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DE AZEVEDO ADRIEN
TC1
Année 2018/2019
STAGE OUVRIER
Du 24/06/2019 au 26/07/2019
Structure béton bâtiment
Chantier des ateliers RATP Vaugirard
295 rue Lecourbe, 75015 Paris
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REMERCIEMENTS
Tout d’abord, je souhaite remercier toutes les personnes qui m’ont entouré durant ces 5
semaines de stage afin qu’il se déroule dans les meilleures conditions possibles.
Je remercie Mr. Pascal RENIMEL, le PDG de Cardinal Edifice qui a accepté que j’intègre
l’entreprise pour effectuer mon stage, ainsi que Mme. Gwenola GUILLAUME qui s’est
occupée de la partie administrative et qui a su répondre à mes questions en amont du stage.
Je remercie également Mr. Guillaume VOCANSON, mon maître de stage.
Je tiens à remercier Mr. Amirouche MOUHOUS, référent QSE (service Qualité, Sécurité et
Environnement) qui m’a particulièrement bien accueilli et qui m’a présenté le chantier ainsi
que l’équipe.
Ensuite, je souhaite remercier Mr. Laurent RAT, conducteur de travaux, diplômé de l’ESITC
Caen avec qui le contact a été immédiat.
Enfin je souhaite remercier tous les salariés avec lesquels j’ai pu apprendre beaucoup de
choses et avec qui j’ai passé de très bons moments d’échanges et de partage.
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INTRODUCTION
Dans le cadre de notre première année à l’ESITC Caen il nous est demandé de faire un stage
ouvrier d’une durée de 5 semaines. L’objectif principal de ce stage est d’avoir une première
expérience dans le monde du Bâtiment et travaux publics (BTP).
Cela nous permet de découvrir le fonctionnement d’un chantier et ce qu’il s’y passe
concrètement afin d’apprendre et de voir de nouvelles choses, en étant intégré dans une
équipe de travail.
Pour ma part, j’ai eu la chance d’effectuer mon stage dans l’entreprise Cardinal Edifice, sur le
chantier des ateliers RATP Vaugirard. Cardinal Edifice est une filiale Bâtiment du groupe
NGE, c’est donc une entreprise spécialisée dans le Bâtiment.
Durant ce stage j’ai pu observer et participer au travail sur le chantier en tant qu’ouvrier. Je
me suis rendu compte de certaines difficultés auxquelles les compagnons étaient confrontés
et j’ai compris les conditions réelles d’un chantier.
Afin de détailler mon expérience, je présenterai tout d’abord l’entreprise dans laquelle j’ai
pu effectuer ce stage, ensuite je parlerai du chantier et des tâches que j’ai faites. Pour finir
j’exposerai mon ressenti sur ces 5 semaines.
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L’ENTREPRISE
Cardinal Edifice est une entreprise du bâtiment, fondée en 1969 à Maure-De-
Bretagne, elle est depuis fin 2016 une filiale du groupe NGE.
Cardinal Edifice est aujourd’hui un des principaux acteurs du bâtiment dans l’ouest de
la France. L’entreprise compte plus de 650 collaborateurs. En rejoignant le groupe
NGE, Cardinal Edifice intègre un groupe de plus de 11 000 salariés, pour plus de 2
milliards d’euros de chiffre d’affaires.
C’est une entreprise qui intervient dans la construction, l’entretien et la rénovation
d’ouvrages en gros œuvre, en entreprise générale ou en conception-réalisation de
tous types de bâtiments.
Ses activités se répartissent sur 9 secteurs principaux :
• Industrie/Agroalimentaire
• Génie civil/Transport
• Établissements hospitaliers
• Équipements scolaires
• Équipements sportifs
• Équipements socio-culturels
• Logements/Bureaux
• Centres commerciaux
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LE CHANTIER
I. Présentation du chantier
Le chantier auquel j’ai participé consiste à la restructuration des Ateliers RATP Vaugirard et à
la construction de logements sociaux. Celui-ci est séparé en deux zones, une première zone
Sud qui comprendra les ateliers de maintenance des trains, le tout sera sur 4 niveaux. La
zone Nord abritera un parking étendu sur deux sous-sols et 104 logements sociaux sur 5
niveaux.
La durée de l’opération initiale était de 34 mois avec un effectif de 50 personnes. Ce chantier
est assez imposant puisqu’il représente une surface de 2,5haet il accueillera jusqu’à 4 grues
à tour.
ZONE NORD
ZONE SUD
Plan du chantier
Rails de
la RATP
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II. Les principaux acteurs sur le chantier
Le chantier des ateliers Vaugirard est un chantier d’une grande envergure avec beaucoup de
passage et différents acteurs qui sont présents lors des travaux.
• En premier lieu il y a les compagnons qui travaillent généralement en binôme ou plus
suivant le besoin.
• Les conducteurs de camions ramènent du béton ou récupèrent de la roche ou de la
terre en surplus. C’est un acteur du chantier assez important, d’où l’omniprésence ou
presque des camions sur le chantier.
• Les conducteurs d’engins, permettent de déblayer ou niveler le sol. Ils sont très
souvent sollicités car ils peuvent déplacer énormément de terre en peu de temps ce
qui fait gagner du temps aux compagnons, ils oeuvrent aussi pour que le chantier
reste structuré et que la terre en surplus ne soit pas éparpillée n’importe où. Les
conducteurs d’engins possèdent le CACES (formation selon plusieurs niveaux
permettant de conduire des engins : Certificat d’Aptitude à la Conduire d’Engins en
Sécurité)
• Ensuite, il y a l’assistant au chef de chantier qui donne les directives aux
compagnons, il est très souvent sur le terrain. Il permet d’aider les compagnons et de
donner les ordres venant des chefs de chantier. Il permet finalement de faire le lien
entre les chefs de chantier et les compagnons.
• Les chefs de chantier sont aussi très présents lors des travaux. Is peuvent donner des
ordres directement aux compagnons et les aider comme l’assistant au chef de
chantier. Cependant ils sont plus en contact directement avec les conducteurs de
travaux afin de répondre à leurs attentes. Ils permettent de faire le lien entre les
compagnons et les conducteurs de travaux.
• Les conducteurs de travaux, eux sont moins présents sur le chantier. Néanmoins ils
viennent une à deux fois par jour pour suivre l’avancée des travaux et les difficultés
qui peuvent être rencontrées.
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III. Les principaux travaux
Dans cette partie je vais parler des principaux travaux auxquels j’ai participé et suivi durant
mon stage.
Tout d’abord, il faut savoir que la zone Sud n’était pas très animée durant ces 5 semaines, la
zone Nord était donc beaucoup plus vivante et c’est la bas que j’ai la plupart du temps été
affecté.
La zone Nord doit accueillir un parking souterrain et des logements sociaux. La structure du
bâtiment est entièrement faite en béton armé et les fondations sont faites avec des pieux en
béton et en acier enfoncés très profondément dans le sol.
La première étape des travaux que j’ai pu suivre du début à la fin était de préparer le sol afin
que les pieux puissent être mis.
Le but était de terrasser le terrain à l’aide de pelles et de pioches au niveau de la tranchée
qui allait accueillir des pieux. Afin de vérifier que le sol est prêt, les compagnons utilisent un
laser qui permet de savoir au centimètre près si le niveau du sol est égal partout.
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Ensuite, il faut poser du polystyrène de forme circulaire qui correspond au diamètre des
pieux car autour de ces pieux les compagnons remplissent la tranchée de béton. On dépose
des parpaings sur le polystyrène car avec le béton qui est coulé autour, celui-ci étant un
matériau léger remonterait à la surface et il nous serait impossible de faire les pieux.
Après cette étape, un camion vient remplir la tranchée
avec du béton. On voit ci-contre que le béton a été
réparti de chaque côté des polystyrènes. Il suffit
désormais d’attendre que le béton prenne, puis une
fois que béton est bien sec nous pouvons retirer les
parpaings.
Parpaing
Polystyrène de forme circulaire
Laser
Béton qui vient
d’être coulé
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Après que les parpaings aient été retirés, une foreuse de pieu creuse dans le polystyrène.
Cet engin a un mode de fonctionnement assez spécial car une fois avoir creusé dans la terre,
il va pouvoir y couler du béton. Ensuite, les compagnons rentreront une armature dans le
pieu.
Foreuse de pieu
Schéma du fonctionnement d’une
foreuse de pieu
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Une fois que toutes les étapes sont finies nous avons le résultat suivant :
D’autre part, j’ai pu assisté à l’enfoncement de pieux en acier.
L’installation de pieux en béton et de pieux en acier est différente car dans ce cas il n’y a pas
de foreuse. C’est le pieu lui même qui va s’enfoncer dans le sol, avec l’aide du marteau qui
vient taper dessus.
A l’aide du marteau suspendu à un engin et
relié à un compresseur d’air, le pieu va subir
une pression qui va permettre de l’enfoncer
dans le sol.
Compresseur d’air
Exemple d’enfoncement d’un
pieu en acier
Pieu foré
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Les pieux en acier et en béton sont installés autour du futur bâtiment afin qu’il puisse
reposer correctement sur ses fondations.
J’ai également pu suivre le recouvrement d’une fosse qui
accueillera des produits chimiques, d’où la nécessité d’une
étanchéité parfaite.
On peut voir ci-contre les compagnons dans la fosse. Le but était
de poser 6 prédalles pour recouvrir la fosse. Cela se fait avec
une grue spéciale et les indications des compagnons qui sont
indispensables puisque tout doit être posé avec précision pour
qu’elles puissent toutes rentrer dans l’espace prévu.
Fosse
Prédalle
Fosse avec les prédalles
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Une fois toutes les prédalles posées, il faut faire le ferraillage par dessus puis couler du
béton sur les prédalles. Le ferraillage est nécessaire
car il peut arriver que le béton se fissure, ou se
brise. Cela permet donc de renforcer le matériau
avec des armatures et de remédier à ses faiblesses.
On réduit donc largement les risques en terme de
casse.
La couche de béton devait être de 3 centimètres. Les
compagnons on donc reparti le béton de manière
équivalente sur toute la fosse, en s’aidant du laser ainsi
que d’une aiguille vibrante.
Ferraillage de la prédalle
Regard
Ferraillage
Coulage du béton
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L’aiguille vibrante est un outil qui a beaucoup d’avantage pour le coulage du béton :
• Une densité de béton plus élevée
• Un gain de résistance mécanique
• Une meilleure durabilité du béton
• Une mise en œuvre plus aisée
• Un meilleur remplissage des coffrages
• Une bonne adhérence béton/armatures
En vibrant le béton on expulse les bulles d’air ce qui donne
un béton plus homogène et sans ségrégation.
Voici la fosse une fois que le béton a totalement été réparti sur les prédalles :
Coulage du béton
Fosse recouverte avec
le béton sec
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IV. La sécurité et l’environnement sur le chantier
Tout au long du stage j’ai pu voir les moyens et les dispositifs mis en place quant à la sécurité
et à l’environnement.
En ce qui concerne la sécurité, Cardinal Edifice est une entreprise qui met en place beaucoup
de choses afin de diminuer au maximum les risques d’accidents sur le chantier. Il y a des
quarts d’heures prévention le lundi matin. J’ai pu assister à un quart d’heure prévention
avec le PDG de NGE qui a fait le déplacement pour prévenir du nombre de blessés au travail,
et des comportements à adopter pour réduire ce nombre.
Tous les matins un échauffement est obligatoire avant de commencer la journée de travail.
Cet échauffement est complet, il cible toutes les articulations du corps.
10 MINUTES TOUS LES MATINS AVANT LA PRISE DE TRAVAIL
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Ensuite, l’entreprise souhaite que des
gardes corps soient installés avec des
planches rouges dans toutes les zones où il
peut y avoir un risque de chute. Les
planches rouges servent à éviter que des
projectiles tombent sur quelqu’un qui
pourrait travailler en contrebas.
Pour limiter les dangers, l’entreprise met des tapis rouges sur le sol qui délimitent les zones
piétonnes du chantier, où quiconque passera sera en sécurité. Cela permet aussi que les
conducteurs d’engins évitent de s’approcher de ces zones. Les chefs de chantier et
conducteurs de travaux qui suivent régulièrement l’avancée des travaux peuvent discuter ici
sans gêner les compagnons et sans être en danger.
Pour ce qui est de l’environnement, Cardinal
Edifice tente de faire des efforts pour limiter la
pollution et la consommation d’énergie. Il y a
notamment des beines spécifiques pour jeter
les différents matériaux tout en les triant
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V. Les principales contraintes
Le chantier possède quelques caractéristiques qu’il faut prendre en compte pour pouvoir y
travailler en sécurité.
En premier lieu, le chantier est divisé en deux zones car il y a des rails et des trains de la
RATP qui circulent entre ces deux zones, personne n’est autorisé à traverser sur les rails, sauf
les jours ou il y a une conciliation entre Cardinal Edifice et la RATP.
Pour passer d’une zone à l’autre, il faut se rendre à l’entrée du chantier en passant par la
rue, ce qui peut être assez risqué par exemple lorsque l’on porte des charges avec une
grande envergure comme par exemples des barrières ou des brouettes remplies de ciment.
Le chantier est également en limite de propriété donc les grues, installées après mon départ,
seront limitées, elles ne pourront pas passer au dessus des immeubles ou au dessus de la
rue.
Ensuite, ce chantier est entouré d’immeubles et les poussières du chantier se retrouvent
chez les habitants. Un chantier est en général assez poussiéreux et d’autant plus l’été, car
avec la chaleur l’humidité du sol disparaît, ce qui favorise la présence de poussière. Il faut
donc arroser régulièrement le sol pour éviter qu’il y ait trop de poussière.
Enfin, la dernière contrainte sur ce chantier concerne toujours les habitations à proximité car
avant 7h30 les équipes ne peuvent pas commencer à travailler. En période de canicule il est
difficile de travailler toute l’après-midi, ce pourquoi il y a eu des aménagements d’horaires
pour certains jours de canicule.
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VI. Les conditions de travail
Les conditions de travail étaient plutôt rudes. En effet, n’ayant jamais eu l’occasion de
travailler sur un chantier auparavant, je ne savais pas réellement à quoi m’attendre. Lorsque
je suis arrivé le 24 juin, les conditions météo n’étaient pas bonnes, il faisait très chaud ce qui
rendait le travail très dur.
Au cours de la première et la dernière semaine de mon stage, les chefs de chantier ont
aménagé les horaires en raison de la canicule car il devenait trop difficile de travailler en
extérieur jusqu’à 17h.
Durant ces 5 semaines, j’ai pu m’apercevoir de la difficulté du travail d’un compagnon.
Me concernant, j’ai énormément marché tous les jours, je faisais beaucoup d’aller retour de
la zone de stockage jusqu’à la zone de travail pour porter des outils, des barres pour les
gardes corps, des bastaings ou autre.
J’ai également beaucoup passé le balai et arrosé pour nettoyer et enlever la poussière sur la
route où les camions passaient car ils laissaient beaucoup de terre sur leur passage. Ce sont
des tâches répétitives qui en plein soleil deviennent difficiles.
D’autre part, le fait de rester debout la journée entière rajoute une difficulté, c’est
finalement un métier très dur et qui peut le devenir encore plus dur suivant les conditions
météos.
Heureusement, il y avait ce qu’on appelle une base vie, climatisée dans laquelle nous
pouvions nous rafraîchir et où il y avait des frigidaires dans lesquels l’entreprise mettait des
bouteilles d’eau à disposition.
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VII. Les problèmes rencontrés
Sur un chantier il y a peu de choses qui se passent comme prévu car beaucoup d’imprévus
peuvent survenir. J’ai pu assisté à un problème qui a retenu mon attention durant ce stage.
Ce problème concernait la méthode d’enfoncement des pieux en acier, qui sont très longs
(environ 10m) et très lourds ce qui les rends difficilement manipulables. Les compagnons
n’arrivaient pas à bien rentrer le pieu dans le marteau. Le risque était que le pieu tombe et
entraîne de gros dégâts sur la voie RATP qui était située juste derrière. En effet, en étant mal
fixé au marteau, lorsque la grue va relever ses chaines liés au marteau pour lever le pieu, les
2 parties pourraient se dissocier. Mais pire encore, le pieu pourrait causer un accident grave
avec une personne physique.
Heureusement après quelques ajustements et beaucoup d’efforts en essayant de serrer les
chaines pour que le pieu tienne, les compagnons ainsi que les chefs de chantier ont réussi à
sécuriser la manipulation.
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VIII. Mon intégration dans l’équipe
Lors de mon premier jour de stage Amirouche MOUHOUS m’a présenté le chantier, ainsi que
toutes les règles à respecter pour travailler en sécurité. Ensuite, il m’a fait visiter le chantier
puis j’ai pu me présenter aux compagnons. J’ai directement intégré une équipe de travail où
j’ai aidé à porter des brouettes avec du béton pour faire un rebord.
Cette première tâche m’a directement rapproché d’Amoussou, un compagnon avec qui je
me suis très bien entendu tout au long de mon stage.
Le contact au sein du chantier a été assez naturel, notamment avec les compagnons. Il y a un
certain esprit d’équipe qui rapproche facilement (d’autant plus que le travail se fait toujours
au moins à deux) d’où je me suis senti à l’aise. Parfois même le fait d’échanger sur des sujets
non professionnels favorise la bonne ambiance sur le chantier.
Les compagnons étaient assez patients avec moi car je n’avais aucune expérience et ils
prenaient le temps de m’expliquer ce que je devais faire.
Bordure en béton
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IX. Mon ressenti
Durant ce stage j’ai essayé de me rendre le plus disponible possible afin d’aider mes
collègues ; malgré le manque de pratique et d’expérience que j’avais au départ. C’était
plutôt plaisant de participer à des tâches qui nécessitait beaucoup de monde car le travail
d’équipe se fait vraiment ressentir sur le chantier, chacun donne son maximum pour aider
les autres et accomplir un long travail, ce qui est agréable.
Les premiers jours étaient assez durs physiquement et je n’étais pas très à l’aise sur le
chantier, je ne savais pas où me positionner pour aider les compagnons sans les gêner.
Quand on me demandait d’aller chercher un outil je ne savais pas forcément où aller, je
perdais donc du temps mais l’équipe restait plutôt compréhensive.
Heureusement, petit à petit j’ai réussi à être plus à l’aise et à bien connaître le chantier, ce
qui était assez satisfaisant car j’avais la sensation de me rendre plus utile et d’aider mes
collègues.
J’ai beaucoup apprécié les moments de pause avec les compagnons car chacun s’intéresse
aux autres.
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CONCLUSION
Finalement, je dirais que durant ce stage j’ai pu acquérir des connaissances dans le bâtiment
et notamment dans le gros œuvre. Cela m’a permis de découvrir la réalité d’un chantier ainsi
que les différents acteurs qui y participent. C’est une expérience enrichissante d’un point de
vu professionnel comme humain car j’ai pu apprendre quelques bases de mon futur métier,
et rencontrer les personnes avec qui je pourrais collaborer plus tard.
Je pense que ce stage est essentiel pour devenir ingénieur BTP car il m’a permis d’être dans
la peau d’un compagnon et me rendre compte des difficultés auxquelles ils sont confrontés.
Que ce soit physiquement ou par rapport au climat, c’est un métier difficile qui requiert du
courage et qui force le respect.
En ce qui concerne mon parcours professionnel, je souhaite tenter l’expérience des travaux
publics (TP) lors des prochains stages. Je pense que je dois découvrir un maximum de
secteurs afin de me faire un réel avis sur ce qui me plaît le plus.
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LEXIQUE
Béton armé : C’est un matériau constitué de béton et de barres en acier qui allie les
résistances à la compression du béton et à la traction de l’acier
Pieu : C’est un élément de construction en béton, acier, bois ou mixte permettant de fonder
un bâtiment
Terrassement : C’est le travail consistant à déplacer des quantités importantes de matériaux
(sols, roches, etc ) dans divers buts. Dans mon cas le but était de faire en sorte que le sol soit
partout au même niveau.
Compresseur d’air : C’est un appareil qui convertit le courant (en général à partir d'un
moteur électrique, un moteur diesel ou un moteur à essence) en énergie cinétique par la
compression et la mise sous pression d'air atmosphérique, ce qui, sur commande, peut être
libéré en rafales rapides. Cela permet au marteau de taper sur le pieu pour qu’il s’enfonce.
Prédalle : C’est une dalle fabriquée en béton armé, de faible épaisseur, entrant dans la
composition d'un plancher composite et servant de coffrage au béton coulé en place.
Ferraillage : C’est l’ensemble des éléments métalliques d'un ouvrage en béton armé.
Bastaing : Grosse pièce de bois de section rectangulaire utilisé pour la construction de charpente.
Garde corps : Barrière établie le long d’un endroit élevé ou en bordure d’un plancher de
travail pour empêcher les chutes des personnes.