Livre blanc information reseaux sociaux et innovation - hans willert
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Livre blanc information reseaux sociaux et innovation - stephane girardot
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Médias sociaux
Extrait du Livre Blanc
L’ACCES A L’INFORMATION ET AUX RESEAUX SOCIAUX REND-IL PLUS INNOVANT.E ?
Le seul accès à l’information et aux réseaux sociaux ne suffit pas à nous rendre créatifs
Livre blanc information reseaux sociaux et innovation - stephane girardot
L’ACCES A L’INFORMATION ET AUX RESEAUX SOCIAUX REND-IL PLUS INNOVANT.E ? #612RENCONTRES Page 1
Extrait du Livre Blanc
L’ACCES A L’INFORMATION ET AUX RESEAUX SOCIAUX
REND-IL PLUS INNOVANT.E ?
A la rencontre de :
Stéphane Girardot
Le seul accès à l’information et aux réseaux sociaux ne
suffit pas à nous rendre créatifs
«Une innovation peut s’inscrire dans la continuité de ce qui se
faisait avant, une simple mais efficace amélioration marginale»
Accès au livre blanc :
https://albanjarry.com/livre-blanc-innovation/
L’ACCES A L’INFORMATION ET AUX RESEAUX SOCIAUX REND-IL PLUS INNOVANT.E ? #612RENCONTRES Page 2
Le seul accès à l’information et aux réseaux sociaux ne
suffit pas à nous rendre créatifs
#Entrepreneur mode projet lancement d’une #startup sur
l'#IOT & #Insurtech @Objectuum Expert en #Gouvernance,
auteur et formateur
LinkedIn : stephanegirardot
Twitter : @stgirardot
C’est en 1997 que paraît The Innovator's Dilemma. Cet ouvrage, signé par Clayton Christensen,
professeur à la Harvard Business School est le premier à parler d’innovation disruptive. Une
innovation est disruptive en ce sens où elle créé une discontinuité. Loin d’être une
amélioration ou un changement marginal l’innovation disruptive change la donne : c’est une
innovation de rupture.
En 2018, on mesure combien Christensen était visionnaire en décrivant aussi tôt ce à quoi
nous assistons de nos jours : une nouvelle révolution et un changement profond de notre
société. Désormais il semble impossible d’aborder l’innovation – qui est le sujet de ce livre
blanc – sans penser rupture, disruption voire « ubérisation ». Pour autant, l’innovation
recouvre un spectre beaucoup plus large que les seules (et surtout très rares) innovations
disruptives. Lorsque l’on s’interroge sur l’influence de l’accès à l’information et des réseaux
sociaux sur notre capacité à innover, il nous faut humblement considérer l’innovation comme
recouvrant une large gamme de processus et pas uniquement l’éclair de génie qui nous
conduirait à inventer la machine à vapeur, internet ou l’ordinateur quantique qui, appel aux
candidats, reste à inventer !
L’innovation, conçue suivant ce sens large, nous concerne alors tous. Une innovation peut
s’inscrire dans la continuité de ce qui se faisait avant, une simple mais efficace amélioration
marginale. Cela fait de nous tous des innovateurs en puissance. Modifier les répertoires de
son disque dur c’est innover. Préparer une présentation destinée à son équipe ou à son
responsable en modifiant le modèle établi c’est innover. S’attaquer à une refonte tarifaire
avec un regard neuf c’est encore innover. A bien y réfléchir, nous innovons tous.
De nos jours, nous avons tous accès à une quantité d’information colossale. Une simple
requête sur un navigateur internet, une question posée à la volée à son smartphone et l’on
obtient quantité de liens, de documents, d’images. Les réseaux sociaux aiguillonnent notre
intérêt pour l’information. A de multiples reprises les tweets et autres posts viennent stimuler
notre cerveau, suggérant de s’intéresser à tel ou tel sujet. Par comparaison d’avec les années
70 ou 80 où il fallait se rendre à la bibliothèque de son quartier et plonger dans l’édition papier
L’ACCES A L’INFORMATION ET AUX RESEAUX SOCIAUX REND-IL PLUS INNOVANT.E ? #612RENCONTRES Page 3
d’une encyclopédie, la vitesse, la précision et la quantité d’information ne sont pas
comparables.
Si l’on prend une approche positive cette manne d’information va stimuler davantage nos
petites cellules grises et potentiellement faciliter notre processus créatif. De quoi nous écrier
Euréka ! plusieurs fois par jour. Cette démocratisation de l’innovation via l’accès à
l’information est exaltante.
Si l’on écoute les adeptes d’une approche moins positive on peut qualifier cette masse
d’information de « bruit ». Nous baignons dans une masse d’informations dans lequel seuls
les gros titres surnagent et au final peu de sens émerge. De plus, le fractionnement de nos
raisonnements induit par le multitasking fait que nous ne menons que rarement un
raisonnement continu pendant plus de dix, vingt ou trente minutes. Or, si un pianiste ne fait
pas ses gammes consciencieusement, si une danseuse ne travaille pas assez longtemps à la
barre, si un mathématicien ne prend pas le temps de développer comme il faut un
raisonnement jusqu’à son terme, le pianiste ne jouera pas correctement, la danseuse ne
réussira pas ses pas et le mathématicien n’écrira pas CQFD à la fin de sa copie.
En conclusion il nous apparaît que pour bénéficier de l’influence positive de l’information et
des réseaux sociaux sur la créativité quelques règles s’imposent à nous. Tout d’abord nous
devons conserver un certain recul et être capable de nous sevrer de ce flux continu. Couper
téléphone, TV connectée et ordinateur ou les laisser à la maison et partir en randonnée (ou
simplement aller promener son chien) peut nous permettre de donner à notre cerveau le
temps d’ordonner l’information reçue. Laisser dériver son esprit, lire un livre, réapprendre à
n’être que contemplatif. Se plonger totalement comme un enfant dans un jeu … Tout cela
peut permettre à nos petites cellules grises de faire leur travail et de faire émerger une
innovation aussi modeste soit-elle.
Texte du précédent livre blanc « 612 rencontres sur les réseaux sociaux » :
« LinkedIn devenu incontournable l’est plus encore quand on y additionne
Twitter»