Eva Tanger est une copropriétaire française juive habitant depuis 40 ans, avec ses enfants, dans un immeuble ancien du Marais, à Paris. Présidente du conseil syndical (1988-1998), elle s’est opposée à des illégalités commises par des copropriétaires. Emprises illégales sur des parties communes, convoitise et spéculation immobilières, malversations financières, soupçons d’antisémitisme, abus de majorité en Assemblées générales (AG) de copropriétaires, « mandat temporaire » de Me Michèle Lebossé, administratrice judiciaire, renouvelé depuis 2009, experts judiciaires partiaux, harcèlement judiciaire, jugements iniques… L’affaire Tanger illustre le processus de spoliations immobilières depuis 2000 visant des copropriétaires français juifs. Enserrée depuis deux décennies par des dizaines de procès l’opposant au Syndicat des copropriétaires, Eva Tanger a été ruinée et spoliée par un « gouvernement des juges ». Malade, endettée, calomniée, cette fonctionnaire retraitée quasi-septuagénaire a été expulsée de son appartement à la mi-août 2016 et lutte pour la réintégration dans son appartement. Un cas d’antisémitisme d’Etat appelé à se généraliser. Un lexique sur la copropriété suit en fin d'article.