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VIE DU GROUPE
Bienvenue aux
nouveaux
salariés !
p.6
FILIÈRES ET MÉTIERS
Protéines de blé : un
nouvel accord national
pour soutenir la filière
p.12
INNOVATION
Les insectes,
protéines du futur ?
p.18
Le magazine
des adhérents
de Vivadour
avril 2015
n° 27
Rencontres
Les derniers événements de la vie des filières
››AG 2014 : p. 4 et 5
››Maïs : p. 11
››Productions animales : p. 14
››Viticulture : p. 15
SOMMAIRE
2
3	 n	Édito
Relevons les défis de l’agriculture nouvelle
6	 n	 Vie du groupe
Assemblée Générale 2014 : Investissement et innovation
Ressources humaines : Bienvenue aux nouveaux !
Récompense : CVG au top !
AGPM : Christophe Terrain passe le relais
4 Saisons : Le groupement renforce ses équipes pour soutenir sa croissance
Filière potagère : GSN-Semences, de la création variétale aux jardins des consommateurs
10	 n	 Actu de la coop
42e
Foire de Barcelonne-du-Gers
Salon Agricole de Tarbes
11	 n	 Filières et métiers
Maïs : 2014, une très bonne année !
Protéines de blé : Un nouvel accord national pour soutenir la filière
Productions animales : Retour sur les « rencontres adhérents »
Viticulture : Structuration, création de valeur, développement, pari réussi pour la section viticole
16	 n	Environnement
Gestion de l’eau : De nouvelles sources d’économie
Compost en vigne : Le partenariat avec le lycée agricole de Riscle livre ses premiers résultats
18	 n	Innovation
Recherche : Les insectes, protéines du futur ?
20	 n	Réglementation
Risque incendie : Le point sur la nouvelle réglementation pour les exploitations agricoles
Produits phytosanitaires : Pensez à demander votre Certiphyto !
Services : Diapason passe le cap des 500 abonnés
23	 n	 Infos pratiques
Une pluie… de records
Météo France sur Diapason
Télédéclaration PAC 2015
4	 n ›
L’Événement
L’assemblée générale
2014
5	 n›
Focus
SIA 2015
6	 n ›
Agenda
Photo de couverture :
L’assemblée générale 2014 du groupe a réuni plus de 300 personnes sous la halle de Riscle.
Cette année, les Femmes de la coopérative étaient à l’honneur…
ÉDITOLes défis que l’on propose aux agriculteurs sont immenses. Mon sentiment
est partagé entre excitation pour certains objectifs que nous savons
relever parce qu’ils rejoignent notre passion, l’agriculture, et la sensation
d’exaspération, d’incompréhension lorsque les contraintes et l’hystérie
administrative conduisent à l’hypertrophie documentaire.
On nous demande de produire mieux : nous savons faire et la
coopérative est engagée à vos côtés dans ce sens.
Nos investissements dans l’agronomie aux côtés des instituts comme
Arvalis ou le Cetiom nous permettent d’intégrer dans nos conseils aussi
bien les innovations que les pratiques agronomiques respectueuses de
l’environnement. La connaissance des sols, des échanges avec les plantes,
le cycle de l’azote et l’application de ces connaissances pour les traduire
en interventions pratiques sur vos exploitations sont une réalité bien
perçue par les agriculteurs.
Les attentes de nos débouchés, de plus en plus pointues,
modifient notre façon de travailler. Sur le blé par exemple,
l’intégration de nouveaux critères tels que le taux de protéines,
la force boulangère, le poids spécifique ou l’indice de chute de
Hagberg sont une opportunité pour créer de la valeur
ajoutée pour notre agriculture naturellement contrainte
agronomiquement. Gagner les débouchés industriels les
plus valorisants constitue un défi passionnant.
Dans le même esprit, notre travail depuis 4 ans sur la vigne au niveau de l’itinéraire technique, de la
segmentation, de la qualification du raisin par infralyseur, nous a permis de créer de la valeur et de gagner la
compétition du « meilleur sauvignon du monde » avec CVG.
Réussir le défi de produire à grande échelle pour un client de la grande distribution avec un cahier des charges
Label Gers sous la contrainte d’une prophylaxie à base d’huiles essentielles a été une grande satisfaction pour
nos équipes et nos éleveurs.
Relever le défi de développer plus de 150 retenues collinaires et une pratique responsable de l’irrigation
représente une perspective réjouissante pour la vitalité de nos territoires.
Mais, face à ces défis porteurs d’avenir, un défi plus immense encore, celui de répondre aux milliers de pages,
d’études préalables, d’enregistrements, de dossiers, de recours administratifs, de contrôles, de compréhension
des règlements, de la PAC, des GIEE… Autant de complexités qui nous demandent d’investir pour vous dans
des nouveaux métiers et de nouvelles technologies, comme Diapason, qui vous permettent d’appréhender le
mieux possible cette nouvelle dimension du métier d’agriculteur.
Christophe TERRAIN
Président de Vivadour
Relevons les défis de
l’agriculture nouvelle
L’ÉVÉNEMENT
Une salle attentive
aux propos de
Jean-Paul Betbèze sur
les nouveaux enjeux
de l’agriculture.
L’économiste
Jean-Paul Betbèze
est intervenu sur le
rôle stratégique de
l’agriculture et des
agriculteurs dans la
société.
Christophe Terrain a
rappelé l’engagement
de la coopérative aux
côtés des agriculteurs
et son rôle de
rempart face aux
aléas du marché.
Franck Clavier a
dressé le bilan des
activités du groupe :
des performances
au rendez-vous
malgré un contexte
défavorable.
Jean-Marc Sabathé,
préfet du Gers, a
clôturé les travaux de
l’assemblée générale
2014.
L’assemblée générale
2014 affichait salle
comble, avec plus
de 300 personnes
réunies pour
l’occasion sous la
halle de Riscle.
Les Femmes étaient
à l’honneur avec la
projection d’un film
réalisé par Vivadour
pour illustrer
leur rôle dans
l’agriculture.
HORIZONN° 27
5
Assemblée Générale 2014
Le 3 décembre dernier, Vivadour
tenait son assemblée générale an-
nuelle à Riscle. Le président Chris-
tophe Terrain et le directeur géné-
ral Franck Clavier ont accueilli plus
de 300 participants pour dresser
le bilan d’une année marquée par
des conditions climatiques excep-
tionnelles et un contexte écono-
mique défavorable.
Dans son discours d’introduction, Chris-
tophe Terrain a notamment rappelé l’im-
plication de la coopérative aux côtés des
adhérents. « Notre action pèse efficace-
ment sur les résultats techniques, sur les
débouchés et leur valorisation, et nous
pesons le plus possible sur le coût des in-
trants ». Une mobilisation d’autant plus
justifiée aujourd’hui, alors que les condi-
tions météorologiques et le contexte éco-
nomique ont de lourdes conséquences sur
certaines productions.
Des performances
satisfaisantes au regard
du contexte de l’année
écoulée
Si l’exercice 2013-2014 se traduit par un
recul du chiffre d’affaires, du fait notam-
ment de la baisse de la collecte de pro-
duits du sol, le groupe affiche toutefois
des performances satisfaisantes au regard
du contexte de l’année écoulée. L’activité
approvisionnement enregistre par exemple
un bon résultat permettant aux agriculteurs
de maintenir une dynamique d’optimisa-
tion et de productivité. Les volumes d’ac-
tivité des 3 filières de productions animales
Investissement et
innovation
poursuivent leur progression et confirment
la pertinence de la structuration des filières
en agro-chaînes. Côté viticulture, le groupe
CVG (Caves et Vignobles du Gers), issu de
l’alliance avec Gerland, affiche désormais
un potentiel de 300 000 à 400 000 hecto-
litres de vin blanc en vrac.
Les équipes de Vivadour ont su renforcer
les leviers qui ont contribué au développe-
ment de la coopérative tels que le soutien
technique aux agriculteurs, la structuration
des agro-chaînes ou le développement de
la « filière bio ». Une politique offensive
d’investissement et d’innovation permet
par ailleurs à Vivadour de soutenir l’activité
des agriculteurs et du territoire. Ainsi, avec
Maïseo®
(programme de recherche destiné
au maïs), le groupe travaille sur l’optimisa-
tion des besoins en eau du maïs en jouant
sur tous les leviers disponibles (ressource,
agronomie, génétique, gestion de l’irriga-
tion et des ressources du territoire) couplés
avec les nouvelles technologies de l’infor-
mation et de la communication. À Barce-
lonne-du-Gers, un projet d’investissement
de 6 M€ est en cours pour la réalisation
d’un site de stockage dédié à l’activité bio.
De même avec « Eaux Vives » qui entre
dans sa phase de développement et qui
vise à créer 150 retenues collinaires pour
sécuriser les productions végétales, les
vignes mais aussi le secteur de l’élevage.
Enfin, en participant au financement du
premier magasin « Frais d’Ici », lancé en
2014 à Portet-sur-Garonne par In Vivo,
Vivadour recherche et valorise en perma-
nence de nouveaux débouchés, véritables
enjeux pour le développement de l’activité
de ses adhérents.
SIA 2015
Le Gers au Salon International
de l’Agriculture !
Comme chaque année, le Gers et ses
producteurs ont posé leurs valises
portes de Versailles à Paris, pour le tra-
ditionnel Salon de l’Agriculture. Un évé-
nement de plus en plus populaire, qui
a accueilli cette année près de 700 000
visiteurs venus découvrir de près l’en-
semble des productions françaises ainsi
que les nombreux produits de qualité
présentés par ceux qui les façonnent
au quotidien. Retour en images sur un
événement emblématique de promotion
et de valorisation de notre agriculture.
Le Gers était bien représenté sur le SIA
2015, canards et volailles en tête !
Les gersois n’ont pas trahi leur
réputation… Ambiance et convivialité
ont rythmé la vie du « stand Gers »
durant une semaine.
Certainement l’une des plus populaires
du salon, la Blonde d’Aquitaine !
FOCUS
6
AGENDA
Du 27 avril au 7 juin 2015
Télédéclaration PAC
››Les dates de dépôt des dossiers PAC 2015
sont désormais connues. Ils devront être
déposés en ligne entre le 27 avril et le 9 juin
inclus. Pour cela, Vivadour a mis en place
un dispositif d’accompagnement technique
et administratif pour les adhérents.
Infos pratiques :
Lire page 23 de ce numéro.
Mai et juin 2015
Visites d’essais céréales
à paille
››Fin mai et début juin 2015 auront lieu les
traditionnelles visites d’essais céréales à
paille. Le service agronomique de Vivadour
et l’ingénieur régional d’Arvalis présente-
ront à cette occasion les résultats et les ana-
lyses des expérimentations réalisées.
4 visites sont programmées :
- Le 19/05/2015 à 9 h au Bourdalat (40)
- Le 1/06/2015 à 9 h à Auterrive (32)
- Le 08/06/2015 à 9 h à Riscle (32)
- Le 11/06/2015 à 9 h à Marciac (32)
9 et 10 septembre 2015
Innov-Agri a 10 ans !
››Le lycée agricole d’Ondes (31) accueillera
l’événement Innov-Agri Grand Sud-Ouest
pour son 10e
anniversaire. 200 exposants
et 35 000 visiteurs sont attendus pour
cette manifestation dédiée à l’innovation
agricole. Pour l’occasion, les organisateurs
réservent de nombreuses surprises à la hau-
teur de l’événement…
Infos pratiques :
9 et 10 septembre 2015
de 8 h 30 à 18 h 30
Lycée agricole d’Ondes
Route de Castelnau — BP N° 3
31 330 Ondes
Plus d’infos sur www.innovagri-gso.com
Récompense CVG au top !
Lors du dernier salon international
des vins en vrac, les 24 et 25 no-
vembre derniers, les professionnels
du secteur on plébiscité un Côtes
de Gascogne IGP produit par CVG.
Le World Bulk Wine Exhibition, salon in-
ternational dédié aux vins en vrac, est un
espace de rencontres et d’échanges entre
acheteurs et vendeurs de grands volumes
de vin. Un événement unique qui, chaque
année, permet à des acheteurs venus du
monde entier de découvrir la qualité et la
variété du vin en vrac.
Au cours de la 6e
édition du salon qui se
tenait à Amsterdam fin 2014, l’union de
coopératives CVG a obtenu la distinction
suprême pour un sauvignon IGP Côtes de
Gascogne 2014.
Cette médaille d’or récompense tout le
talent des viticulteurs des caves coopéra-
tives de Gerland (Eauze et Panjas) et de
 Ressources humaines
Vendredi 9 janvier 2015, Franck
Clavier, directeur général, et Ma-
rie-Claire Poussade, directrice des
ressources humaines, accueillaient
les seize salariés recrutés au cours
du second semestre 2014 au sein
des différentes entités du groupe
Vivadour.
Magasiniers, comptables, techniciens, em-
ployés ou ingénieurs, les nouveaux colla-
borateurs rassemblés ne représentaient
pas moins de six sociétés du groupe.
Marie-Claire Poussade a présenté l’en-
semble des activités de Vivadour. Les par-
Bienvenue aux
nouveaux !
ticipants ont ainsi pu découvrir la diversité
des métiers exercés au sein des différentes
entités du groupe. Franck Clavier a ensuite
rappelé la vocation coopérative de Viva-
dour ainsi que sa stratégie vouée à déve-
lopper les revenus des agriculteurs et à pé-
renniser l’agriculture de la région, avant de
se prêter au jeu des questions-réponses. La
rencontre s’est poursuivie à table au cours
d’un déjeuner de bienvenue.
Bernard WISS
Responsable Communication et Services
Marie-Claire Poussade et Franck Clavier
entourés par les nouveaux salariés du
groupe le 9 janvier dernier.
VIEDUGROUPE
HORIZONN° 27
7
Vivadour (Vic-Fezensac et Cazaubon).
Ce lot de 5 000 hl, issu du travail de seg-
mentation des œnologues, a été primé par
un jury de spécialistes également venus du
monde entier, devant des vins provenant
de Nouvelle-Zélande, d’Australie, du Chili
ou encore de Californie.
Ce prix permet à CVG de conforter sa posi-
tion sur les marchés du segment Premium
et Super Premium ainsi que les revenus de
ses adhérents.
Éric LANXADE
Directeur Commercial CVG
AGPM Christophe Terrain
passe le relaisLe 11 février dernier, à l’occasion
du Sommet du Végétal, Christophe
Terrain annonçait son intention de
quitter ses fonctions de président
de l’Association Générale des Pro-
ducteurs de Maïs (AGPM) après 17
années passées au service de la
profession.
Témoignages
« 17 ans déjà, j’ai encore ce souvenir,
lorsque Christophe nous avait fait parta-
ger son intention de candidater à la prési-
dence de l’AGPM. Les administrateurs du
bureau de l’époque, prenant conscience
de l’intérêt pour la jeune coopérative,
l’avaient encouragé dans cette démarche
et assuré de l’accompagner dans le quoti-
dien. Pendant toutes ces années, les admi-
nistrateurs présents aux différents congrès
AGPM et ORAMA ont éprouvé un senti-
ment de fierté de voir leur président ani-
mer, diriger cette instance syndicale avec
beaucoup de compétence, de sérénité et
de pragmatisme, avec pour objectif de ser-
vir la cause de la plante maïs. Aujourd’hui,
Christophe a choisi de passer la main,
mais homme d’engagement, il a décidé de
mettre ses convictions, sa passion et son
cœur au service des hommes. Vivadour
et ses administrateurs le remercient pour
avoir fait connaître et rayonner la coopé-
rative dans la France et l’Europe du maïs. »
Gérard PARGADE
Vice-président de Vivadour
« J’ai eu la chance, notamment au sein de
l’AGPM, de travailler sous la présidence
de Christophe Terrain pendant 17 années.
C. Terrain, P. Pinta, X. Beulin et G. Tubery.
Les vins de
CVG ont retenu
l’attention
du jury de
professionnel
de la 6e
édition
du WBWE.
En savoir plus :
www.cvg.fr
www.worldbulkwine.com
Focus sur… l’AGPM
Créée en 1934 par des maïsicul-
teurs du bassin de l’Adour, l’Asso-
ciation Générale des Producteurs
de Maïs (AGPM) a pour mission la
représentation et la promotion du
maïs et de ses producteurs. Structu-
rée autour de sections spécialisées
relatives aux différentes filières, elle
est par ailleurs membre d’ORAMA,
l’union des grandes cultures fran-
çaises, aux côtés de l’Association
Générale des Producteurs de Blé
et de la Fédération Française des
Producteurs d’Oléagineux et de
Protéagineux.
En 2014, l’AGPM a rassemblé 700
personnes à la Cité des Sciences de
Paris pour célébrer son 80e
anniver-
saire.
C’est une chance car il est de ces grands
« Messieurs » qui marquent de leur em-
preinte une entreprise, une organisation,
une filière.
Son agilité intellectuelle pour appréhender
et analyser un dossier ou une situation,
sa capacité doublée d’un doigté politique
pour négocier avec justesse, son autorité
naturelle pour arbitrer et trancher, le tout
accompagné de ce zeste d’impatience qui
caractérise les hommes pressés conjugué
à la chaleur et au charisme d’un meneur
d’équipe, ne peuvent que susciter respect
et admiration pour ce « Monsieur », qui
est aussi et surtout profondément humain. 
Merci Président, merci Christophe. »
Luc ESPRIT
Directeur Général Maiz’Europ’
VIEDUGROUPE
8
 4 Saisons Le groupement renforce
ses équipes pour soutenir
sa croissance
L’an dernier, lors de l’assemblée
générale du Groupement d’Em-
ployeurs 4 Saisons, son président,
Jean-Marc Gassiot-Bitalis, et sa di-
rectrice, Hélène Antoniolli, annon-
çaient une année 2013 exception-
nelle. Depuis, 4 Saisons entretient
sa dynamique de développement.
Premier élément de satisfaction pour le
Groupement d’Employeurs, la progres-
sion de son activité globale avec près de
235 000 heures de travail confiées à ses
salariés par ses adhérents en 2014. D’or-
dinaire, l’activité de son modèle écono-
mique est de l’ordre de 195 000 heures. Le
développement de 4 Saisons se matérialise
notamment dans la filière semences, tant
au champ pour la castration qu’à l’usine
de Vivadour, également au sein du groupe
Plaimont, ainsi que dans ses activités exer-
cées en partenariat avec des entreprises
non agricoles. 4 Saisons se félicite aussi
du fort partenariat avec l’ensemble des
filières du groupe Vivadour et du renfor-
cement d’activité qui en découle. Cette
volonté de développement a été impulsée
par les administrateurs qui réaffirment, à
travers leur cadre de référence, l’ambition
de 4 Saisons d’être un acteur majeur en
termes d’emploi sur le territoire, tout en
favorisant l’écoute de ses adhérents. Le
groupement se positionne comme un vé-
ritable partenaire économique et social en
soutien de ses adhérents et ambitionne de
développer de nouvelles activités.
La mobilisation des
équipes est considérable
A ce titre, 4 Saisons a décidé de s’appuyer
sur une démarche qualité. Amorcée en
2014 avec le concours de Sylvie Darbins,
directrice qualité du groupe Vivadour,
cette stratégie améliore considérable-
ment son organisation. S’il reste de nom-
breuses étapes à franchir, la mobilisation
des équipes est considérable. Le cadre de
référence affiche ouvertement la déter-
mination de 4 Saisons quant à la sécurité
au travail de ses salariés, sujet travaillé en
concertation avec les entreprises adhé-
rentes. L’objectif est d’améliorer l’intégra-
tion des salariés 4 Saisons à leurs postes de
travail tout en respectant et en optimisant
les processus existants.
Séduire les talents
de son territoire
Pour répondre à tous ces défis, l’organi-
sation interne a été repensée et complé-
tée par de nouvelles compétences. Ainsi,
Christine Desclaux a rejoint l’équipe au
1er
mars 2015 en qualité de technicienne
de paie pour renforcer et appuyer Saholy
Andrianjafitrimmo, coordinatrice adminis-
trative depuis juin 2013, déjà très mobili-
sée pour superviser le pôle des fonctions
supports. Tony Franchetto, collaborateur
ressources humaines, a également intégré
le groupement au 1er
mars. Il intervient
en soutien de la direction et en support
à l’ensemble de l’organisation sur les as-
pects juridiques et réglementaires, pour le
développement des projets de ressources
humaines et la communication. Il devient
également le référent de la démarche qua-
lité et des aspects relevant de la santé et de
la sécurité au travail. Pour le groupement,
la consolidation de cette organisation est
nécessaire et cohérente avec son modèle
économique, lui permettant d’assumer le
développement revendiqué.
4 Saisons étudie également l’embauche
de nouveaux collaborateurs et collabora-
trices concernés par la mise à disposition
auprès des entreprises adhérentes et devra
user de tout son savoir-faire pour mettre
en avant tous les avantages, pour un sa-
larié, à évoluer au sein d’un Groupement
d’Employeurs. Gageons qu’avec son dyna-
misme, 4 Saisons saura séduire les poten-
tiels à développer de son territoire !
En savoir plus :
www.4-saisons.com
Hélène ANTONIOLLI
Directrice 4 Saisons
Maïsiculteurs, viticulteurs :
pensez à contacter 4 Saisons !
Contact Maïsiculteurs pour l’activité es-
tivale : Fabienne Destephen.
Contact Viticulteurs pour travaux
d’ébourgeonnage, épamprage et remon-
tée de fils : Marie-Jo Da Silva.
Tél. : 05 62 08 95 50
N’hésitez pas également à demander
une étude personnalisée de vos besoins.
VIEDUGROUPE
HORIZONN° 27
9
Filière potagère GSN-Semences : de la
création variétale aux
jardins des consommateurs
Depuis plus de 15 ans, Vivadour
développe une activité de se-
mences potagères avec l’objectif
de maîtriser l’ensemble des mé-
tiers qui la composent. Pour cela,
le groupe s’appuie sur trois enti-
tés : GSN-Semences pour la partie
amont, Vivadour pour le suivi qua-
lité et Gondian pour l’aval.
Pour maîtriser l’ensemble de la filière, le
chemin est long, les métiers multiples et
les acteurs nombreux. Focus sur la va-
riété Fortal, haricot phare de la gamme
GSN-Semences/Gondian.
Étape 1 : La création variétale / Coutiches
(59)
Le site de Coutiches est spécialisé dans
la création de variétés de pois et haricots
pour les marchés de l’industrie et du jar-
dinier amateur. Plus de 10 ans de sélec-
tion sont souvent nécessaires pour obtenir
une variété. Les variétés sont inscrites au
catalogue officiel français et sont ainsi pro-
tégées par leur DHS (distinction, homogé-
néité, stabilité).
Étape 2 : La multiplication / Mazé (49)
La production du haricot Fortal est princi-
palement réalisée en Anjou chez des agri-
culteurs multiplicateurs spécialisés. 30 ha
ont été récoltés ces dernières années pour
plus de 50 tonnes de semences unique-
ment pour cette variété.
Étape 3 : La maintenance variétale / Fermes
expérimentales de Mazé (49), Riscle (32)
et Coutiches (59)
Afin de garantir le maintien du type va-
riétal sur la base duquel la variété a ob-
tenu son inscription, de nouveaux lots
de semences de base sont régulièrement
produits et issus de l’origine de départ. Le
GEVES assure des contrôles externes tous
les ans. En 2014, 57 lots ont été testés.
Étape 4 : Le nettoyage des
semences / Usine de Mazé (49), du Houga
(32) et de Riscle (32)
Les lots bruts de récolte sont nettoyés, mis
aux normes de pureté spécifique et de
germination. Ils sont stockés en magasin
tempéré ou en chambre froide et régu-
lièrement analysés. Un lot génère entre
5 et 25 % de déchets lors de l’opération
de nettoyage. Une fumigation est souvent
nécessaire pour éradiquer les ravageurs du
stock.
Étape 5 : L’analyse qualité / Laboratoire
Vivadour à Riscle (32)
Les taux de germination des semences
sont contrôlés grâce à la méthode ISTA.
Le laboratoire de Riscle assure aussi les
analyses de certains pathogènes. Ces opé-
rations de contrôle de la qualité sont réa-
lisées sous certification ISO 9 001 dans le
cadre d’un référentiel suivi par le service
qualité groupe.
Étape 6 : Le marketing / Site de Crest (26)
Le premier métier de Gondian est la créa-
tion d’emballages sachets ou de boites en
carton. Cette réflexion sur le marketing
prend en compte les attentes des jardiniers
amateurs et propose de nombreux conseils
de cultures. La gamme Gondian, renouve-
lée en 2013, compte plus de 700 variétés.
La communication est aussi soutenue via
le site internet ou par la publicité.
Étape 7 : Le conditionnement / Usine de
Crest (26)
Gondian fabrique plusieurs milliers de
boites de Fortal par an sur du matériel de
conditionnement de haute technologie. La
chaîne de conditionnement a une capacité
maximale de 50 000 boites par semaine
et les opérations de dosage, remplissage,
collage, filmage, marquage et palettisa-
tion sont réalisées par un seul opérateur.
Le conditionnement est effectué en fin
d’année pour des expéditions sur janvier
de l’année suivante.
Étape 8 : Fortal, une commercialisation
dans le monde, en France et proche des
consommateurs
Fortal est une variété appréciée sur diffé-
rents segments de marché. GSN-Semences
assure sa commercialisation à l’export
mais aussi sur le marché industriel fran-
çais et étranger. Plus de 15 commerciaux
Gondian sillonnent la France et assurent la
vente et la mise en place des présentoirs
dans les jardineries et certaines grandes
surfaces. Gondian livre plus de 2 500 ma-
gasins en France. Fortal et de nombreuses
autres variétés sont également distribués
dans les magasins Gamm Vert.
En savoir plus :
www.gsn-semences.fr
www.gondian.fr
Philippe CHAMARD
GSN Semences
ACTUDELACOOP
10
Débat animé entre Thierry
Blandinières, directeur
d’In Vivo et Fabien
Bornancin du centre
Leclerc d’Aire-sur-Adour.
Le sujet du jour : « le
manger français ».
Jeudi 5 mars, la
Chambre d’Agriculture
et les organismes
coopératifs officialisent
un partenariat,
Agrisolidarité65,
pour venir en aide aux
agriculteurs en difficulté.
De nombreux participants
réunis pour assister
au débat à l’invitation
du journal Sud-Ouest.
Visiblement un sujet
d’actualité qui a su
mobiliser agriculteurs,
professionnels et
consommateurs…
M. Prugue, président de
Maïsadour, S. Tintané,
J.-M. Gassiot, membres
du bureau de Vivadour,
P. Lajus, administrateur,
et C. Terrain, président,
lors du traditionnel
apéritif de la coopérative.
Sur le stand Vivadour, à
l’heure de l’apéritif et des
grillades, chacun met la
main à la pâte. Pendant
que Frédéric Gestain,
se charge de la plancha,
les autres techniciens
assurent le service.
42e
Foire de
Barcelonne-du-
Gers
Salon Agricole
de Tarbes
FILIÈRESETMÉTIERS
HORIZONN° 27
11
Maïs 2014 : une très bonne année !
La dernière réunion de lancement
de campagne maïs s’est dérou-
lée le 11 décembre dernier à Ris-
cle. Après le traditionnel accueil
autour d’un café, la soixantaine
d’agriculteurs présents a assisté
aux présentations d’Alain Pouey,
directeur opérationnel de la coo-
pérative, de Guillaume Clouté, in-
génieur ARVALIS et de Marianne
Méric, responsable du pôle Agro-
nomique de Vivadour.
Deux périodes de semis avaient été iden-
tifiées pour la campagne 2014 : la pre-
mière au 15 avril et la seconde autour
du 15 mai. Avec deux périodes de semis
plus clémentes sur le plan de la météo par
rapport à la campagne précédente et une
fin de cycle particulièrement chaude, avec
des températures largement au-dessus de
la moyenne en septembre et en octobre,
l’année 2014 a réuni des conditions op-
timales.
De très bons rendements
en 2014
Dans ce contexte, les rendements moyens
par zone ont oscillé entre 90 et 120 q/
ha en Béarn et Bigorre, 110 et 140 q/ha
en Bas-Armagnac, 90 et 125 q/ha dans
le sud du Gers, 100 et 150 q/ha en val-
lée de l’Adour et entre 80 et 140 q/ha en
Terres Noires, certains secteurs ayant été
fortement impactés par la grêle. Dans l’en-
semble, cette année se caractérise donc
par de très bons rendements et par une
récolte précoce du fait d’une arrière-saison
sèche et chaude. On relève également une
qualité sanitaire du grain particulièrement
bonne au cours de cette campagne.
Stratégies insecticides et
désherbage durable
Guillaume Clouté (ARVALIS) est égale-
ment revenu sur la pression scutigérelle
et taupin pour la campagne 2014. Il a par
ailleurs présenté les différents produits et
stratégies utilisables pour la protection du
semis en maïs. À noter que le choix de la
stratégie sera fait en fonction de la pres-
sion taupin. Il a également été rappelé que
des moyens de lutte agronomique pour-
ront être associés à ces stratégies pour
améliorer leur efficacité en cas de forte
pression.
Enfin, Guillaume Clouté a exposé des mé-
thodes de désherbage durable en présen-
tant les différents modes de circulation de
l’eau et de transfert des produits dans le
milieu. Ainsi, différentes solutions et re-
commandations à adapter en fonction du
milieu et du système ont été présentées
Guillaume Clouté, ingénieur ARVALIS.
Marianne Méric, responsable pôle
Agronomique de Vivadour.
aux adhérents. Les produits, les position-
nements, les combinaisons en programme
de désherbage ainsi que les résultats des
différentes collections variétales présentes
sur le territoire en 2014 ont également été
exposés.
Le point sur la PAC :
calendrier, verdissement
et paiements verts
En clôture de la réunion, l’ingénieur d’AR-
VALIS a finalement dressé un état des
lieux des déclinaisons françaises de la 4e
réforme de la PAC et de son calendrier,
avec un point un peu plus appuyé sur le
verdissement et les paiements verts.
Mathieu ORTOLAN
Apprenti au pôle agronomique
12
FILIÈRESETMÉTIERS
Protéines de blé Un nouvel accord national
pour soutenir la filièrePour faire face à la mondialisation
et à la concurrence accrue, la filière
française du blé se mobilise avec
un Plan Protéines porté par Inter-
céréales (l’interprofession de la fi-
lière) en lien avec FranceAgriMer.
Une nouvelle stratégie concrétisée
le 3 décembre 2013, lors de l’as-
semblée générale d’Intercéréales,
par un vote unanime et la signa-
ture d’un accord interprofession-
nel de contractualisation. 2015
marque l’arrivée d’une nouveauté
portant sur les contrats entre col-
lecteurs et producteurs.
On constate en France une lente érosion
du taux de protéines de blé avec près
d’un point perdu en moyenne depuis 15
ans (voir graphique ci-contre). La protéine
reste pourtant un critère qualitatif déter-
minant pour conserver les débouchés
commerciaux. Cet effritement national,
également constaté par les acheteurs, nuit
à l’image et aux relations commerciales,
notamment à l’exportation. Inutile de
rappeler que le marché français du blé est
excédentaire, rendant l’exportation néces-
saire, voire obligatoire. Pour exemple, les
bilans prévisionnels 2014-2015 prévoient
une collecte 2014 proche de 37,5 Mt et
une exportation de plus de 17,7 Mt, soit
plus de 42 % de la collecte, dont 9,8 Mt
sur les pays tiers.
Faceàl’« originefrançaise »,laconcurrence
s’organise et se développe, puisqu’au-delà
des compétiteurs traditionnels de blé amé-
ricain et allemand, les blés d’Europe de l’Est
(roumains, bulgares), ukrainiens et russes
sont des challengers de plus en plus redou-
tables. Leur compétitivité prix est souvent
louée et les progrès en terme de protéine,
de critères de panification et autres (pu-
naises, poussières, humidité) sont tout aussi
significatifs.
De plus, dans ces échanges mondialisés,
la demande a, quant à elle, haussé ses ni-
veaux d’exigences de qualité, qu’il s’agisse
des grands pays importateurs tout comme
de la demande intérieure française.
Dans ce contexte d’offre structurée, com-
pétitive et qualitative avec une demande
plus exigeante, répondre au besoin du
client devient capital si l’on souhaite éviter,
d’abord financièrement, des prix décotés,
puis tout simplement une exclusion de
certains marchés.
C’est pourquoi l’ensemble de la filière cé-
réalière française a réagi à cette menace
en lançant un Plan Protéines en blé, porté
par Intercéréales, en lien avec FranceAgri-
mer.
Répondre aux besoins
des marchés
L’objectif de ce Plan Protéines est d’aug-
menter la teneur en protéines des blés
tendres français afin de répondre aux be-
soins des marchés, tout en maintenant des
rendements élevés et en préservant l’envi-
ronnement. Il fixe un objectif de progres-
sion de la teneur en protéines, afin qu’une
part majoritaire de la production française
atteigne ou dépasse le taux de 11,5 %,
aussi appelé taux de référence.
Trois principaux leviers d’actions sont en-
visagés simultanément sous l’égide in-
terprofessionnelle pour donner un signal
fort, mobiliser tous les acteurs de l’amont
à l’aval et lever les différentes contraintes :
–– Levier génétique et recherche :	
Il se base sur la réorientation des priori-
tés de la recherche semencière vers une
plus grande efficience du métabolisme
de l’azote, permettant aux futures va-
riétés de blé de concilier rendement et
teneur élevée en protéines.
–– Levier agronomique et pilotage de
la fertilisation azotée :		
Il préconise l’optimisation de la fertilisa-
tion azotée, la vulgarisation des outils
existants, la mobilisation et la formation
des acteurs du conseil et un plan média
pédagogique.
–– Levier contractuel :	
Il reste le levier essentiel dans l’objectif
Évolution de la teneur moyenne en protéines de la récolte française depuis 1996
(source : Enquête collecteur FranceAgriMer).
HORIZONN° 27
13
de mieux valoriser la protéine tout au
long de la filière et transmettre un signal
prix jusqu’au producteur. Ce dernier le-
vier se présente sous 3 axes :
1.	Un plan d’investissement pour équiper
tous les collecteurs d’appareils de me-
sure rapide des protéines du blé.
2.	L’évolution des Incograins du Syndicat
de Paris (l’addendum technique n° 2 in-
troduit une clause de protéines pour le
blé tendre).
3.	Un « accord interprofessionnel proté-
ines » qui introduit systématiquement
la mention d’une teneur en protéines
dans tous les contrats de livraison phy-
sique portant sur le blé tendre, tant à
destination du marché intérieur que de
l’exportation. Ce taux est obligatoire sur
tout contrat entre acteur de la filière. Il
est librement consenti entre les parties.
L’accord
interprofessionnel de
contractualisation : une
valorisation conditionnée
au taux de protéines
Depuis le 1er
 juillet 2014, tous les contrats
conclus entre les collecteurs et utilisateurs
ont l’obligation de mentionner un taux
de protéines. Ce taux est défini librement
entre les parties et ne fait l’objet de réfac-
tions qu’en cas de non-conformité de la
marchandise livrée. Les co-contractants
devront donc prévoir les modalités de ré-
solution du contrat en cas de non-respect
du taux contractuel.
Les contrats qui renvoient aux formules
Incograin ou au RUFRA répondent à cette
exigence car ils se réfèrent à l’addendum II
du Syndicat de Paris qui prévoit un barème
de réfaction et de refus en cas de non-res-
pect du taux contractuel.
La nouveauté 2015 est que cet accord im-
pose à partir du 1er
 juillet de mentionner
un taux de protéines sur les contrats entre
les collecteurs et les producteurs.
Les contrats de production, le règlement
intérieur ou les circulaires de campagne
qui fixent les conditions d’achat du blé
Blés tendres- France
(French medium-hard wheats)
Classes Taux de
protéine Mini
Force
boulangère
(W) Mini
Poids
spécifique
Mini
Indice de
chute de
Hagberg Mini
Premium (A1) 11,5 170 77 240
Supérieur (A2) 11 ns 76 220*
Medium (A3) 10,5 ns ns 170*
Access (A4) sc ns ns ns
Unités :	 Protéines : (N*5,7)%MS	 Légende :	 ns = non spécifié
	 Hagberg : secondes		 se = spécifié au contrat
	 W : 10-4 joules/g
	 Poids spécifique: kg/hl
* Les dasses « Supérieur » et « Médium » peuvent être utilisées sans spécification Hagberg et
dans ce cas, les appellations sont « Supérieur’ » et « Médium’ ».
tendre aux producteurs devront prévoir
un barème de bonifications et réfactions
en fonction de la teneur en protéines du
blé livré. Par ailleurs, la teneur en protéines
des lots livrés devra figurer sur la facture
délivrée par le collecteur. Enfin, cet accord
a permis la création d’une nouvelle classi-
fication des blés tendres français (voir ta-
bleau ci-dessous).
Cette classification permettra logique-
ment de promouvoir de manière claire et,
espérons-le, efficace, les blés français à
l’exportation.
Gregory MOULIS
Responsable Bureau céréales
Le foie gras Vivadour sur le
podium !
Le foie gras de canard entier mi-cuit po-
ché « IGP-Gers », assaisonnement sel et
poivre, a obtenu la médaille d’argent
lors du Concours Général Agricole 2015
organisé durant le 52e
Salon Internatio-
nal de l’Agriculture, qui se tenait porte de
Versailles à Paris au mois
février dernier.
Une juste récompense
pour ce produit de
qualité et dont les
ventes ne cessent
de progresser
depuis son
lancement.
FILIÈRESETMÉTIERS
14
Productions animales
En février, 300 éleveurs des fi-
lières « bovins, volailles et palmi-
pèdes » ont participé aux « ren-
contres adhérents » qui portaient
cette année sur les différentes
stratégies de Vivadour ainsi que
sur les thématiques techniques
et réglementaires. Un temps
d’échange qui aura permis de ré-
pondre aux interrogations légi-
times des éleveurs, notamment
sur la revalorisation des marges,
les contraintes réglementaires ou
encore les relations avec la coo-
pérative.
Filière Bovine : les productions
contractualisées, une priorité
Gilbert Lanies a présenté les nouveaux
dispositifs d’aides relevant de la PAC ain-
si que l’évolution de la directive nitrates
avec ses conséquences sur le stockage
et l’épandage des fumiers. Par ailleurs, la
stratégie bovine de Vivadour s’articule dé-
sormais autour de 3 axes :
1.	Garantir le meilleur prix d’achat aux
éleveurs en valorisant les animaux gras
auprès de marchés de proximité (parte-
nariat avec la société Jucla, distributeur
des boucheries traditionnelles en région
Toulousaine).
2.	Développer les productions de veaux de
boucherie, veaux sous la mère et veaux
rosés, qui correspondent mieux aux po-
tentialités de l’élevage bovin sur le ter-
ritoire.
3.	Contractualiser avec la société Bigard
une production de 4 000 jeunes bovins
engraissés par an auprès d’engraisseurs
spécialisés ou de naisseurs-engraisseurs.
La filière s’organise désormais autour
d’une équipe terrain resserrée et de vo-
lumes en constante progression depuis
3 ans, atteignant aujourd’hui 17 000 bo-
vins.
Filière Volailles : un plan de développement
label plébiscité par les adhérents
Les ventes de volailles Label Rouge ont for-
tement progressé en 2014 grâce au parte-
nariat avec l’enseigne Casino pour le poulet
sans antibiotique, au développement de la
marque Gers auprès d’Intermarché et à l’en-
volée de la marque St-Sever avec 100 000
poulets par semaine. La rencontre du 12 fé-
vrier aura permis de mettre en avant la pro-
gression des marges pour les adhérents, ex-
pliquées par l’indexation de l’énergie ainsi
que la hausse des prix sur la production de
pintades et de poulets sans antibiotique.
Pour satisfaire aux besoins des abattoirs en
« volailles label » commercialisées sous les
marques Gers et St-Sever, Vivadour com-
muniquait fin 2014 sur un besoin supplé-
mentaire de 30 bâtiments polyvalents de
400 m², avec des parcours aux « normes
liberté ». Près de 50 bâtiments sont actuel-
lement en attente de construction dont 8
auprès de jeunes agriculteurs. En 2015,
Vivadour devrait produire 9 millions de vo-
lailles : 4 millions de volailles Label Rouge et
5 millions de « poulets standards ».
Filière Palmipèdes : 75 % des adhérents
gaveurs sont aux normes
Malgré une progression des ventes signi-
ficatives à Noël, les stocks en foie gras
restent élevés en ce début d’année 2015,
confirmant la prudence de la filière au ni-
veau des volumes de production pour les
prochaines années. Le transfert des salles
de gavage en contention collective s’ac-
célère depuis le début de l’année et 75 %
des adhérents respectent déjà la réglemen-
Retour sur les
« rencontres adhérents »
tation qui sera en vigueur au 1er
 janvier
2016. Pour compenser les arrêts d’activi-
té, Vivadour recherche toujours quelques
projets de gavage. Lors de cette matinée,
les adhérents ont également découvert la
démarche « Palmi G Confiance » initiée
par le CIFOG pour mettre en avant le sa-
voir-faire des producteurs et apporter des
réponses concrètes aux attaques média-
tiques. À noter enfin que la commerciali-
sation de l’« IGP-Gers » a quadruplé en 3
ans et qu’une revalorisation de certaines
catégories de foies gras pour les gaveurs
produisant en grille basse, qui représentent
environ 45 % du volume de la coopérative,
a été appliquée dès le mois de février 2015.
Jérôme CANDAU
Directeur Productions animales
HORIZONN° 27
15
Viticulture Structuration, création de
valeur, développement : pari
réussi pour la section viticole
Les adhérents viticulteurs de Viva-
dours’étaientdonnésrendez-vousle
26 janvier dernier à Castelnau-d’Au-
zan pour la réunion annuelle de la
filière. Au programme notamment :
le bilan de l’activité de CVG (Caves
et Vignobles du Gers).
Serge Tintané, président de la section vi-
ticole, a accueilli les participants en rap-
pelant les trois piliers de la politique de
la filière : assurer la rémunération des viti-
culteurs, les aider à pérenniser leur atelier
viticole en fournissant les éléments néces-
saires à une bonne visibilité dans le temps
et analyser avec eux les paramètres qui in-
fluent sur les revenus pour en faire un ins-
trument de progrès. Côté bilan, l’alliance
avec Gerland au sein de CVG commence
à porter ses fruits grâce à son originalité
et à sa différenciation. Une stratégie qui
crée de la valeur au profit des viticulteurs
et permet d’apporter des réponses sur
des marchés spécifiques. D’autre part, Vi-
vadour accompagne ses adhérents dans
leurs différentes démarches techniques,
administratives, réglementaires et finan-
cières. Une réflexion importante est par
ailleurs en cours pour inciter et aider les
jeunes agriculteurs à intégrer un atelier
viticole dans leur système de production.
Production en hausse et
développement à l’export
Pascal Dupeyron, directeur de la filière vi-
ticole, a profité de la réunion pour expo-
ser les résultats de la coopérative en 2013
et 2014 concernant la partie vinicole et
l’Armagnac. On retiendra qu’en 2013,
78 120 hl ont été récoltés sur 1 051 ha, ce
qui représente 75 hl/ha. En 2014, pour une
année climatique normale et un cycle vé-
gétatif similaire à 2013, 88 700 hectolitres
ont été récoltés sur 1 013 ha, soit 87 hl/
ha. À cette occasion, il a rappelé l’impor-
tance de l’organisation des vendanges et
de l’analyse des raisins pour optimiser la
planification de la récolte et l’obtention de
produits de qualité homogène.
Eric Lanxade et Xavier Lopez, respective-
ment directeur commercial et directeur
technique au sein de CVG, ont rappelé
pour leur part l’importance de la chaîne de
valeur créée grâce à l’union des coopéra-
tives. Cette nouvelle offre commerciale a
d’ailleurs permis de développer les ventes
à l’export, en particulier en Allemagne.
Pour sécuriser les clients de certains vins,
CVG a développé une activité de négoce
permettant de respecter les contrats.
Grâce à cette nouvelle organisation, la
prospection et la vente pourront se faire
dès le mois de juin 2015. Pour CVG, l’ob-
jectif est maintenant de stabiliser la pro-
duction, d’être capable de produire de
façon optimisée et régulière sur plusieurs
années afin de respecter les engagements
pris avec les clients.
Pascal Dupeyron a rappelé en fin de réu-
nion la possibilité offerte par la section vi-
ticole de solliciter une avance de trésorerie
de 600 € par hectare sans frais et qui sera
compensée en janvier de l’année suivante.
Pour plus d’informations sur les conditions
d’attribution, les adhérents sont invités à
se rapprocher de leurs interlocuteurs habi-
tuels à la cave. Il a également informé les
viticulteurs présents du projet de réorgani-
sation de l’activité des sites afin de rationa-
liser l’ensemble du processus.
Bernard WISS
Responsable Communication et Services
Serge Tintané, président de la section
viticole de Vivadour.
Dernière minute
Serge Tintané a été élu à la présidence
de l’ANIVIN de France, interprofession
en charge du pilotage de la nouvelle ca-
tégorie de vins, le Vin de France avec ou
sans mention de cépage et de millésime.
Serge Tintané a acquis sa légitimité dans
le cadre d’un mandat confié par CVG. Sa
présidence matérialise la crédibilité de la
stratégie développée par la coopérative.
L’ensemble de la filière lui souhaite de
réussir dans cette mission à forte respon-
sabilité et lui apportera tout son soutien.
ENVIRONNEMENT
1616
Gestion de l’eau
« De mon temps, la modernité
c’était de se brancher sur les ré-
seaux d’eau, aujourd’hui, c’est de
se débrancher ! » Cette réflexion
lancée par un ancien de notre terri-
toire est la preuve que le bon sens
paysan est toujours présent. Un
raisonnement qui a déjà convaincu
de nombreux éleveurs.
La démocratisation des technologies utili-
sées dans les métiers de l’eau ainsi que la
baisse du prix des panneaux solaires per-
met aujourd’hui de mettre en place une
large gamme de solutions innovantes :
–– Alimentation d’abreuvoirs ou de ré-
seaux d’eau via énergie solaire depuis
une mare, un puits ou un point d’eau.
–– Traitement et distribution de l’eau dans
les bâtiments d’élevage.
–– Lavage de bâtiments ou de matériels.
De nouvelles sources
d’économie
–– Stockage des eaux de toitures pour le
remplissage de pulvérisateurs et de ré-
serves incendie, le lavage…
Sur les premiers sites équipés, en parti-
culier en élevage bovin, les économies se
chiffrent à plusieurs milliers d’euros par an.
Le temps de retour est en général inférieur
à trois ans et le risque de coupure peut
être totalement évité. L’alimentation en
eau par le réseau peut être conservée en
secours uniquement (sécheresse, panne).
Des systèmes de gestion
automatisés et fiables
Changer de type de prélèvement, pré-
venir d’une panne, surveiller le niveau
d’une cuve, contrôler la consommation
d’un élevage, autant de fonctions que les
nouveaux outils sont en mesure d’effec-
tuer. L’apport du solaire comme énergie
électrique rend la plupart de ces solutions
mobiles, ce qui permet de suivre une utili-
sation saisonnière ou de se déplacer dans
les troupeaux. Dans le cadre du diagnos-
tic de base, en particulier dans une utili-
sation pour l’abreuvement, une attention
particulière doit cependant être portée à
la qualité de l’eau pompée et à ses condi-
tions de stockage. Un traitement est par-
fois nécessaire pour éliminer le risque de
développement d’algues ou de bactéries.
En savoir plus :
Vidéo « pompage » à consulter sur
le site internet www.vivadour.coop
(cliquer sur « la chaîne Vivadour »).
Frédéric MARCATO
Directeur Vivanat
En bref
Information à distance : appel
à projets
Le secteur des systèmes d’information
à distance connaît une croissance sans
précédent, portée par le développement
de la domotique et des objets connec-
tés. Après la construction d’un site de
télégestion pour les installations so-
laires, le service développement a par-
ticipé en 2014 à la mise au point d’un
boîtier de surveillance et de commande
à distance. Ce système, au coût réduit,
permet d’assumer des fonctions telles
que la surveillance et le déclenchement
à distance d’outils, la localisation GPS
de matériels et d’animaux ou encore la
surveillance vidéo et les alarmes. Ce sys-
tème innovant est tout particulièrement
adapté aux exploitations couvrant plu-
sieurs sites éloignés.
Pour poursuivre le développement et les
expérimentations, Vivadour recherche
des adhérents intéressés pour participer
aux tests.
Contact : Service développement
Ferme expérimentale
Tél. : 05 62 69 70 16
vivanat@vivadour.com
Pompes solaires
Le service développement est désormais
en mesure de proposer des réalisa-
tions opérationnelles allant de la petite
pompe solaire expérimentale au rem-
plissage grandeur nature d’un lac grâce
à l’énergie solaire.
En savoir plus :
Vidéo de démonstration à re-
trouver sur le site internet www.
vivadour.coop. (cliquer sur « la
chaîne Vivadour »).
Les cuves de stockage d’eau peuvent
désormais être couplées à un système de
remplissage par pompe solaire.
17
HORIZONN° 27
Compost en vigne Le partenariat avec
le lycée agricole de Riscle
livre ses premiers résultats
Initié en 2010, le partenariat origi-
nal entre Vivanat et le lycée agri-
cole de Riscle commence à porter
ses fruits. Le projet est basé sur
une démarche de retour au sol
des matières organiques, déjà
employée par plusieurs dizaines
d’adhérents de la coopérative Vi-
vadour sur des parcelles de vigne
en plantation ou en production.
Dans le cas du lycée de Riscle, un décou-
page en différentes zones homogènes
a été effectué pour mieux comprendre
l’impact des apports de compost sur deux
cépages différents et dans trois cas de fi-
gure : 1) substitution partielle en entre-
tien (3 tonnes/hectare avec complément) ;
2) substitution totale en entretien (3
tonnes/hectare sans complément minéral) ;
3) substitution partielle avant plantation.
Dans le cas de la substitution sur les vignes
en production, le suivi a concerné les tech-
niques et la saison d’épandage, les obser-
vations végétatives ainsi que la qualité de
la vendange.
Les premiers résultats
validés sur les plantes, les
sols et la vendange
En ce qui concerne les rendements, le
premier cas de figure a permis de valider
qu’une substitution partielle de la fertili-
sation permet de maintenir un rendement
équivalent. Parmi les résultats qualitatifs
déjà mesurables, on peut citer en parti-
culier la rétention d’eau améliorée dans
la version organique, notamment en cas
de fin de cycle peu arrosé. Des mesures de
l’activité biologique des sols sont prévues
pour 2015. Sur la qualité du moût produit,
trois paramètres principaux ont été iden-
tifiés comme modifiés significativement
et feront l’objet d’un suivi particulier sur
2015 avant de donner lieu à des commu-
nications plus approfondies.
Amélioration significative
du matériel d’épandage
Après un constat mitigé sur les de deux
premières années, 2014 a été l’occasion
de mettre en service deux nouveaux épan-
deurs tractés particulièrement adaptés à
l’épandage organique sur notre vignoble
local. Ce matériel de nouvelle génération
permet aussi de compléter l’application
par des apports calciques sous forme de
dolomie.
Une vinification à la
carte !
Depuis deux ans, et grâce à la collabora-
tion de l’ensemble des équipes du lycée,
le suivi a été complété par une micro-vi-
nification individuelle des deux principales
modalités de l’essai. On obtient ainsi une
cuvée « matière organique » et une cuvée
« standard » qui vont donner lieu courant
2015 à des dégustations à l’aveugle. Les
analyses physico-chimiques du moût puis
des précurseurs aromatiques ont déjà livré
des premiers résultats intéressants. La dé-
gustation se fait désormais attendre avec
impatience…
En savoir plus :
Vidéo d’épandage à retrouver sur
le site internet www.vivadour.coop
(cliquer sur « la chaîne Vivadour »).
Vivanat : 05 62 69 70 16
Frédéric MARCATO
Directeur de Vivanat
En bref
Du changement dans les tarifs de l’électricité
Au mois de mars 2015, EDF annonçait la fin des tarifs réglementés pour les installations
de plus de 36 kVA (tarif vert ou jaune) à partir de 2016. La plupart des installations
agricoles sont concernées. Il est recommandé de ne pas attendre le dernier moment
pour se positionner sur un nouveau contrat et de rester vigilant quant aux éventuelles
sollicitations frauduleuses.
INNOVATION
1818
Recherche
Pour faire face au potentiel
manque de protéines à l’échelle
mondiale dans le futur, des cher-
cheurs développent de nouveaux
procédés permettant de rempla-
cer les traditionnelles protéines
animales ou végétales. Les algues
mais surtout les insectes pour-
raient devenir de sérieuses alter-
natives.
Le rapport de la Food and Agriculture Or-
ganization (FAO) est sans équivoque. Il y
aura bien 9 milliards de bouches à nourrir
en 2050. Il y a donc urgence à accroître
notre production de protéines pour, d’une
part, subvenir à la croissance démogra-
phique des pays émergents comme la
Chine ou l’Inde, et d’autre part, répondre
au changement de leur régime alimen-
taire qui s’orientera vers une plus grande
consommation de produits carnés. La
production de protéines, de viande et vé-
gétales, devrait donc tripler pour arriver
à subvenir aux besoins nutritionnels des
populations. Pour plusieurs raisons, la pro-
duction de protéines d’origine animale est
cependant limitée sur la planète :
–– Raréfaction des terres cultivables.
–– Coûts de revient en constante augmen-
tation des protéines végétales à incor-
porer dans la ration des animaux d’éle-
vage.
–– Écologiquement contestée par les pays
développés.
La luzerne, le pois, les céréales ou le soja,
sont des sources de protéines végétales
déjà utilisées mais qui resteront insuffi-
santes face à la demande croissante. Par
ailleurs, les protéines comme celles du soja
vont devenir au fil des années de plus en
plus onéreuses. Le prix du soja étant pas-
sé de 300 $/t en 2007 à 550 $ en 2011.
D’autre part, notre dépendance face aux
pays leaders de cette production, à l’image
du Brésil, doit nous orienter vers la re-
cherche et le développement de modèles
de substitution ou de complément pour
offrir à nos éleveurs la meilleure matière
première au meilleur prix. Aujourd’hui,
l’Union Européenne importe 70 % de ses
besoins de matières riches en protéines
pour l’alimentation animale.
Pour répondre à ces enjeux, des chercheurs
ont identifié de nouvelles sources de pro-
téines comme les algues ou les insectes.
La FAO met donc en avant la production
d’insectes pour développer un nouveau
marché source de protéines comestibles :
« Les insectes contiennent des protéines
de haute qualité, des vitamines et acides
aminés pour les humains et les élevages.
Naturellement pauvre en acides gras satu-
rés, l’indice de consommation des insectes
est élevé. En effet, 10 kg de végétaux per-
mettent de produire 9 kg d’insectes alors
que cette même ration ne permet de pro-
duire que 3 kg de porcs et 1 kg de bovins.
En outre, la production d’insectes émet
moins de gaz à effet de serre et d’ammo-
niac que les élevages conventionnels ».
Les insectes dans nos
rations ou dans nos
assiettes ?
Un tiers de la population mondiale
consomme déjà des insectes. L’entomo-
phagie, ou la consommation d’insectes,
répandue en Afrique et en Asie, est une
alternative crédible à l’utilisation de pro-
téines végétales dans les rations pour les
animaux d’élevages ou directement dans
nos assiettes. Malgré les freins culturels
concernant cette dernière solution, des
Les insectes : protéines
du futur ?
sociétés voient déjà le jour en France. Elles
travaillent sur la préparation et la commer-
cialisation d’insectes à consommer. Ovalie
Innovation suit de près le dossier et se po-
sitionne dès maintenant pour étudier les
possibilités qu’offre ce nouveau marché
pour l’alimentation animale. Des sociétés
spécialisées dans le sourcing de nouveaux
aliments et l’optimisation des chaînes
HORIZONN° 27
19
d’approvisionnement offriront bientôt
leurs expertises technologiques et écono-
miques sur cette thématique. Malgré les
freins législatifs liés à cette nouvelle ca-
tégorie d’aliments, l’Europe a autorisé en
février 2013 l’utilisation de farines à base
de protéines d’insectes pour l’alimentation
des poissons d’élevages. Et peut-être pro-
chainement pour l’alimentation des pou-
lets ou d’autres animaux ?
« Entomo farmer » et
« Entomoculture »
Les concepts d’« Entomo farmer » et
d’« Entomoculteurs » qui se développent
peu à peu dans certains pays pourraient
constituer les débouchés de demain. Les
producteurs désireux de diversifier leur ac-
tivité pourraient ainsi produire eux-mêmes
les insectes et transformer la farine à la
ferme, créant ainsi une source de reve-
nue supplémentaire. Par ailleurs, l’élevage
d’insectes pourrait également permettre
de valoriser les déchets verts de l’exploita-
tion ou des cultures intermédiaires. Affaire
à suivre…
Stéphane BALLAS
Chargé de projet Ovalie Innovation
IFT
ECOPHYTO 2014
REDUCTION DES IFT
L’objectif de réduction de 50% des
IFT est atteint avec les différentes
solutions proposées par VIVADOUR.
Le groupe Vivadour et ses équipes développent, testent et valident de nouvelles
techniques permettant de réduire de façon significative les IFT (Indice de
Fréquence de Traitement) tout en conservant un niveau élevé de protection,
notammentcontrelemildiou,principalemaladierencontréedanslavigne.
Voici les résultats de 2013 et 2014.
Société Coopérative Agricole • N° d’agrément ministériel N2471 • Siren 381 996 214. RCS Auch
N° agrément "Conseil et distribution de produits phytopharmaceutiques aux utilisateurs professionnels " : MP02181
Rue de la Menoue • 32400 Riscle • Tél. : 05 62 69 71 72 • Fax : 05 62 69 93 14 • e-mail : vivadour@vivadour.com • www.vivadour.coop
Raffut&Communication-Créditphotos:photothèqueVivadour-F.Chevallier
OBSERVATION DU MILDIOU
Performances élevées malgré une
réduction de 50% des IFT, avec
pour la plupart des modalités,
principalement sur grappes.
COÛT DE LA PROTECTION
MILDIOU (produit brut)
Un bilan économique mitigé avec
des pertes moyennes de 5 à 20%
en fonction des outils et des
amplitudes importantes qui
montrent quelques cas positifs.
Efficacité sur mildiou des différents
programmes testés
Ecart de revenu (en %) par rapport
au programme systématique
BILAN APRES 2 ANS DE RECHERCHE ET PERSPECTIVES
DOSES AMM
- Application de la dose homologuée, sur toute
la végétation et selon délai de renouvellement.
PROGRAMME VITICULTEUR
- Application de 40% puis 60% des doses AMM
en T1 puis T2,
- Traitement sur feuillage uniquement avec 2/3
dose AMM à partir de la véraison.
SYSTÈME OPTIDOSE
- Calcul à chaque traitement du volume foliaire
- Estimation du risque épidémique :
faible – moyen – fort
- Grille de calcul pour déterminer le pourcentage
de la dose AMM à utiliser (20 à 100%)
SYSTÈME RÈGLE DE DÉCISION VIVADOUR
- Prise en compte de 2 paramètres : la croissance
de la vigne et la pluie.
SYSTÈME CHANGINS
- Calcul à chaque traitement du volume foliaire
- Détermination de la dose à appliquer
(avec minimum de 15%)
Rappel : réglementation du code
de l’environnement qui s’applique
aux élevages selon leurs tailles
Réglementation RSD (ARS) Installation Classée (Service Environnement Préfecture)
Effectif maximum en
présence simultanée
Règlement sanitaire
départemental
Déclaration
Déclaration avec
contrôle périodique
Enregistrement Autorisation
Volailles (rubrique 2111)
(équivalent volailles*)
< 5000* 5000 - 20000* 20001 - 30000* x
> 30000*
> 40000
(emplacements)
Bovins (rubrique 2101)
1) Veaux + Bovin à
l'engraissement
< 50 50 - 200 201 - 400 x > 400
2) Vache laitière (femelle
ayant vêlée)
< 50 50 - 100 101 - 150 151 - 200 > 200
3) Vache allaitante (femelle
ayant vêlée)
< 100 ≥ 100 x x x
* Équivalents volailles : 1 poulet = 1 animal Équivalent / 1 canard PAG = 2 animaux Équivalent / 1 canard gras = 7 animaux
Équivalents.
A noter : pour les élevages multi-espèces, il n’y a pas de cumul des effectifs des différents ateliers. Les différents ateliers d’un
même élevage peuvent donc dépendre de réglementations distinctes.
RÉGLEMENTATION
2020
Risque incendie Le point sur la nouvelle
réglementation pour
les exploitations agricoles
En application de la nouvelle régle-
mentation Installations Classées
pour la Protection de l’Environne-
ment (ICPE), les règles applicables
en matière de lutte contre l’incen-
die ont été modifiées par les arrêtés
du 27 décembre 2013 relatifs aux
prescriptions générales applicables
aux installations classées d’élevage
(porcs, bovins et volailles).
Cette évolution règlementaire prévoit des
mesures fondées essentiellement sur la
mise en place de moyens de lutte contre
l’incendie ainsi que sur des contrôles régu-
liers à réaliser pour tous les élevages rele-
vant du régime ICPE.
Moyens de lutte contre
l’incendie
Depuis l’entrée en vigueur des arrêtés
du 27 décembre 2013, les élevages re-
levant des régimes de la déclaration, de
l’autorisation et de l’enregistrement ont
dans l’obligation de disposer de moyens
de lutte contre l’incendie adaptés au(x)
risque(s). Désormais, la lutte contre l’in-
cendie pourra être assurée par un hydrant
public ou privé (bouches ou poteaux par
exemple) ou un point d’eau (cours d’eau,
lac, réserve incendie artificielle) situé à 200
mètres maximum du risque. Cependant, à
défaut de ces moyens, une réserve d’eau
d’au moins 120 m3
destinée à l’extinction
doit pouvoir être accessible par les services
de secours en toutes circonstances.
Sous certaines conditions, une vanne d’ir-
rigation (photo ci-contre) est autorisée et
accompagnée d’un raccord adapté.
De plus, la protection interne contre l’incen-
die pourra aussi être assurée par des extinc-
teurs appropriés aux risques à combattre :
–– Extincteur à poudre polyvalente : feu de
gaz.
–– Extincteur à eau pulvérisée + additif : feu
de paille.
–– Extincteur à poudre C02
 : feu électrique.
Ils doivent faire l’objet d’une vérification an-
nuelle conformément à la réglementation
en vigueur.
HORIZONN° 27
21
Maintenance des
installations
L’exploitant est tenu de mettre en œuvre
tous les moyens afin de réaliser une vérifi-
cation des installations électriques et tech-
niques par un professionnel (entreprise,
électricien agréé…). Le contrôle devra être
effectué tous les cinq ans et tous les ans
si l’exploitant emploie des salariés ou des
stagiaires.
Doivent être affichés, à proximité du té-
léphone urbain, les consignes de sécurité
précises (voir schéma ci-dessous) indiquant
notamment :
–– Le numéro d’appel
des sapeurs-pompiers : 	 18
–– Le numéro d’appel
de la gendarmerie : 	 17
–– Le numéro d’appel
du SAMU : 	 15
–– Le numéro d’appel
des secours à partir
d’un téléphone mobile : 	 112
L’ensemble de ces nouvelles dispositions
est applicable immédiatement. En cas de
contrôle, les éleveurs qui ne répondront
pas à ces nouvelles prescriptions pourront
être sanctionnés par l’inspection des ins-
tallations classées.
Mathieu MINVIELLE
Assistant Qualité
RÉGLEMENTATION
22
Produits phytosanitaires
Services
Pensez à demander votre
Certiphyto !À partir du 1er
janvier 2016, le
Certiphyto sera obligatoire pour
acheter et appliquer des produits
phytosanitaires. Il sera alors né-
cessaire pour Vivadour de disposer
d’une copie des cartes Certiphyto
des adhérents, qui sont priés de
faire parvenir ces éléments rapide-
ment. La commande et l’achat de
produits phytosanitaires dans les
magasins seront ainsi grandement
facilités.
Par ailleurs, lorsqu’un adhérent mandate
une personne pour la délivrance ou la ré-
ception des produits, il est impératif au
préalable de remplir un document (voir ci-
contre). Envoyé aux adhérents du groupe
en mars 2015, il est à retourner complété,
par mail ou par courrier au service adhé-
rents. Il peut également être déposé dans
les magasins « appro » de Vivadour.
Cette démarche est indispensable pour le
bon fonctionnement de l’activité d’agro-
fournitures. En effet, à partir du 1er
janvier
2016 la vente de produits phytosanitaires
ne pourra se faire qu’aux détenteurs du
Certiphyto. Les adhérents n’ayant pas en-
core obtenu le certificat sont quant à eux
invités à s’inscrire à l’une des sessions de
formation à ce sujet.
En savoir plus :
Renseignements auprès des techniciens.
Diapason passe le cap
des 500 abonnésPlus de 500 agriculteurs font dé-
sormais confiance aux services de
Diapason pour piloter leurs exploi-
tations. Passage en revue des dif-
férentes possibilités offertes par
ce service de pointe.
Diapason Parcelles permet d’enregistrer
ses pratiques agricoles en quelques clics
avec vérification de la conformité régle-
mentaire et grâce à la rapidité que procure
un logiciel sur internet. De plus, tous les in-
trants retirés de la structure remontent au-
tomatiquement dans le stock d’exploitation
sans intervention directe de l’adhérent.
Diapason Fumure permet de satisfaire
aux obligations de la directive nitrates en
zone vulnérable. Le plan de fumure prévi-
sionnel est calculé chaque année confor-
mément aux arrêtés nationaux et régio-
naux.
La nouveauté, Diapason Mobile, pour
gagner encore plus en rapidité de saisie. Il
est en effet possible d’opter pour cette op-
tion qui permet d’accéder à l’exploitation
directement sur smartphone ou tablette.
Et toujours Diapason Portail, l’extranet
avec toutes les informations nécessaires à
l’exploitation quelle que soit la filière. On
y retrouve également une météo agricole
locale (partenariat Météo France) et toutes
les données de l’exploitation (comptes,
apports, contrats, résultats de l’abattoir
ou de la cave…).
Chaque service est associé à une assistan-
ce personnalisée auprès de conseillers spé-
cialisés qui accompagnent les adhérents
dans l’installation, l’utilisation et la forma-
tion à ces outils.
En savoir plus :
Renseignements auprès des conseil-
lers habituels.
Gilbert LANIES
Responsable Services aux agriculteurs
INFOSPRATIQUES
HORIZONN° 27
23
Télédéclaration
PAC 2015
Quand et comment
déposer son dossier ?
Les pouvoirs publics ont mis en place
depuis quelques années la possibilité
de déposer le dossier PAC directement
sur internet par télédéclaration. La
réforme mise en place ayant généré des
retards, le dépôt des dossiers se fera
du 27 avril au 9 juin 2015 inclus. C’est
une procédure simple et rapide qui
alerte l’agriculteur en cas d’erreur et
permet d’imprimer son dossier. À terme,
en 2016, les agriculteurs ne recevront
plus de dossier papier, cette procédure
devenant la seule possible.
Le pôle Services aux agriculteurs de
Vivadour met en place un dispositif
d’assistance dans différents dépôts
avec ordinateurs et connexion internet
à disposition. Des personnes com-
pétentes aideront les adhérents à
enregistrer leur dossier et un accusé
de réception sera également remis à
chacun, attestant que le dossier est
bien enregistré.
Infos pratiques :
Liste des permanences et inscriptions
auprès des conseillers et agents de dépôt.
Nouveauté
Météo France sur
Diapason
Comme annoncé dans le précédent nu-
méro du magazine, le nouveau site de
prévisions « Expert » de Météo France
est désormais disponible via Diapason.
Son contenu s’enrichit de nombreuses
nouveautés parmi lesquelles :
–– Des bulletins sur 9 jours pour tous les
départements du Sud-Ouest.
–– Des prévisions pour plus de 60 zones
homogènes, à 3, 6, 9 et 14 Jours.
–– Des radars d’observation des pluies au
kilomètre près, actualisés toutes les 5
minutes.
–– Une carte des cumuls de pluies sur les
dernières 24 heures, précision 1 km.
–– Une prévision probabiliste à 15 jours et
bientôt 1 mois.
–– Un bulletin agricole avec les conditions
de pluie, vent et température.
–– Bientôt une page météo de données
complémentaires pour la région.
En savoir plus :
Une phase d’essai gratuite va être ouverte
pour les plus curieux.Attention, le nombre
d’accès est limité.
Renseignements et inscriptions auprès
des techniciens habituels.
Bilan météo 2014
Une pluie… de records !
Avec tout juste 10 jours de gel, 2014
établit un record pour la station de Riscle
sur les 50 dernières années. Elle se hisse
même sur le podium des trois années les
plus chaudes depuis 1968 ! Le mois de
novembre est particulièrement singu-
lier, puisqu’un des plus vieux records
de chaleur est tombé durant le mois.
Au total, les températures relevées en
octobre et novembre derniers dépassent
les normales de plus de 3 °C.
Par ailleurs, on dénombre l’an dernier
150 jours de pluie d’un niveau supérieur
à un millimètre. Un niveau jamais atteint,
avec des records battus en février, juillet
et août. La quantité d’eau reçue en 2014
est elle aussi très importante et dépasse
pour la deuxième année consécutive la
barre du mètre d’eau sur 12 mois. Le
premier trimestre représentant à lui seul
400 millimètres. Cette quantité de pluie
contribue à faire monter la moyenne des
7 dernières années très au-dessus des
moyennes. Cependant, ces montagnes
d’eau sont reçues de manière irrégulière,
et si les semis ont été perturbés, les
conditions exceptionnelles d’octobre ont
permis une collecte du maïs dans des
conditions quasiment jamais rencontrées
par le passé.
Direction de la publication : Franck Clavier - Coordination de rédaction : Bernard Wiss -
Crédits photo : Vivadour - FOVEA Franck Chevallier - Vincent Nguyen - Jean-Bernard
Laffitte - Réalisation et impression : Raffut & Communication - BCR Imprimeur - Pour tout
renseignement : Bernard Wiss, Vivadour - Service Communication - Vivadour, siège social :
Rue de la Menoue - 32400 RISCLE - Tél. 05 62 69 71 72 - Fax 05 62 69 93 14 - Agrément N
2471 - SIREN 381 996 214 RCS Auch - ISSN : 2268-1299
André Babou,
pionnier et artisan
de l’essor
de l’aviculture
gersoise
Dimanche 2 février, l’annonce du décès d’André
Babou à l’âge de 82 ans a plongé l’aviculture gersoise
dans une profonde tristesse.
En étroite collaboration avec son président, Jean Abadie, André Babou a été le déve-
loppeur de cette aviculture gersoise. Directeur du Groupement de Productivité
Avicole (GPA) en 1961 et de la CODAM en en 1969, il a pris cette aviculture au stade
de la « glousse et des petits poussins » pour en faire en moins de 30 ans un des
secteurs les plus performants du département. Excellent technicien, la précision de
ses diagnostics, la nature de ses préconisations et la pertinence de ses conseils ont
fait de lui un grand spécialiste du monde de l’aviculture.
Dans une région des plus traditionnelles, il a su, avec pédagogie, faire évoluer les
mentalités sachant concilier « l’immuable et le changement ». Il a incité les producteurs
à connaitre d’autres régions, d’autres techniques, à chercher des modèles ailleurs,
sachant « que l’on ne s’épanouit pas à l’ombre de son clocher. »
André était un homme de rigueur, déterminé qui aimait les rapports de compréhension,
de compétence et d’amitié. C’était un humaniste qui a su concilier sa profession, son
entreprise et sa famille. Il aimait la vie et faisait un métier qui lui plaisait. Il donnait
toujours l’impression d’être heureux, il aimait les gens et cela se voyait.
Lui qui venait d’Algérie s’est très vite immergé dans l’environnement gersois. C’était un
passionné, un passionné de tout : foot, rugby, boule lyonnaise, chasse… avec une forte
implication dans toutes les associations auxquelles il a adhéré.
Il a été apprécié pour sa rigueur, sa détermination, le respect des autres et de ses
engagements. Avec sa convivialité, sa simplicité et sa gentillesse, il est très vite devenu
plus Gascon que les Gascons.
Toute la profession avicole départementale et régionale était présente à ses obsèques
pour lui manifester sa reconnaissance, son respect et lui dire un grand MERCI.
www.vivadour.coop

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Horizon n°27

  • 1. VIE DU GROUPE Bienvenue aux nouveaux salariés ! p.6 FILIÈRES ET MÉTIERS Protéines de blé : un nouvel accord national pour soutenir la filière p.12 INNOVATION Les insectes, protéines du futur ? p.18 Le magazine des adhérents de Vivadour avril 2015 n° 27 Rencontres Les derniers événements de la vie des filières ››AG 2014 : p. 4 et 5 ››Maïs : p. 11 ››Productions animales : p. 14 ››Viticulture : p. 15
  • 2. SOMMAIRE 2 3 n Édito Relevons les défis de l’agriculture nouvelle 6 n Vie du groupe Assemblée Générale 2014 : Investissement et innovation Ressources humaines : Bienvenue aux nouveaux ! Récompense : CVG au top ! AGPM : Christophe Terrain passe le relais 4 Saisons : Le groupement renforce ses équipes pour soutenir sa croissance Filière potagère : GSN-Semences, de la création variétale aux jardins des consommateurs 10 n Actu de la coop 42e Foire de Barcelonne-du-Gers Salon Agricole de Tarbes 11 n Filières et métiers Maïs : 2014, une très bonne année ! Protéines de blé : Un nouvel accord national pour soutenir la filière Productions animales : Retour sur les « rencontres adhérents » Viticulture : Structuration, création de valeur, développement, pari réussi pour la section viticole 16 n Environnement Gestion de l’eau : De nouvelles sources d’économie Compost en vigne : Le partenariat avec le lycée agricole de Riscle livre ses premiers résultats 18 n Innovation Recherche : Les insectes, protéines du futur ? 20 n Réglementation Risque incendie : Le point sur la nouvelle réglementation pour les exploitations agricoles Produits phytosanitaires : Pensez à demander votre Certiphyto ! Services : Diapason passe le cap des 500 abonnés 23 n Infos pratiques Une pluie… de records Météo France sur Diapason Télédéclaration PAC 2015 4 n › L’Événement L’assemblée générale 2014 5 n› Focus SIA 2015 6 n › Agenda Photo de couverture : L’assemblée générale 2014 du groupe a réuni plus de 300 personnes sous la halle de Riscle. Cette année, les Femmes de la coopérative étaient à l’honneur…
  • 3. ÉDITOLes défis que l’on propose aux agriculteurs sont immenses. Mon sentiment est partagé entre excitation pour certains objectifs que nous savons relever parce qu’ils rejoignent notre passion, l’agriculture, et la sensation d’exaspération, d’incompréhension lorsque les contraintes et l’hystérie administrative conduisent à l’hypertrophie documentaire. On nous demande de produire mieux : nous savons faire et la coopérative est engagée à vos côtés dans ce sens. Nos investissements dans l’agronomie aux côtés des instituts comme Arvalis ou le Cetiom nous permettent d’intégrer dans nos conseils aussi bien les innovations que les pratiques agronomiques respectueuses de l’environnement. La connaissance des sols, des échanges avec les plantes, le cycle de l’azote et l’application de ces connaissances pour les traduire en interventions pratiques sur vos exploitations sont une réalité bien perçue par les agriculteurs. Les attentes de nos débouchés, de plus en plus pointues, modifient notre façon de travailler. Sur le blé par exemple, l’intégration de nouveaux critères tels que le taux de protéines, la force boulangère, le poids spécifique ou l’indice de chute de Hagberg sont une opportunité pour créer de la valeur ajoutée pour notre agriculture naturellement contrainte agronomiquement. Gagner les débouchés industriels les plus valorisants constitue un défi passionnant. Dans le même esprit, notre travail depuis 4 ans sur la vigne au niveau de l’itinéraire technique, de la segmentation, de la qualification du raisin par infralyseur, nous a permis de créer de la valeur et de gagner la compétition du « meilleur sauvignon du monde » avec CVG. Réussir le défi de produire à grande échelle pour un client de la grande distribution avec un cahier des charges Label Gers sous la contrainte d’une prophylaxie à base d’huiles essentielles a été une grande satisfaction pour nos équipes et nos éleveurs. Relever le défi de développer plus de 150 retenues collinaires et une pratique responsable de l’irrigation représente une perspective réjouissante pour la vitalité de nos territoires. Mais, face à ces défis porteurs d’avenir, un défi plus immense encore, celui de répondre aux milliers de pages, d’études préalables, d’enregistrements, de dossiers, de recours administratifs, de contrôles, de compréhension des règlements, de la PAC, des GIEE… Autant de complexités qui nous demandent d’investir pour vous dans des nouveaux métiers et de nouvelles technologies, comme Diapason, qui vous permettent d’appréhender le mieux possible cette nouvelle dimension du métier d’agriculteur. Christophe TERRAIN Président de Vivadour Relevons les défis de l’agriculture nouvelle
  • 4. L’ÉVÉNEMENT Une salle attentive aux propos de Jean-Paul Betbèze sur les nouveaux enjeux de l’agriculture. L’économiste Jean-Paul Betbèze est intervenu sur le rôle stratégique de l’agriculture et des agriculteurs dans la société. Christophe Terrain a rappelé l’engagement de la coopérative aux côtés des agriculteurs et son rôle de rempart face aux aléas du marché. Franck Clavier a dressé le bilan des activités du groupe : des performances au rendez-vous malgré un contexte défavorable. Jean-Marc Sabathé, préfet du Gers, a clôturé les travaux de l’assemblée générale 2014. L’assemblée générale 2014 affichait salle comble, avec plus de 300 personnes réunies pour l’occasion sous la halle de Riscle. Les Femmes étaient à l’honneur avec la projection d’un film réalisé par Vivadour pour illustrer leur rôle dans l’agriculture.
  • 5. HORIZONN° 27 5 Assemblée Générale 2014 Le 3 décembre dernier, Vivadour tenait son assemblée générale an- nuelle à Riscle. Le président Chris- tophe Terrain et le directeur géné- ral Franck Clavier ont accueilli plus de 300 participants pour dresser le bilan d’une année marquée par des conditions climatiques excep- tionnelles et un contexte écono- mique défavorable. Dans son discours d’introduction, Chris- tophe Terrain a notamment rappelé l’im- plication de la coopérative aux côtés des adhérents. « Notre action pèse efficace- ment sur les résultats techniques, sur les débouchés et leur valorisation, et nous pesons le plus possible sur le coût des in- trants ». Une mobilisation d’autant plus justifiée aujourd’hui, alors que les condi- tions météorologiques et le contexte éco- nomique ont de lourdes conséquences sur certaines productions. Des performances satisfaisantes au regard du contexte de l’année écoulée Si l’exercice 2013-2014 se traduit par un recul du chiffre d’affaires, du fait notam- ment de la baisse de la collecte de pro- duits du sol, le groupe affiche toutefois des performances satisfaisantes au regard du contexte de l’année écoulée. L’activité approvisionnement enregistre par exemple un bon résultat permettant aux agriculteurs de maintenir une dynamique d’optimisa- tion et de productivité. Les volumes d’ac- tivité des 3 filières de productions animales Investissement et innovation poursuivent leur progression et confirment la pertinence de la structuration des filières en agro-chaînes. Côté viticulture, le groupe CVG (Caves et Vignobles du Gers), issu de l’alliance avec Gerland, affiche désormais un potentiel de 300 000 à 400 000 hecto- litres de vin blanc en vrac. Les équipes de Vivadour ont su renforcer les leviers qui ont contribué au développe- ment de la coopérative tels que le soutien technique aux agriculteurs, la structuration des agro-chaînes ou le développement de la « filière bio ». Une politique offensive d’investissement et d’innovation permet par ailleurs à Vivadour de soutenir l’activité des agriculteurs et du territoire. Ainsi, avec Maïseo® (programme de recherche destiné au maïs), le groupe travaille sur l’optimisa- tion des besoins en eau du maïs en jouant sur tous les leviers disponibles (ressource, agronomie, génétique, gestion de l’irriga- tion et des ressources du territoire) couplés avec les nouvelles technologies de l’infor- mation et de la communication. À Barce- lonne-du-Gers, un projet d’investissement de 6 M€ est en cours pour la réalisation d’un site de stockage dédié à l’activité bio. De même avec « Eaux Vives » qui entre dans sa phase de développement et qui vise à créer 150 retenues collinaires pour sécuriser les productions végétales, les vignes mais aussi le secteur de l’élevage. Enfin, en participant au financement du premier magasin « Frais d’Ici », lancé en 2014 à Portet-sur-Garonne par In Vivo, Vivadour recherche et valorise en perma- nence de nouveaux débouchés, véritables enjeux pour le développement de l’activité de ses adhérents. SIA 2015 Le Gers au Salon International de l’Agriculture ! Comme chaque année, le Gers et ses producteurs ont posé leurs valises portes de Versailles à Paris, pour le tra- ditionnel Salon de l’Agriculture. Un évé- nement de plus en plus populaire, qui a accueilli cette année près de 700 000 visiteurs venus découvrir de près l’en- semble des productions françaises ainsi que les nombreux produits de qualité présentés par ceux qui les façonnent au quotidien. Retour en images sur un événement emblématique de promotion et de valorisation de notre agriculture. Le Gers était bien représenté sur le SIA 2015, canards et volailles en tête ! Les gersois n’ont pas trahi leur réputation… Ambiance et convivialité ont rythmé la vie du « stand Gers » durant une semaine. Certainement l’une des plus populaires du salon, la Blonde d’Aquitaine ! FOCUS
  • 6. 6 AGENDA Du 27 avril au 7 juin 2015 Télédéclaration PAC ››Les dates de dépôt des dossiers PAC 2015 sont désormais connues. Ils devront être déposés en ligne entre le 27 avril et le 9 juin inclus. Pour cela, Vivadour a mis en place un dispositif d’accompagnement technique et administratif pour les adhérents. Infos pratiques : Lire page 23 de ce numéro. Mai et juin 2015 Visites d’essais céréales à paille ››Fin mai et début juin 2015 auront lieu les traditionnelles visites d’essais céréales à paille. Le service agronomique de Vivadour et l’ingénieur régional d’Arvalis présente- ront à cette occasion les résultats et les ana- lyses des expérimentations réalisées. 4 visites sont programmées : - Le 19/05/2015 à 9 h au Bourdalat (40) - Le 1/06/2015 à 9 h à Auterrive (32) - Le 08/06/2015 à 9 h à Riscle (32) - Le 11/06/2015 à 9 h à Marciac (32) 9 et 10 septembre 2015 Innov-Agri a 10 ans ! ››Le lycée agricole d’Ondes (31) accueillera l’événement Innov-Agri Grand Sud-Ouest pour son 10e anniversaire. 200 exposants et 35 000 visiteurs sont attendus pour cette manifestation dédiée à l’innovation agricole. Pour l’occasion, les organisateurs réservent de nombreuses surprises à la hau- teur de l’événement… Infos pratiques : 9 et 10 septembre 2015 de 8 h 30 à 18 h 30 Lycée agricole d’Ondes Route de Castelnau — BP N° 3 31 330 Ondes Plus d’infos sur www.innovagri-gso.com Récompense CVG au top ! Lors du dernier salon international des vins en vrac, les 24 et 25 no- vembre derniers, les professionnels du secteur on plébiscité un Côtes de Gascogne IGP produit par CVG. Le World Bulk Wine Exhibition, salon in- ternational dédié aux vins en vrac, est un espace de rencontres et d’échanges entre acheteurs et vendeurs de grands volumes de vin. Un événement unique qui, chaque année, permet à des acheteurs venus du monde entier de découvrir la qualité et la variété du vin en vrac. Au cours de la 6e édition du salon qui se tenait à Amsterdam fin 2014, l’union de coopératives CVG a obtenu la distinction suprême pour un sauvignon IGP Côtes de Gascogne 2014. Cette médaille d’or récompense tout le talent des viticulteurs des caves coopéra- tives de Gerland (Eauze et Panjas) et de  Ressources humaines Vendredi 9 janvier 2015, Franck Clavier, directeur général, et Ma- rie-Claire Poussade, directrice des ressources humaines, accueillaient les seize salariés recrutés au cours du second semestre 2014 au sein des différentes entités du groupe Vivadour. Magasiniers, comptables, techniciens, em- ployés ou ingénieurs, les nouveaux colla- borateurs rassemblés ne représentaient pas moins de six sociétés du groupe. Marie-Claire Poussade a présenté l’en- semble des activités de Vivadour. Les par- Bienvenue aux nouveaux ! ticipants ont ainsi pu découvrir la diversité des métiers exercés au sein des différentes entités du groupe. Franck Clavier a ensuite rappelé la vocation coopérative de Viva- dour ainsi que sa stratégie vouée à déve- lopper les revenus des agriculteurs et à pé- renniser l’agriculture de la région, avant de se prêter au jeu des questions-réponses. La rencontre s’est poursuivie à table au cours d’un déjeuner de bienvenue. Bernard WISS Responsable Communication et Services Marie-Claire Poussade et Franck Clavier entourés par les nouveaux salariés du groupe le 9 janvier dernier.
  • 7. VIEDUGROUPE HORIZONN° 27 7 Vivadour (Vic-Fezensac et Cazaubon). Ce lot de 5 000 hl, issu du travail de seg- mentation des œnologues, a été primé par un jury de spécialistes également venus du monde entier, devant des vins provenant de Nouvelle-Zélande, d’Australie, du Chili ou encore de Californie. Ce prix permet à CVG de conforter sa posi- tion sur les marchés du segment Premium et Super Premium ainsi que les revenus de ses adhérents. Éric LANXADE Directeur Commercial CVG AGPM Christophe Terrain passe le relaisLe 11 février dernier, à l’occasion du Sommet du Végétal, Christophe Terrain annonçait son intention de quitter ses fonctions de président de l’Association Générale des Pro- ducteurs de Maïs (AGPM) après 17 années passées au service de la profession. Témoignages « 17 ans déjà, j’ai encore ce souvenir, lorsque Christophe nous avait fait parta- ger son intention de candidater à la prési- dence de l’AGPM. Les administrateurs du bureau de l’époque, prenant conscience de l’intérêt pour la jeune coopérative, l’avaient encouragé dans cette démarche et assuré de l’accompagner dans le quoti- dien. Pendant toutes ces années, les admi- nistrateurs présents aux différents congrès AGPM et ORAMA ont éprouvé un senti- ment de fierté de voir leur président ani- mer, diriger cette instance syndicale avec beaucoup de compétence, de sérénité et de pragmatisme, avec pour objectif de ser- vir la cause de la plante maïs. Aujourd’hui, Christophe a choisi de passer la main, mais homme d’engagement, il a décidé de mettre ses convictions, sa passion et son cœur au service des hommes. Vivadour et ses administrateurs le remercient pour avoir fait connaître et rayonner la coopé- rative dans la France et l’Europe du maïs. » Gérard PARGADE Vice-président de Vivadour « J’ai eu la chance, notamment au sein de l’AGPM, de travailler sous la présidence de Christophe Terrain pendant 17 années. C. Terrain, P. Pinta, X. Beulin et G. Tubery. Les vins de CVG ont retenu l’attention du jury de professionnel de la 6e édition du WBWE. En savoir plus : www.cvg.fr www.worldbulkwine.com Focus sur… l’AGPM Créée en 1934 par des maïsicul- teurs du bassin de l’Adour, l’Asso- ciation Générale des Producteurs de Maïs (AGPM) a pour mission la représentation et la promotion du maïs et de ses producteurs. Structu- rée autour de sections spécialisées relatives aux différentes filières, elle est par ailleurs membre d’ORAMA, l’union des grandes cultures fran- çaises, aux côtés de l’Association Générale des Producteurs de Blé et de la Fédération Française des Producteurs d’Oléagineux et de Protéagineux. En 2014, l’AGPM a rassemblé 700 personnes à la Cité des Sciences de Paris pour célébrer son 80e anniver- saire. C’est une chance car il est de ces grands « Messieurs » qui marquent de leur em- preinte une entreprise, une organisation, une filière. Son agilité intellectuelle pour appréhender et analyser un dossier ou une situation, sa capacité doublée d’un doigté politique pour négocier avec justesse, son autorité naturelle pour arbitrer et trancher, le tout accompagné de ce zeste d’impatience qui caractérise les hommes pressés conjugué à la chaleur et au charisme d’un meneur d’équipe, ne peuvent que susciter respect et admiration pour ce « Monsieur », qui est aussi et surtout profondément humain.  Merci Président, merci Christophe. » Luc ESPRIT Directeur Général Maiz’Europ’
  • 8. VIEDUGROUPE 8  4 Saisons Le groupement renforce ses équipes pour soutenir sa croissance L’an dernier, lors de l’assemblée générale du Groupement d’Em- ployeurs 4 Saisons, son président, Jean-Marc Gassiot-Bitalis, et sa di- rectrice, Hélène Antoniolli, annon- çaient une année 2013 exception- nelle. Depuis, 4 Saisons entretient sa dynamique de développement. Premier élément de satisfaction pour le Groupement d’Employeurs, la progres- sion de son activité globale avec près de 235 000 heures de travail confiées à ses salariés par ses adhérents en 2014. D’or- dinaire, l’activité de son modèle écono- mique est de l’ordre de 195 000 heures. Le développement de 4 Saisons se matérialise notamment dans la filière semences, tant au champ pour la castration qu’à l’usine de Vivadour, également au sein du groupe Plaimont, ainsi que dans ses activités exer- cées en partenariat avec des entreprises non agricoles. 4 Saisons se félicite aussi du fort partenariat avec l’ensemble des filières du groupe Vivadour et du renfor- cement d’activité qui en découle. Cette volonté de développement a été impulsée par les administrateurs qui réaffirment, à travers leur cadre de référence, l’ambition de 4 Saisons d’être un acteur majeur en termes d’emploi sur le territoire, tout en favorisant l’écoute de ses adhérents. Le groupement se positionne comme un vé- ritable partenaire économique et social en soutien de ses adhérents et ambitionne de développer de nouvelles activités. La mobilisation des équipes est considérable A ce titre, 4 Saisons a décidé de s’appuyer sur une démarche qualité. Amorcée en 2014 avec le concours de Sylvie Darbins, directrice qualité du groupe Vivadour, cette stratégie améliore considérable- ment son organisation. S’il reste de nom- breuses étapes à franchir, la mobilisation des équipes est considérable. Le cadre de référence affiche ouvertement la déter- mination de 4 Saisons quant à la sécurité au travail de ses salariés, sujet travaillé en concertation avec les entreprises adhé- rentes. L’objectif est d’améliorer l’intégra- tion des salariés 4 Saisons à leurs postes de travail tout en respectant et en optimisant les processus existants. Séduire les talents de son territoire Pour répondre à tous ces défis, l’organi- sation interne a été repensée et complé- tée par de nouvelles compétences. Ainsi, Christine Desclaux a rejoint l’équipe au 1er mars 2015 en qualité de technicienne de paie pour renforcer et appuyer Saholy Andrianjafitrimmo, coordinatrice adminis- trative depuis juin 2013, déjà très mobili- sée pour superviser le pôle des fonctions supports. Tony Franchetto, collaborateur ressources humaines, a également intégré le groupement au 1er mars. Il intervient en soutien de la direction et en support à l’ensemble de l’organisation sur les as- pects juridiques et réglementaires, pour le développement des projets de ressources humaines et la communication. Il devient également le référent de la démarche qua- lité et des aspects relevant de la santé et de la sécurité au travail. Pour le groupement, la consolidation de cette organisation est nécessaire et cohérente avec son modèle économique, lui permettant d’assumer le développement revendiqué. 4 Saisons étudie également l’embauche de nouveaux collaborateurs et collabora- trices concernés par la mise à disposition auprès des entreprises adhérentes et devra user de tout son savoir-faire pour mettre en avant tous les avantages, pour un sa- larié, à évoluer au sein d’un Groupement d’Employeurs. Gageons qu’avec son dyna- misme, 4 Saisons saura séduire les poten- tiels à développer de son territoire ! En savoir plus : www.4-saisons.com Hélène ANTONIOLLI Directrice 4 Saisons Maïsiculteurs, viticulteurs : pensez à contacter 4 Saisons ! Contact Maïsiculteurs pour l’activité es- tivale : Fabienne Destephen. Contact Viticulteurs pour travaux d’ébourgeonnage, épamprage et remon- tée de fils : Marie-Jo Da Silva. Tél. : 05 62 08 95 50 N’hésitez pas également à demander une étude personnalisée de vos besoins.
  • 9. VIEDUGROUPE HORIZONN° 27 9 Filière potagère GSN-Semences : de la création variétale aux jardins des consommateurs Depuis plus de 15 ans, Vivadour développe une activité de se- mences potagères avec l’objectif de maîtriser l’ensemble des mé- tiers qui la composent. Pour cela, le groupe s’appuie sur trois enti- tés : GSN-Semences pour la partie amont, Vivadour pour le suivi qua- lité et Gondian pour l’aval. Pour maîtriser l’ensemble de la filière, le chemin est long, les métiers multiples et les acteurs nombreux. Focus sur la va- riété Fortal, haricot phare de la gamme GSN-Semences/Gondian. Étape 1 : La création variétale / Coutiches (59) Le site de Coutiches est spécialisé dans la création de variétés de pois et haricots pour les marchés de l’industrie et du jar- dinier amateur. Plus de 10 ans de sélec- tion sont souvent nécessaires pour obtenir une variété. Les variétés sont inscrites au catalogue officiel français et sont ainsi pro- tégées par leur DHS (distinction, homogé- néité, stabilité). Étape 2 : La multiplication / Mazé (49) La production du haricot Fortal est princi- palement réalisée en Anjou chez des agri- culteurs multiplicateurs spécialisés. 30 ha ont été récoltés ces dernières années pour plus de 50 tonnes de semences unique- ment pour cette variété. Étape 3 : La maintenance variétale / Fermes expérimentales de Mazé (49), Riscle (32) et Coutiches (59) Afin de garantir le maintien du type va- riétal sur la base duquel la variété a ob- tenu son inscription, de nouveaux lots de semences de base sont régulièrement produits et issus de l’origine de départ. Le GEVES assure des contrôles externes tous les ans. En 2014, 57 lots ont été testés. Étape 4 : Le nettoyage des semences / Usine de Mazé (49), du Houga (32) et de Riscle (32) Les lots bruts de récolte sont nettoyés, mis aux normes de pureté spécifique et de germination. Ils sont stockés en magasin tempéré ou en chambre froide et régu- lièrement analysés. Un lot génère entre 5 et 25 % de déchets lors de l’opération de nettoyage. Une fumigation est souvent nécessaire pour éradiquer les ravageurs du stock. Étape 5 : L’analyse qualité / Laboratoire Vivadour à Riscle (32) Les taux de germination des semences sont contrôlés grâce à la méthode ISTA. Le laboratoire de Riscle assure aussi les analyses de certains pathogènes. Ces opé- rations de contrôle de la qualité sont réa- lisées sous certification ISO 9 001 dans le cadre d’un référentiel suivi par le service qualité groupe. Étape 6 : Le marketing / Site de Crest (26) Le premier métier de Gondian est la créa- tion d’emballages sachets ou de boites en carton. Cette réflexion sur le marketing prend en compte les attentes des jardiniers amateurs et propose de nombreux conseils de cultures. La gamme Gondian, renouve- lée en 2013, compte plus de 700 variétés. La communication est aussi soutenue via le site internet ou par la publicité. Étape 7 : Le conditionnement / Usine de Crest (26) Gondian fabrique plusieurs milliers de boites de Fortal par an sur du matériel de conditionnement de haute technologie. La chaîne de conditionnement a une capacité maximale de 50 000 boites par semaine et les opérations de dosage, remplissage, collage, filmage, marquage et palettisa- tion sont réalisées par un seul opérateur. Le conditionnement est effectué en fin d’année pour des expéditions sur janvier de l’année suivante. Étape 8 : Fortal, une commercialisation dans le monde, en France et proche des consommateurs Fortal est une variété appréciée sur diffé- rents segments de marché. GSN-Semences assure sa commercialisation à l’export mais aussi sur le marché industriel fran- çais et étranger. Plus de 15 commerciaux Gondian sillonnent la France et assurent la vente et la mise en place des présentoirs dans les jardineries et certaines grandes surfaces. Gondian livre plus de 2 500 ma- gasins en France. Fortal et de nombreuses autres variétés sont également distribués dans les magasins Gamm Vert. En savoir plus : www.gsn-semences.fr www.gondian.fr Philippe CHAMARD GSN Semences
  • 10. ACTUDELACOOP 10 Débat animé entre Thierry Blandinières, directeur d’In Vivo et Fabien Bornancin du centre Leclerc d’Aire-sur-Adour. Le sujet du jour : « le manger français ». Jeudi 5 mars, la Chambre d’Agriculture et les organismes coopératifs officialisent un partenariat, Agrisolidarité65, pour venir en aide aux agriculteurs en difficulté. De nombreux participants réunis pour assister au débat à l’invitation du journal Sud-Ouest. Visiblement un sujet d’actualité qui a su mobiliser agriculteurs, professionnels et consommateurs… M. Prugue, président de Maïsadour, S. Tintané, J.-M. Gassiot, membres du bureau de Vivadour, P. Lajus, administrateur, et C. Terrain, président, lors du traditionnel apéritif de la coopérative. Sur le stand Vivadour, à l’heure de l’apéritif et des grillades, chacun met la main à la pâte. Pendant que Frédéric Gestain, se charge de la plancha, les autres techniciens assurent le service. 42e Foire de Barcelonne-du- Gers Salon Agricole de Tarbes
  • 11. FILIÈRESETMÉTIERS HORIZONN° 27 11 Maïs 2014 : une très bonne année ! La dernière réunion de lancement de campagne maïs s’est dérou- lée le 11 décembre dernier à Ris- cle. Après le traditionnel accueil autour d’un café, la soixantaine d’agriculteurs présents a assisté aux présentations d’Alain Pouey, directeur opérationnel de la coo- pérative, de Guillaume Clouté, in- génieur ARVALIS et de Marianne Méric, responsable du pôle Agro- nomique de Vivadour. Deux périodes de semis avaient été iden- tifiées pour la campagne 2014 : la pre- mière au 15 avril et la seconde autour du 15 mai. Avec deux périodes de semis plus clémentes sur le plan de la météo par rapport à la campagne précédente et une fin de cycle particulièrement chaude, avec des températures largement au-dessus de la moyenne en septembre et en octobre, l’année 2014 a réuni des conditions op- timales. De très bons rendements en 2014 Dans ce contexte, les rendements moyens par zone ont oscillé entre 90 et 120 q/ ha en Béarn et Bigorre, 110 et 140 q/ha en Bas-Armagnac, 90 et 125 q/ha dans le sud du Gers, 100 et 150 q/ha en val- lée de l’Adour et entre 80 et 140 q/ha en Terres Noires, certains secteurs ayant été fortement impactés par la grêle. Dans l’en- semble, cette année se caractérise donc par de très bons rendements et par une récolte précoce du fait d’une arrière-saison sèche et chaude. On relève également une qualité sanitaire du grain particulièrement bonne au cours de cette campagne. Stratégies insecticides et désherbage durable Guillaume Clouté (ARVALIS) est égale- ment revenu sur la pression scutigérelle et taupin pour la campagne 2014. Il a par ailleurs présenté les différents produits et stratégies utilisables pour la protection du semis en maïs. À noter que le choix de la stratégie sera fait en fonction de la pres- sion taupin. Il a également été rappelé que des moyens de lutte agronomique pour- ront être associés à ces stratégies pour améliorer leur efficacité en cas de forte pression. Enfin, Guillaume Clouté a exposé des mé- thodes de désherbage durable en présen- tant les différents modes de circulation de l’eau et de transfert des produits dans le milieu. Ainsi, différentes solutions et re- commandations à adapter en fonction du milieu et du système ont été présentées Guillaume Clouté, ingénieur ARVALIS. Marianne Méric, responsable pôle Agronomique de Vivadour. aux adhérents. Les produits, les position- nements, les combinaisons en programme de désherbage ainsi que les résultats des différentes collections variétales présentes sur le territoire en 2014 ont également été exposés. Le point sur la PAC : calendrier, verdissement et paiements verts En clôture de la réunion, l’ingénieur d’AR- VALIS a finalement dressé un état des lieux des déclinaisons françaises de la 4e réforme de la PAC et de son calendrier, avec un point un peu plus appuyé sur le verdissement et les paiements verts. Mathieu ORTOLAN Apprenti au pôle agronomique
  • 12. 12 FILIÈRESETMÉTIERS Protéines de blé Un nouvel accord national pour soutenir la filièrePour faire face à la mondialisation et à la concurrence accrue, la filière française du blé se mobilise avec un Plan Protéines porté par Inter- céréales (l’interprofession de la fi- lière) en lien avec FranceAgriMer. Une nouvelle stratégie concrétisée le 3 décembre 2013, lors de l’as- semblée générale d’Intercéréales, par un vote unanime et la signa- ture d’un accord interprofession- nel de contractualisation. 2015 marque l’arrivée d’une nouveauté portant sur les contrats entre col- lecteurs et producteurs. On constate en France une lente érosion du taux de protéines de blé avec près d’un point perdu en moyenne depuis 15 ans (voir graphique ci-contre). La protéine reste pourtant un critère qualitatif déter- minant pour conserver les débouchés commerciaux. Cet effritement national, également constaté par les acheteurs, nuit à l’image et aux relations commerciales, notamment à l’exportation. Inutile de rappeler que le marché français du blé est excédentaire, rendant l’exportation néces- saire, voire obligatoire. Pour exemple, les bilans prévisionnels 2014-2015 prévoient une collecte 2014 proche de 37,5 Mt et une exportation de plus de 17,7 Mt, soit plus de 42 % de la collecte, dont 9,8 Mt sur les pays tiers. Faceàl’« originefrançaise »,laconcurrence s’organise et se développe, puisqu’au-delà des compétiteurs traditionnels de blé amé- ricain et allemand, les blés d’Europe de l’Est (roumains, bulgares), ukrainiens et russes sont des challengers de plus en plus redou- tables. Leur compétitivité prix est souvent louée et les progrès en terme de protéine, de critères de panification et autres (pu- naises, poussières, humidité) sont tout aussi significatifs. De plus, dans ces échanges mondialisés, la demande a, quant à elle, haussé ses ni- veaux d’exigences de qualité, qu’il s’agisse des grands pays importateurs tout comme de la demande intérieure française. Dans ce contexte d’offre structurée, com- pétitive et qualitative avec une demande plus exigeante, répondre au besoin du client devient capital si l’on souhaite éviter, d’abord financièrement, des prix décotés, puis tout simplement une exclusion de certains marchés. C’est pourquoi l’ensemble de la filière cé- réalière française a réagi à cette menace en lançant un Plan Protéines en blé, porté par Intercéréales, en lien avec FranceAgri- mer. Répondre aux besoins des marchés L’objectif de ce Plan Protéines est d’aug- menter la teneur en protéines des blés tendres français afin de répondre aux be- soins des marchés, tout en maintenant des rendements élevés et en préservant l’envi- ronnement. Il fixe un objectif de progres- sion de la teneur en protéines, afin qu’une part majoritaire de la production française atteigne ou dépasse le taux de 11,5 %, aussi appelé taux de référence. Trois principaux leviers d’actions sont en- visagés simultanément sous l’égide in- terprofessionnelle pour donner un signal fort, mobiliser tous les acteurs de l’amont à l’aval et lever les différentes contraintes : –– Levier génétique et recherche : Il se base sur la réorientation des priori- tés de la recherche semencière vers une plus grande efficience du métabolisme de l’azote, permettant aux futures va- riétés de blé de concilier rendement et teneur élevée en protéines. –– Levier agronomique et pilotage de la fertilisation azotée : Il préconise l’optimisation de la fertilisa- tion azotée, la vulgarisation des outils existants, la mobilisation et la formation des acteurs du conseil et un plan média pédagogique. –– Levier contractuel : Il reste le levier essentiel dans l’objectif Évolution de la teneur moyenne en protéines de la récolte française depuis 1996 (source : Enquête collecteur FranceAgriMer).
  • 13. HORIZONN° 27 13 de mieux valoriser la protéine tout au long de la filière et transmettre un signal prix jusqu’au producteur. Ce dernier le- vier se présente sous 3 axes : 1. Un plan d’investissement pour équiper tous les collecteurs d’appareils de me- sure rapide des protéines du blé. 2. L’évolution des Incograins du Syndicat de Paris (l’addendum technique n° 2 in- troduit une clause de protéines pour le blé tendre). 3. Un « accord interprofessionnel proté- ines » qui introduit systématiquement la mention d’une teneur en protéines dans tous les contrats de livraison phy- sique portant sur le blé tendre, tant à destination du marché intérieur que de l’exportation. Ce taux est obligatoire sur tout contrat entre acteur de la filière. Il est librement consenti entre les parties. L’accord interprofessionnel de contractualisation : une valorisation conditionnée au taux de protéines Depuis le 1er  juillet 2014, tous les contrats conclus entre les collecteurs et utilisateurs ont l’obligation de mentionner un taux de protéines. Ce taux est défini librement entre les parties et ne fait l’objet de réfac- tions qu’en cas de non-conformité de la marchandise livrée. Les co-contractants devront donc prévoir les modalités de ré- solution du contrat en cas de non-respect du taux contractuel. Les contrats qui renvoient aux formules Incograin ou au RUFRA répondent à cette exigence car ils se réfèrent à l’addendum II du Syndicat de Paris qui prévoit un barème de réfaction et de refus en cas de non-res- pect du taux contractuel. La nouveauté 2015 est que cet accord im- pose à partir du 1er  juillet de mentionner un taux de protéines sur les contrats entre les collecteurs et les producteurs. Les contrats de production, le règlement intérieur ou les circulaires de campagne qui fixent les conditions d’achat du blé Blés tendres- France (French medium-hard wheats) Classes Taux de protéine Mini Force boulangère (W) Mini Poids spécifique Mini Indice de chute de Hagberg Mini Premium (A1) 11,5 170 77 240 Supérieur (A2) 11 ns 76 220* Medium (A3) 10,5 ns ns 170* Access (A4) sc ns ns ns Unités : Protéines : (N*5,7)%MS Légende : ns = non spécifié Hagberg : secondes se = spécifié au contrat W : 10-4 joules/g Poids spécifique: kg/hl * Les dasses « Supérieur » et « Médium » peuvent être utilisées sans spécification Hagberg et dans ce cas, les appellations sont « Supérieur’ » et « Médium’ ». tendre aux producteurs devront prévoir un barème de bonifications et réfactions en fonction de la teneur en protéines du blé livré. Par ailleurs, la teneur en protéines des lots livrés devra figurer sur la facture délivrée par le collecteur. Enfin, cet accord a permis la création d’une nouvelle classi- fication des blés tendres français (voir ta- bleau ci-dessous). Cette classification permettra logique- ment de promouvoir de manière claire et, espérons-le, efficace, les blés français à l’exportation. Gregory MOULIS Responsable Bureau céréales
  • 14. Le foie gras Vivadour sur le podium ! Le foie gras de canard entier mi-cuit po- ché « IGP-Gers », assaisonnement sel et poivre, a obtenu la médaille d’argent lors du Concours Général Agricole 2015 organisé durant le 52e Salon Internatio- nal de l’Agriculture, qui se tenait porte de Versailles à Paris au mois février dernier. Une juste récompense pour ce produit de qualité et dont les ventes ne cessent de progresser depuis son lancement. FILIÈRESETMÉTIERS 14 Productions animales En février, 300 éleveurs des fi- lières « bovins, volailles et palmi- pèdes » ont participé aux « ren- contres adhérents » qui portaient cette année sur les différentes stratégies de Vivadour ainsi que sur les thématiques techniques et réglementaires. Un temps d’échange qui aura permis de ré- pondre aux interrogations légi- times des éleveurs, notamment sur la revalorisation des marges, les contraintes réglementaires ou encore les relations avec la coo- pérative. Filière Bovine : les productions contractualisées, une priorité Gilbert Lanies a présenté les nouveaux dispositifs d’aides relevant de la PAC ain- si que l’évolution de la directive nitrates avec ses conséquences sur le stockage et l’épandage des fumiers. Par ailleurs, la stratégie bovine de Vivadour s’articule dé- sormais autour de 3 axes : 1. Garantir le meilleur prix d’achat aux éleveurs en valorisant les animaux gras auprès de marchés de proximité (parte- nariat avec la société Jucla, distributeur des boucheries traditionnelles en région Toulousaine). 2. Développer les productions de veaux de boucherie, veaux sous la mère et veaux rosés, qui correspondent mieux aux po- tentialités de l’élevage bovin sur le ter- ritoire. 3. Contractualiser avec la société Bigard une production de 4 000 jeunes bovins engraissés par an auprès d’engraisseurs spécialisés ou de naisseurs-engraisseurs. La filière s’organise désormais autour d’une équipe terrain resserrée et de vo- lumes en constante progression depuis 3 ans, atteignant aujourd’hui 17 000 bo- vins. Filière Volailles : un plan de développement label plébiscité par les adhérents Les ventes de volailles Label Rouge ont for- tement progressé en 2014 grâce au parte- nariat avec l’enseigne Casino pour le poulet sans antibiotique, au développement de la marque Gers auprès d’Intermarché et à l’en- volée de la marque St-Sever avec 100 000 poulets par semaine. La rencontre du 12 fé- vrier aura permis de mettre en avant la pro- gression des marges pour les adhérents, ex- pliquées par l’indexation de l’énergie ainsi que la hausse des prix sur la production de pintades et de poulets sans antibiotique. Pour satisfaire aux besoins des abattoirs en « volailles label » commercialisées sous les marques Gers et St-Sever, Vivadour com- muniquait fin 2014 sur un besoin supplé- mentaire de 30 bâtiments polyvalents de 400 m², avec des parcours aux « normes liberté ». Près de 50 bâtiments sont actuel- lement en attente de construction dont 8 auprès de jeunes agriculteurs. En 2015, Vivadour devrait produire 9 millions de vo- lailles : 4 millions de volailles Label Rouge et 5 millions de « poulets standards ». Filière Palmipèdes : 75 % des adhérents gaveurs sont aux normes Malgré une progression des ventes signi- ficatives à Noël, les stocks en foie gras restent élevés en ce début d’année 2015, confirmant la prudence de la filière au ni- veau des volumes de production pour les prochaines années. Le transfert des salles de gavage en contention collective s’ac- célère depuis le début de l’année et 75 % des adhérents respectent déjà la réglemen- Retour sur les « rencontres adhérents » tation qui sera en vigueur au 1er  janvier 2016. Pour compenser les arrêts d’activi- té, Vivadour recherche toujours quelques projets de gavage. Lors de cette matinée, les adhérents ont également découvert la démarche « Palmi G Confiance » initiée par le CIFOG pour mettre en avant le sa- voir-faire des producteurs et apporter des réponses concrètes aux attaques média- tiques. À noter enfin que la commerciali- sation de l’« IGP-Gers » a quadruplé en 3 ans et qu’une revalorisation de certaines catégories de foies gras pour les gaveurs produisant en grille basse, qui représentent environ 45 % du volume de la coopérative, a été appliquée dès le mois de février 2015. Jérôme CANDAU Directeur Productions animales
  • 15. HORIZONN° 27 15 Viticulture Structuration, création de valeur, développement : pari réussi pour la section viticole Les adhérents viticulteurs de Viva- dours’étaientdonnésrendez-vousle 26 janvier dernier à Castelnau-d’Au- zan pour la réunion annuelle de la filière. Au programme notamment : le bilan de l’activité de CVG (Caves et Vignobles du Gers). Serge Tintané, président de la section vi- ticole, a accueilli les participants en rap- pelant les trois piliers de la politique de la filière : assurer la rémunération des viti- culteurs, les aider à pérenniser leur atelier viticole en fournissant les éléments néces- saires à une bonne visibilité dans le temps et analyser avec eux les paramètres qui in- fluent sur les revenus pour en faire un ins- trument de progrès. Côté bilan, l’alliance avec Gerland au sein de CVG commence à porter ses fruits grâce à son originalité et à sa différenciation. Une stratégie qui crée de la valeur au profit des viticulteurs et permet d’apporter des réponses sur des marchés spécifiques. D’autre part, Vi- vadour accompagne ses adhérents dans leurs différentes démarches techniques, administratives, réglementaires et finan- cières. Une réflexion importante est par ailleurs en cours pour inciter et aider les jeunes agriculteurs à intégrer un atelier viticole dans leur système de production. Production en hausse et développement à l’export Pascal Dupeyron, directeur de la filière vi- ticole, a profité de la réunion pour expo- ser les résultats de la coopérative en 2013 et 2014 concernant la partie vinicole et l’Armagnac. On retiendra qu’en 2013, 78 120 hl ont été récoltés sur 1 051 ha, ce qui représente 75 hl/ha. En 2014, pour une année climatique normale et un cycle vé- gétatif similaire à 2013, 88 700 hectolitres ont été récoltés sur 1 013 ha, soit 87 hl/ ha. À cette occasion, il a rappelé l’impor- tance de l’organisation des vendanges et de l’analyse des raisins pour optimiser la planification de la récolte et l’obtention de produits de qualité homogène. Eric Lanxade et Xavier Lopez, respective- ment directeur commercial et directeur technique au sein de CVG, ont rappelé pour leur part l’importance de la chaîne de valeur créée grâce à l’union des coopéra- tives. Cette nouvelle offre commerciale a d’ailleurs permis de développer les ventes à l’export, en particulier en Allemagne. Pour sécuriser les clients de certains vins, CVG a développé une activité de négoce permettant de respecter les contrats. Grâce à cette nouvelle organisation, la prospection et la vente pourront se faire dès le mois de juin 2015. Pour CVG, l’ob- jectif est maintenant de stabiliser la pro- duction, d’être capable de produire de façon optimisée et régulière sur plusieurs années afin de respecter les engagements pris avec les clients. Pascal Dupeyron a rappelé en fin de réu- nion la possibilité offerte par la section vi- ticole de solliciter une avance de trésorerie de 600 € par hectare sans frais et qui sera compensée en janvier de l’année suivante. Pour plus d’informations sur les conditions d’attribution, les adhérents sont invités à se rapprocher de leurs interlocuteurs habi- tuels à la cave. Il a également informé les viticulteurs présents du projet de réorgani- sation de l’activité des sites afin de rationa- liser l’ensemble du processus. Bernard WISS Responsable Communication et Services Serge Tintané, président de la section viticole de Vivadour. Dernière minute Serge Tintané a été élu à la présidence de l’ANIVIN de France, interprofession en charge du pilotage de la nouvelle ca- tégorie de vins, le Vin de France avec ou sans mention de cépage et de millésime. Serge Tintané a acquis sa légitimité dans le cadre d’un mandat confié par CVG. Sa présidence matérialise la crédibilité de la stratégie développée par la coopérative. L’ensemble de la filière lui souhaite de réussir dans cette mission à forte respon- sabilité et lui apportera tout son soutien.
  • 16. ENVIRONNEMENT 1616 Gestion de l’eau « De mon temps, la modernité c’était de se brancher sur les ré- seaux d’eau, aujourd’hui, c’est de se débrancher ! » Cette réflexion lancée par un ancien de notre terri- toire est la preuve que le bon sens paysan est toujours présent. Un raisonnement qui a déjà convaincu de nombreux éleveurs. La démocratisation des technologies utili- sées dans les métiers de l’eau ainsi que la baisse du prix des panneaux solaires per- met aujourd’hui de mettre en place une large gamme de solutions innovantes : –– Alimentation d’abreuvoirs ou de ré- seaux d’eau via énergie solaire depuis une mare, un puits ou un point d’eau. –– Traitement et distribution de l’eau dans les bâtiments d’élevage. –– Lavage de bâtiments ou de matériels. De nouvelles sources d’économie –– Stockage des eaux de toitures pour le remplissage de pulvérisateurs et de ré- serves incendie, le lavage… Sur les premiers sites équipés, en parti- culier en élevage bovin, les économies se chiffrent à plusieurs milliers d’euros par an. Le temps de retour est en général inférieur à trois ans et le risque de coupure peut être totalement évité. L’alimentation en eau par le réseau peut être conservée en secours uniquement (sécheresse, panne). Des systèmes de gestion automatisés et fiables Changer de type de prélèvement, pré- venir d’une panne, surveiller le niveau d’une cuve, contrôler la consommation d’un élevage, autant de fonctions que les nouveaux outils sont en mesure d’effec- tuer. L’apport du solaire comme énergie électrique rend la plupart de ces solutions mobiles, ce qui permet de suivre une utili- sation saisonnière ou de se déplacer dans les troupeaux. Dans le cadre du diagnos- tic de base, en particulier dans une utili- sation pour l’abreuvement, une attention particulière doit cependant être portée à la qualité de l’eau pompée et à ses condi- tions de stockage. Un traitement est par- fois nécessaire pour éliminer le risque de développement d’algues ou de bactéries. En savoir plus : Vidéo « pompage » à consulter sur le site internet www.vivadour.coop (cliquer sur « la chaîne Vivadour »). Frédéric MARCATO Directeur Vivanat En bref Information à distance : appel à projets Le secteur des systèmes d’information à distance connaît une croissance sans précédent, portée par le développement de la domotique et des objets connec- tés. Après la construction d’un site de télégestion pour les installations so- laires, le service développement a par- ticipé en 2014 à la mise au point d’un boîtier de surveillance et de commande à distance. Ce système, au coût réduit, permet d’assumer des fonctions telles que la surveillance et le déclenchement à distance d’outils, la localisation GPS de matériels et d’animaux ou encore la surveillance vidéo et les alarmes. Ce sys- tème innovant est tout particulièrement adapté aux exploitations couvrant plu- sieurs sites éloignés. Pour poursuivre le développement et les expérimentations, Vivadour recherche des adhérents intéressés pour participer aux tests. Contact : Service développement Ferme expérimentale Tél. : 05 62 69 70 16 vivanat@vivadour.com Pompes solaires Le service développement est désormais en mesure de proposer des réalisa- tions opérationnelles allant de la petite pompe solaire expérimentale au rem- plissage grandeur nature d’un lac grâce à l’énergie solaire. En savoir plus : Vidéo de démonstration à re- trouver sur le site internet www. vivadour.coop. (cliquer sur « la chaîne Vivadour »). Les cuves de stockage d’eau peuvent désormais être couplées à un système de remplissage par pompe solaire.
  • 17. 17 HORIZONN° 27 Compost en vigne Le partenariat avec le lycée agricole de Riscle livre ses premiers résultats Initié en 2010, le partenariat origi- nal entre Vivanat et le lycée agri- cole de Riscle commence à porter ses fruits. Le projet est basé sur une démarche de retour au sol des matières organiques, déjà employée par plusieurs dizaines d’adhérents de la coopérative Vi- vadour sur des parcelles de vigne en plantation ou en production. Dans le cas du lycée de Riscle, un décou- page en différentes zones homogènes a été effectué pour mieux comprendre l’impact des apports de compost sur deux cépages différents et dans trois cas de fi- gure : 1) substitution partielle en entre- tien (3 tonnes/hectare avec complément) ; 2) substitution totale en entretien (3 tonnes/hectare sans complément minéral) ; 3) substitution partielle avant plantation. Dans le cas de la substitution sur les vignes en production, le suivi a concerné les tech- niques et la saison d’épandage, les obser- vations végétatives ainsi que la qualité de la vendange. Les premiers résultats validés sur les plantes, les sols et la vendange En ce qui concerne les rendements, le premier cas de figure a permis de valider qu’une substitution partielle de la fertili- sation permet de maintenir un rendement équivalent. Parmi les résultats qualitatifs déjà mesurables, on peut citer en parti- culier la rétention d’eau améliorée dans la version organique, notamment en cas de fin de cycle peu arrosé. Des mesures de l’activité biologique des sols sont prévues pour 2015. Sur la qualité du moût produit, trois paramètres principaux ont été iden- tifiés comme modifiés significativement et feront l’objet d’un suivi particulier sur 2015 avant de donner lieu à des commu- nications plus approfondies. Amélioration significative du matériel d’épandage Après un constat mitigé sur les de deux premières années, 2014 a été l’occasion de mettre en service deux nouveaux épan- deurs tractés particulièrement adaptés à l’épandage organique sur notre vignoble local. Ce matériel de nouvelle génération permet aussi de compléter l’application par des apports calciques sous forme de dolomie. Une vinification à la carte ! Depuis deux ans, et grâce à la collabora- tion de l’ensemble des équipes du lycée, le suivi a été complété par une micro-vi- nification individuelle des deux principales modalités de l’essai. On obtient ainsi une cuvée « matière organique » et une cuvée « standard » qui vont donner lieu courant 2015 à des dégustations à l’aveugle. Les analyses physico-chimiques du moût puis des précurseurs aromatiques ont déjà livré des premiers résultats intéressants. La dé- gustation se fait désormais attendre avec impatience… En savoir plus : Vidéo d’épandage à retrouver sur le site internet www.vivadour.coop (cliquer sur « la chaîne Vivadour »). Vivanat : 05 62 69 70 16 Frédéric MARCATO Directeur de Vivanat En bref Du changement dans les tarifs de l’électricité Au mois de mars 2015, EDF annonçait la fin des tarifs réglementés pour les installations de plus de 36 kVA (tarif vert ou jaune) à partir de 2016. La plupart des installations agricoles sont concernées. Il est recommandé de ne pas attendre le dernier moment pour se positionner sur un nouveau contrat et de rester vigilant quant aux éventuelles sollicitations frauduleuses.
  • 18. INNOVATION 1818 Recherche Pour faire face au potentiel manque de protéines à l’échelle mondiale dans le futur, des cher- cheurs développent de nouveaux procédés permettant de rempla- cer les traditionnelles protéines animales ou végétales. Les algues mais surtout les insectes pour- raient devenir de sérieuses alter- natives. Le rapport de la Food and Agriculture Or- ganization (FAO) est sans équivoque. Il y aura bien 9 milliards de bouches à nourrir en 2050. Il y a donc urgence à accroître notre production de protéines pour, d’une part, subvenir à la croissance démogra- phique des pays émergents comme la Chine ou l’Inde, et d’autre part, répondre au changement de leur régime alimen- taire qui s’orientera vers une plus grande consommation de produits carnés. La production de protéines, de viande et vé- gétales, devrait donc tripler pour arriver à subvenir aux besoins nutritionnels des populations. Pour plusieurs raisons, la pro- duction de protéines d’origine animale est cependant limitée sur la planète : –– Raréfaction des terres cultivables. –– Coûts de revient en constante augmen- tation des protéines végétales à incor- porer dans la ration des animaux d’éle- vage. –– Écologiquement contestée par les pays développés. La luzerne, le pois, les céréales ou le soja, sont des sources de protéines végétales déjà utilisées mais qui resteront insuffi- santes face à la demande croissante. Par ailleurs, les protéines comme celles du soja vont devenir au fil des années de plus en plus onéreuses. Le prix du soja étant pas- sé de 300 $/t en 2007 à 550 $ en 2011. D’autre part, notre dépendance face aux pays leaders de cette production, à l’image du Brésil, doit nous orienter vers la re- cherche et le développement de modèles de substitution ou de complément pour offrir à nos éleveurs la meilleure matière première au meilleur prix. Aujourd’hui, l’Union Européenne importe 70 % de ses besoins de matières riches en protéines pour l’alimentation animale. Pour répondre à ces enjeux, des chercheurs ont identifié de nouvelles sources de pro- téines comme les algues ou les insectes. La FAO met donc en avant la production d’insectes pour développer un nouveau marché source de protéines comestibles : « Les insectes contiennent des protéines de haute qualité, des vitamines et acides aminés pour les humains et les élevages. Naturellement pauvre en acides gras satu- rés, l’indice de consommation des insectes est élevé. En effet, 10 kg de végétaux per- mettent de produire 9 kg d’insectes alors que cette même ration ne permet de pro- duire que 3 kg de porcs et 1 kg de bovins. En outre, la production d’insectes émet moins de gaz à effet de serre et d’ammo- niac que les élevages conventionnels ». Les insectes dans nos rations ou dans nos assiettes ? Un tiers de la population mondiale consomme déjà des insectes. L’entomo- phagie, ou la consommation d’insectes, répandue en Afrique et en Asie, est une alternative crédible à l’utilisation de pro- téines végétales dans les rations pour les animaux d’élevages ou directement dans nos assiettes. Malgré les freins culturels concernant cette dernière solution, des Les insectes : protéines du futur ? sociétés voient déjà le jour en France. Elles travaillent sur la préparation et la commer- cialisation d’insectes à consommer. Ovalie Innovation suit de près le dossier et se po- sitionne dès maintenant pour étudier les possibilités qu’offre ce nouveau marché pour l’alimentation animale. Des sociétés spécialisées dans le sourcing de nouveaux aliments et l’optimisation des chaînes
  • 19. HORIZONN° 27 19 d’approvisionnement offriront bientôt leurs expertises technologiques et écono- miques sur cette thématique. Malgré les freins législatifs liés à cette nouvelle ca- tégorie d’aliments, l’Europe a autorisé en février 2013 l’utilisation de farines à base de protéines d’insectes pour l’alimentation des poissons d’élevages. Et peut-être pro- chainement pour l’alimentation des pou- lets ou d’autres animaux ? « Entomo farmer » et « Entomoculture » Les concepts d’« Entomo farmer » et d’« Entomoculteurs » qui se développent peu à peu dans certains pays pourraient constituer les débouchés de demain. Les producteurs désireux de diversifier leur ac- tivité pourraient ainsi produire eux-mêmes les insectes et transformer la farine à la ferme, créant ainsi une source de reve- nue supplémentaire. Par ailleurs, l’élevage d’insectes pourrait également permettre de valoriser les déchets verts de l’exploita- tion ou des cultures intermédiaires. Affaire à suivre… Stéphane BALLAS Chargé de projet Ovalie Innovation IFT ECOPHYTO 2014 REDUCTION DES IFT L’objectif de réduction de 50% des IFT est atteint avec les différentes solutions proposées par VIVADOUR. Le groupe Vivadour et ses équipes développent, testent et valident de nouvelles techniques permettant de réduire de façon significative les IFT (Indice de Fréquence de Traitement) tout en conservant un niveau élevé de protection, notammentcontrelemildiou,principalemaladierencontréedanslavigne. Voici les résultats de 2013 et 2014. Société Coopérative Agricole • N° d’agrément ministériel N2471 • Siren 381 996 214. RCS Auch N° agrément "Conseil et distribution de produits phytopharmaceutiques aux utilisateurs professionnels " : MP02181 Rue de la Menoue • 32400 Riscle • Tél. : 05 62 69 71 72 • Fax : 05 62 69 93 14 • e-mail : vivadour@vivadour.com • www.vivadour.coop Raffut&Communication-Créditphotos:photothèqueVivadour-F.Chevallier OBSERVATION DU MILDIOU Performances élevées malgré une réduction de 50% des IFT, avec pour la plupart des modalités, principalement sur grappes. COÛT DE LA PROTECTION MILDIOU (produit brut) Un bilan économique mitigé avec des pertes moyennes de 5 à 20% en fonction des outils et des amplitudes importantes qui montrent quelques cas positifs. Efficacité sur mildiou des différents programmes testés Ecart de revenu (en %) par rapport au programme systématique BILAN APRES 2 ANS DE RECHERCHE ET PERSPECTIVES DOSES AMM - Application de la dose homologuée, sur toute la végétation et selon délai de renouvellement. PROGRAMME VITICULTEUR - Application de 40% puis 60% des doses AMM en T1 puis T2, - Traitement sur feuillage uniquement avec 2/3 dose AMM à partir de la véraison. SYSTÈME OPTIDOSE - Calcul à chaque traitement du volume foliaire - Estimation du risque épidémique : faible – moyen – fort - Grille de calcul pour déterminer le pourcentage de la dose AMM à utiliser (20 à 100%) SYSTÈME RÈGLE DE DÉCISION VIVADOUR - Prise en compte de 2 paramètres : la croissance de la vigne et la pluie. SYSTÈME CHANGINS - Calcul à chaque traitement du volume foliaire - Détermination de la dose à appliquer (avec minimum de 15%)
  • 20. Rappel : réglementation du code de l’environnement qui s’applique aux élevages selon leurs tailles Réglementation RSD (ARS) Installation Classée (Service Environnement Préfecture) Effectif maximum en présence simultanée Règlement sanitaire départemental Déclaration Déclaration avec contrôle périodique Enregistrement Autorisation Volailles (rubrique 2111) (équivalent volailles*) < 5000* 5000 - 20000* 20001 - 30000* x > 30000* > 40000 (emplacements) Bovins (rubrique 2101) 1) Veaux + Bovin à l'engraissement < 50 50 - 200 201 - 400 x > 400 2) Vache laitière (femelle ayant vêlée) < 50 50 - 100 101 - 150 151 - 200 > 200 3) Vache allaitante (femelle ayant vêlée) < 100 ≥ 100 x x x * Équivalents volailles : 1 poulet = 1 animal Équivalent / 1 canard PAG = 2 animaux Équivalent / 1 canard gras = 7 animaux Équivalents. A noter : pour les élevages multi-espèces, il n’y a pas de cumul des effectifs des différents ateliers. Les différents ateliers d’un même élevage peuvent donc dépendre de réglementations distinctes. RÉGLEMENTATION 2020 Risque incendie Le point sur la nouvelle réglementation pour les exploitations agricoles En application de la nouvelle régle- mentation Installations Classées pour la Protection de l’Environne- ment (ICPE), les règles applicables en matière de lutte contre l’incen- die ont été modifiées par les arrêtés du 27 décembre 2013 relatifs aux prescriptions générales applicables aux installations classées d’élevage (porcs, bovins et volailles). Cette évolution règlementaire prévoit des mesures fondées essentiellement sur la mise en place de moyens de lutte contre l’incendie ainsi que sur des contrôles régu- liers à réaliser pour tous les élevages rele- vant du régime ICPE. Moyens de lutte contre l’incendie Depuis l’entrée en vigueur des arrêtés du 27 décembre 2013, les élevages re- levant des régimes de la déclaration, de l’autorisation et de l’enregistrement ont dans l’obligation de disposer de moyens de lutte contre l’incendie adaptés au(x) risque(s). Désormais, la lutte contre l’in- cendie pourra être assurée par un hydrant public ou privé (bouches ou poteaux par exemple) ou un point d’eau (cours d’eau, lac, réserve incendie artificielle) situé à 200 mètres maximum du risque. Cependant, à défaut de ces moyens, une réserve d’eau d’au moins 120 m3 destinée à l’extinction doit pouvoir être accessible par les services de secours en toutes circonstances. Sous certaines conditions, une vanne d’ir- rigation (photo ci-contre) est autorisée et accompagnée d’un raccord adapté. De plus, la protection interne contre l’incen- die pourra aussi être assurée par des extinc- teurs appropriés aux risques à combattre : –– Extincteur à poudre polyvalente : feu de gaz. –– Extincteur à eau pulvérisée + additif : feu de paille. –– Extincteur à poudre C02  : feu électrique. Ils doivent faire l’objet d’une vérification an- nuelle conformément à la réglementation en vigueur.
  • 21. HORIZONN° 27 21 Maintenance des installations L’exploitant est tenu de mettre en œuvre tous les moyens afin de réaliser une vérifi- cation des installations électriques et tech- niques par un professionnel (entreprise, électricien agréé…). Le contrôle devra être effectué tous les cinq ans et tous les ans si l’exploitant emploie des salariés ou des stagiaires. Doivent être affichés, à proximité du té- léphone urbain, les consignes de sécurité précises (voir schéma ci-dessous) indiquant notamment : –– Le numéro d’appel des sapeurs-pompiers : 18 –– Le numéro d’appel de la gendarmerie : 17 –– Le numéro d’appel du SAMU : 15 –– Le numéro d’appel des secours à partir d’un téléphone mobile : 112 L’ensemble de ces nouvelles dispositions est applicable immédiatement. En cas de contrôle, les éleveurs qui ne répondront pas à ces nouvelles prescriptions pourront être sanctionnés par l’inspection des ins- tallations classées. Mathieu MINVIELLE Assistant Qualité
  • 22. RÉGLEMENTATION 22 Produits phytosanitaires Services Pensez à demander votre Certiphyto !À partir du 1er janvier 2016, le Certiphyto sera obligatoire pour acheter et appliquer des produits phytosanitaires. Il sera alors né- cessaire pour Vivadour de disposer d’une copie des cartes Certiphyto des adhérents, qui sont priés de faire parvenir ces éléments rapide- ment. La commande et l’achat de produits phytosanitaires dans les magasins seront ainsi grandement facilités. Par ailleurs, lorsqu’un adhérent mandate une personne pour la délivrance ou la ré- ception des produits, il est impératif au préalable de remplir un document (voir ci- contre). Envoyé aux adhérents du groupe en mars 2015, il est à retourner complété, par mail ou par courrier au service adhé- rents. Il peut également être déposé dans les magasins « appro » de Vivadour. Cette démarche est indispensable pour le bon fonctionnement de l’activité d’agro- fournitures. En effet, à partir du 1er janvier 2016 la vente de produits phytosanitaires ne pourra se faire qu’aux détenteurs du Certiphyto. Les adhérents n’ayant pas en- core obtenu le certificat sont quant à eux invités à s’inscrire à l’une des sessions de formation à ce sujet. En savoir plus : Renseignements auprès des techniciens. Diapason passe le cap des 500 abonnésPlus de 500 agriculteurs font dé- sormais confiance aux services de Diapason pour piloter leurs exploi- tations. Passage en revue des dif- férentes possibilités offertes par ce service de pointe. Diapason Parcelles permet d’enregistrer ses pratiques agricoles en quelques clics avec vérification de la conformité régle- mentaire et grâce à la rapidité que procure un logiciel sur internet. De plus, tous les in- trants retirés de la structure remontent au- tomatiquement dans le stock d’exploitation sans intervention directe de l’adhérent. Diapason Fumure permet de satisfaire aux obligations de la directive nitrates en zone vulnérable. Le plan de fumure prévi- sionnel est calculé chaque année confor- mément aux arrêtés nationaux et régio- naux. La nouveauté, Diapason Mobile, pour gagner encore plus en rapidité de saisie. Il est en effet possible d’opter pour cette op- tion qui permet d’accéder à l’exploitation directement sur smartphone ou tablette. Et toujours Diapason Portail, l’extranet avec toutes les informations nécessaires à l’exploitation quelle que soit la filière. On y retrouve également une météo agricole locale (partenariat Météo France) et toutes les données de l’exploitation (comptes, apports, contrats, résultats de l’abattoir ou de la cave…). Chaque service est associé à une assistan- ce personnalisée auprès de conseillers spé- cialisés qui accompagnent les adhérents dans l’installation, l’utilisation et la forma- tion à ces outils. En savoir plus : Renseignements auprès des conseil- lers habituels. Gilbert LANIES Responsable Services aux agriculteurs
  • 23. INFOSPRATIQUES HORIZONN° 27 23 Télédéclaration PAC 2015 Quand et comment déposer son dossier ? Les pouvoirs publics ont mis en place depuis quelques années la possibilité de déposer le dossier PAC directement sur internet par télédéclaration. La réforme mise en place ayant généré des retards, le dépôt des dossiers se fera du 27 avril au 9 juin 2015 inclus. C’est une procédure simple et rapide qui alerte l’agriculteur en cas d’erreur et permet d’imprimer son dossier. À terme, en 2016, les agriculteurs ne recevront plus de dossier papier, cette procédure devenant la seule possible. Le pôle Services aux agriculteurs de Vivadour met en place un dispositif d’assistance dans différents dépôts avec ordinateurs et connexion internet à disposition. Des personnes com- pétentes aideront les adhérents à enregistrer leur dossier et un accusé de réception sera également remis à chacun, attestant que le dossier est bien enregistré. Infos pratiques : Liste des permanences et inscriptions auprès des conseillers et agents de dépôt. Nouveauté Météo France sur Diapason Comme annoncé dans le précédent nu- méro du magazine, le nouveau site de prévisions « Expert » de Météo France est désormais disponible via Diapason. Son contenu s’enrichit de nombreuses nouveautés parmi lesquelles : –– Des bulletins sur 9 jours pour tous les départements du Sud-Ouest. –– Des prévisions pour plus de 60 zones homogènes, à 3, 6, 9 et 14 Jours. –– Des radars d’observation des pluies au kilomètre près, actualisés toutes les 5 minutes. –– Une carte des cumuls de pluies sur les dernières 24 heures, précision 1 km. –– Une prévision probabiliste à 15 jours et bientôt 1 mois. –– Un bulletin agricole avec les conditions de pluie, vent et température. –– Bientôt une page météo de données complémentaires pour la région. En savoir plus : Une phase d’essai gratuite va être ouverte pour les plus curieux.Attention, le nombre d’accès est limité. Renseignements et inscriptions auprès des techniciens habituels. Bilan météo 2014 Une pluie… de records ! Avec tout juste 10 jours de gel, 2014 établit un record pour la station de Riscle sur les 50 dernières années. Elle se hisse même sur le podium des trois années les plus chaudes depuis 1968 ! Le mois de novembre est particulièrement singu- lier, puisqu’un des plus vieux records de chaleur est tombé durant le mois. Au total, les températures relevées en octobre et novembre derniers dépassent les normales de plus de 3 °C. Par ailleurs, on dénombre l’an dernier 150 jours de pluie d’un niveau supérieur à un millimètre. Un niveau jamais atteint, avec des records battus en février, juillet et août. La quantité d’eau reçue en 2014 est elle aussi très importante et dépasse pour la deuxième année consécutive la barre du mètre d’eau sur 12 mois. Le premier trimestre représentant à lui seul 400 millimètres. Cette quantité de pluie contribue à faire monter la moyenne des 7 dernières années très au-dessus des moyennes. Cependant, ces montagnes d’eau sont reçues de manière irrégulière, et si les semis ont été perturbés, les conditions exceptionnelles d’octobre ont permis une collecte du maïs dans des conditions quasiment jamais rencontrées par le passé. Direction de la publication : Franck Clavier - Coordination de rédaction : Bernard Wiss - Crédits photo : Vivadour - FOVEA Franck Chevallier - Vincent Nguyen - Jean-Bernard Laffitte - Réalisation et impression : Raffut & Communication - BCR Imprimeur - Pour tout renseignement : Bernard Wiss, Vivadour - Service Communication - Vivadour, siège social : Rue de la Menoue - 32400 RISCLE - Tél. 05 62 69 71 72 - Fax 05 62 69 93 14 - Agrément N 2471 - SIREN 381 996 214 RCS Auch - ISSN : 2268-1299
  • 24. André Babou, pionnier et artisan de l’essor de l’aviculture gersoise Dimanche 2 février, l’annonce du décès d’André Babou à l’âge de 82 ans a plongé l’aviculture gersoise dans une profonde tristesse. En étroite collaboration avec son président, Jean Abadie, André Babou a été le déve- loppeur de cette aviculture gersoise. Directeur du Groupement de Productivité Avicole (GPA) en 1961 et de la CODAM en en 1969, il a pris cette aviculture au stade de la « glousse et des petits poussins » pour en faire en moins de 30 ans un des secteurs les plus performants du département. Excellent technicien, la précision de ses diagnostics, la nature de ses préconisations et la pertinence de ses conseils ont fait de lui un grand spécialiste du monde de l’aviculture. Dans une région des plus traditionnelles, il a su, avec pédagogie, faire évoluer les mentalités sachant concilier « l’immuable et le changement ». Il a incité les producteurs à connaitre d’autres régions, d’autres techniques, à chercher des modèles ailleurs, sachant « que l’on ne s’épanouit pas à l’ombre de son clocher. » André était un homme de rigueur, déterminé qui aimait les rapports de compréhension, de compétence et d’amitié. C’était un humaniste qui a su concilier sa profession, son entreprise et sa famille. Il aimait la vie et faisait un métier qui lui plaisait. Il donnait toujours l’impression d’être heureux, il aimait les gens et cela se voyait. Lui qui venait d’Algérie s’est très vite immergé dans l’environnement gersois. C’était un passionné, un passionné de tout : foot, rugby, boule lyonnaise, chasse… avec une forte implication dans toutes les associations auxquelles il a adhéré. Il a été apprécié pour sa rigueur, sa détermination, le respect des autres et de ses engagements. Avec sa convivialité, sa simplicité et sa gentillesse, il est très vite devenu plus Gascon que les Gascons. Toute la profession avicole départementale et régionale était présente à ses obsèques pour lui manifester sa reconnaissance, son respect et lui dire un grand MERCI. www.vivadour.coop