1. 7oct2013
Association Loi 1901
n°2
Vercors à cœur associationvercorsacoeur@gmail.com
Concertationsurletéléphérique:
l’opportunitédedirenon!
dates réunions
de ‘concertation’
Grenoble
Jeudi 17 octobre 18 h
Station Mobile, 15, boulevard
Joseph Vallier
Saint-Nizier
Mardi 22 octobre 19 h
Salle des fêtes
Lans-en-Vercors
Lundi 28 octobre 20h30
Salle des fêtes
Autrans
Mardi 29 octobre 20h30
Salle des fêtes
Fontaine
Mercredi 6 novembre 18h30
Salle Edmond Vigne,
Villard-de-Lans
Jeudi 7 novembre 20h30
La Coupole
concertationentrompel’œil
Commentfairepourladéjoueretdonnersonavis
Un projet bien pensé se fonde sur une commu-
nication dans les deux sens. Hors depuis son
lancement abrupt, la Métro s’immisce, martèle, as-
sène, décide, oriente et est quasiment la seule entité
vecteur d’argumentaires et d’infor-
mations dont on peut questionner la
validité. La mise en scène du discours
est, depuis plusieurs mois, bien ro-
dée : des chiffres farfelus sur les dé-
placements ou la population concer-
née, des coûts largement minorés,
des objectifs vaporeux fondés sur
le décloisonnement territorial du
plateau du Vercors, des alternatives
oubliées... Dans les faits, on est bien
loin du cap commun et de la produc-
tion d’un projet collectif. Malheureusement aussi,
les élu(e)s du plateau du Vercors écrasés par l’enjeu
se laissent dicter les règles du jeu par la Métro et ses
experts ingénieurs dans tous les domaines. C’est peu
dire si votre parole revêt de l’importance !
La concertation publique qui démarre le 8 octobre
arrive donc à point nommé et va nous/vous permet-
tre de s’immiscer dans ce débat unilatéral et tron-
qué. Concrètement, la concertation publique, telle
qu’elle nous est proposée, est un
temps d’information et d’échanges
avec le public, en amont d’une dé-
cision ou d’un projet. Elle permet
de présenter l’opportunité et les ca-
ractéristiques principales du projet,
mais également de recueillir les avis
et arguments de tous les acteurs du
territoire sur les grands principes et
les objectifs du projet. Tous les ha-
bitants sont donc invités à donner
leur avis sur ce projet ruineux et
infondé ... et pas seulement sur les aménagements
architecturaux envisagés ! Ce débat public est donc
une opportunité rare de pouvoir enfin nous expri-
mer face aux promoteurs de ce projet et de leurs
poser les bonnes questions !
du 7 octobre au 8 novembre
‘Mairies’ : horaires
d’ouverture au public pour
écrire dans les registres
Seyssinet-Pariset
Lundi, mardi, jeudi de 8h30 à 12h et de
13h30 à 17h30 ; mercredi de 8h30 à 12h et
de 13h30 à 18h ; vendredi de 8h30 à 12h
et de 13h30 à 16h30
Saint-Nizier du Moucherotte
Lundi de 10h à 12h ; mardi, jeudi, vendredi
et samedi de 9h à 12h
Engins
Lundi, mardi, jeudi et vendredi de 8h30 à
11h30 et de 15h à 18h
Lans-en-Vercors
Lundi de 10h à 12h et de 13h30 à 17h
mardi de 8h à 12h et de 14h à 17h ;
mercredi, jeudi, vendredi de 10h à 12h et
de 14h à 17h
Fontaine
Du lundi au jeudi de 8h à 12h et de 13h45
à 17h ; vendredi de 8h à 12h et de 13h30
à 16h30
CCMV
Du lundi au vendredi de 8h30 à 12h et de
13h30 à 18h
La Métro
Du lundi au jeudi de 8h à 17h30 ; vendredi
de 8hà 17h
du 7 octobre au 8 novembre
Le projet de téléphérique a
déboulé sans crier gare au
printemps 2012. Depuis,
malgré une vive réticence
de la population, relayée
inégalement par ses élus, malgré
des questions restées sans
réponse, malgré des études qui
démontrent sa non-rentabilité,
il continue, toujours sous
l’impulsion de la Métro, son petit
bonhomme de chemin comme si
de rien n’était !
En effet, la concertation qui
est proposée aux habitants du
plateau ne porte pas sur l’utilité
de sa réalisation, mais sur le
futur emplacement des gares,
les installations à implanter
autour… et la couleur des
cabines. Drôle de conception de
ce qu’est la démocratie.
Saisissons-nous de cette
consultation pour renvoyer aux
oubliettes ce projet inutile et
néfaste au plateau du Vercors, en
inscrivant sur les registres mis
à notre disposition notre volonté
de choisir nous-mêmes ce qui
est bon pour nous et pour le
Vercors. Et en évitant au passage
à ses habitants, et à ceux de
l’agglomération, un gaspillage
d’argent public programmé.
Votreparolecompte
S’informer avec Vercors à cœur
(300 adhérents depuis mai 2013)
Blog de l’association : www.telepherique-vercors.com
contacter Vercors à cœur
Mail de l’association : associationvercorsacoeur@gmail.com
Adresse postale : Maison de la Randonnée – Allée du Vallon - 38250 Saint-Nizier du Moucherotte
Le véritable enjeu de la concertation qui débute
le 7 octobre (voir les dates en dernière page)
est de poser la seule question qui vaille, la ques-
tion préalable à toutes les autres : « Ce projet de
téléphérique est-il utile ou s’annonce-t-il comme un
gaspillage éhonté d’argent public ? »
Dans ces quatre pages nous avons
essayé de regrouper les raisons qui
semblent motiver le refus de ce pro-
jet. Difficile d’en aborder toutes les
facettes, tant elles sont nombreuses,
et d’en éclaircir les tenants et aboutis-
sants tant les intérêts en jeu sont pour
le moins divers et surprenants.
La décision de réaliser
ou pas le téléphérique
vous appartient
Les promoteurs du câble, comme
vous le verrez sur leurs supports,
évitent soigneusement d’aborder la
question du bien-fondé de sa réalisa-
tion, la tenant pour acquise ; ou au moins voulant
nous le faire croire. Le subterfuge qui consiste, lors
de la concertation, à nous laisser parler de l’em-
placement des pylônes, du tracé et des parkings,
est un procédé éprouvé destiné à nous persuader
que l’existence de cet objet n’est plus à discuter.
C’est faux bien sûr ! Nous avons toujours le droit de
questionner son utilité, de confronter nos points de
vue, et de le rejeter s’il nous paraît inadapté quant
au transport, ou déraisonnable financièrement ou
encore un danger pour les équilibres
naturel et humain du plateau.
Vercors à Cœur vous
informe
L’association ‘Vercors à Cœur’ a
pour objectif de poser des questions
contradictoires, de préciser des pis-
tes alternatives restées curieusement
inexplorées – on pense aux bus élec-
triques – et, comme nous y avons
beaucoup réfléchi, de partager avec
vous les conclusions auxquelles nous
sommes parvenus. Vous en trouverez
certaines sur ce modeste document
en pages centrales. Pour en savoir
plus rendez vous sur notre blog et sur
les blogs amis dont les adresses figurent au bas
des pages suivantes.
Rappelons-nous:
‘‘Quineditmotconsent’’.
« On nous dit qu’il n’y a plus
d’argent pour le transport
scolaire et on fait payer les
familles. En même temps
on veut financer un projet
grandiose à l’utilité douteuse.
Où est l’intérêt général ? »
« Vous voulez repeindre vos
volets en jaune et le Parc vous
tombe dessus. Là, ils vont
planter des pylônes énormes
avec des cabines qui vont
défiler toute la journée ;
pas un mot. C’est le Parc post
carbone ou quoi ? »
« Ce gros machin ne servira à
rien. Sauf à ceux qui habitent
et travaillent à côté des gares,
et qui en plus auront le prix
du transport payé par leur
entreprise. J’en connais pas.»
Pylône de type 3S (25 à 30 m de haut)
tractant 1 cabine toutes les 4 mn
Paroles entendues sur le plateau
Attention !
Pour les Villardiens, écrire
sur les registres en mairie
n’est possible que jusqu’au 8
novembre soit le lendemain de
votre réunion.
Le projet jusqu’ici :
des chiffres farfelus sur
les déplacements ou la
population concernée, des
coûts largement minorés, des
objectifs vaporeux fondés sur
le décloisonnement territorial
du plateau du Vercors, des
alternatives oubliées...
Pourquoi ?
Cette concertation constitue
pour les citoyens que nous
sommes la seule occasion
d’être informés et de nous faire
entendre ! La cinétique très
rapide de ce projet impose que
nous nous mobilisions en masse
pour contrer ce projet qui n’a
été présenté jusqu’à maintenant
que sous l’angle de ses pseudos
avantages.
Comment ?
• Participer au cours des six
réunions publiques, poser des
questions ;
• Écrire dans les registres de
concertation spécifiquement
mis à la disposition du public
dans les mairies (voir horaires
d’ouverture ci-contre) ;
• Observer les échanges ou
les écrits afin de garantir la
neutralité de la concertation.
Quand ?
Le calendrier est très contraint
du 7 octobre au 8 novembre.
Nous avons donc seulement un
mois, entrecoupé des vacances
scolaires de la Toussaint, pour
nous déplacer dans les réunions
ou en mairies afin de donner
un avis objectif sur l’utilité du
projet !
La concertation en pratique
2. raisons de dire non au téléphérique
5 n Un projet imposé au Vercors et à ses habitants
sans aucune concertation réelle. Celle dont on
nous parle en cette rentrée 2013 n’en est que le
simulâcre.
n Un enjeu essentiel pour l’avenir du Vercors :
le téléphérique représente un choix de
développement péri-urbain contraire à ce qui fait
l’âme du Vercors et sa réussite jusqu’à ce jour.
n En écrivant dans les registres, vous pouvez
exiger de traiter la seule question qui vaille : le
Vercors a-t-il besoin d’un téléphérique et pour
résoudre quel problème de déplacement ?
Un moyen de transport
inadapté aux habitants et
aux visiteurs du plateau
L’habitat dispersé du Vercors se prête mal
à ce type de projet car il nécessite de multi-
plier les modes de transport pour se rendre
d’un point à un autre.
Les destinations éparpillées vers l’agglomé-
ration poseront un problème à tous ceux
qui, partant du plateau, voudront se ren-
dre dans des zones mal desservies par les
transports en commun. Sans compter les
surcoûts induits par de multiples change-
ments de moyen de transport.
Le nombre de personnes intéressées par le
téléphérique pour un usage journalier sera
faible. Au final, le téléphérique par son coût
et sa capacité est une réponse inadaptée.
Améliorer l’offre de bus reliant le plateau
du Vercors à l’agglomération grenobloise
est plus judicieux.
Une atteinte aux paysages
et au tourisme vert
Les infrastructures de ce projet (technolo-
gie 3S) sont gigantesques : taille des ca-
bines, dimension des pylônes, volume des
gares. Plus les nombreux aménagements
(parking relais, commerces, immobilier
d’affaire) qui auront un fort impact sur les
paysages, et qui seront visibles depuis de
nombreux points du territoire.
Consécutivement de nombreuses terres
agricoles et forestières disparaîtront. Le
fragile éco-système du Vercors, qui est un
de ses atouts touristiques majeur sera for-
tement perturbé ; les équilibres entre les
espèces bouleversés, à l’avantage de cer-
taines rendues nuisibles par leur proliféra-
tion (sangliers et chamois) avec un impact
négatif sur les cultures et la forêt.
Tout ceci va à l’encontre du Parc Naturel
et de sa vocation à proposer un ‘‘tourisme
vert’’. Perspective désastreuse que celle de
voir les gorges du Bruyant et l’entrée du val
de Lans survolées toutes les deux minutes
par une cabine de la taille d’un minibus.
La porte ouverte à une
urbanisation débridée et à
un Vercors résidentiel
L’urbanisation accélérée du plateau est un
‘objectif’ de la Métro. C’est même écrit dans
la délibération refusée par certains élus du
plateau : « Mettre en œuvre une stratégie
partagée de maîtrise du développement
économique et résidentiel et de l’étalement
urbain ».
Le plateau du Vercors est un des derniers
territoires possédant des terrains poten-
tiellement constructibles limitrophes de la
métropole grenobloise. À ce titre, il peut
intéresser des investisseurs susceptibles
d’accepter de financer le téléphérique avec
comme contrepartie d’accéder aux territoi-
res encore constructibles. Les conséquen-
ces en seront lourdes.
• Une diminution des terrains agricoles et
des forêts au profit des résidences, et à
terme un affaiblissement de l’agriculture et
de la sylviculture, premiers modeleurs des
paysages dont sont friands les touristes et
les habitants de l’agglomération.
• La disparition de la mixité sociale en raison
des hausses du coût du foncier. Contraire-
ment aux idées reçues, la population du
plateau est très diversifiée : agriculteurs,
sylviculteurs, artisans, travailleurs du tou-
risme été-hiver, employés des services… le
Vercors n’est pas peuplé que de citoyens à
‘gros revenus’. 60% des actifs du Plateau
travaillent … sur le Plateau !
Un faux-nez écologique et
une solidarité de façade
• La première des lois en écologie est d’évi-
ter le gaspillage : gaspillage des ressources
naturelles, de l’énergie, du travail des hom-
mes, et bien évidemment de l’argent pu-
blic. Quelques rapides calculs permettent
de comprendre en quoi la fameuse réduc-
tion de l’empreinte carbone est une trom-
perie. En 30 ans d’exploitation, l’économie
en émission de Co² dégagée par le câble
représentera moins de 50 jours de pollution
de la cuvette grenobloise. L’explication en
est simple : les déplacements en provenan-
ce du Vercors représentent 3% des dépla-
cements totaux convergeant vers l’agglo-
mération grenobloise. Le choix du Vercors
n’est pas donc pas fait pour améliorer les
déplacements, ni pour réduire la pollution
qui s’en suivrait. Comme l’a déclaré le pré-
sident de la Métro : « Si le câble ne se fait
pas dans le Vercors, on le fera ailleurs ».
Comment être plus clair ?
• Une famille modeste ne pourra pas utili-
ser ce moyen de transport : trop coûteux.
Dès deux personnes, au prix annoncé du
billet (3 à 5 euros l’aller simple, soit entre
6 à 10 euros l’aller-retour), un couple mo-
deste aura intérêt à utiliser sa voiture.
Quant à la ‘solidarité ville-montagne’ : la
seule solidarité sera celle du déficit partagé
entre le haut et le bas. De quoi en effet rap-
procher les populations.
Un gaspillage financier
programmé
Un téléphérique aussi novateur (fortes
contraintes techniques sur le tracé) coûte
très cher : 100 M d’Euros annoncés. Encore
plus crucial : son coût de fonctionnement
annuel de 3,5 M d’Euros ne sera jamais
compensé par ses utilisateurs. Qui d’autres
que les collectivités locales, à travers nos
impôts et pour très longtemps, combleront
le prévisible déficit d’exploitation ?
Il existe de bien meilleures manières d’utili-
ser 100 millions d’euros pour faciliter la vie
des usagers des transports. On pense aux
bouchons récurrents de l’agglomération.
Mais curieusement la Métro ne veut pas en
entendre parler…
“L’arrivée de la Métro dans
le Vercors commencerait par
le saccage de ses paysages.
Belle entrée en matière !”
Rappelons-nous que ce
projet de téléphérique est
un projet de la Métro ;
absolument pas des élus du
plateau du Vercors, encore
moins de ses habitants.
Devant l’énormité des
sommes engagées et
l’inanité du projet du
téléphérique, que pourrait-
on faire de tout cet argent
pour améliorer le transport
dans le Vercors ?
Quels sont les intérêts de la
Métro à porter ce projet ?
• Augmenter l’attractivité du
projet immobilier ‘Portes du
Vercors’ à Sassenage/Fontaine
(2000-3000 logements prévus).
• Valoriser la Presqu’île
scientifique grâce au Vercors.
• Offrir une vitrine au fabricant
de câble Leitner (propriétaire de
‘Pomagalski’).
• Promouvoir l’image de
Grenoble par une ‘éco-façade’.
• Plus d’autres qui nous
échappent certainement.
Quel intérêt pour le Vercors ?
Calculs comparatifs et
alternatifs
• Sachant qu’un minibus
électrique de 22 places avec
sa borne de recharge coûte
200 000 €. On en dispose sur
les deux axes Lans-Sassenage
et Lans-Seyssinet à raison d’une
navette toutes les 5 mn entre
7h-9h et 17h-19h, puis toutes
les 20 mn le reste de la journée.
Il faut 48 minibus soit 10 M €
d’investissement intitial. En frais
de fonctionnement peu probable
qu’on dépasse les 3,5 M €
annoncés pour le téléphérique.
• La voiture électrique ZOE
coûte 15 000 € l’unité. Pour
transporter 2250 personnes,
il faudrait 2050 ZOE soit
31 M €. En comptant le
remplacement tous les 10 ans,
cela coûterait sur 30 ans
(période d’amortissement du
câble) 93 M €. En mettant que la
condition de l’auto-partage soit
un minimum de covoiturage (au
moins 2 personnes par voiture
mise à disposition), on arrive a la
moitié soit 15.5 M € et 47M €€
sur 30 ans.
Les solutions alternatives
mises au placard
• par exemple augmenter la
capacité et la fréquence des bus
existants en direction du plateau,
voire avec des bus électriques.
• Sur l’Agglo : créer des
liaisons par câble sur des axes
régulièrement engorgés.
Comprendre les raisons
objectives du projet
Solutions alternatives :
que faire avec 100 m€ ?
Des Informations plus détaillées sur les blogs : www.telepherique-vercors.com et http://telefeeriqueduvercors.blogspot.fr