Résumé : L’objet de cette étude est double. Il s’agit à la fois de décrire les usages populaires d’une forêt périurbaine (Ghabat Oued el-Maleh) et de les comparer à ceux des espaces publics de Mohammedia. La question est de savoir si les usages de l’espace forestier peuvent nous permettre de mieux comprendre les pratiques d’appropriation de espaces publics urbains. Grâce à une approche d’anthropologie visuelle combinant l’observation participante de longue durée, la conversation ordinaire et l’observation photographique, cette étude a permis de montrer qu’à travers les pratiques spatiales c’est une culture populaire qui s’exprime, en forêt comme en ville.