De plus en plus d’organisations se tournent vers l’intelligence artificielle (IA) ces dernières années, principalement en raison de l'accès important à de grandes quantités de données ainsi qu’aux bénéfices qu’elle apporte aux entreprises qui l’utilisent. Dans le domaine de gestion de portefeuille, les robots-conseillers permettent d’offrir des services en ligne personnalisés et à moindre coût de gestion de portefeuille en créant des conseillers virtuels capables de réaliser les fonctions des conseillers financiers humains. Ainsi, pour pouvoir profiter de l’IA, les entreprises doivent identifier les technologies intelligentes qui leur permettraient d’apporter de l’avantage compétitif. Afin de concevoir un système intelligent, il est primordial de définir les exigences, c’est-à-dire la capacité qu’un système doit fournir ou une condition qu'il doit remplir pour satisfaire à un besoin d’un utilisateur. La spécification des exigences est l’étape permettant de produire un document qui définit de manière complète les exigences. Cette étape s'avère donc très cruciale, car les exigences incomplètes ou erronées sont souvent citées comme cause d’échec des projets informatiques. Les exigences sont généralement dérivées des processus d’affaires. Les approches traditionnelles de définition des exigences, comme les cas d’utilisation, ne se prêtent pas aux caractéristiques des systèmes intelligents du fait que ces derniers impliquent des tâches plus complexes et des exécutions dynamiques qui évoluent en fonction de l’expérience acquise par son exécuteur. Ainsi, il est important de savoir comment définir les exigences dans un contexte de systèmes intelligents. L’approche CommonKADS (Schreiber et al., 2000) semble être un candidat intéressant pour ce faire. Cette approche offre un ensemble complet et structuré de six modèles à différents niveaux : contexte, concepts, artéfacts. Notre travail consiste à savoir comment documenter ou spécifier les exigences dans un contexte de système intelligent en partant du processus d’affaires.