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Sommaire
P. 3 – Communiqué de presse
p. 5 – Un peu d’histoire…
P. 6 – Un hôtel particulier, entre « cour et jardin »
P. 8 – Les chiffres-clés de la restauration de l’Hôtel de Caumont
P. 9 – La restauration de l’Hôtel de Caumont
P. 12 – Les mécènes
P. 16 – Le projet culturel de Caumont Centre d’Art
p. 17 – L’exposition inaugurale : Canaletto – Rome, Londres, Venise. Le triomphe de la lumière
P. 23 – Le commissariat de l’exposition
P. 24 – Biographie de Canaletto
P. 25 – Un dispositif scénographique multimédia original
P. 26 – Les partenaires de l’exposition
P. 30 – Un film projeté tous les jours : Cezanne au pays d’Aix
P. 31 – La photographie contemporaine s’invite à Caumont Centre d’Art
P.32 – Culturespaces, propriétaire de l’Hôtel de Caumont
P. 33 – La Fondation Culturespaces
P. 36 – Visuels disponibles
P. 47 – Informations pratiques
©Jean-BenoîtHéron
Caumont Centre d’Art
Naissance d’une nouvelle institution culturelle à Aix-en-Provence
- Journée Portes Ouvertes le 6 mai 2015 -
Le 6 mai 2015, Culturespaces lance Caumont Centre d’Art avec une grande journée Portes Ouvertes, de
10h à minuit. Cette nouvelle institution culturelle, établie dans l’ancien Hôtel de Caumont, s’apprête à
faire battre le cœur d’Aix-en-Provence à deux pas du cours Mirabeau.
Sa programmation culturelle met les Beaux-Arts à l’honneur avec, chaque année, deux importantes
expositions temporaires dédiées aux grands noms de l’art – de l’art ancien jusqu’à nos jours. Du 6 mai au
13 septembre 2015, l’exposition inaugurale s’intitule Canaletto, Rome – Londres – Venise. Le triomphe
de la lumière.
Outre la peinture, d’autres formes d’art trouveront également à Caumont Centre d'Art un terrain
d’expression privilégié. Un film inédit, « Cezanne au pays d’Aix », sera diffusé en continu dès l’ouverture
dans l’auditorium du Centre d'Art, et des concerts, performances artistiques et forums seront programmés
régulièrement. Avec une terrasse donnant sur des jardins ombragés, le Café Caumont offre par ailleurs
une halte de choix au cœur du quartier Mazarin.
Un nouveau Centre d’Art dans un joyau du XVIIIe siècle, entièrement restauré
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COMMUNIQUÉDEPRESSE
Pour accueillir ce nouveau Centre d’Art, un vaste programme de travaux et d’aménagements a été
conduit en 18 mois sur la totalité de la surface de l’Hôtel de Caumont, soit 2 500 m2. La façade, les décors
intérieurs et les jardins ont fait l’objet d’une restauration exemplaire, soutenue par l’Etat et la Ville d’Aix-
en-Provence. 300 ans après la pose de sa première pierre, ce remarquable édifice classé Monument
Historique, s’apprête ainsi à écrire une nouvelle page de son histoire culturelle.
C’est la première fois que Culturespaces acquiert un lieu pour y créer un centre d’art.
« Nous souhaitons que Caumont Centre d’Art s’affirme grâce à sa programmation artistique comme un lieu
majeur de la vie culturelle pour Aix-en-Provence et le sud de la France : un lieu où l’on découvre et partage
l’art, la musique, la danse, avec passion », déclare
Bruno Monnier, Président fondateur de Culturespaces
et Président de Caumont Centre d’Art.
« Grâce à l’ambitieux programme de restauration que
nous avons réalisé à l’Hôtel de Caumont, nous avons
créé dans ce Centre d'Art des conditions de visite
exceptionnelles. À cette occasion, nous nous
réjouissons de redonner à ce joyau du patrimoine aixois
toute sa splendeur héritée du XVIIIe siècle pour le
transformer en une institution dédiée aux arts, vivante
et ouverte ».
4
Une riche programmation culturelle, développée par Culturespaces
Concevoir une programmation diversifiée avec une constante exigence de qualité et d’innovation sont au
cœur des préoccupations de Sophie Aurand-Hovanessian, directrice de la programmation culturelle et
des expositions. Elle explique : « L’art de l’exposition doit bouger et ouvrir de nouveaux horizons de
curiosités aux visiteurs. Innover pour surprendre, développer des approches innovantes pour approfondir la
connaissance artistique, telles sont nos ambitions culturelles. À chaque fois nous souhaitons faire vivre une
nouvelle expérience à nos visiteurs en enrichissant son parcours grâce à une scénographie capable d’offrir
une lecture plurielle des sujets en faisant appel au son, à la musique, aux images, à la vidéo, aux
technologies interactives... Caumont Centre d'Art est plus qu’un simple lieu d’exposition, c’est un espace où
l’art vibre.»
La programmation culturelle s’articulera ainsi chaque année autour de deux expositions temporaires
d’envergure. En parallèle, un film présentant la vie de Cezanne au pays d’Aix sera diffusé tous les jours
dans l’auditorium, et des concerts, des performances musicales et des conférences complèteront la
programmation du lieu.
Canaletto en vedette pour l’exposition inaugurale
Caumont Centre d’Art consacre son exposition inaugurale à Canaletto, Rome – Londres – Venise. Le
triomphe de la lumière, du 6 mai au 13 septembre 2015. À cette occasion, une remarquable sélection de
chefs-d’œuvre de la peinture vénitienne du XVIIIe siècle, toiles de très grand format et dessins minutieux,
sont réunis par la commissaire générale de l’exposition, Bożena Anna Kowalczyk. Les plus grandes
collections internationales lui accordent leur soutien, parmi lesquelles la Royal Collection, la Courtauld
Gallery et la National Gallery de Londres, le Metropolitan Museum de New-York, la Galerie des Offices de
Florence ou encore la Ca’Rezzonico de Venise.
COMMUNIQUÉDEPRESSE
Courd’honneurdel’HôteldeCaumont
©C.Moirenc
5
Un peu d’histoire…
Au début du XVIIIe siècle, François Rolland de Réauville, marquis de Cabannes, qui prit le nom de François
de Tertulle par héritage, souhaite construire un hôtel particulier digne de sa fonction de second Président
à la Cour des Comptes d’Aix-en-Provence. Il choisit alors le quartier Mazarin et demande à Robert de Cotte,
intendant et premier Architecte des Bâtiments du Roi, de lui en dessiner les plans pour se démarquer des
autres hôtels particuliers du quartier. La première pierre est posée le 4 avril 1715.
PRÉSENTATIONDULIEU
À la mort du marquis de Cabannes en 1718, ses descendants poursuivent le
chantier d’édification de la demeure qui s’achève une trentaine d’années plus tard.
En 1758, en proie à des difficultés financières, la famille vend l’hôtel à François de
Bruny. Débute ainsi la période durant laquelle l’hôtel fut la résidence des Bruny,
riche famille de la région : Jean-Baptiste Jérôme de Bruny succéda à son père
François en 1772.
Pauline, marquise de Caumont
Un haut-lieu pour la résistance
Après une première vie fastueuse au contact des grandes familles aixoises, l’hôtel figure, durant la Seconde
Guerre Mondiale, parmi les lieux ayant compté dans l’histoire de la résistance française. A cette époque,
l’hôtel particulier était loué en plusieurs appartements. Hélène Ardevol (1892-1976), concierge de l’hôtel,
hébergea de nombreux résistants avec courage.
Un ancien conservatoire de musique
L’Hôtel de Caumont entame une troisième vie sous le signe des arts et de l’intérêt général, lorsque la ville
d’Aix-en-Provence le rachète en 1964 au général Isenbart, pour y implanter le Conservatoire national de
musique et de danse Darius Milhaud.
Caumont Centre d'Art, un lieu d’art et de culture
Pour financer la construction de son nouveau conservatoire de musique, la Ville d’Aix-en-Provence cède en
2010 à Culturespaces l’Hôtel de Caumont. Aujourd’hui, sous l’impulsion de son nouveau propriétaire, il
devient Centre d'Art et s’apprête à écrire une nouvelle page culturelle de son histoire.
Née à Aix-en-Provence en 1767, Pauline est la fille de Jean-Baptiste Jérôme de Bruny, Baron de La Tour
d’Aigues. Ce dernier, alors président au mortier du parlement de Provence, est un grand collectionneur,
botaniste, membre de l’académie de peinture de Marseille. Il rassemble dans son hôtel aixois de
nombreuses œuvres d’art mais aussi des minéraux et fossiles. L’hôtel des Bruny est alors le théâtre de
fêtes et soirées mémorables où toute la bonne société aixoise se donne rendez-vous. Cette insouciance
trouve une fin brutale avec la Révolution française.
En février 1795, Jean-Baptiste Jérôme de Bruny s’éteint et l’hôtel est légué à son fils, Marie-Jean-Joseph
(1768-1800). À sa mort, sa sœur, Pauline (1767-1850) hérite de ses biens. Elle épouse l’année suivante
Amable de Seytres (1764-1841), marquis de Caumont, qui se vante de «prendre à la Provence sa plus belle
fille, son plus bel hôtel, son plus beau château, sa plus grosse fortune ». L’hôtel prend ainsi le nom
d’Hôtel de Caumont. Le faste de l’Hôtel de Caumont s’éteint progressivement jusqu’au décès, en 1850, de
Pauline de Caumont, partie sans héritier. Son légataire universel, Louis-Charles de Bruny, vend l’Hôtel de
Caumont en 1854 à Jean-Baptiste Albert de Roux. Le dernier propriétaire privé à habiter l’hôtel est le
général Isenbart.
Balcond’honneur,détaildeferronnerie,
HôteldeCaumont©C.Moirenc
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Un hôtel particulier « entre cour et jardin »
À la différence de beaucoup d’hôtels particuliers aixois donnant directement sur la rue, l’Hôtel de Caumont
est un hôtel « entre cour et jardin » : il est organisé selon un type de plan apparu à Paris au XVIe siècle
correspondant, à l’échelle urbaine, au château et son parc. Il est caractérisé par quatre éléments allant
hiérarchiquement de l’espace public à l’espace privé : le portail, la cour d’honneur (ou cour des
carrosses), le corps de logis et le jardin. Par l’ampleur de sa conception, sans équivalent à Aix-en-
Provence, par ses proportions harmonieuses et le classicisme de sa façade, il représente une magnifique
illustration de l’architecture française du XVIIIe siècle. Éléments remarquables, le portail à carrosses, la
façade et l’escalier à rampe en fer forgé ont été inscrits à l’inventaire des Monuments Historiques en
1925, et la totalité de l’hôtel, classée en 1987.
PRÉSENTATIONDULIEU
7
PRÉSENTATIONDULIEU
8
Les chiffres-clés de la restauration de l’Hôtel de Caumont
10 millions d’euros : coût de l’acquisition de l’Hôtel de Caumont par Culturespaces auprès de la Mairie
d’Aix-en-Provence en décembre 2010.
2500 m2 : surface totale de l’Hôtel de Caumont.
18 mois : durée du chantier pour la restauration complète de l’Hôtel de Caumont
12,6 millions d’euros : coût total du chantier de restauration, équipement, aménagement et décoration.
Répartition des coûts investis pour la restauration complète de l’Hôtel de Caumont :
- Subvention de l’Etat (DRAC)* : 945 000 euros
- Subvention de la Communauté du Pays d’Aix* : 579 000 euros
- Mécénat : 234 000 euros
- Culturespaces: 10,8 millions d’euros.
* Les subventions se sont portées sur la restauration des façades, menuiseries, ferronneries, toiture,
décors et gypseries de cet hôtel classé Monument Historique.
©Jean-BenoîtHéron
RESTAURATIONDULIEU
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La restauration de l’Hôtel de Caumont
Au mois de juillet 2013, un vaste programme de restauration a été lancé pour redonner à l’Hôtel de
Caumont son lustre d’antan. Supervisé par la Direction régionale des affaires culturelles, la Conservation
régionale des Monuments Historiques et l’Architecte des Bâtiments de France, ce programme s’appuie
sur l’expertise de Mireille Pellen, Architecte du Patrimoine. Il fait suite à un diagnostic général préalable,
historique et scientifique, réalisé sous le contrôle de la Direction Patrimoine et Musées de la Ville d’Aix-en-
Provence avec l’aide d’historiens et d’architectes du patrimoine, de restaurateurs spécialisés et d’un
bureau d’études techniques pluridisciplinaires. Prenant appui sur des documents d’archives et l’état des
lieux actuel, cette étude conséquente, remise en avril 2012, a permis d’établir un diagnostic précis sur
l’ampleur et la nature des travaux à mettre en œuvre.
Le ravalement de la façade
« Lors du ravalement de la façade, les tailleurs de pierre ont
remplacé les pierres les plus abîmées, tout particulièrement
sur la façade Nord de l’hôtel. Sur la façade Est, l’ensemble de
la grande verrière qui donne tout son charme et sa luminosité
au hall d’entrée a été restaurée. De nouveaux verres soufflés
bouche ont pris place, donnant une très belle vibration à la
lumière », détaille encore Mireille Pellen.
Un travail important a été entrepris sur les ferronneries avec
la Serrurerie Romano, basée à Combas dans le Gard. Les
différents motifs décoratifs des garde-corps et du balcon de
l'hôtel, fortement altérés par la rouille ou encore les infiltra -
Première étape du programme de restauration, le ravalement de la
façade a permis à Culturespaces de remettre en valeur le style « baroque
aixois » de l’Hôtel de Caumont qui servit de modèle pour certains édifices
aixois. D’une sobriété élégante, la décoration extérieure de la façade
présente un harmonieux mélange entre un style parisien, marqué par
son classicisme, et un style aixois, plus baroque, à l’accent provençal.
Leur confrontation est au fondement de l’originalité stylistique du lieu et
de la qualité de sa réalisation. « On redécouvre ici le savoir-faire de
l’architecte Robert de Cotte, qui compose et joue sur l’alternance des
ordres pour magnifier la façade », explique Mireille Pellen. Parmi les
artistes provençaux qui ont contribué à sa décoration se trouvent les
figures les plus marquantes d’Aix-en-Provence – les sculpteurs Toro et
Chastel, ainsi que le serrurier Mignet.
©StéphanieTétu
tions d'eau et de gel, ont dû être déposés et restaurés minutieusement en atelier. Ainsi, chaque partie
cassée ou abîmée a été soigneusement restaurée avec du fer pur puis recouverte d'une peinture riche en
zinc. Le balcon d’honneur, à la ferronnerie de très belle facture, est aujourd’hui redoré à l’or fin.
©StéphanieTétuRESTAURATIONDULIEU
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La restauration des décors intérieurs du XVIIIe siècle
L’architecture de l’Hôtel de Caumont a subi des transformations malheureuses au cours du XXe siècle
(disparition de certaines gypseries, destruction de cheminées, suppression de cloisons, démolition de
plafonds, etc.). Afin de restituer la beauté et l’atmosphère de l’Hôtel de Caumont, dans le plus pur esprit
du Siècle des Lumières, et pour qu’il retrouve sa distribution intérieure d’origine telle que l’avait conçu
l’architecte Robert de Cotte, d’importantes restaurations supervisées par Mireille Pellen ont été réalisées
dans le respect des règles de conservation des Monuments Historiques, avec l’aide et sous le contrôle de la
Direction Régionale des Affaires Culturelles.
Pour la décoration intérieure des lieux, Culturespaces a fait appel à l’expertise de Didier Benderli, à la tête
de l’agence Kérylos Intérieurs.
Didier Benderli, à l’œuvre pour restituer la décoration intérieure du XVIIIe siècle
Né à Paris, Didier Benderli a suivi des études à l’école d’architecture UP8 et d’histoire de l’art à la
Sorbonne. Après ses études, il part travailler en Amérique du Sud où il réalise de nombreux projets
notamment au Brésil. En 1989, il est engagé à l’Agence Jacques Garcia. Il y restera 12 ans en qualité de
directeur artistique. Il crée sa propre agence, Kérylos Intérieurs, en 2001. Le souci du détail conduit
toujours Didier Benderli à créer des lieux uniques. Il s’inspire de leur histoire pour leur offrir une nouvelle
vie, conjuguant l’aspect fonctionnel et l’esthétique. Personnaliser le lieu en fonction de l’édifice dans lequel
il intervient, ne pas nier ou contrarier son architecture, telle est la ligne conductrice de l’élan artistique qui
caractérise Didier Benderli.
Il résume les grands principes qui ont présidé à ses choix :
« L’Hôtel de Caumont s’est tout de suite imposé à nous comme un lieu exceptionnel. De par son architecture
et ses volumes intérieurs, d’abord, mais ensuite par son escalier monumental et son puits de lumière,
uniques dans cette ville. Nous avons conçu notre projet autour d’une idée primordiale : respecter l’âme de
ce bâtiment. Mais plus qu’une simple reconstitution historique, il s’agit véritablement de lui redonner vie.
Nous avons ainsi fait resurgir le passé grâce à des sondages qui nous ont permis d’identifier les couleurs
originelles de magnifiques décors de gypseries, réalisés entre 1743 et 1748 par les sculpteurs Honoré
Gastaud et Esprit Routier, qui sont restitués avec soin. Quant aux éléments décoratifs, témoignages
aujourd’hui disparus des fêtes somptueuses données par Pauline de Caumont dans sa jeunesse, nous
décoratifsles avons imaginés pour orienter nos choix actuels, l’objectif étant de recréer
une harmonie, une alchimie entre les souvenirs passés et la respiration présente
de cet hôtel particulier. Dans cette démarche, nous avons retrouvé les couleurs
et les matières utilisées au XVIIIe siècle dans les plus belles demeures françaises,
jusqu’à Versailles. Sous l’impulsion de Marie-Antoinette, La Pompadour et
autres femmes de goût, les roses, le parme, les bleus pâles et autres coloris frais
et joyeux ont habillé les salons du Siècle des Lumières ; ils vont parer à nouveau
ceux de l’Hôtel de Caumont.
Nous avons également reconstitué la bibliothèque et le cabinet de curiosités, des
lieux qui étaient, à l’époque, incontournables. En effet, le savoir et le plaisir s’y
mêlaient dans un mariage subtil que nous voulons à nouveau conjuguer au
présent à l’Hôtel de Caumont. »
Restaurationdesgypseries©defance.de
RESTAURATIONDULIEU
Restauration des jardins de l’Hôtel de Caumont
Quand François Rolland de Réauville décide de la construction de l’hôtel particulier en 1715, il charge
l’architecte Robert de Cotte de dessiner les plans du jardin de l’Hôtel de Caumont dans le goût classique de
l’époque : tracés géométriques soignés, perspective ouverte, jeux d’eaux… autant de codes des jardins dits
« à la française ».
DessinparRobertdeCotte,v.1720
RESTAURATIONDULIEU
Le jardin haut offre une belle vue sur le jardin bas, ceint d’une double haie
formée de chênes verts et d’ifs encadrant une broderie de buis, dont le tracé
trouve son inspiration dans le dessin originel de Robert de Cotte pour l’Hôtel
de Caumont. Au-delà, la fontaine des Trois-Tritons vient fermer la perspective.
Sculptée dans de la pierre d’Estaillades, elle rend hommage à Robert de Cotte,
initiateur du style rocaille en France.
La restauration des jardins a été entreprise par Pinson Paysage à qui l’on doit
la récente restauration des parterres du bassin de Latone au château de
Versailles. La restauration des jardins a été réalisée avec le soutien de la
Fondation d’entreprise GDF Suez.
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Restauration des jardins de l’Hôtel de Caumont
Quand François Rolland de Réauville décide de la construction de l’hôtel
particulier en 1715, il charge l’architecte Robert de Cotte de dessiner les plans
du jardin de l’Hôtel de Caumont dans le goût classique de l’époque : tracés
géométriques soignés, perspective ouverte, jeux d’eaux… autant de codes
des jardins dits « à la française ».
Culturespaces a restauré les jardins haut et bas de l’Hôtel de Caumont dans
l’esprit des lieux, en s’appuyant sur des documents d’archives contenant des
plans réalisés par Robert de Cotte. Dans ces jardins s’épanouissent les plantes
typiques des jardins des belles demeures aixoises du XVIIIe siècle : le laurier et
le buis comptent parmi les essences les plus fréquentes. On retrouve aussi le
robinier (faux-acacia d’Amérique du Nord implanté en France par Jean Robin
en 1601), le cyprès, l’if, le tilleul, le lilas, l’érable rouge et argenté, et d’autres
plantes emblématiques de la région : le chêne vert, l’agapanthe et le
micocoulier de Provence. Charme, murier, lierre et magnolia complètent cette
belle diversité de végétaux.
Le parterre du jardin haut est formé par une pelouse ponctuée de buis boules
et dessinée en compartiments géométriques autour d’un bassin circulaire au
milieu duquel trône un rocher d’où jaillissent des jets d’eau, comme sur les
deux fontaines du Cours Mirabeau. Aux quatre parterres de pelouse répondent
les quatre buis boule, en écho à l’architecture classique des lieux. Sous le grand
marronnier se dressent des charmes, des ifs et un murier tandis que des fleurs
vivaces s’épanouissent dans des vases d’Anduze.
FontainedesTroisTritons,jardinbas©C.MoirencBroderiedebuis,jardinbas©C.Moirenc
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Les mécènes
En cette année 2015, la Société Marseillaise de Crédit qui célèbre son 150ème anniversaire, est heureuse de
s’engager aux côtés du Centre d’Art de l’Hôtel de Caumont en tant que mécène fondateur.
Cette année importante dans l’histoire de la banque, qui symbolise sa pérennité, lui offre ainsi l’opportunité
d’un partenariat autour d’un lieu exceptionnel, l’Hôtel de Caumont, dont l’origine n’est pas sans rappeler le
monde de la finance du XVIIIe siècle puisqu’il a été construit pour être la résidence du Second président à la
Cour des Comptes.
Elle est également très honorée d’apporter son soutien à l’exposition inaugurale consacrée à Canaletto.
La Société Marseillaise de Crédit, fidèle à sa tradition de mécène (elle a notamment été partenaire officiel
de Marseille-Provence 2013, Capitale européenne de la culture), confirme avec ce nouvel engagement
auprès du Centre d’Art de l’Hôtel de Caumont sa volonté d’accompagner la région dans son rayonnement
culturel en favorisant aussi l’accès à la culture de publics très variés.
À propos de la Société Marseillaise de Crédit
Fondée en 1865 à Marseille, la Société Marseillaise de Crédit offre à plus de 352 000 clients la proximité
d’une grande banque régionale grâce à ses 1 500 collaborateurs et à son réseau de 170 agences regroupées
en 16 Directions Régionales réparties sur tout le pourtour méditerranéen.
Dans le cadre d’une relation fortement personnalisée et par des conseils de qualité, elle propose aux
particuliers, professionnels et aux PME régionales une gamme complète de produits et services en matière de
placements, crédits et gestion de flux.
Si par son activité, la Société Marseillaise de Crédit accompagne naturellement l’économie locale, elle
s’engage également aux côtés de toutes les initiatives prises dans des domaines complémentaires et
porteuses d’efficacité économique pour son territoire.
La Société Marseillaise de Crédit est filiale à 100% du groupe Crédit du Nord.
Caumont Centre d’Art remercie chaleureusement les mécènes qui lui font confiance dès son ouverture et
dont les généreux soutiens ont permis de réunir un montant total de 316 000 € :
− les mécènes fondateurs : la Société Marseillaise de Crédit et la Fondation GDF Suez,
− Cofely Axima, Cofely Inéo, Cofely Services,
− les membres du Cercle Caumont.
LESMÉCÈNES
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La Fondation d’entreprise GDF SUEZ est fière d’être mécène de la restauration des jardins de l’Hôtel de
Caumont, et d’être mécène fondateur de la nouvelle institution culturelle majeure à Aix-en-Provence.
Restauration du patrimoine, biodiversité, accès de tous à la culture sont au cœur de l’engagement de la
Fondation GDF SUEZ.
Grâce à cette restauration selon les plans retrouvés de l’époque de la construction, les jardins retrouveront
les éléments typiques des jardins à la française du XVIIIe siècle (broderies, topiaires, bassins, etc…) afin de
restituer et transmettre la beauté, l’atmosphère et l’histoire des lieux.
Plus grand jardin ouvert au public du quartier Mazarin d’Aix-en-Provence, l’Hôtel de Caumont accueillera
des ateliers pédagogiques (découverte des merveilles de l’art du jardin à la française et des essences
végétales locales, sensibilisation aux questions environnementales) permettant ainsi de contribuer à la
transmission et la valorisation auprès du public de ce patrimoine préservé.
La Fondation a cette année permis par son mécénat la création du jardin des Migrations au MuCEM, qui a
accueilli 2.6 millions de visiteurs en un an. La Fondation a également soutenu l’aménagement du parcours
pour les personnes à mobilité réduite des jardins du Château de Versailles, mais aussi la création du Jardin
du Musée du Quai Branly par Gilles Clément.
« Le jardin, c’est de la philosophie rendue visible », souligne Erik Orsenna, Ecrivain, Académicien et
Administrateur de la Fondation d’entreprise GDF SUEZ
La Fondation d’Entreprise GDF SUEZ aide les enfants, les femmes et les hommes à mieux construire leur
futur dans le monde entier. En 22 ans, elle a soutenu près de 1400 projets pour des dizaines de millions de
bénéficiaires, dont plus de 60 projets en faveur de la sauvegarde de l’environnement et de la biodiversité.
www.fondation-gdfsuez.com
LESMÉCÈNES
14
Leader français dans les métiers du génie climatique, de la réfrigération et de la protection incendie, Cofely
Axima conçoit des solutions globales et performantes au service de l’optimisation des bâtiments, des
environnements et des process. Ces activités fonctionnent en parfaite synergie pour assurer la maîtrise des
projets et des installations. Cofely Axima intervient dans l’ensemble du processus Conception-Réalisation-
Maintenance. Ses équipes conçoivent des solutions globales et performantes pour renforcer l’efficacité
énergétique des bâtiments et des process, en France comme à l’international.
Société de services en efficacité énergétique et environnementale, Cofely Services propose aux entreprises
et aux collectivités des solutions pour mieux utiliser les énergies et réduire leur impact environnemental.
Son expertise repose sur des savoir-faire inscrits dans la durée : l'amélioration de la performance
énergétique et environnementale des bâtiments, le développement des énergies locales et renouvelables et
l'intégration de services (facilities management). En France, Cofely Services emploie 12 000 collaborateurs
et a réalisé un chiffre d'affaires de 2,6 milliards d'euros en 2013. Cofely Services fait partie de GDF SUEZ
Energie Services, leader européen des services multi-techniques, avec un chiffre d’affaires de 14,7 milliards
d’euros en 2013 et 90 000 collaborateurs. GDF SUEZ Energie Services est une des cinq branches d’activité de
GDF SUEZ, l’un des premiers énergéticiens au niveau mondial.
Acteur majeur du génie électrique, des systèmes d’information et de communication et des services
associés, Cofely Ineo propose à ses clients publics et privés des solutions globales depuis la conception
jusqu’à la maintenance. Avec 15 800 collaborateurs et 300 implantations en France, Cofely Ineo intervient
sur des projets d'installations électriques industrielles et tertiaires, de réseaux d’énergie, d’éclairage public,
d’infrastructures de transport et de télécommunications, de sécurité globale, de production d’énergie, de
systèmes d’information et d'externalisation. Cofely Ineo fait partie de GDF SUEZ Energie Services, qui
emploie 90 000 collaborateurs et réalise un chiffre d’affaires de 14,7 milliards d’euros. Leader européen des
services multitechniques, GDF SUEZ Energie Services est une des cinq branches d’activités de GDF SUEZ, l’un
des premiers énergéticiens au niveau mondial.
LESMÉCÈNES
15
Le Cercle Caumont
Le Cercle Caumont a pour vocation de rassembler des entreprises de toute taille et des amateurs d’art
privés, souhaitant s’engager pour le rayonnement de Caumont Centre d’Art et témoigner de leur
attachement à la vie culturelle aixoise.
Au moment de l’ouverture du Centre d’Art de l’Hôtel de Caumont mais également pour les années à venir,
les membres du Cercle Caumont jouent un rôle clé et apportent un soutien essentiel à l’existence de
certains projets. Chaque année, leurs dons contribuent à la réalisation d’un nouveau projet.
Pour la première année, c’est au film Cezanne au pays d’Aix, que le Cercle Caumont apporte son soutien.
Les membres du Cercle Caumont sont placés au cœur de la vie du Centre d’Art et bénéficient de privilèges
exclusifs : accès libre et illimité à l’ensemble de la programmation, invitation à des événements et visites
guidées, accès prioritaire aux espaces de réception et au restaurant, catalogues et hors-séries d’expositions
offerts, et de nombreux autres avantages.
Le Cercle Caumont réunit aujourd’hui 3 entreprises (SEMEPA, Polyclinique du Parc Rambot, Confiserie du
Roy René) et plus d’une cinquantaine de particuliers.
Toutes les informations du Cercle Caumont sont sur www.caumont-centredart.com
LESMÉCÈNES
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Le projet culturel de Caumont Centre d'Art
Exigence et ouverture sont les maîtres-mots de la programmation culturelle de Caumont Centre d'Art.
Deux expositions temporaires majeures par an
Caumont Centre d'Art est le théâtre d’un projet artistique, scientifique et pédagogique mettant les
Beaux-Arts à l’honneur. Au cœur de sa programmation, chaque année : deux expositions temporaires
consacrées aux plus grands artistes, de l’art ancien jusqu’à aujourd’hui, investiront les nouvelles salles
d’expositions temporaires (8 salles, d’une superficie totale de 400 m2) situées aux deux étages supérieurs.
Cette programmation est développée avec le concours de spécialistes, conservateurs et historiens de l’art
reconnus, sous la direction de Sophie Aurand-Hovanessian, directrice de la programmation culturelle et des
expositions de Culturespaces. Pour chaque exposition sera mise en œuvre une scénographie originale
respectant les normes internationales de muséographie.
Le film Cezanne au pays d’Aix, diffusé tous les jours
Dans un auditorium – salle de projection pouvant accueillir une centaine de personnes sera projeté tous les
jours Cezanne au pays d’Aix, un film d’une vingtaine de minutes dédié à Paul Cezanne (1839- 1906).
Réalisé par Ligne de Front, ce film présentera le parcours de ce grand peintre impressionniste et
précurseur du cubisme, sa passion pour Aix-en-Provence et sa région, à travers les grands événements qui
ont marqué sa vie et sa création artistique. D’importants spécialistes de Paul Cezanne ont apporté leur
concours à ce projet : Denis Coutagne, historien de l’art et conservateur honoraire des musées de France,
et Philippe Cezanne, arrière-petit-fils du maître.
Conférences, concerts et performances, ponctuellement
Caumont Centre d'Art se veut un lieu d’échange et de partage entre différents types d’expression
artistique. À ce titre, il accueillera des performances d’artistes, des spectacles de danse, des concerts, mais
aussi des lectures et des conférences pour élargir les horizons artistiques.
Deux premières cartes blanches animées par Monique Younès, journaliste à RTL, pour approfondir des
thématiques autour de Canaletto et Venise, sont à noter :
- le 19 mai avec Bernard Foccroulle, directeur du Festival d’Aix-en-Provence
- le 16 juin avec Rudy Ricciotti, architecte lauréat du grand prix national de l’architecture.
Un lieu vivant : un café, des jardins, une librairie…
Au rez-de-chaussée, les salons historiques donnent l’occasion d’une véritable immersion dans le XVIIIe
siècle. Pour un déjeuner au calme, une pâtisserie à l’heure du thé ou un verre le soir, le Café Caumont et
sa terrasse ouverte sur les jardins à la française participent également à la renaissance du lieu en offrant
une délicieuse parenthèse, au cœur du quartier Mazarin.
Dans le décor de l’ancienne bibliothèque et d’un cabinet de curiosités, la librairie-boutique culturelle
propose par ailleurs des ouvrages portant sur les expositions temporaires du Centre d'Art, sur les hôtels
particuliers et l’art du XVIIIe siècle, ainsi qu’un large choix d’objets pour prolonger le plaisir de la visite.
LEPROJETCULTUREL
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L’exposition inaugurale
CANALETTO, Rome – Londres - Venise
Le triomphe de la lumière
6 mai > 13 septembre 2015
Commissaire générale : Dr. Bożena Anna Kowalczyk, spécialiste de la peinture vénitienne du XVIIIe siècle.
Giovanni Antonio Canal, dit Canaletto, (Venise 1697–1768) est connu pour être le peintre de Venise le plus
important du XVIIIe siècle, celui qui a magnifié sa ville par des vues rigoureuses et empreintes d’une
lumière précise et chaleureuse.
Canaletto a donné ses titres de noblesse à la peinture de veduta à Venise, représentant avec une
admirable exactitude mais aussi avec poésie des vues de sa ville natale. C’est ainsi qu’il a formidablement
contribué à en créer le mythe dans toute l’Europe. Il a aussi peint dans une démarche semblable des vues
de Rome et de Londres.
Avec plus d’une cinquantaine d’œuvres, dont un choix très original de peintures, le parcours propose
une nouvelle interprétation de différents moments de sa carrière, avec une attention particulière au
processus de création. C’est la première fois que sont aussi clairement exposées les œuvres de l’artiste à
ses débuts, celles de sa période anglaise et de la dernière période de sa vie.
Les recherches engagées à l’occasion de l’exposition par la commissaire, Dr. Bożena Anna Kowalczyk, lui
ont permis d’attribuer quatre nouvelles toiles à Canaletto, toutes quatre présentées dans l’exposition :
Caprice avec ruines romaines (vers 1720-1721, collection particulière), Venise, San Pietro di Castello et
Venise, le Grand Canal avec l’église San Geremia, le palais Labia et l’accès au Cannaregio (1736-1738, The
National Gallery, Londres), et Caprice avec une église sur une colline (1755-1760, collection particulière).
Avec cette exposition inaugurale, Culturespaces expérimente aussi un nouveau type d’exposition
immersif. En complément des œuvres de Canaletto, la part belle est faite aux supports numériques et
multimédia pour enrichir l’expérience du visiteur.
Canaletto
Venise, le Bucentaure de retour au Môle,
le jour de l’Ascension
Vers 1731-1732
Durham, The Bowes Museum, Co.
Durham, UK
© The Bowes Museum
L’EXPOSITIONTEMPORAIRE
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Le parcours de l’exposition
Salle 1 – Rome, 1720-1721, Canaletto, peintre d’opéra
Fils du décorateur de théâtre Bernardo Canal, Canaletto débute vers 1716 en collaborant avec son père
sur le décor de « drames musicaux » tels que La Chaste Pénélope de Fortunato Chelleri, Le Couronnement
de Darius d’Antonio Vivaldi ou Turno Aricino d’Alessandro Scarlatti. Si rien n’est conservé de ces décors de
spectacles, le nom d’Antonio Canal est mentionné sur les programmes de ces opéras, dont plusieurs
exemplaires seront présentés dans l’exposition.
Un dispositif sonore subtil, à la pointe de la technologie, donne à entendre des extraits sonores de cette
époque musicale, celle du baroque vénitien.
Ses premières œuvres connues sont réalisées à Rome où il suit son père Bernardo Canal, présent dans
l’exposition par une ample vue romaine du Capitole, bordée d’une colonnade en ruine de fantaisie : Rome,
Santa Maria d’Aracoeli et le Capitole (Szépművészeti Múzeum, Budapest).
Rome inspire au jeune peintre des Caprices dans lesquels des paysages réels sont revisités et nantis de
motifs architecturaux issus de l’Antiquité, une Antiquité partout visible dans la capitale romaine. La tonalité
est sombre, faite de bruns et de rouges. Les architectures dominent les compositions, peuplées de
personnages affairés : trois exemples de grands formats dans cette veine sont présentés dans l’exposition,
dont une attribution nouvelle. Même L’Arc de Septime Sévère (collection particulière), apparemment fidèle
à son modèle, est en fait une interprétation archéologique dans un contexte imaginaire.
Salle 2 – Venise, 1721-1738, Canaletto, l’explorateur de Venise
De retour à Venise, Canaletto propose des vues plus proches de la réalité. Peintre de Caprices, il est aussi
vedutiste – les vedute sont ces « vues » basées sur la représentation perspective de paysages urbains,
particulièrement prisées à Venise au XVIIIe siècle.
Canaletto commence à peindre Venise à partir de la place Saint-Marc, représentée dans ses premières
œuvres depuis des points de vue divers, par exemple en plongée depuis la loge du Palais des Doges dans
Venise, la Place Saint-Marc (Collections du prince de Liechtenstein). Le Grand Canal devient aussi
rapidement l’un de ses sujets de prédilection : Venise, le Grand Canal vers le nord-est, du palais Balbi au
pont du Rialto (Ca’Rezzonico, Venise) et Venise, le Grand Canal vers l’est, vu du Campo San Vio (National
Gallery of Scotland, Edimbourg). Les vues de la lagune constituent un troisième thème récurrent (Venise,
les Îles de la lagune, vues du Campo San Pietro di Castello, avec l’Arsenal et Venise, les Îles de la lagune,
vues du Campo San Pietro di Castello, avec Santa Maria delle Vergini, Musée Pouchkine, Moscou).
Canaletto travaille ainsi l’image d’une ville sur l’eau, modelée par la lumière et l’atmosphère. Ces vues
rencontrent dans les années 1720 un tel succès que Canaletto multiplie les esquisses in situ sous différents
angles : aucune de ses compositions n’est semblable à l’autre. La peinture est lumineuse, les couches de
couleurs
L’EXPOSITIONTEMPORAIRE
19
couleurs finement étendues, les glacis successifs créent des effets de transparence dans le ciel et dans
l’eau : la technique de Canaletto est parfaitement maîtrisée. C’est aussi l’époque où Joseph Smith,
banquier, collectionneur et futur consul anglais à Venise, lui passe de nombreuses commandes et présente
ses œuvres à ses visiteurs. Par son intermédiaire, Canaletto peint pour de nombreux collectionneurs
britanniques, parfois des tableaux exécutés en série.
On voit souvent en Canaletto un peintre de la réalité exacte ; ses œuvres prouvent qu’à son souci de
véracité se mêle naturellement une grande liberté d’imagination et d’interprétation. Le fameux
Fonteghetto della farina en mains privées est insolite à la fois par son sujet, un petit entrepôt situé à
l’extrémité du Môle, et par sa composition, avec un large espace ouvert au premier plan. Il l’est aussi par le
degré de liberté que s’est octroyé l’artiste, décidant de donner de l’importance au petit édifice en
éliminant de la vue le Môle de la Salute et l’église de San Gregorio, qui devraient sous l’angle choisi
dominer la composition. Façon subtile d’honorer un commanditaire ?
Salle 3 – 1744-1746, Villes rêvées, les Caprices
Une source d’inspiration particulièrement importante pour Canaletto au milieu des années 1740 est
l’architecture palladienne.
Andrea Palladio (Padoue 1508 – 1580 Vicence) est un architecte et théoricien de la Renaissance italienne,
auteur d’un traité intitulé Les Quatre Livres de l’architecture. Ses édifices (dont la basilique San Giorgio
Maggiore à Venise) et sa pensée ont au XVIIIe siècle un écho considérable en Angleterre, où un fort courant
néo-palladien s’inspire à la fois de l’antique, proche de la nature, et de Palladio.
Les commanditaires de Canaletto sont eux aussi des admirateurs de Palladio, ce qui influence le travail du
peintre. Joseph Smith lui commande treize dessus-de-porte sur le thème des bâtiments vénitiens de
Palladio, et des édifices antérieurs. L’un est présenté ici : Caprice, le Pont du Rialto selon le projet de
Palladio (1744, prêt de Sa Majesté la Reine Élisabeth II, Londres).
Au même moment, son neveu Bernardo Bellotto reprend une composition similaire à celles où Canaletto
représente la cour du palais des Doges pour un caprice d’inspiration romaine : Caprice avec le Capitole
(Galleria Nazionale, Parme).
Salle 4 – Venise, 1729-1740, la splendeur de Venise, la Sérénissime
À la fin des années 1720, Canaletto se fait connaître comme peintre de scènes historiques, avec une
peinture très construite, lumineuse et colorée. Un de ses sujets de prédilection est le Bucentaure, ce
bâtiment d’apparat sur lequel le doge embarque le jour de l’Ascension pour célébrer les noces symboliques
de Venise et de la mer. Un anneau d’or est alors jeté à l’eau en signe de soumission de la ville à la mer.
Canaletto est un chroniqueur exceptionnel des apparitions du Bucentaure, de ses somptueuses dorures et
de sa riche collection de sculptures propices à des moments de maestria picturale, comme le montre
Venise, le Bucentaure de retour au Môle, le jour de l’Ascension (vers 1731-1732, The Bowes Museum,
Durham).
L’EXPOSITIONTEMPORAIRE
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Canaletto peint plusieurs fois ce thème, dont une toile pour le Consul Smith. Celui-ci fait graver le motif par
Antonio Visentini afin qu’il constitue une planche du Prospectus Magni Canalis Venetiarum (Description du
Grand Canal de Venise) en 1735. Ouvrage de collection, le Prospectus est aussi un catalogue qui invite les
personnes intéressées par le travail de Canaletto à aller voir les originaux « dans la demeure de l'Anglais
Joseph Smith », et à en commander éventuellement de semblables.
Les années 1736-1740 constituent la période la plus intense de la production de Canaletto. La demande
pour ses tableaux est à son apogée et l’emploi d’assistants indispensable. L’inépuisable inventivité de
Canaletto, sa recherche de nouvelles perspectives sont encore stimulées par le succès international
(Venise, la Piazzetta avec l’angle sud-ouest du palais des Doges et Venise, la Punta della dogana, collection
particulière).
Salle 5 – 1746-1755, Canaletto en Angleterre
Au début des années 1740, les débouchés commerciaux de Canaletto se réduisent considérablement à
cause de la guerre de Succession d'Autriche (1740 -1748). Venise et l'Angleterre sont dans des camps
opposés, et la guerre entraîne une forte diminution des visiteurs britanniques à Venise. Canaletto part pour
Londres en 1746, âgé de 49 ans. Il reviendra définitivement à Venise en 1755.
Le peintre s’installe à Londres, dans Silver Street (aujourd’hui Beak Street, Soho). Dans ses tableaux
anglais, Canaletto réussit une remarquable synthèse entre le goût anglais pour les relevés topographiques
et sa manière propre de manipuler la réalité. Il alterne caprices et reportages dans lesquels il décrit
précisément les bords de la Tamise ou les châteaux de l’aristocratie. Grâce à un prêt exceptionnel sont
ainsi rassemblés pour la première fois dans l’exposition deux magnifiques dessins à l’aquarelle des vues
de la Tamise, probablement des pendants : Londres, la City vue de la terrasse de Somerset House (The
Courtauld Gallery, Londres) et Londres, la Cité de Westminster vue de la proximité du York Watergate (Yale
Center for British Art).
Les représentations de châteaux sont des commandes de leurs propriétaires, qui souhaitent ainsi
documenter l’aspect de leur bien (Alnwick Castle, collection du Duc de Northumberland, château médiéval
au cœur de la nature) ou sa modernisation (Warwick Castle, Birmingham Museums).
Dans les dernières années de son séjour anglais, Canaletto multiplie les caprices juxtaposant des motifs de
la Rome antique, de la Renaissance vénitienne, ou des édifices palladiens, et déjouant toute tentative
d'identification précise, à l’image de Caprice avec des ruines classiques et des bâtiments de la Renaissance
(collection BNL, Rome).
Salle 6 – Fêtes et libertinage
Un interlude évoque la magnificence et les fastes de Venise à l'époque de Canaletto : l'importance du
carnaval, qui dure six mois dans l'année, la splendeur des costumes et des masques, les lois somptuaires
édictées pour pour modérer l'affichage des signes extérieurs de richesse, et, bien évidemment, la
personnalité de Casanova, séducteur et galant escroc, ayant réussi une évasion spectaculaire d'une geôle
vénitienne réputée particulièrement sûre.
L’EXPOSITIONTEMPORAIRE
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Salle 7 – Du dessin à la peinture
L’exposition se penche particulièrement sur dix dessins, majoritairement des années anglaises ou du retour
de Canaletto à Venise. Un premier ensemble présente des dessins élaborés grâce à la technique de la
camera obscura (ou « chambre noire »). Aux côtés de deux dessins exécutés selon cette technique (Venise,
le Grand Canal vers le nord-ouest, depuis le palais Corner, prêt de Sa Majesté la Reine Élisabeth II, et Le
Palais Foscari (Galleria Nazionale d’Arte Antica, Trieste)) sera présenté un exemple de camera oscura, sur
laquelle l’inscription « A. Canal » suggère une possible appartenance à Canaletto (Museo Correr, Venise).
Le visiteur fera lui-même l’expérience de ce dispositif grâce à un fac-similé mis à sa disposition.
D’autres dessins sont, en soi, des œuvres abouties. Ainsi en est-il du Campo San Giacomo di Rialto
(collection particulière) : sur ce feuillet, le tracé à la plume se déploie à main libre par-dessus les lignes de
force principales tracées au crayon et à la règle, dessinant une intense zone d’ombre contrastée par
rapport aux zones laissées en blanc, et créant ainsi une vibration stylistique particulière. On peut analyser
de façon similaire Terre ferme, Caprice avec des maisons près d’un perron (Kupferstichkabinett, Berlin) : la
fluidité du trait, souvent vantée chez Canaletto, tient de l’enchantement et la lumière semble scintiller
dans l’air limpide.
La plupart des dessins et autres œuvres sur papier jouent un rôle plus complexe dans la recherche de
Canaletto, à la fois prise de notes sur le motif, enregistrement d’éléments de composition, source
d’inspiration réactivée à plusieurs années, voire plusieurs décennies de distance, modèles proposés à
l’atelier, compositions précédant ou suivant un tableau. C’est par exemple le cas de nombreuses vues
tardives de Rome : Canaletto n’y est jamais retourné après 1720, mais il réinterprète tout au long de sa vie
ses dessins de jeunesse, par exemple avec Rome, le Colisée (Galleria Borghese, Rome).
Le recours à ses propres estampes gravées au début des années 1740 est une constante de l’activité
picturale tardive de Canaletto, qu’il reproduise ses eaux-fortes à la lettre ou qu’il s’en inspire. On peut ainsi
dérouler le fil créatif qui va de l’estampe originale de 1744 où il fixe les motifs, à sa reprise dessinée de
1760-65 où il arrête la composition (Caprice avec une église sur une colline, Victoria & Albert Museum,
Londres). Sur le tableau, enfin, sont précisés les détails (collection particulière). Une gravure de Fabio
Berardi (dans la série Vedute sei di Avanzi rovinosi di fabbriche antiche, éditée à Venise par Giuseppe
Wagner) reproduit dans tous ses détails le tableau. Du papier à la toile, de la toile au papier, les aller-
retours sont constants.
Un autre feuillet montre que Canaletto s’inspire aussi d’autres artistes. Caprice, l’Arc des Sergius à Pula, en
Istrie (Metropolitan Museum, New York) illustre l’intérêt de Canaletto pour les antiquités romaines en
Dalmatie, alors sous domination vénitienne. Il est certainement exécuté selon une gravure ou un dessin
d’un autre auteur, non identifié aujourd’hui.
L’EXPOSITIONTEMPORAIRE
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Salle 8 – Les secrets de la camera obscura
Ici est présentée la chambre noire ou camera obscura, un instrument qui se présente sous la forme d’une
structure parfaitement fermée, percée d’un unique trou qui permet de capter les rayons lumineux émis
par les objets et de les projeter sur la paroi opposée. On obtient ainsi une image réduite et inversée du
paysage environnant.
Le principe, identique à celui de la vision de l’œil humain, est connu depuis Aristote. Il a été repris au
Xe siècle par le mathématicien et physicien arabe Alhazen (965-1039), qui aurait construit la première
chambre noire. À partir du XVIe siècle, en Occident, peintres, architectes et physiciens redécouvrent cet
appareil, que les progrès de la perspective et de l’optique permettent de perfectionner peu à peu. Au
XVIIIe siècle, la chambre noire peut ainsi prendre plusieurs aspects : il peut s’agir aussi bien d’une sorte de
tente noire dans laquelle l’artiste pénètre pour tracer les contours de l’image projetée sur une paroi – un
miroir placé à l’extérieur permettant de redresser l’image –, que d’un petit appareil portatif comme celui
conservé au musée Correr de Venise, exposé dans cette salle.
La chambre noire est considérée comme l’ancêtre de l’appareil photographique.
Salle 9 – Venise, 1756 – 1768, Canaletto et ses rivaux : Francesco Guardi, Bernardo Bellotto
C'est grâce à Canaletto d'abord, puis à Bellotto et enfin à Guardi que la peinture vénitienne du XVIIIe siècle
s'est à nouveau élevée au niveau du grand art européen. Les dernières années de Canaletto, de son retour
d’Angleterre jusqu’à sa mort en 1768, sont aussi celles qui voient le succès à Venise de son suiveur et
concurrent : le vedutiste Francesco Guardi. Au même moment, Bellotto rend fameuse en Europe centrale
la peinture vénitienne de veduta, inspirée par Canaletto.
Bernardo Bellotto (Venise 1722-Varsovie 1780) est ici évoqué par un Caprice avec une maison sur la lagune
(Galleria Nazionale d’Arte Antica, Parme), sa dernière image de Venise avant son départ définitif en 1747.
La composition est inspirée de la plus célèbre eau-forte de Canaletto : La Torre di Malghera. Bellotto
abaisse l’horizon et agrandit le ciel, ambitionnant de capter dans son image l’essence de la lagune et de son
atmosphère. Ce tableau exprime toute la personnalité de Bellotto et sa manière mélancolique de rendre
compte de la réalité.
Francesco Guardi (1712-1793) développe une sensibilité atmosphérique qui lui est propre. Cependant, le
caractère élégiaque de ses premières vues lagunaires amplifie les traits les plus sophistiqués de la peinture
la plus aboutie de Canaletto, dans la seconde moitié des années 1730 ; c’est en particulier le cas avec
Venise, les Fondamenta Nuove avec la lagune et l’île de San Michele (Ashmolean Museum, Oxford), prêt
exceptionnel d’un tableau redécouvert récemment et présenté pour la première fois au public.
C’est dans ce contexte concurrentiel que Canaletto termine sa carrière, offrant encore de spectaculaires
morceaux de bravoure, comme Le Bucentaure de retour au Môle le jour de l’Ascension, 1760 (Dulwich
Picture Gallery, Londres) qui reprend la composition de 1729 exposée en salle 4. Il est élu à l’Académie de
Peinture et de Sculpture de Venise en 1763 en tant que professeur de perspective et d’architecture.
C’est pourtant plutôt pauvre que Canaletto termine sa vie, le 19 avril 1768. L’inventaire après décès ne
recense qu’une somme de 4350 ducats et quelques biens sans valeur.
L’EXPOSITIONTEMPORAIRE
23
Le commissariat de l’exposition
Dottoressa Bożena Anna Kowalczyk, commissaire générale de l’exposition, est une spécialiste reconnue
de la veduta du XVIIIe siècle.
Elle se consacre à Canaletto et Bellotto au cours de ses études à l’Université Ca’ Foscari de Venise où elle
réalise un doctorat ayant pour sujet de recherche : « Il Bellotto italiano » (1993-1996).
Autorité reconnue dans le domaine de la veduta, Bożena Anna Kowalczyk est l’auteur d’importantes études
sur Canaletto et Bellotto. Par son travail, elle a profondément modifié l’approche critique des deux artistes,
grâce à l’enrichissement du catalogue de leurs œuvres. Ses études, fondées sur des recherches d’archives,
se portent également sur les œuvres de Michele Marieschi et Francesco Guardi.
Elle prépare par ailleurs la publication du catalogue général de Bernardo Bellotto.
Bożena Anna Kowalczyk a été commissaire ou co-commissaire des expositions suivantes :
Bernardo Bellotto 1722-1780, Venise, Museo Correr, 2001;
Canaletto prima maniera, Venise, Fondazione Giorgio Cini, 2001;
Canaletto: il trionfo della veduta, Rome, Palazzo Giustiniani, 2005;
Canaletto e Bellotto: l’arte della veduta, Turin, Palazzo Bricherasio, 2008.
***
Nous tenons ici à remercier les plus grandes institutions internationales, qui par leur soutien et leurs prêts
nous ont permis de mettre en place cet ambitieux projet :
Aux Etats-Unis : le Yale Center for British Art de New Haven, le Metropolitan Museum de New York.
En Grande-Bretagne : le Royal Collection Trust, la National Gallery de Londres, la Courtauld Gallery, le
Victoria & Albert Museum, la Dulwich Picture Gallery de Londres, l’Ashmolean Museum d’Oxford, le Bowes
Museum, la National Gallery of Scotland d’Édimbourg, les Musées de la ville de Birmingham, la collection
du Duc de Northumberland.
En Italie : le Museo del Settecento Veneziano Ca’Rezzonico, le Musée Correr, la Galleria dell’Accademia à
Venise, la Fondation Cini, la Casa Goldoni et la bibliothèque Marcienne à Venise, la Galleria Nazionale
d’Arte Antica de Trieste, la Banca Nazionale di Lavoro, le Palazzo Barberini et la Galleria Borghese à Rome,
la Galleria degli Uffizi à Florence.
En Russie : le Musée des Beaux-Arts Pouchkine de Moscou.
En Allemagne : l’Alte Pinakothek de Munich, le Kupferstichkabinett de Berlin.
En Hongrie : le musée des Beaux-Arts de Budapest.
En Autriche : les Collections du Prince de Liechtenstein.
En France : le Petit Palais à Paris.
Ainsi que les collectionneurs particuliers qui ont souhaité garder l’anonymat.
L’EXPOSITIONTEMPORAIRE
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Biographie de Canaletto (1697 – 1768)
17 octobre 1697 : naissance de Giovanni Antonio Canal, dit Canaletto, à Venise, dans la paroisse de San Lio,
située dans le quartier de Castello. Il est le fils de Bernardo Canal (1674-1744), peintre de décors de
théâtre, et d’Artemisia Barbieri.
1716-1718 : Canaletto collabore, aux côtés de son père Bernardo Canal et de son frère Cristoforo (avant
1697-après 1723), aux décors scéniques des théâtres San Angelo et San Cassiano, à Venise.
1719-1720 : séjour de Canaletto à Rome. Il y prépare avec son père, pour le carnaval de 1720, les décors
scéniques de deux opéras d’Alessandro Scarlatti, Tito Sempronio Gracco et Turno Aricino, présentés au
théâtre Capranica.
20 mai 1722 : naissance de Bernardo Bellotto à Venise, dans la paroisse de Santa Margherita. Il est le fils de
Lorenzo Bellotto et de Fiorenza Domenica Canal, sœur de Canaletto.
1722-1723 : Canaletto commence à travailler pour Joseph Smith, qui deviendra consul de Grande-Bretagne
à Venise en 1744.
1723 : Canaletto achève deux grands caprices commandés par les frères Giovanetti pour leur villa de
Noventa Padovana, ainsi que la série de quatre vues de Venise, de la collection Liechtenstein, comprenant
La Place Saint-Marc, vers l’est, aujourd’hui conservée au Museo Thyssen-Bornemisza.
1725-1726 : Canaletto réalise une série de quatre vues de Venise commandée par Stefano Conti de Lucca.
1732-1736 : Canaletto réalise pour John Russel, deuxième Duc de Bedford, une série de vingt-quatre vues
de Venise, conservée jusqu’à aujourd’hui dans la demeure de Woburn Abbey, en Grande-Bretagne.
1735 : l’éditeur Giambattista Pasquali publie à Venise, aux frais de Joseph Smith, le Prospectus Magni
Canalis Venetiarum (Description du Grand Canal de Venise), recueil de gravures d’Antonio Visentini d’après
quatorze tableaux de Canaletto appartenant à la collection Smith.
Vers 1735 : le jeune Bellotto entre dans l’atelier de Canaletto.
1742 : seconde édition du Prospectus enrichie de vingt-quatre planches.
1743-1744 : Canaletto réalise pour Smith cinq vues de Saint-Marc et une série de treize dessus-de-porte.
1744 : mort de Bernardo Canal, père de Canaletto, à Venise.
Mai 1746 - décembre 1755 : séjour en Angleterre
1762 : Joseph Smith vend sa collection, incluant de nombreux Canaletto au roi d’Angleterre George III.
18 avril 1768 : mort de Canaletto à Venise, dans la maison de famille à Corte Perina.
L’EXPOSITIONTEMPORAIRE
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Un dispositif scénographique multimédia original
À Caumont Centre d’Art, Culturespaces expérimente un nouveau type d’exposition multimédia. En
complément des chefs-d’œuvre prêtés par les plus grandes institutions muséales, il introduit de
nouveaux supports numériques et multimédia pour enrichir l’expérience du visiteur.
Dès l’entrée de l’exposition, un dispositif sonore directionnel, à la pointe de la technologie, oriente le
visiteur vers une approche musicale des premiers Caprices de Canaletto. Le visiteur se trouve en effet
plongé aux premières sources d’inspiration du maître vénitien, baigné dans l’opéra (à travers des airs de
Vivaldi et de Scarlatti) et le travail de décorateur de théâtre de son père Bernardo Canal.
Une installation numérique au cœur de l’exposition
À mi-parcours, l’installation multimédia Capriccio Veneziano, réalisée par l’artiste vénitien Gianfranco
Iannuzzi, place le visiteur au centre des vedute de Canaletto. Cette immersion visuelle et sonore offre une
façon novatrice de découvrir l’univers pictural du maître, grâce au concept AMIEX® développé par
Culturespaces. Projetées à grande échelle, les images des tableaux numérisés s’animent et se reflètent
dans l’eau du Grand Canal. La cité des Doges prend vie sous les yeux du spectateur. Le clapotis de l’eau et
le son des cloches de Santa Maria della Salute le transportent dans une Venise à la beauté baroque et
romantique.
L’installation numérique de Gianfranco Iannuzzi porte un regard contemporain sur les vedute de Canaletto
et rend ainsi un bel hommage à ce grand maître vénitien. Il explique : « Le mot italien capriccio signifie
caprice ou fantaisie, il est utilisé dans le domaine de la peinture pour qualifier une représentation
imaginaire d’un paysage. Dans cet esprit de fantaisie, j’ai joué avec les œuvres de Canaletto pour créer un
tableau animé mettant en scène une Venise entre rêve et réalité. Le visiteur regarde le tableau que l’artiste
est en train de peindre. Il épouse son regard, entend les voix et les bruits de la vie vénitienne.
Les paroles sont celles du dialecte vénitien du XVIIIe siècle. L’eau offre un jeu de reflets caractéristique des
canaux et de l’atmosphère de la lagune dans laquelle j’ai grandi et où je vis. C’est un hommage à ma ville. »
Conception et direction artistique: Gianfranco Iannuzzi
Animation vidéo : Ginevra Napoleoni
Bande son : Renato Gatto
Mixage et spatialisation son : Gérard Thouret
Production : Culturespaces
Caumont Centre d’Art
Aix-en-Provence 2015
L’EXPOSITIONTEMPORAIRE
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Les partenaires de l’exposition
Né en 1978, le Figaro Magazine est installé au carrefour de l’information et du plaisir. Magazine à forte
personnalité, il allie qualité de l’écriture et beauté de la photographie. Dirigée par Guillaume Roquette, la
rédaction du Figaro Magazine propose dès le vendredi une lecture différente de l’actualité, à travers les
opinions de ses chroniqueurs de renom (Eric Zemmour, Frédéric Beigbeder, Philippe Tesson, Jean Sévillia…),
ses reportages grand format et sa sélection exceptionnelle de photographies.
Le Figaro Magazine, c’est aussi le guide « Quartiers libres », exclusivement consacré à la Culture et l’Art de
Vivre, et ses pages art, cinéma, littérature, théâtre et musique qui assoient sa légitimité à se positionner
comme une véritable référence dans le domaine culturel.
En s’associant à l’ouverture du centre d’art de l’Hôtel de Caumont à Aix-en-Provence et à son exposition
inaugurale Canaletto, Rome – Londres –Venise. Le triomphe de la lumière, qui se tiendra du 6 mai au 13
septembre 2015, Le Figaro Magazine se réjouit de pouvoir saluer une initiative culturelle régionale de
première importance. Admirablement restauré 300 ans après sa construction, cet hôtel particulier du XVIIIe
classé Monument historique est en lui-même, par son architecture aux proportions harmonieuses, un lieu
de visite qu’apprécieront tous les amoureux du classicisme. L’exposition consacrée au maître vénitien, elle,
révèlera, grâce à une cinquantaine de tableaux et de dessins en provenance du monde entier, la richesse et
la diversité d’une œuvre habitée par une inventivité, un soin pour le détail et un travail sur les lumières et
les atmosphères tout à fait extraordinaires.
Dans le cadre de ce partenariat, le Figaro Magazine consacrera un sujet de plusieurs pages sur l’exposition,
dans son numéro daté du 30 avril 2015.
Assurer la promotion de la région, c'est avant tout se mettre à l'écoute de ses habitants et rendre
compte des événements qui marquent leur vie quotidienne. C'est partager avec eux des valeurs et une
culture commune. Tel est le rôle de La Provence dans les Bouches du Rhône, le Vaucluse et les Alpes de
Hautes Provence.
C'est aussi apporter notre soutien aux manifestations qui enrichissent et valorisent notre région et, à ce
titre, La Provence est fière de s'associer à cette belle initiative qu’est Caumont Centre d’Art.
LESPARTENAIRESDEL’EXPOSITIONTEMPORAIRE
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France Bleu Provence est partenaire officiel de Canaletto, Rome – Londres – Venise. Le triomphe de la
lumière ) Caumont Centre d’Art.
Chaque jour, plus de 230 000* Provençaux écoutent France Bleu Provence, 230 000 fidèles qui grâce au
travail d’une équipe de quarante personnes ne manquent rien de l’information à Marseille et en Provence.
Actualité politique, sportive, culturelle ou plus simplement liée au quotidien comme la circulation et la
météo. France Bleu Provence, la radio des Provençaux, propose chaque jour des reportages sur la région,
les traditions, le patrimoine et fait le lien entre la Provence d’hier et celle d’aujourd’hui.
Il était tout naturel que France Bleu Provence s’associe à cette très belle exposition dans un tout nouveau
centre d’art à Aix-en-Provence.
Rendez-vous sur le 103.6 MHz à Marseille et dans les Bouches du Rhône. Et sur internet :
www.francebleu.fr
*Dans les Bouches du Rhône et le Var, France Bleu est écoutée chaque jour par 230 000 personnes (source
Médiamétrie Médialocales sept 13-juin 14/Ensemble 13 ans et + Bouches du Rhône et Var/L à V 5h00-
24h00/Part d’audience)
Informer, cultiver, divertir... France 3, partenaire de toutes les cultures.
Parce que notre vocation est d’informer tous les publics ; parce que nous avons à cœur d’offrir une
couverture de l’actualité et des grands événements de la région aussi complète que diversifiée ; parce que
notre mission de service public est d’accompagner les initiatives dans les domaines majeurs tels que la
culture, France 3 Provence-Alpes soutient Canaletto, Rome – Londres – Venise. Le triomphe de la lumière à
Caumont Centre d’art.
France 3 Provence-Alpes
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LESPARTENAIRESDEL’EXPOSITIONTEMPORAIRE
28
L‘Oeil, c'est LE magazine de référence depuis 1955 de l'actualité des arts à Paris, en régions et dans le
monde. Chaque mois, avec passion, L‘Oeil analyse et critique pour ses 100 000 lecteurs plus d'une
centaine d'expositions, de l'Antiquité à la création la plus contemporaine, en gardant son ouverture sur
tous les arts : la peinture, le dessin, les installations, la photographie, l'architecture, le design… L’Oeil,
c’est un traitement dynamique et approfondi de l’actualité de l’art par une équipe de journalistes et de
critiques d’art passionnés, sous la direction de Fabien Simode.
Créé en 1990, Maisons Côté Sud puise ses inspirations dans les racines, la culture et les ambiances de la
Méditerranée. Véritable immersion dans les images d’une « real life » sublimée qui valorise le design, la
décoration, dans un esprit résolument contemporain, Maisons Côté Sud invite aux rêves, à l’émotion,
aux voyages tout en gardant un côté accessible, et rend les plus beaux projets possibles à vivre.
Véritable dénicheur de talents, et très attaché aux valeurs du Sud et à toutes les initiatives qui le font
rayonner, Maisons Côté Sud est très heureux de soutenir cette année l’exposition Canaletto, Rome -
Londres - Venise. Le triomphe de la lumière, qui inaugure Caumont Centre d’Art.
Première marque dans l'univers presse Décoration, les Côtés (Paris, Est, Ouest, et Sud) offrent une vision
inédite et experte de la décoration contemporaine, des saveurs, du voyage et de la culture.
Les 4 Côtés partagent le même ADN, tout en gardant leur propre territoire d’expression.
De façon régionale ou nationale, ils mettent en scène les nouvelles aspirations, les nouveaux styles de
vie adoptés par les urban trendsetters.
864 000 lecteurs Premium « Trendsetters » et connectés (71% de femmes, 52% CSP+, 64% actifs, 40%
possèdent un smartphone et 15% une tablette)
1.3 million de visiteurs uniques par mois sur le site internet cotemaison.fr
132 000 visiteurs uniques par mois sur l’application smartphone cotemaison.fr
Diffusion totale : 107 000 exemplaires pour Côté Sud (dont 18% à l'étranger).
LESPARTENAIRESDEL’EXPOSITIONTEMPORAIRE
29
Leader français de la distribution de billetterie de spectacles et loisirs, la Fnac propose chaque année plus
de 60 000 événements en France, Belgique et Suisse : musées, expositions, monuments, concerts,
festivals, grands spectacles, théâtre, humour, danse, musique classique, opéras, cinéma, sports,
salons/foires, parcs de loisirs, restaurations, activités de loisirs… Avec 113 magasins en France, son site
internet, sa plateforme téléphonique, son site mobile et son application Tick&live pour iPhone, Samsung
Bada et Androïd, la Fnac permet de réserver et d’obtenir ses billets de façon immédiate. La Fnac est aussi
un lieu de rendez-vous entre le public et les artistes : elle organise toute l’année près de 1000 rencontres
culturelles, débat et mini-concerts dans ses Forums et hors de ses murs.
Elle s’associe à de nombreuses manifestations, jouant ainsi pleinement son rôle d’acteur culturel.
En étant partenaire de Caumont Centre d’Art, elle réaffirme son attachement à la créativité artistique et
sa volonté de défendre l’accès de tous à toutes les cultures. www.fnac.com
LESPARTENAIRESDEL’EXPOSITIONTEMPORAIRE
30
Cezanne au pays d’Aix, en projection permanente dans l’auditorium
Film inédit en projection permanente dans l’auditorium.
Durée : 28 minutes
Réalisation : Antoine Lassaigne / Ligne de Front
Production : Culturespaces
Paul Cezanne (1839-1906), contemporain des impressionnistes et
précurseur du cubisme, éprouvait un véritable attachement à la Provence.
Il explore la région et y peint les paysages et demeures qui vont marquer
sa vie.
Le film Cezanne au pays d’Aix se veut un hommage à l’amour de l’artiste
pour sa région natale. Il dévoile la vie intime de Cezanne, sa relation avec
son père, sa vie cachée à l’Estaque avec sa femme Hortense Fiquet dont il
aura un fils. L’histoire est racontée avec rythme et émotion, reprenant les
citations du peintre lui-même en voix-off ou en dialogues. Il donne
également à voir les tableaux les plus marquants (la Sainte-Victoire, le Jas
de Bouffan, des autoportraits d’Hortense, des natures mortes, etc.), ainsi
que des plans extérieurs des lieux de vie, de création ou d’expression
artistique du peintre.
Le film s’attache à mettre en valeur la recherche picturale de Cezanne en Provence et sa vision de la peinture,
tout en évoquant certains moments forts de sa vie, notamment son amitié de jeunesse avec Zola et Renoir.
D’importants spécialistes de Paul Cezanne ont apporté leur concours à ce projet : Denis Coutagne, historien de
l’art et conservateur honoraire des musées de France, et Philippe Cezanne, arrière-petit-fils du maître.
LEFILM«CEZANNEAUPAYSD’AIX»
Afin d’accompagner le lancement de cette nouvelle
institution culturelle, Culturespaces a fait appel à l’artiste
contemporain Laurent Chéhère pour concevoir le visuel
annonçant l’ouverture du lieu après sa complète
restauration.
Le photographe s’est réapproprié l’image de la façade de
l’hôtel particulier dans une création originale qui le place
en majesté en magnifiant son architecture, et suggère la
vitalité culturelle du centre d’art. Avec cette nouvelle
création, il complète ainsi sa série « Flying Houses », qui
est en partie exposée dans la cour d’honneur de Caumont
Centre d’Art du 6 mai au 1er novembre 2015.
La photographie contemporaine s’invite à Caumont Centre d’Art
6 MAI > 1er NOVEMBRE 2015 : « FLYING HOUSES » de Laurent Chéhère
Ouvert aux différentes époques comme aux différentes formes d’art, Caumont Centre d’Art lance une
première passerelle vers la création contemporaine en exposant une sélection de photographies réalisées
par Laurent Chéhère.
Issues de sa série « Flying Houses », elles sont à découvrir dans la cour d’honneur, du 6 mai au 1er
novembre 2015. Les maisons volantes imaginaires de Laurent Chéhère sont composées de multiples détails
captés au cours de ses voyages. Croisant les influences et les références culturelles, ses créations
bousculent notre regard. Dès lors qu’il isole une maison sur un coin de ciel tranquille, onirique ou
tourmenté, Laurent Chéhère l’extrait de la banalité de son environnement urbain, l’investit d’une âme.
Aspirées vers le ciel, ces maisons ne sont retenues que par d’infimes liens accentuant la fragilité de leur
existence : fils électriques, barreaux d’une échelle, fanions en guirlande… Entre réel et imaginaire, Laurent
Chéhère nous livre un univers plein de poésie.
Laurent Chéhère est né à Paris en 1972 au pied de Ménilmontant, cette colline parisienne qu’il explore
avec la même curiosité que les quartiers populaires de Bamako, Lhassa, Valparaiso ou Srinagar. Il est
régulièrement exposé dans des galeries et salons d’art internationaux. www.laurentchehere.com
Show must go on© Laurent ChéhèreNature Morte © Laurent Chéhère Cirque © Laurent Chéhère
L’EXPOSITION«FLYINGHOUSES»
32
Culturespaces, propriétaire de l’Hôtel de Caumont
Avec plus de 20 ans d’expérience et plus de 2,3 millions de visiteurs accueillis chaque année, Culturespaces
est le premier organisme privé dans la gestion des monuments et musées français, et l’un des premiers
acteurs européens culturels.
Programmer, organiser et produire des expositions et des événements culturels, mais aussi administrer
complètement et assurer la gestion quotidienne de musées et Monuments Historiques, sont les métiers
que Culturespaces a développés grâce à la confiance des propriétaires publics qui lui ont délégué leur
patrimoine.
Pour la première fois, Culturespaces est propriétaire d’un lieu, l’Hôtel de Caumont. Il s’ajoute à une liste
de lieux prestigieux confiés en gestion à Culturespaces :
- la Villa Ephrussi de Rothschild, Saint-Jean-Cap-Ferrat (depuis 1992)
- la Villa Grecque Kérylos, Beaulieu-sur-Mer (depuis 2001)
- les Carrières de Lumières aux Baux-de-Provence (depuis 2012)
- le Château des Baux-de-Provence (depuis 1993)
- le Théâtre Antique et le Musée d’Art et d’Histoire d’Orange (depuis 2002)
- les Arènes de Nîmes, la Maison Carrée, la Tour Magne (depuis 2006)
- la Cité de l’Automobile, Mulhouse (depuis 1999)
- la Cité du Train, Mulhouse (depuis 2005)
- le Musée Jacquemart-André, Paris (depuis 1996)
Pour ces 13 institutions, Culturespaces prend en charge la gestion du personnel et de l'ensemble des
services, l'animation culturelle, l'accueil des publics ainsi que la communication nationale et internationale
des sites, avec des méthodes de management responsables, certifiées ISO 9001.
Culturespaces, 1er opérateur culturel dans le sud de la France
Depuis plus de 20 ans, Culturespaces tisse des liens étroits avec les acteurs institutionnels et touristiques
dans les régions Provence-Alpes-Côte d’Azur et Languedoc-Roussillon. S’appuyant sur sa connaissance des
problématiques locales, Culturespaces monte de grands projets culturels qui créent une vraie dynamique
au niveau des emplois et de la fréquentation des sites en développant leur notoriété.
En 2014, plus d’1,7 million de visiteurs ont été accueillis dans les 9 sites que Culturespaces gère dans le sud
(régions Provence-Alpes-Côte d’Azur et Languedoc-Roussillon). Avec l’acquisition de l’Hôtel de Caumont,
dixième lieu dans le sud, Culturespaces renforce son implantation dans cette partie de la France.
Transmission du patrimoine
Conscient que le patrimoine doit être préservé pour les générations futures, Culturespaces participe
chaque année au financement de programmes de restauration des monuments et des collections dont elle
a la charge. « Notre vocation est de mettre en valeur le patrimoine, de le rendre vivant pour mieux le
transmettre. Notre mission est aussi de démocratiser l’accès à la culture et de faire découvrir à nos enfants
notre histoire et notre civilisation, à travers des sites culturels remarquables », explique Bruno Monnier,
Président et fondateur de Culturespaces.
Plus d’informations sur www.culturespaces.com
CULTURESPACES
33
Caumont Centre d’Art : un nouveau lieu privilégié
pour les actions de la Fondation Culturespaces
Placée sous l’égide de la Fondation du Patrimoine, la Fondation Culturespaces a été créée en 2009, avec
la mission de favoriser l’accès aux arts et au patrimoine pour des enfants malades, hospitalisés, porteurs
de handicap ou issus de milieux défavorisés.
La Fondation Culturespaces est une fondation opérationnelle qui initie, met en place, coordonne et
finance différents projets qui visent à sensibiliser le jeune public au patrimoine et à la culture. Elle conçoit
des animations culturelles qui dépassent la simple visite de sites culturels en proposant une approche en
plusieurs étapes avec une pédagogie active et ludique.
Ses actions invitent les enfants à découvrir des monuments historiques, musées et sites culturels tels que
les Arènes de Nîmes, le Théâtre Antique d’Orange, le Château et les Carrières de Lumières, aux Baux-de-
Provence, la Villa Ephrussi de Rothschild à Saint-Jean-Cap-Ferrat... Elle a pour spécificité de préparer les
enfants à la visite d'un site culturel avec l’animation, en amont, d’ateliers sur-mesure dans les quartiers
sensibles ou à l'hôpital.
Pour développer ses projets, la Fondation Culturespaces collabore avec différents relais sociaux (centres
sociaux, maisons de quartier, structures d’insertion de jeunes en difficultés sociales, foyers…), avec des
hôpitaux pédiatriques (l’Hôpital Necker – Enfants malades, l’Institut Curie, l’Institut Gustave Roussy, le
CHU de Nîmes) et avec des structures spécialisées pour enfants porteurs de handicap (IME, SESSAD,
hôpitaux de jour…).
Les actions de la Fondation Culturespaces ont touché plus de 1000 enfants en 2014. En 2015, elle poursuit
activement son action, notamment aux Carrières de Lumières aux Baux-de-Provence, aux Arènes de Nîmes
ou encore au Théâtre Antique d’Orange où elle a mis en place le programme « Autisme et Patrimoine en
Famille. Découvertes de monuments et musées pour les familles d’autistes ».
À travers Caumont Centre d'Art, la Fondation Culturespaces souhaite établir de nombreux partenariats
pour étendre encore l’accès des enfants de la région à la culture, notamment avec l’Hôpital d’Aix-en-
Provence et l’Action Sociale de la Ville d’Aix-en-Provence.
Les initiatives de la Fondation Culturespaces sont entièrement financées par le mécénat d’entreprise et la
générosité de donateurs individuels.
Plus d’informations sur www.fondation-culturespaces.com
Enfants invités par la
Fondation Culturespaces aux
Grands Jeux Romains 2013
dans les Arènes de Nîmes
© S. Tétu
LAFONDATIONCULTURESPACES
34
Le projet « À la découverte de l’Hôtel de Caumont »
Ce nouveau projet de la Fondation Culturespaces, qui devrait toucher 300 enfants de 6 à 12 ans, issus de
milieux modestes, vise à :
• sensibiliser à l’art et favoriser l’accès à la culture des enfants à travers la découverte de l’Hôtel de
Caumont et de la vie quotidienne au XVIIIe siècle à Aix-en-Provence.
• créer une animation culturelle proposant une pédagogie active et ludique : les enfants découvrent et
apprennent par le biais de la manipulation et du jeu.
Un projet en deux temps
Dans un premier temps, le médiateur culturel va à la rencontre des enfants dans leur structure d’accueil en
proposant une animation culturelle avec des outils pédagogiques créés sur-mesure.
Dans un second temps, les enfants sont conviés à une visite ludique de l’Hôtel de Caumont. Préalablement
initiés, les enfants se sentiront presque familiers du lieu et des objets avec lesquels ils auront déjà joués.
C’est en qualité de « petits connaisseurs » ou « amateurs » qu’ils feront la visite.
> Etape 1 : atelier dans la structure d’accueil
Durée de l’animation : 1h30
Groupes : 15 enfants
Le but de cette intervention est de plonger les enfants dans l’intimité de la vie quotidienne de deux
enfants, Pauline de Bruny (1767 – 1850) et son petit frère Marie-Jean-Joseph (1767 – 1800) qui vécurent
au XVIIIe siècle à l’Hôtel de Caumont à Aix-en-Provence. La découverte du thème se fera au moyen de jeux,
de musiques, d’images et d’outils pédagogiques adaptés.
• Jeu du plan de l’hôtel particulier : sur un grand panneau est représenté le plan de l’hôtel particulier. Sur ce
poster, les enfants font évoluer des figurines amovibles. Pauline et son frère, font visiter leur maison en
expliquant la fonction des pièces avec des objets, des repères, et nous présentent les différentes
personnes qui vivent et travaillent chez eux.
LAFONDATIONCULTURESPACES
© Nicolas Nguyen
• Jeu de la vie quotidienne : sur un panneau, les enfants doivent replacer des
objets de la vie quotidienne dans la bonne époque.
• Leçon de bonnes manières : les enfants tirent au sort un prénom typique du
XVIIIe siècle, puis, par groupe de deux, ils piochent un petit dialogue écrit à la
deuxième personne du singulier. Ils doivent ensuite transformer ces phrases
sur le mode du vouvoiement. Ils apprennent ensuite à faire la révérence pour
se saluer.
• Écrire son nom à la plume: sur des cartons rédigés par Pauline pour inviter ses
amis à l’Hôtel de Caumont, les enfants inscrivent leur prénom à la plume.
• Réaliser sa coiffe ou sa perruque en papier : pour être à la mode de Louis XV,
garçons et filles confectionneront des perruques et des coiffes en papier.
35
> Les acteurs du projet
Caroline Rosnet, conception du projet
Diplômée en histoire de l’art, passionnée par la conception de projets culturels en direction du jeune public
et des familles, Caroline Rosnet a fondé en 2006 le Môm’Art, musée interactif pour enfants à Troyes.
Depuis 2009, elle crée le réseau Archimuse qui conçoit et diffuse des cours d’éveil à l’Art dans les écoles,
en partenariat avec les éditions Palette. Experte en stratégie culturelle, elle développe les pratiques
culturelles innovantes à destination des enfants, notamment en explorant le champ des nouvelles
technologies avec MUSEOMIX. Caroline Rosnet dirige l’agence Up Culture.
Up Culture
Up Culture est une agence culturelle spécialisée jeune public qui conçoit sur mesure des expositions ou
animations de qualité en utilisant une pédagogie ludique et active. La mission d’Up Culture consiste à la
fois à accompagner les lieux culturels pour faire grandir leurs projets de médiation en direction du jeune
public et à rendre accessible la culture à tous dès le plus jeune âge en concevant des outils pédagogiques
adaptés et innovants.
Dominique Le Bagousse, illustration des supports pédagogiques
Illustrateur, graphiste et designer, Dominique Le Bagousse a participé à de nombreux projets Up culture,
notamment pour les projets « Mon portrait au Petit Palais » à Paris ou « A la découverte de
Chateaubriand ». Il a également illustré les livrets-jeux et les sacs d’activités pour le Musée de Sainte-
Ménéhould. Son univers graphique et coloré est peuplé de personnages et d’objets croqués avec humour.
Marie de Saint Rapt, médiatrice culturelle
Diplômée en histoire de l’art et management des entreprises culturelles, Marie de Saint Rapt enseigne
depuis 2005 en formation continue à l’université. Les XVIIe et XVIIIe siècles sont ses siècles de prédilection.
Elle s’intéresse particulièrement à l’architecture et aux objets d’art qui permettent d’évoquer de manière
concrète la vie quotidienne sous l’Ancien Régime. Elle a travaillé comme guide-conférencière pendant 8
ans. C’est ainsi qu’elle a appris à connaître les différents publics et découvert le plaisir de transmettre sa
passion pour l’histoire. Marie de Saint Rapt est chargée d’animer les interventions et les visites à Caumont.
Fondation Culturespaces
Gersende de Pontbriand, Déléguée générale / Julie Bourdel, communication et mécénat
Tel : +33 (0)1 56 59 01 78 / Port : +33 (0)6 31 86 41 38 / Email : fondation@culturespaces.com
www.fondation-culturespaces.com
> Etape 2 : Visite guidée de l’Hôtel de Caumont
Durée de la visite : 1h30
Munis de leur invitation, les enfants sont conviés à l’Hôtel de Caumont. Chaque enfant reçoit un plan de
l’hôtel particulier. Les enfants sont invités à résoudre les énigmes et percer les secrets de l’Hôtel de
Caumont. Une véritable chasse au trésor, en 10 étapes, les conduit depuis la cour d’honneur en passant
par le salon de musique, la chambre de Pauline de Caumont, au jardin où est caché l’objet mystère. Ce
parcours leur permettra de réinvestir les connaissances acquises sur ce bâtiment et son époque lors de la
séance précédente.
Pour mener à bien ce projet, la Fondation Culturespaces établira des partenariats avec des structures
sociales situées à Aix-en-Provence et dans le Pays d’Aix, Marseille, Gardanne, Vitrolles, Salon-de-Provence,
Aubagne : centres sociaux, centres de loisirs ; associations de quartiers ; écoles situées en zones
d’éducation prioritaire ; hôpitaux pédiatriques ; instituts spécialisés ; fondations (Apprentis d’Auteuil…).
LAFONDATIONCULTURESPACES
Visuels disponibles pour la presse
Caumont Centre d’Art, Aix-en-Provence
1. Façade sur cour d’honneur
© C. Michel
2. Caumont Centre d’Art, à l’angle des rues Joseph
Cabassol et Mazarine © C. Michel
3. Portail de Caumont Centre d’Art
© C. Michel
5. Façade de Caumont Centre d’Art
© C. Michel
4. Portail et façade de Caumont Centre d’Art
© defrance.de
7. Façade de Caumont Centre d’Art © C. Moirenc6. Caumont Centre d’Art, Aix-en-Provence © C. Moirenc 36
Rez-de-chaussée
11. Caumont Centre d’Art, librairie boutique © C. Michel 12. Caumont Centre d’Art, librairie boutique © C. Michel
13. Café Caumont, Salon des Putti, © S. Lloyd 14. Café Caumont, Salon des Putti © S. Lloyd
37
10. Escalier d’honneur,
ferronnerie
(détail)
© C. Moirenc
8. Caumont Centre d’Art,
hall d’entrée
© C. Moirenc
9. Caumont Centre d’Art,
atlante
© C. Moirenc
15. Caumont Centre d’Art.
Café Caumont, Salon des Putti
© S. Lloyd
16. Caumont Centre d’Art.
Café Caumont, Salon des Putti
© S. Lloyd
17. Caumont Centre d’Art.
Café Caumont, Salon des Putti
© S. Lloyd
18. Caumont Centre d’Art.
Café Caumont, Salon des Rinceaux
© S. Lloyd
19 Caumont Centre d’Art.
Café Caumont, Salon des Rinceaux
© S. Lloyd
20. Caumont Centre d’Art.
Café Caumont, Salon des Rinceaux
© S. Lloyd
21. Caumont Centre d’Art.
Café Caumont, Salon des Rinceaux
© S. Lloyd
22. Caumont Centre d’Art.
Café Caumont, Salon des Rinceaux
© S. Lloyd
39
23. Caumont Centre d’Art.
Café Caumont, Salon chinois
© C. Moirenc
24. Caumont Centre d’Art.
Café Caumont, Salon chinois
© S. Lloyd
26.
Caumont Centre d’Art.
Café Caumont,
Salon chinois
© S. Lloyd
25.
Caumont Centre d’Art.
Café Caumont,
Salon chinois
© S. Lloyd
27. Caumont Centre d’Art.
Café Caumont, Grande Galerie
© S. Lloyd
28. Caumont Centre d’Art.
Café Caumont, Grande Galerie
© C. Moirenc
40
Premier étage
29. Caumont Centre d’Art.
Chambre de Madame
© S. Lloyd
30. Caumont Centre d’Art.
Chambre de Madame
© S. Lloyd
31. Caumont Centre d’Art.
Chambre de Madame
© S. Lloyd
32. Caumont Centre d’Art.
Chambre de Madame
© S. Lloyd
33. Caumont Centre d’Art.
Chambre de Madame
© S. Lloyd
34. Caumont Centre d’Art.
Chambre de Madame
© S. Lloyd
35. Caumont Centre d’Art.
Salon de Musique
© C. Moirenc
37. Caumont Centre d’Art.
Salon de Musique
© S. Lloyd
36. Caumont Centre d’Art.
Salon de Musique
Détail de l’épinette
© S. Lloyd
41
Jardins
38. Caumont Centre d’Art.
Terrasse du Café Caumont, jardin haut
© C. Michel
39. Caumont Centre d’Art.
Terrasse du Café Caumont, jardin haut
© C. Michel
41. Caumont Centre d’Art.
Terrasse du Café Caumont, jardin haut
© C. Michel
42. Caumont Centre d’Art.
Jardin bas
© C. Moirenc
40. Caumont Centre d’Art.
Terrasse du Café Caumont, jardin haut
© C. Moirenc
43. Caumont Centre d’Art. Jardin bas, broderie de buis © C. Moirenc
46. Restauration des dorures de l’Hôtel de Caumont
© defrance.de
44. Restauration des sols de l’Hôtel de Caumont.
© defrance.de
45. Restauration des gypseries de l’Hôtel de Caumont
© defrance.de
49. Restauration des gypseries de
l’Hôtel de Caumont.
© defrance.de
Photos du chantier de restauration de l’Hôtel de Caumont
48. Restauration de la verrière de
l’Hôtel de Caumont.
© defrance.de
47. Restauration des dorures de l’Hôtel de Caumont
© defrance.de
50. Restauration des gypseries de
l’Hôtel de Caumont.
© defrance.de
42
43
Caumont Centre d’Art
Capriccio Veneziano
Installation multimédia (simulation), Caumont Centre d’Art
Conception et direction artistique: Gianfranco Iannuzzi
Animation vidéo : Ginevra Napoleoni
Bande son : Renato Gatto
Mixage et spatialisation son : Gérard Thouret
Production : Culturespaces
Affiche de lancement de Caumont Centre d’Art
Photographe : Laurent Chéhère
© D.R.
Affiche de Canaletto, Rome – Londres – Venise,
le triomphe de la lumière
© The Bowes Museum, Co. Durham, UK.
44
« Canaletto – Rome, Londres, Venise. Le triomphe de la lumière »
Visuels de l’exposition disponibles pour la presse
2. Canaletto
Venise, le Bucentaure de retour au Môle, le jour de l’Ascension
Vers 1731-1732
Huile sur toile
156,3 x 237,5 cm
Durham, The Bowes Museum, Co. Durham, UK
© The Bowes Museum
3. Canaletto
Venise, le Grand Canal vers le nord-est, du Palais Balbi au pont du Rialto
1723
Huile sur toile
144 x 207 cm
Venise, Fondazione Musei Civici di Venezia, Ca'Rezzonico, Museo del
Settecento Veneziano
2014 © Archivio Fotografico – Fondazione Musei Civici di Venezia
1. Canaletto
Rome, l’Arc de Septime Sévère
1720-1721
Huile sur toile
102,7 x 129,5 cm
Collection particulière
© Private collection
4. Canaletto
Venise, la Place Saint-Marc et la Piazzetta vers le sud
Vers 1740
Huile sur toile
68,5 x 91,5 cm
Rome, Galleria Nazionale d’Arte Antica di Roma in Palazzo Barberini
© Soprintendenza speciale per il patrimonio storico artistico ed
etnoantropologico e del Polo Museale della Città di Roma
45
5. Canaletto
Venise, le Palais des Doges et l‘escalier des Géants
Vers 1744
Huile sur toile
43 x 31 cm
Collection particulière
© Private collection
6. Canaletto
Londres, le Pont de Westminster vu du nord avec le défilé du lord-
maire, le 29 octobre 1746
1746-1747
Huile sur toile
95,9 x 127,6 cm
New Haven, Yale Center for British Art, Paul Mellon Collection
© Yale Center for British Art, Paul Mellon Collection
8. Canaletto
Caprice avec des ruines classiques et des bâtiments de la Renaissance
Vers 1753-1755
Huile sur toile
87 x 121,5 cm
Rome, Collection BNL Groupe BNP Paribas
© collection BNL – BNP Paribas
7. Canaletto
Alnwick Castle
Vers 1752
Huile sur toile
113,5 x 139,5 cm
Alnwick Castle, Collection du duc de Northumberland
© Collection of the Duke of Northumberland
9. Canaletto
Venise, les Îles de la lagune, vues du Campo San Pietro di
Castello, avec l’Arsenal
Vers 1725
Huile sur toile, 63 x 108 cm
Moscou, Musée national des Beaux-Arts Pouchkine
© The State Pushkin Museum of Fine Arts, Moscow
10. Canaletto
Venise, les Îles de la lagune, vues du Campo San Pietro di
Castello, avec Santa Maria delle Vergini
Vers 1725
Huile sur toile, 64 x 108 cm
Moscou, Musée national des Beaux-Arts Pouchkine
© The State Pushkin Museum of Fine Arts, Moscow
11. Canaletto
Venise, le Bucentaure de retour au Môle le jour de l'Ascension
1760
Huile sur toile
58,3 x 101,8 cm
Londres, The Dulwich Picture Gallery
© By Permission of the Trustees of Dulwich Picture Gallery, London
12. Francesco Guardi
Venise, les Fondamenta Nuove avec la lagune et l’île de San Michele
Vers 1757
Huile sur toile
72 x 120 cm
Oxford, Ashmolean Museum
©Ashmolean Museum, University of Oxford
13. Bernardo Bellotto
Venise, Caprice avec une maison sur la lagune
1745-1746
Huile sur toile
36 x 62 cm
Parme, Galleria Nazionale di Parma
© Archivio fotografico della Sopritendenza
46
47
Informations pratiques
 ACCÈS
 HORAIRES
Caumont Centre d'Art est ouvert tous les jours y compris les jours fériés.
De mai à septembre : 10h-19h
D'octobre à avril : 10h-18h
Nocturnes les mardis jusqu’à 21h30 en période d’exposition.
La librairie-boutique culturelle est ouverte aux horaires de Caumont Centre d’Art, y compris le dimanche.
Le Café Caumont est ouvert aux horaires du Centre d'Art.
Dernier accès 30 minutes avant la fermeture.
Le Café Caumont est réservé en priorité aux visiteurs du Centre d’Art.
Pour y revenir librement, après une première visite, demandez votre Pass gratuit.
 TARIFS INDIVIDUELS 2015
Visite de Caumont Centre d’Art + exposition temporaire : 11 € en plein tarif / 8,5 € en tarif réduit.
Audioguide exposition temporaire : 3 €
Livret de visite exposition temporaire bilingue français / anglais : 2 €
Application smartphones et tablettes exposition temporaire : 1,79 € et 3,59 € (HD)
Visite de Caumont Centre d’Art hors exposition temporaire : 6 € en plein tarif, 4,5 € en tarif réduit.
Livret de visite et application smartphones et tablettes : gratuit
Les enfants de 7 à 17 ans, les porteurs du Pass Education, les étudiants et les demandeurs d’emploi
bénéficient du tarif réduit (sur présentation d’un justificatif). Les enfants de moins de 7 ans et les
journalistes entrent gratuitement (sur présentation d’un justificatif).
Offre famille
Entrée gratuite pour le 2e enfant âgé de 7 à 17 ans (avec 2 adultes et 1 enfant payant).
Caumont Centre d'Art
3, rue Joseph Cabassol
13100 Aix-en-Provence
Tél. : 04.42.20.70.01
www.caumont-centredart.com
Caumont Centre d'Art se situe à 1 min à pied du cours
Mirabeau.
En voiture : autoroute A7, A46 et A8 (Paris, Lyon, Nice) A54 et
A9 (Montpellier, Nîmes, Arles).
En train : gare TGV d’Aix-en-Provence et Marseille.
En avion : aéroport international de Marseille-Provence
48
 TARIFS DE GROUPE
Visite de Caumont Centre d’Art + exposition temporaire : à partir de 8,5 €
Visite de Caumont Centre d’Art : à partir de 4,5 €
Visite de Caumont Centre d’Art + déjeuner : sur demande.
Contact : Claire Villette
Tél. : +33 (0)4 42 51 54 50
E-mail : groupes@caumont-centredart.com
 RÉCEPTIONS
Visite privilège quand le Centre d’Art est fermé au public, cocktails, dîners… Le cadre exceptionnel de
l’Hôtel de Caumont, ses salons et jardins, en font un lieu privilégié pour vos réceptions.
Contact : Catherine Courteau
Tél.: + 33(0)6 89 82 83 89
E-mail : receptions@caumont-centredart.com
 CONTACTS
Contact presse : Agence Claudine Colin Communication
Tél.: +33 (0)1 42 72 60 01
E-mail : Christelle Maureau / christelle@claudinecolin.com
E-mail : Dereen O’Sullivan / dereen@claudinecolin.com
Contact partenariats :
Romane Dargent
Tél. : +33 (0)1 56 59 01 72
E-mail : dargent@culturespaces.com
Contact mécénat :
Judith Moreau
Tél. : +33 (0)1 56 59 01 79
E-mail : judith.moreau@culturespaces.com
Plus d’informations sur www.caumont-centredart.com
RD,22/04/2015

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Caumont Centre Art Canaletto 2015

  • 1. 1
  • 2. 2 Sommaire P. 3 – Communiqué de presse p. 5 – Un peu d’histoire… P. 6 – Un hôtel particulier, entre « cour et jardin » P. 8 – Les chiffres-clés de la restauration de l’Hôtel de Caumont P. 9 – La restauration de l’Hôtel de Caumont P. 12 – Les mécènes P. 16 – Le projet culturel de Caumont Centre d’Art p. 17 – L’exposition inaugurale : Canaletto – Rome, Londres, Venise. Le triomphe de la lumière P. 23 – Le commissariat de l’exposition P. 24 – Biographie de Canaletto P. 25 – Un dispositif scénographique multimédia original P. 26 – Les partenaires de l’exposition P. 30 – Un film projeté tous les jours : Cezanne au pays d’Aix P. 31 – La photographie contemporaine s’invite à Caumont Centre d’Art P.32 – Culturespaces, propriétaire de l’Hôtel de Caumont P. 33 – La Fondation Culturespaces P. 36 – Visuels disponibles P. 47 – Informations pratiques ©Jean-BenoîtHéron
  • 3. Caumont Centre d’Art Naissance d’une nouvelle institution culturelle à Aix-en-Provence - Journée Portes Ouvertes le 6 mai 2015 - Le 6 mai 2015, Culturespaces lance Caumont Centre d’Art avec une grande journée Portes Ouvertes, de 10h à minuit. Cette nouvelle institution culturelle, établie dans l’ancien Hôtel de Caumont, s’apprête à faire battre le cœur d’Aix-en-Provence à deux pas du cours Mirabeau. Sa programmation culturelle met les Beaux-Arts à l’honneur avec, chaque année, deux importantes expositions temporaires dédiées aux grands noms de l’art – de l’art ancien jusqu’à nos jours. Du 6 mai au 13 septembre 2015, l’exposition inaugurale s’intitule Canaletto, Rome – Londres – Venise. Le triomphe de la lumière. Outre la peinture, d’autres formes d’art trouveront également à Caumont Centre d'Art un terrain d’expression privilégié. Un film inédit, « Cezanne au pays d’Aix », sera diffusé en continu dès l’ouverture dans l’auditorium du Centre d'Art, et des concerts, performances artistiques et forums seront programmés régulièrement. Avec une terrasse donnant sur des jardins ombragés, le Café Caumont offre par ailleurs une halte de choix au cœur du quartier Mazarin. Un nouveau Centre d’Art dans un joyau du XVIIIe siècle, entièrement restauré 3 COMMUNIQUÉDEPRESSE Pour accueillir ce nouveau Centre d’Art, un vaste programme de travaux et d’aménagements a été conduit en 18 mois sur la totalité de la surface de l’Hôtel de Caumont, soit 2 500 m2. La façade, les décors intérieurs et les jardins ont fait l’objet d’une restauration exemplaire, soutenue par l’Etat et la Ville d’Aix- en-Provence. 300 ans après la pose de sa première pierre, ce remarquable édifice classé Monument Historique, s’apprête ainsi à écrire une nouvelle page de son histoire culturelle. C’est la première fois que Culturespaces acquiert un lieu pour y créer un centre d’art. « Nous souhaitons que Caumont Centre d’Art s’affirme grâce à sa programmation artistique comme un lieu majeur de la vie culturelle pour Aix-en-Provence et le sud de la France : un lieu où l’on découvre et partage l’art, la musique, la danse, avec passion », déclare Bruno Monnier, Président fondateur de Culturespaces et Président de Caumont Centre d’Art. « Grâce à l’ambitieux programme de restauration que nous avons réalisé à l’Hôtel de Caumont, nous avons créé dans ce Centre d'Art des conditions de visite exceptionnelles. À cette occasion, nous nous réjouissons de redonner à ce joyau du patrimoine aixois toute sa splendeur héritée du XVIIIe siècle pour le transformer en une institution dédiée aux arts, vivante et ouverte ».
  • 4. 4 Une riche programmation culturelle, développée par Culturespaces Concevoir une programmation diversifiée avec une constante exigence de qualité et d’innovation sont au cœur des préoccupations de Sophie Aurand-Hovanessian, directrice de la programmation culturelle et des expositions. Elle explique : « L’art de l’exposition doit bouger et ouvrir de nouveaux horizons de curiosités aux visiteurs. Innover pour surprendre, développer des approches innovantes pour approfondir la connaissance artistique, telles sont nos ambitions culturelles. À chaque fois nous souhaitons faire vivre une nouvelle expérience à nos visiteurs en enrichissant son parcours grâce à une scénographie capable d’offrir une lecture plurielle des sujets en faisant appel au son, à la musique, aux images, à la vidéo, aux technologies interactives... Caumont Centre d'Art est plus qu’un simple lieu d’exposition, c’est un espace où l’art vibre.» La programmation culturelle s’articulera ainsi chaque année autour de deux expositions temporaires d’envergure. En parallèle, un film présentant la vie de Cezanne au pays d’Aix sera diffusé tous les jours dans l’auditorium, et des concerts, des performances musicales et des conférences complèteront la programmation du lieu. Canaletto en vedette pour l’exposition inaugurale Caumont Centre d’Art consacre son exposition inaugurale à Canaletto, Rome – Londres – Venise. Le triomphe de la lumière, du 6 mai au 13 septembre 2015. À cette occasion, une remarquable sélection de chefs-d’œuvre de la peinture vénitienne du XVIIIe siècle, toiles de très grand format et dessins minutieux, sont réunis par la commissaire générale de l’exposition, Bożena Anna Kowalczyk. Les plus grandes collections internationales lui accordent leur soutien, parmi lesquelles la Royal Collection, la Courtauld Gallery et la National Gallery de Londres, le Metropolitan Museum de New-York, la Galerie des Offices de Florence ou encore la Ca’Rezzonico de Venise. COMMUNIQUÉDEPRESSE Courd’honneurdel’HôteldeCaumont ©C.Moirenc
  • 5. 5 Un peu d’histoire… Au début du XVIIIe siècle, François Rolland de Réauville, marquis de Cabannes, qui prit le nom de François de Tertulle par héritage, souhaite construire un hôtel particulier digne de sa fonction de second Président à la Cour des Comptes d’Aix-en-Provence. Il choisit alors le quartier Mazarin et demande à Robert de Cotte, intendant et premier Architecte des Bâtiments du Roi, de lui en dessiner les plans pour se démarquer des autres hôtels particuliers du quartier. La première pierre est posée le 4 avril 1715. PRÉSENTATIONDULIEU À la mort du marquis de Cabannes en 1718, ses descendants poursuivent le chantier d’édification de la demeure qui s’achève une trentaine d’années plus tard. En 1758, en proie à des difficultés financières, la famille vend l’hôtel à François de Bruny. Débute ainsi la période durant laquelle l’hôtel fut la résidence des Bruny, riche famille de la région : Jean-Baptiste Jérôme de Bruny succéda à son père François en 1772. Pauline, marquise de Caumont Un haut-lieu pour la résistance Après une première vie fastueuse au contact des grandes familles aixoises, l’hôtel figure, durant la Seconde Guerre Mondiale, parmi les lieux ayant compté dans l’histoire de la résistance française. A cette époque, l’hôtel particulier était loué en plusieurs appartements. Hélène Ardevol (1892-1976), concierge de l’hôtel, hébergea de nombreux résistants avec courage. Un ancien conservatoire de musique L’Hôtel de Caumont entame une troisième vie sous le signe des arts et de l’intérêt général, lorsque la ville d’Aix-en-Provence le rachète en 1964 au général Isenbart, pour y implanter le Conservatoire national de musique et de danse Darius Milhaud. Caumont Centre d'Art, un lieu d’art et de culture Pour financer la construction de son nouveau conservatoire de musique, la Ville d’Aix-en-Provence cède en 2010 à Culturespaces l’Hôtel de Caumont. Aujourd’hui, sous l’impulsion de son nouveau propriétaire, il devient Centre d'Art et s’apprête à écrire une nouvelle page culturelle de son histoire. Née à Aix-en-Provence en 1767, Pauline est la fille de Jean-Baptiste Jérôme de Bruny, Baron de La Tour d’Aigues. Ce dernier, alors président au mortier du parlement de Provence, est un grand collectionneur, botaniste, membre de l’académie de peinture de Marseille. Il rassemble dans son hôtel aixois de nombreuses œuvres d’art mais aussi des minéraux et fossiles. L’hôtel des Bruny est alors le théâtre de fêtes et soirées mémorables où toute la bonne société aixoise se donne rendez-vous. Cette insouciance trouve une fin brutale avec la Révolution française. En février 1795, Jean-Baptiste Jérôme de Bruny s’éteint et l’hôtel est légué à son fils, Marie-Jean-Joseph (1768-1800). À sa mort, sa sœur, Pauline (1767-1850) hérite de ses biens. Elle épouse l’année suivante Amable de Seytres (1764-1841), marquis de Caumont, qui se vante de «prendre à la Provence sa plus belle fille, son plus bel hôtel, son plus beau château, sa plus grosse fortune ». L’hôtel prend ainsi le nom d’Hôtel de Caumont. Le faste de l’Hôtel de Caumont s’éteint progressivement jusqu’au décès, en 1850, de Pauline de Caumont, partie sans héritier. Son légataire universel, Louis-Charles de Bruny, vend l’Hôtel de Caumont en 1854 à Jean-Baptiste Albert de Roux. Le dernier propriétaire privé à habiter l’hôtel est le général Isenbart. Balcond’honneur,détaildeferronnerie, HôteldeCaumont©C.Moirenc
  • 6. 6 Un hôtel particulier « entre cour et jardin » À la différence de beaucoup d’hôtels particuliers aixois donnant directement sur la rue, l’Hôtel de Caumont est un hôtel « entre cour et jardin » : il est organisé selon un type de plan apparu à Paris au XVIe siècle correspondant, à l’échelle urbaine, au château et son parc. Il est caractérisé par quatre éléments allant hiérarchiquement de l’espace public à l’espace privé : le portail, la cour d’honneur (ou cour des carrosses), le corps de logis et le jardin. Par l’ampleur de sa conception, sans équivalent à Aix-en- Provence, par ses proportions harmonieuses et le classicisme de sa façade, il représente une magnifique illustration de l’architecture française du XVIIIe siècle. Éléments remarquables, le portail à carrosses, la façade et l’escalier à rampe en fer forgé ont été inscrits à l’inventaire des Monuments Historiques en 1925, et la totalité de l’hôtel, classée en 1987. PRÉSENTATIONDULIEU
  • 8. 8 Les chiffres-clés de la restauration de l’Hôtel de Caumont 10 millions d’euros : coût de l’acquisition de l’Hôtel de Caumont par Culturespaces auprès de la Mairie d’Aix-en-Provence en décembre 2010. 2500 m2 : surface totale de l’Hôtel de Caumont. 18 mois : durée du chantier pour la restauration complète de l’Hôtel de Caumont 12,6 millions d’euros : coût total du chantier de restauration, équipement, aménagement et décoration. Répartition des coûts investis pour la restauration complète de l’Hôtel de Caumont : - Subvention de l’Etat (DRAC)* : 945 000 euros - Subvention de la Communauté du Pays d’Aix* : 579 000 euros - Mécénat : 234 000 euros - Culturespaces: 10,8 millions d’euros. * Les subventions se sont portées sur la restauration des façades, menuiseries, ferronneries, toiture, décors et gypseries de cet hôtel classé Monument Historique. ©Jean-BenoîtHéron RESTAURATIONDULIEU
  • 9. 9 La restauration de l’Hôtel de Caumont Au mois de juillet 2013, un vaste programme de restauration a été lancé pour redonner à l’Hôtel de Caumont son lustre d’antan. Supervisé par la Direction régionale des affaires culturelles, la Conservation régionale des Monuments Historiques et l’Architecte des Bâtiments de France, ce programme s’appuie sur l’expertise de Mireille Pellen, Architecte du Patrimoine. Il fait suite à un diagnostic général préalable, historique et scientifique, réalisé sous le contrôle de la Direction Patrimoine et Musées de la Ville d’Aix-en- Provence avec l’aide d’historiens et d’architectes du patrimoine, de restaurateurs spécialisés et d’un bureau d’études techniques pluridisciplinaires. Prenant appui sur des documents d’archives et l’état des lieux actuel, cette étude conséquente, remise en avril 2012, a permis d’établir un diagnostic précis sur l’ampleur et la nature des travaux à mettre en œuvre. Le ravalement de la façade « Lors du ravalement de la façade, les tailleurs de pierre ont remplacé les pierres les plus abîmées, tout particulièrement sur la façade Nord de l’hôtel. Sur la façade Est, l’ensemble de la grande verrière qui donne tout son charme et sa luminosité au hall d’entrée a été restaurée. De nouveaux verres soufflés bouche ont pris place, donnant une très belle vibration à la lumière », détaille encore Mireille Pellen. Un travail important a été entrepris sur les ferronneries avec la Serrurerie Romano, basée à Combas dans le Gard. Les différents motifs décoratifs des garde-corps et du balcon de l'hôtel, fortement altérés par la rouille ou encore les infiltra - Première étape du programme de restauration, le ravalement de la façade a permis à Culturespaces de remettre en valeur le style « baroque aixois » de l’Hôtel de Caumont qui servit de modèle pour certains édifices aixois. D’une sobriété élégante, la décoration extérieure de la façade présente un harmonieux mélange entre un style parisien, marqué par son classicisme, et un style aixois, plus baroque, à l’accent provençal. Leur confrontation est au fondement de l’originalité stylistique du lieu et de la qualité de sa réalisation. « On redécouvre ici le savoir-faire de l’architecte Robert de Cotte, qui compose et joue sur l’alternance des ordres pour magnifier la façade », explique Mireille Pellen. Parmi les artistes provençaux qui ont contribué à sa décoration se trouvent les figures les plus marquantes d’Aix-en-Provence – les sculpteurs Toro et Chastel, ainsi que le serrurier Mignet. ©StéphanieTétu tions d'eau et de gel, ont dû être déposés et restaurés minutieusement en atelier. Ainsi, chaque partie cassée ou abîmée a été soigneusement restaurée avec du fer pur puis recouverte d'une peinture riche en zinc. Le balcon d’honneur, à la ferronnerie de très belle facture, est aujourd’hui redoré à l’or fin. ©StéphanieTétuRESTAURATIONDULIEU
  • 10. 10 La restauration des décors intérieurs du XVIIIe siècle L’architecture de l’Hôtel de Caumont a subi des transformations malheureuses au cours du XXe siècle (disparition de certaines gypseries, destruction de cheminées, suppression de cloisons, démolition de plafonds, etc.). Afin de restituer la beauté et l’atmosphère de l’Hôtel de Caumont, dans le plus pur esprit du Siècle des Lumières, et pour qu’il retrouve sa distribution intérieure d’origine telle que l’avait conçu l’architecte Robert de Cotte, d’importantes restaurations supervisées par Mireille Pellen ont été réalisées dans le respect des règles de conservation des Monuments Historiques, avec l’aide et sous le contrôle de la Direction Régionale des Affaires Culturelles. Pour la décoration intérieure des lieux, Culturespaces a fait appel à l’expertise de Didier Benderli, à la tête de l’agence Kérylos Intérieurs. Didier Benderli, à l’œuvre pour restituer la décoration intérieure du XVIIIe siècle Né à Paris, Didier Benderli a suivi des études à l’école d’architecture UP8 et d’histoire de l’art à la Sorbonne. Après ses études, il part travailler en Amérique du Sud où il réalise de nombreux projets notamment au Brésil. En 1989, il est engagé à l’Agence Jacques Garcia. Il y restera 12 ans en qualité de directeur artistique. Il crée sa propre agence, Kérylos Intérieurs, en 2001. Le souci du détail conduit toujours Didier Benderli à créer des lieux uniques. Il s’inspire de leur histoire pour leur offrir une nouvelle vie, conjuguant l’aspect fonctionnel et l’esthétique. Personnaliser le lieu en fonction de l’édifice dans lequel il intervient, ne pas nier ou contrarier son architecture, telle est la ligne conductrice de l’élan artistique qui caractérise Didier Benderli. Il résume les grands principes qui ont présidé à ses choix : « L’Hôtel de Caumont s’est tout de suite imposé à nous comme un lieu exceptionnel. De par son architecture et ses volumes intérieurs, d’abord, mais ensuite par son escalier monumental et son puits de lumière, uniques dans cette ville. Nous avons conçu notre projet autour d’une idée primordiale : respecter l’âme de ce bâtiment. Mais plus qu’une simple reconstitution historique, il s’agit véritablement de lui redonner vie. Nous avons ainsi fait resurgir le passé grâce à des sondages qui nous ont permis d’identifier les couleurs originelles de magnifiques décors de gypseries, réalisés entre 1743 et 1748 par les sculpteurs Honoré Gastaud et Esprit Routier, qui sont restitués avec soin. Quant aux éléments décoratifs, témoignages aujourd’hui disparus des fêtes somptueuses données par Pauline de Caumont dans sa jeunesse, nous décoratifsles avons imaginés pour orienter nos choix actuels, l’objectif étant de recréer une harmonie, une alchimie entre les souvenirs passés et la respiration présente de cet hôtel particulier. Dans cette démarche, nous avons retrouvé les couleurs et les matières utilisées au XVIIIe siècle dans les plus belles demeures françaises, jusqu’à Versailles. Sous l’impulsion de Marie-Antoinette, La Pompadour et autres femmes de goût, les roses, le parme, les bleus pâles et autres coloris frais et joyeux ont habillé les salons du Siècle des Lumières ; ils vont parer à nouveau ceux de l’Hôtel de Caumont. Nous avons également reconstitué la bibliothèque et le cabinet de curiosités, des lieux qui étaient, à l’époque, incontournables. En effet, le savoir et le plaisir s’y mêlaient dans un mariage subtil que nous voulons à nouveau conjuguer au présent à l’Hôtel de Caumont. » Restaurationdesgypseries©defance.de RESTAURATIONDULIEU
  • 11. Restauration des jardins de l’Hôtel de Caumont Quand François Rolland de Réauville décide de la construction de l’hôtel particulier en 1715, il charge l’architecte Robert de Cotte de dessiner les plans du jardin de l’Hôtel de Caumont dans le goût classique de l’époque : tracés géométriques soignés, perspective ouverte, jeux d’eaux… autant de codes des jardins dits « à la française ». DessinparRobertdeCotte,v.1720 RESTAURATIONDULIEU Le jardin haut offre une belle vue sur le jardin bas, ceint d’une double haie formée de chênes verts et d’ifs encadrant une broderie de buis, dont le tracé trouve son inspiration dans le dessin originel de Robert de Cotte pour l’Hôtel de Caumont. Au-delà, la fontaine des Trois-Tritons vient fermer la perspective. Sculptée dans de la pierre d’Estaillades, elle rend hommage à Robert de Cotte, initiateur du style rocaille en France. La restauration des jardins a été entreprise par Pinson Paysage à qui l’on doit la récente restauration des parterres du bassin de Latone au château de Versailles. La restauration des jardins a été réalisée avec le soutien de la Fondation d’entreprise GDF Suez. 11 Restauration des jardins de l’Hôtel de Caumont Quand François Rolland de Réauville décide de la construction de l’hôtel particulier en 1715, il charge l’architecte Robert de Cotte de dessiner les plans du jardin de l’Hôtel de Caumont dans le goût classique de l’époque : tracés géométriques soignés, perspective ouverte, jeux d’eaux… autant de codes des jardins dits « à la française ». Culturespaces a restauré les jardins haut et bas de l’Hôtel de Caumont dans l’esprit des lieux, en s’appuyant sur des documents d’archives contenant des plans réalisés par Robert de Cotte. Dans ces jardins s’épanouissent les plantes typiques des jardins des belles demeures aixoises du XVIIIe siècle : le laurier et le buis comptent parmi les essences les plus fréquentes. On retrouve aussi le robinier (faux-acacia d’Amérique du Nord implanté en France par Jean Robin en 1601), le cyprès, l’if, le tilleul, le lilas, l’érable rouge et argenté, et d’autres plantes emblématiques de la région : le chêne vert, l’agapanthe et le micocoulier de Provence. Charme, murier, lierre et magnolia complètent cette belle diversité de végétaux. Le parterre du jardin haut est formé par une pelouse ponctuée de buis boules et dessinée en compartiments géométriques autour d’un bassin circulaire au milieu duquel trône un rocher d’où jaillissent des jets d’eau, comme sur les deux fontaines du Cours Mirabeau. Aux quatre parterres de pelouse répondent les quatre buis boule, en écho à l’architecture classique des lieux. Sous le grand marronnier se dressent des charmes, des ifs et un murier tandis que des fleurs vivaces s’épanouissent dans des vases d’Anduze. FontainedesTroisTritons,jardinbas©C.MoirencBroderiedebuis,jardinbas©C.Moirenc
  • 12. 12 Les mécènes En cette année 2015, la Société Marseillaise de Crédit qui célèbre son 150ème anniversaire, est heureuse de s’engager aux côtés du Centre d’Art de l’Hôtel de Caumont en tant que mécène fondateur. Cette année importante dans l’histoire de la banque, qui symbolise sa pérennité, lui offre ainsi l’opportunité d’un partenariat autour d’un lieu exceptionnel, l’Hôtel de Caumont, dont l’origine n’est pas sans rappeler le monde de la finance du XVIIIe siècle puisqu’il a été construit pour être la résidence du Second président à la Cour des Comptes. Elle est également très honorée d’apporter son soutien à l’exposition inaugurale consacrée à Canaletto. La Société Marseillaise de Crédit, fidèle à sa tradition de mécène (elle a notamment été partenaire officiel de Marseille-Provence 2013, Capitale européenne de la culture), confirme avec ce nouvel engagement auprès du Centre d’Art de l’Hôtel de Caumont sa volonté d’accompagner la région dans son rayonnement culturel en favorisant aussi l’accès à la culture de publics très variés. À propos de la Société Marseillaise de Crédit Fondée en 1865 à Marseille, la Société Marseillaise de Crédit offre à plus de 352 000 clients la proximité d’une grande banque régionale grâce à ses 1 500 collaborateurs et à son réseau de 170 agences regroupées en 16 Directions Régionales réparties sur tout le pourtour méditerranéen. Dans le cadre d’une relation fortement personnalisée et par des conseils de qualité, elle propose aux particuliers, professionnels et aux PME régionales une gamme complète de produits et services en matière de placements, crédits et gestion de flux. Si par son activité, la Société Marseillaise de Crédit accompagne naturellement l’économie locale, elle s’engage également aux côtés de toutes les initiatives prises dans des domaines complémentaires et porteuses d’efficacité économique pour son territoire. La Société Marseillaise de Crédit est filiale à 100% du groupe Crédit du Nord. Caumont Centre d’Art remercie chaleureusement les mécènes qui lui font confiance dès son ouverture et dont les généreux soutiens ont permis de réunir un montant total de 316 000 € : − les mécènes fondateurs : la Société Marseillaise de Crédit et la Fondation GDF Suez, − Cofely Axima, Cofely Inéo, Cofely Services, − les membres du Cercle Caumont. LESMÉCÈNES
  • 13. 13 La Fondation d’entreprise GDF SUEZ est fière d’être mécène de la restauration des jardins de l’Hôtel de Caumont, et d’être mécène fondateur de la nouvelle institution culturelle majeure à Aix-en-Provence. Restauration du patrimoine, biodiversité, accès de tous à la culture sont au cœur de l’engagement de la Fondation GDF SUEZ. Grâce à cette restauration selon les plans retrouvés de l’époque de la construction, les jardins retrouveront les éléments typiques des jardins à la française du XVIIIe siècle (broderies, topiaires, bassins, etc…) afin de restituer et transmettre la beauté, l’atmosphère et l’histoire des lieux. Plus grand jardin ouvert au public du quartier Mazarin d’Aix-en-Provence, l’Hôtel de Caumont accueillera des ateliers pédagogiques (découverte des merveilles de l’art du jardin à la française et des essences végétales locales, sensibilisation aux questions environnementales) permettant ainsi de contribuer à la transmission et la valorisation auprès du public de ce patrimoine préservé. La Fondation a cette année permis par son mécénat la création du jardin des Migrations au MuCEM, qui a accueilli 2.6 millions de visiteurs en un an. La Fondation a également soutenu l’aménagement du parcours pour les personnes à mobilité réduite des jardins du Château de Versailles, mais aussi la création du Jardin du Musée du Quai Branly par Gilles Clément. « Le jardin, c’est de la philosophie rendue visible », souligne Erik Orsenna, Ecrivain, Académicien et Administrateur de la Fondation d’entreprise GDF SUEZ La Fondation d’Entreprise GDF SUEZ aide les enfants, les femmes et les hommes à mieux construire leur futur dans le monde entier. En 22 ans, elle a soutenu près de 1400 projets pour des dizaines de millions de bénéficiaires, dont plus de 60 projets en faveur de la sauvegarde de l’environnement et de la biodiversité. www.fondation-gdfsuez.com LESMÉCÈNES
  • 14. 14 Leader français dans les métiers du génie climatique, de la réfrigération et de la protection incendie, Cofely Axima conçoit des solutions globales et performantes au service de l’optimisation des bâtiments, des environnements et des process. Ces activités fonctionnent en parfaite synergie pour assurer la maîtrise des projets et des installations. Cofely Axima intervient dans l’ensemble du processus Conception-Réalisation- Maintenance. Ses équipes conçoivent des solutions globales et performantes pour renforcer l’efficacité énergétique des bâtiments et des process, en France comme à l’international. Société de services en efficacité énergétique et environnementale, Cofely Services propose aux entreprises et aux collectivités des solutions pour mieux utiliser les énergies et réduire leur impact environnemental. Son expertise repose sur des savoir-faire inscrits dans la durée : l'amélioration de la performance énergétique et environnementale des bâtiments, le développement des énergies locales et renouvelables et l'intégration de services (facilities management). En France, Cofely Services emploie 12 000 collaborateurs et a réalisé un chiffre d'affaires de 2,6 milliards d'euros en 2013. Cofely Services fait partie de GDF SUEZ Energie Services, leader européen des services multi-techniques, avec un chiffre d’affaires de 14,7 milliards d’euros en 2013 et 90 000 collaborateurs. GDF SUEZ Energie Services est une des cinq branches d’activité de GDF SUEZ, l’un des premiers énergéticiens au niveau mondial. Acteur majeur du génie électrique, des systèmes d’information et de communication et des services associés, Cofely Ineo propose à ses clients publics et privés des solutions globales depuis la conception jusqu’à la maintenance. Avec 15 800 collaborateurs et 300 implantations en France, Cofely Ineo intervient sur des projets d'installations électriques industrielles et tertiaires, de réseaux d’énergie, d’éclairage public, d’infrastructures de transport et de télécommunications, de sécurité globale, de production d’énergie, de systèmes d’information et d'externalisation. Cofely Ineo fait partie de GDF SUEZ Energie Services, qui emploie 90 000 collaborateurs et réalise un chiffre d’affaires de 14,7 milliards d’euros. Leader européen des services multitechniques, GDF SUEZ Energie Services est une des cinq branches d’activités de GDF SUEZ, l’un des premiers énergéticiens au niveau mondial. LESMÉCÈNES
  • 15. 15 Le Cercle Caumont Le Cercle Caumont a pour vocation de rassembler des entreprises de toute taille et des amateurs d’art privés, souhaitant s’engager pour le rayonnement de Caumont Centre d’Art et témoigner de leur attachement à la vie culturelle aixoise. Au moment de l’ouverture du Centre d’Art de l’Hôtel de Caumont mais également pour les années à venir, les membres du Cercle Caumont jouent un rôle clé et apportent un soutien essentiel à l’existence de certains projets. Chaque année, leurs dons contribuent à la réalisation d’un nouveau projet. Pour la première année, c’est au film Cezanne au pays d’Aix, que le Cercle Caumont apporte son soutien. Les membres du Cercle Caumont sont placés au cœur de la vie du Centre d’Art et bénéficient de privilèges exclusifs : accès libre et illimité à l’ensemble de la programmation, invitation à des événements et visites guidées, accès prioritaire aux espaces de réception et au restaurant, catalogues et hors-séries d’expositions offerts, et de nombreux autres avantages. Le Cercle Caumont réunit aujourd’hui 3 entreprises (SEMEPA, Polyclinique du Parc Rambot, Confiserie du Roy René) et plus d’une cinquantaine de particuliers. Toutes les informations du Cercle Caumont sont sur www.caumont-centredart.com LESMÉCÈNES
  • 16. 16 Le projet culturel de Caumont Centre d'Art Exigence et ouverture sont les maîtres-mots de la programmation culturelle de Caumont Centre d'Art. Deux expositions temporaires majeures par an Caumont Centre d'Art est le théâtre d’un projet artistique, scientifique et pédagogique mettant les Beaux-Arts à l’honneur. Au cœur de sa programmation, chaque année : deux expositions temporaires consacrées aux plus grands artistes, de l’art ancien jusqu’à aujourd’hui, investiront les nouvelles salles d’expositions temporaires (8 salles, d’une superficie totale de 400 m2) situées aux deux étages supérieurs. Cette programmation est développée avec le concours de spécialistes, conservateurs et historiens de l’art reconnus, sous la direction de Sophie Aurand-Hovanessian, directrice de la programmation culturelle et des expositions de Culturespaces. Pour chaque exposition sera mise en œuvre une scénographie originale respectant les normes internationales de muséographie. Le film Cezanne au pays d’Aix, diffusé tous les jours Dans un auditorium – salle de projection pouvant accueillir une centaine de personnes sera projeté tous les jours Cezanne au pays d’Aix, un film d’une vingtaine de minutes dédié à Paul Cezanne (1839- 1906). Réalisé par Ligne de Front, ce film présentera le parcours de ce grand peintre impressionniste et précurseur du cubisme, sa passion pour Aix-en-Provence et sa région, à travers les grands événements qui ont marqué sa vie et sa création artistique. D’importants spécialistes de Paul Cezanne ont apporté leur concours à ce projet : Denis Coutagne, historien de l’art et conservateur honoraire des musées de France, et Philippe Cezanne, arrière-petit-fils du maître. Conférences, concerts et performances, ponctuellement Caumont Centre d'Art se veut un lieu d’échange et de partage entre différents types d’expression artistique. À ce titre, il accueillera des performances d’artistes, des spectacles de danse, des concerts, mais aussi des lectures et des conférences pour élargir les horizons artistiques. Deux premières cartes blanches animées par Monique Younès, journaliste à RTL, pour approfondir des thématiques autour de Canaletto et Venise, sont à noter : - le 19 mai avec Bernard Foccroulle, directeur du Festival d’Aix-en-Provence - le 16 juin avec Rudy Ricciotti, architecte lauréat du grand prix national de l’architecture. Un lieu vivant : un café, des jardins, une librairie… Au rez-de-chaussée, les salons historiques donnent l’occasion d’une véritable immersion dans le XVIIIe siècle. Pour un déjeuner au calme, une pâtisserie à l’heure du thé ou un verre le soir, le Café Caumont et sa terrasse ouverte sur les jardins à la française participent également à la renaissance du lieu en offrant une délicieuse parenthèse, au cœur du quartier Mazarin. Dans le décor de l’ancienne bibliothèque et d’un cabinet de curiosités, la librairie-boutique culturelle propose par ailleurs des ouvrages portant sur les expositions temporaires du Centre d'Art, sur les hôtels particuliers et l’art du XVIIIe siècle, ainsi qu’un large choix d’objets pour prolonger le plaisir de la visite. LEPROJETCULTUREL
  • 17. 17 L’exposition inaugurale CANALETTO, Rome – Londres - Venise Le triomphe de la lumière 6 mai > 13 septembre 2015 Commissaire générale : Dr. Bożena Anna Kowalczyk, spécialiste de la peinture vénitienne du XVIIIe siècle. Giovanni Antonio Canal, dit Canaletto, (Venise 1697–1768) est connu pour être le peintre de Venise le plus important du XVIIIe siècle, celui qui a magnifié sa ville par des vues rigoureuses et empreintes d’une lumière précise et chaleureuse. Canaletto a donné ses titres de noblesse à la peinture de veduta à Venise, représentant avec une admirable exactitude mais aussi avec poésie des vues de sa ville natale. C’est ainsi qu’il a formidablement contribué à en créer le mythe dans toute l’Europe. Il a aussi peint dans une démarche semblable des vues de Rome et de Londres. Avec plus d’une cinquantaine d’œuvres, dont un choix très original de peintures, le parcours propose une nouvelle interprétation de différents moments de sa carrière, avec une attention particulière au processus de création. C’est la première fois que sont aussi clairement exposées les œuvres de l’artiste à ses débuts, celles de sa période anglaise et de la dernière période de sa vie. Les recherches engagées à l’occasion de l’exposition par la commissaire, Dr. Bożena Anna Kowalczyk, lui ont permis d’attribuer quatre nouvelles toiles à Canaletto, toutes quatre présentées dans l’exposition : Caprice avec ruines romaines (vers 1720-1721, collection particulière), Venise, San Pietro di Castello et Venise, le Grand Canal avec l’église San Geremia, le palais Labia et l’accès au Cannaregio (1736-1738, The National Gallery, Londres), et Caprice avec une église sur une colline (1755-1760, collection particulière). Avec cette exposition inaugurale, Culturespaces expérimente aussi un nouveau type d’exposition immersif. En complément des œuvres de Canaletto, la part belle est faite aux supports numériques et multimédia pour enrichir l’expérience du visiteur. Canaletto Venise, le Bucentaure de retour au Môle, le jour de l’Ascension Vers 1731-1732 Durham, The Bowes Museum, Co. Durham, UK © The Bowes Museum L’EXPOSITIONTEMPORAIRE
  • 18. 18 Le parcours de l’exposition Salle 1 – Rome, 1720-1721, Canaletto, peintre d’opéra Fils du décorateur de théâtre Bernardo Canal, Canaletto débute vers 1716 en collaborant avec son père sur le décor de « drames musicaux » tels que La Chaste Pénélope de Fortunato Chelleri, Le Couronnement de Darius d’Antonio Vivaldi ou Turno Aricino d’Alessandro Scarlatti. Si rien n’est conservé de ces décors de spectacles, le nom d’Antonio Canal est mentionné sur les programmes de ces opéras, dont plusieurs exemplaires seront présentés dans l’exposition. Un dispositif sonore subtil, à la pointe de la technologie, donne à entendre des extraits sonores de cette époque musicale, celle du baroque vénitien. Ses premières œuvres connues sont réalisées à Rome où il suit son père Bernardo Canal, présent dans l’exposition par une ample vue romaine du Capitole, bordée d’une colonnade en ruine de fantaisie : Rome, Santa Maria d’Aracoeli et le Capitole (Szépművészeti Múzeum, Budapest). Rome inspire au jeune peintre des Caprices dans lesquels des paysages réels sont revisités et nantis de motifs architecturaux issus de l’Antiquité, une Antiquité partout visible dans la capitale romaine. La tonalité est sombre, faite de bruns et de rouges. Les architectures dominent les compositions, peuplées de personnages affairés : trois exemples de grands formats dans cette veine sont présentés dans l’exposition, dont une attribution nouvelle. Même L’Arc de Septime Sévère (collection particulière), apparemment fidèle à son modèle, est en fait une interprétation archéologique dans un contexte imaginaire. Salle 2 – Venise, 1721-1738, Canaletto, l’explorateur de Venise De retour à Venise, Canaletto propose des vues plus proches de la réalité. Peintre de Caprices, il est aussi vedutiste – les vedute sont ces « vues » basées sur la représentation perspective de paysages urbains, particulièrement prisées à Venise au XVIIIe siècle. Canaletto commence à peindre Venise à partir de la place Saint-Marc, représentée dans ses premières œuvres depuis des points de vue divers, par exemple en plongée depuis la loge du Palais des Doges dans Venise, la Place Saint-Marc (Collections du prince de Liechtenstein). Le Grand Canal devient aussi rapidement l’un de ses sujets de prédilection : Venise, le Grand Canal vers le nord-est, du palais Balbi au pont du Rialto (Ca’Rezzonico, Venise) et Venise, le Grand Canal vers l’est, vu du Campo San Vio (National Gallery of Scotland, Edimbourg). Les vues de la lagune constituent un troisième thème récurrent (Venise, les Îles de la lagune, vues du Campo San Pietro di Castello, avec l’Arsenal et Venise, les Îles de la lagune, vues du Campo San Pietro di Castello, avec Santa Maria delle Vergini, Musée Pouchkine, Moscou). Canaletto travaille ainsi l’image d’une ville sur l’eau, modelée par la lumière et l’atmosphère. Ces vues rencontrent dans les années 1720 un tel succès que Canaletto multiplie les esquisses in situ sous différents angles : aucune de ses compositions n’est semblable à l’autre. La peinture est lumineuse, les couches de couleurs L’EXPOSITIONTEMPORAIRE
  • 19. 19 couleurs finement étendues, les glacis successifs créent des effets de transparence dans le ciel et dans l’eau : la technique de Canaletto est parfaitement maîtrisée. C’est aussi l’époque où Joseph Smith, banquier, collectionneur et futur consul anglais à Venise, lui passe de nombreuses commandes et présente ses œuvres à ses visiteurs. Par son intermédiaire, Canaletto peint pour de nombreux collectionneurs britanniques, parfois des tableaux exécutés en série. On voit souvent en Canaletto un peintre de la réalité exacte ; ses œuvres prouvent qu’à son souci de véracité se mêle naturellement une grande liberté d’imagination et d’interprétation. Le fameux Fonteghetto della farina en mains privées est insolite à la fois par son sujet, un petit entrepôt situé à l’extrémité du Môle, et par sa composition, avec un large espace ouvert au premier plan. Il l’est aussi par le degré de liberté que s’est octroyé l’artiste, décidant de donner de l’importance au petit édifice en éliminant de la vue le Môle de la Salute et l’église de San Gregorio, qui devraient sous l’angle choisi dominer la composition. Façon subtile d’honorer un commanditaire ? Salle 3 – 1744-1746, Villes rêvées, les Caprices Une source d’inspiration particulièrement importante pour Canaletto au milieu des années 1740 est l’architecture palladienne. Andrea Palladio (Padoue 1508 – 1580 Vicence) est un architecte et théoricien de la Renaissance italienne, auteur d’un traité intitulé Les Quatre Livres de l’architecture. Ses édifices (dont la basilique San Giorgio Maggiore à Venise) et sa pensée ont au XVIIIe siècle un écho considérable en Angleterre, où un fort courant néo-palladien s’inspire à la fois de l’antique, proche de la nature, et de Palladio. Les commanditaires de Canaletto sont eux aussi des admirateurs de Palladio, ce qui influence le travail du peintre. Joseph Smith lui commande treize dessus-de-porte sur le thème des bâtiments vénitiens de Palladio, et des édifices antérieurs. L’un est présenté ici : Caprice, le Pont du Rialto selon le projet de Palladio (1744, prêt de Sa Majesté la Reine Élisabeth II, Londres). Au même moment, son neveu Bernardo Bellotto reprend une composition similaire à celles où Canaletto représente la cour du palais des Doges pour un caprice d’inspiration romaine : Caprice avec le Capitole (Galleria Nazionale, Parme). Salle 4 – Venise, 1729-1740, la splendeur de Venise, la Sérénissime À la fin des années 1720, Canaletto se fait connaître comme peintre de scènes historiques, avec une peinture très construite, lumineuse et colorée. Un de ses sujets de prédilection est le Bucentaure, ce bâtiment d’apparat sur lequel le doge embarque le jour de l’Ascension pour célébrer les noces symboliques de Venise et de la mer. Un anneau d’or est alors jeté à l’eau en signe de soumission de la ville à la mer. Canaletto est un chroniqueur exceptionnel des apparitions du Bucentaure, de ses somptueuses dorures et de sa riche collection de sculptures propices à des moments de maestria picturale, comme le montre Venise, le Bucentaure de retour au Môle, le jour de l’Ascension (vers 1731-1732, The Bowes Museum, Durham). L’EXPOSITIONTEMPORAIRE
  • 20. 20 Canaletto peint plusieurs fois ce thème, dont une toile pour le Consul Smith. Celui-ci fait graver le motif par Antonio Visentini afin qu’il constitue une planche du Prospectus Magni Canalis Venetiarum (Description du Grand Canal de Venise) en 1735. Ouvrage de collection, le Prospectus est aussi un catalogue qui invite les personnes intéressées par le travail de Canaletto à aller voir les originaux « dans la demeure de l'Anglais Joseph Smith », et à en commander éventuellement de semblables. Les années 1736-1740 constituent la période la plus intense de la production de Canaletto. La demande pour ses tableaux est à son apogée et l’emploi d’assistants indispensable. L’inépuisable inventivité de Canaletto, sa recherche de nouvelles perspectives sont encore stimulées par le succès international (Venise, la Piazzetta avec l’angle sud-ouest du palais des Doges et Venise, la Punta della dogana, collection particulière). Salle 5 – 1746-1755, Canaletto en Angleterre Au début des années 1740, les débouchés commerciaux de Canaletto se réduisent considérablement à cause de la guerre de Succession d'Autriche (1740 -1748). Venise et l'Angleterre sont dans des camps opposés, et la guerre entraîne une forte diminution des visiteurs britanniques à Venise. Canaletto part pour Londres en 1746, âgé de 49 ans. Il reviendra définitivement à Venise en 1755. Le peintre s’installe à Londres, dans Silver Street (aujourd’hui Beak Street, Soho). Dans ses tableaux anglais, Canaletto réussit une remarquable synthèse entre le goût anglais pour les relevés topographiques et sa manière propre de manipuler la réalité. Il alterne caprices et reportages dans lesquels il décrit précisément les bords de la Tamise ou les châteaux de l’aristocratie. Grâce à un prêt exceptionnel sont ainsi rassemblés pour la première fois dans l’exposition deux magnifiques dessins à l’aquarelle des vues de la Tamise, probablement des pendants : Londres, la City vue de la terrasse de Somerset House (The Courtauld Gallery, Londres) et Londres, la Cité de Westminster vue de la proximité du York Watergate (Yale Center for British Art). Les représentations de châteaux sont des commandes de leurs propriétaires, qui souhaitent ainsi documenter l’aspect de leur bien (Alnwick Castle, collection du Duc de Northumberland, château médiéval au cœur de la nature) ou sa modernisation (Warwick Castle, Birmingham Museums). Dans les dernières années de son séjour anglais, Canaletto multiplie les caprices juxtaposant des motifs de la Rome antique, de la Renaissance vénitienne, ou des édifices palladiens, et déjouant toute tentative d'identification précise, à l’image de Caprice avec des ruines classiques et des bâtiments de la Renaissance (collection BNL, Rome). Salle 6 – Fêtes et libertinage Un interlude évoque la magnificence et les fastes de Venise à l'époque de Canaletto : l'importance du carnaval, qui dure six mois dans l'année, la splendeur des costumes et des masques, les lois somptuaires édictées pour pour modérer l'affichage des signes extérieurs de richesse, et, bien évidemment, la personnalité de Casanova, séducteur et galant escroc, ayant réussi une évasion spectaculaire d'une geôle vénitienne réputée particulièrement sûre. L’EXPOSITIONTEMPORAIRE
  • 21. 21 Salle 7 – Du dessin à la peinture L’exposition se penche particulièrement sur dix dessins, majoritairement des années anglaises ou du retour de Canaletto à Venise. Un premier ensemble présente des dessins élaborés grâce à la technique de la camera obscura (ou « chambre noire »). Aux côtés de deux dessins exécutés selon cette technique (Venise, le Grand Canal vers le nord-ouest, depuis le palais Corner, prêt de Sa Majesté la Reine Élisabeth II, et Le Palais Foscari (Galleria Nazionale d’Arte Antica, Trieste)) sera présenté un exemple de camera oscura, sur laquelle l’inscription « A. Canal » suggère une possible appartenance à Canaletto (Museo Correr, Venise). Le visiteur fera lui-même l’expérience de ce dispositif grâce à un fac-similé mis à sa disposition. D’autres dessins sont, en soi, des œuvres abouties. Ainsi en est-il du Campo San Giacomo di Rialto (collection particulière) : sur ce feuillet, le tracé à la plume se déploie à main libre par-dessus les lignes de force principales tracées au crayon et à la règle, dessinant une intense zone d’ombre contrastée par rapport aux zones laissées en blanc, et créant ainsi une vibration stylistique particulière. On peut analyser de façon similaire Terre ferme, Caprice avec des maisons près d’un perron (Kupferstichkabinett, Berlin) : la fluidité du trait, souvent vantée chez Canaletto, tient de l’enchantement et la lumière semble scintiller dans l’air limpide. La plupart des dessins et autres œuvres sur papier jouent un rôle plus complexe dans la recherche de Canaletto, à la fois prise de notes sur le motif, enregistrement d’éléments de composition, source d’inspiration réactivée à plusieurs années, voire plusieurs décennies de distance, modèles proposés à l’atelier, compositions précédant ou suivant un tableau. C’est par exemple le cas de nombreuses vues tardives de Rome : Canaletto n’y est jamais retourné après 1720, mais il réinterprète tout au long de sa vie ses dessins de jeunesse, par exemple avec Rome, le Colisée (Galleria Borghese, Rome). Le recours à ses propres estampes gravées au début des années 1740 est une constante de l’activité picturale tardive de Canaletto, qu’il reproduise ses eaux-fortes à la lettre ou qu’il s’en inspire. On peut ainsi dérouler le fil créatif qui va de l’estampe originale de 1744 où il fixe les motifs, à sa reprise dessinée de 1760-65 où il arrête la composition (Caprice avec une église sur une colline, Victoria & Albert Museum, Londres). Sur le tableau, enfin, sont précisés les détails (collection particulière). Une gravure de Fabio Berardi (dans la série Vedute sei di Avanzi rovinosi di fabbriche antiche, éditée à Venise par Giuseppe Wagner) reproduit dans tous ses détails le tableau. Du papier à la toile, de la toile au papier, les aller- retours sont constants. Un autre feuillet montre que Canaletto s’inspire aussi d’autres artistes. Caprice, l’Arc des Sergius à Pula, en Istrie (Metropolitan Museum, New York) illustre l’intérêt de Canaletto pour les antiquités romaines en Dalmatie, alors sous domination vénitienne. Il est certainement exécuté selon une gravure ou un dessin d’un autre auteur, non identifié aujourd’hui. L’EXPOSITIONTEMPORAIRE
  • 22. 22 Salle 8 – Les secrets de la camera obscura Ici est présentée la chambre noire ou camera obscura, un instrument qui se présente sous la forme d’une structure parfaitement fermée, percée d’un unique trou qui permet de capter les rayons lumineux émis par les objets et de les projeter sur la paroi opposée. On obtient ainsi une image réduite et inversée du paysage environnant. Le principe, identique à celui de la vision de l’œil humain, est connu depuis Aristote. Il a été repris au Xe siècle par le mathématicien et physicien arabe Alhazen (965-1039), qui aurait construit la première chambre noire. À partir du XVIe siècle, en Occident, peintres, architectes et physiciens redécouvrent cet appareil, que les progrès de la perspective et de l’optique permettent de perfectionner peu à peu. Au XVIIIe siècle, la chambre noire peut ainsi prendre plusieurs aspects : il peut s’agir aussi bien d’une sorte de tente noire dans laquelle l’artiste pénètre pour tracer les contours de l’image projetée sur une paroi – un miroir placé à l’extérieur permettant de redresser l’image –, que d’un petit appareil portatif comme celui conservé au musée Correr de Venise, exposé dans cette salle. La chambre noire est considérée comme l’ancêtre de l’appareil photographique. Salle 9 – Venise, 1756 – 1768, Canaletto et ses rivaux : Francesco Guardi, Bernardo Bellotto C'est grâce à Canaletto d'abord, puis à Bellotto et enfin à Guardi que la peinture vénitienne du XVIIIe siècle s'est à nouveau élevée au niveau du grand art européen. Les dernières années de Canaletto, de son retour d’Angleterre jusqu’à sa mort en 1768, sont aussi celles qui voient le succès à Venise de son suiveur et concurrent : le vedutiste Francesco Guardi. Au même moment, Bellotto rend fameuse en Europe centrale la peinture vénitienne de veduta, inspirée par Canaletto. Bernardo Bellotto (Venise 1722-Varsovie 1780) est ici évoqué par un Caprice avec une maison sur la lagune (Galleria Nazionale d’Arte Antica, Parme), sa dernière image de Venise avant son départ définitif en 1747. La composition est inspirée de la plus célèbre eau-forte de Canaletto : La Torre di Malghera. Bellotto abaisse l’horizon et agrandit le ciel, ambitionnant de capter dans son image l’essence de la lagune et de son atmosphère. Ce tableau exprime toute la personnalité de Bellotto et sa manière mélancolique de rendre compte de la réalité. Francesco Guardi (1712-1793) développe une sensibilité atmosphérique qui lui est propre. Cependant, le caractère élégiaque de ses premières vues lagunaires amplifie les traits les plus sophistiqués de la peinture la plus aboutie de Canaletto, dans la seconde moitié des années 1730 ; c’est en particulier le cas avec Venise, les Fondamenta Nuove avec la lagune et l’île de San Michele (Ashmolean Museum, Oxford), prêt exceptionnel d’un tableau redécouvert récemment et présenté pour la première fois au public. C’est dans ce contexte concurrentiel que Canaletto termine sa carrière, offrant encore de spectaculaires morceaux de bravoure, comme Le Bucentaure de retour au Môle le jour de l’Ascension, 1760 (Dulwich Picture Gallery, Londres) qui reprend la composition de 1729 exposée en salle 4. Il est élu à l’Académie de Peinture et de Sculpture de Venise en 1763 en tant que professeur de perspective et d’architecture. C’est pourtant plutôt pauvre que Canaletto termine sa vie, le 19 avril 1768. L’inventaire après décès ne recense qu’une somme de 4350 ducats et quelques biens sans valeur. L’EXPOSITIONTEMPORAIRE
  • 23. 23 Le commissariat de l’exposition Dottoressa Bożena Anna Kowalczyk, commissaire générale de l’exposition, est une spécialiste reconnue de la veduta du XVIIIe siècle. Elle se consacre à Canaletto et Bellotto au cours de ses études à l’Université Ca’ Foscari de Venise où elle réalise un doctorat ayant pour sujet de recherche : « Il Bellotto italiano » (1993-1996). Autorité reconnue dans le domaine de la veduta, Bożena Anna Kowalczyk est l’auteur d’importantes études sur Canaletto et Bellotto. Par son travail, elle a profondément modifié l’approche critique des deux artistes, grâce à l’enrichissement du catalogue de leurs œuvres. Ses études, fondées sur des recherches d’archives, se portent également sur les œuvres de Michele Marieschi et Francesco Guardi. Elle prépare par ailleurs la publication du catalogue général de Bernardo Bellotto. Bożena Anna Kowalczyk a été commissaire ou co-commissaire des expositions suivantes : Bernardo Bellotto 1722-1780, Venise, Museo Correr, 2001; Canaletto prima maniera, Venise, Fondazione Giorgio Cini, 2001; Canaletto: il trionfo della veduta, Rome, Palazzo Giustiniani, 2005; Canaletto e Bellotto: l’arte della veduta, Turin, Palazzo Bricherasio, 2008. *** Nous tenons ici à remercier les plus grandes institutions internationales, qui par leur soutien et leurs prêts nous ont permis de mettre en place cet ambitieux projet : Aux Etats-Unis : le Yale Center for British Art de New Haven, le Metropolitan Museum de New York. En Grande-Bretagne : le Royal Collection Trust, la National Gallery de Londres, la Courtauld Gallery, le Victoria & Albert Museum, la Dulwich Picture Gallery de Londres, l’Ashmolean Museum d’Oxford, le Bowes Museum, la National Gallery of Scotland d’Édimbourg, les Musées de la ville de Birmingham, la collection du Duc de Northumberland. En Italie : le Museo del Settecento Veneziano Ca’Rezzonico, le Musée Correr, la Galleria dell’Accademia à Venise, la Fondation Cini, la Casa Goldoni et la bibliothèque Marcienne à Venise, la Galleria Nazionale d’Arte Antica de Trieste, la Banca Nazionale di Lavoro, le Palazzo Barberini et la Galleria Borghese à Rome, la Galleria degli Uffizi à Florence. En Russie : le Musée des Beaux-Arts Pouchkine de Moscou. En Allemagne : l’Alte Pinakothek de Munich, le Kupferstichkabinett de Berlin. En Hongrie : le musée des Beaux-Arts de Budapest. En Autriche : les Collections du Prince de Liechtenstein. En France : le Petit Palais à Paris. Ainsi que les collectionneurs particuliers qui ont souhaité garder l’anonymat. L’EXPOSITIONTEMPORAIRE
  • 24. 24 Biographie de Canaletto (1697 – 1768) 17 octobre 1697 : naissance de Giovanni Antonio Canal, dit Canaletto, à Venise, dans la paroisse de San Lio, située dans le quartier de Castello. Il est le fils de Bernardo Canal (1674-1744), peintre de décors de théâtre, et d’Artemisia Barbieri. 1716-1718 : Canaletto collabore, aux côtés de son père Bernardo Canal et de son frère Cristoforo (avant 1697-après 1723), aux décors scéniques des théâtres San Angelo et San Cassiano, à Venise. 1719-1720 : séjour de Canaletto à Rome. Il y prépare avec son père, pour le carnaval de 1720, les décors scéniques de deux opéras d’Alessandro Scarlatti, Tito Sempronio Gracco et Turno Aricino, présentés au théâtre Capranica. 20 mai 1722 : naissance de Bernardo Bellotto à Venise, dans la paroisse de Santa Margherita. Il est le fils de Lorenzo Bellotto et de Fiorenza Domenica Canal, sœur de Canaletto. 1722-1723 : Canaletto commence à travailler pour Joseph Smith, qui deviendra consul de Grande-Bretagne à Venise en 1744. 1723 : Canaletto achève deux grands caprices commandés par les frères Giovanetti pour leur villa de Noventa Padovana, ainsi que la série de quatre vues de Venise, de la collection Liechtenstein, comprenant La Place Saint-Marc, vers l’est, aujourd’hui conservée au Museo Thyssen-Bornemisza. 1725-1726 : Canaletto réalise une série de quatre vues de Venise commandée par Stefano Conti de Lucca. 1732-1736 : Canaletto réalise pour John Russel, deuxième Duc de Bedford, une série de vingt-quatre vues de Venise, conservée jusqu’à aujourd’hui dans la demeure de Woburn Abbey, en Grande-Bretagne. 1735 : l’éditeur Giambattista Pasquali publie à Venise, aux frais de Joseph Smith, le Prospectus Magni Canalis Venetiarum (Description du Grand Canal de Venise), recueil de gravures d’Antonio Visentini d’après quatorze tableaux de Canaletto appartenant à la collection Smith. Vers 1735 : le jeune Bellotto entre dans l’atelier de Canaletto. 1742 : seconde édition du Prospectus enrichie de vingt-quatre planches. 1743-1744 : Canaletto réalise pour Smith cinq vues de Saint-Marc et une série de treize dessus-de-porte. 1744 : mort de Bernardo Canal, père de Canaletto, à Venise. Mai 1746 - décembre 1755 : séjour en Angleterre 1762 : Joseph Smith vend sa collection, incluant de nombreux Canaletto au roi d’Angleterre George III. 18 avril 1768 : mort de Canaletto à Venise, dans la maison de famille à Corte Perina. L’EXPOSITIONTEMPORAIRE
  • 25. 25 Un dispositif scénographique multimédia original À Caumont Centre d’Art, Culturespaces expérimente un nouveau type d’exposition multimédia. En complément des chefs-d’œuvre prêtés par les plus grandes institutions muséales, il introduit de nouveaux supports numériques et multimédia pour enrichir l’expérience du visiteur. Dès l’entrée de l’exposition, un dispositif sonore directionnel, à la pointe de la technologie, oriente le visiteur vers une approche musicale des premiers Caprices de Canaletto. Le visiteur se trouve en effet plongé aux premières sources d’inspiration du maître vénitien, baigné dans l’opéra (à travers des airs de Vivaldi et de Scarlatti) et le travail de décorateur de théâtre de son père Bernardo Canal. Une installation numérique au cœur de l’exposition À mi-parcours, l’installation multimédia Capriccio Veneziano, réalisée par l’artiste vénitien Gianfranco Iannuzzi, place le visiteur au centre des vedute de Canaletto. Cette immersion visuelle et sonore offre une façon novatrice de découvrir l’univers pictural du maître, grâce au concept AMIEX® développé par Culturespaces. Projetées à grande échelle, les images des tableaux numérisés s’animent et se reflètent dans l’eau du Grand Canal. La cité des Doges prend vie sous les yeux du spectateur. Le clapotis de l’eau et le son des cloches de Santa Maria della Salute le transportent dans une Venise à la beauté baroque et romantique. L’installation numérique de Gianfranco Iannuzzi porte un regard contemporain sur les vedute de Canaletto et rend ainsi un bel hommage à ce grand maître vénitien. Il explique : « Le mot italien capriccio signifie caprice ou fantaisie, il est utilisé dans le domaine de la peinture pour qualifier une représentation imaginaire d’un paysage. Dans cet esprit de fantaisie, j’ai joué avec les œuvres de Canaletto pour créer un tableau animé mettant en scène une Venise entre rêve et réalité. Le visiteur regarde le tableau que l’artiste est en train de peindre. Il épouse son regard, entend les voix et les bruits de la vie vénitienne. Les paroles sont celles du dialecte vénitien du XVIIIe siècle. L’eau offre un jeu de reflets caractéristique des canaux et de l’atmosphère de la lagune dans laquelle j’ai grandi et où je vis. C’est un hommage à ma ville. » Conception et direction artistique: Gianfranco Iannuzzi Animation vidéo : Ginevra Napoleoni Bande son : Renato Gatto Mixage et spatialisation son : Gérard Thouret Production : Culturespaces Caumont Centre d’Art Aix-en-Provence 2015 L’EXPOSITIONTEMPORAIRE
  • 26. 26 Les partenaires de l’exposition Né en 1978, le Figaro Magazine est installé au carrefour de l’information et du plaisir. Magazine à forte personnalité, il allie qualité de l’écriture et beauté de la photographie. Dirigée par Guillaume Roquette, la rédaction du Figaro Magazine propose dès le vendredi une lecture différente de l’actualité, à travers les opinions de ses chroniqueurs de renom (Eric Zemmour, Frédéric Beigbeder, Philippe Tesson, Jean Sévillia…), ses reportages grand format et sa sélection exceptionnelle de photographies. Le Figaro Magazine, c’est aussi le guide « Quartiers libres », exclusivement consacré à la Culture et l’Art de Vivre, et ses pages art, cinéma, littérature, théâtre et musique qui assoient sa légitimité à se positionner comme une véritable référence dans le domaine culturel. En s’associant à l’ouverture du centre d’art de l’Hôtel de Caumont à Aix-en-Provence et à son exposition inaugurale Canaletto, Rome – Londres –Venise. Le triomphe de la lumière, qui se tiendra du 6 mai au 13 septembre 2015, Le Figaro Magazine se réjouit de pouvoir saluer une initiative culturelle régionale de première importance. Admirablement restauré 300 ans après sa construction, cet hôtel particulier du XVIIIe classé Monument historique est en lui-même, par son architecture aux proportions harmonieuses, un lieu de visite qu’apprécieront tous les amoureux du classicisme. L’exposition consacrée au maître vénitien, elle, révèlera, grâce à une cinquantaine de tableaux et de dessins en provenance du monde entier, la richesse et la diversité d’une œuvre habitée par une inventivité, un soin pour le détail et un travail sur les lumières et les atmosphères tout à fait extraordinaires. Dans le cadre de ce partenariat, le Figaro Magazine consacrera un sujet de plusieurs pages sur l’exposition, dans son numéro daté du 30 avril 2015. Assurer la promotion de la région, c'est avant tout se mettre à l'écoute de ses habitants et rendre compte des événements qui marquent leur vie quotidienne. C'est partager avec eux des valeurs et une culture commune. Tel est le rôle de La Provence dans les Bouches du Rhône, le Vaucluse et les Alpes de Hautes Provence. C'est aussi apporter notre soutien aux manifestations qui enrichissent et valorisent notre région et, à ce titre, La Provence est fière de s'associer à cette belle initiative qu’est Caumont Centre d’Art. LESPARTENAIRESDEL’EXPOSITIONTEMPORAIRE
  • 27. 27 France Bleu Provence est partenaire officiel de Canaletto, Rome – Londres – Venise. Le triomphe de la lumière ) Caumont Centre d’Art. Chaque jour, plus de 230 000* Provençaux écoutent France Bleu Provence, 230 000 fidèles qui grâce au travail d’une équipe de quarante personnes ne manquent rien de l’information à Marseille et en Provence. Actualité politique, sportive, culturelle ou plus simplement liée au quotidien comme la circulation et la météo. France Bleu Provence, la radio des Provençaux, propose chaque jour des reportages sur la région, les traditions, le patrimoine et fait le lien entre la Provence d’hier et celle d’aujourd’hui. Il était tout naturel que France Bleu Provence s’associe à cette très belle exposition dans un tout nouveau centre d’art à Aix-en-Provence. Rendez-vous sur le 103.6 MHz à Marseille et dans les Bouches du Rhône. Et sur internet : www.francebleu.fr *Dans les Bouches du Rhône et le Var, France Bleu est écoutée chaque jour par 230 000 personnes (source Médiamétrie Médialocales sept 13-juin 14/Ensemble 13 ans et + Bouches du Rhône et Var/L à V 5h00- 24h00/Part d’audience) Informer, cultiver, divertir... France 3, partenaire de toutes les cultures. Parce que notre vocation est d’informer tous les publics ; parce que nous avons à cœur d’offrir une couverture de l’actualité et des grands événements de la région aussi complète que diversifiée ; parce que notre mission de service public est d’accompagner les initiatives dans les domaines majeurs tels que la culture, France 3 Provence-Alpes soutient Canaletto, Rome – Londres – Venise. Le triomphe de la lumière à Caumont Centre d’art. France 3 Provence-Alpes "vous êtes au bon endroit" Retrouvez-nous sur tous les écranss provence-alpes.france3.fr facebook Twitter Google + LESPARTENAIRESDEL’EXPOSITIONTEMPORAIRE
  • 28. 28 L‘Oeil, c'est LE magazine de référence depuis 1955 de l'actualité des arts à Paris, en régions et dans le monde. Chaque mois, avec passion, L‘Oeil analyse et critique pour ses 100 000 lecteurs plus d'une centaine d'expositions, de l'Antiquité à la création la plus contemporaine, en gardant son ouverture sur tous les arts : la peinture, le dessin, les installations, la photographie, l'architecture, le design… L’Oeil, c’est un traitement dynamique et approfondi de l’actualité de l’art par une équipe de journalistes et de critiques d’art passionnés, sous la direction de Fabien Simode. Créé en 1990, Maisons Côté Sud puise ses inspirations dans les racines, la culture et les ambiances de la Méditerranée. Véritable immersion dans les images d’une « real life » sublimée qui valorise le design, la décoration, dans un esprit résolument contemporain, Maisons Côté Sud invite aux rêves, à l’émotion, aux voyages tout en gardant un côté accessible, et rend les plus beaux projets possibles à vivre. Véritable dénicheur de talents, et très attaché aux valeurs du Sud et à toutes les initiatives qui le font rayonner, Maisons Côté Sud est très heureux de soutenir cette année l’exposition Canaletto, Rome - Londres - Venise. Le triomphe de la lumière, qui inaugure Caumont Centre d’Art. Première marque dans l'univers presse Décoration, les Côtés (Paris, Est, Ouest, et Sud) offrent une vision inédite et experte de la décoration contemporaine, des saveurs, du voyage et de la culture. Les 4 Côtés partagent le même ADN, tout en gardant leur propre territoire d’expression. De façon régionale ou nationale, ils mettent en scène les nouvelles aspirations, les nouveaux styles de vie adoptés par les urban trendsetters. 864 000 lecteurs Premium « Trendsetters » et connectés (71% de femmes, 52% CSP+, 64% actifs, 40% possèdent un smartphone et 15% une tablette) 1.3 million de visiteurs uniques par mois sur le site internet cotemaison.fr 132 000 visiteurs uniques par mois sur l’application smartphone cotemaison.fr Diffusion totale : 107 000 exemplaires pour Côté Sud (dont 18% à l'étranger). LESPARTENAIRESDEL’EXPOSITIONTEMPORAIRE
  • 29. 29 Leader français de la distribution de billetterie de spectacles et loisirs, la Fnac propose chaque année plus de 60 000 événements en France, Belgique et Suisse : musées, expositions, monuments, concerts, festivals, grands spectacles, théâtre, humour, danse, musique classique, opéras, cinéma, sports, salons/foires, parcs de loisirs, restaurations, activités de loisirs… Avec 113 magasins en France, son site internet, sa plateforme téléphonique, son site mobile et son application Tick&live pour iPhone, Samsung Bada et Androïd, la Fnac permet de réserver et d’obtenir ses billets de façon immédiate. La Fnac est aussi un lieu de rendez-vous entre le public et les artistes : elle organise toute l’année près de 1000 rencontres culturelles, débat et mini-concerts dans ses Forums et hors de ses murs. Elle s’associe à de nombreuses manifestations, jouant ainsi pleinement son rôle d’acteur culturel. En étant partenaire de Caumont Centre d’Art, elle réaffirme son attachement à la créativité artistique et sa volonté de défendre l’accès de tous à toutes les cultures. www.fnac.com LESPARTENAIRESDEL’EXPOSITIONTEMPORAIRE
  • 30. 30 Cezanne au pays d’Aix, en projection permanente dans l’auditorium Film inédit en projection permanente dans l’auditorium. Durée : 28 minutes Réalisation : Antoine Lassaigne / Ligne de Front Production : Culturespaces Paul Cezanne (1839-1906), contemporain des impressionnistes et précurseur du cubisme, éprouvait un véritable attachement à la Provence. Il explore la région et y peint les paysages et demeures qui vont marquer sa vie. Le film Cezanne au pays d’Aix se veut un hommage à l’amour de l’artiste pour sa région natale. Il dévoile la vie intime de Cezanne, sa relation avec son père, sa vie cachée à l’Estaque avec sa femme Hortense Fiquet dont il aura un fils. L’histoire est racontée avec rythme et émotion, reprenant les citations du peintre lui-même en voix-off ou en dialogues. Il donne également à voir les tableaux les plus marquants (la Sainte-Victoire, le Jas de Bouffan, des autoportraits d’Hortense, des natures mortes, etc.), ainsi que des plans extérieurs des lieux de vie, de création ou d’expression artistique du peintre. Le film s’attache à mettre en valeur la recherche picturale de Cezanne en Provence et sa vision de la peinture, tout en évoquant certains moments forts de sa vie, notamment son amitié de jeunesse avec Zola et Renoir. D’importants spécialistes de Paul Cezanne ont apporté leur concours à ce projet : Denis Coutagne, historien de l’art et conservateur honoraire des musées de France, et Philippe Cezanne, arrière-petit-fils du maître. LEFILM«CEZANNEAUPAYSD’AIX»
  • 31. Afin d’accompagner le lancement de cette nouvelle institution culturelle, Culturespaces a fait appel à l’artiste contemporain Laurent Chéhère pour concevoir le visuel annonçant l’ouverture du lieu après sa complète restauration. Le photographe s’est réapproprié l’image de la façade de l’hôtel particulier dans une création originale qui le place en majesté en magnifiant son architecture, et suggère la vitalité culturelle du centre d’art. Avec cette nouvelle création, il complète ainsi sa série « Flying Houses », qui est en partie exposée dans la cour d’honneur de Caumont Centre d’Art du 6 mai au 1er novembre 2015. La photographie contemporaine s’invite à Caumont Centre d’Art 6 MAI > 1er NOVEMBRE 2015 : « FLYING HOUSES » de Laurent Chéhère Ouvert aux différentes époques comme aux différentes formes d’art, Caumont Centre d’Art lance une première passerelle vers la création contemporaine en exposant une sélection de photographies réalisées par Laurent Chéhère. Issues de sa série « Flying Houses », elles sont à découvrir dans la cour d’honneur, du 6 mai au 1er novembre 2015. Les maisons volantes imaginaires de Laurent Chéhère sont composées de multiples détails captés au cours de ses voyages. Croisant les influences et les références culturelles, ses créations bousculent notre regard. Dès lors qu’il isole une maison sur un coin de ciel tranquille, onirique ou tourmenté, Laurent Chéhère l’extrait de la banalité de son environnement urbain, l’investit d’une âme. Aspirées vers le ciel, ces maisons ne sont retenues que par d’infimes liens accentuant la fragilité de leur existence : fils électriques, barreaux d’une échelle, fanions en guirlande… Entre réel et imaginaire, Laurent Chéhère nous livre un univers plein de poésie. Laurent Chéhère est né à Paris en 1972 au pied de Ménilmontant, cette colline parisienne qu’il explore avec la même curiosité que les quartiers populaires de Bamako, Lhassa, Valparaiso ou Srinagar. Il est régulièrement exposé dans des galeries et salons d’art internationaux. www.laurentchehere.com Show must go on© Laurent ChéhèreNature Morte © Laurent Chéhère Cirque © Laurent Chéhère L’EXPOSITION«FLYINGHOUSES»
  • 32. 32 Culturespaces, propriétaire de l’Hôtel de Caumont Avec plus de 20 ans d’expérience et plus de 2,3 millions de visiteurs accueillis chaque année, Culturespaces est le premier organisme privé dans la gestion des monuments et musées français, et l’un des premiers acteurs européens culturels. Programmer, organiser et produire des expositions et des événements culturels, mais aussi administrer complètement et assurer la gestion quotidienne de musées et Monuments Historiques, sont les métiers que Culturespaces a développés grâce à la confiance des propriétaires publics qui lui ont délégué leur patrimoine. Pour la première fois, Culturespaces est propriétaire d’un lieu, l’Hôtel de Caumont. Il s’ajoute à une liste de lieux prestigieux confiés en gestion à Culturespaces : - la Villa Ephrussi de Rothschild, Saint-Jean-Cap-Ferrat (depuis 1992) - la Villa Grecque Kérylos, Beaulieu-sur-Mer (depuis 2001) - les Carrières de Lumières aux Baux-de-Provence (depuis 2012) - le Château des Baux-de-Provence (depuis 1993) - le Théâtre Antique et le Musée d’Art et d’Histoire d’Orange (depuis 2002) - les Arènes de Nîmes, la Maison Carrée, la Tour Magne (depuis 2006) - la Cité de l’Automobile, Mulhouse (depuis 1999) - la Cité du Train, Mulhouse (depuis 2005) - le Musée Jacquemart-André, Paris (depuis 1996) Pour ces 13 institutions, Culturespaces prend en charge la gestion du personnel et de l'ensemble des services, l'animation culturelle, l'accueil des publics ainsi que la communication nationale et internationale des sites, avec des méthodes de management responsables, certifiées ISO 9001. Culturespaces, 1er opérateur culturel dans le sud de la France Depuis plus de 20 ans, Culturespaces tisse des liens étroits avec les acteurs institutionnels et touristiques dans les régions Provence-Alpes-Côte d’Azur et Languedoc-Roussillon. S’appuyant sur sa connaissance des problématiques locales, Culturespaces monte de grands projets culturels qui créent une vraie dynamique au niveau des emplois et de la fréquentation des sites en développant leur notoriété. En 2014, plus d’1,7 million de visiteurs ont été accueillis dans les 9 sites que Culturespaces gère dans le sud (régions Provence-Alpes-Côte d’Azur et Languedoc-Roussillon). Avec l’acquisition de l’Hôtel de Caumont, dixième lieu dans le sud, Culturespaces renforce son implantation dans cette partie de la France. Transmission du patrimoine Conscient que le patrimoine doit être préservé pour les générations futures, Culturespaces participe chaque année au financement de programmes de restauration des monuments et des collections dont elle a la charge. « Notre vocation est de mettre en valeur le patrimoine, de le rendre vivant pour mieux le transmettre. Notre mission est aussi de démocratiser l’accès à la culture et de faire découvrir à nos enfants notre histoire et notre civilisation, à travers des sites culturels remarquables », explique Bruno Monnier, Président et fondateur de Culturespaces. Plus d’informations sur www.culturespaces.com CULTURESPACES
  • 33. 33 Caumont Centre d’Art : un nouveau lieu privilégié pour les actions de la Fondation Culturespaces Placée sous l’égide de la Fondation du Patrimoine, la Fondation Culturespaces a été créée en 2009, avec la mission de favoriser l’accès aux arts et au patrimoine pour des enfants malades, hospitalisés, porteurs de handicap ou issus de milieux défavorisés. La Fondation Culturespaces est une fondation opérationnelle qui initie, met en place, coordonne et finance différents projets qui visent à sensibiliser le jeune public au patrimoine et à la culture. Elle conçoit des animations culturelles qui dépassent la simple visite de sites culturels en proposant une approche en plusieurs étapes avec une pédagogie active et ludique. Ses actions invitent les enfants à découvrir des monuments historiques, musées et sites culturels tels que les Arènes de Nîmes, le Théâtre Antique d’Orange, le Château et les Carrières de Lumières, aux Baux-de- Provence, la Villa Ephrussi de Rothschild à Saint-Jean-Cap-Ferrat... Elle a pour spécificité de préparer les enfants à la visite d'un site culturel avec l’animation, en amont, d’ateliers sur-mesure dans les quartiers sensibles ou à l'hôpital. Pour développer ses projets, la Fondation Culturespaces collabore avec différents relais sociaux (centres sociaux, maisons de quartier, structures d’insertion de jeunes en difficultés sociales, foyers…), avec des hôpitaux pédiatriques (l’Hôpital Necker – Enfants malades, l’Institut Curie, l’Institut Gustave Roussy, le CHU de Nîmes) et avec des structures spécialisées pour enfants porteurs de handicap (IME, SESSAD, hôpitaux de jour…). Les actions de la Fondation Culturespaces ont touché plus de 1000 enfants en 2014. En 2015, elle poursuit activement son action, notamment aux Carrières de Lumières aux Baux-de-Provence, aux Arènes de Nîmes ou encore au Théâtre Antique d’Orange où elle a mis en place le programme « Autisme et Patrimoine en Famille. Découvertes de monuments et musées pour les familles d’autistes ». À travers Caumont Centre d'Art, la Fondation Culturespaces souhaite établir de nombreux partenariats pour étendre encore l’accès des enfants de la région à la culture, notamment avec l’Hôpital d’Aix-en- Provence et l’Action Sociale de la Ville d’Aix-en-Provence. Les initiatives de la Fondation Culturespaces sont entièrement financées par le mécénat d’entreprise et la générosité de donateurs individuels. Plus d’informations sur www.fondation-culturespaces.com Enfants invités par la Fondation Culturespaces aux Grands Jeux Romains 2013 dans les Arènes de Nîmes © S. Tétu LAFONDATIONCULTURESPACES
  • 34. 34 Le projet « À la découverte de l’Hôtel de Caumont » Ce nouveau projet de la Fondation Culturespaces, qui devrait toucher 300 enfants de 6 à 12 ans, issus de milieux modestes, vise à : • sensibiliser à l’art et favoriser l’accès à la culture des enfants à travers la découverte de l’Hôtel de Caumont et de la vie quotidienne au XVIIIe siècle à Aix-en-Provence. • créer une animation culturelle proposant une pédagogie active et ludique : les enfants découvrent et apprennent par le biais de la manipulation et du jeu. Un projet en deux temps Dans un premier temps, le médiateur culturel va à la rencontre des enfants dans leur structure d’accueil en proposant une animation culturelle avec des outils pédagogiques créés sur-mesure. Dans un second temps, les enfants sont conviés à une visite ludique de l’Hôtel de Caumont. Préalablement initiés, les enfants se sentiront presque familiers du lieu et des objets avec lesquels ils auront déjà joués. C’est en qualité de « petits connaisseurs » ou « amateurs » qu’ils feront la visite. > Etape 1 : atelier dans la structure d’accueil Durée de l’animation : 1h30 Groupes : 15 enfants Le but de cette intervention est de plonger les enfants dans l’intimité de la vie quotidienne de deux enfants, Pauline de Bruny (1767 – 1850) et son petit frère Marie-Jean-Joseph (1767 – 1800) qui vécurent au XVIIIe siècle à l’Hôtel de Caumont à Aix-en-Provence. La découverte du thème se fera au moyen de jeux, de musiques, d’images et d’outils pédagogiques adaptés. • Jeu du plan de l’hôtel particulier : sur un grand panneau est représenté le plan de l’hôtel particulier. Sur ce poster, les enfants font évoluer des figurines amovibles. Pauline et son frère, font visiter leur maison en expliquant la fonction des pièces avec des objets, des repères, et nous présentent les différentes personnes qui vivent et travaillent chez eux. LAFONDATIONCULTURESPACES © Nicolas Nguyen • Jeu de la vie quotidienne : sur un panneau, les enfants doivent replacer des objets de la vie quotidienne dans la bonne époque. • Leçon de bonnes manières : les enfants tirent au sort un prénom typique du XVIIIe siècle, puis, par groupe de deux, ils piochent un petit dialogue écrit à la deuxième personne du singulier. Ils doivent ensuite transformer ces phrases sur le mode du vouvoiement. Ils apprennent ensuite à faire la révérence pour se saluer. • Écrire son nom à la plume: sur des cartons rédigés par Pauline pour inviter ses amis à l’Hôtel de Caumont, les enfants inscrivent leur prénom à la plume. • Réaliser sa coiffe ou sa perruque en papier : pour être à la mode de Louis XV, garçons et filles confectionneront des perruques et des coiffes en papier.
  • 35. 35 > Les acteurs du projet Caroline Rosnet, conception du projet Diplômée en histoire de l’art, passionnée par la conception de projets culturels en direction du jeune public et des familles, Caroline Rosnet a fondé en 2006 le Môm’Art, musée interactif pour enfants à Troyes. Depuis 2009, elle crée le réseau Archimuse qui conçoit et diffuse des cours d’éveil à l’Art dans les écoles, en partenariat avec les éditions Palette. Experte en stratégie culturelle, elle développe les pratiques culturelles innovantes à destination des enfants, notamment en explorant le champ des nouvelles technologies avec MUSEOMIX. Caroline Rosnet dirige l’agence Up Culture. Up Culture Up Culture est une agence culturelle spécialisée jeune public qui conçoit sur mesure des expositions ou animations de qualité en utilisant une pédagogie ludique et active. La mission d’Up Culture consiste à la fois à accompagner les lieux culturels pour faire grandir leurs projets de médiation en direction du jeune public et à rendre accessible la culture à tous dès le plus jeune âge en concevant des outils pédagogiques adaptés et innovants. Dominique Le Bagousse, illustration des supports pédagogiques Illustrateur, graphiste et designer, Dominique Le Bagousse a participé à de nombreux projets Up culture, notamment pour les projets « Mon portrait au Petit Palais » à Paris ou « A la découverte de Chateaubriand ». Il a également illustré les livrets-jeux et les sacs d’activités pour le Musée de Sainte- Ménéhould. Son univers graphique et coloré est peuplé de personnages et d’objets croqués avec humour. Marie de Saint Rapt, médiatrice culturelle Diplômée en histoire de l’art et management des entreprises culturelles, Marie de Saint Rapt enseigne depuis 2005 en formation continue à l’université. Les XVIIe et XVIIIe siècles sont ses siècles de prédilection. Elle s’intéresse particulièrement à l’architecture et aux objets d’art qui permettent d’évoquer de manière concrète la vie quotidienne sous l’Ancien Régime. Elle a travaillé comme guide-conférencière pendant 8 ans. C’est ainsi qu’elle a appris à connaître les différents publics et découvert le plaisir de transmettre sa passion pour l’histoire. Marie de Saint Rapt est chargée d’animer les interventions et les visites à Caumont. Fondation Culturespaces Gersende de Pontbriand, Déléguée générale / Julie Bourdel, communication et mécénat Tel : +33 (0)1 56 59 01 78 / Port : +33 (0)6 31 86 41 38 / Email : fondation@culturespaces.com www.fondation-culturespaces.com > Etape 2 : Visite guidée de l’Hôtel de Caumont Durée de la visite : 1h30 Munis de leur invitation, les enfants sont conviés à l’Hôtel de Caumont. Chaque enfant reçoit un plan de l’hôtel particulier. Les enfants sont invités à résoudre les énigmes et percer les secrets de l’Hôtel de Caumont. Une véritable chasse au trésor, en 10 étapes, les conduit depuis la cour d’honneur en passant par le salon de musique, la chambre de Pauline de Caumont, au jardin où est caché l’objet mystère. Ce parcours leur permettra de réinvestir les connaissances acquises sur ce bâtiment et son époque lors de la séance précédente. Pour mener à bien ce projet, la Fondation Culturespaces établira des partenariats avec des structures sociales situées à Aix-en-Provence et dans le Pays d’Aix, Marseille, Gardanne, Vitrolles, Salon-de-Provence, Aubagne : centres sociaux, centres de loisirs ; associations de quartiers ; écoles situées en zones d’éducation prioritaire ; hôpitaux pédiatriques ; instituts spécialisés ; fondations (Apprentis d’Auteuil…). LAFONDATIONCULTURESPACES
  • 36. Visuels disponibles pour la presse Caumont Centre d’Art, Aix-en-Provence 1. Façade sur cour d’honneur © C. Michel 2. Caumont Centre d’Art, à l’angle des rues Joseph Cabassol et Mazarine © C. Michel 3. Portail de Caumont Centre d’Art © C. Michel 5. Façade de Caumont Centre d’Art © C. Michel 4. Portail et façade de Caumont Centre d’Art © defrance.de 7. Façade de Caumont Centre d’Art © C. Moirenc6. Caumont Centre d’Art, Aix-en-Provence © C. Moirenc 36
  • 37. Rez-de-chaussée 11. Caumont Centre d’Art, librairie boutique © C. Michel 12. Caumont Centre d’Art, librairie boutique © C. Michel 13. Café Caumont, Salon des Putti, © S. Lloyd 14. Café Caumont, Salon des Putti © S. Lloyd 37 10. Escalier d’honneur, ferronnerie (détail) © C. Moirenc 8. Caumont Centre d’Art, hall d’entrée © C. Moirenc 9. Caumont Centre d’Art, atlante © C. Moirenc
  • 38. 15. Caumont Centre d’Art. Café Caumont, Salon des Putti © S. Lloyd 16. Caumont Centre d’Art. Café Caumont, Salon des Putti © S. Lloyd 17. Caumont Centre d’Art. Café Caumont, Salon des Putti © S. Lloyd 18. Caumont Centre d’Art. Café Caumont, Salon des Rinceaux © S. Lloyd 19 Caumont Centre d’Art. Café Caumont, Salon des Rinceaux © S. Lloyd 20. Caumont Centre d’Art. Café Caumont, Salon des Rinceaux © S. Lloyd 21. Caumont Centre d’Art. Café Caumont, Salon des Rinceaux © S. Lloyd 22. Caumont Centre d’Art. Café Caumont, Salon des Rinceaux © S. Lloyd
  • 39. 39 23. Caumont Centre d’Art. Café Caumont, Salon chinois © C. Moirenc 24. Caumont Centre d’Art. Café Caumont, Salon chinois © S. Lloyd 26. Caumont Centre d’Art. Café Caumont, Salon chinois © S. Lloyd 25. Caumont Centre d’Art. Café Caumont, Salon chinois © S. Lloyd 27. Caumont Centre d’Art. Café Caumont, Grande Galerie © S. Lloyd 28. Caumont Centre d’Art. Café Caumont, Grande Galerie © C. Moirenc
  • 40. 40 Premier étage 29. Caumont Centre d’Art. Chambre de Madame © S. Lloyd 30. Caumont Centre d’Art. Chambre de Madame © S. Lloyd 31. Caumont Centre d’Art. Chambre de Madame © S. Lloyd 32. Caumont Centre d’Art. Chambre de Madame © S. Lloyd 33. Caumont Centre d’Art. Chambre de Madame © S. Lloyd 34. Caumont Centre d’Art. Chambre de Madame © S. Lloyd 35. Caumont Centre d’Art. Salon de Musique © C. Moirenc 37. Caumont Centre d’Art. Salon de Musique © S. Lloyd 36. Caumont Centre d’Art. Salon de Musique Détail de l’épinette © S. Lloyd
  • 41. 41 Jardins 38. Caumont Centre d’Art. Terrasse du Café Caumont, jardin haut © C. Michel 39. Caumont Centre d’Art. Terrasse du Café Caumont, jardin haut © C. Michel 41. Caumont Centre d’Art. Terrasse du Café Caumont, jardin haut © C. Michel 42. Caumont Centre d’Art. Jardin bas © C. Moirenc 40. Caumont Centre d’Art. Terrasse du Café Caumont, jardin haut © C. Moirenc 43. Caumont Centre d’Art. Jardin bas, broderie de buis © C. Moirenc
  • 42. 46. Restauration des dorures de l’Hôtel de Caumont © defrance.de 44. Restauration des sols de l’Hôtel de Caumont. © defrance.de 45. Restauration des gypseries de l’Hôtel de Caumont © defrance.de 49. Restauration des gypseries de l’Hôtel de Caumont. © defrance.de Photos du chantier de restauration de l’Hôtel de Caumont 48. Restauration de la verrière de l’Hôtel de Caumont. © defrance.de 47. Restauration des dorures de l’Hôtel de Caumont © defrance.de 50. Restauration des gypseries de l’Hôtel de Caumont. © defrance.de 42
  • 43. 43 Caumont Centre d’Art Capriccio Veneziano Installation multimédia (simulation), Caumont Centre d’Art Conception et direction artistique: Gianfranco Iannuzzi Animation vidéo : Ginevra Napoleoni Bande son : Renato Gatto Mixage et spatialisation son : Gérard Thouret Production : Culturespaces Affiche de lancement de Caumont Centre d’Art Photographe : Laurent Chéhère © D.R. Affiche de Canaletto, Rome – Londres – Venise, le triomphe de la lumière © The Bowes Museum, Co. Durham, UK.
  • 44. 44 « Canaletto – Rome, Londres, Venise. Le triomphe de la lumière » Visuels de l’exposition disponibles pour la presse 2. Canaletto Venise, le Bucentaure de retour au Môle, le jour de l’Ascension Vers 1731-1732 Huile sur toile 156,3 x 237,5 cm Durham, The Bowes Museum, Co. Durham, UK © The Bowes Museum 3. Canaletto Venise, le Grand Canal vers le nord-est, du Palais Balbi au pont du Rialto 1723 Huile sur toile 144 x 207 cm Venise, Fondazione Musei Civici di Venezia, Ca'Rezzonico, Museo del Settecento Veneziano 2014 © Archivio Fotografico – Fondazione Musei Civici di Venezia 1. Canaletto Rome, l’Arc de Septime Sévère 1720-1721 Huile sur toile 102,7 x 129,5 cm Collection particulière © Private collection 4. Canaletto Venise, la Place Saint-Marc et la Piazzetta vers le sud Vers 1740 Huile sur toile 68,5 x 91,5 cm Rome, Galleria Nazionale d’Arte Antica di Roma in Palazzo Barberini © Soprintendenza speciale per il patrimonio storico artistico ed etnoantropologico e del Polo Museale della Città di Roma
  • 45. 45 5. Canaletto Venise, le Palais des Doges et l‘escalier des Géants Vers 1744 Huile sur toile 43 x 31 cm Collection particulière © Private collection 6. Canaletto Londres, le Pont de Westminster vu du nord avec le défilé du lord- maire, le 29 octobre 1746 1746-1747 Huile sur toile 95,9 x 127,6 cm New Haven, Yale Center for British Art, Paul Mellon Collection © Yale Center for British Art, Paul Mellon Collection 8. Canaletto Caprice avec des ruines classiques et des bâtiments de la Renaissance Vers 1753-1755 Huile sur toile 87 x 121,5 cm Rome, Collection BNL Groupe BNP Paribas © collection BNL – BNP Paribas 7. Canaletto Alnwick Castle Vers 1752 Huile sur toile 113,5 x 139,5 cm Alnwick Castle, Collection du duc de Northumberland © Collection of the Duke of Northumberland
  • 46. 9. Canaletto Venise, les Îles de la lagune, vues du Campo San Pietro di Castello, avec l’Arsenal Vers 1725 Huile sur toile, 63 x 108 cm Moscou, Musée national des Beaux-Arts Pouchkine © The State Pushkin Museum of Fine Arts, Moscow 10. Canaletto Venise, les Îles de la lagune, vues du Campo San Pietro di Castello, avec Santa Maria delle Vergini Vers 1725 Huile sur toile, 64 x 108 cm Moscou, Musée national des Beaux-Arts Pouchkine © The State Pushkin Museum of Fine Arts, Moscow 11. Canaletto Venise, le Bucentaure de retour au Môle le jour de l'Ascension 1760 Huile sur toile 58,3 x 101,8 cm Londres, The Dulwich Picture Gallery © By Permission of the Trustees of Dulwich Picture Gallery, London 12. Francesco Guardi Venise, les Fondamenta Nuove avec la lagune et l’île de San Michele Vers 1757 Huile sur toile 72 x 120 cm Oxford, Ashmolean Museum ©Ashmolean Museum, University of Oxford 13. Bernardo Bellotto Venise, Caprice avec une maison sur la lagune 1745-1746 Huile sur toile 36 x 62 cm Parme, Galleria Nazionale di Parma © Archivio fotografico della Sopritendenza 46
  • 47. 47 Informations pratiques  ACCÈS  HORAIRES Caumont Centre d'Art est ouvert tous les jours y compris les jours fériés. De mai à septembre : 10h-19h D'octobre à avril : 10h-18h Nocturnes les mardis jusqu’à 21h30 en période d’exposition. La librairie-boutique culturelle est ouverte aux horaires de Caumont Centre d’Art, y compris le dimanche. Le Café Caumont est ouvert aux horaires du Centre d'Art. Dernier accès 30 minutes avant la fermeture. Le Café Caumont est réservé en priorité aux visiteurs du Centre d’Art. Pour y revenir librement, après une première visite, demandez votre Pass gratuit.  TARIFS INDIVIDUELS 2015 Visite de Caumont Centre d’Art + exposition temporaire : 11 € en plein tarif / 8,5 € en tarif réduit. Audioguide exposition temporaire : 3 € Livret de visite exposition temporaire bilingue français / anglais : 2 € Application smartphones et tablettes exposition temporaire : 1,79 € et 3,59 € (HD) Visite de Caumont Centre d’Art hors exposition temporaire : 6 € en plein tarif, 4,5 € en tarif réduit. Livret de visite et application smartphones et tablettes : gratuit Les enfants de 7 à 17 ans, les porteurs du Pass Education, les étudiants et les demandeurs d’emploi bénéficient du tarif réduit (sur présentation d’un justificatif). Les enfants de moins de 7 ans et les journalistes entrent gratuitement (sur présentation d’un justificatif). Offre famille Entrée gratuite pour le 2e enfant âgé de 7 à 17 ans (avec 2 adultes et 1 enfant payant). Caumont Centre d'Art 3, rue Joseph Cabassol 13100 Aix-en-Provence Tél. : 04.42.20.70.01 www.caumont-centredart.com Caumont Centre d'Art se situe à 1 min à pied du cours Mirabeau. En voiture : autoroute A7, A46 et A8 (Paris, Lyon, Nice) A54 et A9 (Montpellier, Nîmes, Arles). En train : gare TGV d’Aix-en-Provence et Marseille. En avion : aéroport international de Marseille-Provence
  • 48. 48  TARIFS DE GROUPE Visite de Caumont Centre d’Art + exposition temporaire : à partir de 8,5 € Visite de Caumont Centre d’Art : à partir de 4,5 € Visite de Caumont Centre d’Art + déjeuner : sur demande. Contact : Claire Villette Tél. : +33 (0)4 42 51 54 50 E-mail : groupes@caumont-centredart.com  RÉCEPTIONS Visite privilège quand le Centre d’Art est fermé au public, cocktails, dîners… Le cadre exceptionnel de l’Hôtel de Caumont, ses salons et jardins, en font un lieu privilégié pour vos réceptions. Contact : Catherine Courteau Tél.: + 33(0)6 89 82 83 89 E-mail : receptions@caumont-centredart.com  CONTACTS Contact presse : Agence Claudine Colin Communication Tél.: +33 (0)1 42 72 60 01 E-mail : Christelle Maureau / christelle@claudinecolin.com E-mail : Dereen O’Sullivan / dereen@claudinecolin.com Contact partenariats : Romane Dargent Tél. : +33 (0)1 56 59 01 72 E-mail : dargent@culturespaces.com Contact mécénat : Judith Moreau Tél. : +33 (0)1 56 59 01 79 E-mail : judith.moreau@culturespaces.com Plus d’informations sur www.caumont-centredart.com RD,22/04/2015