Je m’apelle Francesco et je vais vous parler un sujet qui s’apelle architecture parametrique ou computational design et surtoute l’histoire de comment et pourquoi je suis arriver à travailler sur ces choses là…Tout commence avec un problème d’identité professionnelle, c’est à dire que je suis architecte mais je n’ai jamais été vraiment intéressé par la construction elle-même
Pourquoi?
Nos experiences les plus fortes n’ont rien à voir avec la materialité mais plutot avec l’esprit et les emotions, c’est à dire avec ce qui immateriel, intangible, invisible.
Alors forcement la construction, qui est très matériel, peut paraitre peu interessante.
Donc j’ai commencer à me questionner sur tout ce qui est invisible, mais pourtant existe.
Dans la photo on voit la chaleur humaine degagé par la main d’une personne.
Cette chaleure est invisible à nos yeux mais peut-être visualisé par une technique qui s’apelle Photo Schlieren.
Et de là je suis arrivé aux data.
Aujourd’hui nous sommes capable de produire, enregistrer, visualiser, partager et accéder à beaucoup de donnée.
Et il faut imaginer qu’autour de nous, là ce soir, il y a plein de données qui existent et qui sont prêtes à être utilisées.
Alors la question pour un architecte qui ne s’interesse pas à la construction c’est : que-est ce qu’on peut faire avec ces données en architecture?
Comment l’utilisation de ces données change la manière de faire architecture et le rôle de l’architecte?
Est-ce que penser en terme d’architecture ou de disciplines a encore du sens?
Comment utiliser les données pour faire du computational design.
Prémière chose: on peut faire de la visualisation de données, c’est à dire rendre visible ce qui est invisible comme dans la photo de la main que nous avons vu.
Toutes ces données qui sont autour de nous et invisible, on peut le transformer en imagesr, par example à l’echelle d’une ville.
On peut concevoir des architectures non standards.
Dans l’image on voit un pavillon à géometrie complexe avec des panneaux tous differents les uns les autres.
Malgré cette complexité et grace aux technologies d’aujourd’hui, un projet comme-ça pourrait être conçu et fabriqué dans un espace comme VOLUMES avec un fablab integré.
On peut concevoir une maison de chauve souris. Ce n’est pas une blague c’est un vrai projet avec le museum d’histoire naturelle.
Il faut savoir que les chauves suouris logent dans des espaces etroits, typiquement entre 2 lamelles, mais on a du mal à en connaitre la confguration optimale.
Avec une conception paramétrique et non-standard on peut proposer non pas une configuration de lamelles mais un nombre infini de solutions.
Les lamelles sont toutes differents et creent donc des logements tous differents en inclinaison, espacement, temperature et exposition au vent.
Dans un multitudes de proposition l’usager, dans ce cas le chauve souris, choisi parmi une vaste gamme de possibilités.
Le design computationelle se prete bien à des contextes incertains et avec un haut degré de flexibilité.
Un projet de design paramétrique sur lequel j’ai travaillé quand j’étais à l’agence Hugh Dutton Associés, ces sont des pylones non standards realisés dans le paysage italien.
Les pylones ont été conçu pour être tous differents. Leur forme et inclinaison repond à un certain nombre de parametres contextuels comme la pente du terrain, les efforts de vents et les tensions des cables.
Si tradiionellement l’architecte est celui qui dessine des espaces et creent des formes, dans ce type d’approche l’architecte genere plutôt un processus qui est, lui par la suite, capable de generer des forme.
Ce qu’on voit dans l’image est un processus de traitement de données constitué d’elements et de relations entre les elements.
En nature c’est ce qu’il se passe, par example, dans le vol des oiseaux.
Le vol des oiseaux est dicté par des relations très simple entre un oiseaux et ses voisins.
Ces rélations simples, appliqué à un grand nombre d’elements differents, generer une forme globale, dite emergente, avec des caracteristiques propres et imprevisibiles.
Donc le processus est le produit car le processus est capable de produire les formes et les objets.
Mais peut-on considerer qu’un processus est une creation ? Un designer a toujours un role creatif dans ce systeme?
Vous l’aurez compris moi je pense que oui.
Et j’en suis tellement convancu que je travaille sur un projet de sculpture qui n’a pas de forme figé.
L’objet, realisé avec des gonflables et des cables, change de forme à chaque fois qu’oil change son contexte d’installation.
Ses relations avec l’existant, assurés par les cables, font que l’oeuvre est definie par ses relations et non pas par sa geometrie.
Comme je disais au debut, ce qui est intangibles peut avoir un impact enorme sur votre vie.
Projet de sculpture en impression 3d où j’ai imaginé que les données solaire puissent avoir un impact enorme de deformation sur une sphere donnée.
Je suis en train donc de creer des impressions 3d qui contiennent dans leurs geometries toutes ces données solaires.
L’idee de tout ça est aussi de pouvoir inscrire et sculpter dans la matère une mémoire de données, un peu comme si on enregistrer un fichier dans une forme plutot que sur un support numerique.
Alors apres le probleme c’est que on ne sait pas comment appeller ce champ de competences.
On dit computational design, architecture parametrique, je me suis même disputé avec François Roche à cause de ça.
Mais pourquoi ce n’est pas clair?
Mais on fait, ce qu’il se passent c’est que les frontieres des metiers sont en train de se dissoudre et nous travaillons de plus en plus avec des sociologues, des ingenierus, des boggeurs, des citoyens. Et ça pourquoi? Parce que les données qu’on traite sont par definition transdisciplianire, elle sont sociales, solaire, mecaniques, sensorielles…etc
Et donc si on travaille de plus en plus de manière transdisciplinaire cela veut dire que le passage d’information, la communication et la mise en relation est et de plus en plus importante. Les connexions, encore une fois, deviennent plus importantes que les objets connectés.
Alors on revient à l’idee d’un processus comme creation à un besoin de structurer et gerer ce processus creatif.
C’est l’idée principale qui est à la base de VOLUMES :
Créer un espace de travail collabotatif qui puisse faciliter la transdisciplinairité et le partage des competences.
C’est un passage extremement important car on revient, avec le coworking, à un espace physique et materiel, donc à une architecture, qui est fondamentale pour generer une communauté.