora, que es la rraiz de espadafias que se cria en la laguna
no tienen policia ni son bien doctrinados ».
Matienzo, op. ciť., p. 28. .4 '*'.,'■•
-. « En esta provincia de Chuquito ay dos generos de Indios, que dizen que son inu
tiles para cosa de trabajo y provecho, que son los vros y los chuquilas — los vros
son pescadores que estan poblados al rrededor de la laguna — y estos son maestros
de hazer rropa de la tierra y petacas — y esteras y chucos — que son sus bonetes —
los chuquilas son caçadores— de estos ay pocos — y los que son no entienden sino '
en matar ganado bravo — y en ydolatrar son hechizeros. . . . . ».
Matienzo, op. cit., p. 179-180.
«... Vros, la mas bestial gente que el Piru tiene, pues sus casas pegadas à la
laguna dicha [lagune de Titicaca], son menos que choças, ô tugurios, y se sustentan
de la rayz de la juncia, y junco, que el agua cria, como animales inmundos ; y.
algunos viuê sobre la misma agua, en vnos como grandes Cespedone.s, huecos, y
porosos, que ( de la maletia de la laguna, y algunas rayzes que se juntan) secongelan.
De manera que élagua facilmerite los trae y menea de vna parte a otra ».
Ramos, op. cit., p. 322.
«... Uros, jente casi bestial que vive en misérables chozitas de este gran lago Titi
caca, sustentándose con raices de totora, pececitos y aves delà laguna, teniendo
algunos sus tugurios flotantes sobre la misma agua, sin union ni sociedad comun,
ignorantes y estúpidos que dan compasion. ..>;.
Ramos (Alonso). Historia de Copacabana y de la milagrosa imagen de su Virgen
(compendiada por el P. Fr. Rafael Sans). Lima, 1867, p. 110.
«... Despues para q' exercitase elbuen espiritu q'leavia traido al Peru [le Fr. Luis
Lopez] embiola obediencia (segû la costumbre de la Provincia) a la conversiô de la
Provincia de Paria habitada de los Indios Vros, que son rudissimos y sobre tódo
encarecimiento barbaros. Alii con fervoroso aliento se aplico a estudiar su lengua,
que es la mas difîciles del Reino, por ser lo mas délia gutural y muy grosera. Tra-
bajo en esto con incansable teson hasta q' salio perfecto lengua. Y con igual calor
se exercito algunos aňos en domesticarlos, y reducirlos a pueblos donde viviessen
con policia de nombres, q' hasta entonces en poco se diferenciava de los brutos. . . y
para poder con mas comodidad acudir a todas partes, fundo N. Côvento de Challa-
collo'cabeça de aquella Provincia ».
Torres, op. cit., p. 12S.
«... Convertieron à la Fé los Padres fray Sebastian de Castaflèda, fray Francisco
Ximenez, fray Juan Perez y fray Antonio de Auila, los Indios de Characoto, Capa-
47. 102 SOCIÉTÉ DES AMÉRICANISTES DE PARIS
chica y Guarina, que eran Indios vros y barbaros, y los que pechauan al Inga caňas
de piojospor ser pobres ».
..
•
Salmkron, op. cit., p. 297.
,
ч
« Esta [la race des Uros] es una casta de indios, rûsticos, y pobres, que vivian anti-
guaraente en las islas con rauclia desdicha. A fuerza de exhórtacion, y con bastante
trabajo han salido á tierra ; y se acomodan á viviren unas tristes cuevas, y en exca-
vaciones, que cubren con esteras de totora ; y se ocuparï en la pesca ». ■■">'. -
;
Bueno (Cosrae). Description de las provincias pertenecientes al obispado de La Paz,
por el doctor don — . In Docunientos iiierarios del Peru, colectados y arreglados por
el coronel de caballeria de ejercito, fundador de la independencia, Manuel de
Odriozola. Lima, t. III, 1872, p. 137. ■
,
,
:
«... Lian con cuerdas dos haces de Enea del grandor que ba de séria balsa, los
cuales quedan bien apretados y redondos, con la punta de la proa delgada, de modo
que por enmedio sean más gruesas y vayan desde alli adelgazando liacía los cabos,
no igualmente, porque el que. ha de servir de popa queda más grueso, si no es que
• ambos remates hayan de tener forma de proa, como la tienen muchas balsas, que en
tal caso adelgazan por igual las puntas de las dichos haces ; los cuales juntan luego
aparejandolas á lo largo, punta con punta y cabeza con cabeza ».'
Сово, op. cit., t. IV, p. 218.
« ... After a course of a few miles it [le Desaguadero] spreads out in a series of
shallow lakes or marshes (totorales), full of reeds, fish, and water-fowls, in which the
remnants of a wild Indian tribe, the Uros, have their abodes. They live on floats or
rafts of totora, and, it is alleged, subsist on fish and game, cultivating only a few
bitter potatoes and ocas in the recesses of the Sierra of Tiahuanuco ».
Squieř (E. George). Peru. Incidents oftravel and exploration in the land of the
Incas, Londres, 1877, p. 309-310. .
« Los Uros resîden en este punto [Sojapaca]. Esta raza se dedica exclusivamente
á la pezca y ála caza. Conocen perfecfamente el lago y el rio ; y apenas podria uno
que va
,
рог primera vez preseindir de ellos. Ilablan un dialecto especial ; sin
embargo entienden aima rá. Dia á día se nota que va disminuyendo esa raza ».
op. cit., p. 122. ,.
'
~
« Los Urus han vivido y sigvien viviendo sobre balsas de totora niujr grandes,
sobre las cuales habitan, abrigados por tolderas construidas de arcos de chaclla,
cubiertos de esteras dobles de la misma totora. La chaclla es un mimbre delgado,
que crece en abundancia en los lugarcs abrig-ados de la laguna, da una flor ama-
rilla, y produce una vainilla de semillas, parecida á la del Algarrobo. Un primitivo
fogon hecho de arcilla, les sirve Ле cocina : su alimcnto es el abundante pescado,
que contiene la Laguna : los innumerables pájaros que frecuentan esas aguas y
algunas papas y quinua, que cambian con los extranjeros para ellos de tierra, que
habitan esas comarcas. Los Urus son indios en su configuracion y color, aûn mas
oscuro, que el de los Quichuás y Aymaraes que los rodean, y con quienes èvitan
enlaces y relaciones. Visten de tejidos fabricados,por sus manos, y con lánas ahora
de oveja, antes de llama, que sus cambalaches les proporcionan. Los Urus hablan
un idioma especial, con gran acopío de palabras de la lengua Aymará... ».
Basai>re (Modesto). Biquezas peruànas. Colecciôn de articulos descriptivos escritos
para .« La Tribuna ». Lima, 1881, p. 201-202.
48. LA LANGUE URU OU PUKINA 103
« Los Uros , en su' mayor parte, son de mediána estatura, más bien b'ajos que altos,
pues tienen de 140 á 150 centimetres : son cargados de espaldas y regordetes.los
más, con brazos y piernas muy desarrollados y musculosos ; frente estrecha y
pómulos salientes ; su color hosco, nias oscuro y tostado que el de los otros indios,
por efecto sin duda del clima frîgid.o de esa región : son sanos y vigorosos de cuerpo,
con un semblante sin vida, que révéla su escasez de sentimiento é ideas : indolentes
pasan l'os dias en sus balsas, ó entre los totorales y maleza del lago, ó en las orillas
ó en los islotes, hasta que la líuvia ó las tempestades^los obligan á guarecerse en
sus cuevas ó chozas. Las mujeres visten un anaco, que llaman urco, y lliclla ; y los
-.nombres, pantalon (niaktsi), una como camisa (hulsi), un saco [chekeri) y poncho
(cutse) : especies todas de tejido burdo, de lana de oveja, hechas por ellos mismos.
Andan por lo co'mun descalzos : llevan los hombres, para cubrirse la cabeza, un g-orro
puntiagudo (Huchu) 6 una montera ;.y las mujeres se ponen sombreros (itkara), de '
grande ala, con estrafalarios adornos, que lucen, sobre todo en los días festivos, en
los pueblos más grandes del lago, ó en la ciudad del Puno. -i
Su ordinario alimenta es chuňo (kotis), papas amargas y ocas, rnaíž tostado, algo
que cazan, y los pescados del lago (A"u/e),'que llaman carachas, ispi, bogas (atherina
regia), umantos [bagrus tachiformus) y suches ó mauris (tricomycterus pictus) . . .
Chupan los Uros el jugo dulce de un bulbo de la totora, y este les sirve de
alimento. Para alumbrarse de noche emplean la flor de ella, que llaman Huaricolla ».
Polo, pp. cit., p. 459. • v
« In Truito [Iruito] bei Ancoaqui befmden sichnoch zirka 30 Kôpfe, die nebenihrer
eigenen Sprache nur noch Aymará reden. Sie leben von Fischfang, Wasservôgein
u. s. w. und treiben keinen Ackerbau. Sie sind als Schiffer sehr geschátzt und
verstehen prachtig mit dem Balsas (Flôszen) umzugehen. Mit den Aymará-Indianern
pflegen sie nur wenig Beziehungen und leben sie friedlich 'und zuriickgezogen. Ein
andrer Teil derselben soil sich im Lago Aullagas auf einer Insel fînden (Auskunft
von Dr. Loaisa, cura in Copacabana).- Ferner erziihlte ein Don Belisario Saenz in
Puno, dass sich an seiner Finca bei Desaguadero Boliviano 15 Urus-Familien
fînden, die a ber nur noch Aymará sprechen ».
Kunne, op. cit., p. 219. •
«... Siguiendo las orillas SE. de esta... peninsula [de СарасЫса] у las del sur del
gran lago Titicaca, se hallan las moradas de los indios Urus. . .N
Los Urus de 1601 , de que nos habla Herrera en su obra, son los mismos Urus de
1894 : hasta ahora no han dado un solo paso en el camino de la civilización, ni han
cambiado en lo menor su modo de ser ó de vivir.
Los Urus han vivido y siguen viviendo, desde tiempos prehislóricos, en sus balsas
de totora, han nacido, crecido y perecido sobre las aguas, sin poseer jamás casa ú
hogar en tierra firme. Sobre las balsas construyen sus toldos con el mimbre de la
chaclla, los que cubren con esteras de totora embarradas con arcilla. Sus cocinas
son fogones primitivos tambien de arcilla ; su alimento, el abundante pescado que
les proporciona la laguna, las numerosas aves de la misma y los víveres (papas, etc.)
que cambian por pèscado á sus vecinos, los habitantes terrestres. En su configura- /
ción y color, son indios, aun que de tez más oscura que los keshuas y aimaraes que
los rodean, y cuyos enlaces evitan.
..." La totora (typha.), que crece en gran abundancia en las orillas de los lagos, es
la que les proporciona el material necesario para la construcción de casas ó sean las
balsas donde moran, y para hacer sus barcos ; constituyendo las raices, parte de su
49. 104 SOCIÉTÉ DES AMÉRrČANISTES DE PARIS
alimento. Por lo general, dirijen sus embarcaciones por la ribera ; pero á veces se
lanzan, en dias bonancibles que tienen viento favorable,' al centro del lago, donde
colocan su vela de estera
Los Unis conducen gran cantidad de pescado al mercadode Puno ».
Basadre (Modesto). Los indios Urus. Boletin de la Sociedad geográfica. de Lima,
t. IV, 1894-1895, p. 190-199), p. 190-192. .,
« Les Indiens qui vivent sur le bord du lac [de Titicaca] se servent d'embarcations
très primitives appelées balzas, dont nous, avons déjà dit un mot à propos de la navi
gation sur le lac Poopo. .' . . Une balza est construite exclusivement avec des totoras,
roseaux très communs sur les bords du lac. Ces roseaux sont réunis en bottes plus
ou moins longues, juxtaposées ensuite les unes à côté des autres de 'façon à former
un ensemble assez élégant. L'eau pénètre quelquefois dans l'embarcation, mais
celle-ci étant plus légère que l'eau ne sombre jamais. Les Indiens naviguent sur leurs
balzas en y adaptant une voile faite également de totoras, et, quand le vent fait
défaut, ils se dirigent au moyen d'une longue perche, qui leur sert aussi d'engin de
pêche. Il y a des balzas de toutes dimensions. Les plus grandes peuvent contenir
une douzaine de personnes, des mules el de nombreux bagages ; les plus petites ne
peuvent porter qu'une ou deux personnes. Ces embarcations s'aventurent quelquef
oistrès loin sur le lac, même par de mauvais temps ».
Neveu-Lemaire. Les Lacs des hauts plateaux, op. cit., p. 87-88,
'
« Les voyageurs constants du Desaguadero sont les Uros, Indiens nomades, presque
toujours invisibles. Ils naissent, vivent et meurent sur le fleuve même. Habitant des
radeaux, où ils construisent leurs pauvres huttes, les Uros parcourent continuelle-
mentles bras du Desaguadero : tapis dans les joncs, ils subsistent de ebasse et de
pêche ». *
Meyendorff (Baron et Baronne Conrad de). L'Empire du Soleil. Pérou et, Bolivie.
Paris, 1909, p. 123. / .
« Cuando los aymaras quisieron sojuzgarlos [los Urus] y esclavrsarlos, después
de haberlos desterrado de- las islas del lago donde moraban, se pusieron á cubierto
de las persecuciones ocultándose entre la totora y construyendo alli sus viviendas, "
en una especie de islotes que se fueron formando por la acumulacion del humus de
aquella. Los canales que tuvieron para comunicarse, sólo de ellos fueron conocidos
y guardaron siempre ocultas las entradas. Pueblo esencialmente navegante, burló
siempre las pesquizas y persecuciones de los emisarios de los jefes de las otras tr
ibus del altiplano, internándose en el lago y ocultándose entre los totorales. .
Una antiquísima tradición entre ellos cuenla que sus cuerpos sirvieron de lastre
para los cimientos (kuchos) de las construcciones megalítico-gentilíticas.
El nombre Uru signiûca en aymara «Dia ». El Padre Calancha Hama á estos
indios « Ochozumas ».
Conservai! hasta hoy su altivez é independeneia, no se mezclan con los indios del
altiplano y orgullosos respondent « Nosotros somos los más antiguos en esta tierra;
antes que el Sol se escondiera por largo tiempo, ya estuvjmos aqui ».
No son seres tan misérables como los pintan los viajeros y antiguos hisloriadores,
quienes dicen que son tan pobres, que tributaban al Inca en piojos y quienes los
equiparan con los animales.
-
Efectiyamente son pobreš, perd viven con toda su altivez digna de descendientes
de una noble raža. No labran el campo porque sus enemigos los comunarios de Jésus
50. • '
.
LA LANGUE TIBU OIJPDKINA 105
de Machaca les han despojado de sus tierras. Viven de la pesca y de la caza, siendo
diestrisimos en estos oficios corao en la navegación del Desaguedero. Como mari-
neros přestaň valiosos servicios en las embarcaciones de poco calado. Pescan con
el tridente y la red y cazan las aves acuáticas con la boladora (liuî).
La vestimenta es diferente á la del indio del altiplano. Usan una especie de paleto
hasta los tobillos, sin abrochadura y con mangas que llegan á los codos. Cubren
su"
cabeza con unos gorros tejidos de plumas de ayes, los cuales apenas dejan ver el
rostro.
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Las mujeres llevan los brazos desnudos, cubiertos el pecho y espalda con una
especie de túnica sujeta sobre los hombros por dos grandes topos,
Según los pocos indios que existen..., y quienes apenas cuentan con seis hijos,
se vé que, sensiblemente, se extingue la raza en esta generación.
La lengua que hablan es el « Puquina », que si bien no es un monumento lin-
guistico como el aymara, es un idioma aglutinante, bastante refinado.
LosUrus viven en chozas construidas al mismo sistema que el de los antiguos
cbullpas del altiplano, difiriendo sólo en la techumbre que no es de barro, sino de
un tejido de totora. Se alimentan del pescado y de la raiz y la médula de aquella.
Viven hasta hoy en el Desaguadero, eu el lugar denomînado Hankohaque
(Hombre blanco). Algunas familias más de. esta raza habitan en completo retrai-
. miento en la Isla de Panza del bgo Poopó y algunas otras, muy pocas, diseminadas
en le Provincia de Carangas. -
Como todos los indios del altiplano, conservan respetuosamente sus antiguas
creencias religiosas, matizadas con prácticas de la doctrina cristiana.
El pequeflo comercio que hacen consiste en eî trueque de pescados y tejidos de
paja (para cuyo arte son muy habiles), con especies que prefieren al dinero.
Los Urus, como la mayoria de los indios del Altiplano, son dolicocéfalos y según
los estudios antropométricos que hemos veriflcado, tenemos el convencimiento de
que la mayoria de los indios que viven en las islas y trechos de las orillas del lago
pertenecen á esta raza, sólo que boy hablan aymara, causa por la que el vulgo los
clasifica como aymaras ».
.
Posnansky (Arthur). Guia general ilustrada para, la investiffâciôn de los monuméntos
prehistóricos de Tihuanacu é Islas del Sol y la Luna [Titicaca y Koaty) con breves
apvntes sobre los Chullpas, Orus y escrltura aniigua de los aborígenas del Altiplano
andino. La Paz, 1912, p. 85-87. -
« The Uros Indians of Angwaki offer a sharp contrast to the Aymaras who inhabit
the high plateau lands of the Cordillera.
The Uros are cheerful and obliging' people who appeared pleased to see foreigners
and to do wh'at they can to serve them. In appearance though not very tall, they are
slim and well built. Their eyes are dark and expressive and without that opaque
appearance which I have noticed in the Aymaras. I should be inclined to think that
this alone indicates that they come of a different race, and possibly one hailing from
a warmer clime. ~
As I seldom went into the village itself, principally on account of the number of
savage dogs there, I saw but little of the women. The houses, if my memory serves
me, were constructed with a species of « adobe » or sun dried peat and thatched
with totora reeds which grow in abundance in the river. These reeds are also used
in the construction of the « balsas » or canoes with which they navigate the rivers
in their fishing- and egg hunting expeditions. These boats are fashioned by binding
51. 406
'
- SOCIÉTÉ DES AMÉRICANISTES DE PARTS ••.
rolls of the tolora together. The bow and stern are high out of the water giving a
very graceful and ornate effect and show a distinct evidence of artistic taste. The
« balsas » used by the Peruvians on the other side of Jake Titicaca are slightly diffe
rent design and less ornamenial. These craft are more secure than their flimsy
appearance would warrant, and on one occasion when caught in a heavy blizzard and
snow storm when far from land, I was surprised to observe how seaworthy they are
under the capable management of the IndiansT Some of them have sails which are
also made of the Totora reeds, and these frequently travel long distances bartering
eggs and fish at the neighbouring hamlets lake Titicaca and the river Desaguadero.
The poles used for propelling the « balsa » are from 12 to 15 feet long, the wood
being very light and strong. They usually have two prongs at the end, these being
spliced on with twine made from some local aquatic plant. As no tree of these
dimensions is found on the High Plateau or the riverine district in question, it may
safely be assumed that they are brought from a lower region, and assumption is
further warranted by the fact that although a « balsa » may be purchased for three
or four shillings, it is impossible, as I know from personal experience, to buy the
poles. On one occasion I tried to purchase a pole at half a dozen Uro hamlets, offer
inga good price, but meeting everywhere with a refusal.
As these Indians practically live on the water mere must be a large demand for
these poles' which are used fora variety of purposes, namely : as a means of pro
pelling the canoes, as a mast when sailing, as a fish spear, and also for the purpose
of killing wild fowl when sitting on their nests or within reach. I have often seen
them kill birds in this way. I have never seen the Uro boys, or men, carrying slings
as do the Aymara Indians.
.
.
.'
Their food consists almost entirely of fish and eggs, and they told me that of all
waterfowl they preferred the flamingo oř Pariguana as they call it. This is presu
mably on account of the fat this bird contains.
Thé Uros consume a considerable amount of coca especially when pushing their
canoes through the reeds, which is hard work ; they also frequently eat the white
shoots of the totora reed growing under water, the taste of which though insiped, is
not disagreeable. Tobacco does not seem to be a habit among them, probably through
lack of money to buy it, but when offered cigarettes they accepted with apparent
pleasure, puffing the smoke through their nostrils as if it were an enjoyment of
which they had long been deprived.
Their willingness to go into very cold water often up to their waists in search of
a wounded bird, and voluntarily to remain in it for some time, without apparent dis
comfort, attracted my attention as being so opposed to the habits of the Aymara
Indians.
I have already mentioned the evidence of artistic taste on the part of the Uros in
the construction of their « balsas ». It should be. added that pottery that I have seen
when with them, differs to the shape and design of that of the Aymaras and Qui-
chuas. I bought two earthern jars at Angwaki very slightly baked. There was no
colouring matter or design on these jars which were about a foot tall and the shape
which was pleasing to the eyes resembled in a very striking manner the alcarraza of
Southern Spain.
On one occasion I found one of these Indians in my tent studying a Canadian
guide book which I had brought with me, and which contained illustrations of the
various fish found in the rivers and lakes of that country. He told me in broken Spa
nish, at least such I understood to be his meaning, that he recognised both the sa
lmon and the trout, fish, which however are of course not found in the Desaguadero
52. LA LANGUE URU OU PURINA 107
river or in the lake Titicaca. The Dorado and Doradillo which are similar in appear
anceto these fish, are found in nearly all the tropical rivers of South America and
it is possible that he might have heard of their existence through other Indians who
had descended into the warm country in search of punt'poles, and I thought' that
perhaps this was what he was trying to tell me».
Gosling (Cecil). An account of a visit to Angwaki, a village of the Vros Indians on
the river Desaguadero in Bolivia (Communication manuscrite). Gothenburg, le.r dé
cembre 1916. ■ '
« Demás de estos cuatro mill indios, junto al cerro de Escala..., hay cuatro pueblos
de indios uros, que se llaman Pololo, Noluma, Horomita, Sochusa, questán á cuatro,
y cinco, y siete, y diez léguas del dicho cerro de Escala.
Demás de los cuatro mill indios referidos, habia en este repartimiento otros mill
indios uros, gente pobre que no siembran ni cogen y se sustentan de caza de guanacos
, y vicunas, y de pescado y dé raices que hay en ciénegas; que llaman coroma ».
Iîelaciones gcograficas, op. cit., t, II, Apéndices, p. xxin.
Ь/Čipaya.
« En la actualized compónen [les Čipaya] una parcialidad de dos ayllos Urinsaya
y Aransaya que tienen 77 comuneros que pagan 3 $ de tributo á diferencia de los
aymaras que pagan 9 $ 1 ri. Su población calculada es de 385 habitantes.
Aseméjansé en la estatura, la forma de la cabeza y en el color á los aymaras, si
bien son algo menos musculados y de apariencia nerviosa, siendo sus facciones del-
gadas angulosas y de pómulos no tan pronunciados ; la frenle es estrecha, los ojos
pequeftos y un tanto rasgados, los pàrpados ligeramente oblicuos, la nariz delgada
en su arranque y regularmente conformada, aunque algo abiertas las fosas, y la boca
no más grande que la del aymara, con labios delgados. En sus costumbres se distin-
guen por el aislamiento de los aýmaras, con quienes no conservan relaciones de
ninguna clase, mucho menos con personas extranas, ante los qué'aparentan igno-
rancia de todo lo que se les habla, á pesar de que entienden aún el espanol, particu-
larnlente los varones que frecuentan las salitreras de Tarapacá, única parte á laque
salen á trabajar ó realizar la manteca de cerdo de que son productores. Son dema-
siado desaseados y desidiosos; las uniones matrimoniales, las celebran solamente
entre ellos, resultando de esta práctica, que todošson parientes cercanos.
. Su vestido consiste en una túnica larga hasta las rodillas, tejida de lana de llama,
en forma de poncho estrecho cerrado por los co'stados hasta la altura de los sobacos,
de manera que por las aberturas salgah los brazos libremente ; ciňénsela á la cin-
tura, con una soguilla, ó faja angosta, afectando la forma de faldas que cubren la
ligera ropa interior».
.
. ■
Bacarreza. Fragmento del informe^ etc., op. cit., p. 478.
« ... En los salares situados entre la cordillera volcanica y el lago de Coipasa, están
refugiados los restos de aquella raza [Cipaya] que, desde tiempos inmemoriales, fuè
sometida y ředucida por los aimaras (collas) en aquellos desiertos. . .
.
Realmente, en aquellos llanos que sólo parecen sitios de desolación, no crece casi
nada; en su suelo, no hay yerbas ni se ve un solo arbusto; hasta los animales huyén
como si fuera tierra de maldición. Sol ardiente y de noche'frxo glacial, arena y más